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Bulletin d'information N°07 - RECOFEM

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SOMMAIRECOMITE DE REDACTION➪ PROJET <strong>RECOFEM</strong> : ....................................3 - 4• Vers une atteinte efficiente des objectifsDirectrice de Publication :M me MAÏGA Sina DAMBA / Ministre➪ 31 Juillet 2010.....................................................5• Le Mali célèbre la Panafricaine des Femmes➪ 8 ÈME CONFÉRENCE DES EXPERTS A BANJUL.......6 - 7• EValuation de la mise en oeuvre du plan d’actionde Beijing➪ PROJET DE REFORMES POLITIQUES POUR LACONSOLIDATION DE LA DEMOCRATIE AU MALi ....... 8Rédactrice en Chef /Secrétaire de Rédaction :Mme Elisabeth Stéphanie CONDE / CoordinatriceRédaction Générale :M me SANGARÉ Kadidia Djitèye : SECO - ONGM meMAÏGA Mariam SANGARÉ : REFOE MALI• Journée de réflexion➪ GROUPE PIVOT DROITS ET CITOYENNETE DESFEMMES .............................................................9• Assemblée Générale ordinaire➪ EVALUATION DES OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LEDEVELOPPEMENTPAR LES ORGANISATIONS DE LASOCIETE CIVILE ET LE SECTEUR PRIVE ......................10• Une participation de qualité➪ LA COALITION SANTE DEVELOPPEMENTSOCIAL - CAFO : ......................................11 - 12M meKONÉ Djénébou DEMBÉLÉ : Réseau Yiriba SumaM me BOUARE Fanta DIENTA / CAFOM lleAïssata OUANE / GP-DCFM me Cissé Oumou Ahmar Traoré : MPFEFM me Maïmouna Danioko : GP/SPDistribution :Aliou SANGARE / <strong>RECOFEM</strong>➪ RESEAU D’APPUI A L’EPANOUISSEMENT DELA FEMME - YIRIBA SUMA: .....................13 - 14• Résumé du rapport de l’étude sur l’implicationdes femmes dans la gestion des banques decéréales dans six (06) communes de la région deKoulikoro➪ FORMATION SOUS REGIONALE A ABIDJAN (RCI).................. 15➪ FORMATION SOUS REGIONALE A COTONOU (BENIN) .............15CONTACT DU PROJETLafiabougou KodaLot B/6 - BPE 22Tél. : (223) 20 29 80 22Fax : (223) 20 29 80 62E-mail : recofem@afribone.net.mlSite Web : www.recofem.org<strong>Bulletin</strong> <strong>RECOFEM</strong>, 1 er Semestre 2010 2


ACTUALITÉPROJET <strong>RECOFEM</strong>Vers une atteinte efficiente des objectifsLa phase II du Projet deRenforcement des Capacités desOrganisations Féminines vise à renforcerles capacités institutionnellesdu projet et à consolider sesacquis afin de lui permettre decontinuer à renforcer les capacitésdes organisations féminines etappuyer le Gouvernement du Mali àmieux conduire la politique nationalesur le genre et les efforts dedéveloppement.Cette deuxième phase de quatre ans,allant de 2009 à 2013, est exécutée surla base de cinq composantes que sont :➢ Le Développement institutionnel ;➢ Le Réseautage/interface ;➢ Les Etudes/Recherches ;➢ La Formation ; et➢ la Publication/Dissémination.Cette deuxième phase du Projet se démarquede la première par des innovations majeures.Il s’agit notamment de :- La préparation à la mise en place d’un programmediplômant de formation en Genre àl’Université de Bamako. La conception de cescurricula de formation, qui se fera en rapportavec les structures et les départementsconcernés par la question, devra être une réalitéau bout des quatre années de la phase.- La création d’un réseau de discussion électroniqueentre les organisations féminines et leMinistère. Ce réseau permet aux organisationsféminines d’avoir accès aux informationsactualisées, d’avoir des discussions sur lesquestions de développement, et de communiqueraisément entre elles ;- L’accompagnement des leaders fémininspour une participation effective aux fora internationaux;- L’accompagnement accru et l’appui du Projetà la politique nationale genreDans la limite de ses composantes et au coursdes six premiers mois de l’année, le Projet adéjà réalisé :La Coordinatrice du Projet <strong>RECOFEM</strong> en train de remettre un lot d’équipements NTIC à la représentante de la CAFO En Développement Institutionnel :- le renouvellement de l’entièreté des équipementsde travail de l’Unité de Gestion ;- l’octroi de trente ordinateurs de bureau,trente imprimantes et trente onduleurs auxbénéficiaires du Projet que sont le Ministère dela Promotion de la Femme, de l’Enfant et de laFamille, la CAFO, le GP/DCF, le Réseau YiribaSuma, le REFAMP, la FENAFER, le REFOE,le GP/SP et le SECO-ONG. Le tableau derépartition des équipements entre les bénéficiairesdu Projet est le suivant : En Réseautage/interface, le Projet a misen place un réseau de discussion animé parles organisations féminines et leur permettantd’échanger entre elles et d’avoir accès auxinformations actualisées. Le réseau compte àce jour soixante quinze (75) abonnés inscritset ce nombre ne cesse de croitre. Du moisd’avril au mois de juin 2010, il a enregistré centune (101) interventions. Les thèmes mis endébat sont divers : Alerte à la famine dansle nord Mali ; le phénomène des filles-mères ;la fête du 1 er mai ; la question de la doublenationalité ; la validation du plan d’action2010-2014 et de la politique nationale de luttecontre le mariage précoce et forcé ; desdébats sur l’incompréhension entre femme ethomme dans le foyer. En outre, plusieurs messagesd’information ont été publiés sur leréseau : les nouvelles du Cabinet MPFEF ;<strong>Bulletin</strong> <strong>RECOFEM</strong>, 1 er Semestre 2010 3


