Ces entreprises qui misent sur le sport - Chambre de Commerce et ...

More documents

Recommendations

Info

l’équipement sportif », poursuit le directeur général.Domaine de production principal ou complémentaired’une entreprise, le sport est aussi pour d’autres lavéritable valeur ajoutée de leur prestation. Ainsi,Acrobart, à Châtillon d’Azergues s’est spécialiséedans les travaux d’accès difficiles pour le bâtimentet l’industrie. Sa particularité : partout où c’est possible,préférer la corde à l’échafaudage. Passionné etpratiquant de canyoning, spéléologie et parapente,François-Xavier Boccoz, le gérant, revendique sadifférence : « Nous sommes spécialistes des petitschantiers d’accès difficile : chenaux à changer, fissureau huitième étage en façade, cheminées d’usine…Grâce à notre maîtrise des techniques de corde -etévidemment, des métiers du bâtiment- et notre positionnementsur une niche précise, nous faisons ceque les autres ne peuvent pas faire… ». Forte de cesavoir-faire dans le bâtiment et la maintenance, l’entreprisevient de réaliser pour un cimentier voisin un« parcours d’obstacles pour l’aide au déplacementdes personnels dans des zones à risques », où le personnelconcerné a pu s’entraîner à effectuer les bonsgestes dans un milieu difficile reconstitué par Acrobart.Et, de l’aveu même de participants, le contactavec un passionné de sport, spécialiste de sa disciplinepermet de faire passer le message de la sécuritéde manière plus efficace que par les voies internes àl’entreprise…Acrobart, à Châtillon d’Azergues, s’est spécialisée dans les travauxd’accès difficiles pour le bâtiment et l’industrie.Devenir plus performanten s’ouvrant à l’extérieurMarché pour les uns, cœur de métier pour lesautres, le sport, en tant que phénomène de masselié à l’augmentation du temps de loisir et à la médiatisationtoujours plus importante du haut niveaus’impose partout. « Alors que les dirigeants d’entreprisesaiment à utiliser les métaphores issues dumonde du sport, celui-ci garde pourtant une imageanecdotique, un peu futile dans l’esprit de nombreuxdirigeants », observe pourtant le marathonien AlainBouhy, ancien joueur de rugby au Cercle Sportifde Villefranche… « Ils ont tort » pourrait répliquerOlivier Richard, courtier en vins à Belleville et à latête de la commission « sport et économie » de la CCIdu Beaujolais. Et qui constate : « Le pratiquant desport, et à fortiori le sportif de haut niveau, est avanttout un travailleur endurant et un leader. L’entreprisegagne forcément en intégrant ce type de profil ». Par-14 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2009
Chez Girardot Industrie, le sport représente un complément de gamme.tant de cette réflexion, la commissiontravaille aujourd’hui à un projet deconvention tripartite liant un sportifamateur de haut-niveau, son club etun employeur. « Employer un sportif,c’est un autre moyen pour une entreprisede parrainer un sport. Cela permettraitaux clubs locaux de s’étofferen proposant de vrais emplois à leursrecrues, sans avoir à les rémunérerDu défi sportif aux Rêves possiblesQu’il soit à la tête d’un groupe de marcheurs dans les Pierres Dorées, tenantla barre d’un voilier au large du cap de Bonne espérance ou en rappel dansun canyon alpin, Raymond Colomb, accompagnateur en montagne, skipper professionnelet créateur en 1994 de Rêves possibles a toujours le même objectif :« faire réaliser des choses originales à des gens qui, au départ, ne pensaient pasen avoir les capacités. » Le parallèle s’impose avec le monde de l’entreprise et lemanagement de salariés. « J’observe la même évolution dans mon métier et dansles entreprises : on a de plus en plus tendance à aller au plus facile, au plus accessible,au non impliquant pour le participant et pour le salarié. L’accompagnateur,comme le manager, doit avoir la volonté de faire progresser son groupe ou sonéquipe en impliquant les gens dans un projet. C’est ce manque d’objectif à atteindreen commun qui mine le fonctionnement d’un collectif». Pour retrouverce profil de clientèle plus investi dans son projet de voyage, Rêves possibles testeune formule itinérante combinant activités terrestres et voile, où le voyageur vadéfinir, avec l’aventurier de Chazay d’Azergues, son itinéraire et ses objectifs.« Je cherche à apporter aux clients quelque chose qu’ils n’auraient pas pu trouverailleurs, et cela doit passer forcément par un effort de leur part ».directement. Reste à trouver un cadrejuridique rigoureux à ce partenariat »,poursuit Olivier Richard, persuadé quel’entreprise peut récupérer sa mise, lesalaire, « au centuple ». « L’employeurva investir sur un salarié à qui il laisseradu temps pour s’entraîner et participerà des compétitions, poursuit-il. Elle enretirera des bénéfices si elle en fait unvecteur d’image et sait créer une synergieen interne autour de ce sportif. Plustard, une fois sa carrière sportive achevée,le salarié redeviendra pleinementopérationnel dans l’entreprise… ».pourles uns, cœurde métier pour‘‘Marchéles autres, lesport s’imposepartout.‘‘ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2009
Page 1: EN 50371 REPORTREPORT NO.: SE941208
Page 4 and 5: TABLEAU DE BORDIndicateurs économi
Page 6 and 7: ACTUALITÉSUn site pour simplifierl
Page 8 and 9: SPL Production affiche dynamiqueDip
Page 10 and 11: ‘‘Pour sa dixième édition,le
Page 12 and 13: Ragot Sellerie, à Villefranche, do
Page 16 and 17: Tremblay s’adaptesans cesse aux
Page 18 and 19: CRÉATION-REPRISEVillefranche Mobil
Page 20 and 21: FORUM ÉCONOMIQUE RHODANIENLe Forum
Page 22 and 23: FORUM ÉCONOMIQUE RHODANIENProgramm
Page 24 and 25: 24 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOB
Page 32 and 33: ACTUALITÉS CCICréation de Beaujol
Page 34: ACTUALITÉS CCILe financementde la

Ces entreprises qui misent sur le sport - Chambre de Commerce et ...

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?