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14 mai 2013 - Volleyball Québec

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SMASHPrintemps <strong>2013</strong>Le SMASH est unmagazine publiéquatre fois parannée par<strong>Volleyball</strong> Québec.Il est composéd’articlestechniques rédigéspar différentscollaborateurs.Dans ce numéro :Éditorial 1Déplacement dupasseurLa transition sur lesableAbstract de mémoirede maîtriseCarte postale 10Le saviez-vous? 13Avis de recherche 13Dossier : Entraineursdes équipes du Québec268<strong>14</strong>Éditiorial du directeur techniqueAuteurMartin Gérin-Lajoie, directeur général et technique à <strong>Volleyball</strong>Chers passionnés du volleyball,C’est avec plaisir que je m’adresse à vous en ce printemps d’effervescencepour la communauté du volleyball au Québec.En effet, l’implication de la communauté de volleyball du Québec dans latenue d’événements significatifs pour notre sport témoigne de la passion quiest bien vivante. Les deux championnats canadiens universitaires àSherbrooke et à Québec, la venue prochaine d’un match de la Ligue mondialeà Québec et la tenue des Jeux du Canada à Sherbrooke contribuent àdynamiser le développement pan québécois du volleyball. Ces événementsreprésentent à la fois une tribune pour mesurer et développer le savoir fairequébécois.À l’aube des Jeux du Canada qui se tiendront en août prochain, <strong>Volleyball</strong>Québec s’est positionnée pour amener une nouvelle ère de collaboration,voire de collégialité parmi les entraineurs qui se sont vus confier les différentsmandats de nos programmes d’excellence. Ce <strong>mai</strong>llage éclectiqued’entraineurs de différents circuits, différentes régions, différentes générationset possédant une complémentarité des expertises, sera non seulementbénéfique au développement des athlètes, <strong>mai</strong>s également inspirant pour lesentraineurs.<strong>Volleyball</strong> Québec est fière de la composition du personnel qui dirigera leséquipes du Québec <strong>2013</strong>. Ces équipes d’entraineurs chevronnés ont étéassemblées afin d’optimiser l’expérience de développement des athlètes. Ungrand soin a d’ailleurs été apporté afin de mettre en place à la fois unpersonnel fort pour les programmes élites qui nous représenteront aux Jeuxdu Canada et pour les programmes relèves qui formeront les athlètes élitesdu prochain cycle, et ce, autant pour le volleyball que pour le volleyball deplage.Les programmes relèves <strong>2013</strong> compteront d’ailleurs sur des entraineurs ayantl’expérience des niveaux universitaire et même international. Des places destages ont également été ouvertes dans les deux disciplines afin de fournirdes opportunités inouïes de développement pour de jeunes entraineurs.Demeurez à l’affût des activités des programmes d’excellence de <strong>Volleyball</strong>Québec pour le printemps et l’été <strong>2013</strong> car de belles choses sont déjà en trainde se produire.Soyez nombreux à encourager nos équipes du Québec cet été!Salutations cordiales,Martin Gérin-Lajoie, B.Eng., Ph.D.Directeur général et technique


DÉPLACEMENT DU PASSEUR EN POSITION DE RÉCEPTION DE SERVICEAuteur : Daniel RivetObservations tirées de l’analyse de la passeuse brésilienne, Fabiola de Souza, del’équipe du Championnat du monde 2010Observation # 1La passeuse utilise toujours la même position de départ qu’elle soit au poste 1, au poste 4 ou au poste 5 – poids ducorps sur la jambe avant, en l’occurrence la jambe droite et démarrage avec la jambe gauche.SMASH printemps <strong>2013</strong> 2


Observation # 2Utilisation d’un allègement préparatoire sur la réception du service par son partenaire préparant le déplacementsubséquent pour s’ajuster à la trajectoire de réception. L’allègement s’effectue à l’aide d’un sursaut avec écart desappuis.Depuis le démarrage de sa position dans le dispositif de réception, le passeur a toujours les pieds en mouvement. Iln’y a pas de phase zéro entre l’atteinte de la zone du passeur et l’exécution de la passe.Les déplacements courts pour intercepter la trajectoire de réception se font sur un blocage d’appuis gauche-droiteavec impulsion pour effectuer la passe en suspension et les déplacements longs vers la ligne d’attaque sur gauche –droite-gauche avec impulsion.3


Observation # 3Lors des déplacements du poste 5 et 4, la passeuse tourne dans son déplacement vers la droite sur les trajectoiresde réception vers le poste 5 et vers la gauche sur les trajectoires de réception vers le poste 1.Observation # 4Le déplacement de la passeuse du poste 4 est le déplacement le plus long qu’elle a à effectuer. Elle utilise troisappuis de progression (gauche-droite-gauche) et se retrouve à ce moment dos au filet. Elle continue à se déplacer àl’aide d’un ou de deux pas chassés pour atteindre la zone du passeur lui permettant de se retrouver en situationd’allègement l’aidant à répondre adéquatement à la trajectoire de réception.SMASH printemps <strong>2013</strong> 4


Observation # 5Sur une passe effectuée vers le poste 2, la passeuse effectue son soutien d’attaque en effectuant une rotation vers lagauche (vers le filet).ConclusionCes quelques observations peuvent être visonnées en mouvement sur les six positions du passeur au liensuivant :http://www.fivb.org/EN/Technical/WorldChampionships/Women/2010/Sûrement que vous pourrez en observer d’autres qui vous aideront dans la formation de vos passeurs.Deux éléments que je considère très important dans la formation de ceux-ci sont :1. d’éviter la phase zéro où le passeur perd son dynamisme dans l’attente de la réception2. et l’allègement préparatoire à l’interception de la trajectoire de réception.Je demeure disponible aux entraineurs désireux d’approfondir ou de mieux comprendre les observations mentionnéesà d.rivet@sympatico.ca5


LA TRANSITION SUR LE SABLESimon Fecteau-Boutin- athlète membre de l’équipe canadienne de volleyball de plageC’est avec l’arrivée du soleil et du beau temps que les volleyeurs en salle troquent leurs souliers et leurs genouillères auprofit du sable chaud et des lunettes de soleils. Les jeunes athlètes veulent poursuivre leur apprentissage du volleyballl’été ou bien ils sont seulement attirés par cette version différente du volleyball en salle. La transition se fait en douceurpour certains et est parsemée d’embûches pour d’autres. C’est alors que l’on peut entendre les commentaires suivants :« Je n’arrive pas à sauter! », « il y a trop de vent pour jouer… » ou bien « On est pas capable de couvrir le terrain àdeux… ». Afin de vous éviter toutes ces situations peu agréables, voici mes trucs pour les jeunes courageux qui tententl’aventure du volleyball de plage!Pour débuter, il faut garder en tête que malgré la similarité des deux activités, le volleyball de plage est un tout autresport! Les jeunes devraient s’informer le plus possible à leurs personnes ressources en volleyball et préférablement avoirun entraineur qui facilite leur cheminement. Il y a aussi énormément d’information sur le web et je recommande lalecture des articles concernant le volleyball de plage ainsi que le visionnement des nombreuses vidéos facilementaccessibles. La personne ressource peut aussi guider les jeunes athlètes dans la gestion de leur calendrier. C’est trèsplaisant le volleyball <strong>mai</strong>s il faut aussi s’assurer de rester en bonne santé et de toujours apprécier l’activité.Les différences majeures entre le volleyball en salle et le volleyball de plage sont les suivantes :· Set de 21 pts au lieu de 25pts.· 2 joueurs au lieu de 6 joueurs· Interdictions de placer le ballon avec le bout des doigts (« tip »)· Aucune manipulation de balle avec les doigts (touche) lors du premier contact étant donné que le règlement stipuleune manipulation parfaite (Beaucoup de gens croient que le règlement interdit la touche au premier contact <strong>mai</strong>s ilest possible de le faire si le contact est parfait. C’est pourquoi même les professionnels ne s’y risquent pas!!!)· Aucune implication de l’entraineur durant le jeuIl faut donc être bien informé avant de se lancer sur le terrain!SMASH printemps <strong>2013</strong> 6


