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Educating Entrepreneurs for the worldRAPPORTSCIENTIFIQUE2012-2013


2EMLYONRapportScientifique2012-2013SommaireEditorial ......................................... p 3La politique de recherche .......................... p 5Zoom publications : 3 articles à la loupe .............. p 9Des colloques et une visibiité internationale ........... p 14Prix, récompenses et reconnaissance ................ p 19Une recherche en prise avec les enjeux etles politiques publics .............................. p 23La recherche au service des secteurs économiques .... p 26Doctorat et Ph.D. EMLYON Business School ........... p 32Librairie. ........................................ p 41Liste des productions scientifiques .................. p. 45


3EMLYONRapportScientifique2012-2013Préparer desentrepreneurspour le MOndeDepuis plus d’une dizaine d’années, EMLYON est l’une des business schools de référence en Europe. Ce caractèrede référence, elle le doit en grande partie à son projet éducatif : « Préparer des Entrepreneurs pour le Monde »,à la qualité de son enseignement, et à la qualité de sa recherche et développement. En effet, il n’existe pasd’établissement d’enseignement supérieur de premier rang dont l’enseignement ne soit adossé à une R&Dégalement de haut niveau. A maints égards, en termes de R&D, l’année 2012-2013 s’inscrit dans la continuitédes années précédentes, avec néanmoins quelques faits marquants et réalisations exceptionnelles que nous sommesparticulièrement heureux de partager avec vous dans ce rapport scientifique de l’année académique 2012-2013.Mais cette continuité dans les résultats scientifiques ne saurait masquer les discontinuités à venir. Dans un contextetrès contraint en termes de financement des grandes écoles (réformes consulaires, réforme de la taxe d’apprentissage,etc.), et évolutif en termes législatifs (loi sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche en juillet 2013 ; planeuropéen Horizon 2020 ; etc.), nous pensons que les pratiques de R&D en Sciences Humaines et Sociales engénéral, et en Sciences Economiques et Sciences de Gestion en particulier, évolueront profondément dans lesannées à venir.En termes substantifs d’abord. Pour ne citer qu’un exemple, la révolution digitale/numérique va profondémenttransformer les métiers, et par conséquent, les enseignements à délivrer dans les business schools. Déjà, de nombreusesresponsabilités dans le domaine de la finance, naguère assurées par des diplômés de business school, sont désormaistenues par des scientifiques ou des ingénieurs. Le même basculement est en marche dans les métiers du marketing,dans lesquels la maîtrise des données - Big Data, etc. - et la transformation des modes de communication - réseauxsociaux, etc. - appellent de nouvelles compétences relatives à la programmation, à l’algorithmie, et au designthinking. Les business schools sont appelées à développer de vastes registres de nouveaux enseignements dansces domaines, et la R&D est/sera au cœur de cette transformation. Par ses recrutements récents, et le lancementdu programme MSc in I.D.E.A. dans le cadre de l’Alliance Science & Business avec l’Ecole Centrale de Lyon,EMLYON s’est dotée de solides atouts, mais la page reste largement à écrire et offre des perspectives fascinantes auxchercheurs qui les saisiront.En termes institutionnels ensuite. La recherche conduite à EMLYON doit être ouverte sur le monde universitaire.Prises individuellement, les structures de recherche existantes en économie et gestion du site Lyon - Saint-Etienne nesont pas, en l’état actuel, à la hauteur des ambitions légitimes de la métropole. Aujourd’hui, les présidents et chefsd’établissements d’enseignement supérieur et de recherche, conscients de leur responsabilité partagée, élaborentun cadre de collaboration fructueuse, dans l’objectif de créer une structure fédérative de recherche de référence enéconomie et gestion. Des relations sont également en cours de formalisation avec les établissements de l’universitéLyon - Saint-Etienne afin de renforcer les formations pré-doctorales et doctorales.En termes de finalités, enfin. Au cours des quinze dernières années, les business schools dans leur ensemble ontconsidérablement professionnalisé leur activité ; la qualité de l’enseignement a progressé ; et la qualité intrinsèquedes travaux scientifiques publiés en plus grand nombre fait un pas de géant. De fait, rares sont désormais ceux quiquestionnent encore la crédibilité scientifique de la Faculté d’EMLYON. Aujourd’hui, et encore davantage demain,c’est l’impact de la R&D sur les politiques et pratiques des entreprises - et sur celles des organisations et de lasociété plus généralement - qui deviendra l’aune de mesure de la qualité et de la pertinence de la R&D. Les agencesinternationales d’accréditation (par exemple AACSB) appellent déjà de leurs vœux une réorientation de la finalitéde la recherche, vers davantage d’impact. Les chercheurs d’EMLYON intègrent de manière croissante cette nouvelleexigence, et les sections de ce rapport scientifique intitulées « une recherche en prise avec les enjeux et politiquespublics » et « la recherche au service des secteurs économiques » témoignent de cette évolution des finalités de larecherche.Bonne lecture à tous,Bruno BonnellDirecteur généralPhilippe MoninDirecteur de la Recherche


4EMLYONRapportScientifique2012-2013


5EMLYONRapportScientifique2012-2013La politiquede recherchePhilippe MoninDirecteur général délégué,directeur de la rechercheLa recherche est au cœur de lastratégie et des succès passéset présents d’EMLYON, etelle le restera. Valeur ajoutéecapitale, elle fonde la légitimitéet la notoriété internationalede l’Ecole et nourrit lescompétences de sa Faculté, au bénéfice desparticipants de ses programmes.Faut-il le rappeler, la Faculté a pour mission de créer des connaissancesnouvelles, de développer des outils et des innovations pédagogiques, dediffuser les savoirs, produits sous forme de publications académiques etprofessionnelles, en face à face ou à distance, afin de favoriser l’apprentissagedu management entrepreneurial et international tout au long de la vie.C’est par son activité scientifique que la Faculté est capable de remplir cettemission, et au-delà, de fournir aux entreprises partenaires des dispositifsprécieux de veille et d’actualisation des connaissances.L’ORGANISATION DE LA RECHERCHE à EMLYONLa direction de la recherche est en charge de l’élaboration de la politique,du pilotage du développement et de la valorisation de la recherched’EMLYON. Elle s’appuie à cet effet sur l’unité propre de rechercheEMLYON Recherche, UR évaluée par l’AERES et composée des membresde la Faculté d’EMLYON titulaires du doctorat.Une partie de l’Unité de Recherche est structurée selon cinq axes derecherche dans le cadre des Instituts et Centres de Recherche éponymes :Organisations, Carrières, et nouvelles Elites (OCE) ; Centre de Rechercheen Entreprenariat (CRE) ; Institut Français de Gouvernement desEntreprises (IFGE) ; CEntre for Financial Risks Analysis (CEFRA) ; etCentre de Recherche en Finance Entrepreneuriale (RECENTFIN).Le directeur de la recherche, qui a rang de directeur général délégué,dépend du directeur général d’EMLYON et est membre du ComitéExécutif. Il assure la relation avec les Vice-Présidents Recherche ouéquivalent et les directeurs d’écoles doctorales des universités et grandesécoles. La direction de la recherche comprend également le directeur duprogramme Ph.D. et de la formation doctorale.


6EMLYONRapportScientifique2012-2013Pour l’appuyer dans l’animation etle développement de la recherche,le directeur de la recherche réunitrégulièrement la CommissionScientifique prévue à l’article 13 duRèglement Intérieur.La Commission Scientifiqueest composée du directeur dela recherche, du directeur duprogramme Ph.D. et de deuxprofesseurs HDR ou assimiléspar Unité Pédagogique et deRecherche, exerçant leur activitéà EMLYON au moins à 80% et depréférence n’exerçant pas d’autresresponsabilités managériales au seinde la Faculté. Les responsables desinstituts et centres de recherche sontinvités permanents.La Commission Scientifique estnotamment compétente pour fairedes propositions sur :i. La création de partenariatsstructurants avec les secteurséconomiques et notamment lacréation de chaires d’entrepriseset le volet recherche de propositionsde réponses à des appelsd’offre majeurs ;i. L’évolution de la structurationde la recherche et de l’unitéde recherche EMLYONRecherche ;i. Les accords institutionnels àportée stratégique ou structurantsfrançais et internationaux ;i. Les relations en matière derecherche et de formationdoctorale au sein du PRES deLyon ;i. Le classement EMLYONBusiness School des revuesacadémiques ;i. Les relations entre recherche etenseignement.Au 1 er septembre 2013, la Commission Scientifique est composée de :Jean-Luc ARREGLE (Stratégie et Organisations), RiccardoCALCAGNO (Economie, Finance et Gestion), DavidCOURPASSON (Stratégie et Organisations), Alain FAYOLLE(Directeur du Centre de Recherche en Entrepreneuriat), BernardFORGUES (Directeur du Ph.D. et des programmes doctoraux), EricFAY (Management, Droit et Ressources Humaines), Pierre-YvesGOMEZ (Directeur de l’Institut Français de Gouvernement desEntreprises), Alexander GROH (Directeur du Centre de Rechercheen Finance Entrepreneuriale), Christophe HAAG (Management,Droit et Ressources Humaines), Ignasi MARTI LANUZA (Directeurd’Organisations, Carrière et Nouvelles Elites), Olivier LE COURTOIS(Directeur du Centre for Financial Risks Analysis), Philippe MONIN(Directeur de la Recherche), Cathy PARDO (Marchés & Innovation),François QUITTARD-PINON (Economie, Finance et Gestion), etLionel SITZ (Marchés et Innovation).De gauche à droite : Jean-Luc ARREGLE, Riccardo CALCAGNO, David COURPASSON, Alain FAYOLLE,Bernard FORGUES, Eric FAY, Pierre-Yves GOMEZ, Alexander GROH, Christophe HAAG, OlivierLE COURTOIS, Ignasi MARTI LANUZA, Philippe MONIN, Cathy PARDO, François QUITTARD-PINONet Lionel SITZ


7EMLYONRapportScientifique2012-2013Le laboratoire EMLYONRechercheLe Laboratoire « EMLYONRecherche » est l’unité proprede recherche d’EMLYON. Il sedonne pour première missionde soutenir les recherches quisupportent l’enseignement decompétences entrepreneuriales tournéesvers l’action raisonnée au service de latransformation des institutions et desorganisations, et le développement decapacités de réflexion critique, autonomeet en conscience […]. Pour accomplirsa mission principale, EMLYONRecherche s’est doté de cinq axesde recherche qui déclinent, chacunselon un angle particulier, la lignedirectrice d’EMLYON « Préparer desEntrepreneurs pour le Monde ».• Le 1 er axe porte sur l’étude desprocessus entrepreneuriaux.Au cours des dernières années,le Centre de Recherche enEntrepreneuriat a examiné cinqthèmes de recherche prioritaires: l’étude des processus decréation d’activités innovantes ;l’entrepreneuriat organisationnel; l’enseignement etl’évaluation de l’efficacité desprogrammes d’enseignement enentrepreneuriat ; l’évaluation despolitiques publiques en matière decréation et reprise d’entreprise ;la dynamique des startups deforte croissance. Le Centre deRecherche en Entrepreneuriat estdirigé par Alain FAYOLLE.www.em-lyon.com/minisitefr/CRE• Le 2 ème axe porte sur la gouver-nancecomme analysede la légitimité politique del’entrepreneur. Quatre thèmesde recherche prioritaires fontl’objet de travaux et de publicationsciblés : Cadres dirigeantsvs. Dirigeants ; Actionnaires vs.Investisseurs ; Capital financiervs. Capital humain ; et Businessvs. Société. Par son activité et lerayonnement de son DirecteurPierre-Yves GOMEZ, l’InstitutFrançais de Gouvernement desEntreprises (I.F.G.E.) est un acteurmajeur de la recherche sur lagouvernance et la dirigeance enFrance.www.ifge-online.org• Le 3 ème axe porte sur l’analysepolitique et critique des organisationset du management.Le centre de rechercheOrganisations, Carrières etnouvelles Elites (OCE) dédié àl’analyse politique et critique desorganisations et du managementa été créé en 2005. Trois thèmesde recherche font l’objet detravaux et de publications ciblés :les mutations des organisations etla vie au travail ; les innovationssociales et les alternatives managériales(ou l’entreprise autrement) ;et les dynamiques et conséquencesdes technologies de la mesure.Organisations, Carrières etnouvelles Elites (OCE) est dirigépar Ignasi MARTI-LANUZA.www.em-lyon.com/minisitefr/OCE• Le 4 ème axe : l’analyse (lareconsidération) du risquefinancier, est le sujet privilégiédes chercheurs du CEntre forFinancial Risks Analysis (CEFRA),créé en 2006 et dirigé par OlivierLE COURTOIS. Le Center forFinancial Risks Analysis souhaitestimuler les échanges entre financed’entreprise, finance de marché,assurance et management du risque.www.em-lyon.com/minisiteen/CEFRA• Le 5 ème axe, institué début 2013,porte sur la finance entrepreneuriale,et plus généralementsur la finance organisationnelle.Piloté par Alexandre GROH, lecentre de recherche en financeentrepreneuriale (ResearchCenter in EntrepreneurialFinance -RECENTFIN) abordetrois problématiques : la théoriede la finance entrepreneuriale(allocation des droits de contrôle,gouvernance, choix des sourcesde financement et contratsoptimaux) ; l’internationalisationdes marchés de la financeentrepreneuriale ; et les facteursclésde succès de la financeentrepreneuriale.www.em-lyon.com/minisiteen/ReCEntFin« EMLYON Recherche » abriteégalement une proportionimportante de chercheurs dont lestravaux ne sont pas directementarticulés au projet collectif :« Préparer des Entrepreneurs pourle Monde ». En effet, la politiqued’EMLYON Recherche est indissociabledu positionnementsingulier de l’établissementEMLYON : celui d’une grandeécole généraliste. Nous devonsdonc aux participants de nosprogrammes de présenter un corpsprofessoral qualifié dans toutes lesdisciplines constitutives du champdu management. Par conséquent,les professeurs d’EMLYONRecherche peuvent développerleurs travaux de recherche endehors des axes, dans le cadredes disciplines traditionnelles :marketing, finance, comptabilité,systèmes d’information, stratégie,etc. « EMLYON Recherche » sedonne pour seconde mission desoutenir les recherches dans toutes lesdisciplines constitutives du portefeuillede savoirs nécessaires à la réalisation deprogrammes généralistes d’enseignementsupérieur au management.


8EMLYONRapportScientifique2012-2013Les publications en 2012-2013Les tableaux ci-dessous présentent les statistiques de publications de recherche de l’année 2012-2013. A denombreux égards, l’année 2012-2013 amplifie les tendances des années antérieures, notamment un progrès auniveau des publications d’articles dans les revues référées de rang A, les revues les plus sélectives au niveau international(voir Tableau 1 et Liste des Revues Académiques d’EMLYON). Le tableau 2 présente une perspectivehistorique plus longue. Il montre les progrès parcourus par rapport aux trois périodes quinquennales (1991-1996 ;1997-2002 ; 2002-2007) sur la base desquelles EMLYON a été accréditée par EQUIS, et par rapport à la dernièrepériode quinquennale (2007-2012) sur la base de laquelle EQUIS examinera la demande de ré-accréditationd’EMLYON. Le détail de ces publications est donné en page 45 et suivantes.Tableau 1 – Statistiques annuelles des productions scientifiques09.2005 – 08.2013Types de publication 05-06 06-07 07-08 08-09 09-10 10-11 11-12 12-13Articles académiques référés A&B 20 23 26 33 42 44 33 40 (2)dont : articles rang A (1) 8 4 8 10 10 14 16 16dont : articles rang B (1) 12 19 18 23 22 30 17 24Autres articles académiques référés 23 20 21 40 17 40 45 41 (2)Articles publiés dans des revues non référéesou professionnelles 26 16 16 40 55 27 30 32Livres 10 12 12 15 12 13 9 12Chapitres de livres 28 41 57 58 30 48 35 24Sous-total 107 112 132 186 156 172 152 149Working papers 15 15 5 10 13 6 7 16Etudes de cas publiées 23 9 5 17 26 16 21 22Total des publications 145 136 142 213 195 194 180 187(1) Sur la base de la classification EMLYON des revues académiques (dernière version 01.09.2009)(2) Dont 50 articles référés inclus dans la liste CRNS Section Economie-Gestion (octobre 2011), versus 42 en 2011-2012.Tableau 2 - Comparaison des productions scientifiquesd’une période à l’autreTypes de publications Moyenne Moyenne Moyenne 2012-20131997-2002 2002-2007 2007-2012Total Articles 37 58.6 101.8 113Livres 8 11.2 12.2 12Chapitres de livres 22.5 27.2 45.6 24Total 67.5 97 159.6 149


9EMLYONRapportScientifique2012-2013zoom publications3 articles à la loupeCe rapport scientifique ne saurait rendre compte de la diversité etde la richesse des articles de haut niveau publiés en 2012-2013par la Faculté d’EMLYON. En guise d’illustration de cette diversité,trois professeurs d’EMLYON commentent la contribution et l’histoired’un article récent.ARREGLE, Jean-Luc,MILLER, Toyah, HITT,Michael A. & BEAMISH,Paul W. 2013. Do regionsmatter? : An integratedinstitutional and semiglobalisationperspectiveon the internationalizationof MNEs. StrategicManagement Journal, 34 (8):910-934 P.Jean-Luc ARREGLE, vous avezrécemment publié, dans StratégicManagement Journal, un articleintitulé (traduit en français) :Les régions comptent-elles ? Uneperspective institutionnelle etsemi-globale de l’internationalisation des firmes multinationales.Quelle est l’idée principale ?Dans le champ du management international, lesrecherches indiquent habituellement l’existence d’unerelation entre les institutions des pays et les choixde localisation des firmes multinationales (FMNs).Cependant, des théories plus récentes ont égalementsuggéré que les FMNs raisonnent et se focalisent aussisur les régions, d’où le concept de semi-globalisation.Notre recherche examine les effets institutionnels dansun contexte de semi-globalisation. Spécifiquement,nous considérons l’influence sur les choix internationauxde localisation des FMNs de trois institutionsformelles : le niveau de régulation, la démocratiepolitique, et les investissements en capitaux, à la fois auniveau des pays et au niveau des régions géographiques.Nous utilisons un échantillon de FMNs japonaisesopérant dans 45 pays situés au sein de huit régions. Nosrésultats montrent que le degré d’internationalisationdans un pays est influencé à la fois par l’environnementinstitutionnel du pays et par celui de la région. Nousobservons aussi que la perspective semi-globale a unmeilleur pouvoir explicatif que la perspective traditionnelleau niveau des pays. Finalement, ces résultatsprésentent une nouvelle perspective de la façon dont lesFMNs considèrent leurs environnements institutionnelsdans leur stratégie internationale.La généalogie des idées est souvent mal connue, etpourtant parfois instructive. Comment l’intuitioninitiale est-elle venue ?J’avais déjà publié en 2009 un article avec mes collèguesPaul Beamish (Ivey school of Business) et LouisHébert (HEC Montréal) sur le rôle de la semiglobalisationpour les FMNs. La semi-globalisationsuggère que les investissements internationaux desentreprises suivent des trajectoires d’agrégation etd’arbitrage régionales pour faire face aux pressionsopposées de globalisation (i.e., intégration des filiales)et d’adaptation aux conditions locales. La semi-globalisationimplique des intégrations partielles entre pays :les barrières à l’intégration existent et sont assez élevéesmais pas suffisamment pour isoler un pays complètementdes autres. Ces situations ne peuvent pas êtrecorrectement analysées si l’on s’en tient uniquement auniveau d’analyse des pays (i.e., en considérant la maisonmère et les pays d’accueil) ; elles nécessitent une analysedes opérations à travers de multiples localisations quisont distinctes mais pas indépendantes, d’où le niveaurégional. Les régions composées de pays géographiquementproches constituent donc un niveau d’analyseimportant pour l’étude de l’internationalisation desFMNs et leurs décisions d’implantation de leurs investissementsdirects à l’étranger (IDEs).


