11.07.2015 Views

Paralysie du VI EPIDEMIOLOGIE - Strabisme

Paralysie du VI EPIDEMIOLOGIE - Strabisme

Paralysie du VI EPIDEMIOLOGIE - Strabisme

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>EPIDEMIOLOGIE</strong>:<strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>PARALYSIES DU <strong>VI</strong> NERF OCULOMOTEUR(NERF ABDUCENS)La paralysie <strong>du</strong> muscle droit latéral est la plus fréquente desparalysies des muscles extra oculaires, et la douzième enfréquence chez les enfants après la paralysie <strong>du</strong> IV.Cas de paralysies des muscles extra oculaires acquises : nerfcrânien affecté.Nerf crânien Previus reports Série présentéeRucker 1 Rucker 2MémoireDIPLÔME UNIVERSITAIRE DE STRABOLOGIE.Favalli, Mónica Paola.Septembre 2006.III 335 274 290IV 67 84 172<strong>VI</strong> 409 515 419Multiple 189 127 119<strong>EPIDEMIOLOGIE</strong>: <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong> Etiologie en fonction de l’âge : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Tableau 3. Causes de paralysies des nerfs crâniens chez les enfantsN e r fcrânienatteintTraumaCongénitaleNéoplasieCausesP o s tviralN o ndéterminéAutreTotal(n=9) (n=16) (n=3) (n=2) (n=5) (n=1) (n=36)III 2 4 1 0 1 0 8IV 1 11 0 0 0 1 13<strong>VI</strong> 3 1 2 2 4 0 12Multiple3 0 0 0 0 0 3Etiologie en fonction de l’âge : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Chez les enfantsEtiologie en fonction de l’âge : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Causesn(%)Lésion tumorale dans le SNC 33%Dans le groupe des a<strong>du</strong>ltesjeunes (20-50 ans)SEP 24%Idiopathique 13%Infection virale 9%Hypertensionintracrânienne 7%idiopathiqueMéningite 7%La paralysie congénitale <strong>du</strong> <strong>VI</strong> est rare. Si le traumatisme obstétrical aété net, on peut l’estimer responsable de la paralysie.L’absence ou hypoplasie des muscles a été décrite aussi, mais lafréquence de cette description est très faible.Micro vasculaire 4%Dégénération spinocérébelleuse 2%progressive1


Etiologie en fonction de l’âge : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Etiologie en fonction de l’âge : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Tableau 7-Etiologie des paralysies unilatérales et bilatérales <strong>du</strong> <strong>VI</strong>.Bilateral casesUnilateral casesChez les patients plus âgés (moyenne 65+/- 3 ans),approximativement 20 % des paralysies <strong>du</strong> <strong>VI</strong> sont laconséquence d’une maladie micro vasculaire.Il s’agit typiquement de patients présentant :un diabète,une hypertension artérielle,une hypercholestérolémie,un tabagisme excessifou une combinaison des risques. Pour les paralysiesbilatérales <strong>du</strong> <strong>VI</strong> lescauses peuvent être lesmêmes que pour lesparalysies unilatérales<strong>du</strong> <strong>VI</strong>, mais après l’âgede 50 ans la fréquencede ce type de paralysiediminue.Tumor local 16 14Tumor distant 12 12Demielinating disease 17 13Subarachnoid hemorrhage 16 10Infection 12 9Trauma 11 19Guillain Barré syndrome 9 3Nonlocalized increased intracranial pressure 8 5Wernicke-Korsakoff syndrome 7 1Brain stem infarction 6 31Congenital 3 2Supratentorial stroke 3 1Recurrent cranial neuropathy 1 3Vasculitis 1 4Aneurysm, unruptured 2Arteriovenous malformation, brain stem 2Diabetes 3Other 3Unknown 3 6Total 125 143Etiologies en fonction <strong>du</strong> site lésionnel: <strong>Paralysie</strong><strong>du</strong> <strong>VI</strong> Dans l’espace sous-arachnoïdien,le <strong>VI</strong> peut être atteint par uncarcinome <strong>du</strong> naso-pharynx, une Au niveau <strong>du</strong> SNC, lors d’unehypertension intra- crânienne,l’atteinte <strong>du</strong> <strong>VI</strong> n’a jamais devaleur de localisatrice.fracture <strong>du</strong> rocher, un processusinfectieux, le Syndrome deGradenigo Lannois, d’originetumorale u infectieuse, unehémorragie méningéeLes lésions nucléaires etfasciculaires toute origine estpossible.Au niveau <strong>du</strong> sinus caverneux sontd’origine tumorale, vasculaire(fistule <strong>du</strong>rale ou carotidocaverneuse,thrombose <strong>du</strong> sinuscaverneux, ischémie), inflammatoire(sarcoïdose, Tolosa Hunt) etinfectieuse (herpès)L’atteinte isolée <strong>du</strong> <strong>VI</strong> au niveau del’orbite est rare.Tableau clinique : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>déficit d’ab<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> droit latéral ipsilatéraldiplopie binoculaire horizontale, qui s’aggrave en visionde loin et surtout dans le regard latéral <strong>du</strong> côté <strong>du</strong> muscleparalysé,attitude compensatrice des patients, qui tournent la tête<strong>du</strong> coté <strong>du</strong> droit latéral déficitaire et orientent les yeux àl’opposéIl existe une ésotropie en position primaire <strong>du</strong> regard, et lessaccades en ab<strong>du</strong>ction peuvent être lentesTableau clinique : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Tableau clinique : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Le patient se plaint d’une diplopie ou d’une visiontrouble. Celle-ci peut être accompagnée de malaises àtype de nausées, vomissements, céphalées et vertiges.Chez les enfants les signes fonctionnels ne sont pastoujours présents. La diplopie <strong>du</strong>rera très peu de tempscar l’installation de la neutralisation est rapide.Les caractéristiques des paralysies <strong>du</strong> <strong>VI</strong> chez les patientsavec infarctus micro vasculaire d’un nerf moteur oculaireincluent :un début brutal,la présence d’une douleur ipsilatérale,une absence d’autre symptôme neurologique,une résolution dans la plupart des cas au boutde quelques mois.2