Beaucoup d’athlètes ne font que participer à des compétitions et oublient que l’entrainement est le meilleur moyen deprogresser. Le volleyball de plage est très technique et demande beaucoup d’entrainement pour le jeu de pieds et larécupération après action. Par exemple, comment se déplacer pour défendre un placement sur la ligne et se releverpour compléter la contre-attaque. Afin de bien <strong>mai</strong>triser les déplacements et les techniques, il faut tout d’abord isolerchaque partie dans des exercices. Je tiens à le préciser car s’entrainer dans une discipline ce n’est pas seulement fairedes situations de jeu.En résumé, pour bien réussir sa rentrée sur les terrains de volleyball de plage il faut : s’informer sur le sport, s’entourerd’un bon entraineur et finalement pratiquer les différentes techniques propres au volleyball sur sable.Responsabilité accrue!J’aime bien décrire le volleyball de plage comme étant assumer les différents rôles du volleyball intérieur à seulement 2personnes. Par exemple, le contreur doit jouer le rôle du bloqueur d’aile avec sa <strong>mai</strong>n extérieur, du contreur de centreavec sa <strong>mai</strong>n intérieur et aussi le rôle du défenseur qui doit couvrir l’amorti au-dessus du contre. En plus des différentsrôles sur le terrain, il faut aussi prendre les responsabilités de l’entraineur sur les lignes de côté. C’est surementl’élément le plus dur à gérer lorsque l’on commence le volleyball de plage.C’est particulièrement dans les moments plus difficiles que cet aspect va ressortir. Prenons une situation assez simple :l’autre équipe a le vent dans les voiles et commence à accroitre son avance. Les 2 athlètes doivent régler cetteproblématique par eux-mêmes car le règlement interdit toutes interactions avec quelqu’un de l’extérieur. Est-ce qu’il fautprendre un temps d’arrêt? Est-ce qu’il faut changer la stratégie? Comment puis-je aider mon partenaire? Comment monpartenaire peut-il m’aider? Il peut y avoir encore beaucoup d’autres questionnements!!!!!S’il faut se préparer à réceptionner un service en puissance sur la ligne, il faut aussi se préparer à gérer les situationsplus difficiles. Les athlètes devraient discuter des différents scénarios qui peuvent survenir durant une partie et essayerde trouver des pistes de solutions. Malheureusement, c’est difficile de prévoir ses propres réactions dans le feu del’action! Les volleyeurs sur sable pourront par la suite tester leurs solutions en entrainement ainsi qu’en compétition.(Par exemple : « Après le temps-mort technique, si l’autre équipe prends une avance de 3 points, nous allons prendrenotre temps d’arrêt.Tout autre intervenant extérieur peut guider/amener ces discussions avec les athlètes. En plus d’augmenter les chancesde succès sur le terrain, la résolution de problème en situation critique est une habileté très utile dans la vie de tous lesjours.Je recommande donc une bonne préparation de la gestion de partie afin de passer de bons moments sur les terrains devolleyball de plage.7


ABSTRACT DE MÉMOIRE DE MAÎTRISEDESCRIPTION DE LA COHÉRENCE ENTRE LES OBJECTIFS, LES HABILETÉS ENTRAÎNÉES ET LESRECOMMANDATIONS DU DÉVELOPPEMENT À LONG TERME DE L’ATHLÈTE (DLTA) EN VOLLEYBALLMASCULIN : UNE ÉTUDE DE CAS MULTIPLES.Jonathan Chevrier 1 , Martin Roy 2 , Sylvain Turcotte 2 .1Étudiant au Doctorat, Faculté d’Éducation Physique et Sportive et Faculté d’Éducation, Université de Sherbrooke,QC, Canada;2Faculté d’Éducation Physique et Sportive, Université de Sherbrooke, QC, Canada.Contexte : <strong>Volleyball</strong> Canada (VC) et <strong>Volleyball</strong> Québec (VQ) ont élaboré des modèles de développement à longterme de l’athlète (DLTA) afin d’orienter le développement des habiletés techniques, tactiques et motrices desvolleyeurs canadiens. Toutefois, nous ignorons dans quelle mesure ces recommandations sont mises en œuvre parles entraineurs.Objectif : L’objectif de cette étude est (a) de décrire les habiletés entrainées chez des athlètes de différentsniveaux et (b) de comparer les objets d’entraînement avec les lignes directrices proposées par les modèles deDLTA.Méthodes : Une démarche multi-méthodologique a été utilisée auprès de quatre entraineurs de différents niveauxacadémiques (secondaire, collégial, universitaire). Des séances d’entrainement dirigées par chaque entraineur ontété observées et analysées. Des entretiens semi-dirigés ont été menés avant et après chaque séance, auprès dechaque entraineur afin de mettre en relation leurs objectifs et les contenus d’entrainement proposés. Les entretienset les observations ont fait l'objet d'une analyse de contenu alors que les contenus proposés ont été comparés auxmodèles de DLTA.Résultats : Les résultats révèlent que les entraineurs appliquent difficilement les recommandations émises par VQet VC auprès des volleyeurs masculins. Huit facteurs expliquent les difficultés à mettre en œuvre lesrecommandations : (a) taux d’absentéisme; (b) gestion du temps; (c) natures des exercices; (d) niveau d’habiletédes volleyeurs; (e) blessures; (f) horaire de compétitions; (g) formation des entraineurs et (h) volumed’entrainement.Conclusions : Afin de favoriser la mise en œuvre des modèles de DLTA chez les entraineurs, il serait nécessaire(a) d’arrimer ces modèles au sein des institutions scolaires et des réseaux de compétitions; (b) d’accorderdavantage de temps afin de rendre intelligible ces modèles lors des formations des entraineurs et (c) d’établir desstratégies d’accompagnement auprès des entraineurs pour les aider à appliquer ces modèles.Pour lire le mémoire en entier, communiquez avec monsieur Jonathan Chevrier.Photo : Mélanie DesrochersSMASH printemps <strong>2013</strong> 8


JEUX DU CANADA<strong>Volleyball</strong> 3 au 8 août à l’Université de Sherbrooke<strong>Volleyball</strong> de plage 12 au 17 août au Parc Atto-BeaverPour la première fois depuis 1983, les Jeux du Canada d’été seront présentés au Québec. Il s’agit doncd’un événement à ne pas manquer. Pour plus de renseignements à propos des billets, suivez ce lien.Résultats du Québecen volleyball au fil des ans2009 Île-du-Prince-ÉdouardMasculin : 5 Féminin : 52005 Regina, SaskatchewanMasculin : 2 Féminin : 62001 London, OntarioMasculin : 6 Féminin : 11997 Brandon, ManitobaMasculin : 1 Féminin : 11993 Kamloops, Colombie-BritanniqueMasculin : 2 Féminin : 1Jeux du Canada 1983 à Saguenay1989 Saskatoon, SaskatchewanMasculin : 1 Féminin : 21987 Sydney, Nouvelle-ÉcosseMasculin : 2 Féminin : 31985 Saint-John, Nouveau-BrunswickMasculin : 61983 Saguenay, QuébecFéminin : 31979 Brandon, ManitobaMasculin : 3 Féminin : 31975- Lethbridge, AlbertaPas de participation1971 - Saskatoon, SaskatchewanFéminin : 2Résultats en volleyball de plage2009 Île-du-Prince-ÉdouardMasculin : 2 Féminin: 5Jeux du Canada 2009 à Î-PÉ2001 London, OntarioMasculin : 6 Féminin : 19


