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LAMARQUE - Orchestre symphonique de Québec

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27 MARS 2013<strong>symphonique</strong> à souhaitnotes analytiquesdavid rOmprÉchef <strong>de</strong> chœurDavid Rompré a reçu sa formationmusicale au Conservatoire <strong>de</strong>musique <strong>de</strong> <strong>Québec</strong> et à la Faculté<strong>de</strong> musique <strong>de</strong> l’Université Laval, oùil a obtenu une maîtrise en musique.Il y a notamment étudié la directionchorale, le jeu scénique d’opéra et ladirection d’orchestre avec le chefGilles Auger. Il a également travaillésa technique vocale et d’interprétationen Suisse auprès <strong>de</strong>s ténors <strong>de</strong>réputation internationale HuguesCuenod et Nicolai Gedda. Boursier du Conseil <strong>de</strong>s artsdu Canada, David Rompré a effectué, en mars 2003, unstage <strong>de</strong> près <strong>de</strong> trois semaines au Metropolitan Opera<strong>de</strong> New York, auprès du chef d’orchestre français Bertrand<strong>de</strong> Billy.David Rompré est actif dans le milieu musical <strong>de</strong> <strong>Québec</strong><strong>de</strong>puis 1986, en tant que chanteur et chef <strong>de</strong> chœur. Il estnotamment directeur artistique et musical du Chœur lesRhapso<strong>de</strong>s <strong>de</strong>puis juin 2000.Le chef abor<strong>de</strong> régulièrement les plus gran<strong>de</strong>s pagesdu répertoire choral. Il a dirigé le Messie <strong>de</strong> Haen<strong>de</strong>l,le Requiem et la Messe du couronnement <strong>de</strong> Mozart,la Petite Messe solennelle <strong>de</strong> Rossini, le Gloria et leMagnificat <strong>de</strong> Vivaldi, <strong>de</strong>s oratorios et <strong>de</strong>s cantates <strong>de</strong>Bach, l’opéra Dido and Aeneas <strong>de</strong> Purcell et la Cantate<strong>de</strong> Noël <strong>de</strong> Honegger.En août 2004, David Rompré était invité à diriger leChœur et l’<strong>Orchestre</strong> du bicentenaire <strong>de</strong> la cathédraleHoly Trinity. Au cours <strong>de</strong> la saison 2005-2006, il a dirigé leCantique <strong>de</strong>s cantiques <strong>de</strong> Palestrina et Carmina Burana<strong>de</strong> Carl Orff, avant <strong>de</strong> créer l’opéra Héloïse et Abélard,composé à sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour le Chœur les Rhapso<strong>de</strong>s parMarc Gagné.C’est à David Rompré qu’a été confiée la préparation<strong>de</strong>s chœurs pour la présentation <strong>de</strong> la Symphonie« Des Mille » <strong>de</strong> Gustav Mahler, donnée le 15 mars 2008par 800 choristes et 200 instrumentistes <strong>de</strong>vant plus <strong>de</strong>12 000 spectateurs par l’<strong>Orchestre</strong> <strong>symphonique</strong> <strong>de</strong><strong>Québec</strong>, sous la direction <strong>de</strong> Maestro Yoav Talmi.johannes brahms (1833-1897)Un reqUiem allemandEn 1856, Brahms fut profondément affecté par la mort<strong>de</strong> Schumann, ce <strong>de</strong>rnier ayant été tout à la fois un ami,un protecteur et un père pour lui. Il semble que, dès cemoment, Brahms aurait eu l’idée d’écrire une messe <strong>de</strong>smorts à la mémoire du grand musicien. Ce n’est toutefoisqu’en 1865, à la mort <strong>de</strong> sa propre mère, que Brahms mitce projet à exécution. Pour son ami le violoniste JosephJoachim, ce Requiem fut « le plus noble monument élevépar l’amour filial » – même si le compositeur lui-mêmene mentionna jamais que son Requiem avait été inspirépar la disparition <strong>de</strong> sa mère. Au mois d’août 1866,Brahms avait complété six <strong>de</strong>s sept parties que comptele Requiem; elles furent exécutées avec grand succès le10 avril 1868. Le compositeur ajouta peu après une autresection, l’actuel cinquième mouvement pour soprano.Brahms, qui n’avait que 35 ans à l’achèvement duRequiem dans son intégralité, avait voulu offrir <strong>de</strong> lamort une vision consolatrice – tout comme <strong>de</strong>vait aussile faire Gabriel Fauré quelques années plus tard (dont leRequiem est souvent qualifié <strong>de</strong> « berceuse <strong>de</strong> la mort »).Il confessa par la suite : « Je remplacerais volontiers lemot “allemand” par “humain” dans mon titre ». C’estce qui explique entre autres que, contrairement à Mozart,Berlioz ou Verdi, Brahms ait refusé d’employer le textelatin <strong>de</strong> la liturgie catholique, lequel comporte <strong>de</strong>nombreux passages angoissants, pour ne pas direfranchement sinistres, en particulier en ce qui touchele Jugement <strong>de</strong>rnier dans le « Dies Irae ».Le musicien effectua lui-même une sélection <strong>de</strong> diverspassages <strong>de</strong> la Bible (d’où l’emploi subjectif du « un »dans le titre) qui lui apparaissaient suggérer une douceéternité. On remarque qu’aucun <strong>de</strong>s textes retenus ne faitmention explicite du Christ, Brahms tenant à ce que sonRequiem puisse rejoindre tous les mortels sans égard àleur confession, une sorte <strong>de</strong> credo œcuménique, pourainsi dire (paradoxalement, Brahms se disait athée, maisla Bible était son livre <strong>de</strong> chevet). L’œuvre n’a donc rien<strong>de</strong> liturgique. Il s’agit davantage d’une Trauermusik –une musique funèbre, comme en comptent certainessymphonies alleman<strong>de</strong>s.proGrammation complète dans osq.orG 17

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