ACTUALITÉSession de formation en Gestion Axée sur les Résultats animée par les cadres du Projetà l’intention des structures fémininesGenre et analyse de politiques » àBougouni ;9) L’organisation d’une formation sur «Gestion administrative et financière » àBamako ;10) L’initiation en TIC des cadres des organisationsféminines et du MPFEF - Kayes.Au cours de la même période, un membredu Groupe Pivot Droits et Citoyenneté desFemmes et un Cadre du Projet, en l’occurrencel’Expert NTIC, ont reçu des formationssous-régionales respectivement à Cotonou(Bénin) et Abidjan (RCI). Les thèmes pordesoffres de bourses/Suède 266Strengthening Midwifery Competence inSexual and Reproductive Health andServices New York ; des documents d’enquêtesur la contribution des ISBL-SM auPIB ; le répertoire des ouvrages et publicationssur les femmes ; le répertoire des femmesconsultantes ; des informations sur lesMGF/Excision, Islam et tradition ; des documentsur « Gérer Mieux son Entreprise”. En Etudes/Recherches, deux étudesseront lancées au cours du mois de juillet.Elles portent sur les thèmes :- «Evaluation de l’impact des quatre programmesdécennaux de développement sur lesconditions de vie des femmes au Mali » et- «Impact socioéconomique du microcréditsur les femmes». En matière de Formation, le projet aréalisé durant ces deux premiers trimestresde l’année dix sessions de formation decourte durée (formations en NTIC et formationsavec différents thèmes) à Bamako etdans les différentes régions du pays.Formation en “Gestion administrative et financière” à BamakoIl s’agit de :1) La formation sur les « Techniques deformation des formateurs » à Sélingué ;2) La formation sur « Genre et budget » àBamako ;3) La formation sur « Genre et media » àBamako ;4) L’initiation en TIC des cadres des organisationsféminines et du MPFEF àBamako ;5) l’organisation d’une formation sur la «Gestion axée sur les résultats (suivi de projets,planification et gestion de projets) » àBamako ;6) L’organisation d’une formation sur la «Gestion axée sur les résultats (suivi de projets)à Ségou ;7) L’organisation d’une formation sur «Genre, gouvernance, gestion démocratiqueet transparente des organisations » à Kayes;8) L’organisation d’une formation sur «taient sur « Communication, relations d’autoritéet leadership » pour le premier participantet «Planification et gestion de projetsassistées par ordinateur avec Microsoft project» pour le second.Dans le cadre de la conception d’un curriculumde formation en genre àl’Université de Bamako, une commission detravail a été créée auprès du SecrétariatGénéral du Ministère de la Promotion de laFemme, de l’Enfant et de la Famille chargéed’élaborer un programme diplômant de formationen genre. Cette commission a lestâches suivantes :- procéder à une évaluation critique sousl’angle genre des programmes d’enseignementsexistants dans les institutions d’enseignementau Mali ;- faire une analyse genre des besoins de formationactuels et à venir;- concevoir un programme adéquat de formationdiplômante sur le genre ;- appuyer l’organisation de l’atelier de validationdes curricula élaborés.Les structures représentées dans cettecommission sont : l’Université de Bamako,les deux ministères en charge de l’éducation,le ministère en charge de la promotionde la femme, la Coordination du Projet, lesorganisations féminines représentées par laCAFO, le GP/DCF et le Réseau YiribaSuma et un modérateur issu de l’UniversitéMande Bukari. En Publication/Dissémination, unmanuel de formation et un bulletin d’informationsur les activités du Projet et desstructures bénéficiaires seront publiés dansles prochaines semaines.En outre, le Projet appuie régulièrement leministère de tutelle et les organisationsféminines dans l’organisation des conférenceset ateliers thématiques.StéphanieFormation NTIC à Kayes<strong>Bulletin</strong> <strong>RECOFEM</strong>, 1 er Semestre 2010 4


ACTUALITÉ31 JUILLET 2010Le Mali célèbre la Panafricaine des FemmesL’Organisation Panafricainedes Femmes (OPF), premièreorganisation féminine continentaleafricaine, continue àse battre aux côtés de l’UnionAfricaine et des Nations Uniespour le respect des droits fondamentauxdes femmes et lamise en application des engagementsinternationaux ratifiéspar nos Etats.L’OPF a toujours participé aux débatsinternationaux sur l’Etat de la mise enœuvre de la Convention surl’Elimination de toutes Formes deDiscrimination à l’Egard des Femmes(CEDEF), les Objectifs du Millénaire pour leDéveloppement (OMD), le Protocole à laCharte Africaine des Droits de l’Homme et desPeuples relatifs aux Droits de la Femme, l’applicationdu principe de la parité, etc.Cette année, la fête anniversaire de l’OPF sepasse dans un contexte où 17 pays africainssur 53 fêtent leur cinquantenaire. Ce sont : leBénin, le Burkina Faso, les Iles Comores, laRépublique Centrafricaine, le Tchad, laRépublique du Congo, la Côte d’Ivoire , leTogo, le Gabon, la Somalie, le Sénégal, leNigeria, le Niger, la Mauritanie, le Mali,Madagascar et la République Démocratiquedu Congo .Dans ce contexte d’indépendance politiquede l’Afrique, l’OPF pense qu’il est opportun derevoir la situation de la femme africaine envue de mieux orienter les débats et les actionsface aux défis actuels auxquels l’Afrique et lemonde entier sont confrontés. Face à cesouci, le siège a retenu cette année le thème«Situation de la femme africaine 50 ansaprès les indépendances : défis et enjeux»C’est à ce titre que le Mali, membre fondateurde l’OPF, à travers le Ministère de laPromotion de la Femme, de l’Enfant et de laFamille et en étroite collaboration avec leSecrétariat Régional de l’OPF, a retenu cetteannée comme thème de la journéePanafricaine des Femmes : « La Décenniede la Femme Africaine : Enjeux etPerspectives pour un DéveloppementDurable ».Le but de la décennie des femmes africainesest de préconiser la parité entre les hommeset les femmes en accélérant la mise enœuvre des décisions de Dakar, de Beijing etde la Conférence des Chefs d’Etats sur laparité et l’autonomisation des femmes parl’approche verticale et de la base au sommetqui inclut la participation communautaire.Cette décennie permettra de relancer lesengagements à la mise en œuvre accéléréedes décisions globales et régionales prisessur la parité et l’autonomisation des femmesen mettant un accent particulier sur :• la santé et la mortalité maternelle ;• l’agriculture et la sécurité alimentaire ;• l’autonomisation et l’esprit d’entreprise desfemmes ;• l’emploi, les Petites et MoyennesEntreprises, les entreprises moyennes et lesservices.Pour ce faire, il s’agira de mobiliser les ressourcespour la mise en œuvre des activitésde la décennie en général et les domainesprioritaires en particulier pour réaliser lesobjectifs de la décennie.Cette décennie permettra aussi de discuter etde diffuser les résultats de la revue Beijing+15au niveau national et régional ; de vulgariserla décennie de la femme africaine (2010-2020) en tant qu’une bonne occasion pour lesEtats de concrétiser leurs nombreux engagementsenvers les droits d’autonomisation dela femme ; de s’accorder sur les prioritésnationales et sous-régionales, les stratégieset les plans d’action pour les trois premièresannées de la décennie de la femme africaineen abordant des domaines identifiés dans lesrapports de Beijing+15 ; de renforcer les liensavec les organisations des droits des femmesdans la sous-région ; d’explorer de nouvellesopportunités de réseau et de formation demouvements en vue d’appuyer le travail sur legenre et les instances chargées de la femmepour qu’elles accomplissent leur mandat.Mme ALWATA Ichata SAHI, Secrétaire Régionale de l’OPFObjectif généralRelancer les engagements à la mise enœuvre accélérée des décisions globales etrégionales prises sur la parité et l’autonomisationdes femmes.Objectifs spécifiques1. Etablir la situation de la femme malienneaprès 50 ans d’indépendance2. Inciter les pouvoirs publics et les partenairesà soutenir les femmes pour un développementdurable3. Informer et sensibiliser les populations surles recommandations de la décennie4. Inviter les pouvoirs publics à prendre encompte l’aspect genre dans le budget national5. Faire un plaidoyer auprès des PTF pour lefinancement accru à l’atteinte des recommandationsde Beijing +156. Informer la population sur le contenu de lapolitique nationale d’égalité femme homme auMali.Activités prévues• Conception de Sketch,• Remise de diplômes de reconnaissance,• Activités Médias : table ronde avec lesanciennes de la Panafricaine du Mali et de laSous région• Conférence-débats sur la décennie, laPNEFH• Défilé des communautés africainesLe Secrétariat Régional de l’OPF<strong>Bulletin</strong> <strong>RECOFEM</strong>, 1 er Semestre 2010 5