CARTE POSTALE - STAGE DE VOLLEYBALL EN FRANCEAndré Gendron, entraineur de volleyballDepuis quelques années, je m’intéresse au volleyball international, plusprécisément à l’encadrement et à la technique d’apprentissage des jeunesà ce sport. J’ai toujours un besoin constant de voir de nouvellestechniques, de nouvelles façons de faire apprendre le volleyball et de voirdes contextes différents d’apprentissage chez les jeunes. C’est ainsi quej’ai débuté à bâtir mon voyage de perfectionnement en France. J’ai eu lachance de rencontrer monsieur Damien Beneix lors d’un de ses séjours auQuébec. Il était venu avec son équipe du club de Gagny-Raincy à lacompétition espoir en juillet 2011. Lors du camp estival de <strong>Volleyball</strong>Québec durant ce même été, j’ai pu parler volleyball avec des entraîneursfrançais : Vincent Lameloise, à qui j’étais jumelé et entraineur au Plessis-Robinson ; Shakib Jlassia, entraineur au club Pantin ; Jean-François Bady,entraineur au Gagny-Raincy et Audrey Gillet, entraineure et présidente duclub Châtenay-Malabry. Mon projet de voyage débuta avec l’envie d’allersuivre une formation d’entraineur française appelée EF1 et rebaptiséedepuis BEF3 et BEF 2.J’ai eu la chance de partir en observation du volleyball français durant le mois de juin 2012 et j’ai pu participer à uneformation d’entraineur de 12 jours donnée par la fédération française. Ce fut une expérience très enrichissante et dansles prochaines lignes, je vais tenter de vous donner la curiosité nécessaire pour être en mesure de vivre de tellesexpériences. Ce voyage très formateur n’aurait pu avoir lieu sans l’aide et le soutien de <strong>Volleyball</strong> Québec et du ClubEnvolley. Je vous remercie grandement de m’avoir fait découvrir une culture différente dans le sport et de m’avoir crééun réseau de contacts énorme dans toute la France et même au-delà.Après ce séjour, ne pensez pas que je reviens en pensant que le volleyball français est meilleur et qu’on devraitreproduire ce qu’ils font. J’y suis allé pour voir les différences et prendre ce que je vois de positif pour essayer del’ajouter dans mes pratiques. En fait, j’ai gardé ce que je trouvais pertinent et qui je pense peut aider à mieuxdévelopper les athlètes que j’entraine et je vais essayer de dire ce que j’ai retenu de positif.4 juin au 24 juin 2012Durant les 4 premières se<strong>mai</strong>nes, j’ai été hébergé et j’ai accompagné monsieur Damien Beneix dans ses coursd’éducation physique aux enfants d’école pri<strong>mai</strong>re et fait le tour d’innombrables gymnases et de clubs différents. Je leremercie de tout le temps qu’il a passé à me faire découvrir le volleyball français. Je le remercie également pour lesconversations sur ce sport. J’ai pu bénéficier de son expérience et de ses connaissances. J’ai eu l’occasion égalementde faire un passage d’un entraînement de l’équipe nationale féminine, de la sélection des meilleures joueuses de 11-12 ans du 92, de la finale de la coupe du 93, d’un tournoi 4x4 regroupant plus d’une centaine d’équipes sur desterrains extérieurs, des journées sportives où j’ai essayé de donner la passion du volleyball à des jeunes qui ne jouentpas, j’ai également donné une pratique à une équipe régionale du Châtenay-Malabry, aidé lors des écoles de volleyballdu Plessis-Robinson, aidé lors des pratiques au Gagny-Raincy et aidé lors d’une séance de volleyball à Nanterre pourles jeunes d’une école. J’ai vu énormément de volleyball de tous les âges et un nombre incalculable d’entraîneurs. Jesuis à même <strong>mai</strong>ntenant de pouvoir faire de bonnes constatations entre le volleyball français et québécois. Le premiergrand constat fait est que l’apprentissage du volleyball au Québec se porte bien, malgré le fait que les entraîneurs auQuébec ne sont pas rémunérés correctement pour une saison. La rigueur de nos athlètes et notre côté porté sur latechnique nous confèrent un avantage précieux sur le manque de temps que nous avons à former les joueurs et lesjoueuses. Un joueur français débute généralement plus jeune que chez nous au Québec. Il est régulier de voir desjoueurs débutant à 8 ans, ce qui donne en moyenne 4 ans de plus pour lui montrer les rudiments de ce sport.Un athlète français n’a aucune rigueur pour l’entrainement, j’ai vu bon nombre d’entrainements avec des jeunes qui nesont pas vêtus de façon adéquate (non par manque d’argent), des jeunes ne pas se pointer à un entrainement parceque la France joue un match de soccer, etc. Dans la salle de musculation du Plessis-Robinson, j’ai pu côtoyerseulement 3 joueurs de l’équipe professionnelle, les autres n’y vont pas. Il y a bien entendu une question de culturedans tout ça, <strong>mai</strong>s en regardant nos athlètes, je ne suis pas gêné du tout. C’est certain qu’après, lorsqu’une équipe duJapon vient faire un tour au Québec, elle pense sûrement la même chose de nous…SMASH printemps <strong>2013</strong> 10


La grande différence dans nos méthodes avec le modèle Français, c’est l’utilisation de ballon adapté par le poidset la texture et leur structure d’apprentissage en situation de match. Pourquoi au Québec dès le secondaire 1 ons’empresse de jouer au volleyball à 6 contre 6 ? Pourquoi utiliser des ballons aussi lourds ? Je suis d’avis quenos équipes benjamines seraient beaucoup plus performantes si on les entrainait en volleyball à 2, 3 ou 4 avecdes ballons plus légers. Le ballon plus léger favorise plus de contacts, car il flotte un peu plus dans les airs. Lechoix de faire du 2 contre 2, 3 contre 3 ou 4 contre 4 privilégie plus de contacts avec le ballon, <strong>mai</strong>s égalementune meilleure intention dans nos actions offensives.À mon avis, il est primordial qu’on se pose la question dans nos écoles et nos clubs : est-ce que nous offrons lameilleure possibilité de développement à nos jeunes de secondaire 1 et 2. Pour moi, la réponse est non. Bienentendu, nous avons de bons joueurs et joueuses dans toutes les équipes du Québec, <strong>mai</strong>s imaginez ce joueurou cette joueuse si elle pouvait toucher au double, voire au triple de ballon dans une pratique et lors des matchs.Imaginez <strong>mai</strong>ntenant son développement tactique à jouer dans un système de 4 contre 4 sur un terrain dedimension badminton. Pour réussir à créer la rupture (le but de notre sport), ce joueur devrait utiliser cesressources tactiques, on augmenterait également la précision dans nos actions. Il y aurait plus d’intention demarquer. Un ballon plus léger favorisant plus de contrôle avec la règle de 3 contacts obligatoires en 1 re secondairepermettrait à plus de joueurs de toucher le ballon lors d’un échange, comparativement à une ou deux joueuses quitouchent présentement le ballon dans une partie à 6 contre 6. Les jeunes pourraient également apprendre àservir un service sauté plus rapidement en utilisant un terrain plus petit et un ballon plus léger.J’ai pu voir une équipe de joueuses de 11 ans, qui jouait à 4 contre 4, faire des baskets au signal de leurentraineur lors d’un match. L’entraineur était assis et lorsqu’une balle dite facile traversait le filet, il claquait des<strong>mai</strong>ns et les joueuses exécutaient une basket. Tous les joueurs de ce Club servent des services flottants sautésdès l’âge de 11 ans. Imaginez leur progression sur 5 à 6 ans.Au Québec on développe des techniciens, de son côté, la France développe des joueurs. Pour moi un joueur, esten mesure de marquer le ballon ou tenter de le faire dans toutes les situations qu’on lui offre sans se soucier de latechnique. S’il peut marquer avec son nez, il va le faire et le refaire. S’il doit défendre le ballon avec son genou etbien il va tenter de le faire, sans craindre de ne pas avoir fait le bon geste technique. La combinaison des deuxstyles est essentielle, notre technique nous sert très bien, <strong>mai</strong>s l’ajout de cette qualité nous donnera un avantagesur les structures.Après avoir vu une quantité incalculable de joueurs et de joueuses, nous avons vraiment de bons athlètes auQuébec. C’est certain que si une équipe française vient jouer contre nous, d’âge égal, disons <strong>14</strong> ans, il fautprendre en considération que l’équipe française joue ensemble depuis près de 3 ans et qu’ils ont pour la plupartcommencé depuis 3 à 5 ans le volleyball. De notre côté, les équipes féminines jouent ensemble depuis deux ansmaximum et jouent au volleyball depuis le même nombre de temps. Je fais ce constat, car lorsque l’équipe duGagny Raincy est venue jouer contre nos équipes Espoir, l’explication n’était pas tout à fait juste à mon sens. Onconfrontait des programmes d’été, des joueurs venus de plusieurs écoles différentes pour se formerindividuellement contre une équipe. Sans rien enlever à l’équipe du Gagny Raincy, car ils sont de très bonsjoueurs et une excellente équipe dans leur ligue, il n’y avait pas vraiment d’équité lors de ces matchs.Stage fédérale EF1 / BEF3-BEF23 au 12 juillet 2012Le stage fédéral EF1 est le premier niveau pour les entraîneurs sur la scènenationale. Il a été rebaptisé BEF3 lors de ma formation et donne accès àentraîner une équipe de la division nationale 3. Comme c’était le dernier stageEF1, certains participants ont eu droit d’avoir des équivalences du BEF2 et ainsipouvoir entraîner une équipe de la division nationale 2. Ce que je me suisempressé de faire. Ce stage est sur 10 jours et totalise 77 heures de formation.Il est séparé en deux blocs, soit l’optimisation du collectif et le développement dujoueur. Il y a un examen de passage après chacun des modules pour valider lesacquis. C’est un examen complet qui permet de distinguer ceux qui sont prêts àêtre entraîneurs dans cette catégorie de ceux qui doivent patienter. Certainsentraineurs présents se sont vus refuser l’obtention de leur licence BEF3. L’examen était rigoureux et lors dudeuxième volet, il y avait une portion sur l’analyse vidéo d’un joueur.Cette formation regroupait des entraineurs de partout en France et beaucoup de joueurs pros qui veulentprolonger leur carrière. Certains des joueurs présents avaient joué pour l’équipe nationale du Brésil, du Camerounet de la France. Il y avait une belle diversité et les discussions étaient fort intéressantes.11


