11.07.2015 Views

Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca - Fédération ...

Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca - Fédération ...

Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca - Fédération ...

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

➜ I P.6➜ I MEMBRE <strong>Ho</strong>.re.ca SOUS LA LOUPE I« Le Smiley est de plus en plus à notre portée »LA TAVERNE DEN HOORN, JEUNE DE 25 ANSYves De Sloovere, Vice-présidentde <strong>Ho</strong>.<strong>Re</strong>.<strong>Ca</strong> Brabant flamand etpatron de la taverne Den <strong>Ho</strong>ornà Kapelle-op-den-Bos, étaitprédestiné à marcher sur lestraces de son père et à devenirboucher. Mais lorsque sa mèrea voulu l’inscrire à l’école deboucherie, il ne restait déjà plus deplaces pour un nouvel étudiant. Ila alors fallu se tourner vers l’écolehôtelière, ce qui lui a au finalparfaitement convenu.Cela fait maintenant 25 ans qu’YvesDe Sloovere et sa femme Anita VanHamme gèrent la taverne Den <strong>Ho</strong>ornà Kapelle-op-den-Bos. Et depuis peu,leur fils Kristof a également rejointl’équipe. Le 25e anniversaire del’établissement fut l’occasion idéaled’entièrement rénover la cuisine :ils jouissent à présent d’une cuisineflambant neuve, conviviale et pratique,qui répond aux normes HACCP les plusstrictes. « L’étape suivante consiste àdécrocher le « Smiley » annonce YvesDe Sloovere, le regard confiant.La cuisine est principalement l’universd’Anita. « Je m’y suis retrouvée quandj’étais enceinte, pour ne plus jamais laquitter. »La nouvelle cuisine n’est certainementpas la première rénovation que vousavez apportée à la taverne, en 25 ans.Yves : « Bien sûr que non. Nous avonsrénové et adapté régulièrement notreétablissement. C’est pour cette raisonque je dis toujours que nous sommesjeunes de 25 ans et non âgés de 25ans. »La dernière rénovation en datea dû représenter un sérieuxinvestissement.Yves : « En effet, mais c’étaitréellement nécessaire. En salle, nousétions en train de courir une coursede Formule 1, avec une petite Ladaen cuisine. Et cela nous faisait perdrebeaucoup de temps car la cuisinene pouvait pas toujours suivre leroulement. Qui plus est, nous voulionsrépondre à toutes les normes portantsur la sécurité alimentaire. Le Smileyest maintenant de plus en plus à notreportée. Nous avons également investidans un système d’osmose inverse, uninvestissement de fond mais qui estvite rentabilisé. Plus besoin d’essuyerla vaisselle et les verres dans l’étagèredu bar ne prennent plus la poussière. »Est-ce que les travaux de rénovationont pris beaucoup de temps ?Yves : « Nous n’avons fermé nos portesque pendant 14 jours. Mais il va de soiqu'il faut ensuite apprendre à connaîtreune toute nouvelle cuisine commecelle-ci. Nous avons aussi décidé depasser du gaz à l’induction. Et ce n’estque maintenant que nous découvronsvraiment les avantages de notrecuisine flambant neuve. »Anita : « L’induction présente vraimentdes avantages. Elle est plus rapide quela cuisine au gaz, gaspille moins dechaleur et la cuisinière est nettementplus facile à entretenir. Avec la saisondes moules qui approche, nous allonspouvoir apprécier le gain de temps quecela représente. »Comment décririez-vous votreétablissement ?Anita : « C’est un endroit où tout lemonde est le bienvenu, à n’importequelle heure de la journée. Chez nous,vous pouvez commander le menu ousimplement manger une crêpe ouboire un verre. »Yves : « Nous mettons un pointd’honneur à ce que les gens puissentaussi s’installer pour juste boire unverre et ce, même pendant les heuresde table. Ils voient alors les platspasser et reviennent bien souvent pourmanger un bout. »Vous êtes situés près de l’eau. Est-ce quevous avez aussi la visite de promeneursou cyclistes du dimanche?Yves : « A coup sûr, pendant lesmois d’été. Vous avez l’intersectiond’itinéraires à vélo qui passe le long ducanal et ça se remarque. »Est-ce que vous venez d’une familleactive dans l’horeca ?Yves : « Mes grands-parents, tant