ACTUALITEHUITIEME CONFERENCE DES EXPERTS A BANJULEvaluation de la mise en œuvre du plan d´action de BeijingLa quatrième conférence mondiale sur les femmes s´est tenue en 1995 à Beijing.Elle a donné lieu à une initiative importante notamment le plan d´action deBeijing adopté à l´unanimité des 189 pays représentés qui traduisait un nouvelengagement au niveau international en faveur des objectifs de l´égalité, dudéveloppement et de la paix pour toutes les femmes, dans le monde entier. Leprogramme d´action a recensé 12 domaines critiques perçus comme représentatifsdes principaux obstacles à la promotion des femmes.Le programme d’action a été renforcépar la déclaration de Beijingqui réaffirmait la déterminationdes gouvernements à éliminer la discriminationà l´égard des femmes et àlever tous les obstacles sur le cheminde l´égalité. Les gouvernements ontreconnu la nécessité de veiller à ce quele souci d´équité entre les sexes imprègneleurs politiques et leurs programmes.Pour mesurer les progrès, les mécanismesd´évaluation ont été mis en place.Ainsi deux examens mondiaux ont étéeffectués en 2000 et en 2005 en sessionextraordinaires de l´AssembléeGénérale des Nations Unies.L ´Afrique a participé activement à cesévaluations grâce à la CommissionEconomique pour l´Afrique (CEA) à traversles rencontres régionales en vuede la production du rapport Africain surles avancées des 12 domaines de laplateforme de Beijing. Ce rapportagese fait sur la base des informationsfournies dans les rapports nationauxdes Etats membresDans le cadre de l´examen de Beijing+15, l´Afrique se joindra au reste dumonde en 2010 pour évaluer l´état dela mise en œuvre du programmed´action de Beijing conformément aumandat du plan Africain qui est encours depuis 2009 par la transmissiondes rapports nationaux à la CEA et latenue de la rencontre de Banjul(Gambie) où le Mali a été représentépar 4 participants.Les objectifs assignés à la rencontresont les suivants :- Faire l´examen du rapport établi par laCommission Economique pour l´Afriqueà partir des réponses fournies par lesEtats membres aux questionnaires établispar la CEA ;- Recenser les domaines clefs sur lesquelsl´Afrique doit mettre l´accent lorsdes cinq années à venir en vue de ladeuxième revue décennale du PAB etréaliser un consensus sur les domainesprioritaires en matière d´égalité dessexes en Afrique et sur la voie à suivrependant les cinq années prochaines ;- Déterminer la contribution de l´Afriqueà l´examen mondial du programmed´action de Beijing qui se déroulera enmars 2010 à New York lors de la sessionannuelle de la Commission de laCondition de la Femme.Les participants à cette rencontre sont lesreprésentants des départements ministérielsen charge de la question féminine, lesreprésentants des communautés économiquesrégionales, les représentants desorganisations de la société civile, les représentantsdes institutions des NationsUnies, les représentants des organisationsintergouvernementales et des membres duComité « Femme et Développement ».M me MAÏGA Sina DAMBA, Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille à la conférence de Banjulen compagnie de quelques cadres de son département<strong>Bulletin</strong> <strong>RECOFEM</strong>, 1 er Semestre 2010 6