Dans le bloc 1, la formation portait sur l’optimisation du collectif. Nous avions des séances en classe et en gymnase.On devait être en mesure d'optimiser nos entrainements afin de s’assurer que tous les joueurs puissent être enaction. Le système français ne fonctionne pas comme nous avec l’introduction, le développement, etc. De leur côté,il utilise très peu le développement du joueur en groupe de 2. Par contre, il travaille régulièrement en sous-groupede 3 à 4 joueurs par groupe dispersé aux quatre coins du gymnase ou du terrain. Tous leurs exercices sont enfonction du jeu, ils privilégient les enchainements d’action. Donc après une réception, il y aura une passe et uneattaque. Il y avait également des situations de match, les stratégies à inclure, les systèmes offensifs et défensifs,etc. Les Français ne semblent pas jouer avec les statistiques du volleyball. J’ai eu quelques discussions à ce sujetavec un formateur pour comprendre pourquoi, par exemple, ils ont un système défensif protégeant la 2 e du passeursi dans une rencontre de 5 manches, le passeur en fait seulement 1. Tous les joueurs sont constamment enmouvement pour 1 point, ce qui les désavantage sur le reste.Ce bloc m’a permis une plus grande ouverture au type d’entrainement en sous-groupe et je souhaite vraimentl’inclure lors de mes entrainements. Les sous-groupes permettent de travailler plus rapidement des aspects du jeu etdes aspects techniques. On peut également disperser nos assistants-entraineurs plus facilement ou encore voirtoutes les cliniques en même temps pour mieux interagir. De plus, je vais également essayer d’inclure plusd’éducatifs permettant les situations de jeu. Je crois ainsi augmenter l’efficacité de nos transitions (lacune selon moiau Québec).Le deuxième bloc portait sur le développement du joueur. Dans cette partie, nous avons fait beaucoup de vidéo,d’analyse de joueur, d’éducatif pouvant favoriser le développement, de biomécanique et de psychologie du joueur.Cette partie incluait également des portions en classe et des portions en gymnase.Nous avons travaillé en groupe d’entraineurs afin de monter des séances d’entrainement sur différents aspectstechniques du jeu. Nous avons également été évalués sur un exercice avec sujet imposé. On devait construire desexercices et pouvoir le faire évoluer en 3 étapes. Chaque entraineur présentait son éducatif à 10 autres stagiaires.Les stagiaires étaient également les joueurs.Ce bloc m’a permis d’approfondir mes connaissances sur l’analyse vidéo d’un joueur. Une méthode que j’utilisais,<strong>mai</strong>s qui est dorénavant mieux <strong>mai</strong>trisée. L’aspect jeu (gamer) est très important lors des éducatifs à concevoir et jen’avais pas cette vision du volleyball. Je suis convaincu que mes entrainements seront plus efficaces pour améliorerles intentions de mes joueuses.J’ai déjà commencé lors de mes entrainements à inclure différents sujets vus lors de mon séjour. En deux se<strong>mai</strong>nesde pratique, je crois que l’ajout de mes nouvelles connaissances portera ses fruits d’ici la fin de la saison.J’ai pu discuter avec monsieur Pierre Laborie, le directeur des formations en France et il me disait que le Québecavait été un précurseur dans les formations en volleyball. J’ai eu un petit pincement au cœur lorsqu’il a dit : a été.Je crois qu’il est important de pouvoir faire une refonte de nos formations pour redevenir l’élite en formation desentraineurs. Après réflexion, je dois lui donner raison sur quelques points, dont la durée des formations la formationfrançaise est de 77 heures, au Québec, les niveaux techniques sont de 15 à 20 heures. Lors de ma formationfrançaise, 3 formateurs se partageaient le contenu selon leur force. Au Québec, seulement un formateur est présent.Je ne veux pas discréditer nos formateurs, ni nos formations, <strong>mai</strong>s l’expérience française m’a fait réfléchir sur nosdifférences.Ce n’est qu’un au revoir !Cette formation française me laisse un peu sur ma faim d’apprentissage. Je vais travailler toute l’année avec lesjoueurs que j’encadre pour essayer de leur donner un peu de ce que j’ai appris, <strong>mai</strong>s déjà je pense à la formationBEF1 qui se donne l’an prochain. Toujours deux blocs, le premier d’une se<strong>mai</strong>ne, qui mélange classe et gymnase etle second sur un des pôles des équipes nationales françaises juniors à Toulouse avec l’équipe féminine ou àMontpellier avec l’équipe masculine.Je suis revenu depuis deux mois et après réflexion sur ma formation, je me sens privilégié de pouvoir avoir vécu uneexpérience pareille et j’espère en faire profiter le plus de joueurs et joueuses du Québec dans les prochainesannées. Il ne me reste qu’à prendre le positif de mes apprentissages en France avec le positif de mesapprentissages du Québec et bâtir de meilleurs entrainements et stratégies pour les joueuses que j’entraine.SMASH printemps <strong>2013</strong> 12


LE SAVIEZ-VOUS?Bien avant de réaliser Le Déclin de l’empire américain et Les invasions barbares, le cinéaste oscarisé Denys Arcand aréalisé le film <strong>Volleyball</strong> en 1966. Il s’agit d’un court métrage fantaisiste tourné en octobre 1965, lors du match livré àMontréal entre les équipes olympiques américaine et soviétique.Voici une capture d’écran du film sur laquelle on voit le Québécois Jean-Pierre Tibi parmi les officiels d’un match.Pour plus de détails à propos de ce film, suivez ce lien.AVIS DE RECHERCHE : RÉDACTEURS POUR LE SMASHRECHERCHÉSVous désirez partager vos connaissances à propos d’aspects techniques duvolleyball, de l’entrainement, de la préparation mentale ou de la nutrition ?Rédigez un article pour le prochain magazine Smash qui paraitra à l’automneprochain.Si cela vous intéresse, écrivez à communication@volleyball.qc.caRÉDACTEURSPOUR LE SMASHDes commentaires et suggestions?N’hésitez pas à faire parvenir tous vos commentaires et suggestions pour leSmash à communication@volleyball.qc.ca13


DOSSIER ENTRAINEURS DES ÉQUIPES DU QUÉBECIl y a quelques se<strong>mai</strong>nes, <strong>Volleyball</strong> Québec a dévoilé l’identitié des différents entraineurs qui chapeauteront leséquipes du Québec. Voici plus de détails à propos du parcours de ces entraineurs chevronnés.ÉQUIPE ÉLITE MASCULINERock Picard, entraineur-chefNiveau de certification Certifié niveau 3, niveau 4 en coursÉquipe entrainée en 2012-<strong>2013</strong> Titans du Cégep Limoiloudivision 1Meilleurs résultats en carrière Champions canadiens en 1997 eten 2010Différents prix et honneurs reçus Entraineur de l'année dansl'ACSC tous sports confondus en 2005-2006Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> Les objectifs sont simples. Atteindre le maximum de notre potentielpendant les Jeux du Canada. C'est chez nous au Québec, donc on va être combattifs à chaque point.Pourquoi avez-vous désiré devenir entraineur de volleyball C'est par passion. Lors de mon secondaire et cégep, levolleyball m'a donné beaucoup et j'ai voulu redonner par la suite. Après j'ai connu l'excellence avec les Titans deLimoilou en étant assistant-entraineur de Denis Gaboury et Clément Lemieux. J'ai su à ce moment que j'aimerais fairece métier le plus longtemps possible.Implication Nous essayons de démarrer un programme Sport-études depuis 2 ans. En septembre <strong>2013</strong> ça verra le jourà l'école Cardinal-Roy. Chaque année, nous organisons la Coupe de l'Est du Canada qui regroupe environ 50équipes collégiales et universitaire de tout le Canada.Quelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer un athlètequi veut se rendre à un haut niveau ? Le principal pour un athlète pour atteindre le haut niveau est d'apprendre àajuster son mode de vie au niveau du jeu qu'il évolue. Il doit agir en excellence dans le gymnase, <strong>mai</strong>s aussi dans sesétudes et dans son hygiène de vie. Il doit aimer s'entrainer en musculation, aimer se surpasser et être très autonome,motivé et combattif.Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs québécois auraient avantage à travailler etpourquoi ? Les jeunes athlètes ne devraient pas être spécialisés. Tous devraient être capables faire des passes,réceptionner, attaquer à toutes les positions ainsi que sur la ligne arrière et être capables de jouer en défensive à tousles postes sur le terrain.Marc Lussier, entraineur adjoint invitéNiveau de certification Certifié niveau 3Équipe entrainée en 2012-<strong>2013</strong> Vert & Or de l’Université de SherbrookeMeilleurs résultats en carrière Champion provincial collégial AAA en 2001 avec lesNomades, 2003, 2005 et 2006 avec les Volontaires. Les performances, les cheminspour les réaliser et les apprentissages qu’en retirent les athlètes sont souvent plusvalorisants que les résultats et les honneurs.Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> Appuyer l’entraineur-chef àresponsabiliser les athlètes sélectionnés pour optimiser la performance de l’Équipeélite du Québec lors des Jeux du Canada de <strong>2013</strong>.SMASH printemps <strong>2013</strong> <strong>14</strong>