10EMLYONRappORtScientifique2012-2013Dans l’article de 2013, nous avons donc décidé decontinuer à développer cette idée en considérant lerôle des institutions des pays hôtes. Il est connu queles institutions comptent pour les FMNs quand ellesdoivent décider d’investir ou de créer des filiales àl’étranger. Le problème est que la façon habituelled’étudier cette question ignore le rôle des régions et dela semi-globalisation, entrainant probablement un biaisdans les analyses, les résultats, et - plus ennuyeux - lesrecommandations et conseils formulés aux FMNs. Sila semi-globalisation existe, alors la région joue un rôleimportant, et les chercheurs doivent amender leurscadres théoriques explicatifs des stratégies internationalesdes FMNs.Bref, l’idée de base a été de combiner l’approcheinstitutionnelle des stratégies internationales des FMNset l’approche de la semi-globalisation. Si les FMNstraitent des environnements institutionnels avec uneperspective régionale, alors deux dimensions serontimportantes pour une FMN : le niveau des institutionscritiques au niveau régional, et la position relatived’un pays vis-à-vis des autres pays de sa région. Ainsi,comparer l’attractivité des institutions de la Francepar rapport au Canada n’a pas vraiment de sens car ilfaut comparer l’Union Européenne avec NAFTA et,ensuite, la position relative de la France par rapportaux autres pays de l’Union Européenne et la positionrelative du Canada par rapport aux autres pays de larégion NAFTA. Les pays sont attractifs non seulementà cause de leurs institutions propres mais aussi car ilsservent de plateforme pour entrer dans leur région,permettant des arbitrages régionaux (relocalisationd’une filiale d’un pays à un autre pays dans la mêmerégion), créant des options pour une future expansionrégionale, et augmentant la valeur des investissementsrégionaux préexistants.Quelles sont les conséquences managériales de cetterecherche ? Quelles conclusions une FMN peut-elle entirer ?Nous montrons que les FMNs semblent décider leurslocalisations d’internationalisation (lieu et importance)en partie à partir des institutions d’un pays relativementaux autres pays de la même région. Ces décisions leurpermettent de démultiplier et d’optimiser leurs investissementsau niveau d’une région, en contrôlant le risqueet en renforçant les bénéfices au travers des pays dansla région. Une telle approche change profondémentla façon dont sont habituellement mesurés, évalués etanalysés les effets institutionnels sur les investissementsdirects à l’étranger (IDEs).Les dirigeants des FMNs doivent être conscients etprendre en compte les environnements institutionnelset leurs effets non seulement au niveau des pays maisaussi au niveau des régions s’ils veulent bénéficier depossibilités d’arbitrages. Cette recherche les aide dansleur processus de prise de décisions en soulignant lafaçon dont ils peuvent évaluer et coordonner l’influenced’environnements institutionnels spécifiques.Pour les politiques, les résultats soulignent l’importancede la dimension régionale de la concurrence institutionnelleinternationale pour attirer des IDEs. Ils mettentl’accent sur la valeur potentielle de la collaborationentre pays d’une région dans leur compétition avecd’autres régions pour attirer des IDEs. Comme l’intégrationrégionale peut être conçue pour augmenterles flux entrants de IDEs dans une région, nos résultatsdonnent des indications nouvelles et uniques surles institutions qui devraient être considérées par lesgouvernements pour attirer des IDEs. Nous notonsdes différences nettes dans l’importance des institutionsaux niveaux des pays et des régions : attirer des IDEsau niveau d’un pays suppose une stratégie institutionnelledifférente de celle au niveau d’une région. Par exemple,réduire le niveau de régulation (« regulatory control »)au niveau d’une région a l’effet le plus fort parmiles facteurs institutionnels régionaux ; augmenter ladisponibilité de capitaux par rapport aux autres paysde la même région est l’action qui a l’effet le plus fortau sein d’un pays. Cependant, les pays d’une mêmerégion sont aussi en concurrence pour les IDEs car lesFMNs comparent leurs environnements institutionnelspour sélectionner le meilleur pays dans la région, d’oùune forme de coopétition. De ce fait, la cohésion ausein d’une région doit être maintenue pour éviter dedéclencher des comportements négatifs au sein de cetterégion. Nos résultats donnent aussi des lignes directricespour gérer cette délicate question. Enfin, selon leniveau de changement visé par un pays, nos résultatsdonnent aussi des indications pour savoir s’il est possiblede repositionner le pays par rapport à ses partenairesrégionaux ou s’il est préférable de repositionner larégion dans sa globalité par rapport aux autres régions.Un mot plus personnel pour conclure : qu’aimez-vousparticulièrement dans cet article ?Deux choses. Primo, les idées directrices sont simples :prendre en compte les rôles des régions géographiquesdans la stratégie internationale des FMNs et en tirerles conséquences en termes d’analyse entre institutionset décisions d’investissements. Secundo, nos résultatsmodifient assez fondamentalement les cadres théoriquesexplicatifs habituels : les nouveaux effets que nousthéorisons et mesurons changent radicalement l’analysedes institutions des pays d’accueil en stratégie internationale,donnant ainsi une vision plus complète et justedes stratégies des firmes multinationales.


11EMLYONRapportScientifique2012-2013ALPEROVYCH,Yan, AMESS, Kevin &WRIGHT, Mike. 2013.Private equity firmexperience and buyoutvendor source : What istheir impact on efficiency?European Journal ofOperational Research,228 (3): 601-611 P.Yan Alperovych, vous avez récemment publié,dans European Journal of Operational Research, unarticle intitulé (traduit en français) : Expérience del’investisseur de Private Equity et origine de la ciblede LBOs : quelles sont leurs influences sur l’efficiencedes sociétés cibles ? Quelle est l’idée principale de cetarticle ?Cette étude visait à étudier l’impactqu’ont l’origine des cibles deLBO (transaction de rachat d’uneentreprise à l’aide d’un effet de levierpar une société de Private Equity)et l’expérience des investisseursde Private Equity sur l’efficience des sociétés ciblespendant les trois premières années post-transaction.Nous avons utilisé un échantillon de 88 LBOs durantla période 1998-2008 et dérivons trois conclusionsprincipales. Premièrement, en accord avec la théorie etavec des éléments empiriques déjà rapportés antérieurement,nous observons une augmentation de l’efficiencedes sociétés cibles de LBO. Cependant, les trajectoiresde cette évolution positive varient selon les originesdes LBOs. Les LBOs de sociétés privées et de divisionsde grands groupes industriels sont plus efficientes quela moyenne de l’échantillon. Les LBOs de divisions degrands groupes présentent une plus forte croissance queles LBOs de sociétés privées et les LBOs secondaires.L’efficience des LBOs secondaires reste inférieure à lamoyenne. Deuxièmement, les analyses multivariéesindiquent un effet positif et significatif de l’expériencede l’investisseur sur l’évolution de l’efficience posttransaction.Troisièmement, les trajectoires suivies parles indicateurs d’efficience sont convexes, suggérant queles améliorations se passent majoritairement pendant lesdeux premières années post-transaction.Quelle est l’histoire de cet article et quelle étaitl’intuition d’origine ?Nous avons initié ce projet en janvier 2010 lorsquej’étais chercheur invité au sein du Centre for ManagementBuy-Out and Private Equity Research (CMBOR) àImperial College (Londres) Mon idée de départ étaitd’effectuer un recensement et un comparatif destransactions LBOs et d’évaluer leur performance.Cependant, nous nous sommes très vite rendu compteque ce n’était pas suffisant. Nos discussions initialesnous ont amené aux trois observations suivantes.Premièrement, les effets positifs d’un LBO sur laperformance des cibles et plus particulièrement sur larentabilité sont largement connus et reconnus, tantpar les chercheurs que par les praticiens. De manièregénérale, ces effets peuvent être atteints assez facilementpar ce que nous pouvons qualifier de window dressing,c’est-à-dire par la manipulation des comptes. Il existe,cependant, une autre possibilité qui est la restructuration.Entre autres options, cela peut impliquer dese séparer d’activités, de licencier et/ou d’optimiserle fonds de roulement. Ces facteurs sont articulés auconcept fondamental de productivité. Etonnement, trèspeu d’études portent explicitement sur cette notionde l’efficience, pourtant à l’origine de la performancefinancière (et boursière).Deuxièmement, les LBOs sont hétérogènes du pointde vue de leur origine. Certaines transactions visent dessociétés familiales ayant des problèmes de succession.D’autres portent sur des divisions de grands groupesindustriels, parfois de conglomérats. Il existe égalementdes LBOs communément appelés LBOs secondaires.Compte-tenue de cette hétérogénéité de l’originedes cibles, peut-on raisonnablement théoriser que lesmécanismes qui déterminent l’efficience post-transactionsoient identiques ? Ainsi, l’étude des origines des LBOset de l’impact de ces origines sur l’efficience s’estrapidement imposée.Enfin, nous avons également noté que les investisseursde Private Equity et les fonds de LBOs étaient eux aussiassez hétérogènes. Ils adoptent une approche plus oumoins « hands on » quant à la gestion des participations.Ils choisissent plus ou moins prudemment les cibles etleur fournissent souvent des prestations de conseil pourmaximiser la valeur de sortie. Il est donc plausible desupposer que certains investisseurs accumulent de l’expérience.Les investisseurs plus expérimentés pourraientdonc mieux choisir leurs cibles et mieux les guideraprès la transaction que les investisseurs avec moinsd’expérience. Nous avons rapidement réalisé qu’aucuneétude empirique n’avait combiné ces trois observations,et de ce fait, les implications de l’origine des LBOs etde l’expérience des investisseurs sur l’efficience sontdevenues le sujet principal d’investigation.En quelques lignes, quelle est la contribution principale ?Et quelles sont les implications concrètes, tant pour lescibles que pour les investisseurs ?Premièrement, nous montrons que, toutes choses égalespar ailleurs, l’amélioration de l’efficience post-transactionest positivement liée à l’expérience accumulée de


12EMLYONRappORtScientifique2012-2013l’investisseur en Private Equity impliqué dans latransaction. Deuxièmement, nous contribuons à unemeilleure compréhension des conséquences de l’hétérogénéitédes origines des LBOs. Les LBOs de divisionsde grands groupes industriels engendrent la plus forteaugmentation de l’efficience. Les LBOs de sociétésprivées engendrent peu d’amélioration de l’efficience.Enfin, les LBOs secondaires n’engendrent pas decroissance d’afficience.En pratique, si vous êtes investisseur en Private Equityet cherchez une cible de rachat dans laquelle voussouhaitez réaliser des gains importants de rentabilité,alors une division de grand groupe industriel semble unbon début (cette hypothèse intéressante méritera-(it)une étude indépendante en soi). Et si vous visez unLBO secondaire, alors la croissance de l’efficience dansla cible est incertaine, et la croissance de la valeur de lacible pourrait ne provenir que d’autres sources que laproductivité.Un mot plus personnel pour conclure : Qu’aimez-vousparticulièrement dans cet article ?Sur cet article en particulier, ce que je retiens porteau moins autant sur le processus de la recherche entant que tel que sur les résultats de la recherche. J’ai euun grand plaisir à travailler avec mes deux co-auteurs,Kevin Amess et Mike Wright. Les procédures de travailque nous avons mises en place dès le début étaientextrêmement professionnelles. Des délais courts mais atteignables,des réunions hebdomadaires efficientes, unevéritable réactivité de mes co-auteurs, essentiellementvia les @mails… Dans ce cas et pour moi, la recherchecollaborative a simplement été … extraordinaire !MARTI, Ignasi &FERNANDEZ, Pablo.2013.The Institutional Workof Oppression andResistance: Learningfrom the Holocaust.Organization Studies,34 (8): 1195-1223 P.Pablo FERNANDEZ, Ignasi MARTI,vous avez récemment publié, dansOrganization Studies, un articleintitulé (traduit en français) : Letravail institutionnel d’oppression etde résistance : leçons de l’Holocauste.Les travaux sur ce type de sujets sontinattendus et rarement publiés dansles revues de très haut niveau dans lechamp des organisations. Commenten êtes-vous venus à ce projet ?De longue date, nous sommes tous deux intrigués parle fait que des événements d’une très grande portéeorganisationnelle ont été très largement négligés parles chercheurs en organisation. Notre idée d’origineétait de contribuer à la littérature émergente sur letravail institutionnel, laquelle s’est largement appuyéesur des études empiriques de situations « normales »pour comprendre comment les institutions sont créées,reproduites et détruites. En conséquence de quoi, nousavons décidé – modestement - de revisiter le « cas » del’Holocauste. Bien que les historiens, philosophes, ouautres sociologues aient largement étudié l’Holocauste,cet Evènement avec un grand E n’a fait l’objet que detrès rares travaux de la part des chercheurs en organisation.Que nous apprend un événement aussi terribleque l’Holocauste sur la création et le maintien d’uneinstitution ? Que dire de la résistance à une institutionaussi oppressive ?Nous avons trouvé une motivation supplémentairedans les mots de Primo Levi, survivant des camps de lamort : C’est arrivé, cela peut donc arriver de nouveau: tel estle noyau de ce que nous avons à dire (Les naufragés et lesrescapés, 1989 : 196). Au-delà de la curiosité, ces motsajoutent à la motivation scientifique usuelle et invitentles chercheurs à s’engager sur des sujets très importants,et pourtant trop négligés par notre communauté.Soyons clairs, nous vivons une période inquiétante, etcela nous impose d’affronter et de traiter des questionstroublantes. Par exemple, en théorie des organisations,nous portons peu d’attention à la violence physique,


13EMLYONRapportScientifique2012-2013à la propagande, à la terreur, &/ou à différents typesd’esclavage moderne. Bien qu’il y ait beaucoup detravaux - et c’est très important ! - sur l’importancede la rhétorique et du discours, nous pensons quele « tournant linguistique » cache souvent le fait que,comme Barley l’a dit (2008 :507): Hard words break nobones. C’est ce que nous essayons d’illustrer dans cetarticle.Qu’avez-vous appris ? Et que peut apprendre le lecteurqu’il ne saurait déjà sur l’Holocauste ?En préalable, et c’est très important à souligner, nousn’avons pas essayé d’expliquer l’Holocauste. Des auteursgéants ont développé des œuvres majeures sur ce sujet.Nous avons « simplement » voulu mieux comprendre lacréation et la reproduction des institutions. Dans ce cas,il s’agit du droit – présumé - basé sur l’idéologie racialearyenne à subjuguer ou éliminer des peuples inférieurs,et des stratégies par lesquelles les gens essaient de résisterà cette institution.Le premier point nous avons appris est que la violencephysique - ou la menace d’y recourir –ne vienthabituellement pas seule. Elle peut être facilitée parl’utilisation d’euphémismes, par des processus deroutinisation et de catégorisation, et même par la loi.Ces mécanismes créent une distance sociale, avec pourconséquence terrible le fait que la victime n’est plusune victime humaine mais quelque chose d’inferieur,qui ne mérite pas un traitement humain. Bien quedes termes comme oppression et violence soientfréquemment considérés comme obsolètes, ils ne lesont pas. Les phénomènes d’oppression et de violence,souvent considérés comme rares et extrêmes, sont enréalité fréquents dans le monde des organisations. Etpuisqu’ils sont susceptibles de jouer un rôle importantdans un grand nombre de processus de création, dereproduction et de destruction des institutions, ilssont pertinents pour notre communauté de recherche.Comprendre les processus de mise à distance sociale etde déshumanisation est également important pour lesacteurs sociaux - par exemple les entrepreneurs sociaux,les entreprises de mouvement social, les organismesgouvernementaux, etc. - mobilisés par la réduction del’exclusion sociale.Le deuxième élément que nous avons appris estque nous avons tendance à lire la réalité de façonplutôt manichéenne, en noir et blanc, le bien contrele mal, quand bien même Primo Levi contredisaitdéjà cette lecture avec sa métaphore de la « zonegrise » (Levi, 1989/2009). Un des éléments les pluschoquants de l’histoire de l’Holocauste est le faitque certains Juifs - par exemple, les autorités juives,les Sonderkommandos - aient contribué à la foisactivement et passivement à l’extermination de leurpropre peuple. En outre, des centaines de milliersd’Allemands, de Polonais, de Français et de Lituaniensont contribué au système de domination, nonseulement par leur rôle en tant que gestionnaires maisaussi par leur indifférence. Nous pensons donc qu’il esttrès important d’examiner qui habite ces « zones grises »et pourquoi, dans différentes situations (avec des degrésdivers) d’oppression.A l’évidence, l’Holocauste est d’un autre ordre queles situations ‘habituelles’ de gestion. Par conséquent,quels liens - ou quelles contributions - pouvez-vousétablir avec les pratiques ‘normales’ de la gestion desorganisations?Nous ne pouvons pas et ne voulons pas faire d’équivalencedirecte entre la Shoah et ce qui peut arriverdans les pratiques normales de gestion des organisations.Pourtant, nous pensons que certains élémentspourraient être transférables. Par exemple, la créationde distance sociale par les processus de routinisation,de catégorisation ou de « camouflage de la langue ».Rappelons-nous que ces processus ont, en quelquesorte, facilité l’utilisation de la violence sur l’êtrehumain, et que, par conséquent, s’ils ont permis le pire,ils peuvent a fortiori permettre des formes « atténuées »d’oppression. Enfin, l’article pourrait (devrait ?) nousrappeler qu’il serait souhaitable de davantage réfléchir àla moralité et aux conséquences de ce que nous faisonsaux autres.


14EMLYONRappORtScientifique2012-2013des colloques et unevisibilité internationaleA maints égards, l’année 2012-2013 aura été une année caractérisée parla continuité : recrutement et intégration de neuf professeurs, développementdes quatre centres de recherche existants et création d’uncinquième, prix et récompenses de diverses natures. Un fait marquantmérite pourtant d’être mentionné au titre de cette année : l’organisationd’une série de quatre colloques nationaux ou internationaux de premierplan, au service du positionnement d’EMLYON et de ses axes de recherche.Le CEFRA organise la 30 ème conférenceinternationale de l’AFFILe CEFRA (CEntre for Financial Risks Analysis) aorganisé du 29 au 31 mai 2013 la 30ème conférenceinternationale de l’Association Française de Finance(AFFI). Fondé en 2007, le CEFRA a pour ambition decombler les failles dans le champ de l’industrie du risqueet de favoriser le développement de convergence et denouvelles perspectives de recherche dans les domainesde la finance, de l’assurance et du management durisque.Pour la première fois, la conférence annuelle de l’AFFIa été pilotée par EMLYON, qui vient ainsi rejoindrele groupe d’universités et d’écoles qui prend en chargece colloque chaque année. Plus de 400 propositions decommunications venant de chercheurs du monde entieront été reçues. 230 communications ont été présentéeset 300 participants ont assisté au colloque, avec larépartition géographique approximative suivante :France 47%, Europe hors France 33%, Amérique duNord 10%, Asie-Pacifique 7%, Afrique 3%. Cetteimportante participation de chercheurs étrangers arenforcé la dimension internationale du congrès, etl’audience a été plus que doublée par rapport auxannées précédentes. Les communications ont couverttous les domaines de la finance, et sans en faire le thèmecentral du congrès, une place particulière a été dédiée àla gestion des risques, objet central du CEFRA.François QUITTARD-PINONPrésident de l’AFFI et professeur àEMLYONDeux conférences plénièresont traité de ce sujet. RobertEngle, lauréat du prix Nobeld’Economie et professeur à NewYork University (NYU) a centré lasienne sur le risque systémique, etJean-Charles Rochet, professeurà l’université de Zürich et ancienprésident de la société d’économétriea traité de la régulation et desfluctuations du crédit.Les deux autres conférenciers invités :Yacine Aït-Sahalia, professeurà Princeton et Damiano Brigo,professeur à Imperial College ontrespectivement traité du trading àhaute fréquence et du risque decontrepartie.Des sessions spéciales ont été organisées par deschercheurs leaders de leur spécialité et le prix dela meilleure communication a été attribué à PierreCollin-Dufresne de l’université Columbia.Parmi ses caractéristiques, la recherche en assuranceprésente la particularité d’associer de manière trèsétroite les chercheurs et les entreprises, et le tempsde latence entre développement scientifique etappropriation est quasi-nul. Par conséquent, une