La huitième rencontre de la mise enœuvre du plan d´action de Beijing adonné lieu à beaucoup d´autres activités.Lancement du rapport de l´indicede développement : cette activité afait l´objet d´une présentation du rapportqui a ressorti deux index retenus par lePNUD, notamment le développement engenre et le développement social.Pour le développement en genre, il aété retenu que la situation en genre faitressortir les données quantitatives,tandis que le pouvoir social fait ressortirla capacité, l´éducation, l´alphabétisation,la santé, le pouvoir économique,la politique.Le tableau qui en ressort donne desinformations sur les données qualitativesqui renseignent sur les droits desfemmes, le calcul du budget temps oul´utilisation du temps ainsi que l´administration.Les indicateurs qui pourrontnous montrer les avancées sont la ratificationdes conventions, les différentesactions de droits de femmes, les politiquesmenées pour la femme, le budget,les ressources humaines, les recherches,le leadership, l´information et ladissémination des données et descontenus des informations.Pour la collecte des résultats, desquestionnaires ont été envoyés dansACTUALITEUne vue des délégations lors de la conférence de Banjul (Gambie)les pays pilotes pour l´activité. Il fautretenir que certains ont reçu le lancementsans suivi et d´autres sont programmésdans le futur. C´est dire queseuls 12 pays qui sont retenus pourcette phase verront leurs données dansce rapport. Ce qu´il faut retenir à l´analysede la plupart des réponses est toutd´abord le manque de statistique surles données et leur ventilation. Lesperspectives s´articuleront sur lecontenu du nouveau rapport qui sebasera sur les questionnaires et lesdonnées des 12 pays tests.Un panel sur le fonds espagnol destinéaux femmes opératrices économiques,aux associations communautaires, auxinstitutions pour le renforcement descapacités des femmes à travers leNEPAD ; Certains pays comme le Maliont bénéficié de cet appui espagnol,fonds logé au Centre National duPatronat du Mali.Ce panel a fait l´objet du cas de laGambie qui a aussi bénéficié de cefonds. Les conditionnalités d´accès aufonds ont été mieux explicitées.Cefonds va directement aux bénéficiairescar il fait l´objet de candidatures et lesuivi est bien assuré. Beaucoupd´argent sont investis à travers cefonds pour le renforcement des capacitésdes femmes tant au niveau ruralqu´urbain afin de créer un engouementau sein des femmes en renforçant leurcapacité managériale. La durée de cefonds pour un premier financement estde 5 ans pour une somme de 10 000000 d´EurosLa rencontre a été l´objet de la réuniondes Ministres qui ont statué sur les travauxdes Experts s´agissant du rapportde l´état de la mise en œuvre du pland´action de Beijing et de la déclarationde Banjul.Sekou Traoré / DNPFPhoto de groupe de la délégation malienne à Banjul (Gambie)<strong>Bulletin</strong> <strong>RECOFEM</strong>, 1 er Semestre 2010 7


ACTUALITÉPROJET DE REFORMES POLITIQUES POUR LA CONSOLIDATIONDE LA DEMOCRATIE AU MALIJournée de réflexionL´an 2010 et le jeudi 10 juin s´est tenue dans la salle Wa KAMISSOKO du CICB, une journée deréflexion sur le projet de document de la réforme politique pour la consolidation de la démocratie auMali. Cette rencontre a commencé à 9h30mn par la lecture du programme, annoncé par le maître decérémonie qui a situé la rencontre dans son contexte.Mme MAÏGA Sina DAMBA Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la FamilleOrganisée par le Ministère de laPromotion de la Femme, del’Enfant et de la Famille, cette journéeavait comme objectif de permettre auxorganisations de femmes de s´appropriertout d´abord le contenu du document, dese prononcer sur les différents droitsconsignés notamment ceux des femmeset de faire des propositions d´amendementet de suggestion pour enrichir ledocument.La rencontre a enregistré la participationde plusieurs associations, organisationsde femmes qui ont répondu massivementà l´appel.L´ouverture a comporté l´intervention del´Expert de la Commission d´Appui auxReformes Institutionnelles et celle duMinistre de la Promotion de la Femme del´Enfant et de la Famille avant la projectionet les questions débats.Selon l´Expert, le contexte politique danslequel notre pays évolue a amené lePrésident de la République à commettreune commission pour réfléchir sur les différentesréformes possibles afin que lesmaliens et les maliennes y trouvent leurcompte dans une démocratie pluraliste,juste et équitable. Il a parlé du décret de lamise en place du CARI (Comité d’Appuipour la Réforme Institutionnelle), de l´objetde l´exercice et de la traduction du projetde texte qui est la résultante des différentespropositions issues des concertations.Il revient au Ministre de la Promotion de laFemme, de l´Enfant et de la Famille dedire en substance que sa réjouissance estgrande et qu´il n´est pas au dessus de nosréflexions de nous approprier le contenude ce projet de document, de voir de fonden comble la préservation de nos droits etdes droits humains. Après l’ouverture officielle,la modératrice Madame DIARRAAfoussiatou THIERO a donné la paroleaux Experts du CARI qui sont au nombrede trois pour la projection sur les grandesorientations contenues dans le document.Cette présentation fait référence à laConstitution du 25 février 1992 qui est lefondement de l´organisation des pouvoirspublics au Mali. C´est pourquoi le Présidentde la République, pour prendre la justemesure de ces questionnements a initié enfévrier 2008 une mission de réflexion sur laconsolidation de la démocratie afin de corrigerles lacunes et les insuffisances révéléespar la pratique institutionnelle.A toutes les questions posées, des explicationsclaires ont été données par lesExperts qui ont, à leur tour, noté des pointsqui doivent être pris en compte pour unemeilleure harmonisation de la vie en communauté.Toutes ces questions et doléances ont faitl´objet d´explications et d´argumentairespour convaincre les Experts à prendre encompte les différents points cités.Après ces explications par les Experts, lamodératrice a fait un ramassé des différentspoints de la journée afin de mettre enexergue les grandes lignes.La fin de cette journée a enregistré lesmots de satisfaction de la SecrétaireGénérale du MPFEF pour la présence despersonnalités invitées et la qualité desinterventions.Sékou TRAORE / DNPF<strong>Bulletin</strong> <strong>RECOFEM</strong>, 1 er Semestre 2010 8