Pourquoi avez-vous désiré devenir entraineur de volleyball J’ai commencé à entrainer en volleyball par hasard.J’étais stagiaire à l’École secondaire Jean-Nicolet dans le cadre de mon baccalauréat en enseignement de l’activitéphysique et on m’a offert de m’occuper d’une petite équipe masculine cadette qui n’avait pas d’entraineur. J’ai aimél’expérience et je me suis formé pour mieux encadrer les élèves athlètes et, plus tard, étudiants athlètes.Quelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer un athlètequi veut se rendre à un haut niveau ? Pour ce qui est des qualités physique je dirais la puissance et l’agilité. Ladétermination est une qualité psychologique importante à développer.Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs québécois auraient avantage à travailler etpourquoi ? Ma perception se fonde sur des observations du volet masculin. Les deux commentaires qui suivent nes’appliquent peut-être pas au volet féminin. Premièrement, les techniques qui concernent le premier contact. Parce quela qualité de la réception de service et l’aptitude à défendre déterminent la capacité de l’équipe à générer de l’offensive.Deuxièmement, les techniques à l’attaque qui augmentent la tactique individuelle en jeu. Parce que les jeunes joueursquébécois frappent généralement assez forts, <strong>mai</strong>s ils doivent développer des options différentes pour se préparer auxchangements de niveau de jeu du scolaire, au collégial et à l’universitaire et du niveau de jeu régional, au provincial, aunational et à l’international.Jean-Simon Poirier, gérant de l’équipeNiveau de certification Niveau 2 en coursÉquipe entrainée en 2012-<strong>2013</strong> Géants du Cégep de St-Jean-sur-Richelieu division 1Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> J’aimerais évidemment que notre équiperemporte la médaille d’or aux Jeux du Canada devant nos partisans.Autre métier que celui d’entraineur Enseignant en éducation physique et à la santéPourquoi avez-vous désiré devenir entraineur de volleyball Parce que le volleyball estune de mes passions et qu’après ma carrière de joueur c’était le moyen pour moi de resterdans le volleyball de haut niveau.Quelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer un athlète quiveut se rendre à un haut niveau ? Qualités physiques : Évidemment, la grandeur et la puissance sont deuxcaractéristiques importantes pour le volleyball de haut niveau. Par contre, ce qui va avantager un joueur par rapport à unautre de même format est son agilité et la qualité de sa coordination. C’est pourquoi il est très important d’améliorer cescaractéristiques très tôt dans le développement de l’athlète.Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs québécois auraient avantage à travailler etpourquoi ? Le contrôle des premiers contacts : réception, service et défense.André Rochette, assistant-entraineurNiveau de certification Niveau 3 en coursÉquipe entrainée en 2012-<strong>2013</strong> : Entraîneur-chef U-18M Essor-Titans de Limoilou et Assistantentraîneurdu collégial AAAM des Titans de Limoilou. Responsable et Président du Club de<strong>Volleyball</strong> Les Citadelles de Québec.Meilleurs résultats en carrière Médaillés dans des championnats régionaux et provinciaux.Pourquoi avez-vous désiré de devenir entraineur de volleyball ? J’ai tout d’abord commencécomme joueur-entraîneur à ma deuxième année comme joueur…pour pouvoir continuer de jouer.Par la suite, j’ai voulu contribuer au développement du volleyball en entraînant et j,ai<strong>mai</strong>s cela.Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> Aider l’équipe sur le plan technique et mental principalement. Travailler àamener cette équipe au maximum de ce qu’elle peut offrir pour les Jeux du Canada.15


Autre métier que celui d’entraineur Je travaille à l’École l’Eau-Vive dans le personnel de soutien de l’école. Je suisaussi impliqué dans un organisme qui vient en aide aux communautés autochtones francophones du Canada.Implication Responsable et Président du Club de <strong>Volleyball</strong> Les Citadelles de Québec. Officiel de niveau régional. Aideà l’organisation de la Coupe de l’Est du Canada et du personnel technique lors de Championnat canadien ou Liguemondiale à Québec. Je suis sur le comité technique de la région de Québec.Quelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer un athlètequi veut se rendre à un haut niveau ? Puissance dans les sauts et vitesse dans les déplacements. Capacité à sepréparer sur les gestes à accomplir dans le prochain échange et de se concentrer à appliquer le plan de match.Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs québécois auraient avantage à travailler etpourquoi ? Sur la touche de balles au deuxième contact pour permettre de générer une attaque sur tous les échanges.ÉQUIPE ÉLITE FÉMININEJulien Paquette, entraineur-chefNiveau de certification Certifié niveau 3Équipe entrainée en 2012-<strong>2013</strong> Élans de Garneau division 1Meilleurs résultats en carrière 6 championnats provinciaux collégial en2006-2008-2009-2010-2011-2012, Championnat national de la CCAA en2006Différents prix et honneurs reçus Entraîneur de l'année de la liguecollégiale première division en 2006-2008-2009-2011Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> Apprendre et sesurprendre, autant pour les athlètes que pour les entraineursAutre métier que celui d’entraineur Je suis présentement enseignanten éducation physique au Cégep Garneau, par le passé, j'ai étéentraineur de tennis dans différents sports études de 1996 à 2008Pourquoi avez-vous désiré devenir entraineur de volleyball Je trouve que le sport est une des meilleures écoles devie, faire du sport de haut niveau, c’est être dans la meilleure école de vie! Bref, ça me donne la chance d’être entouréd’athlètes et d’entraineurs passionnés qui cherchent constamment à dépasser leurs limites et ce de façon collective.Cette synergie est très motivante.Implication J’étais sur le comité de l’excellence, <strong>mai</strong>s vue mon implication avec l’équipe élite, il était préférable que jene siège plus au sein du comité. Lors du Québec Open Jeep, j’étais responsable des bénévoles de terrain.Quelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer un athlètequi veut se rendre à un haut niveau ? Les qualités psychologiques sont toujours les plus importantes. Pour ma part,être positif est essentiel, car atteindre le haut niveau est un très long trajet rempli de défis. De plus, il est primordiald’être un bon compétiteur et d'adorer la compétition.Au niveau physique, toutes les facettes sont aussi importantes les unes que les autres, <strong>mai</strong>s d’avoir un bon bagaged'agilité, de coordination, d’orientations spatiales, de détente et de gainage acquis en bas âge est essentiel. Ce serontces acquis qui feront une différence physiquement passé l'âge junior.Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs québécois auraient avantage à travailler etpourquoi ? La tactique dépend de la technique, comme nous commettons beaucoup trop d’erreurs en grande partiereliées à un manque de solutions techniques offensives, je développerais le répertoire offensif des volleyeurs afin qu’ilsaient plus de solutions.SMASH printemps <strong>2013</strong> 16


Rachèle Béliveau, entraineure adjointe invitéeNiveau de certification Certifiée niveau 3, niveau 4 en coursÉquipe entrainée en 2012-<strong>2013</strong> Martlets de l’Université McGillMeilleurs résultats en carrière Médaille de bronze au championnat canadien universitaire2011-2012Différents prix et honneurs reçus Entraîneure de l’année de la conférence du Québec dansla ligue universitaire (SIC) 1997, 1998, 2000 et 2002Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> Offrir mes services afin de permettre à<strong>Volleyball</strong> Québec d’atteindre ses objectifs. La médaille d’or est toujours convoitée.Pourquoi avez-vous désiré devenir entraineur de volleyball Passion pour le volleyball et amour pour lacompétition et désir de partager mes connaissances avec les athlètes.Implication Je siège au sein du comité des entraineursQuelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer un athlètequi veut se rendre à un haut niveau ? Qualités athlétiques, bon sens du jeu, discipline et persévérance.Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs québécois auraient avantage à travailler etpourquoi ? Bien maîtriser le savoir-faire de base. Nos jeunes sautent trop d’étapes pour imiter un plus haut niveau. Ilfaut s’assurer de bien développer les techniques de base pour pouvoir évoluer techniquement. Il faut améliorer lecontrôle du ballon dans toutes les phases de jeu, un laisser-aller au cours des dernières années. Revenir à ce que leQuébec faisait si bien il y a plusieurs années ce qui nous avait permis d’obtenir plusieurs bons résultats.Jérôme Ouellet, gérant de l’équipeNiveau de certification Niveau 3 en coursÉquipe entrainée en 2012-<strong>2013</strong> Grizzlis de De Mortagne et Lynx noirs de la Rive-Sud 17 ans etmoinsMeilleurs résultats en carrière Médaille d'argent au Championnat provincial 18 ans et moins en 2012Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> Vivre et contribuer à la préparation d'une équipe d'éliteen vue d'une compétition nationale importante. Vivre l'intensité et l'émotion qu’apportent les Jeux duCanada, surtout à domicile.Autre métier que celui d’entraineur Coordonnateur du programme Volley-études De MortagnePourquoi avez-vous désiré devenir entraineur de volleyball Par passion pour le sport, pour accompagner des jeunesathlètes dans des expériences enrichissantes, par désir de contribuer à ce que des jeunes deviennent de meilleursathlètes et de meilleures personnes.Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs québécois auraient avantage à travailler etpourquoi ? La manchette est primordiale pour contrôler le jeu. La stabilité du plateau et la lecture du point de chute de laballe sont deux éléments qui feront en sorte d'avoir une manchette efficace. À plus haut niveau, il devient de plus en plusimportant de posséder plusieurs outils à l'attaque, et une bonne façon d'y arriver est de développer très tôt le travail de la<strong>mai</strong>n sur la balle lors de la frappe d'attaque.Quelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer un athlète quiveut se rendre à un haut niveau ? Un athlète qui souhaite se démarquer doit posséder des éléments physiques telles lapuissance, l'agilité et la coordination. Au niveau psychologique, un athlète en confiance et qui est en mesure de bien gérerbien ses émotions saura se distinguer.17


