Cognac le mag oct 2003 - Ville de Cognac

Histoire...Le musée...Un décret avait autorisé laconstruction d’un nouveaupont en continuité duBoulevard du Nord (BoulevardDenfert Rochereau) lequelaboutissait à une place qui n’étaitalors et en partie que lemarché aux cochons, et quipourtant avait reçu en 1852Napoléon III. Cette place futagrémentée en 1865 et parvoie de souscription d’une statuedue aux ciseaux d’Etex,statue qui rendait hommage àla naissance d’un des pluscélèbre enfant de Cognac :François Ier. De même la rueSaint-Martin (actuelle rueAristide Briand) fut prolongéepour traverser le centre ville depart en part. Des travaux d’embellissementfurent réalisés àl’église Saint-Léger. Certainstravaux ne furent pas réalisés,peut-être heureusement, parexemple la mise en alignementsystématique des rues tortueusesdu vieux Cognac. Aunombre des nouveaux bâtiments,il faut citer la sous-préfecture,le palais de justice, laprison (aujourd’hui disparue),les anciens abattoirs, le marchécouvert, le collège (actuelcollège Elisé Mousnier), lagare, sans compter les multiplesconstructions privées tellesque celles qui cernent laplace François Ier.Cette période de prospérité nefut pas uniquement bénéfiqueà la ville de Cognac. Toute larégion viticole en eut sa part.Nombreuses furent lesdemeures qui se modernisaient.Les travaux viticoles utilisèrentun machinisme quipeut nous sembler archaïque,mais qui pour l’époque étaitrévolutionnaire (fouloir mécaniqueà raisins par exemple).Des hectares de vignes furentplantés, la prospérité ruralerépondait à celle de la ville.Tous ces développements économiques,industriels, urbanistiqueset démographiquesétaient certesdans "l’air dutemps", mais ilsrésultent en premierlieu pour notrerégion d’une date : le23 janvier 1860 avecla signature du traitélibre-échangiste,signé par le françaisMichel Chevalier etl’anglais RichardCobden. Il s’agissait dela réduction des taxespayées sur les eaux devie. La Grande-Bretagne était alors leprincipal importateurde Cognac.Le Second Empire futdonc pour tout le bassincognaçais, unepériode de prospérité,un âge d’or, qui aconsidérablement modifiénon seulement le paysageéconomique mais aussi lesmentalités. Sans doute l’apportde populations nouvellesa-t-il contribué à dynamiserune ville qui s’endormaitdans son passé de villeroyale.Il semblait alors que l’avenirétait sans nuages ; pourtantceux-ci vinrent d’outre-Atlantique et prirent l’apparenced’un minuscule puceronjaune, le phylloxéra, quis’attaque aux racines de lavigne et commença sesravages dans le Gard en1864. Nous connaissons lasuite…Pascal PIERREArchiviste municipal...La sous-Préfecture : trois bâtiments construitssous le second empireLe Portageà Domicile :c’est pratique !La petite mascotte Paddiefait des émules.Pas moins de 85 commerçantsdu centre-ville et desquartiers de Cognac proposentà leurs clients un servicede livraison des courses àdomicile, dans une zone de10 kilomètres autour deCognac couvrant le territoirede 25 communes, dont deuxen Charente-Maritime(Salignac sur Charente etChérac).Il en coûte 1,50 euro, quelque soit le volume despaquets.Renseignez-vous auprèsdes commerçants affichantle logo de Paddie ou àl’Association PaddieCognac, 83 rue AristideBriand (05 45 35 20 32 ).