SOCIETE CIVILEGROUPE PIVOT DROITS ET CITOYENNETE DES FEMMESAssemblée Générale OrdinaireLe jeudi 29 avril 2010 s’est tenue au Centre Aoua KEÏTA l’Assemblée Générale ordinaire duGroupe Pivot Droits et Citoyenneté des Femmes. Cette assemblée a enregistré la présentation durapport annuel 2009 de l’organisation, le bilan du bureau sortant et les difficultés rencontréesdans la mise en œuvre des missions.Le rapport 2009 soulève quelquespoints importants qui sont :Les difficultés rencontrées : LeGP/DCF, durant l’année 2009 a rencontréles difficultés telles que :- L’insuffisance de mobilisation de fondspour l’exécution de toutes les activitésprogrammées.- Le non paiement / retard dans le paiementdes cotisations annuelles par lesmembres.- L’engagement limité des membres duBureau pour la représentation du GP/DCF.-La faible disponibilité des membres duGP/DCF, du caractère de bénévolat desAssociations,Cependant on retient quelques leçonsapprises :- Une bonne collaboration existe entre lesmembres ;- L’accroissement de la confiance desPTF à l’égard du GP/DCF,- Compte tenu de la spécificité du groupecible, le GP/DCF ne dispose pas demoyens nécessaires pour l’atteinte desobjectifs assignés,- L’incapacité du GP/DCF à répondre àtoutes les aspirations des femmes (IEC),- Le temps imparti du mandat du bureauBureau du GP / DCF issu de l’Assemblée GéneraleUne vue du présidium à l’ouverture de l’Assemblée Générale ordinaire du GP/DCFest très insuffisant en termes d’atteintedes résultats.Les perspectives :- La mise en œuvre du nouveau plan stratégique2009-2013.- L’adoption et la mise en œuvre de laPolitique Nationale d’EgalitéHomme/Femme.- L’accentuation de la formation continuedes femmes leaders.- Le Renforcement des capacités desmembres des structures du GP/DCF- La Proposition de relecture des textesdu GP/DCF- La Recherche d’un siège.Les axes futurs d’intervention- s’investir pour avoir des avancées enmatière de promotion et de protection desDroits : implication pour l’adoption du CPF- concernant les violences faites aux femmes,surtout en matière d’excision, faireun plaidoyer pour l’adoption d’une loi.- Traduction et large diffusion des textessur les droits des femmes.- le volet Citoyenneté a été toujours prioritairepour le GP/DCF qui souhaite s’attelerbeaucoup sur ce volet pour accroitre lenombre de femmes élues aux différentesélections ainsi que le renforcement deleurs capacités.- les défis majeurs consistent pour lesorganisations de la société civile féminined’appuyer les femmes quant à leur accèsaux postes électifs (Présidentiel, législatif,communal etc.)- dans le programme UNITERRA 2, leGP/DCF travaillera pour l’intégrationgenre dans les différentes structures partenairesdu programme UNITERRA. Il abénéficié pour cela de l’appui d’unevolontaire.- la validation du plan de Communicationdu GP/DCF.Aïssata OUANE<strong>Bulletin</strong> <strong>RECOFEM</strong>, 1 er Semestre 2010 9


SOCIETE CIVILEEVALUATION DES OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENTPAR LES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ET LE SECTEUR PRIVEUne participation de qualitéLes 14 et 15 juin 2010, s’est tenue à New York (USA) suivantla résolution 64/184 de l’Assemblée Générale des NU du05/02/2010, la rencontre internationale de l’évaluation àmi-parcours des Objectifs du Millénaire pour leDéveloppement (OMD) par les organisations non gouvernementaleset le secteur privé. Le Groupe Pivot Droits etCitoyenneté des Femmes a participé à cette rencontre à traversla personne de Mme TRAORE Nana SISSAKO sur financementdu Projet <strong>RECOFEM</strong>.Cette Assemblée générale se focalisaitsur les auditions informellesinteractives avec des représentantsd’organisations non gouvernementales, dela société civile et le secteur privé. La rencontreavait pour objectif d’intégrer lesrecommandations des organisations de lasociété civile (OSC) dans le document officieldu sommet sur les OMD des cinqannées à venir.Les participants (es) venus (es) de tous lescontinents, de divers pays et de diversesorganisations de la société civile (OSC) etdu secteur privé ont largement répondu àcette invitation des Nations Unies (NU).La rencontre a enregistré des principesdirecteurs, des propositions pertinentes etplusieurs recommandations de la part desacteurs et actrices de la société civile.Les principales recommandationsa) Accroître et renforcer le rôle des systèmesnationaux existants et mécanismesinternationaux des droits de responsabilisation.Les gouvernements devraient faireun rapport sur leurs performances OMD àde tels organismes et à respecter leursdécisions.b) Les États devraient ratifier les Protocolesfacultatifs se rapportant à des traités relatifsaux droits, en particulier le Pacte internationalrelatif aux droits économiques, sociauxet culturels et la Convention sur l’éliminationde toutes les formes de discrimination àl’égard des femmes.c) Intégrer systématiquement des rapportssur la mise en œuvre nationale et internationalede la réalisation des OMD dans les rapportsnationaux à l’Examen périodique universel(EPU) du Conseil des droits del’homme et des traités internationaux desdroits de l’homme.d) Garantir la participation pleine et effectivedes organisations de la société civile, ycompris les organisations de femmes, lespeuples autochtones et les organisations debase des pauvres dans la conception, laplanification, la mise en œuvre et le suivi detous les programmes liés aux OMD et despolitiques. En outre, il convient de garantirles droits à la liberté d’expression, d’information,de réunion et d’association.e) Veiller à ce que toutes les opérationsde développement et les politiques quiaffectent les territoires des peuplesautochtones et autres minorités ethniquessoient sous réserve de leur consentementlibre, préalable et éclairé.f) Mettre en œuvre des pactes au niveaulocal “développement” qui impliquent desengagements publics par les autorités localespour réaliser les objectifs de développementdéfinis par les communautés locales;des mécanismes transparents pour lesorganisations locales de la société civile àtenir les autorités responsables sur la façondont les fonds sont dépensés, si les engagementspolitiques sont mises en œuvre, etpour lutter contre la corruption.g) Les Gouvernements devraient renforcerleur engagement à faire progresser l’égalitédes sexes et l’autonomisation des femmescomme priorité transversale pour atteindretous les objectifs d’ici 2015. Les organisationsde femmes et les femmes de la baseLa participante du GP/DCF , M me TRAORE Nana SISSAKOdoivent avoir des mécanismes formels departicipation significative et systématiquedans la Nouvelle Entité des Nations Uniesaux niveaux mondial, régional et national.h) Renforcer les mécanismes de surveillanceet de responsabilité mutuelle entredonateurs et pays bénéficiaires et une plusgrande cohérence des politiques de développement- dans un cadre participatif quiassure la représentation des pays pluséquilibrés. Le Forum de Coopération desNations Unies pour le développement,devrait être le principal mécanisme poursuivre les progrès et la responsabilitémutuelle entre tous les acteurs du développement,avec la participation renforcéedes autres intervenants clés.i) Créer des cadres participatifs ancréssur les principes des droits de l’homme,et une plus grande transparence ainsique la lutte contre la corruption et la fuitedes capitaux (qui selon certains pourraientreprésenter jusqu’à 1 billion $ USpar an pour les pays en développementdans leur ensemble, ou dix fois le montantde l’APD).j) Envisager de créer un Conseil de coordinationéconomique mondial pour assurerla responsabilisation et la cohérence de lagouvernance économique mondiale auxobjectifs de développement, y compris lesOMD (voir Objectif 8 ).<strong>Bulletin</strong> <strong>RECOFEM</strong>, 1 er Semestre 2010 10


