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Les cartes d'acquisition et de traitement d'images - Mesures

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Gui<strong>de</strong> d’achat<strong>de</strong> modèles. Suivant le format, le nombred’entrées, la fréquence d’échantillonnage, ouencore la présence <strong>et</strong> la taille <strong>de</strong>s mémoires,il y a <strong>de</strong> quoi répondre à tous types d’applications,y compris les plus exigeantes.Pour bien choisir, rien ne sert d’éplucher lesfiches techniques <strong>de</strong> chaque modèle : il fautavant tout considérer les caractéristiques <strong>de</strong> l’applicationque l’on souhaite réaliser. Le choixd’une carte d’acquisition <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>traitement</strong>d’images est conditionné par les caractéristiques<strong>de</strong> la caméra à laquelle elle est raccordée.Dans une application <strong>de</strong> vision industrielle,tout commence en eff<strong>et</strong> par l’acquisitiond’une image au niveau du capteur CCD (ouCMOS) <strong>de</strong> la caméra. C’est lui qui convertitl’intensité lumineuse reçue par chaque pixelen une information numérique. Celle-ci estensuite convertie en un signal analogique(dans le cas <strong>de</strong>s caméras analogiques) outransférée telle quelle vers la carte d’acquisition<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>traitement</strong> d’images.A l’image <strong>de</strong>s caméras, il existe donc <strong>de</strong>uxgrands types <strong>de</strong> <strong>cartes</strong> : les modèles analogiques<strong>et</strong> les modèles numériques. Si les camérasnumériques sont <strong>de</strong> plus en plus utilisées,les caméras analogiques couvrent encore lamajorité <strong>de</strong>s applications. Il faut direqu’elles sont défendues par unpoids lourd du domaine(Sony), qu’elles sontn<strong>et</strong>tement moinschères que lesmodèles numériques, <strong>et</strong> quele fossé technique qui les séparaitencore récemment <strong>de</strong>smodèles numériques se comble peuà peu. Dans les résolutions courantes(<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 640x480 pixels), ellesrépon<strong>de</strong>nt donc parfaitement au besoin. Restentles applications un peu plus spécifiques,nécessitant <strong>de</strong> hautes résolutions ou <strong>de</strong>sca<strong>de</strong>nces élevées : dans ce cas, le numérique estprivilégié. La qualité, toutefois, dépendra ducapteur utilisé. « Il vaut parfois mieux utiliser unecaméra analogique dotée d’un capteur CCD plutôt qu’unecaméra numérique intégrant un capteur CMOS », indiqueAlain Duflot, directeur technique <strong>de</strong> Cognex.Au niveau <strong>de</strong>s <strong>cartes</strong>, c’est la même tendancequi prévaut. « Comme les constructeurs <strong>de</strong> camérasont une position largement dominante sur le marché<strong>de</strong> la vision, l’offre en <strong>cartes</strong> d’acquisition pour camérasanalogiques reste importante »,indique Jean Fer<strong>et</strong>,responsable <strong>de</strong> Matrix Vision France. Pour StéphaneLedoux, responsable <strong>de</strong>s applicationsEurope chez Matrox Imaging, « les plus gros volumes<strong>de</strong> l’analogique sont réalisés dans les applications <strong>de</strong> vidéosurveillance<strong>et</strong> dans les laboratoires <strong>de</strong> recherche. Néanmoins,leuremploi est tout aussi justifié dans les applications<strong>de</strong> contrôle industriel.Elles sont bien moins sensiblesMESURES 771 - JANVIER 2005 - www.mesures.com<strong>Les</strong><strong>cartes</strong> d’acquisitiond’imagesse différencient notammentpar le format,le nombre d’entrées<strong>et</strong> le type <strong>de</strong> composants qu’ellesembarquent (mémoire,processeurs,<strong>et</strong>c.).Matroxau bruit que par le passé,<strong>et</strong> elles perm<strong>et</strong>tent tout <strong>de</strong> mêmed’acquérir jusqu’à 30 images par secon<strong>de</strong> avec <strong>de</strong>s résolutionsallant jusqu’au mégapixel ».Une fois que l’on a choisi une carte analogiqueou numérique, il faut encore déterminerle type d’entrées nécessaires. Là aussi,tout dépend du format <strong>de</strong> la caméra. Enanalogique, on r<strong>et</strong>rouve les formats “classiques”hérités <strong>de</strong> la vidéo grand public : lesstandards européens CCIR (pour les camérasmonochromes) <strong>et</strong> PAL (pour la couleur), ainsique les formats américains RS170 (pour lescaméras monochromes) <strong>et</strong> NTSC (pour lacouleur).A chacun d’eux correspon<strong>de</strong>nt unecertaine vitesse d’acquisition <strong>et</strong> une certainerésolution. (Le standard CCIR, par exemple,correspond à une acquisition à25 