ducôté de ma mère que de mon père,avaient leur propre café. Mais monpère est, lui, devenu boucher, bienque ce métier reste tout à fait dansla même lignée. C’est aussi uneprofession indépendante. J’aurais doncnormalement dû moi-même devenirboucher mais le sort en a décidéautrement. »Est-ce que vous vous êtes lancéavec conviction dans la gestion d’unétablissement ?Anita : « Dès le début, mon mari m'aclairement fait comprendre qu’il voulaitavoir sa propre affaire et dans cecas-là, mieux vaut être deux pour s’ylancer. »Yves : « C’est d’ailleurs grâce à mafemme que nous avons trouvé cetendroit, à l'époque. Elle s'occupaitdu ménage chez Alfred Van Roy,du groupe Palm et nous étions à larecherche d'un établissement pourouvrir notre propre affaire. Palmnous a aidé à obtenir ce bâtiment etnous a soutenus financièrement pournous permettre de nous lancer. Legroupe Palm applique des contrats debrasserie très corrects. »Est-ce que votre fils a toujours su qu’ilrejoindrait l’affaire familiale ?Anita : « Non, il a suivi des étudesà l’opposé de l’horeca et a d’abordtravaillé dans un bureau. Mais cen’était pas du tout son truc et il estalors venu travailler dans la taverne.Pour mon mari, la seule conditionétait qu’il décroche un diplôme dechef cuisinier et Kristof y travailleactuellement en cours du soir. L’arrivéede Kristof à plein temps au Den <strong>Ho</strong>orna permis de beaucoup nous soulager. »Vous affichez une carte des bièresbien remplie.Anita : « Mon mari est un grandconnaisseur de bières. En 2000, il aremporté le concours de dégustationde bières à l’occasion d’<strong>Ho</strong>recatel. »Yves : « Et j’en suis plutôt fier carc'était un concours de haut niveau. Il yavait une dégustation à l’aveugle, unepartie théorique et un test à la pompe.Au Den <strong>Ho</strong>orn, nous promouvons laconsommation de bière avec le repasainsi que la cuisine à base de bière.Nous avons également participé« En salle, nous étions en train de courir une course de Formule 1, avec une petiteLada en cuisine. »© Michael De Lausnayactivement à la campagne "Leven in deBrouwerij" (La vie dans la brasserie) del'Asbl Tafelen in <strong>Vlaanderen</strong>. »Comment vous êtes vous retrouvé ausein de la fédération ?Yves : « Je suis d’abord devenumembre. Puis l’ancien président desection a pris contact avec moi pourm’inviter à une assemblée et c’est ainsique les choses se sont enchainées.Je siège au sein de la direction depuisl’an 2000. Et ce n’est qu’après 10 ansd’expérience que je peux affirmerconnaitre suffisamment bien le secteuret la <strong>Fédération</strong> pour y apporter uneréelle plus-value. »Pourquoi une <strong>Fédération</strong> est-ellenécessaire ?Anita : « Seul, on ne peut rien réaliser.Par le biais de la <strong>Fédération</strong>, lesgérants d’établissements horecapeuvent s’entraider. »Yves : « Trop de patrons horecapréfèrent rester dans leur coin.C’est une mentalité à court terme.En outre, la <strong>Fédération</strong> peut aiderchaque exploitant individuellementen leur donnant des conseils eten les informant des nouvellesréglementations ou nouveautés dansle secteur. La <strong>Fédération</strong> est trèsactive et personnellement, j’ai déjàappris énormément en faisant partiedu conseil d’administration de FED.<strong>Ho</strong>.<strong>Re</strong>.<strong>Ca</strong> <strong>Vlaanderen</strong>. Certes, pourpouvoir faire partie de la direction,il faut pouvoir dégager du temps etpour un gérant qui vient de lancerson affaire, c’est assez difficile. Maispar contre, s’affilier n’exige pas uneminute de votre temps. Nous sommesparfaitement armés pour vousinformer de a à z. »Le nombre de membres a d’ailleursgonflé au cours des dernières années.Yves : « Les gens se rendentheureusement compte de la force dela <strong>Fédération</strong> et du rôle actif qu’ellejoue. »Den <strong>Ho</strong>orn, Diepestraat 21, 1880Kapelle-op-den-Bos, tél. 015/71.38.64,➜ www.tavernedenhoorn.beKatia Belloy

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!