SOCIETE CIVILECOORDINATION DES ASSOCIATIONS ET ONG FEMININES DU MALILa Coalition Santé Développement SocialLa Coalition Santé etDéveloppement Social (COSA-DES) est une structure de laCAFO qui a pour mission : Le Renforcement des capacités desfemmes en matière de santé publique ; L’amélioration de la participationdes structures féminines aux actionsde santé et de développement socialau MaliObjectifsLa COSADES-CAFO s’est fixée lesobjectifs suivants : Assurer la promotion de la santéen général, la santé familiale de lafille en particulier en milieu urbain etrural. Favoriser la participation des femmesaux actions de santé communautaire(ASACO, CESCOM) ;Dans le souci de rendre plus opérationnels ses membres, la CAFO s’est attelée à la créationde cinq (5) Coalitions thématiques depuis 2002 notamment :• La COSADES (Coalition Santé – Développement Social)• La CEDRUD (Coalition Environnement – Développement Rural et Décentralisation)• La CEDUPAC (La Coalition Education – Paix et Culture)• La CODIEM (la Coalition Développement Intégration – Economique et Multi – Médias)• La COMOS (La Coalition Mobilisation Sociale)Dans ce numéro, nous allons parler de la COSADES.Membres du Bureau de la COSADES - CAFO Doter les femmes membres desassociations/ONG de compétenceen vue de participer valablement auxactivités de programme et du plandécennal de la santé et aux activitésrelatives au développement social.Membres de la CoalitionPeuvent être membres toutes lesassociations et ONG fémininesmembres de la CAFO œuvrant dansle domaine de la santé, de l’hygiène,de l’assainissement et du développementsocial.Domaines d’intervention Santé de la procréation ; Plaidoyer ; Hygiène/assainissement ; Promotion de la mutualité ; Développement social à travers lapromotion et la préservation de lasolidarité ; Lutte contre la pauvreté et touteforme d’exclusion ; Réseautage.ActivitésElaboration d’un partenariat avec lesstructures techniques en charge desdomaines cités :Projet de création d’une mutuelle desanté femmes ;IEC/formation dans des domainesdes IST/SIDA, paludisme et autresmaladies spécifiques aux femmes ;Lutte contre les pratiques néfastes àla santé de la mère et de l’enfantCréation de centre d’accueil etd’orientation des patients dans l’enceintedes structures sanitaires ;Organisation d’activités à caractèresocial ;PlaidoyerCadre institutionnelLa COSADES est un groupe thématiquede la CAFO. A ce titre, elle doit: Rendre compte à la CAFO ; Proposer et animer des thèmestechniques, Négocier ses financements à traversla CAFOStructures de la CoalitionLa coalition se compose de neuf(9)membres:- Une Présidente- Une secrétaire administrative- Une secrétaire à l’environnement- Une secrétaire au développement- Deux secrétaires à l’organisation- Une secrétaire à l’éducation<strong>Bulletin</strong> <strong>RECOFEM</strong>, 1 er Semestre 2010 11


SOCIETE CIVILEPOINT DES ACTIVITES EN 2007- Une trésorière- Une secrétaire à l’information et àla communication- Un comité de surveillance de cinq(5) membres dont trois (3) de lacoalition et deux (2) de la CAFOdésigné en Assemblée générale.Les membres du comité de surveillancene seront issus d’aucune autreinstance.VIII. Couverture GéographiqueLa coalition a une couverture nationaleet est compétente dans lesrégions et les communes (niveaunational, régional, local et communal).La coalition est organisée commesuit :- Un bureau national- Des bureaux régionaux- Des bureaux locaux- Des bureaux communaux.IX. Partenaires- Ministère de la santé ;- Ministère de la Promotion de laFemme de l’Enfant et de la Famille ;Journée de sensibilisation sur la planification àNgabakoro Droit- Ministère du développement social,de la Solidarité et des personnesâgées ;- Partenaires au développement ;- Personnes ressources ;- Autre alliés ;- Groupe Pivot Santé Population ;- Groupe Pivot DéveloppementSocial.Fanta Dienta<strong>Bulletin</strong> <strong>RECOFEM</strong>, 1 er Semestre 2010 12


SOCIETE CIVILERESEAU D’APPUI A L’EPANOUISSEMENT DE LA FEMME – YIRIBA SUMARésumé du rapport de l’étude sur l’implication desfemmes dans la gestion des banques de céréales danssix (06) communes de la région de KoulikoroLe contexte est marqué par : une conjoncture généralisée se manifestant par la flambée des prix des denrées depremière nécessité et surtout une pénurie alimentaire récurrente ; une baisse des rendements dans les zones deproduction qui entraîne du coup la paupérisation des agriculteurs ; la mise en place par l’Etat malien, avec l’aidedes organismes internationaux et de tous les acteurs au développement d’un système de sécurité alimentaire à traversla gestion de banques de céréales; la marginalisation des femmes dans la gestion des banques de céréales ;une gestion malsaine de certaines banques de céréales qui a conduit à leur fermeture progressive dans plusieurszones de la deuxième région. C’est au vu de tous ces constats, que le Réseau Yiriba Suma, dans le souci de rendrepérenne ces actions, a envisagé de mener une étude approfondie sur les raisons fondamentales de la faible implicationdes femmes dans la gestion des banques de céréales et de proposer des mesures correctives.ButL’étude vise à collecter des données qualitatives etquantitatives de base pertinentes permettant unedescription claire des problèmes liés au faibleniveau d’implication des femmes dans la gestiondes banques de céréales dans la région deKoulikoro et de dégager des stratégies pour unemeilleure implication des femmes.Objectifs- Identifier les raisons justifiant la faible implicationdes femmes dans la gestion des banques decéréales dans six (06) communes de la région deKoulikoro ;- Proposer des stratégies favorisant l’implicationdes femmes dans la gestion des banques decéréales dans la région de Koulikoro ;- Elaborer et mettre en œuvre un Plan de plaidoyerSéance de restitution de l’Etudepour faciliter l’implication des femmes dans la gestiondes banques de céréales ;- Mettre en place un mécanisme de suivi de lamise en œuvre du plan de plaidoyer.Résultats attendus- Les goulots d’étranglement et les raisons de lafaible participation des femmes à la gestion desbanques de céréales dans la région de Koulikorosont connus ;- Des stratégies pour une meilleure implication desfemmes dans la gestion des banques de céréalessont dégagées;- Un plan d’action de plaidoyer favorisant l’implicationdes femmes à la gestion des banques decéréales est élaboré et appliqué ;- Un mécanisme de suivi de la mise en œuvre duPlan d’action est mis en place.Zone de l’étudeL’étude a été menée dans les zones d’interventionde six (6) ONG membres du Réseau Yiriba Sumaqui sont : La commune de Goumbou cercle de Nara avecAFAD ; La commune de Didiéni cercle de Kolokani avecADAF GALLE; La commune de Dombila Cercle de Kati avecAMAPEF;La commune de Kaniogo Cercle de Kangabaavec A.I.F « Donkansigi »; La commune de Kati Cercle de Kati avecAPROFEM;La commune de N’Dolendougou Cercle de Dioïlaavec OMAFES.Approche méthodologique Discussion sur les TDR; Elaboration des guides d’entretien; Phase terrain; Elaboration du rapport; Restitution et validation du rapportRésultats de l’étude1. L’existence des banques de céréales dansles communes de la zone de l’étude : Dans lessix (6) villages où l’étude a été menée, il existedes Banques de Céréales (BC) dont le nombrepar village varie de un (1) à quatre (4).Selon les informations recueillies auprès descommunautés, des responsables communaux,et des agents des ONG, les origines des BCsont diverses. Certaines Banques de Céréales sont mises enplace avec l’appui des ONG comme : OMAFES àDandougou, Sahel 21 à Goumbo, AMAPEF à<strong>Bulletin</strong> <strong>RECOFEM</strong>, 1 er Semestre 2010 13