15EMLYONRapportScientifique2012-2013place toute particulière a été faiteaux praticiens, avec notammentune table ronde dédiée au risquefinancier perçu par les assureurs etles banquiers, animée par Jean-François Boulier, CEO d’AvivaInvestors, Michel Crouhy,directeur de la R&D de Natixis,Romain Durand, CEOd’Actuaris International, et HubertRodarie, deputy CEO ofSMABTP.Ce congrès a reçu le soutienfinancier de l’Institut LouisBachelier, d’Aviva Investors, deNatixis, de SMABTP, d’ActuarisInternational, de Riskedge, deSpread Research et de Vivienneinvestissement.www.em-lyon.com/minisiteen/CEFRAwww.em-lyon.com/affi2013Le Centre de Recherche enEntrepreneuriat organisela 26 ème édition du colloqueRENTEMLYON Business School aorganisé du 21 au 23 novembre2012, la 26 ème conférence RENT(Research on Entrepreneurship andSmall Business). Dans le concertinternational des manifestationsacadémiques dédiées à l’entrepreneuriatet au management desPME, cette conférence européenneconstitue un moment privilégié etincontournable.FrédéricDELMARet AlainFAYOLLEont codirigé laconférence quis’est dérouléeen deux tempsforts : une séried’évènements(consortiumdoctoral,rencontres de groupes d’intérêt,ateliers d’échanges et de réflexions)programmés le 21 novembre etla conférence proprement dite lesjeudi 22 et vendredi 23 novembre.A noter qu’un atelier de travailorganisé par Alain Fayolle etsponsorisé par CCI de France aproposé, le mercredi 21 novembre,plusieurs tables rondes, réunissantdes chercheurs, des praticiens etdes décideurs politiques, sur lethème de « L’éducation entrepreneuriale: le rôle des écolesde commerce et des universitésdans le développement régional ».S’agissant de la conférence, 254personnes (131 hommes et 123femmes), représentant 32 pays, ontactivement participé aux présentationset aux discussions de travauxcouvrant largement les champs del’entrepreneuriat et de la PME. Lasession introductive a permis à KarlWennberg, Stockholm Schoolof Economics, de présenter sa visiondu développement de la rechercheen entrepreneuriat et à FriederikeWelter, University Siegen, dela commenter. La première idée cléavancée lors de ce temps fort de laconférence est qu’indépendammentde la conception que l’on peutavoir du domaine, l’Europe estun lieu idéal pour la recherche enentrepreneuriat. La seconde estque les travaux actuels s’inscriventdans une dialogique : la rechercheen entrepreneuriat se nourrit desapports des disciplines de base(économie, sociologie, psychologie,etc.) lesquelles sont irriguées à leurtour par des résultats de recherchesen entrepreneuriat.Site de la conférence RENT :http://rent-research.orgwww.eiasm.org


16EMLYONRapportScientifique2012-20139 nouveaux professeursDe gauche à droiteClément LevalloisMargherita PaganiVeronika CzellarAnita QuasBertrand TavinDima YounesUlrich WassmerMarie-Rachel JacobMohamed Ikram NasrMARCHÉS & INNOVATIONClément LevalloisProfesseur assistant, Marketing Digital—Il est spécialiste de l’analyse de données (data mining) :visualisation de données, text mining, analyse de réseaux.Margherita PaganiProfesseur affilié, Marketing Digital—Elle s’intéresse aux médias sociaux, au marketingmobile et aux modèles de dynamique des systèmespermettant d’évaluer l’effet de levier des différentscomposants des réseaux de valeur informatique.stratégie & organisationDima YounesProfesseur assistant, Théorie des Organisations—Elle s’intéresse aux transformations des entreprises,aux nouveaux modes d’organisation et pilotagedes activités de recherche / développement.Ulrich WassmerProfesseur associé, Stratégie—Il s’intéresse au management international,au management des questions socialeset au développement durable.ÉCONOMIE, FINANCE & GESTIONVeronika CzellarProfesseur assistant, Économétrie—Ses intérêts de recherche incluent la statistiquerobuste, les méthodes d’estimation à base desimulations et l’économétrie financière.Anita QuasProfesseur assistant, Finance d’entreprise—Ses principales thématiques de recherchesont les contraintes imposées aux jeunesinitiatives entrepreneuriales en matièrede finance et de capital-risque.Bertrand TavinProfesseur assistant, Finance quantitative—Ses principaux thèmes de recherche sont l’évaluationdes produits dérivés et la gestion des risques.management,droit & ressources humainesMarie-Rachel JacobProfesseur assistant, GRH—Elle s’intéresse plus particulièrement au rôlede l’entreprise dans la sécurisation des parcoursprofessionnels, à la transformation de l’emploi et du travail.Mohamed Ikram NasrProfesseur assistant, Comportement organisationnel—Ses recherches portent sur la formation du sentiment dejustice et ses effets sur la motivation et les comportementsdes individus en milieu organisationnel. Il s’intéresse aussiaux apports des approches relationnelles et interactonistesà la compréhension et à la gestion du processusd’intégration des nouvelles recrues en entreprise.


17EMLYONRapportScientifique2012-2013Le Centre de Rechercheen Entrepreneuriatorganise la 33 ème BabsonCollege EntrepreneurshipResearch ConferenceEMLYON en collaboration avecBABSON a accueilli la conférence(BCERC) du 4 au 8 juin 2013, à laCité Internationale de Lyon.Préalablement à cet évènement,plusieurs pré-conférences organiséespar des professeurs d’EMLYON onteu lieu avec pour thèmes :• Aller de l’avant. Chances et défisdans la recherche et l’enseignementsur l’effectuationPhilippe SILBERZAHN,EMLYON Business School• Sortir des sentiers battus pourfaire de la recherche en entrepreneuriatPhilippe RIOT et Alain FAYOLLE,EMLYON Business School• Entreprendre en famille, unnouveau domaine de rechercheKathleen RANDERSON,Université de Grenoble• Dans quelle mesure les dispositifsd’incubation favorisent-ils lacréation d’entreprise innovante ?Quelques réflexions à partir depratiques internationalesWadid LAMINE, TBS etAlain FAYOLLE, EMLYONBusiness School• le Doctoral Consortium aaccueilli 25 doctorants• 30 pays étaient représentés à laConférence• 313 chercheurs enentrepreneuriat ont présenté199 communications.“C’était vraiment superbe et certainementla meilleure conférence à laquellej’ai assisté.”Sarah Jack“Je voudrais juste exprimer mes sincèresremerciements et gratitude pour ce quis’est avéré être la meilleure conférenceBABSON parmi toutes cellesauxquelles j’ai assisté (et j’ai assisté àplusieurs car j’ai précédemment siégé auconseil d’administration de la conférenceBabson).”Benson HonigHoward Aldrich reçoit le prix “BCERC Lifetime MemberAward” et devient membre à vie de la conférenceAndrew Zacharakis, directeur de la conférence, Frédéric Delmar etAlain Fayolle, co-directeurs de la conférence


18EMLYONRappORtScientifique2012-2013EMLYON et l’Université Jean Moulin Lyon 3organisent la 18 ème conférence del’Association Information et Management(AIM) du 22 au 24 mai à LyonLes 27 et 28 mars 2013 s’est tenue à l’ENSLyon la 17 ème conférence annuelle duréseau T2M (Théories et Méthodes de laMacroéconomie)Environ 70 chercheurs français et étrangers étaientréunis pour un événement organisé conjointement parThepthida Sopraseuth (THEMA, Université deCergy Pontoise), Camille Cornand (GATE-LSE,CNRS), Aurélien Eyquem (GATE-LSE, Universitéde Lyon 2) et François Le Grand (EMLYONBusiness School), ces trois derniers étant aussi lesorganisateurs «locaux».La conférence était structurée autour d’une sessionplénière présentée par Giancarlo Corsetti,professeur à l’université de Cambridge (Grande-Bretagne) et consultant pour la BCE.21 sessions parallèles, réparties sur les deux jours, ontcouvert l’essentiel du champ de la macroéconomie.Organisée sur le thème « Big data : les défis de lagestion des grands volumes de données », cetteconférence a permis de réunir plus de 120 chercheurs etentrepreneurs.Deux sessions plénières ont regroupé des intervenantsvariés nationaux et internationaux notamment desinstitutions suivantes : Université de Nice, LondonSchools of Economics, Gendarmerie Nationale,Agence de protection des données et CIGREF - ClubInformatique des Grandes Entreprises Françaises.Cette conférence a également donné lieu à la présentationde 60 communications.


19EMLYONraPPOrtSciENtiFiqUE2012-2013Prix, récOMPENSESEt rEcONNaiSSaNcEALAIN FAYOLLE REçOIT LE PRIx EuROPéEN 2013DE L’éDuCATION DE L’ENTREPRENEuRIAT.LE PRIx LuI EST REMIS PAR HANS LANDSTRÖM,PRéSIDENT Du JuRY.Extrait du discours d’Hans LANDSTRöM lors de laremise du prix (traduit en français) :« Alain FAYOLLE, professeur à EMLYON BusinessSchool, France, a joué un rôle fondamental dans la constructiond’une communauté de chercheurs en Europe avec unintérêt tout particulier pour l’éducation et la formation enentrepreneuriat. A ce sujet, il a personnellement montré sonleadership en entrepreneuriat en créant le Centre de Rechercheen Entrepreneuriat à EMLYON. Il a également été actifdans l’organisation de séminaires et d’animation de réseauxuniversitaires dans le domaine de l’entrepreneuriat pourles étudiants en doctorat en Europe, et est le fondateur derevues scientifi ques sur l’esprit entrepreneurial dans les paysfrancophones. Le professeur FAYOLLE joue un rôle importantdans la transmission de nos connaissances sur l’éducation enentrepreneuriat, il est par exemple, le directeur de collection etl’éditeur d’une série d’ouvrages de recherche internationaux surl’éducation et l’enseignement en entrepreneuriat.Alain FAYOLLE est sans aucun doute un des plus grandsspécialistes en Europe pour l’éducation de l’entrepreneuriat etpour l’enseignement dans ce domaine. »Au cours des dix dernières années, Alain FAYOLLE a publié une série de cinq ouvrages dans le domainede l’éducation entrepreneuriale et de nombreux articles à destination des éducateurs, des practiciens et desétudiants visant à mieux articuler les champs de l’entrepreneuriat et de l’éducation. Ces travaux lui ontnotamment permis d’intervenir comme expert pour l’OCDE et des gouvernements européens.En 2013, Alain a également été élu au comité exécutif de la division entrepreneuriat de l’academy ofManagement, première association scientifique mondiale en management avec plus de 10 000 membres.


20EMLYONRapportScientifique2012-2013La Fondation Banque de France a décernéle Prix « Jeune chercheur en économie »2012 à François LE GRAND, professeur definance à EMLYONLe Jury international, composé de Pierre-OlivierWeill (UCLA), Gilles Chemla (Imperial Collegeet CNRS) et François Velde (Federal ReserveBank of Chicago), a salué ses travaux de recherchesur « la relation entre d’une part risque et incertitudeet, d’autre part, prix d’actif et allocation individuelledu risque ». La Fondation Banque de France décernechaque année le Prix « Jeune Chercheur en économie »à trois chercheurs en économie et finance ayant soutenuleur thèse moins de six ans auparavant et travaillanten France. Outre François Le Grand, les deuxlauréats sont Jeanne Hagenbach (CNRS – EcolePolytechnique) et Mariana Rojas Breu (Universitéde Paris Dauphine). François Le Grand est diplôméde l’Ecole Polytechnique et de l’ENSAE, et titulaired’un doctorat en économie de l’EHESS. Il enseigne àEMLYON Business School depuis 2008 et travaille surles mécanismes par lesquels le risque et l’incertitudeaffectent les prix et les allocations d’actifs.Prix Académique syntec, conseil enmanagementTessa MELKONIAN et Philippe MONIN(EMLYON) ont reçu le Prix Académique 2013 de laRecherche en Management, Catégorie Management /RH / Organisation, du SYNTEC Conseil enManagement en partenariat avec la FondationNationale pour l’Etude et la Recherche en Gestion(FNEGE) et Expansion Management Review, pourleur article publié en 2011 dans Human ResourceManagement: “Distributive justice, procedural justice,exemplarity, and employees willingness to cooperatein M&A integration processes: an analysis of theAir-France – KLM merger”, et co-écrit avec NielsNOORDERHAVEN (Tilburg University).Voir :http://business.lesechos.fr/directions-generales/gouvernance/la-cooperation-des-salaries-dans-les-fusionsacquisitions-analyse-du-cas-air-france-klm-6417.phpPrix Top Cas EFMD 2012Pour leur cas intitulé : Novo Nordisk: ManagingSustainability at Home and Abroad, Jette Steen Knudsen(Copenhaguen Business School) et Dana Brown(EMLYON) ont remporté le 21 février 2013 le prix2012 du meilleur cas dans la catégorie « ResponsabilitéSociale de l’Entreprise » décerné par EuropeanFondation for Management Developmentwww.efmd.orgPrix Top Cas GRH 2013Début 2013, Fabienne AUTIER et CamillePFEFFER ont reçu le Prix Top Cas GRH 2013 dela Centrale des Cas et Moyens Pédagogiques pour leurcas intitulé : « Toupargel - Compétences et changementsstratégiques : Comment évaluer une population clé ? »Ce prix récompense le cas le plus vendu dans sacatégorie au cours de l’année précédente (2012).Ce cas a été écrit en 2011-2012 dans le cadre de laChaire Toupargel - Entreprendre dans la distribution àdomicile.Best paper awardsCarine FARIAS, étudiante dans le programme Ph.D.in Management d’EMLYON a reçu le Best doctoralpaper award lors de la XVème conférence APROS(Asia-Pacific scholarly association for organizationstudies) qui s’est déroulée à Tokyo, du 15 au 17 février2013, pour son manuscrit intitulé : “A fly in the soup:Communitarian ideals and political engagement overtime”.Mar PEREZTS, professeur assistant en Managementdes Ressources Humaines à EMLYON, et SébastienPICARD (doctorant, ESCP-Europe, Paris) ont reçule Best Paper Award lors de la conférence « Excellencein Ethics Research Conference » qui s’est déroulée àl’Université de Notre-Dame (EU) les 9 et 10 mai 2013,pour leur manuscrit intitulé: "Compliance or Comfortzone? The role of embedded ethics in performingregulation".Nomination dans le comité italiend’habilitation en financeLe 30 novembre 2012, Alexander GROH, professeurde finance et directeur du Centre de Recherche enFinance Entrepreneuriale, a été invité par le Ministèreitalien de l’Enseignement, de l’Université et de laRecherche (Ministero dell’Istruzione, dell’Università edella Ricerca - Decreto Direttoriale n. 581) à participerpendant deux ans au concours national de recrutementdes professeurs dans le champ de la finance d’entrepriseet de l’intermédiation financière. Alexander GROH estle seul professeur étranger à siéger dans ce comité desélection national ‘d’habilitation’.


21EMLYONRapportScientifique2012-2013Soutenances de thèsesPhilippe GEILER, professeurassistant de Finance à EMLYON,a soutenu sa thèse de doctoratintitulée : ‘Essays on ExecutiveRemuneration Contracting:Managerial Power, CorporatePayout, and Gender Discrimination’. La soutenancea eu lieu le vendredi 14 septembre 2012 àTilburg University. Le jury était composé de LucRENNEBOOG, Professeur à Tilburg University,Piet DUFFHUES, Professeur à Tilburg University,Fabio FERIOZZI, Maître de Conférences à TilburgUniversity, Peter de GOEIJ, Maître de Conférencesà Tilburg University, Jenke ter HORST, Professeurà Tilburg University et Frans de ROON, Professeurà Tilburg University.Hua LI a soutenu sa thèse dedoctorat en Sciences de Gestionle 26 octobre 2012 à l’Universitéd’Aix-Marseille et a obtenu lesfélicitations du jury pour sontravail intitulé : Eager vigilancein consumer response to negative information:The role of regulatory focus and informationambiguity. Le jury, présidé par le professeurJean-Louis CHANDON (Université Paul CézanneAix-Marseille III), était également composé desprofesseurs Gilles LAURENT (HEC Paris) et DenisDARPY (Université Paris-Dauphine), rapporteurs,et Dwight MERUNKA (Université Paul CézanneAix-Marseille III), directeur de thèse.PRIX DE THESE fnege-afcLe prix de thèse 2013 FNEGE-AFC(Association Française deComptabilité) a été décerné àLudivine REDSLOB (EMLYONBusiness School), professeurassistant de comptabilité, dont lathèse soutenue le 10 avril 2012 à l’Université ParisDauphine et dirigée par Henri BOUQUIN, professeurémérite à l’Université Paris-Dauphine) est intitulée :La construction de l’identité professionnelle des contrôleursde gestion dans un milieu où la performance financièreest en quête de légitimité : l’armée française. Le jury dethèse était également composé des professeurs JérômeMERIC (Université de Poitiers) et Robert TELLER(Université de Nice Sophia Antipolis) rapporteurs ; etdes professeurs Nicolas BERLAND (Université Paris-Dauphine), Carine DOMINGUEZ (Université deGrenoble), Catherine KUSZLA (Université d’Angers)et Yvon PESQUEUX (Conservatoire National des Artset Métiers), suffragants.


22EMLYONraPPOrtSciENtiFiqUE2012-2013SOuTENANCES D’HDRriccardo calcagno(EMLYON Business School) asoutenu son Habilitation à Dirigerdes Recherches le 6 décembre 2012à l’Université Jean-Moulin LyonIII, sous la direction de FrançoisQUITTARD-PINON (EMLYON Business School),intitulée « Quelques réfl exions sur l’effi cience des prix etla transmission de l’information conditionnelle ». Le juryétait également composé des professeurs CatherineCASAMATTA (Université de Toulouse 1, Capitole),Peter WIRTZ (Université de Lyon 3), Roland GILLET(Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), PascalLOUVET (Université de Grenoble 2) et Ulrich HEGE(HEC Paris).christiane prangE a soutenuson Habilitation à Diriger desRecherches le 29 novembre 2013 àl’Université Jean Moulin Lyon 3,intitulée « Ambidextrous Strategies.How Companies Manage Paradoxes,Learning and Innovation on a Global Scale ». Le juryétait composé des professeurs Ulrike MAYRHOFER(Directeur de recherches, Université Jean MoulinLyon 3), Pervez GHAURI (rapporteur, King’s CollegeLondres), Stefan SCHMID (rapporteur, ESCP Europe,Berlin), Catherine THOMAS (rapporteur, Université deNice), Jean-Fabrice LEBRATY (suffragant, UniversitéJean-Moulin Lyon 3) et Bill McKELVEY (suffragant,UCLA).lionel sitZ a soutenu son Habilitation à Diriger desRecherches (HDR) le vendredi 6 décembre 2013 à l’UniversitéParis Sud, intitulée « Comment le marché se (dé)fait ». Le jury était composé des professeurs DominiqueROUX (Université Paris Sud), Bernard COVA (KedgeMarseille), Kristine DE VALCK (HEC Paris), PhilippeROBERT-DEMONTROND (Université de Rennes),Christophe BENAVENT (Université Paris Ouest),Richard LADWEIN (Université de Lille) et GillesMARION (Professeur émérite EMLYON).


23EMLYONraPPOrtSciENtiFiqUE2012-2013UNE rEchErchE EN PriSEaVEc LES ENJEUx EtLES POLitiqUES PUBLicSEn 2012-2013, plusieurs initiatives de la Faculté d’EMLYON ontrencontré l’intérêt des pouvoirs publics, notamment dans le domainelégislatif, et celui de la communauté d’affaires concernée parl’entrepreneuriat et l’innovation.PubLICATION DE L’ENquETE FRANCE Du GLObAL ENTREPRENEuRSHIP MONITOR,PAR ALAIN FAYOLLEL’EntREpREnEuRiat En FRancE :unE coMpaRaison intERnationaLEDirecteur du Centre de Recherche en Entrepreneuriat, ancien Président de l’Académie del’Entrepreneuriat et de l’Innovation, fondateur et rédacteur en chef de la revue Entreprendre &Innover - première revue francophone de vulgarisation scientifique consacrée à la créationd’entreprise, à la croissance et à l’innovation - et et membre du comité exécutif de la divisionentrepreneuriat de l’Academy of Management - première association scientifique mondiale enmanagement, alain faYollE a publié le 11 juin 2013 les résultats de l’enquête France duGlobal Entrepreneurship Monitor (rapport complet et synthèse de 4 pagesdisponible sur http://corporate.em-lyon.com/GEM2012_France), dansun rapport intitulé : Global Entrepreneurship Monitor 2012 - L’entrepreneuriaten France aujourd’hui - Synthèse et mise en perspective. Depuis 1999, GEM aréuni des institutions de 37 pays (EMLYON représentant la France) afin deconstruire une base de données comparatives portant sur les relations entrecontextes économiques et création d’entreprises.REvuE ENTREPRENDRE ET INNOvERGlobal Entrepreneurship Monitor2012 France ReportEmeran Nziali et Alain FayolleEMLYON est fortement impliqué dans la rédaction de la revueEntreprendre & Innover qui a fêté sa 5 ème année d’existence fin 2013,avec 19 numéros.www.em-lyon.comDans ces différents numéros, ont été abordés par exemples les thèmessuivants :· Innovation : vraiment la rupture, les défis del’entrepreneuriat high tech, une pluralité deregards sur le business model, lean startup, designthinking et nouvelles approches pour l’entrepreneuriatinnovant...Vous pouvez consulter cette revue via le lien :www.revue-entreprendre-innover.org


24EMLYONRapportScientifique2012-2013Les enfants face aux jeux publicitairesProfesseur de marketing àEMLYON, Agnes NAIRN est unespécialiste mondiale du marketingauprès des enfants et des adolescents.En réponse à la demande exprimée par le PremierMinistre britannique, David CAMERON, en mai2012, à l’autorité britannique en charge de la régulationpublicitaire (Advertising Standards Authority) d’étudierles effets des jeux publicitaires sur les enfants, le Familyand Parenting Institute a commissionné AgnèsNAIRN pour conduire cette étude présentée endécembre 2012 et intitulée “Advergames: It’s Not Child’sPlay”.Edward Timpson, Ministre de l’Education, a soulignél’importance de cette étude dans sa dernière communicationsur l’impact des campagnes de marketing àdestination des enfants. Quelques mois plus tard, AgnèsNAIRN a conduit une étude similaire au Brésil, étudequi nourrit la réflexion en cours sur la réforme degrande ampleur du système de régulation publicitairebrésilien.


