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32 <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>LIBRE EXPRESSIONÉlus socialisteset républicainsMajorité85 millions d’eurosdans l’économie localeLa question « où vont nos impôts locaux ? »appelle une réponse simple et précise : enadditionnant les budgets de fonctionnementet d’investissement, ce sont plus de 85 millionsd’euros qui seront injectés par la Villede <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> dans l’économie locale, doncdans l'activité, dans l'emploi, et bien sûr dansdes services publics qui sont source d'égalitédes chances et de solidarité : 32 millionsd’investissement, dépensés presqueexclusivement auprès d’entreprises localesou régionales et comprenant des matériels,des terrains, des travaux (27 millions) et dessubventions d’équipement. Un peu plus de17 millions sous forme d’achats de matérielsou de prestations à des entreprises, essentiellementlocales ou régionales, pour lesbesoins de fonctionnement des écoles, dela restauration, de l’éclairage, des servicestechniques… Bref le quotidien de notre ville.31 millions sous forme de salaires aux plus de1 000 agents (permanents et vacataires), quiconsacrent leur action à la mise en œuvre duService Public dans notre ville. La plus grandepartie habite la commune ou des territoiresproches. 5,5 millions de subventions (3,4 auxassociations locales pour l’animation de laville et 2,1 au CCAS pour la solidarité).Ces quelques chiffres confirment que la collectivité« Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> » est un acteuréconomique de premier plan sur le territoire,acteur qui continue à gérer et entreprendreau bénéfice des San-Priots.Rappelons que ce budget 2013 ne comprendaucune augmentation fiscale, et que lestarifs des prestations municipales (cantines,culture, sport, etc …) ont été gelés depuis2009.Voilà à la fois la hauteur et la manière de l’engagementvertueux de notre ville en ces périodesde crise, au bénéfice direct des familleset du tissu économique de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>. •Ensemble pour<strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>OppositionRythmes scolairesL’école française ne tient plus ses promessesdepuis trop longtemps : 150 000 jeunes quisortent sans le moindre diplôme, des études deplus en plus longues pour de moins en moinsde débouchés, des résultats en baisse depuis20 ans dans toutes les enquêtes internationales.Il convient donc d’agir.Le gouvernement a fait le choix de transformerl’école primaire… Fort bien. Mais le collègeunique aurait bien mérité aussi une sévère refonte! On n’y touchera pas.Que nous propose-t-on ? De revenir à la semainede quatre jours et demi, au prétexte quela réforme Darcos (suppression du samedi matinen échange d’un temps d’aide personnaliséepour les élèves en difficulté passagère) pénaliseles élèves en concentrant les heures d’apprentissagesur quatre jours. Nous sommes tousd’accord pour dire qu’il faut du temps pourapprendre et que les enfants doivent être respectésdans leurs rythmes biologiques. Savez-vousqu’un élève de trois ans est soumisaux mêmes contraintes horaires qu’un élève dedix ans au CM2 ? Et bien cela ne changera pas.Les enfants travailleront le mercredi matin (oule samedi sur dérogation) sans que les autresjours ne soient allégés. En effet, le ministreVincent Peillon a affirmé que les enfants serontgardés à l’école jusqu’à 16 h 30… Aux frais de lacommune.Colère de l’Association des maires de France,report de la réforme à 2014 possible, mais« récompense » financière pour les communesqui commencent en 2013. Jamais réformen’aura été aussi mal défendue, parvenant àdécevoir même les partisans de la semaine de9 demi-journées : les enfants cesseraient lescours à 15 h 30, moment le plus favorable pourla concentration.La mairie de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> serait bien inspirée deconsulter les conseils d’école et de suivre l’avisde Gérard Collomb : « Il vaut mieux être capablede dire non plutôt que de dire oui et que ce soitun échec » (Le Progrès). •Élus communisteset républicainsMajoritéLe budget et son vote sont un acte majeurd’un conseil municipal. Il est empreint d’unecertaine solennité, et il est l’action politiquequi mobilise l’exécutif municipal qui va mettretous ses engagements au service du plusgrand nombre. À <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong>, cela porte unnom : la solidarité. Il se veut être un antidote àl’austérité. Le pacte de compétitivité et la réductionprogrammée de 2,4 milliards d’eurosde dotations de l’État sont des coups très durspour l’intérêt général et les collectivités territoriales.L’élaboration des budgets s’en trouvepercutée et cela devient un véritable cassetêtepour les élus face aux besoins qui vont engrandissant. Cette austérité, loin de s’appuyersur les atouts anticrise que représentent lescollectivités, les affaiblit, et les conduit toutdroit dans une impasse dangereuse. Et pourtant,elles apportent l’essentiel du servicepublic à leurs habitants : école, petite enfance,logement, transports, culture, sports, social,etc. Pour le fonctionnement de tous ces services,la Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> est employeur deplus de 1 000 agents sous statuts différents,plus de 50 % du budget de fonctionnementest utilisé pour la masse salariale. C’est direla responsabilité qui pèse sur une collectivitécomme la nôtre. L’autre effort vient de leursinvestissements qui enrichissent le bien commun: voirie, logements sociaux, économie,infrastructures, maintenance des locaux municipaux,grands événements, espaces verts,éclairage... La Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Priest</strong> s’engagesur un budget d’investissement de l’ordre de20 millions d’euros qui apportera sa contributionà l’économie de notre bassin de vie. La réductiondes investissements de nos collectivitésaurait des conséquences dommageablessur l’emploi. Cela pose aussi question sur lafuture « euro-métropole » lyonnaise avec descompétences nouvelles et des financementsde l’État en baisse. Des grands défis sont là,bien présents. Nous avons un devoir d’alerteà l’égard de nos concitoyens. Ce sont leursdroits, leurs besoins, leurs projets qui sont misen cause. •Willy Plazzi

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