7b - FOURS CULINAIRESPlusieurs ensembles funéraires <strong>de</strong> Lyon comportaient <strong>de</strong>s fours rudimentaires,creusés à même le sol, utilisés pour la cuisson <strong>de</strong> la nourritureau cours <strong>de</strong>s funérailles et <strong>de</strong>s repas commémoratifs sur les tombes.Ils sont à rapprocher <strong>de</strong>s débris <strong>de</strong> vaisselle culinaire et d’amphoresretrouvés dans <strong>de</strong>s fosses dépotoirs, à proximité. Ce sont les témoins <strong>de</strong>ce que les familles apportaient pour cuisiner, manger et boire au cours<strong>de</strong>s repas funéraires.Lyon, périphérique Nord, 1996Datation : 2e-3e siècle8a - EPITAPHE DE BLANDINIA MARTIOLAÀ partir du IIe siècle, le monument funéraire présente généralement laforme d’un autel et les épitaphes <strong>de</strong>viennent parfois longues. La dédicaceaux dieux Mânes (abrégé DM pour D(iis) M(anibus), <strong>de</strong>vient la règlegénérale, ainsi que la mention et la représentation <strong>de</strong> l’ascia (outil figurésur la première ligne). Les dates <strong>de</strong> naissance et <strong>de</strong> décès ne sont pasindiquées, mais on précise parfois, comme ici, la durée <strong>de</strong> la vie.Aux dieux Mânes et à la mémoire éternelle <strong>de</strong> Blandinia Martiola, jeunefemme pleine d’innocence, morte à l’âge <strong>de</strong> dix-huit ans, neuf mois etcinq jours ; Pompeius Catussa, <strong>de</strong> la cité <strong>de</strong>s Séquanes, artiste stucateur,à son épouse incomparable, remplie <strong>de</strong> bonté à son égard, qui a vécuavec lui cinq ans, six mois et dix-huit jours, pure <strong>de</strong> toute souillure, a élevéce tombeau et aussi pour lui-même et l’a dédié sous l’ascia.Toi qui lis ces lignes, va au bain d’Apollon, ce qu’avec ma femme j’aisouvent fait et voudrais encore faire si cela était possible.Lyon 5e, quartier Saint-Georges ; découverte en 1815.Datation : 2e-3e siècle18
8b - EPITAPHE D’AUFIDIA ANTIOCHISCe coffre <strong>de</strong> marbre était <strong>de</strong>stiné à l’urne qui contenait les cendres <strong>de</strong> ladéfunte.Aux dieux Mânes d’Aufidia Antiochis, son mari Sextus Aufidius Thiasus afait ce tombeau pour son épouse très chère.Datation : 1er-2e siècle8c - EPITAPHE D’ANCHARIA BASSALes plus anciens monuments funéraires <strong>de</strong> Lugdunum, mausolées ousimple stèles, remontent à l’extrême fin du Ier siècle avant J.-C. Les textes<strong>de</strong>s épitaphes sont alors très brefs, et se limitent au nom du défunt.Ancharia Bassa, affranchie <strong>de</strong> Quintus, repose ici.Lyon 5e, Fourvière, quartier <strong>de</strong> Trion ; découverte en 1885.19