25EMLYONRapportScientifique2012-2013La gouvernance des entreprisesfrançaises : soft-law et audition àl’assemblée nationale pour L’I.F.G.EDans le cadre de la missiond’information sur la transparencede la gouvernance des grandesentreprises, nouvellement crééepar la Commission des Lois àl’Assemblée Nationale, et quitravaille sur la composition et le mode de fonctionnementdes organes dirigeants des grandes entreprises,la rémunération des dirigeants mandataires sociaux, lalisibilité de la stratégie des grandes entreprises à moyenet long termes, etc, Pierre-Yves GOMEZ, Professeurde Management Stratégique et Directeur de l’InstitutFrançais de Gouvernement des Entreprises (I.F.G.E.)a été auditionné le 14 novembre 2012 au cours d’unetable ronde d’experts qui a fait l’objet d’une retransmissionen direct sur le site de l’Assemblée Nationale.www.assemblee-nationale.tvLa visibilité de l’I.F.G.E résulte notamment d’unelongue tradition de publication de rapports et d’études,disponibles gratuitement.Cette année, l’I.F.G.E a publié deux Cahiers deRecherche Preuves à l’Appui et deux études.20 ANS D’ÉVOLUTION DESCONSEILS D’ADMINISTRATIONEN FRANCE 1992-2010Ce cahier présente une étude systématique del’évolution des conseils d’administration des quatrecatégories d’entreprises : géantes, grandes, ETIet PME sur la période 1992-2010. Cette étudepermet de contredire certaines idées reçues sur lescaractéristiques de la gouvernance des entreprisesfrançaises. Elle montre, en particulier, que lesdeux tiers des entreprises séparent les fonctions desurveillance et les fonctions exécutives. Les conseilsd’administration les plus ouverts à la diversité sontceux des entreprises géantes, mais ils sont très loinde représenter la diversité des parties prenantes. Enrevanche, les conseils des PME étaient plus favorablesaux femmes avant la loi sur la parité de 2009. Enfin,si la pratique de participation à de nombreux conseilsd’administration a fortement diminué, elle demeurenéanmoins pour une petite élite « d’administrateurspuissants » essentiellement détenteurs de mandatsdans les très grandes entreprises.sous la direction dePierre-Yves Gomez & Zied GuedriCahiers «Preuves à l’appui» en partenariat avecCahiern° 3Octobre 2012PREUVES À L’APPUI• 20 ans d’évolution des conseils d’administrationen France 1992-2010, Preuves à l’appui N°3, InstitutFrançais de Gouvernement des Entreprises, parPierre-Yves Gomez et Zied Guedri. Le troisièmecahier de la série « Preuves à l’appui» présenteune étude systématique de l’évolution des conseilsd’administration en France des quatre catégories d’entreprises: géantes, grandes, ETI et PME entre 1992 et2010. Cette étude permet de préciser certaines idéesreçues sur les caractéristiques de la gouvernance desentreprises françaises.20 ANS DE DISTRIBUTIONDE DIVIDENDES EN FRANCE1992-2011Plus de 550 milliards de dividendes ont été distribuésdepuis 20 ans par environ 400 entreprises cotées. Ilest important de savoir quelle est l’origine de ce fluxde financement de l’économie.Toutes les entreprises ont-elles contribué de la mêmefaçon ?Existe-t-il des différences selon l’actionnariat ou lesecteur économique ?En utilisant la base GEF/IFGE, cette étude met enlumière comment, entre 1992 et 2011, les entreprisesont produit et distribué une part de leurs revenus àleurs actionnaires.sous la direction dePierre-Yves Gomez & Zied GuedriCahiers «Preuves à l’appui» en partenariat avecCahiern° 4Mai 2013PREUVES À L’APPUI• 1992-2011 : 20 ans de distribution de dividendesen France, Preuves à l’appui N°4, Institut Françaisde Gouvernement des Entreprises, par Pierre-YvesGomez et Zied Guedri. Plus de 550 milliards dedividendes ont été distribués depuis 20 ans par environ400 entreprises cotées. Il est important de savoir quelleest l’origine de ce flux de financement de l’économie.Toutes les entreprises ont-elles contribué de la mêmefaçon ? Existe-t-il des différences selon l’actionnariatou le secteur économique ? En utilisant la base GEF/IFGE, cette étude met en lumière comment, entre1992 et 2011, les entreprises ont produit et distribuéune part de leurs revenus à leurs actionnaires.• La gouvernance des PME et PMI. Enquête APM/IFGE 2013, par Sébastien Dérieux et Pierre-YvesGomez. L’Association pour le Progrès du Management(APM) et l’Institut Français de Gouvernementdes Entreprises (IFGE) se sont associés pour réaliserun état des lieux du gouvernement des PME et PMIfrançaises non cotées. La présente étude a été menéeau cours de l’année 2012 et, après celle de 2007,permet de dresser une nouvelle cartographie de lagouvernance des entreprises qui échappe au prismedes très grandes sociétés cotées. L’enquête APM/IFGEest unique parce qu’elle se focalise sur les petites etmoyennes entreprises, contrairement à la plupart desrecherches sur le thème de la gouvernance qui privilégientles grandes sociétés cotées. L’objectif est demieux connaître les pratiques et les structures propresà ces entreprises et leur réalité sociale et économique.• Les entreprises continuent à s’approprier lecode de gouvernance IFGE/MiddleNext, parPierre-Yves Gomez et Zied Guedri. Commechaque année, MIDDLENEXT a confié à l’IFGEl’analyse des entreprises qui se sont référées à soncode de gouvernance pour l’exercice 2011. Publié endécembre 2009, le code de gouvernance MiddleNexta pour vocation de proposer aux entreprises cotéesmoyennes et petites des recommandations fondées surune gouvernance «raisonnable» et compatibles avecleur taille, leur structure de capital et leur histoire.


26EMLYONRapportScientifique2012-2013LA RECHERCHE auservice des secteurséconomiquesDes relations étroites entre EMLYON et son territoire sont décisivespour développer des connaissances nouvelles rapidement transférablesvers les participants des programmes d’EMLYON et vers lesentreprises, et le dispositif de chaire est attractif à plusieurs titres.Cinq chaires étaient actives en 2012-2013, dont une renouvelée pour 5 ans en décembre 2012 (la chaire derecherche Intermédiation BtoB CGI / EMLYON) et une nouvelle chaire a été signée en février 2013 avec KPMG.La Chaire Ville de Lyon – Grand LyonInstituée en janvier 2006 suite à une délibération favorable du Conseil Municipal de la Ville deLyon, cette chaire a pour titulaire depuis son origine Robert Revat, professeur de marketinget études. Depuis cette date, la Chaire Ville de Lyon est reconduite annuellement et le GrandLyon a rejoint le projet en cours de route. La Chaire Ville de Lyon - Grand Lyon poursuit undouble objectif. D’une part, elle cherche à faire apprécier l’attractivité et l’intérêt que peuventprésenter les carrières dans le secteur public local, notamment par des expériences conduitessur le terrain. Ce faisant, elle cherche aussi à améliorer l’employabilité des diplômés d’EMLYON en répondant àla demande des étudiants pour des débouchés dans les entreprises qui travaillent pour les collectivités locales. Enretour, les expériences conduites sur le terrain permettent à la Ville de Lyon / Grand Lyon de bénéficier d’élémentsd’expertise, notamment dans les fonctions de management, d’achat et de stratégie dont dispose EMLYON et quipourraient être utiles à ses services et, cela, dans le plein respect des valeurs du service public. D’autre part, cettechaire permet de développer et de formaliser des connaissances nouvelles - cas, rapports d’expertise, etc. - quisupportent l’élaboration de cours et séminaires nouveaux à destination d’organisations dont la professionnalisation aété spectaculaire au cours de la dernière décennie.


27EMLYONRapportScientifique2012-2013La chaire ToupargelLe 4 décembre 2010, EMLYON et TOUPARGELcréaient la Chaire TOUPARGEL Entreprendre dansla distribution à domicile. Cette chaire poursuit troisobjectifs :• Connaître, formaliser et diffuser les spécificités despratiques entrepreneuriales dans les entreprises deservice à forte dimension logistique ;• Travailler sur les nouvelles formes de distributionliées à l’avènement d’une économie numérique quibouleverse les cadres traditionnels de mise en marché ;• Et plus généralement, promouvoir et valoriser lesentrepreneurs et les entreprises qui créent de larichesse tout en contribuant au développementharmonieux de la société.Les deux professeurs co-titulaires dela Chaire sont Philippe Monin,professeur de managementstratégique et directeur de larecherche, et Yacine rekik,professeur associé de SupplyChain Management. Ilsencadrent respectivement AlixRemoussenard - chargéede recherche en management desressources humaines et conduitedu changement stratégique -, et S.M.J. MirzapourAL-HASHEIM, docteur en génie industriel de l’INSALYON et post-doc au sein de la Chaire, avec lequelYacine Rekik développe des modèles d’optimisationde service de distribution à domicile permettantd’assurer des livraisons à faible coût en utilisant desmoyens logistiques doux.Les travaux conduits dans le cadre de la ChaireTOUPARGEL ont été salués à double titre au cours del’année 2012-2013.Au titre du développement pédagogique, FabienneAUTIER et Camille PFEFFER ont reçu le PrixTop Cas GRH 2013 de la Centrale des Cas etMoyens Pédagogiques pour leur cas intitulé : Toupargel :Compétences et changements stratégiques : Comment évaluerune population clé ? Ce prix récompense le cas le plusvendu dans sa catégorie au cours de l’année précédente(2012). Ce cas avait été écrit en 2011-2012 dans lecadre de la Chaire Toupargel - Entreprendre dans ladistribution à domicile.Autier, Fabienne &Pfeffer, Camille. 2012.TOUPARGEL : Compétenceset changements stratégiques :comment évaluer une populationclé ? CCMP, Centrale de Cas et deMédias Pédagogiques n° H0574,31 P.Au titre des developpements scientifiques, InternationalJournal of Production Economics (revue classée 1 parFNEGE et CNRS et 2013) a récemment accepté pourpublication l’article co-écrit par S.M.J. MirzapourAL-HASHEM et Yacine REKIK, intitulé : « Multiproductmulti-period Inventory Routing Problem with atransshipment option: A green approach ». Directementissu de la collaboration avec TOUPARGEL, cetarticle traite des politiques de gestion des stocks et detournées de distribution afin de minimiser les coûtstout en prenant en compte les contraintes d’émission dedioxyde de carbone et les taxes qui lui sont associées.Les auteurs intègrent la taille et les caractéristiques dela flotte de véhicules pour résoudre de façon optimaleles problèmes de distribution tout en respectant lescontraintes environnementales. Ils proposent unepolitique de type “transhipement”, définie commeune communalisation des zones de stockage à chaquenœud du réseau de distribution, comme une solutionintéressante pour l’ensemble de la supply chain afin deminimiser les coûts de transport (et en conséquence lesémissions CO2) et les coûts de stockage.Remise du prix Top Cas GRH 2013De gauche à droite : Yves LEBASTARD, DRH Toupargel, Marie-CatherineIdiart, responsable éditorialiste CCMP, Fabienne AUTIER, professeur EMLYONet Dorothée Tokic, responsable éditorialiste CCMP


28EMLYONRapportScientifique2012-2013LA CHAIRE DE RECHERCHE INTERMEDIATIONBTOB CGI/EMLYONLe 3 décembre 2012, la Confédération Françaisedu Commerce Interentreprises (CGI) et EMLYONont signé la création d’une chaire quinquennale« Intermédiation BtoB CGI/EMLYON »,reconduisant ainsi un partenariat engagé dès 2009.Cette nouvelle chaire, dont la titulaire est CatherinePardo, professeur de marketing,a pour objet de prolonger etd’amplifier les travaux conduits entre2009 et 2012 et dont l’objectif étaitd’étudier les processus d’innovationchez l’intermédiaire.Le commerce de gros (ou commerce BtoB ou intermédiationBtoB) recouvre les situations de distribution quiconcernent les clients professionnels : entreprises, autresdistributeurs, collectivités, hôpitaux, etc… Qu’il s’agissede distribution de produits industriels, de produitsde consommation, alimentaires ou non, ce type dedistribution est loin de constituer un objet de recherchecommun dans les sciences de gestion et les intermédiairesdu BtoB sont rarement au cœur de recherchessur les canaux de distribution.La Chaire « Intermédiation BtoB – CGI/EMLYONBusiness School » supportée par la Confédération duCommerce de Gros et International (CGI) s’est donnépour objectif de contribuer à la construction et à ladiffusion d’un corpus de connaissances spécifiques aucommerce de gros. Les travaux menés s’intéressent auxcomportements des entreprises du commerce BtoB ettémoignent d’un rôle actif de ces intermédiaires dans lacréation de valeur au sein des réseaux de distribution.Au cours des quatre années passées, la ChaireIntermédiation BtoB a clairement mis en avantsa volonté d’opérer comme un lieu de rencontre,d’échange et de coordination entre différents acteurs.Les chercheurs sont ainsi amenés à prendre la parolerégulièrement dans différentes instances : comités depilotage de la Chaire, groupes techniques, groupesde recherche, rencontres enseignants-entreprises,commissions… et auprès de différents publics : industriels,syndicats professionnels, enseignants, organismesd’études, chercheurs, représentants des pouvoirs publics.Au cours de l’année 2013, plusieurs travaux ont étédéveloppés et plusieurs interventions réalisées dans lecadre de la Chaire Intermédiation BtoB.La communication intitulée « Interconnections in adistribution triad - the case of fresh fruit and vegetablewholesaling » [Interconnections au sein d’une triadede distribution – Le cas de la distribution de grosdes fruits et légumes frais] a été présentée à la 29èmeconférence IMP (Industrial Marketing & Purchasing) àAtlanta (USA). Dans ce travail de recherche, l’approchetriadique (qui prend pour objet les situations d’échangesentre trois acteurs, autorisant ainsi non seulementl’analyse de phénomènes interorganisationnels – entredeux acteurs – mais aussi interrelationnels – entre deuxrelations) a été choisie pour rendre compte de transformationsdans la filière fruits et légumes. Ces approchestriadiques permettent d’observer le changement selontrois points de vue complémentaires : celui des facteursqui déclenchent les transformations, celui de la naturedes transformations et enfin celui des impacts destransformations.Sur la base de ses travaux de thèse encours, Sophie Michel a présentéune communication intitulée « Lasurvie des intermédiaires face au circuitcourt : le cas des grossistes en Fruits etLégumes » lors du 16 ème ColloqueEtienne Thil qui s’est tenu les 2,3, et 4 octobre 2013,qui lui a valu de recevoir le prix du jeune chercheur.Ce travail analyse la remise en cause de l’existence desgrossistes dans la filière fruits et légumes au momentde la plateformisation de la grande distribution, puis lanouvelle intermédiation de cette filière à travers laquellecertains grossistes non seulement ont survécu à la plateformisationmais mieux, se sont développés et affichentaujourd’hui de belles performances économiques. Cetravail s’inscrit dans la théorie néo-institutionnelle etpropose une lecture des phénomènes de désintermédiationet de ré-intermédiation dans la filière à partirdu rôle joué par des dimensions régulatrices, culturocognitiveset normatives.Enfin, la Chaire est intervenue à Bruxelles lors de la1ère journée européenne du commerce BtoB devantdes représentants d’entreprises européennes et desreprésentants de la Commission européenne et duParlement Européen, et a montré en quoi les grossistesconstituaient des acteurs spécifiques du canal dedistribution bien différents d’autres distributeurs commeles détaillants.L’année 2014 verra la Chaire participer aux« Rencontres Enseignants / Professionnels du BtoB » ettravailler à un ouvrage commun avec le Cret-Log d’AixMarseille sur les enjeux de l’intermédiation BtoB.


29EMLYONRapportScientifique2012-2013CHAIRE CAISSE D’éPARGNE RHôNE-ALPES –ANIMATION DU SOCIéTARIATLe 23 avril 2012, la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes(CERA) et EMLYON ont renouvelé leur partenariat etsigné une convention créant la chaire de recherche« Animation du Sociétariat de la Caissed’Epargne Rhône-Alpes ». Les connaissances etexpertises sont développées autour de trois axes : lacomparaison des modes d’animation du sociétariatdans le secteur coopératif ; les spécificités du modèlecoopératif de la CERA et sa politique d’animation dusociétariat actuelle et future ; les pratiques de responsabilitésociale d’entreprise de la CERA et du secteurcoopératif en général.La chaire est gérée par un comité depilotage composé de représentantsde la CERA et, pour EMLYON, deBernard Laurent, professeurd’économie, et Marie-ClaireLoison, professeur assistant decomptabilité-contrôle-audit.La deuxième annéede fonctionnement dela Chaire a été, pourl’essentiel, consacréeà la réalisation d’uneétude sur le « Rôledes administrateurs dela CERA : pratiques,perceptions et attentes »,étude qui a faitl’objet d’un rapportremis et présenté ennovembre 2013. Cetteétude s’appuie surl’analyse qualitative exploratoire de 24 entretiens réalisésauprès d’administrateurs de la CERA (212 au total)sur l’ensemble de son territoire, et sur l’exploitationstatistique d’un questionnaire adressé à l’ensemble desadministrateurs de la CERA (taux de retour 65%).L’étude permet de dresser un portrait détaillé desadministrateurs de la CERA et met en évidence lesmotivations les ayant conduits à exercer cette fonction.L’intérêt pour l’économie locale arrive en tête desmotivations initiales des administrateurs, suivi parl’intérêt pour la finance et le monde bancaire puispar le désir de servir la communauté locale ainsi quel’attachement aux valeurs coopératives. Compte-tenude ces motivations de départ, l’étude relate uneappréciation mitigée de leur rôle. Ainsi la plupartdes administrateurs interrogés aspirent à des missionsélargies et, en particulier, à un renforcement de leurrôle de relais auprès des sociétaires. En revanche, ilsse montrent divisés sur l’opportunité de développerdes missions concrètes et opérationnelles touchant à lagestion ou à la politique commerciale de la CERA. Lesadministrateurs ont également fait part d’un sentimentde relatif isolement dans la fonction et souhaitentdévelopper leurs contacts avec l’ensemble des partiesprenantes de la banque, en particulier avec les agenceset les sociétaires. Il importe de souligner ici que, s’ilexiste une marge de progression en termes de satisfactiondes administrateurs vis-à-vis de leur rôle, cesderniers expriment unanimement un sentiment très fortd’attachement et de fierté d’appartenance à la CERA,qui transcende certaines de leurs déceptions et reflèteleur volonté de s’engager encore davantage dans leurfonction. Enfin, concernant leur image de la CERA, lesadministrateurs déclarent voir en la CERA une banqueproche de ses territoires et solidaire. Toutefois, unemajorité estime que la CERA ne se distingue pas assezdes autres banques et préconise de développer davantagela communication sur la vocation mutualiste de laCERA, notamment auprès des sociétaires. Ce dernierconstat est à l’origine du nouveau projet engagé depuisfin 2013 et portant sur la politique de communicationet de valorisation du sociétariat et de la Fondation de laCERA.Enfin, pour conclure l’année 2013, la Chaire a organisél’intervention du Président de BPCE, Monsieur YvesToublanc, dans le cadre du cycle Learning fromEntrepreneurs.Yves Toublanc, Président de BPCE, dans le cadre du cycle Learning fromEntrepreneurs, le 19 novembre 2013