SOCIETE CIVILEDombila, APROFEM à Sirakoro Niaré, ADAFGALLE à Didiéni ; D’autres BC sont mises en place par l’étatmalien à travers le Commissariat à la SécuritéAlimentaire. Ces BC existent dans les chefs lieu decommune comme Goumbou, Didiéni, Dombila,Dandougou, Kati, Kaniogo2. La présence des femmes dans les comitésde gestion des banques de céréales : est fonctiondu type de BC et des stratégies utilisées parles acteurs au moment de la mise en place ducomité de gestionDans les comités de gestion des BC mises en placepar le Commissariat à la Sécurité Alimentaire, il y aune représentante des femmes. Cela est dit dans ledécret de mise en place des BCPour les BC féminines à Dombila et Dandougou,les comités de gestion sont majoritairement constituésde femmes. A Dombila, le comité est composéde 13 personnes dont 3 hommes. ADandougou, sur un comité de gestion se 7 membres,il n y a qu’un seul homme.A Goumbou, il y avait qu’une seule femme dans lecomité de gestion de la BC appuyée par l’ONGSahel 21;A Didiéni, il n y a pas de femmes dans le comité degestion de la BC de Farako.3. Les rôles et les responsabilités joués parles femmes dans la gestion des banques decéréales : Les femmes occupent des postes deresponsabilités dans la gestion des BC fémininesde Dandougou et Dombila. Cela est dû aufait que ces BC sont des activités fémininesappuyées par des ONG. Dans les autres villages, les femmes occupenttrès peu de poste (présence d’une représentantedes femmes dans le comité de gestion des BC ducommissariat à la sécurité alimentaire), ou despostes de figurante en s’occupant plutôt du nettoyagedes magasins ou du traitement des céréales(vannage du mil).4. Accès des femmes aux céréales : L’étude amontré que les conditions d’accès des femmesaux céréales diffèrent d’une zone à une autre. Dans certaines zones comme Dombila,Groupe de villageois à l’écoute des conférenciersDandougou, les femmes peuvent acheter lescéréales dans les BC au même titre que leshommes dès lors qu’elles ont les moyens. Dans la zone de Sirakoro Niaré, où lescéréales sont données à crédit, les hommesont plus de quantité de céréales que les femmesà la distribution; Dans la zone de Didiéni, les femmes n’ont pasdirectement accès aux céréales de la BC tant qu’ellessont sous la responsabilité d’un chef de famille;5. La Capacité des femmes à gérer les banquesde céréales : Dans toutes les zones visitées,il y a des femmes leaders et des femmesalphabétisées capables de gérer les BC. L’exemplede la BC de Dandougou montre que les femmessont capables de mener cette activité.Dans les villages de l’étude, le nombre de femmescapables de jouer pleinement un rôle dans la gestiondes BC varie entre une (1) et vingt (20). ). Ils’agit soit de femmes leaders ou de femmes alphabétisées.Elles sont pour la plupart membres soitdes organisations féminines villageoises, soit responsablespour la gestion des activités féminines oumixtes dans les villages. Pour ces rôles, elles sontdynamiques, alphabétisées et disponibles. Un faitmarquant est que ce sont les femmes elles mêmesqui nous ont affirmé qu’elles sont prêtes à occuperun poste dans les comités de gestion des BC etmieux encore à assumer ces postes.6. Les attitudes et perceptions des hommespar rapport à la présence des femmes dans lescomités de gestion : Sur les 85 personnesenquêtées, nous avons les résultats suivants : 49,41 hommes accepteraient que leurs femmessoient membres des comités de gestion des BC ; 53% des hommes souhaitent qu’il y ait plus defemmes dans les comités de gestion des BC ; 49,41% des hommes font confiance aux femmesdans la gestion des banques de céréales.Dans la zone de l’étude, il y a des femmes leadersqui affirment sans crainte que la situation actuellede gestion des BC doit changer. Elles pensent qu’ilfaut revoir la composition des comités de gestionet permettre à certaines femmes d’être membre.Certaines femmes veulent forcer la main aux hommespour figurer dans les comités de gestion.D’autres, par contre, sont plus modérées et pensentqu’il faut négocier en faisant comprendre auxhommes la nécessité de faire participer les femmesà la gestion des BC.Elles sont conscientes que parmi elles, il y a certainesqui sont capables de travailler au même titre queles hommes dans les comités de gestion, car ellesont les compétences nécessaires et sont disponibles7. Les contraintes liées à la participation desfemmes dans la gestion des banques decéréales : Ces contraintes sont d’ordre social,économique et comportemental. La première contrainte réside dans la penséedes hommes qui stipule que l’activité de gestiondes BC n’est pas féminine. Selon certains hommes,les femmes ne sont pas à mesure de souleverles sacs de mil. En plus en tant que femmesde foyer, elles peuvent se déplacer difficilementpour les opérations d’achat ; La deuxième contrainte réside dans la programmationdes activités des BC dans plusieurszones. Ces programmations ne sont pas dansbien des cas compatibles avec les calendriers detravail des femmes ; Une autre contraintes est l’absence des femmesdans les organes de gestion, ce qui fait qu’ellesn’ont pas accès à l’information et sont exclus de lagestion quotidienne des BC ;8. Les avantages que les femmes peuvent tirerde l’accès aux céréales des Banques deCéréales : Les avantages qui peuvent découlerde leur implication dans la gestion des BC sontnombreux. On peut citer:- Le gain de temps pour la femme pour pouvoir s’occuperde ses autres travaux. En effet, souvent lesfemmes sont obligées de faire diverses foires villageoisespour acheter des graines afin de subvenir àl’alimentation complémentaire de leurs enfants ; L’amélioration de son état physiologique et de celuide ses enfants. L’accès aux céréales des BC permetaux femmes de préparer des repas complémentairespour elle et leurs enfants. Ce qui peut permettre dediminuer les maladies liées à la sous alimentation etdu cout jouer positivement sur les économies ; L’amélioration des conditions socio économiques.En effet, beaucoup de femmes ont commeAGR la transformation des céréales en beignets,couscous, farine, etc. L’accès aux céréales de laBC leur permet d’avoir cette matière première à descoûts raisonnables et de réaliser plus de bénéfices; La stabilité dans le ménage. Le fait que lafemme peut mener ses AGR et réaliser de la plusvalue lui permet de faire face à beaucoup dedépenses familiales concernant la santé, la scolarisationdes enfants, l’habillement, etc.Groupe de villageois à l’écoute des conférenciers<strong>Bulletin</strong> <strong>RECOFEM</strong>, 1 er Semestre 2010 14