Jean-Christophe Gagnon, assistant-entraineurNiveau de certification Certifié niveau 3Équipe entrainée en 2012-<strong>2013</strong> Envolley 18 ans et moins et entraineuradjoint des Volontaires du Cégep de Sherbrooke division 1Meilleurs résultats en carrière Médaille d'or au Championnat canadien18ans et moins division 2 en 2012Différents prix et honneurs reçus Nomination au RSEQ des Cantons del’Est pour entraineur de l’année en 2012 et entraineur de l’année auSéminaire de Sherbrooke en 2012Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> Mes objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> sont d’apporter mesqualités d’intervenant à l’équipe d’athlètes et d’entraineurs afin d’amener l’équipe vers le plus haut sommet. Faisantpartie d’une équipe d’entraineurs de cette trempe, je désire également continuer ma formation personnelle commeentraineur et me compte chanceux de faire partie de cette équipe et de pouvoir travailler avec Julien Paquette, JérômeOuellet et Rachèle Béliveau. Enfin, je souhaite donner toute l’aide nécessaire afin que le Québec performe bien lors desJeux du Canada.Autre métier que celui d’entraineur Enseignant en éducation physique au Séminaire de SherbrookePourquoi avez-vous désiré devenir entraineur de volleyball J’ai désiré devenir entraineur de volleyball grâce àcertains entraineurs que j’ai eus dans le passé comme joueur de volleyball et plus particulièrement comme joueur detennis. La rigueur et la passion pour l’activité physique que j’ai acquises grâce à mon entraineur de tennis m’ont motivé àm’investir comme entraineur auprès des jeunes en volleyball. Ce sport d’équipe où le mélange des aspects physiques,mentaux, techniques et tactiques demande à chaque membre de l’équipe de jouer son rôle. Être le leader d’une équiped’athlètes et d’entraineurs est pour moi ce qui fait que j’aime entrainer.Implication Je suis formateur d’entraineur pour <strong>Volleyball</strong> Québec depuis 2009. Je supervise également la formation etle travail de quelques entraineurs dans ma région et suis également responsable du programme de volleyball desBarons du Séminaire de Sherbrooke qui compte 8 équipes.Quelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer un athlètequi veut se rendre à un haut niveau ? Un athlète qui veut se rendre à un haut niveau doit selon moi être physiquementpuissant et rapide. Le terrain étant petit pour 6 joueurs, il faut être en mesure de couvrir son espace de manière efficacepuisque le ballon peut voyager très rapidement. À cette puissance et vitesse, il faut, à mon avis, contrôler la « pleineconscience » (Mindfulness), c’est-à-dire qu’il faut porter son attention sur les éléments importants, accepter le bruit de lafoule, la pression lors des points importants et avoir confiance en ses moyens pour performer à son meilleur.Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs québécois auraient avantage à travailler etpourquoi ? Les jeunes volleyeurs québécois auraient à mon avis avantage à travailler sur les multiples postures qu’ilest possible d’adopter en réception de service. Ces variantes en manchette de réception permettent aux joueurs deformer et d’aligner un plateau efficace en réception de service, et ce même si ce fameux ballon Mikasa dévie de satrajectoire très souvent sur un service flottant. Ce caractère imprévisible du service flottant nécessite un ajustementrapide du réceptionneur, c’est pourquoi il est important de savoir s’adapter rapidement à un changement de posture.SMASH printemps <strong>2013</strong> 18


ÉQUIPE RELÈVE MASCULINERobert Forges, entraineur-chefNiveau de certification Certifié niveau 2, niveau 3 techniqueÉquipe entrainée en 2012-<strong>2013</strong> Assistant-entraineur de l’équipe masculine Carabins del’Université de MontréalMeilleurs résultats en carrière Médaille d’or au Championnat provincial 21 anset moins en <strong>2013</strong>Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> ? Au niveau de la relève, je pense que letravail de développement technique et d’adaptation est important, à cet âge, les jeunesdoivent pouvoir occuper plusieurs rôles sur le terrain, <strong>mai</strong>s ils doivent aussi, et surtout,comprendre ce qu’ils font de manière à pouvoir mieux progresser, mieux s’adapter, mieuxévoluer dans leur carrière.Autre métier que celui d’entraineur Responsable au sein de l’organisation des Carabins, étudiant au doctorat enscience de l’activité physiquePourquoi avez-vous désiré devenir entraineur de volleyball Le plaisir de transmettre ma passion et de participerau développement des jeunes tant sur un plan technique qu’hu<strong>mai</strong>nImplication Formateur du niveau 1 et administrateur au sein du club CeltiqueQuelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer un athlètequi veut se rendre à un haut niveau ? « Le plaisir de travailler », quel que soit le talent, un athlète qui prend plaisir àbien travailler va progresser.Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs québécois auraient avantage à travailler etpourquoi ? Encore une fois, il me semble que les jeunes de la relève ne devraient pas être sur-spécialisés etdevraient donc <strong>mai</strong>triser toutes les techniques de manière à évoluer en fonction des besoins de l’équipe du moment.Par contre, il m’apparaît que nous devons rendre nos jeunes plus autonomes sur un terrain, moins « robotisés », leurpermettre de comprendre les tenants et les aboutissants des choix des entraineurs. Techniquement, il faut insister surles SFM de base pour permettre aux jeunes de développer des stratégies individuelles et collectives pour répondreaux différents adversaires.Stephan Choi, entraineur adjointNiveau de certification Niveau 2 en coursÉquipe entrainée en 2012-<strong>2013</strong> Équipes civiles <strong>14</strong>, 16 et 18 ans et moins du Collège Français, Cavaliers de Champlainmasculin division 2, Équipes scolaires benjamin masculin et juvénile féminin et masculin du Collège Français, volleyballchinois 9 contre 9 NACVTMeilleur résultat en carrière 1 ère place au championnat provincial juvénile masculin en 2010Différents prix et honneurs reçus Nommé au sein de l’équipe d’étoiles collégiale division 2 en 2012 pour son rôled’entraineur, prix de l’équipe de l’année développement au Gala d’excellence de <strong>Volleyball</strong> Québec en 2010Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> Ce serait de développer les joueurs à jouer au niveau collégial division 1 etuniversitaire. Le camp doit aider ces athlètes à raffiner leurs gestes techniques et augmenter leur constance à exécuterleurs jeux sur diverses situations pour suivre le plan du match. La discipline est un point très important pour que ce soitréalisable et c’est aux entraineurs de bien le transmettre aux jeunes.19