30EMLYONRapportScientifique2012-2013LA CHAIRE CIC – COLLABORATION-INTERACTION-CAPITALISATION DES CONTENUSCHAIRE ECO-EMBALLAGES SUR LE RECYCLAGELe groupe Volvo, représenté par Renault Trucks, a signéle 19 décembre 2011, pour une durée de quatre ans, lepremier partenariat de cette chaire dont le titulaire estDenis Servant et dont l’objectif est de revisiter lesthéories et pratiques du management des connaissances,en focalisant sur trois aspects : la collaboration, lacapitalisation des connaissances et l’interaction entre cesdeux axes.Le club CLICC, qui inclut des représentants d’Algoe,ATOS, Bayer, Cap Gemini, CGI, Groupe SEB, KTMadvance, Lafarge, La Poste, Techtera, Université Lyon 2,Université Lyon 3, Université de Grenoble-Alpes /CERAG et Volvo IT, s’est réuni à quatre reprises (20septembre et 13 décembre 2012, 4 avril et 27 juin 2013)et a traité des sujets suivants : serious games (Rencontren° 14 ) ; modèle CIC et serious game : les serious gamecomme agitateur de l’interaction entre collaborationet capitalisation des contenus (Rencontre n° 15 ) ;Réseaux Sociaux d’Entreprise, avec le témoignagede Jean Corbel, Atos consulting, artisan dudéploiement du « zéro @mail » (Rencontre n° 16) ;et Management du changement et Réseaux SociauxEntreprise (Rencontre n° 17).La Chaire a joué un rôle important dans l’organisationet l’animation scientifique de la 18 ème conférence del’Association Information et Management, quis’est tenue du 22 au 24 mai 2013 à Lyon. Notamment,Denis Servant et Julien Malaurent ontprésenté une communication intitulée « schémasmentaux et curation de l’implicite d’idées enfouies »,animé une table-ronde sur « les DSI et la mise enplace de la collaboration », et organisé un think-tankfermé d’échanges approfondis entre quatre DSI (Bayer,EMLYON, Lafarge et Volvo IT) et sept des principauxchercheurs français en Management des Systèmes d’Information(François Xavier DE VAUJANY - Paris Dauphine ;Jean Fabrice LEBRATY - Université Lyon 3 ; ChristopheELIE DIT COSAQUE - Paris Dauphine ; AurélieDUDEZERT - Centrale Paris ; Julien MALAURENT -EMLYON ; Nicolas LESCA - Université de Lyon ; JessiePALLUD - EM Strasbourg ).Enfin, un enquête réalisée avec les étudiants du MastèreSpécialisé Conseil en Organisation (promotion 2012-2013) et le cabinet de conseil Knowledge Consult sur« Les Réseaux Sociaux d’Entreprise sans complaisance »a été présentée.http://www.knowledgeconsult.com/1/conference/2013/03/les-reseaux-sociaux-dentreprise-sans-complaisance/Signée le 10 février 2012 pour deux ans reconductiblesune fois, c’est la première chaire conjointe EMLYON -Centrale Lyon. Elle a pour ambition de formerles futurs ingénieurs et professionnels du managementaux métiers du recyclage et de l’emballage, dedévelopper les connaissances sur l’économie circulaireet l’économie du recyclage, de soutenir la recherchesur les problématiques du plastique et de sensibiliser lesétudiants au geste de tri.Cette chaire recyclage s’inscritdans le cadre du rapprochement deCENTRALE LYON et EMLYONet deux co-titulaires ont été désignéspour mener à bien les actions : EricVogler, professeur de stratégieet management à EMLYON, etCatherine Giraud-Mainand,directrice de la communication àCENTRALE LYON.www.em-lyon.com/chaire-eco-emballageQuelques réalisations à afficher au compteur dela chaire recyclage Eco-Emballages pour l’année2012-2013 :Pour rappel, les actions de la chaire recyclage Eco-Emballages, s’articulent autour de 3 thématiques ;• Former : Plusieurs modules d’enseignement ont étéreconduits et/ou mis en place. Des travaux de groupe,études qualitatives et quantitatives, création de siteinternet, études de cas, visite de centre de tri, ont faitpartie intégrante des cours au sein des ProgrammeRECAPSS, Management Stratégique des Services etManagement Stratégique à EMLYON.L’opportunité de création d’entreprise dans lerecyclage des plastiques en France, des missions deconseil auprès du centre de tri Sita, ou encore desétudes de cas en faveur de la société Aliapur sont desthèmes et travaux abordés dans le cadre de projetstutorés.


31EMLYONRapportScientifique2012-2013• Sensibiliser : Ouverte au personnel et au publicextérieur des deux Ecoles, la deuxième édition de laJournée de l’Economie Circulaire qui s’est tenue le19 mars 2013, le matin sur le campus d’EMLYONet l’après-midi à ECL, avait pour thème « Commentréussir et Entreprendre dans l’Economie circulaire »,avec pour invité phare cette année le réalisateur dufilm polémique Super trash, Martin Esposito.Sensibiliser aussi le personnel et les étudiants des deuxEcoles au tri sur leur campus avec le déploiement dela campagne « Sur le campus aussi, je trie », en éditantun guide du tri disponible sur les deux campus.• Communiquer : c’est aussi en 2013 le lancement etl’alimentation d’un mini-site sur la chaire recyclagehttp://www.em-lyon.com/minisitefr/EcoemballagesChaire « EMLYON – Incubateur – KPMGStart up & high growth »La signature de la chaire « EMLYON - Incubateur -KPMG Start up & high growth » s’est déroulée le 27février 2013 dans les locaux de KPMG à Paris.En s’associant à l’Incubateur EMLYON, KPMGs’engage aux côtés des entreprises à fort potentiel decroissance et souhaite contribuer à la promotion del’entrepreneuriat technologique. La Chaire poursuitdeux objectifs principaux :• développer l’accompagnement d’amorçage decroissance avec à la clé, une centaine d’entreprisescréées d’ici cinq ans,• encourager la recherche et le partage de connaissanceset de bonnes pratiques pour répondre aux problématiquesde croissance des entreprises innovantes.


32EMLYONRapportScientifique2012-2013DOCTORAT ET Ph.D.EMLYON BUSINESS SCHOOLBernard ForguesProfesseur deThéorie desorganisations,Directeur desprogrammesdoctorat et Ph.D.La politique de formation doctorale d‘EMLYON s’appuiesur deux dispositifs complémentaires de formation desenseignants-chercheurs : une participation forte etcontinue dans la formation doctorale en partenariat avecdes universités françaises et étrangères, et le programmede Ph.D. en management, délivré entièrement en anglaiset répondant aux plus hauts standards internationaux.EMLYON est active dans la formation doctorale en partenariat avec des universités françaises. Ainsi, des professeursHDR (habilités à diriger des recherches – au nombre de 21 dans le Faculté d’EMLYON) de l’École encadrent unequinzaine de doctorants en sciences de gestion auprès de divers partenaires universitaires (Lyon 3, Dauphine, etc.).EMLYON est également active dans la formation doctorale en partenariat avec des universités étrangères, et desprofesseurs d’EMLYON encadrent une dizaine de doctorants dans des universités italienne, espagnole, néerlandaise,argentine et chinoise. Enfin, depuis 7 ans, EMLYON développe son propre programme Ph.D. in Management.Lancé en septembre 2006 pour répondre à la demande croissante de titulaires du Ph.D. au niveau international, ceprogramme atteint une première phase de maturité, et le rapport scientifique 2012-2013 est l’occasion de présenterun bilan de ces sept premières années.Le tableau 3 indique l’évolution du nombre de professeurs HDR, du nombre de doctorants dirigés, et du nombrede doctorants ayant défendu une thèse entre 1998 et 2013. Nombre de ces étudiants sont financés par EMLYONBusiness School dans le cadre de contrats à durée déterminée, un critère de performance de la qualité de laformation doctorale.


33EMLYONRapportScientifique2012-2013Tableau 3 – effectifs doctoraux - 1998-2013Moyenne Moyenne Moyenne1998-2002 2002-2007 2007-20122007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013# thèses superviséesen France# thèses superviséesà l’étranger# thèses de Ph.D.EMLYON supervisées13,25 33 25,6 41 29 22 20 16 14- - 1,4 1 - - - 6 (1) 9 (2)- - 7,8 1 3 7 12 16 18Total des supervisions 13,25 33 34,8 43 32 29 32 38 41# soutenancesen France# soutenancesà l’étranger# soutenancesde Ph.D. EMLYONTOTAL dessoutenancesRatio soutenances /supervisions# professeurstitulaires de l’HDRNA 7,8 5,4 7 3 6 6 5 5- - 0,2 - 1 - - - 1- - 1,4 1 - 1 1 4 3NA 7,8 7 8 4 7 7 9 7NA 0,24 0,2 0,18 0,13 0,24 0,22 0,24 0,175 9,2 17 14 16 17 19 19 21 (3)(1) Supervisions à Universita Tor Vergata (Roma); Free University of Amsterdam; Huazhong University of Science and Technology (*2, avec Ecole Centrale Paris et avecHEC Montréal) et IESE Business School / Darmstadt University of Technology (*2)(2) Supervisions à Politecnico di Milano (*2); Universita Tor Vergata (Roma); Free University of Amsterdam; Huazhong University of Science and Technology (*2, avecEcole Centrale Paris et avec HEC Montréal); IESE Business School / Darmstadt University of Technology (*2) et IAE Business School, Buenos Aires (Argentina).(3) Au 01.03.2014.


34EMLYONRappORtScientifique2012-2013Thèses de doctorat soutenues• Maurizio CORTESI a soutenu sa thèse de doctorat enSciences de Gestion le 7 décembre 2012 à l’Universitédu Luxembourg (Luxembourg), intitulée : « Thedynamics of trust in social networks », sous ladirection de Jean-Luc ARREGLE (EMLYONBusiness School). Le jury était également composé desprofesseurs Robin COWAN (Maasctricht University),Luigi MARENGO (Sant’Anna School of AdvancedStudies, Pisa), Tibor NEUGEBAUER (Universityof Luxembourg) et Nicolas JONARD (University ofLuxembourg).• Abdou KELANI a soutenu sa thèse de doctorat ensciences de gestion le 11 décembre 2012 à l’UniversitéClaude Bernard - Lyon 1, sous la direction de FrançoisQUITTARD-PINON (EMLYON Business School),intitulée « Gestion de contrats d’assurance-vie en unitésde compte : une approche non gaussienne ». Le juryétait également composé des professeurs Jean-PaulDÉCAMPS (Université Toulouse 1), Patrick NAVATTE(Rennes 1), rapporteur, Jean-Luc PRIGENT(Université de Cergy-Pontoise), rapporteur et AreskiCOUSIN, Maître de Conférences à l’Institut deScience Financière et d’Assurances, Président.• Kathleen RANDERSON a soutenu sa thèse de doctoraten Sciences de Gestion le 17 décembre 2012 àl’Université de Grenoble, sous la direction d’AlainFAYOLLE (EMLYON Business School), et a obtenula mention « Très honorable avec les félicitationsdu jury » pour sa thèse intitulée « OrientationEntrepreneuriale : Racines et Bourgeons ». Le juryétait également composé des professeurs AlistairAnderson (Robert Gordon University), ChristianDefélix (Université Pierre Mendès France,Grenoble II), Véronique Bouchard (EMLYONBusiness School), Salvatore Sciascia, (IULMUniversity, Milano) et Shaker Zahra (University ofMinnesota).• Amina OMRANE a soutenu sa thèse de doctoraten Sciences de Gestion le 25 janvier 2013 à l’UniversitéJean-Moulin Lyon 3, sous la codirectiond’Alain FAYOLLE (EMLYON) et Olfa ZEIBI BENSLIMANE (IHEC Carthage, Tunisise), et a obtenula mention « Très honorable avec les félicitations dujury » pour sa thèse intitulée « Rôle des compétencessociales et du capital social de l’entrepreneur et accèsaux ressources externes en création d’entreprise ».Le jury était également composé des professeursEmile-Michel HERNANDEZ (Université de ReimsChampagne-Ardenne), Zeineb BEN AMMARMAMLOUK (ESSEC Montfleury, Tunisie), SlimKHALBOUS (IHEC Carthage) et Ulrike MAYRHOFER(Université Jean Moulin Lyon 3), Présidente.• Christophe LEYRIE a soutenu sa thèse de doctoraten Sciences de Gestion le 16 mai 2013 à l’UniversitéJean-Moulin Lyon 3, sous la direction de ThierryPICQ (EMLYON Business School), et a obtenu lamention « Très honorable avec les félicitations dujury » pour sa thèse intitulée : « Etude exploratoirede la gestion politique des parties prenantes dans unprojet : vers une compétence collective ». Le jury étaitégalement composé des professeurs Gilles GAREL(CNAM Paris), Christian DEFELIX (UniversitéPierre Mendès France Grenoble II) et Alain ROGER(Université Jean Moulin Lyon 3), Président.• Ainou VIOU a soutenu sa thèse de doctorat ensciences de gestion le 11 juillet 2013 à l’ UniversitéClaude Bernard - Lyon 1, sous la direction deFrançois QUITTARD-PINON (EMLYONBusiness School), intitulée « La gestion du risquede longévité et évaluation de produits dérivés ».Le jury était également composé des professeursBertrand MAILLET (Université d’Orléans), Jean-Laurent VIVIANI (Université de Rennes 1), SoniaJIMENEZ-GARCES (Université de Grenoble II) etDidier Rullière (Université Lyon I).


35EMLYONRapportScientifique2012-2013Thèses de doctorat dirigéesau 1 er septembre 2013Thèses dirigées par Fabio BERTONI• Carlo GOZZELINO, «Moving from traditionalmarket structure towards a two-sided marketenvironment via vertical disintegration: the case offinancial intermediation». Politecnico di Milano.• Anita QUAS, The ecology of European VentureCapitalThèses dirigées par Riccardo CALCAGNO• Cesira URZI’ BRANCATI. Financial Literacy ofHouseholds and Investment in Housing. UniversitàTor Vergata, Roma• Laifeng ZHANG. The role of Financial Analysts andof Ratings in Providing Information over FinancialMarkets. Free University of AmsterdamThèses dirigées par David COURPASSON• Fabien GELEDAN. Modernisation des appareils del’Etat. Ethnographie dans l’usine de production desnouvelles pratiques.• Anne VASSOILE DE SAINT-LAURENT.Ethnographie d’une bureaucratie européenne.Identités ouvrières des knowledge workers.Thèses dirigées par Françoise DANY• Sophie MICHEL. Stratégies organisationnelles desurvie dans un champ institutionnel en crise.• Hélène PICARD. Les alternatives managériales : despromesses utopiques aux expérimentations pratiques.• François BOTTELIER DELPOIS. Lieux ouvertsd’innovation : le rôle de l’engagement militant et desmodes d’organisation innovants dans la création deformes nouvelles d’innovation et d’apprentissage.Thèses dirigées par Alain FAYOLLE• Amira BEN SALAH. Etude de l’efficacité desincubateurs d’entreprises innovantes en Tunisie.• Imen BEN SALAH. La création ex-nihilo desentreprises innovantes technologiques.• Haytham CHAABOUNI. Perception du risqueet style cognitif des créateurs d’entreprises.Conséquences sur le processus d’identification desopportunités entrepreneuriales.• Imen EL MEZNI. Les déterminants de l’intentiond’entreprendre chez les jeunes tunisiens.• Anne-Flore MALACHIE. Enseignement de l’entrepreneuriatdans les écoles hôtelières européennes.• Ahmed SABBARI. Orientation entrepreneuriale etperformance à l’exportation des PME marocaines.• Christel TEISSIER. Enjeux et perspectives desentrepreneurs de nécessité.Thèses dirigées par Pierre-Yves GOMEZ• Benjamin PAVAJEAU. Place et fonction de la gratuitédans l’engagement des leaders• Sébastien DERIEUX. L’influence de la mémoirecommunautaire dans le processus de transmission desconnaissances dans l’entrepriseThèses dirigées par Yeming GONG• Haoxuan XU. Forecasting-based Supply ChainManagement (with Ecole Centrale Paris, HuazhongUniversity)• Hongyi MAO. Leveraging Information TechnologyCapabilities for Operational Agility: An EmpiricalResearch (with HEC Montréal, HuazhongUniversity)• Shuyu ZHOU. Scheduling in Public Warehouses(with Erasmus University Rotterdam)Thèse dirigée par Alexander GROH• Markus BIESINGER. First Mover Effects inEmerging Market Private Equity (with IESE BusinessSchool/Darmstadt University of Technology)Thèse dirigée par Ignasi MARTI• Santiago SENA. On social entrepreneurship in particularlyvulnerable socio-economic environments: Anempirical examination of slums in Buenos Aires (withIAE Business School, Buenos Aires, Argentina)


36EMLYONRappORtScientifique2012-2013Le programme Ph.D. in Management d’EMLYON :7 ans plus tard, une certaine maturitéLes étudiants intéressés par ce programme se destinentà une carrière d’enseignant-chercheur de haut niveau,souvent dans des universités étrangères. La structure duprogramme reflète les objectifs de former les étudiantsà la recherche mais aussi à l’enseignement, en mixantl’étude et la pratique. Le programme est entièrementdélivré en anglais, par des enseignants de réputationinternationale. Il dure quatre ans, les deux premièresannées concentrant l’essentiel des cours et séminaires.Les étudiants travaillent étroitement avec les enseignantssur des projets de recherche avant de se focaliser sur leurthèse. Les domaines de spécialisation couvrent différentsdomaines du management : théorie des organisations,entrepreneuriat, management stratégique, managementinternational, etc. Le tableau 4 présente les courset séminaires du programme Ph.D. in Managementdélivrés en 2012-2013.Tableau 4 – Cours et séminaires du programme Ph.D. inManagementFirst YearTheory- Organization Theory (36 h, Bernard Forgues)- Strategic Management (36 h, Jean-Luc Arrègle, Philippe Monin, Ulrich Wassmer)- Foundations of Entrepreneurial Thinking (24 h, Alain Fayolle)- Critical Perspectives on Organizations (24 h, David Courpasson, Eero Vaara)- Economic Foundations of Business Strategy (12 h, Richard Ruble)Research Methods- The Scientific Method: Philosophy of Science and Research Design (15 h, Isabelle Royer)- Quantitative Research Methods I (48 h, Zied Guedri, Philippe Jacquard)- Qualitative Design (24 h, David Silverman)- Qualitative Data Analysis with NVivo (2 days, Ben Meehan)- Writing and Theorizing in Organization and Management (18 h, Stewart Clegg)Teaching- Teaching Skills (2 days, Christophe Roux-Dufort)Second YearTheory- Advanced Organization Theory (24h, Filippo Wezel)- Globalization (24 h, Tugrul Atamer)- Entrepreneurs and Democracy (12 h, Pierre-Yves Gomez)- Social Entrepreneurship (12 h, Ignasi Martí Lanuza)- Political and Sociological Thinking (24 h, David Courpasson)- Empirical Research in Management Control (12 h, Ken Merchant)- Materiality & Organization (18h, Bernard Forgues)- Know Your Classics (30 h, Bernard Forgues & Ignasi Martí Lanuza)Research Methods- Quantitative Research Methods II (2 days, various instructors depending on topic)Third and Fourth YearsMostly devoted to writing the dissertationOccasional conferences, and specialized short seminarsThis includes a mandatory 3-day outdoor seminar held in Chamonix during which 3rd-year students present their dissertationproposal. Professors and Ph.D. students from other universities are also invited.