Tableau clinique : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Etude de la déviation : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Localisation de lalésionNoyau <strong>du</strong> <strong>VI</strong>ProtubéranceSignes à rechercherTrouble de la latéralité <strong>du</strong> regard : ab<strong>du</strong>ction d’unglobe et ad<strong>du</strong>ction de l’autre.Déficit dans le territoire <strong>du</strong> <strong>VI</strong>I ipsilatéral Examen sous écran ou cover test. Ductions et versions. Examen coordimétrique.FaisceauxcorticospinauxEspace sousarachnoïdienApex pétreuxHémiparesie controlatérale, parésie facialeipsilatérale.Pas localisatrice. Atteinte de plusieurs nerfs.Vertiges, acouphènes, éclipses, œdème papillaire destase, syndrome sec sévère ipsilatéral.Douleur faciale et déficit auditif ipsilatéraux.Etude de la déviation : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Bilan étiologique chez l’a<strong>du</strong>lte : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Diplopie au verre rouge.Bilan sensoriel.Test de <strong>du</strong>ction forcée Attitudecompensatrice dela tête outorticolis Bilan Ophtalmologique : FO, à la recherche d’un œdème papillaire. Bilan Biologique :NFS, VS, CRP.détermination de niveau de la glycémie et hématocrite,un électrocardiogramme,mesure de la tension artérielle,les niveaux d’hémoglobine A1c,sérologie VDRL,sérologie de maladie de Lyme,anticorps antinucléaires,enzyme de conversion de l’angiotensine,fonction thyroïdienne.Etude <strong>du</strong> LCR : elle peut compléter le tableau en cas de doute diagnostique,sur tout chez les patients avec une paralysie dont l’étiologie n’est pas claire.Test au Tensilon, si l’interrogatoire est en faveur d’une myasthénie.Bilan étiologique chez l’a<strong>du</strong>lte : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>IRM ( coupe axiale et coronale orbitaire, de la selle turcique, <strong>du</strong> sinuscaverneux, avec Gadolinium). Chaque fois que la paralysie <strong>du</strong> <strong>VI</strong> estaccompagnée d’autres signes neurologiques l’imagerie s’impose. IRM de première intention, sur tout chez les patients jeunes (20-50ans), car différer l’étude de la neuroimagerie pourrait retarder lediagnostic d’une masse dans le SNC ou d’une SEP.Chez les sujets de plus de 50 ans, l’origine ischémique est la plusfréquente et l’imagerie a son indication quand il n’y a pas derécupération ou bout de trois mois, en absence de facteurs de risquevasculaire ou si l’installation <strong>du</strong> déficit a été progressive.Bilan étiologique chez l’enfant: <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Tableau 10.HistoryPhysical examinationSignes cliniques et para cliniques à rechercher lors de la paralysie <strong>du</strong> <strong>VI</strong> chez lesenfants.Magnetic resonance imaging (MRI) with andwithout gadoliniumLumbar puncture (if magnetic resonance imagingis normal)Blood tests (if MRI is normal)Mass lesion (focal neurologic complaints)Elevated intracranial pressure (headache,nausea, vomiting)Head traumaPapilledemaHemispheric signs ( aphasia, hemianopia)Posterior fossa signs (ataxia, nystagmus,facial palsy)Mass lesionHydrocephalusVenous thrombosisOpening pressureCell count, protein, glucose to excludemeningitis.Lyme titer3