images/secon<strong>de</strong> pour une résolution <strong>de</strong>768x576 pixels).Ces standards suffisent aux applications <strong>de</strong> visionles plus courantes <strong>et</strong> les plus simples. Pour lesautres cas (applications <strong>de</strong> mesure dimensionnelle,contrôle d’aspect, inspectionà hautesca<strong>de</strong>nces,<strong>et</strong>c.),on utilise<strong>de</strong>s <strong>cartes</strong> offrant <strong>de</strong>s entrées pourles caméras non standards. C’est lecas <strong>de</strong>s entrées pour les caméras à balayage progressif(monochromes ou couleur), que l’onutilise lorsque la scène observée comporte <strong>de</strong>sobj<strong>et</strong>s en mouvement, <strong>de</strong>s entrées pour <strong>de</strong>scaméras entrelacées <strong>et</strong> à res<strong>et</strong> asynchrone,ainsi que <strong>de</strong>s entrées pour les signaux couleurY/C (ou S-Vidéo), qui perm<strong>et</strong>tent d’acquérirsur <strong>de</strong>ux voies séparées la chrominance<strong>et</strong> la luminance.Certaines <strong>cartes</strong> acceptent ainsi une très largevariété <strong>de</strong> caméras. La carte mvTitan <strong>de</strong>Matrix Vision, par exemple, accepte toute caméraanalogique monochrome ou couleur RGB,entrelacée ou progressive, périodique ou àres<strong>et</strong> asynchrone du marché.Autre exemple,la carte PC2-Vision <strong>de</strong> Coreco Imaging (représentéen France par Imasys), qui accepte <strong>de</strong>scaméras entrelacées CCIR/RS170 à balayageprogressif jusqu’à 2 000x2 000 pixels enmonochrome, ainsi que <strong>de</strong>s caméras couleurRGB jusqu’à 1 000x1 000 pixels. Onpeut alors lui raccor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> troiscaméras monochromes en acquisition simultanéeou 6 en multiplexé, ou 2 RGB en multiplexé...Au niveau <strong>de</strong>s <strong>cartes</strong> pour les caméras numériques,enrevanche,l’affaire est beaucoup plus “Quel standard pour les*Voir à ce suj<strong>et</strong> l’articlesimple. Outre les formats traditionnels (LVDS, caméras industrielles”RS422),qui sont <strong>de</strong> moins en moins utilisés,la dans notre numéro 763quasi-totalité <strong>de</strong>s fabricants propose désormais <strong>de</strong> mars 2004, page 30,également disponible<strong>de</strong>s <strong>cartes</strong> offrant une ou plusieurs interfacessur notre site Intern<strong>et</strong>.Camera Link*. Preuve <strong>de</strong> la pénétration <strong>de</strong> cestandard sur le marché <strong>de</strong> la vision, « Sony,qui nedéfendait jusqu’à présent que le FireWire,a créé l’événementlors du <strong>de</strong>rnier salon Vision en présentant sa première gamme<strong>de</strong> caméras sur Camera Link! », indique M. Fer<strong>et</strong>(Matrix Vision).L’intérêt <strong>de</strong> ce standard, introduit fin 2000,est qu’il offre un débit théorique très élevé.Suivant qu’il utilise un, <strong>de</strong>ux ou trois composantsChannel Link, il se décline en troisconfigurations :“Base” (avec un débit théoriquemaximal <strong>de</strong> 2,3 Gbits/s), “Medium”(4,76 Gbits/s) <strong>et</strong> “Full” (7,14 Gbits/s).Lorsqu’on choisit une carte numériqueCamera Link, il est doncindispensable d’en connaître laconfiguration. Suivant lesmodèles, on trouve en eff<strong>et</strong> lestrois configurations (Base, Medium<strong>et</strong> Full), ou seulement une ou <strong>de</strong>ux d’entreelles. Le plus souvent, les <strong>cartes</strong> offrent <strong>de</strong>uxentrées Camera Link Base, ou une seuleMedium ou Full.Dans tous les cas, il faut gar<strong>de</strong>r à l’esprit quele standard Camera Link, contrairement auFireWire, n’est pas un bus. On ne peutconnecter qu’une seule caméra par interface.Mais si l’on utilise une carte offrant, parexemple, <strong>de</strong>ux entrées indépendantes enparallèle, les débits sont multipliés : au lieud’avoir une entrée à 50 images/s, on peutmonter à 100 images/s…Attention au nombre <strong>de</strong> déco<strong>de</strong>ursPour choisir une carte d’acquisition, il importeaussi <strong>de</strong> prendre en compte le nombred’entrées, <strong>et</strong> en particulier le nombre d’entréesindépendantes. Certaines <strong>cartes</strong> analogiquesproposent en eff<strong>et</strong> 2, 4, 6, 8 voire16 entrées, mais on ne peut parfois acquérirqu’une seule voie à la fois <strong>et</strong> l’acquisition <strong>de</strong>l’ensemble <strong>de</strong>s voies doit se faire <strong>de</strong> manièrecyclique.Autrement dit, on fait du multiplexage.D’autres <strong>cartes</strong> ne proposeront peutêtreque <strong>de</strong>ux voies d’acquisition, mais ellesseront complètement indépendantes, <strong>et</strong> l’on49

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