37EMLYONRapportScientifique2012-2013En première année, les étudiants apprennent à conduireun projet de recherche, tant en suivant des cours de méthodologieque par apprentissage avec un membre ducorps professoral (supervised research practice). Ils étudientégalement les disciplines fondamentales sur lesquellesle management repose. Durant la seconde année,les étudiants suivent des séminaires et des cours deméthodologie avancés. Les étudiants ne sont autorisésà continuer au-delà de la deuxième année que s’ils ontvalidé l’ensemble des cours. De « Ph.D. students », ilsdeviennent alors « Ph.D. candidates » et entrent dans latroisième année du programme. Durant les deux annéesqui restent, les étudiants se focalisent presque intégralementsur leur thèse. Ils commencent par définir un sujetde recherche avec l’aide des enseignants et choisissentun directeur de thèse. Ils testent alors leur projet dethèse lors d’un séminaire résidentiel tenu à Chamonix.Les étudiants du programme de Ph.D. d’EMLYONet leurs enseignants y sont rejoints par des collèguesd’autres universités du monde entier (sur invitation)pour discuter et former des liens durables. Ils formentensuite un comité de thèse composé d’au moins troismembres (dont au moins deux d’EMLYON et aumoins un d’ailleurs). Ils soutiennent leur proposition dethèse devant leur comité et le directeur du programme,généralement en mars de la troisième année. Quandcette proposition a été acceptée, ils travaillent sur leurthèse à temps plein. La thèse est soutenue à la fin de laquatrième année.Tout au long des quatre années du programme, desateliers et des présentations de recherche par desprofesseurs ont lieu sur le campus. Les étudiants duPh.D. y participent activement, développant ainsi leursconnaissances de la manière de conduire et présenterune recherche. Ainsi, ils ont pu récemment bénéficierde la présence de visiteurs exceptionnels tels HowardAldrich, Stewart Clegg, Robert David, Tim Folta,Roger Friedland, Steve Maguire, Scott Shane, SilviyaSvejenova, Mike Wright ou encore Shaker Zahra. Desspécialistes viennent également former les étudiantsà l’utilisation de logiciels de recherche (STATA,NVivo, Zotero). Enfin, les étudiants doivent participerà des conférences académiques comme EGOSou AoM, et soumettre des articles aux meilleuresrevues académiques du champ. Le programmede Ph.D. d’EMLYON est volontairement limitéen taille (à une vingtaine d’étudiants), de sorte queles étudiants bénéficient de deux avantages majeurs.Tout d’abord, ceci permet de meilleures et plusfréquentes interactions : tout se passe en face-à-face.Les étudiants rencontrent, interagissent et travaillentétroitement avec les enseignants-chercheurs et avec lesautres étudiants de Ph.D. sur une base quotidienne.Ceci est perçu comme essentiel au développementacadémique. Par ailleurs, une taille réduite permet derester focalisé. Les seuls domaines de spécialisation duprogramme sont le management et l’entrepreneuriat.Ceci présente l’avantage d’un partage des mêmescentres d’intérêt entre étudiants et enseignants.Le programme recrute en moyenne 5 étudiants parcohorte annuelle, pour un total de 20 étudiants. Dans lamesure où les soutenances sont parfois décalées dans letemps, 28 étudiants étaient enregistrés au 1er septembre2013, venant de 18 pays différents (voir tableau 5).En conséquence, il va sans dire que l’intégralité duprogramme a lieu en anglais. Chaque année, les cinqétudiants admis reçoivent une bourse couvrant leursfrais ainsi qu’un salaire compétitif.Le programme étant récent, seuls 10 étudiants ont pourl’instant soutenu leur thèse. Le tableau 6 indique leurspositions actuelles.De plus, quatre candidats au Ph.D. ont été recrutésavant d’avoir soutenus leur thèse (leur soutenanceayant eu lieu durant la première moitié de l’annéeacadémique 2013-2014). Il s’agit de Jie Xiong (22novembre 2013, professeur assistant à ESC Rennes,France), Mathieu-Claude Chaboud (10 janvier2014, professeur à ESC Bourgogne, Dijon, France),Sarah Park (14 janvier 2014, professeur assistant àUniversity of Bath, UK), et Asma Fattoum (7avril 2014, professeur assistant à Copenhagen BusinessSchool, Denmark). Il est à noter qu’EMLYON a pourpolitique de ne jamais recruter ses propres étudiants.En conclusion, pour la premièrefois, deux étudiants du programmePh.D. : Sarah PARK et PabloFERNANDEZ, ont vu leurstravaux acceptés pour publicationsdans des revues listées par leFinancial Times : Entrepreneurship Thoery and Practiceet Organization Studies, avec leurs directeurs de Ph.D.ou des collègues plus expérimentés, au cours de leursétudes doctorales.


38EMLYONRapportScientifique2012-2013TableAU 5 - Etudiants du programme Ph.D. in Management,au 1 er septembre 2013Nom pays diplôme antérieurMarco Bottura Italie MSc (Business), Università di Bologna, ItalyMathieu-Claude Chaboud FranceMBA, EMLYON, FranceCarine Farias France MSc. (Business), EMLYON, FranceAsma Fattoum Tunisie Doctorate (Economics), Université Lyon 2, FrancePablo Fernandez Argentine MBA, Universidad Austral, ArgentinaRand Gerges Yammine LibanMSc. (Business), European Business School, GermanyEric Ghiglione France MSc. (Business), EMLYON, FranceOksana Grebinevych Ukraine Ph.D. (Philosophy), Nat’al Academy of Sciences, UkraineDritjon Gruda Allemagne MSc. (Business), ESCP Europe, Berlin, GermanyAlan Johnson Irlande MBA, University College Dublin, IrelandStefanos Kalogirou Grèce Master (Business), Athens University, Athens, GreeceMichael Koch Allemagne Master (Business), Université Paris II, FranceRajdeepa Maity Inde MBA, University of Arkansas, Little Rock, USATristan May Allemagne Master (Marketing), Universität St. Gallen, SwitzerlandVanessa Monties France Master (Literature), University of British Columbia, CanadaSarah Park EU MBA, University of Notre-Dame, USADuncan Pelly EU BA (Int’al Relations), University of Pennsylvania, USAYousra Rahmouni Maroc MSc. (Business), EMLYON, FranceMarjolaine Rostain France Specialized Master (Business), EMLYON, FranceTapiwa Seremani Zimbabwe MSc. (Int’al Business), Universität Kassel, GermanyChittima Silberzahn Thaïlande MBA, International University, JapanAurélie Toivonen Cameroun MSc. (Business), Hanken School of Business, FinlandPetri Toivonen Finlande MSc. (Business), Hanken School of Business, FinlandTao Wang Chine MSc. (Management), Zeppelin University, GermanyFrederik Witte Germany Master (Business), EMLYON, FranceJie (Jay) Xiong Chine M.Phil. (Business), Università Bocconi, ItalyWenyao Zhao Chine Master (Business), Université Grenoble, FranceFeng Zhou Chine MSc. (Management), Rouen Business School, FranceTableau 6 - Positions des diplômés du programme Ph.D.,au 1 er septembre 2013Nom soutenance Positions (tous professeurs assistants)Olga Bruyaka 13 juin 2008 Virginia Tech, USAGrégoire Croidieu 17 décembre 2009 Grenoble Ecole de Management, FranceChristelle Tornikoski 29 juin 2011 Grenoble Ecole de Management, FranceCaroline Coulombe 20 mars 2012 ConsultanteJanice Byrne 14 mai 2012 IESEG Paris, FranceMohit Anand 31 mai 2012 Fore Business School, Delhi, IndeNarjisse Lassas-Clerc 27 juin 2012 HEG Genève, Geneva, SuiiseSeong-Young Kim 5 octobre 2012 ESC Rennes, FranceGiovany Cajaiba-Santana 26 juillet 2013 Kedge Business School, Marseille, FranceRasmi Kokash 26 juillet 2013 —


39EMLYONraPPOrtSciENtiFiqUE2012-2013DERNIèRES THèSES DE Ph.D. SOuTENuESseong-Young KiM a soutenusa thèse de Ph.D. le 5 octobre2012, intitulée : « AlliancePortfolios, Firm Resources, andPerformance ». Le jury étaitcomposé des professeurs ZiedGUEDRI (EMLYON Business School), chair,Bernard FORGUES (EMLYON Business School),principal advisor, Pierre DUSSAUGE (HECParis), external examiner et Ulrich WASSMER(Concordia University), external examiner.rasmi KoKash a soutenusa thèse de Ph.D. le 26 juillet2013, intitulée « The Eff ect ofCorporate Entrepreneurship andOrganizational Knowledge Creationon Firm Second-Order Competences:Evidence from Knowledge-Intensive Sectors ».Le jury était composé des professeurs ZiedGUEDRI (EMLYON Business School), chair, AlainFAYOLLE (EMLYON business School), principaladvisor, Didier CHABAUD (Université d’Avignon),Jill KICKUL (New York University) et Louis-Jacques FILLON (HEC Montréal).giovany caJaiBasantanaa soutenu sa thèsede Ph.D. le 26 juillet 2013,intitulée : « A ComprehensiveView of Social Entrepreneurshipthrough Theoretical and EmpiricalConsiderations ». Le jury était composé desprofesseurs Ignasi MARTI (EMLYON BusinessSchool), chair, Alain FAYOLLE (EMLYON businessSchool), principal advisor, Sybille MAERTENS(HEC Liège) et Jill KICKUL (New YorkUniversity).SéMINAIRE RéSIDENTIEL à CHAMONIxPOuR LES éTuDIANTS Ph.D. DE 3èME ANNéEComme chaque année, le programme de Ph.D. a organisé sonséminaire résidentiel à Chamonix. Nous avons eu le plaisird’accueillir des participants d’EMLYON Business School (France),CBS Copenhagen (Denmark), ESSEC (France), GEM Grenoble(France), HEC Paris (France), Università Lugano (Switzerland),Lunds Universitet (Sweden), SSE Stockholm (Sweden). Le séminaireest organisé par Frédéric Delmar, professeur en entrepreneuriat àEMLYON et Bernard Forgues, directeur du programme Ph.D.


40EMLYONRappORtScientifique2012-2013Directions de Thèses de Ph.D. in Managementd’EMLYON au 1 er septembre 2013 (1)Thèses dirigées par Jean-Luc ARREGLE• Rand GERGES-YAMMINE. Network Dynamicsof Open Multi-partner Alliances: The AsymmetricDrivers of the Formation and Termination of Ties inthe Mobile Phone Industry.• Oksana GREBINEVYCH. Semigloblization inservice industries: the case of the retailing industryThèses dirigées par David COURPASSON• Mathieu-Claude CHABOUD. Softlifters of theWorld, Unite ! Online Community Construction as aCollective Entrepreneurial Process.• Carine FARIAS. Ethnographie d’une communauté depratiques. Le cas Longo Maî.• Vanessa MONTIES. Transformations identitaires etprofessionnelles dans la police. Ethnographie d’unebrigade.Thèses dirigées par Frédéric DELMAR• Asma FATTOUM. Corporate Governance and IPOs.• Alan JOHNSON. Team Behavior in New VentureSettings.• Frederik WITTE. Essays on EntrepreneurshipDecision Making.Thèses dirigées par Ignasi MARTÍ• Marco BOTTURA. Networks and institutions in theItalian medical industry.• Pablo FERNANDEZ. On Dignity.• Tapiwa SEREMANI. Institutional defense work andthe persistence of apartheid era institutions in the «new » South Africa.Thèse dirigée par Tessa MELKONIAN• Michael KOCH. Human Resource Management andWorkforce Differentiation.Thèse dirigée par Philippe MONIN• Jie XIONG. Catching up and middle management inemerging markets : the case of Chinese Hypermarketindustry.Thèse dirigée par Guillaume SOENEN• Stefanos KALOGIROU. A Dispositional Approachto Personality Development: Self-DevelopmentPersonality Trait and Prediction of Individual LevelVariables Relevant to Organizations.(1) Seul le ‘principal advisor’ est mentionné.Thèse dirigée par Alain FAYOLLE• PELLY Duncan. Process ontology in entrepreneurship.Thèses dirigées par Bernard FORGUES• Sarah PARK. Capability Portfolio and its Effect onFirm Performance.• Tao WANG. Audience Evaluations and Producers’Responses.• Wenyao ZHAO. Discourse and materiality inde-institutionalizationThèse dirigée par Pierre-Yves GOMEZ• Chittima SILBERZAHN. Influence of Ceo’s CareerHorizon on strategic choice


41EMLYONRapportScientifique2012-2013LIBRAIRIELes professeurs d’EMLYON Business School ont publié 12 ouvragesau cours de l’année 2012-2013, dans des domaines aussi variés quela distribution multicanale, la gestion des carrières, le managementdes opérations, la gestion financière des risques de taux, la CIA et sesprocédures de décisions, la recherche en management en généralet dans le champ de l’entrepreneuriat, l’effectuation, l’innovation àmoindre coût, le droit des affaires, le travail ou la liberté de l’homme.CASTALDO, Sandro,GROSSO, Monica &PREMAZZI, Katia. 2013.Retail and Channel Marketing.Edward Elgar. 288 P.DANY, Françoise, PIHEL, Laetitia& ROGER, Alain. 2013.La gestion des carrières : Populations etcontextes.Vuibert. 272 P.Ecrit pour des étudiants de deuxième et troisième cyclespar Monica GROSSO (EMLYON) et ses collègues, cetouvrage examine les tendances actuelles en matière degestion des canaux de distribution en adoptant tant laperspective des entreprises de production que celle desdistributeurs. Une stratégie efficace de mise en marchéest un moteur fondamental de l’avantage concurrentieldes entreprises. Il est donc impératif pour lesproducteurs de trouver des modalités innovantes pourgérer la relation avec les distributeurs. De leur côté, lesentreprises de distribution sont maintenant très efficacesdans leurs activités propres de marketing - pas toujoursalignées avec celles de leurs clients - avec l’avantaged’être en contact permanent avec les clients finaux. Celaaugmente la complexité des rapports avec les canauxde distribution. Cet ouvrage couvre les tendances dusecteur, le marketing de la distribution, le marketing etl’innovation dans le retail, le commerce électronique, etle marketing et la gestion multicanale.Diversité des carrières, transitions professionnelles,influence des contextes… Cet ouvrage édité parFrançoise Dany, Doyenne de la Faculté d’EMLYON,et ses collègues Laetitia Pihel et Alain Roger,permet d’aborder tous les débats et les problématiquesliés aux carrières contemporaines. Il vise à compléterles conseils habituellement donnés aux individus ou auxentreprises pour gérer les carrières par les résultats dela recherche. Il amène toutes les personnes soucieusesde la qualité des expériences et des vécus individuels àréfléchir sur les effets de certaines pratiques de gestionsur les organisations et, plus largement, les sociétésdans lesquelles les carrières se déroulent. Des dirigeantsaux ouvriers en passant par les experts, les marins ouencore les intérimaires, l’ouvrage s’intéresse en dixchapitres à diverses populations de professionnels. Ilaborde également des problématiques plus transversales,notamment les conflits de rôle ou le rebond, auxquellessont confrontés les professionnels qui veulent s’engagersyndicalement. Il permet enfin d’éclairer comment agitl’« effet individu » pour expliquer les carrières objectivespar des construits tels que les « mondes de la carrière ».


42EMLYONRappORtScientifique2012-2013FAYOLLE, Alain, KYRO, Paula,METS, Tonis & VENESAAR,Urve. 2013.Conceptual Richness and MethodologicalDiversity in Entrepreneurship Research.Edward Elgar. 352 P.Edité par Alain Fayolle, Directeur du centre deRecherche en Entrepreneuriat à EMLYON, et sescollègues Paula Kyrö (Aalto University School ofBusiness, Finlande), Tõnis Mets (University of Tartu,Estonie) et Urve Venesaar (Tallinn University ofTechnology, Estonie), cet ouvrage important identifieles développements actuels dans le champ de l’entrepreneuriat,que les auteurs caractérisent comme richeen termes conceptuels et très divers en termes méthodologiques.Il présente notamment les développementsles plus récents sur des sujets comme l’état d’espritentrepreneurial, la culture entrepreneuriale et les valeursentrepreneuriales, et les avancées dans le domaine del’éducation à l’entrepreneuriat. Cet ouvrage s’adresseégalement aux chercheurs, aux entrepreneurs et auxacteurs publics et privés en charge de l’élaboration despolitiques nationales de soutien à l’entrepreneuriat.GOMEZ, Pierre-Yves. 2013.Le travail invisible.François Bourin. 253 P.plaide pour une économie du travail vivant, seul vraiprojet politique pour notre avenir. Un livre pourcomprendre ce qui ronge nos sociétés mais aussi ce qui,déjà, les renouvelle.GONG, Yeming. 2013.Global Operations Strategy:Fundamentals and Practice.Springer. 320 P.Publié par Yeming GONG (EMLYON), ce manuelde cours traite des stratégies des firmes multinationalesen termes d’opérations, et présente de nombreuxexemples et illustrations d’une grande variété d’industries.Il combine une présentation théorique détailléedes différents concepts et modèles à une approcherésolument pratique et actionnable. Chaque chapitreinclue une définition des concepts clés, une introductionaux théories sous-jacentes, plusieurs illustrationscourtes, un cas d’application plus développé, et deslectures additionnelles recommandées. Le manuels’adresse aux étudiants undergraduate en fin de cycle etaux étudiants post-graduate qui s’intéressent à la prisede décision, au management de l’information, auxstratégies industrielles et à la gestion des capacités deproduction dans les firmes multinationales.« Voilà trente ans que l’on nous fait la promesse d’une sociétéoù l’on ne travaillerait plus. Une société ludique, des loisirssans fins, des subventions faciles. L’esprit de rente est l’opiumdu peuple. Un puissant narcotique pour gouverner une sociétéindolente où des magiciens divertissent les travailleurs et lesfont disparaître. Le travail est devenu invisible. Pendant cetemps, les nouveaux capitaines du monde ont imposé leurpouvoir grâce à un savoir mystérieux et terriblement efficace,« la finance ». Ils ont fait croire que l’on pouvait créer de lavaleur à partir de rien. Et le piège spéculatif s’est refermésur nous. Mais la solution se profile déjà. La crise du travailmontre que les travailleurs aspirent à être reconnus, à trouverdu sens à ce qu’ils font au quotidien, à en voir le résultatconcret. Dans la vraie vie, le travail peut être pénible etfatigant, mais il est aussi stimulant et enrichissant. Dans lavraie vie, le travail est vivant. »Véritable thriller économique, l’ouvrage de Pierre-YvesGomez, professeur de stratégie et directeur del’Institut Français de Gouvernement des Entreprises,JONES, Milo & SILBERZAHN,Philippe. 2013.Constructing Cassandra: ReframingIntelligence Failure at the CIA,1947-2001.Stanford University Press. 392 P.Philippe Silberzahn, professeur à EMLYONBusiness School, et Milo Jones, professeur associé àl’IE de Madrid, lèvent le voile sur plus de cinquanteans de dysfonctionnements du renseignement à la CIA.À travers l’étude de l’utilisation des Big Data par leplus grand service de renseignement au monde, le livredémontre en quoi la culture de la CIA a largementcontribué à occulter certaines pistes qui auraient permisd’éviter différentes crises. Le livre souligne égalementle rôle des « Cassandre » : ces personnes opérant àl’intérieur ou en-dehors de l’Agence qui ont tiré lasonnette d’alarme, mais dont l’alerte est restée inaudible,


43EMLYONRapportScientifique2012-2013perdue au milieu d’une cacophonie de données tropvolumineuses. Ce livre explique pourquoi la CIA n’asouvent pas su exploiter l’information à sa disposition eten tire des leçons qui peuvent être utiles pour les chefsd’entreprise.expérimentés durant plusieurs années auprès de dizainesd’étudiants et de professionnels du monde de l’entreprise.Ce livre s’adresse aussi bien aux professionnels destart-ups, PME et grandes entreprises, qu’aux managersde l’innovation et étudiants en management.LIPUMA, Joseph & BALL,Eric R. 2012.Unlocking the Ivory Tower: Howmanagement research can transform yourbusiness.Kauffman fellows press. 478 P.QUITTARD-PINON, François,LE GRAND, François &ROLANDO, Thierry. 2012.La gestion du risque de taux d’intérêt.Economica. 417 P.Cet ouvrage au format inhabituel part de deuxconstats : (1) le management est une discipline qui peutêtre étudiée et apprise, et (2) il existe un corpus large etdiversifié de travaux académiques qui ont des implicationspratiques et actionnables pour améliorer la gestiondes entreprises aujourd’hui. Sur la base de ces deuxconstats, Joe LIPUMA (EMLYON) et son collègue EricBALL compilent et condensent une partie des sourcesles plus pertinentes de la littérature en gestion desentreprises, notamment en stratégie, entrepreneuriat,leadership, théorie des organisations, commerce international,innovation, financement, prise de décision, etsur d’autres sujets. Dans chaque domaine, l’objectif estd’identifier les livres ou articles scientifiques particulièrementpertinents pour des cadres ou dirigeants enactivité, et de ‘distiller’ chacune de ces sources dans unbref résumé, tout en préservant le message de l’auteur /penseur original.MILLIER, Paul. 2013.Créer de la valeur à moindre coût : Letoolkit de l’innovateur.Pearson. 320 P.Dans cet ouvrage, Paul Millier, professeur demarketing et responsable du mastère spécialisé enManagement de la Technologie et de l’Innovation àEMLYON, propose une boîte à outils de l’innovateur,qui intègre les meilleures pratiques du managementde l’innovation. De l’émergence des idées à la mise enœuvre des meilleures d’entre elles, en passant par desétapes de créativité orientée, de tri, de classement et dechoix, les techniques utilisées sont simples, efficaces etpertinentes. Parmi des centaines d’outils, Paul Milliera sélectionné les plus adaptés à chaque étape, puis les aA la fois best-seller et long-seller, le manuel deréférence La gestion du risque de taux d’intérêt, publié en2000 par François Quittard-Pinon et ThierryRolando, bénéficie pour sa seconde édition- attendue - du renfort de François LE GRAND(EMLYON), professeur assistant de Finance. Cetouvrage traite de la gestion du risque de taux d’intérêt,c’est-à-dire des méthodes ou stratégies de couverture,d’arbitrage ou de spéculation pouvant être mises enœuvre face aux variations de taux d’intérêt. Depuis unevingtaine d’années, des instruments et des techniquessont à la disposition des risk-managers. Cet ouvrageregroupe en un seul volume la présentation de ces outilset l’ensemble des concepts et méthodes conduisantà leur compréhension et à leur bonne utilisation. Salecture n’exige donc aucun prérequis. Le domainecouvert est large ; il s’étend des mathématiquesfinancières aux modèles d’évaluation de produitsdérivés, en passant par la structure par terme des tauxd’intérêt, l’immunisation de portefeuille, la gestionactif-passif et le risque de crédit.La description et les techniques d’utilisation desinstruments de gestion du risque de taux constituentle cœur du livre, qu’ils soient négociés sur les marchésorganisés ou de gré à gré (FRA, futures, optionsdirectes sur taux, caps, floors, swaps, swaptions,CDS). Les auteurs proposent de nombreux exemplesnumériques à l’appui des constructions théoriques. Ilsexposent également dans le détail les méthodes d’évaluationde ces instruments indispensables à leur bonnecompréhension et bonne utilisation. Ce livre s’adresseaux professionnels de la finance des secteurs bancaire,industriel ou commercial, aux étudiants de deuxièmeou troisième cycle des universités (économie, gestion,droit, mathématiques appliquées), ainsi qu’aux élèvesingénieurs ou des business schools.