Pourquoi avez-vous désiré devenir entraineur de volleyball Au tout début, j’ai simplement voulu aider et faire levoyage dans le temps avec les joueurs pendant leurs années au secondaire. En étant de plus en plus exposé à duvolley de différents calibres et cultures, j’ai commencé avec le temps, à avoir une envie de promouvoir et améliorer levolleyball dans ma région, ma province et mon pays. Ce besoin de rendre le volley plus populaire est devenu uneobsession pour moi. J’ai 23 ans et je vais dévouer ma vie au volleyball parce que j’aime ce sport.Implication Lorsque je ne suis pas entraineur, je vais sois arbitrer ou être partisan. Je suis en train de créer uneaffiliation avec des écoles de ma région et créer un comité pour la saison <strong>2013</strong>-20<strong>14</strong>.Quelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer un athlètequi veut se rendre à un haut niveau ? Un athlète qui veut vraiment exceller et jouer au niveau élite doit absolumentavoir la taille pour vraiment faire face aux adversaires qui vont tous être grands en moyenne de 193 à 197 cm. Il doitavoir une puissance exceptionnelle dans les jambes pour pousser et endurer les sauts et plongeons. L’explosivitédes actions de l’athlète est très importante donc des bonnes fibres musculaires qui réagissent rapidement.Psychologiquement, c’est celui qui est capable de garder sa concentration qui va être capable de surpasser lesautres autour de lui dans les aspects techniques. Le désir de s’améliorer va lui permettre d’avoir une certaine« drive » qui lui pousse à se concentrer. Maintenant avec tous les efforts et tous les sacrifices, l’expérience devictoire et de défaite est un chemin très important pour tous les athlètes qui veulent jouer à un niveau élevé.Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs québécois auraient avantage à travailler etpourquoi ? Mon opinion serait la frappe pour compenser notre manque de grandeur face aux équipes de l’ouestcanadien. Notre frappe ne doit pas seulement être stable, <strong>mai</strong>s très explosive, du moment que l’attaquant décide defrapper au moment du contact. Nos attaquants doivent avoir une multitude d’angles grâce à la technique seulement.Un exemple d’un joueur reconnu mondialement pour cet aspect ce serait « Giba » du Brésil.ÉQUIPE RELÈVE FÉMININEAlain Pelletier, entraineur-chefNiveau de certification Certifié niveau 4Équipe entrainée en 2012-<strong>2013</strong> Équipe féminine du Rouge et Or Université Laval depuis2007Meilleurs résultats en carrière 11 ième aux Universiades en Chine avec Équipe Canada B,qualification aux Championnat du monde 2010 avec Équipe Canada A, médaille d’argentChampionnat canadien universitaire 2011Différents prix et honneurs reçus Entraineur de l’année universitaire RSEQ 2011,entraineur de l’année <strong>Volleyball</strong> Québec 2001, 2003 et 2011Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> Faire le pont entre les espoirs et les programmes d’excellenceprovinciaux et une ouverture vers les programmes nationaux. Donner aux athlètes et aux collaborateurs uneexpérience sportive positive. À la fin du stage, que chacune puisse dire qu’elles jouent mieux la game !Pourquoi avez-vous désiré devenir entraineur de volleyball Cela été pour moi une façon d’intégrer une écolepour pouvoir éventuellement trouver un poste en enseignement.Quelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer un athlètequi veut se rendre à un haut niveau ? Au niveau physique, on doit pouvoir frapper avec puissance et sauter selonles standards du niveau qu’on veut atteindre. Psychologiquement, celles qui se démarquent sont les travailleursacharnés et/ou les talentueuses compétitives.Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs québécois auraient avantage à travailler etpourquoi ? Tout le bagage technique d’un joueur de volleyball est important. Je dirais qu’on aurait avantage à placerplus souvent nos athlètes dans des situations de décision afin qu’ils puissent utiliser la technique appropriée auservice de la décision tactique du moment.SMASH printemps <strong>2013</strong> 20


André Gendron, entraineur adjointNiveau de certification Technique et pratique niveau 3, niveau BEF3 et BEF2 de laFédération Française de volleyballÉquipe entrainée en 2012-<strong>2013</strong> Équipe féminine des Volontaires du Cégep deSherbrooke division 2, entraineur adjoint équipe masculine du Vert et Or de l’Universitéde SherbrookeMeilleurs résultats en carrière 3 e place au Championnat provincial collégial division 2Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> Aider à faire progresser les athlètes quiseront présents tant sur le plan technique que tactique. J’aimerais aider à rendre lesjoueuses plus « gameuses », qu’elles soient en mesure de tenter de marquer le ballon àchaque action offensive. Avec le peu de temps que nous avons, on ne peut pasrévolutionner ou changer un athlète de A à Z. On peut par contre l’aider en lui donnant de nouvelles techniques oude nouvelles façons de voir le jeu, pour sa progression dans les années futures.Pourquoi avez-vous désiré devenir entraineur de volleyball C’est un sport que j’ai pratiqué durant mes années àl’école secondaire, en même temps, je donnais un coup de <strong>mai</strong>n aux équipes benjamines de l’école et aux équipesde volleyball à 4. J’ai eu la piqure rapidement d’aider à faire progresser les joueurs et joueuses. C’est vraiment unebelle sensation de pouvoir constater la progression de joueur et de l’équipe durant une saison. Le volleyball estégalement un sport qui demande une implication constante de l’entraineur, qui doit analyser rapidement leséléments qui peuvent aider les athlètes à mieux performer et aider son équipe à gagner.Implication On reçoit énormément de belle compétition d’envergure à Sherbrooke et généralement je suis impliquédans tous ces événements : Championnat canadien de l’Est, Championnat universitaire canadien et Jeux duCanada <strong>2013</strong>Quelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer unathlète qui veut se rendre à un haut niveau ? Je crois que la plus grande qualité physique c’est d’être explosive.Que ce soit au bloc ou à l’attaque, c’est l’explosion qui aide à sauter plus haut. Du côté psychologique, il y auraitbeaucoup à parler, <strong>mai</strong>s à mon avis, tout débute par une bonne dose de confiance en soi. Il est par la suite plussimple de développer de nouveaux atouts.Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs québécois auraient avantage à travailler etpourquoi ? Techniquement au Québec nous avons de bonnes joueuses. Si on se compare aux autres provincesou encore à d’autres pays, on constate qu’avec le volume d’athlète, qu’on les développe très bien techniquement,c’est notre plus grande force. Par contre, on n’a pas la même capacité « gameuse » et c’est à ce niveau qu’on doittravailler. Chaque action offensive d’une joueuse doit avoir pour but de marquer le ballon ou de mettre l’adversaireen difficulté, même lorsqu’on envoie une balle facile, on se doit d’être agressive. Les déplacements des joueusessont également importants, surtout lorsque l’équipe n’a pas le ballon de son côté. Il faut toujours être proactif.21


<strong>Volleyball</strong> de plageÉQUIPE ÉLITE FÉMININENicolas Mousseau, entraineur-chefNiveau de certification Certifié niveau 3 intérieur et volleyball de plageMeilleurs résultats en carrière 17e place Championnat du mondeU21 (Halifax, Canada, 2011), 3e Championnat Canadien 18 ans etmoins, 20101er championnat Canadien 18 ans et moins 2005, 9e placeChampionnat du Monde U19 (Saint-Quai-Portrieux, France, 2005), 25eplace Championnat du Monde U21, (Modène, Italie, 2007)Pourquoi avez-vous désiré de devenir entraineur de volleyball deplage pour nos programmes? Pour moi avoir la chance de travailleravec des athlètes qui visent l’excellence est une occasion unique dansla carrière d’un entraîneur. C’est une chance comme entraîneur d’avoirà se dépasser pour permettre à des athlètes qui en veulent toujoursplus d’élever leur niveau de jeu. Il ne faut pas se le cacher également, ils’agit d’un honneur de représenter notre province dans une compétitionmajeure qui se tiendra chez nous.Autre métier que celui d’entraineur Comme étude j’ai fait un bac en enseignement de l’éducation physique et unemaîtrise en psychologie sportive, par la suite j’ai fait des études en droit pour aujourd’hui agir comme notaire dansmon propre bureau.Implication Je suis membre du comité d’excellence de volleyball de plage et j’ai aussi donné des formation niveau 2en volleyball de plage.Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> Je crois qu’il soit difficile d’avoir un objectif en valeur absolue en ce quiconcerne les Jeux du Canada, car plusieurs équipes auront le potentiel de finir parmi les médaillées et nous feronsparti de ce groupe d’aspirant. Cependant, mon objectif principal est que l’équipe qui représentera le Québec jouerason meilleur volley lors de cette se<strong>mai</strong>ne de compétition et qu’elle le fera avec les couleurs qui nous caractérisent. Parceci je veux dire une équipe qui se bat continuellement, qui possède des habilités à l’intérieur et hors de son systèmede jeu et une équipe qui est impliquée à 100% dans son processus. Pour ce faire, nous devrons continuer le travail quiest entamé depuis les dernières années avec le programme et amener les joueuses à une exécution de plus en plusjuste en situation de jeu. Bien que de nouveaux éléments de jeu seront ajoutés au coffre à outils des joueuses endébut de saison, nous verrons très rapidement à favoriser le développement de l’exécution des habilités dans unesituation de jeu.Quelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer un athlètequi veut se rendre à un haut niveau ? Je ne crois pas qu’il existe un profil type de joueuse de volleyball de plage, jecrois cependant qu’il y a certains incontournables. Les joueuses doivent être en excellente condition physique etposséder des capacités musculaires tant explosives qu’endurantes. Sur le plan psychologique, ce n’est pas lecaractère seul de l’athlète qui va déterminer son succès, plusieurs variables interviennent avec ce dernier. Cependantles athlètes en volleyball de plage doivent avoir une grande capacité à être résiliant, ceux-ci étant les seuls sur leterrain à pouvoir trouver les solutions.Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs de plage québécois auraient avantage àtravailler et pourquoi ? Je crois que les jeunes devraient principalement développer un ensemble d’habilités, carbien que le volleyball de plage demeure un sport très technique, les joueurs sont souvent appelés à sortir de leursystème de jeu et ainsi trouver des solutions qui ne proviennent pas nécessairement des gestes de base du volleyball.SMASH printemps <strong>2013</strong> 22


