équipé dedeux paires derobustes embasesWBT platinum montéesen parallèle qui acceptenttous les modes de raccordementset permettent une grandesouplesse dans le choix du câblage.Notons enfin, comme sur tous les Plinius,la présence d’un interrupteur permettant dedébrancher le signal de terre du châssis del’amplificateur. Dans certaines installations, une ronflettepeut se produire, provoquée pardes croisements de terre, des boucles ou des pollutionsinjectées dans le réseau par d’autres appareils.L’emploi de cet interrupteur permettra uneplus grande souplesse dans la mise au point dusystème. Par contre, en mode symétrique,l’interrupteur doit être positionné sur « châssis ».L’intérieur de l’appareil est accessible par le dessuset le dessous. Au-dessus on a accès aux circuits de polarisationet de protections, et en dessous, on admire l’alimentationcomposée de quatre énormes transformateurs toriques. Les nombreuxtransistors de puissance sont vissés sur les flancs viad’énormes barres métalliques, mais sont solidaires via leurspattes de vastes circuits imprimés vissés sur les flancs du SAReference. Les condensateurs de filtrage sont placés à un niveauDe la puissance, de la sensibilité,une clarté incisive,demandez ce vous voulezau SA Reference, il vous ledonnera au centuple...83
BANC D’ESSAI AMPLI DE PUISSANCE<strong>PLINIUS</strong> SA REFERENCEintermédiaire entre les cloisons du premier et du dernier étage. LeSA Reference fonctionne en classe A ou en classe AB selon lemode de polarisation choisi. Selon Plinius, la topologie d’un circuiten classe A est la seule qui permette de conserver disponible enpermanence au circuit audio la totalité du courant quel’amplificateur est capable de fournir, indépendamment de laconsommation. Dans un circuit classique fonctionnant en classeAB, la circulation du courant varie quand le besoin varie. Le grosavantage de la classe A est que les transistors travaillent de façonindépendante du signal appliqué et donc dans la partie la pluslinéaire de leur courbe de caractéristiques, et fournissent en définitiveun son exempt de distorsion. En outre, la courbe de courantétant constante, on ne retrouve pas les variations de l’alimentationtypiques aux schémas en classe AB. Car dans ce mode, les transistorsne travaillent pas dans la partie linéaire de leur courbe et leniveau du signal qui leur est appliqué est variable. De ce fait, laconsommation de l’amplificateur varie créant une modulation del’alimentation qui peut entraîner une distorsion audible. Enfin,comme tous les amplificateurs de puissance Plinius, le SA Referenceest configuré en « couplage direct ». Cela signifie que toutsignal d’entrée en courant continu (DC) sera amplifié et apparaîtraaux bornes de sorties. Ce procédé est remarquablement utiledans la quête de la performance ultime, mais nécessite une attentionparticulière dans le choix du préamplificateur qui ne doit pas elaisser aller à présenter la moindre dérive en courant continu ! Lapure classe A, la vraie, celle qui brûle est un mythe en haute fidélitéet l’on peut aisément comprendre pourquoi. Il y a près de dixans, j’avais eu le loisir de m’extasier devant un ensemble PliniusIls ont tout mis les gentils néo-zélandais, même un trigger pourles amateurs de 5.1. Au fait ça fait 500 watts en classe A, ça ?constitué du préamplificateur M16 et de deux blocs stéréophoniquesSA102 utilisés en bi-amplification passive et en blocsmono. Dans les eux cas, la messe était dite : cette chaleur, cettepuissance hyper contrôlée, ce caractère bouillonnant et fantastiquementréactif avait laissé son empreinte dans mon échelle devaleur. On peut trouver toutes sortes d’électroniques ultimesextrêmement démonstratives et techniquement parfaites qui nepeuvent concurrencer une machine d’anthologie sur le terrain del’émotion. Tout cela pour dire que j’ai pris mon temps pour me frotterau SA Reference, comme on se prépare à déguster un fragmentd’absolu. Cette carrosserie d’aluminium est capable dedélivrer une exceptionnelle quantité de quintessence sonore avecune douceur absolument remarquable et une violence formidablementmaîtrisée. Il faut l’entendre pour le croire. Sur des84enceintes électrodynamiques « classiques » comme nos VenusCassiopée 2 ou nos Dynaudio Confidence 2, le Plinius SA Referencefait parfaitement bien son travail. Il délivre une bande passantedont la sidérante extension se manifeste aussi bien en basqu’en haut. Pour tout dire, il ne semble pas que la charge, si complexefut elle soit un obstacle. Qu’il fonctionne en classe AB où ildélivre 300 watts ou en classe A avec seulement 100, le résultatest tout aussi exemplaire, mais indubitablement, dans le secondcas, le surcroît d’émotion est incomparable. L’on passe d’uneOn reste songeur à l’idéede deux SA Referencebridgés en mono : 1000des meilleurs watts disponiblessur le marché !superbe performance à unevéritable implication artistique! Mais c’est avec desenceintes sur lesquelles on nel’imaginerait pas, que le PliniusSA Reference m’a le plusimpressionné. Les Zu Definitionmk 1.5 sont des enceintessemi actives qui affichent un rendement de 101 dB/1 w/1 m !Autant dire qu’elles n’exigent pas a priori une puissance phénoménale.Et pourtant, le résultat s’est avéré assez phénoménal.Sollicité sur une fraction de son potentiel, le SA Reference s’estmajestueusement illustré, délivrant une performance impériale etimperturbable. Après cela, il n’y a rien d’étonnant à constater quede nombreux possesseurs de JBL K2 S9800 aient opté pour unSA Reference. Dans ce contexte de rendement ultime, le gros Pliniusdélivre un équilibre tonal d’autant plus exceptionnel qu’il combineun naturel absolument confondant et une précision vraimentdiabolique. La somme de micro-informations et de détails estétourdissante. Les détracteurs des gros amplificateurs enmatière de transparence devront revoir leur copie ! Enoutre, l’écoute s’est déroulée à un niveau sonore suffisammentindécent pour vraiment se faire plaisir mais qui a puêtre soutenu sans souci sur de longues périodes tellementle confort d’écoute s’est avéré sans faille. L’unes dessuperbes vertus de la pure classe A en général et du SAReference en particulier réside dans cet implacablecontrôle des haut-parleurs qui donne l’impression quel’enceinte réagit au millimètre et à la seconde près ! Cettesensation jubilatoire fait du SA Reference un monument defermeté face à l’obstacle. Même sur des messages trèscomplexes où de très nombreuses lignes mélodiques sontenchevêtrées, on peut parfaitement suivre chacune d’entreelles. Idem pour les effets stéréophoniques qui sont décomposésavec beaucoup de simplicité et très bien mis en évidence. En fait,grâce à cette prodigieuse électronique, on perçoit, parfaitementindividualisée, chaque composante de la musique avec beaucoupd’acuité ; mais le message est également restitué dans toute saglobalité. L’auditeur se livre en permanence à une sorte de doubleniveau de lecture qui s’opère avec un naturel évident tant lamachine est résolvante et naturelle. On ne sera donc pas étonnéd’assister à la reconstitution d’une des plus belles images tridimensionnellesdu monde de l’audio. Réussie non pas parcequ’elle tartine tout azimut, mais parce qu’elle crée un véritablepanorama très solidement structuré selon les trois axes (largeur,profondeur et hauteur). Sur cette scène sonore hyper naturelle,les musiciens sont identifiables très simplement sans que l’onpuisse un seul instant hésiter sur leur placement. Les instrumentsgardent un contour réaliste et les réverbérations sont très faciles àappréhender.