44EMLYONRappORtScientifique2012-2013SCHÖNBERG, Eve & GUERY,Gabriel. 2013.Droit des Affaires pour Managers. 2è ed.Ellipses. 512 P.de démarrer avec une grande idée, le besoin de faireun business plan, ou l’importance d’objectifs clairs etambitieux avant de démarrer. Disponible sous formed’ebook, le livre de Philippe Silberzahn s’adresseà ceux, créateurs d’entreprise, praticiens et accompagnants,qui souhaitent mieux comprendre comment lesentrepreneurs « experts » pensent et agissent.Quatre ans après la première édition, EveSCHÖNBERG (EMLYON) et Gabriel GUERY(EMLYON) rééditent : « Droit des Affaires pourManagers ». Convaincus que le droit n’est plus unediscipline accessoire de la gestion de l’entreprise mais,bien au contraire, qu’il sous-tend de plus en plus lesrelations d’affaires, les auteurs écrivent cet ouvrage àl’intention précise des responsables et cadres d’entreprisequi doivent se doter d’une formation juridiqueappropriée s’ils veulent être à même d’exercer leursfonctions avec toute la hauteur de vue qu’il convient etau meilleur bénéfice des intérêts de leur entreprise. Sousune forme accessible, ce manuel développe 20 thèmesdont la connaissance est fondamentale pour acquérirune vision globale des principales données juridiquesqu’implique la gestion d’une entreprise, regroupésautour de six grands domaines : Le droit des contrats, ladynamique commerciale de l’entreprise, la gestion descréances, le fonds de commerce, les sociétés commerciales,et l’entreprise en difficulté. Cet ouvrage, au faitde l’actualité juridique la plus récente, s’adresse certesaux étudiants de l’enseignement supérieur, notammentà ceux des grandes écoles de gestion et de management,mais aussi – et surtout - aux responsables d’entreprise etcadres en exercice.SILBERZAHN, Philippe. 2013.Effectuation : Les principes de l’actionentrepreneuriale. 120 P.VILLEMAIN, Claire &GOMEZ, Pierre-Yves. 2013.La liberté nous écoute - Pour une écologiehumaine.Quasar. 70 P.Pierre-Yves Gomez (EMLYON) est, avec TugdualDerville et Gilles Hériard Dubreuil, l’undes initiateurs du courant pour une écologie humaine.Depuis l’automne 2012, et notamment avec la ‘LoiTaubira’ de l’automne 2013, la France a connu lemouvement de contestation le plus important de sonhistoire récente par son ampleur et sa persistance.Opposés à la loi Taubira, des centaines de milliers deFrançais se sont mobilisés dans la rue, mais aussi sur lesréseaux sociaux et Internet, témoignant d’une vitalitéinattendue. Spécialiste des évolutions économiques etsociales, Pierre-Yves Gomez (EMLYON) décryptece phénomène de mobilisation dans un entretienavec la journaliste Claire Villemain. Il décèle dans cemouvement social une nouvelle exigence de liberté,montre comment la société se renouvellera en yrépondant et dessine les contours d’une « écologiehumaine » au service de tout l’homme et de tous leshommes. Cet essai offre une contribution importantepour mieux comprendre les transformations sociétalesen cours.Ecrit par Philippe Silberzahn, professeur d’entrepreneuriatet ancien entrepreneur, le premier ouvraged’introduction à l’effectuation en français a pour but deprésenter ses grands principes et ses fondements. Néeaux États-Unis il y a une dizaine d’années, la théorie del’effectuation repose sur cinq principes fondamentaux :démarrer avec ce que l’on a, raisonner en termes deperte acceptable, tirer parti des surprises, construireson projet en fonction des parties prenantes qui s’yengagent, et transformer plutôt que découvrir sonenvironnement. Elle remet en cause la plupart des idéesreçues sur la création d’entreprise, comme la nécessité


45EMLYONRapportScientifique2012-2013Liste des productionsscientifiquesLa liste des publications par catégories ci-dessous détailleles statistiques annuelles présentées en page 8 de ce rapport.Articles académiques référésAKTAS, Nihat, DE BODT, Eric & ROLL, Richard.2013. MicroHoo : Deal failure, industry rivalry, andsources of overbidding. Journal of Corporate Finance:Contracting, Governance and Organization, 19: 20-35 P.ALPEROVYCH, Yan, AMESS, Kevin & WRIGHT,Mike. 2013. Private equity firm experience and buyoutvendor source: What is their impact on efficiency?European Journal of Operational Research, 228 (3):601-611 P.ANTIOCO, Michael, VANHAMME, Joëlle,HARDY, Anaïk & BERNARDIN, Lidwine. 2012.On the importance of social integration for minoritytargeting effectiveness. International Journal of Research inMarketing, 29 (4): 380-389 P.ARREGLE, Jean-Luc, MILLER, Toyah, HITT,Michael A. & BEAMISH, Paul W. 2013. Do regionsmatter? : An integrated institutional and semiglobalisationperspective on the internationalization of MNEs.Strategic Management Journal, 34 (8): 910-934 P.BERNARD, Carole & LE COURTOIS, Olivier. 2012.Performance Regularity : A New Class of ExecutiveCompensation Packages. Asia Pacific Financial Markets,19 (4): 353-370 P.BERTONI, Fabio & LUGO, Stefano. 2013. Testingthe Strategic Asset Allocation of Stabilization SovereignWealth Funds. International Finance, 16 (1): 95-119 P.BILLETTE DE VILLEMEUR, Etienne, RUBLE,Richard & VERSAEVEL , Bruno. 2013. Caveatpreemptor : Coordination Failure and Success in aDuopoly Investment Game. Economics Letters, 118 (2):250-254 P.BOUCHARD, Véronique & BARGUES, Emilie.2013. Les pratiques de socialisation dans les firmesentrepreneuriales et conservatrices. Revue Française deGestion, 39 (233): 89-106 P.BROWN, Dana & JETTE, Steen Knudsen. 2012.Managing corporate responsibility globally and locally :Lessons from a CR leader. Business and Politics, 14 (3):1-29 P.ARREGLE, Jean-Luc, NORDQVIST,Mattias, NALDI, Lucia & HITT, M.A. 2012.Internationalization of Family-Controlled Firms :A Study of the Effects of External Involvement inGovernance. Entrepreneurship: Theory and Practice, 36 (6):1115-1143 P.BATJARGAL, Bat, HITT, Michael A., TSUI, Anne S.,et al. 2013. Institutional Polycentrism, Entrepreneurs’Social Networks, and New Venture Growth. Academy ofManagement Journal, 56 (4): 1024-1049 P.CHAABOUNI, Haithem, FAYOLLE, Alain,GHORBEL, Faiez & BOUJELBENE, Younes. 2012.L’entrepreneur effectual face aux limites du pland’affaires. Entreprendre & Innover, 15: 25-32 P.CRAWSHAW, Jonathan R., CROPANZANO,Russell, BELL, Chris M. & NADISIC, Thierry. 2013.Organizational justice : New insights from behaviouralethics. Human Relations, 66 (7): 885-904 P.


46EMLYONRapportScientifique2012-2013CRESPIN-MAZET, Florence, GOGLIO-PRIMARD,Karine & SCHEID, François. 2012. Open innovationprocesses within clusters: the role of tertius iugens.Management Decision, 51 (8): 1701-1715 P.FAYOLLE, Alain, DOSSENA, Giovanna,BETTINELLI, Cristina & RANDERSON, Kathleen.2012. Introduction - Editorial. International Journal ofEntrepreneurship and Small Business, 17 (2): 155-159 P.CRESPIN-MAZET, Florence & DONTENWILL,Emmanuelle. 2012. Sustainable procurement : Buildinglegitimacy in the supply network. Journal of Purchasingand Supply Management, 18 (4): 207-217 P.FAYOLLE, Alain, MAALAOUI, Adnane,CASTELLANO, Sylvaine, ROSSI, Mathias &SAFRAOU, Imen. 2012. L’entrepreneuriat des seniors.Revue Française de Gestion, 38 (227): 69-80 P.DEFELIX, Christian & PICQ, Thierry. 2013. Del’entreprise étendue à la «gestion des compétencesétendue»: enjeux et pratiques en pôles de compétitivité.@GRH, 7, 2013 (2): 41-66 P.FAYOLLE, Alain & NAKARA, Walid. 2012. Créationpar nécessité et précarité : la face cachée de l’entrepreneuriat.Economies et Sociétés, série KC : Etudes critiques enManagement, 2: 1729-1764 P.DIMOV, Dimo, MARTIN DE HOLAN, Pablo &MILANOV, Hana. 2012. Learning patterns in venturecapital investing in new industries. Industrial andCorporate Change, 21 (6): 1389-1426 P.DION, Delphine & SITZ, Lionel. 2013. Enrichir lacompréhension des comportements de consommation: pistes opérationnelles et enjeux organisationnels.Décisions Marketing, 71: 45-58 P.DONTENWILL, Emmanuelle. 2012. Le développementdurable et ses objets encombrants : Le cas pratiquede Botanic. Revue Française de Gestion, 38 (226):37-51 P.FAYOLLE, Alain. 2012. Book Review: (De)Mobilizingthe entrepreneurship discourse: Exploring entrepreneurialthinking and action, F. Bill, B. Bjerke,A.W. Johansson (Eds.). Edward Elgar Publishing,Cheltenham, UK (2010), 250 pp. Scandinavian Journal ofManagement, 28 (3): 268-270 P.FAYOLLE, Alain. 2012. Liste des articles du domainede l’Entrepreneuriat publiés dans la période août2012 - octobre 2012. Revue de l’entrepreneuriat, 11 (4):95-100 P.FAYOLLE, Alain. 2012. Liste des articles du domainede l’Entrepreneuriat publiés dans la période novembre2012 - janvier 2013. Revue de l’entrepreneuriat, 11 (4):101-107 P.FAYOLLE, Alain. 2013. Le sens caché d’unengouement : des mots et des choses. Entreprendre &Innover, 2013 (17): 12-17 P.FAYOLLE, Alain & NAKARA, Walid. 2012. les «bad»pratiques d’accompagnement à la création d’entreprise.Revue Française de Gestion, 38 (228/229): 231-251 P.FAYOLLE, Alain & TOUTAIN, Olivier. 2012. Niexcès d’honneur ni indignité pour le plan d’affaires.Entreprendre & Innover, 15: 17-24 P.FAYOLLE, Alain & WITMEUR, Olivier. 2012. Faut-ilsauver le soldat plan d’affaires ? Editorial. Entreprendre &Innover, 15: 7-8 P.FORGUES, Bernard, GREENWOOD, Royston,MARTI, Ignasi, MONIN, Philippe & WALGENBACH,Peter. 2012. New Institutionalism : Roots and Buds.M@n@gement, 15 (5): 459-467 P.GHERTMAN, Michel & GUEDRI, Zied. 2012.Rivalry and forbearance in the European airlineindustry : Evidence of an inverted U-shapedcompetitive pattern. Management International, 16 (4):23-40 P.GOMEZ, Pierre-Yves. 2013. Introduction. Economieset Sociétés. Série K, Economie de l’entreprise, 22: 1-6 P.GONG, Yeming, de KOSTER, René, FRENK,Hans J.B.G. & GABOR, Adriana F. 2013. Increasingthe Revenue of Self-Storage Warehouses by FacilityDesign. Production and Operations Management, 22 (3):555-570 P.


47EMLYONRapportScientifique2012-2013GROH, Alexander & ANDRIEU, Guillaume. 2012.Entrepreneurs’ Financing Choice between Independentand Bank-Affiliated Venture Capital Firms. Journalof Corporate Finance: Contracting, Governance andOrganization, 18 (5): 1143-1167 P.LAWTON, Thomas, RAJWANI, Tazeeb & DOH,Jonathan. 2013. The antecedents of political capabilities: A study of ownership, cross-border activity andorganization at legacy airlines in a deregulatory context.International business review, 22 (1): 228-242 P.HARGREAVES, Dougal S., MCVEY, Dominic,NAIRN, Agnès & VINER, Russell M. 2012. Thepotential for current policy reforms in England to affectadolescent health : evidence from a national cross-sectionalsurvey. The Lancet, 380 (suppl.3).HARGREAVES, Dougal S., MCVEY, Dominic,NAIRN, Agnès & VINER, Russell M. 2013. Relativeimportance of individual and social factors in improvingadolescent health. Perspectives in Public Health, 133 (2):122-131 P.HEINE, Klaus & PHAN, Michel. 2013. A Case Studyof Shanghai Tang : How to Build a Chinese LuxuryBrand. Asia Marketing Journal, 15 (1): 1-22 P.HOTTEGINDRE, Géraldine & BELZE, Loïc. 2013.Le H3C, état des lieux du volet disciplinaire. Revuefrançaise de comptabilité, 461: 4 P.LE COURTOIS, Olivier & NAKAGAWA, Hidetoshi.2013. On Surrender and Default Risks. MathematicalFinance, 23 (1): 143-168 P.LE COURTOIS, Olivier & RANDRIANARIVONY,Rivo. 2013. On the Bankruptcy Risk of InsuranceCompanies. Finance, 34 (1): 43-72 P.LE COURTOIS, Olivier & WALTER, Christian.2012. Concentration des portefeuilles boursiers etasymétrie des distributions de rentabilités d’actifs.Journal de la Société Française de Statistique, 153 (2):1-20 P.LIPUMA, Joseph, NEWBERT, Scott L. & DOH,Jonathan P. 2013. The effect of institutional quality onfirm export performance in emerging economies : acontingency model of firm age and size. Small BusinessEconomics, 40 (4): 817-841 P.HOTTEGINDRE, Géraldine, GONTHIER-BESACIER, Nathalie & FALSY, Sandrine. 2012.Les facteurs d’influence de la qualité de l’audit :Perception des préparateurs de l’information financière.Comptabilité Contrôle Audit, 18 (2): 33-72 P.LANGEVIN, Pascal & MENDOZA, Carla. 2013.How can management control system fairness reducemanagers’ unethical behaviours? European ManagementJournal, 31 (3): 209-222 P.LANGEVIN, Pascal & MENDOZA, Carla. 2013. Lajustice : un revenant au pays du Contrôle ? ComptabilitéContrôle Audit, 19 (1): 33-58 P.LARMANDE, François. 2013. Limited liability, thefirst-order approach, and the ranking of informationsystems in agencies. Economics Letters, 118 (2):314-317 P.LAWTON, Thomas, McGUIRE, Steven &RAJWANI, Tazeeb. 2013. Corporate Political Activity :A Literature Review and Research Agenda. InternationalJournal of Management Reviews, 15 (1): 86-105 P.MALEVERGNE, Yannick, SAICHEV, Alex &SORNETTE, Didier. 2013. Zipf’s law and maximumsustainable growth. Journal of Economic Dynamics andControl, 37 (6): 1195-1212 P.MANTERE, Saku, AULA, Pekka, SCHILDT, HenriA. & VAARA, Eero. 2013. Narrative attributions ofentrepreneurial failure. Journal of Business Venturing,28 (4): 459-473 P.MARTI, Ignasi, COURPASSON, David &BARBOSA, Saulo. 2013. Living in the Fishbowl:Generating an entrepreneurial culture in a localcommunity in Argentina. Journal of Business Venturing,28 (1): 10-29 P.MARTI, Ignasi & FERNANDEZ, Pablo. 2013. TheInstitutional Work of Oppression and Resistance :Learning from the Holocaust. Organization Studies,34 (8): 1195-1223 P.MESSEGHEM, Karim, BOISSIN, Jean-Pierre &FAYOLLE, Alain. 2012. Entrepreneuriat : de la théorieà la pratique : Editorial. Revue de l’entrepreneuriat,11 (4): 7-8 P.


48EMLYONRapportScientifique2011-2012MIAN, Sarfraz, FAYOLLE, Alain & LAMINE, Wadid.2012. Building sustainable regional platforms forincubating science and technology businesses : Evidencefrom US and French science and technology parks.International Journal of Entrepreneurship and Innovation,13 (4): 235-247 P.MILLIER, Paul & REY, Jean-Pascal. 2012. Traduirel’intention entrepreneuriale en chiffres dans le businessplan. Entreprendre & Innover, 15: 50-65 P.RANDERSON, Kathleen, FAYOLLE, Alain &DEFELIX, Christian. 2013. Quelle GRH poursoutenir la dynamique enrepreneuriale des firmes ?Revue Française de Gestion, 39 (233): 75-88 P.REBEYROL, Vincent. 2013. The Erika Case :an Incitement to Rewrite the CLC (internationalConvention on Civil Liability for oil pollution damage).European Energy and Environmental Law Review, 22 (1):33-43 P.MONIN, Philippe & CROIDIEU, Grégoire. 2012. Lesstratégies de légitimation des organisations renégates,M@n@gement, 15(3): 253-263 P. [MONIN, Philippe& CROIDIEU, Grégoire. 2012. The legitimatingstrategies of renegade organizations, M@n@gement,15 (3) : 253-263 P].MONIN, Philippe, NOORDERHAVEN, Niels,VAARA, Eero & KROON, David. 2013. GivingSense to and Making Sense of Justice in PostmergerIntegration. Academy of Management Journal, 56 (1):256-284 P.PAZZAGLIA, Federica, SONPAR, Karan, MARTINDE HOLAN, Pablo & FLYNN, Scott. 2013. TheDangers of Disgruntled Ex-Employees. MIT SloanManagement Review, 54 (4): 8-9 P.PEREIRA, Brigitte & FAYOLLE, Alain. 2013.Confiance ou défiance, le paradoxe de l’auto-entrepreneuriat.Revue Française de Gestion, 39 (231): 35-54 P.REKIK, Yacine & SAHIN, Evren. 2012. Exploringinventory systems sensitive to shrinkage – analysisof a periodic review inventory under a service levelconstraint. International Journal of Production Research,50 (13): 3529-3546 P.RUBLE, Richard & VERSAEVEL, Bruno. 2012.On the tacit collusion equilibria of a dynamicduopoly investment game. Economics Bulletin, 32 (4):2817-2827 P.SERVIERE-MUNOZ, Laura, VICDAN, Handan &SARAN, Anshu. 2013. Two Peas in a Pod? Exploringthe Market Orientation, Innovation, and Dynamismof Mexico and Turkey’s Entrepreneurial Culture.International Journal of Entrepreneurship, 17: 77-98 P.SHRUM, L. J., WONG, Nancy, ARIF, Farrah, et al.2013. Reconceptualizing materialism as identity goalpursuits : Functions, processes, and consequences.Journal of Business Research, 66 (8): 1179-1185 P.PETERSEN, Francine Espinoza & HEINE, Klaus.2013. When Do Consumers Indulge in Luxury? :Emotional Certainty Signals When to Indulge toRegulate Emotions. Marketing ZFP - Journal of Researchand Management, 35 (2): 79-90 P.PICHAULT, François & PICQ, Thierry. 2013. Le rôledes RH dans l’entreprise tendue vers l’innovation : Clésd’analyse et interrogations. Revue Française de Gestion,39 (233): 161-182 P.QUITTARD-PINON, François & KELANI, Abdou.2013. Pricing Equity Index Annuities with SurrenderOptions in Four Models. Asia-Pacific Journal of Risk andInsurance, 7 (2): 105-142 P.SILBERZAHN, Philippe. 2012. L’effectuation, logiquede pensée des entrepreneurs experts. Entreprendre &Innover, 15: 9-16 P.TERCINET, Anne. 2013. Distribution sélectivequantitative de véhicules automobiles : nul besoin decritères objectifs et non discriminatoires. La SemaineJuridique - Entreprise et Affaires, 13-14: 3 P.TERCINET, Anne. 2013. Affaire Microsoft : sanctiondu non-respect d’une décision comportant desengagements. Recueil Dalloz, 12: 765-766 P.