Diagnostic différentiel: <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>PRISE EN CHARGE MEDICALE : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>C a u s e smyogènesCongénitalesMyasthénieMyopathie oculaireOphtalmopathie dysthyroïdienneMyosite, pseudotumeur inflammatoireDéficit musculaire post-traumatiqueSynd. de Stilling-Türk-DuaneSynd. de Moebius Occlusion alternée ou de l’œil sain pour limiter ledéveloppement des contractures. Prismes bases temporales, lorsque la déviation n’est pastrop importante (20-25D). Secteur en support dépoli, quand la diplopie est présentedans certaines zones <strong>du</strong> CV.AutresSpasme de la convergence<strong>Strabisme</strong> congénital à grand angleIschémie transitoire <strong>du</strong> droit latéral dansune maladie de Horton. La réé<strong>du</strong>cation orthoptique est contre-indiquée car elleaugmente les contractures secondaires.PRISE EN CHARGE MEDICALE : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Le traitement avec injection de toxine botuliniquepeut être proposée dans le muscle droit médial,antagoniste ipsilatéral <strong>du</strong> muscle paralysé, dans uneparalysie unilatérale aiguë <strong>du</strong> <strong>VI</strong>. Ce traitement estnon recommandé dans les cas de paralysie chronique<strong>du</strong> <strong>VI</strong>.PRISE EN CHARGE MEDICALE : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Le mécanisme d’action est une dénervationpharmacologique pour prévenir la contracture etéquilibrer les forces. Par fois il permet de surseoir àun traitement chirurgical. Toxine botulinique purifiée type A À partir <strong>du</strong> 15eme jour de la paralysie. La dose varie de 2.5 à 10 unités (déterminée par le degréde la déviation). Peut être re-proposée avec un délai de deux mois entre lesinjections.diagnostic étiologique bien documenté etpronostique de récupération spontanée très faible.PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE: <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Plusieurs facteurs interviennent dans la pose desindications opératoires a savoir :PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE: <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong><strong>VI</strong>But: Restaurer le parallélisme oculaire enposition primaire, et rétablir une certainemobilité dans le champ d’action <strong>du</strong> muscleparalysé. Stade de récupération monoculaire au moment de l’intervention(paralysie complète, partielle). Le côté de l’œil fixateur. L’importance de la déviation. L’importance <strong>du</strong> test d’élongation musculaire et de <strong>du</strong>ction forcée.4


PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE: <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong><strong>VI</strong>Quand il s’agit d’une paralysie partielle, mais que l’œil ne dépassepas la ligne médiane, l’opération classique recul-résection estindiquée.Quand l’œil paralysé est l’œil fixateur: renforcer au maximum ledroit latéral, et surtout affaiblir le droit médial controlatéral par reculou Fadenoperation.Si l’œil sain est fixateur, il faut agir sur les deux horizontaux del’œil paralysé, et si nécessaire un recul <strong>du</strong> DM controlatéral dans undeuxième temps.Si l’œil paralysé dépasse la ligne médiane, on peut pratiquer soitune résection classique, soit une Fadenoperation sur le droit médialcontrolatéral, lorsque l’œil paralysé est fixateur.PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE: <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong><strong>VI</strong>Si la paralysie est bilatérale, on peut avoir la mêmecon<strong>du</strong>ite à tenir que pour une paralysie unilatérale :•Renforcement des deux DL avec ou sans transposition•Affaiblissement de deux DM, soit par recul, soit par reculd’un DM et Fadenoperation de l’autre, s’il s’agit d’unerécupération asymétrique.PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE: <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong><strong>VI</strong>Pour Daniel LEE et cols. le meilleur traitementchirurgical pour le muscle paralysé est un reculmaximal (7 mm) <strong>du</strong> DM homolatéral. Une résectionmoyenne (6-8mm) <strong>du</strong> DL peut s’additionner pouraboutir à un effet de stabilisation.La procé<strong>du</strong>re par recul – résection est préférable à destechniques plus compliquées telles celles deHummelsheim et Jones.PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE: <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong><strong>VI</strong>Gonzalez et cols. (Univ de Yale) ont décrit lachirurgie innervationnelle basée sur la loi deSherrington dans le traitement des paralysieschroniques <strong>du</strong> <strong>VI</strong> unilatéral. Il s’agit d’unrecul <strong>du</strong> DM <strong>du</strong> bon œil ajouté à un recul <strong>du</strong>DM <strong>du</strong> coté paralysé, avec suturesajustables. On peut compléter le geste avecrésection <strong>du</strong> DL avec suture non ajustable(dans quelques cas).PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE: <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong><strong>VI</strong>PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE: <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong><strong>VI</strong>Fitzsimons et cols. recommandent un traitementcombiné de toxine botulique dans le droit médialhomolatéral et transposition de droits verticaux.Traitement initial d’une paralysie <strong>du</strong> <strong>VI</strong> non récupéréechez les a<strong>du</strong>ltes quelle soit unilatérale ou bilatérale.Chez l’enfant :L’attitude est globalement identique. Ilfaut tenir compte de la plasticitécérébrale et dépister rapidement uneamblyopie5


Evolution et pronostic : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Evolution et pronostic : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>La paralysie <strong>du</strong> <strong>VI</strong> peut évoluer vers larécupération spontanée totale, uneamélioration incomplète, ou persister. Le pronostic dans la paralysie congénitale <strong>du</strong><strong>VI</strong>, est excellente. Une récupération totale del’ab<strong>du</strong>ction peut être retrouvée après 6semaines Chez les enfants on peut souvent suspecter uneorigine virale, les paralysies guérissent mais lesrécurrences sont fréquentes sur le même œil etles récidives existent lorsque l’enfant devienta<strong>du</strong>lteEvolution et pronostic : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong> Chez un patient a<strong>du</strong>lte (> 50 ans) lesmononeuropathies sont la plupart d’originevasculaire, et l’évolution dans ces cas là, est unerécupération complète dans les 2-3 mois suivant laphase aiguë. Chez les a<strong>du</strong>ltes jeunes les causes sont moinsprédictibles et de même que leur évolution.Différents degrés d’évolution chez les patientsatteints de SEP et chez des patients avec une massetumorale intracrânienne.Evolution et pronostic : <strong>Paralysie</strong> <strong>du</strong> <strong>VI</strong>Il faut insister sur le fait que la plupart desparalysies <strong>du</strong> <strong>VI</strong> évoluent spontanément versla guérison en 6 à 9 mois, d’où l’importancede ne pas se précipiter pour le traitementchirurgie. Le temps de récupération dans les cas de paralysied’origine traumatique est très controversée.Conclusion :La paralysie <strong>du</strong> <strong>VI</strong> est une pathologie fréquente etclassique dans la consultation clinique del’ophtalmologie.La difficulté principale est la démarche diagnostique(pour l’étiologie) et thérapeutique, car l’analyse de lalittérature ne permet pas de définir une attitudeconsensuelle .Conclusion :Si après 50 ans, les problèmes vasculaires prédominentsurtout si le début est brutal ; avant 50 ans et chez l’enfant ilfaut avoir a l’esprit la possibilité d’une tumeur avec commecorréler la réalisation rapide d’une imagerie.Il faut éliminer les facteurs de risque vasculaire surtout pourles patients âgés pour agir et modifier l’exposition a cesfacteurs, et faire un bilan le plus complet possible à larecherche d’autres causes de paralysies.6


Conclusion :Le traitement chirurgical proprement dit dépend de larécupération musculaire et de l’œil fixateur.Les techniques proposées dans la littérature sont trèsvariées, on retiendra essentiellement que les reculrésectionsont indiqués en cas de parésie rési<strong>du</strong>elle. Lestechniques de suppléance ne sont proposées qu’en casd’absence de récupération et dépend des équipesmédicales.MERCIL’évolution est en général favorable au bout de quelquesmois, mais imprévisible.7

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!