"דיאלוג" - מגזין דן-×œ×©×•× ×™ - Ambassade de France

Christian Estrosi auxcôtés de ChristopheBigot et de SilvanShalom, vice - Premierministre et ministrede la Coopérationrégionaleשר התעשייה של צרפתכריסטיאן אסטרוזי,‏ שגרירצרפת כריסטוף ביגו וסגןרה"מ והשר לשיתוףפעולה איזורי,‏ סילבן שלום© Olivier FitoussiChristian Estrosi etHassan Abu Libdeh,ministre palestinien del’Economie nationale,posent la premièrepierre de la ZI deBethlehemכריסטיאן אסטרוזי וחסןאבו-ליבדה,‏ שר הכלכלהשל הרשות הפלסטינית,‏בטקס הנחת אבן הפינהלאיזור התעשייה של ביתלחם© Olivier FitoussiChristian Estrosi posela première pierrede la ZI de BethlehemLe ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, s’estrendu en Israël et dans les Territoires palestiniensles 8 et 9 avril pour rencontrer des chefsd’entreprises et inaugurer la première ZI (zoneindustrielle) de Cisjordanie, à Bethlehem.Christian Estrosi était accompagné de nombreuxchefs d’entreprises, qui ont pu s’entretenir avec desentrepreneurs israéliens du développement de lacoopération économique entre les deux pays. Pourillustrer cette volonté, le ministre français a rencontré àTel Aviv le ministre de la Coopération régionale SilvanShalom, ainsi que le président de l’Etat, Shimon Pérès.A Bethlehem, Christian Estrosi a inauguré le projet de ZIpalestinienne. Cette initiative lancée par les présidencesfrançaise et palestinienne en juin 2008, est soutenue parParis à hauteur de 10 millions d’euros. Le parc industrieldevrait être opérationnel début 2011 et créer entre 500 et1000 emplois. Le ministre a aussi insisté sur la nécessitéd’ouvrir la voie à un Etat palestinien viable et indépendant.Israël : Numéro 2du capital risque ProposrecueillisEntretien avec Bernard NabetDirecteur d’investissements à Crédit Agricole Private EquityparDominiqueJakubowiczSur le marché mondial du capital risque, Israël occupe ladeuxième place derrière les Etats-Unis, pays leader où20 milliards de dollars sont investis par an. Cette raisonexplique la présence de Crédit Agricole Private Equity,qui, en 2007, a ouvert en Israël un bureau d’investissementdirigé par Bernard Nabet. « Avec 2 milliards de dollarsd’investissements par an dans ses start-up, explique ce jeunedirecteur, Israël – ex aequo avec la Grande-Bretagne - devancela France (1.4 milliards) et l’Allemagne (800 millions). Il s’agit làd’un marché énorme qui se caractérise par une grande maturité :Israël, dont l’avant-gardisme est remarqué, est en avance de sixans sur les autres places mondiales ».Il y a trois ans, Crédit Agricole Private Equity levait un fondsspécifique de 25 millions de dollars pour Israël, composé à 50% d’investisseurs privés. La stratégie de Bernard Nabet a ététout d’abord de nouer des liens avec des partenaires locauxpour connaître en profondeur le marché israélien : « Nousavons rencontré les principaux fonds d’investissements poursélectionner les meilleurs». Après avoir investi dans des fondsisraéliens dont certains ont déjà enregistré de belles réussitesavec des « exits » de plus de 200 millions de dollars, BernardNabet souhaite maintenant investir directement dans des startupisraéliennes diversifiées, allant du software Internet, auCleantech et Medtech jusqu’aux Telecom.Soixante pour cent des investissements sur le marché israélienproviennent de fonds étrangers, précise Bernard Nabet, et lesstart-up dans lesquelles Crédit Agricole Private Equity investitsont à terme rachetées par de grands groupes américains ouintroduites en bourse au NASDAQ.L’axe Israël-Etats-Unis est primordial et les Français sont peuprésents mais il insiste sur la valeur ajoutée française ou, pluslargement, européenne. « Les Israéliens ont conscience del’énorme potentiel que représente l’Europe avec qui la proximitéculturelle est très forte ». En outre, précise Bernard Nabet,« en Israël, les pratiques business répondent à des standardsinternationaux de transparence et de régularité. Israël et l’Europesont donc très proches en termes de méthodes de travail. Notremarché en Israël est infinitésimal par rapport au potentiel etdans un avenir proche, Crédit Agricole Private Equity pourralargement dépasser les 25 millions déployés pour atteindre 50 à100 millions de dollars », prédit-il.12 Dialogues # 30 Mars - Avril 2010