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54EMLYONRapportScientifique2011-2012CAS PEDAGOGIQUESALCOUFFE, Simon, GADRAT, Julien &LANGEVIN, Pascal. 2012. Crédit Général : coût ABCdes recrutements. CCMP, Centrale de Cas et de MédiasPédagogiques n° C0421, 10 P.ASQUIN, Alain. 2012. Le Concorde : y a-t-il unpilote dans l’avion ? CCMP, Centrale de Cas et de MédiasPédagogiques n° EML-MC5L, 23 P.BIAN, Dong & HUANG,Y. 2012. Naviga: How tocompete in a more competitive market? ECCH n°312-225-1, 19 P.BIAN, Dong & IDRIZAJ, A. 2012. Sony: TheEuropean launch of the Sony tablet. ECCH n°512-087-1, 19 P.BIAN, Dong, MENG, Y. & LIU, H. 2012. Lafite: Therevolutionary road in China (A). ECCH n° 312-235-1,5 P.BIAN, Dong, MENG, Y. & LIU, H. 2012. Lafite: Therevolutionary road in China (B). ECCH n° 312-236-1,10 P.BIAN, Dong, NI, J., CHEN, S. & WANG, Y. 2012.Leo’s dilemma: How to cooperate with suppliers?ECCH n° 312-175-1, 13 P.BIAN, Dong & SHENGJUN, Liu. 2012. Sany: Will itbe sunny in Europe? (A). ECCH n° 312-055-1, 16 P.BIAN, Dong, SHENGJUN, Liu, FERNANDEZ, J.& ATAMER, Tugrul. 2012. Sany: Will it be sunny inEurope? (B). ECCH n° 312-056-1, 5 P.BIAN, Dong, SHENGJUN, Liu, FERNANDEZ, J.& ATAMER, Tugrul. 2012. Sany: Will it be sunny inEurope? Supplement. ECCH n° 312-055-4, 2 P.BIAN, Dong & WU, H. 2013. Brand management:How did Chinese fashion companies develop theirbrands? ECCH n° 313-161-1, 20 P.BIAN, Dong & WU, H. 2013. Competition inphotovoltaics: How could Chinese enterprises achievesustainability in global markets? ECCH n° 313-068-1,21 P.BIAN, Dong & WU, H. 2013. Nanrenwa: Howto make it a successful business model? ECCH n°813-026-1, 5 P.BIAN, Dong, WU, M. & CHEN, C. 2013.International acquisition strategy of forum group.ECCH n° 313-135-1, 18 P.BIAN, Dong, ZHANG, L. & MAN, Y. 2013. Haier’srevolutionary business model. ECCH n° 413-102-1,14 P.BOUCHARD, Véronique. 2012. Intrapreneurshipas a means of achieving growth: The HomeServecase. CCMP, Centrale de Cas et de Médias Pédagogiquesn° EML-MC11L, 20 P.BOUCHARD, Véronique. 2012. L’intrapreneuriatau service de la croissance: le cas HomeServe.CCMP, Centrale de Cas et de Médias Pédagogiquesn° EML-MC10L, 20 P.KNUDSEN, Jette Steen & BROWN, Dana. 2012.Novo Nordisk: Managing Sustainability at Home andAbroad. Ivey Publishing Case n° 9B12M081, 17 P.LAURENT, Bernard. 2012. Frère Marie-Pâques,moine et chef d’entreprise. CCMP, Centrale de Cas et deMédias Pédagogiques n° EML-MC12L, 27 P.PECHER, M. & PRANGE, Christiane. 2012.TPresso : The Tea Machine War is Just Beginning inChina. ECCH n° 512-049-1, 26 P.SILBERZAHN, Philippe & ROURE, Lionel. 2012.Bic phone. ECCH n° 512-062-1, 17 P.WU, H. & BIAN, Dong. 2013. Zhubajie.com: Doesthe Witkey business really have a huge potential?ECCH n° 813-062-1, 11 P.


55EMLYONRapportScientifique2012-2013WORKING PAPERSARMSTRONG, J. Scott & JACQUART, Philippe.2013. Is the Evidence Sufficient to Take Action onExecutive Pay? : Reply to Commentators. 7 P.BILLETTE DE VILLEMEUR, Etienne, RUBLE,Richard & VERSAEVEL, Bruno. 2013. InvestmentTiming and Vertical Relationships. MPRA, MunichPersonal RePEc Archive n° 47804, 41 P.CALCAGNO, Riccardo & FALCONIERI, Sonia.2013. Competition and dynamics of takeover contests.CeRP Working Paper Series n° 132/13, 33 P.CALCAGNO, Riccardo & URZI BRANCATI, MariaCesira. 2013. Do more financially literate householdsinvest less in housing? Evidence from Italy. CeRPWorking Paper Series n° 131/13, 24 P.GOMEZ, Pierre-Yves & GUEDRI, Zied. 2012. 20 ansd’évolution des conseils d’administration en France1992-2010. Preuves à l’appui, les cahiers de l’IFGE n° 3,17 P.KELANI, Abdou & QUITTARD-PINON, François.2012. Pricing equity index annuities with surrenderoptions in four models. Cahiers de recherche - EMLYONn° 2012/04, 38 P.KELANI, Abdou & QUITTARD-PINON, François.2013. Pricing and Hedging Variable Annuities. Cahiersde recherche - EMLYON n° 2013/04, 32 P.SCHLIERER, Hans-Jörg. 2012. The vain search of aglobal definition. A critical review of single countrystudies on Corporate Social Responsibility reporting.Cahiers de recherche - EMLYON n° 2012/05.VERSAEVEL, Bruno. 2012. Alertness, Leadership, andNascent Market Dynamics. GATE Working Paper n°09-juin, 34 P.ZHOU, Shuyu & GONG, Yeming. 2013. DesigningPublic Storage Warehouses With Customer Choice.Cahiers de recherche - EMLYON n° 2013/03, 21 P.GOMEZ, Pierre-Yves & GUEDRI, Zied. 2013. 20 ansde distribution de dividendes en France : 1992-2011.Preuves à l’appui, les cahiers de l’IFGE n° 4, 15 P.GONG, Yeming. 2013. Using storage profilesand truncated bucket brigades to improve orderpicking productivity. Cahiers de recherche - EMLYONn° 2013/01, 27 P.GONG, Yeming. 2013. Fundamental Algorithms forPublic Storage : Towards Physical Internet. Cahiers derecherche - EMLYON n° 2013/02, 32 P.HEINE, Klaus. 2012. The Concept of Luxury Brands.Technische Universität Berlin. 100 P.HEINE, Klaus & SIKORA, Tomasz. 2012. PojecieMarki Luksusowej. 2nd ed. Technische Universität Berlin.29 P.JACQUART, Philippe & ARMSTRONG, J. Scott.2013. Are Top Executives Paid Enough? : An Evidence-Based Review. 27 P.


56EMLYONRappORtScientifique2012-2013INTERVIEWS ET PRISES DE PAROLE (SéLECTION)Anonymous. 2013. Sa communauté, il faut l’animeren amont et la laisser faire en aval. In Collectif: Visionsd’innovation sur les médias sociaux: p. 38-39 P.Anonymous. 2012. Pourquoi une Association desprofesseurs de droit des grandes écoles ? Recueil Dalloz,29/11/2012: 66-66 P.Anonymous. 2012. Direction financière : Jouez lacarte de la formation professionnelle. Option Finance,03/09/2012: 2 P.Anonymous. 2012. Imposer en ce moment unecontrainte budgétaire est risqué. Challenges,20/09/2012: 3 P.Anonymous. 2012. PME et TPE : coup de projecteursur les souffrances patronales. Inforisque, 20/09/2012:2 P.Anonymous. 2012. Ma boîte, mes salariés...et la GRH.Liaisons Sociales Magazine, 01/10/2012: 4 P.Anonymous. 2012. Arc International lance unprogramme de leadership avec EMLYON BusinessSchool. Focus RH, 08/11/2012.Anonymous. 2012. Stress des dirigeants : vers une prisede conscience ? Usine Nouvelle, 08/10/2012: 1 P.Anonymous. 2012. «La gestion du personnel arrive entête des sources de stress». Décideurs Stratégie FinanceDroit, 01/11/2012: 1 P.Anonymous. 2012. Les professeurs de droit des grandesécoles se fédèrent. Semaine Juridique - EditionGénérale, 22/10/2012, 43: 1 P.Anonymous. 2013. Klaus Heine : Viele empfindeninzwischen auch Louis Vuitton als eher ordinär. ProfilOnline, 11/01/2013: 2 P.Anonymous. 2013. LiPuma : «Hay mucho que aprenderde la investigación sobre management». AmericaEconomia, 14/01/2013: 4 P.Anonymous. 2013. Génération Y : une autre manièrede façonner son parcours professionnel Fabienne Autier.Les Echos, 21/01/2013: 2 P.Anonymous. 2013. Instinct, intuition mode d’emploi.Indépendentaire, 01/02/2013: 3 P.Anonymous. 2013. Faites de chaque salarié un gardiende la trésorerie de l’entreprise. Capital, 04/03/2013: 2P.Anonymous. 2013. Going the extra mile. Edge,01/03/2013: 5 P.Anonymous. 2013. Grossir vite, c’est le secret! Agir etEntreprendre, 01/03/2013: 7 P.Anonymous. 2013. High executive pay does notguarantee better performance. GulfNews, 19/05/2013:2 P.Anonymous. 2013. Occupying the Barbie dreamhouse : Berliners take on Mattel. Nation of change,18/05/2013: 3 P.Anonymous. 2013. Idées et faits porteurs d’avenir:La malédiction du paradigme artificieux. Futuribles,01/05/2013: 14 P.Anonymous. 2013. Portrait robot du manager idéal. LeParisien Supplément, 27/05/2013: 2 P.Anonymous. 2013. Tessa Melkonian et Philippe Monin.Acteurs de l’Economie Rhône-Alpes, 01/06/2013: 1 P.Anonymous. 2013. Pierre-Yves Gomez : letravail vivant contre l’esprit de rente. Millénaire 3,30/04/2013: 8 P.Anonymous. 2013. Chercheurs, praticiens : du savoir àl’action. Expansion Management Review, 01/06/2013:4 P.Anonymous. 2013. Entrepreneuriat : le frenchparadoxe. Lyon Entreprises, 15/06/2013: 3 P.Anonymous. 2013. En france, des entrepreneurs ensommeil. Le Tout Lyon et le Moniteur Judiciaire,22/06/2013: 1 P.Anonymous. 2013. Laissez parler votre Quotient...Intuitif. Cosmopolite News Magazine, 01/03/2013, 1P.ARCE, Daniela & ROIG, Jennifer P. 2012. Finanzas:foco hacia América Latina. MBA & Educationejecutiva, 22/11/2012: 4 P.ARNOUX, Patrick. 2013. Business schools : aprèsles classements internationaux, les accréditations. LeNouvel Economiste, 13/03/2013: 7 P.BARLA, Jean-Christophe & REAL, Olivier. 2013.Chef d’entreprise : stress, déstresse ou détresse : l’ObservatoireAmarok ausculte les dirigeants. Businews,01/03/2013: 6 P.BARTL, Alexander. 2013. «Viele empfindeninzwischen auch Louis Vuitton als eher ordinär». Profil,7/01/2013: 86-87 P.BEAUMET, Julia. 2013. Philippe Silberzahn : « Si onn’échoue pas, c’est que l’on n’a pas essayé ». Le Progrès,02/04/2013: 1 P.BEAUMET, Julia. 2013. Leurs idées pour entreprendre.Le Progrès, 11/06/2013: 3 P.


57EMLYONRapportScientifique2012-2013BOULATE, Camille. 2013. Michel Coster (EMLYONincubateur) : « Développer un esprit commando pourcréer une entreprise ». Les Echos Business, 09/08/2013:2 P.CAZALS, François. 2013. Quelle démarche stratégiqueface à l’incertitude ? Stratégies innovantes, 27/03/2013:1 P.CHABOD SERIEIS, Jean. 2013. Une petite dose depublic dans les formations achats. La Lettre des Achats,01/07/2013: 3 P.CHAUMEAU, Christine. 2012. Prépa, méca, compta ?Philo, socio, anthropo ! Le Monde Universités &Grandes Ecoles, 15/11/2012: 3 P.CHEMIN, Anne. 2013. L’entreprise machine à évaluer.Le Monde cultures & idées, 16/03/2013: 6 P.COOMBER, Steve. 2012. Going that extra mile.Finance & management Faculty, 01/10/2012: 2 P.DEBES, Florian. 2013. Entrepreneurs, prenez soin devotre santé ! Les Echos Entrepreneur, 25/01/2013: 2 P.DESNOYERS, François. 2012. DRH, entretien annuelou coaching font leur entrée à l’église. Le MondeEconomie, 22/10/2012: 2 P.DONAS, Coralie. 2013. Plus tôt préparé, premier àbien parler. Le Monde Universités & Grandes Ecoles,14/02/2013: 5 P.DUCROS, Emmanuelle. 2013. Les secrets du luxefrançais : gérer les divas avec tact. Management,01/05/2013: 16 P.DUGUET, Laurent. 2013. Les nouvelles compétencesà l’horizon 2018 : Catherine Pardo. Négoce,15/02/2013: 2 P.ENGELHARD, Jean-Marc. 2012. Adecco fait la courseen tête. Aujourd’hui en France, 24/09/2012: 5 P.FOULON, Sandrine. 2013. L’esprit de rente nous privede l’esprit de travail. Liaisons Sociales, 01/04/2013: 2 P.GINIBRIERE, Gaëlle. 2013. Luxe : vins et spiritueuxont le vent en poupe. Le Figaro Etudiant, 22/03/2013:4 P.GODET, Michel. 2013. Eve Schönberg : le droit,moteur de sa vie. Le Tout Lyon et le MoniteurJudiciaire, 06/07/2013: 1 P.GOURG, William. 2012. Lipuma y Houdayer:«Queremos desarrollar en EMLYON acuerdos conBrasil». MBA & Education ejecutiva, 3/12/2012: 3 P.HENDRIKS, Karine. 2012. Faites de chacun ungardien de la trésorerie. Management, 01/12/2012: 3 P.HOCHSTRASSER, Sandrine. 2013. Le mythed’invincibilité. Le Temps, 01/03/2013: 2 P.HWANG, Victor W. 2012. Does Morality Matter inManaging Businesses? Forbes, 23/10/2012: 4 P.JARDINAUD, Manuel. 2012. Souffrance desdirigeants : un tabou qui résiste à la crise. L’Entreprise,17/09/2012: 3 P.LARGERON, Dominique. 2013. La communautéinternationale de la recherche en finance à EMLYON.Lyon Entreprises, 03/05/2013: 1 P.LARGERON, Dominique. 2013. Alain Fayolle, unenseignant d’EM Lyon distingué en Suède. LyonEntreprises, 26/05/2013: 2 P.LARMINAT, Astrid de. 2013. Pierre-Yves Gomez :«On n’espère vraiment que si on est lucide». Le Figaro,30/08/2013: 3 P.LE GALES, Yann. 2013. Le travail contre la rente. LeFigaro Economie, 25/02/2013: 1 P.LEISSON, Martin. 2012. Les activateurs de croissance.Continental News, 09/11/2012: 3 P.LESTAVEL, Thomas. 2013. Ces salariés qui travaillenten mode start-up. Management, 01/02/2013: 100-101P.LOS RIOS, Julie de. 2013. Les belles mécaniques,fantasme masculin... Marianne, 10/03/2013: 3 P.MAFRA, Antonio. 2013. Pierre-Yves Gomez : «Lesélites ne voient plus le travail». Le Tout Lyon et leMoniteur Judiciaire, 23/02/2013: 1 P.MAFRA, Antonio. 2013. Tugrul Atamer : Lecosmopolite amoureux. Le Tout Lyon et le MoniteurJudiciaire, 01/06/2013: 1 P.MULLNER, Astrid. 2013. Über Luxus: KlausHeine beschäftigt sich mit Luxus, seinen Marken,Konsumenten und dem Wandel. Luxury Estate,13/04/2013: 14-14 P.NIJDAM, Henri. 2012. Pourquoi la BPI. Le NouvelEconomiste, 04/10/2012: 7 P.NORONHA, Julien. 2013. Incubateur d’EMLYON :il faut oser aller sur le terrain ! Widoobiz, 13/06/2013:1 P.QUEUNIET, Violette. 2012. Françoise Dany :«L’évaluation des salariés, un enjeu de la relationmanagériale». Entreprise & Carrières, 09/10/2012: 2 P.ROBERT-GERAUDEL, Adélaïde. 2012. Desdirigeants pas si stressés. Le Figaro, 27/09/2012: 1 P.


58EMLYONRappORtScientifique2012-2013ROBINET, Charlotte. 2012. Qu’est-ce qu’une loi definances ? Le Parisien, 19/11/2012.RODIER, Anne. 2013. Le Travail invisible. Enquêtesur une disparition, de Pierre-Yves Gomez. Le MondeEconomie, 19/03/2013: 2 P.RUIZ, Geneviève & MAILLARD, Serge. 2013.Attention à votre santé! PME Magazine, 28/08/2013:4 P.SABADO, Elsa. 2013. Portrait d’une nouvellegénération : Colocataires, geek, mondialisés...L’Expansion, 01/04/2013: 5 P.SULLIVAN, Ruth. 2013. High pay does not equal highquality. Financial Times, 19/05/2013.SYMONDS, Matt. 2013. Who are the happiest MBAstudents in the world? MBA50.com, 14/05/2013.TALMON, Valérie. 2012. Le profil entrepreneurial,mythe ou réalité ? Les Echos Entrepreneur,20/09/2012: 2 P.TALMON, Valérie. 2013. L’effectuation et ses 5 cléspour créer : la fin des créateurs d’entreprise super-héros.Les Echos Entrepreneur, 26/02/2013: 5 P.TEILLET, Antoine. 2013. Nouveaux métiers,nouvelles pratiques. Officiel Studyrama des Bac +4/5,01/04/2013: 8 P.TOKC-WILDE, Iwona. 2013. Knowing correctbusiness protocol. The Times, 28/05/2013.TOSSERI, Bénévent. 2012. La liberté d’entreprendre,cela peut s’apprendre. La Croix, 02/10/2012: 1 P.TREHOREL, Laure. 2012. Le luxe dans tous ses éclats.Action Commerciale, 01/11/2012: 4 P.TREHOREL, Laure. 2013. Les secrets des entreprisesqui performent. Action Commerciale, 01/04/2013: 8 P.


60EMLYONRapportScientifique2012-2013rapport scientifique2012-2013EMLYON BUSINESS SCHOOLCAMPUS LYON-ECULLY23 avenue Guy de CollongueCS 4020369134 Ecully Cedex - FRANCETél. : +33 4 78 33 78 00 ; Fax : +33 4 78 33 61 69info@em-lyon.com ; www.em-lyon.comCAMPUS saint-etienne51 cours Fauriel42100 Saint-Etienne - FRANCETél. : +33 4 77 49 63 49bba@em-lyon.com ; bba.em-lyon.comCAMPUS SHANGHAIEast China Normal UniversityGlobal Education Center3663, Zhongshan Rd NorthShanghai 200062 - CHINETél. : +86 21 6260 8160 ext. 803 ; Fax : +86 21 6260 8171info@em-lyon.com.cn ; www.em-lyon.com.cnCréditsEMLYON Business School - Avril 2014 - Document non contractuel - Toutes les marques citées sont déposées -Les articles sont reproduits avec l’autorisation des éditeurs et des médias -Photos : Jean-Claude Dortmann, Henri Granjean, Martine Leroy, Philippe Schuller, Christelle Viviant, John Wildgoose - Code CORP04/14.

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