ÉQUIPE ÉLITE MASCULINEEmmanuel Loeub, entraineur-chefNiveau de certification Certifié niveau 3Équipes entrainées Équipe du Québec, Équipe nationale junior, Carabins en VBintérieurAutre métier que celui d’entraineur Éducateur physique au collégialObjectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> Monter le niveau de jeu de chacun desathlètes d’un cran en mettant l’accent sur le développement du joueur dans saglobalitéQuelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiquesque doit développer un athlète qui veut se rendre à un haut niveau1. Agilité et coordination2. Force et puissance dans un environnement instable3. Capacité d’attention prolongée4. Responsabilisation de son développementSur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs de plage québécois auraient avantage àtravailler et pourquoi ?1.Le contrôle de balle : Les joueurs québécois ont rarement à envier ceux des autres provinces au niveau de leursqualités physiques ; par contre, la constance et la stabilité dans l’exécution des gestes techniques sont souventsupérieurs chez les joueurs ontariens, par exemple.2.La gestion des émotions durant les matchs : Tout athlète qui fait partie d’un réseau compétitif aurait intérêt, à monavis, à mieux gérer ses émotions en match et à l’entraînement en revoyant, entre autres, les raisons fondamentalespour lesquelles ils pratiquent leur sport. Les réseaux compétitifs ont tendance à nous éloigner d’un idéal athlétiqueen mettant beaucoup trop d’emphase sur le résultat et sur ses supposés retombées.ÉQUIPE RELÈVEVincent Larivée, entraineur-chefNiveau de certification Certifié niveau 3, niveau 4 en cours, tâche 1 et 2complétées, Holistic Lifestyle Coach level 2 - Chek Institute, ExerciseCoach - Chek InstituteÉquipes entrainées Principalement, j'ai entraîné 3 équipesprofessionnelles (2 ans et plus de partenariat) sur une période de 11 ans :Annie Martin et Marie-Andrée Lessard, Annie Martin et Dana Cooke, AnnieMartin et Guylaine Dumont. J'ai également entrainé plusieurs autresathlètes de volleyball de plage pour de plus courtes périodes. J'ai aussiencadré plusieurs athlètes de volleyball de plage et de volleyball intérieurau niveau de la préparation physique et de l'alimentation.Meilleurs résultats en carrière 5e place aux Jeux olympiques d'Athènesavec Annie Martin et Guylaine Dumont. 4e place à la coupe du monde deNorvège en 2004 avec Annie et Guylaine. Champion de la coupecontinentale 2012, qualification du Canada pour les Jeux olympiques deLondres, avec Annie Martin et Marie-Andrée Lessard.23


Différents prix et honneurs reçus Entraineur olympien en 2004 et 2012, entraineur de l'année au Mérite Estrien<strong>2013</strong>, 6 fois équipe de l'année au Mérite Estrien entre 2004 et <strong>2013</strong>, entraineur de l’équipe de l'année au Gala devolleyball Québec 2012Autre métier que celui d’entraineur Je suis consultant en santé globale (exercice, alimentation, habitudes de vie).J'aide les gens à améliorer leur état de santé et à vivre en équilibre à travers l'exercice, l'alimentation et les habitudesde vie.Pourquoi avez-vous désiré devenir entraineur pour nos programmes Pour partager mon expérience, ma vision dusport, mon approche globale et l'importance de vivre en équilibre avec les athlètes de la relève de notre sport.Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> Que chacun de nous, entraineurs et athlètes, vivions une expérienceenrichissante. Je souhaite que les athlètes se développent sur le plan hu<strong>mai</strong>n et qu'ils soient exposés à l'importancede pratiquer leur sport avec qualité et équilibre.Implication Membre du comité de volleyball de plage à <strong>Volleyball</strong> QuébecQuelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer un athlètequi veut se rendre à un haut niveau ? Au niveau psychologique et émotif, être prêt et ouvert à entreprendre unedémarche de connaissance de soi à travers le sport. S'engager pleinement dans un processus où reproduire desactions et des comportements de qualité est mis en avant-plan. Prendre la responsabilité de son développement,apprendre le non-jugement personnel et choisir de se découvrir afin de pouvoir atteindre son potentiel maximal, quelqu'il soit.Au niveau physique, être capable de produire des actions dynamiques et explosives et en alternance (et parfoisconjointement) avec des actions détendues. À mon avis, le contrôle de balle et la précision des actions sont desdéterminants de la performance en volleyball de plage. Ultimement, pratiqué à son plus haut niveau, le volleyball deplage est un sport qui requiert de l'endurance et de la puissance (effectuer des gestes de puissances, à répétitions,pour environ 45 à 60 minutes)Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs québécois auraient avantage à travailler etpourquoi ? Le contrôle de balle. Plus les actions sont précises et constantes, plus il est possible de mettre de lapression sur l'adversaire. Avoir l'intention de produire de la qualité sur chaque geste exécuté est une clef de la réussiteen volleyball de plage. Précision, rythme et constance sont les concepts de base qui permettent de réaliser de grandesperformances sur le plan technique. Mais en même temps, il est important de posséder les aptitudes mentales,émotives et physiques qui vont venir soutenir ces gestes techniques. Nous sommes des êtres globaux. Laperformance sportive en est de même. À mon avis, on ne peut séparer un aspect d'un autre. On doit tenir compte dutout, de l'ensemble, de notre état intérieur. Tous les aspects sont interreliés et s'auto-influencent.Annie Martin, entraineure adjointeMeilleurs résultats en tant qu’athlète Jeux olympiques d’Athènes et de Londres, championnecanadienne à 6 reprises dans la catégorie senior, à 3 reprises dans la catégorie junior etmédaillée d’or des Jeux du Canada 2001.Différents prix et honneurs reçus Équipe de l’année du Mérite Sportif de l’Estrie à 6 reprisesainsi qu’athlète féminine de l’année en 2004. Équipe de l’année au Gala Sport-Québec en 2004,Athlète de l’année au niveau international au gala d’excellence de <strong>Volleyball</strong> Québec en 2008-2009 et équipe de l’année en 2012.Objectifs pour le programme de l’été <strong>2013</strong> Je souhaite simplement aider les athlètes àdévelopper leur potentiel. Je souhaite que nous ayons des entrainements de qualité pendantlesquels nous travaillerons fort tout en ayant beaucoup de plaisir à le faire.SMASH printemps <strong>2013</strong> 24


Pourquoi avez-vous désiré devenir entraineur pour nos programmes? J’ai commencé à jouer au volleyball deplage à l’âge de <strong>14</strong> ans. À ce moment-là, les circuits jeunesse venaient tout juste de commencer. Je n’étais passuivie par un entraineur en volleyball de plage. J’apprenais par moi-même et avec des amis. Après quelquesannées, le volleyball de plage a commencé à être un peu plus structuré, j’ai eu la chance d’avoir des gens qui m’ontentourée pour m’aider à me développer. Évidemment, cela a fait toute la différence. Je me suis améliorée beaucoupplus rapidement. Je souhaite donc aider à mon tour les athlètes à se développer à leur plein potentiel entransmettant ce que j’ai appris au fil des années.Implication Je suis porte-parole du Rendez-vous minivolley qui se déroulera du 20 avril au 5 <strong>mai</strong>.Quelles sont selon vous les principales qualités physiques et psychologiques que doit développer unathlète qui veut se rendre à un haut niveau ? En volleyball de plage, l’entrainement physique joue un grand rôlepour se rendre au plus haut niveau parce que ce sport est très exigeant physiquement. Les qualités physiques lesplus importantes à développer sont, je crois, l’explosivité et la rapidité ainsi qu’une grande stabilité du corps.Au niveau psychologique, s’il y a une seule qualité sur laquelle un athlète devrait travailler, c’est la capacité d’êtretotalement ancré dans le moment présent. Très souvent, on se retrouve dans notre tête, dans nos pensées sansmême s’en rendre compte. D’être totalement présent, pleinement centré sur l’action à accomplir est un art en soi àdévelopper !Sur quel aspect technique croyez-vous les jeunes volleyeurs québécois auraient avantage à travailler etpourquoi ? Un aspect technique fort important qui revient dans chaque phase de jeu est cette capacité de faire desgestes compacts. Lorsqu’il y a trop de mouvement dans une action (que ce soit au service, à l’attaque, à la passe,etc.), les chances de faire une erreur deviennent beaucoup plus élevées.25

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