RENFORCEMENT DES CAPACITESPROGRAMME DE FORMATION SOUS-REGIONALEParticipation à la session sur le thème : «Planification et gestionde projets assistées par ordinateur avec Microsoft project»Abidjan (RCI) du 07 au 18 juin 2010L’Expert en NTIC du Projet a pris part,du 07 au 18 juin 2010, à la formationsur le thème «Planification et gestionde projets assistées par ordinateuravec Microsoft project » organisée par leCAMPC. Initialement prévue à PointeNoire (au Congo), la session a finalementété délocalisée sur Abidjan (Côte d’Ivoire).• Les objectifs pédagogiques assignés àcette formation sont :analyser et valider les besoins (diagnosticparticipatif, analyse situationnelle de problèmes);• élaborer un dossier de projet ;• gérer efficacement un projet ;• organiser les ressources d’un projet ;• maîtriser le processus de suivi et d’évaluationdes projets ;• gérer efficacement un ou plusieurs projetsavec MS Project.La session a porté au total sur six modulesqui sont :1 Généralités sur la gestion de projet ;2 Planification stratégique de projet ;3 Planification structurelle de projet ;4 Planification opérationnelle de projet ;5 Gestion informatisée de projet ;6 Suivi et contrôle de projet.De l’appréciation de l’apprenant, la formationspécialisée sur le thème«Planification et gestion de projets assistéespar ordinateur avec Microsoft pro-Monsieur Souleymane SOUMARÉ, Expert NTIC du Projetject» a été un réel succès. Elle lui a permisd’avoir une compréhension desconcepts clés de la planification et de lagestion des projets. Ce séminaire a ététrès instructif malgré son caractère d’initiationsur MS Project et a familiarisé l’apprenantavec la gestion assistée par ordinateuret un point majeur de ses attentesa été satisfait, à savoir l’acquisition d’unelicence du logiciel Microsoft Project.Participation à la formation sur « Communication, relations d’autorité etleadership » à Cotonou (Bénin) du 17 au 21 mai 2010Mme Aïssata OUANE, Membre du GP / DCFDu 17 au 21 mai 2010, sur financement duProjet <strong>RECOFEM</strong>, un membre du GroupePivot Droits et Citoyenneté de la Femme en lapersonne de Madame Aïssata OUANE, a participéà la formation sous-régionale organiséepar le CAMPC sur le thème « Communication,relations d’autorité et leadership ». La sessionavait pour objectifs de :• identifier les nouveaux styles et formes decommunication ;• susciter l’adhésion des collaborateurs ;• utiliser les compétences au sein d’une équipe ;• utiliser les techniques de gestion des ressourceshumaines au service de la performancede l’organisation ;• améliorer le climat social de l’entreprise ;• prévenir et gérer les conflits.Trois grands thèmes ont été développés aucours de cette session. Il s’agit de:1. La communication comme outil demanagement ;2. Les relations humaines dans le travail ;3. Le leadership et la performance.De l’avis de la participante du GP/DCF, la sessionvalait la peine d’être organisée pour lesraisons suivantes : ce fut l’occasion pour les participantsd’échanger sur les problèmes professionnels; la session a permis de poser des questionssur les réalités et les pratiques courantesdans les lieux de travail respectifs desapprenants qu’ils ne sont pas en mesure dedéchiffrer tout seuls ; au plan du donner et recevoir, les participantsétaient assez satisfaits d’être en possessionde plusieurs outils pour apporter duchangement au sein de leurs organisations ; ils ont en outre, félicité les organisateurspour la qualité des prestations et ont affirméqu’ils ont appris ce qui ne s’apprend pasdans les conditions normales des écoles deformation.Le GP/DCF adresse ses vives reconnaissancesà l’ACBF pour ses multiples actions positivesà l’endroit des femmes du Mali.<strong>Bulletin</strong> <strong>RECOFEM</strong>, 1 er Semestre 2010 15


Séchage de produits locaux : mangues, feuilles vertesProduits locaux des femmes de la Coopérative “COFETPROL”Exposition vente de la coopérativeCOFETPROL avec des produits locauxtransformés à base de céréales enalternative au rizM’BARÉ IMPRESSION / Tél. : 66 72 63 52Les femmes de la coopérativeCOFETPROL encadrées par l’ONGWOÏYO KONDEYE en exposition venteau SIAGRI 2008

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