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Pourquoi Besancenot a été espionné - Pierrefitte Socialiste

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L’ECONOMIEMalgré le rebond, les marchésfinanciers restent fragilesCRISE. Après leur reprise spectaculaire, lundi, la plupart des marchés boursiers ontencore progressé hier. Pourtant, les incertitudes sur les banquesdemeurent et le ralentissement économique s’accentue partout en Europe.LS ETAIENT TOUS HIER àl’Elysée, convoqués par NicolasSarkozy flanqué pour l’occasionde ses principaux mi-Inistres. Pour la troisième foisen deux semaines, les patrons desprincipales banques et compagniesd’assurances françaises étaient venusfairelepoint,auprèsduchefdel’Etat,sur leur situation financière et chiffrerl’impact de la crise dans leurscomptes.Une réunion sans doute plus détendueque les précédentes,puisqu’elle intervient après la présentationdu plan français de secours auxétablissements financiers, un planmassif de 360 milliards d’euros destinéà faciliter le refinancement et permettreen cas de besoin la recapitalisationdes banques. Ces mesures,Banques : la journée des folles rumeursLORS QUE LA BOURSE re-A prend des couleurs après la débâclede la semaine dernière, un ventde folie a continué de souffler hier surles marchés, secouant fortement lesvaleurs financières. Première bourrasque,le titre Crédit agricole plongesoudain dans l’après-midi.dont le principe a été adopté simultanémentpar les grands pays européens,ont semble-t-il redonnéconfiance aux investisseurs. Spectaculairelundi, le rebond des Bourses— à l’exception de celles de Bruxelleset d’Amsterdam qui plongeaient, et deWall Street qui a fini à - 0,82 % — aété de nouveau sensible hier partouten Europe, de Paris (+ 2,75 %) àLondres (+ 2,79 %) et de Francfort(+ 2,78 %) à Zurich (+ 5,10 %). De soncôté, Tokyo avait terminé sur un recordhistorique avec un bond de plusde 14 %.Pas d’optimisme exagéréPERRON DE L’ELYSEE (PARIS VIII e ), HIER. Georges Pauget, ledirecteur général du Crédit agricole, suivi par Laurence Parisot, lapatronne des patrons, sort après avoir été reçu par le chef de l’Etat.Le titre de la banque verte a été sérieusement chahuté. (LP/GUY GIOS)ses grands dieux que sa structure financièreest « solide ». Signe de la nervositédesplacesfinancières,BNPParibasdevra à son tour tordre le coup àunerumeurdemarchéfaisantétatd’une prochaine recapitalisation.«Nousn’avonsaucunbesoindeleverdu capital », jure un porte-parole.Peine perdue, BNP Paribas achèvera,lui, la séance sur une glissade de-4,45%.Cette reprise boursière reste cependanttrès fragile. « En dépit de la réactionpositive des marchés au coursdes deux derniers jours, il n’y a pas deraison de déclarer la fin de la crise financièreet de verser dans l’optimismeexagéré », a déclaré Jean-Claude Juncker, le président del’Eurogroupe. De simples rumeurs derecapitalisation ou de nationalisation,bien qu’aussitôt démenties par les intéressées,ont suffi à faire chuter lestitres BNP Paribas ou Dexia. En Europe,la croissance marque visiblementle pas, l’Allemagne a annoncéhier être au bord de la récession, tandisqu’en France, le PIB reculait au3 e trimestre de l’année. Des perspectivessuffisamment graves pour queGeorge Bush, le président des Etats-Unis, ait tenu à recevoir Nicolas Sarkozyet José Manuel Barroso, le présidentde la Commission européenne.Ce sera samedi dans la résidence présidentiellede Camp David.Jannick AlimiMotif, le directeur général de laLes places financières étrangères neBanque verte, Georges Pauget, par ailleurssont pas épargnées par de mini-ventsprésident de la Fédération fran-de panique. Ainsi, le bancassureurçaise des banques (FBF), n’exclut pas Nouvelles tensions, un peu plus Fortis, dont les titres avaient été suspendusque son établissement fasse appel au tard, avec la dégringolade de l’actionà Bruxelles, Luxembourg etguichet ouvert par l’Etat pour se renflouer.Dexia à Paris et à Bruxelles. Là encore, Amsterdam, s’est effondré à la repriseDes propos, semble-t-il mal une rumeur court les salles de mar-des cotations, perdant jusqu’à 70 %.compris, et démentis un peu plus tard. ché, celle d’une nationalisation totale Cette fois, pas vraiment de rumeurLe Crédit agricole finira la séance sur par l’Etat belge de la banque spécialiséemais de l’affolement après l’aveu du une enquête sur les « rumeurs mal-unehaussede1,33%aprèsavoirjurédans le financement des collecti-groupe belgo-néerlandais qu’il ne seveillantes». Marc Lomazzi10 MERCREDI 15 OCTOBRE 2008vités locales. La société se mure dansle silence, alimentant les spéculations.Le démenti formel du ministre belgedes Finances, Didier Reynders, ne suffirapas à ramener le calme. A Paris,Dexiaachutéhierlourdementde15,20 %.Mini-vent de paniqueULATINrumor(rumoris),D qui veut dire : bruit quicourt. Les rumeurs sont une armetraditionnelle en Bourse pourfaire baisser les actions d’une sociétéafindeladéstabiliseretderafler des actions. Il peut aussis’agir de faire grimper les coursquand on possède des actionsafin de les revendre à la hausse.La rumeur est souvent fondée surunefausseinformationquipeutavoir des conséquences désastreuses.Le 16 mai, le cours del’action Apple avait perdu 4 ✧ àcause d’une rumeur diffusée surPARIS (VIII e ), HIER. Xavier Muscat (à gauche), directeur général duTrésor, en conversation avec Baudouin Prot, le patron de BNP Paribas.Sa banque a dû couper court à une rumeur qui faisait état d’uneprochaine recapitalisation de l’établissement. (LP/GUY GIOS.)rait pas en état de publier ses résultatsdu troisième trimestre. Le temps, explique-t-il,de mettre au point le plande sauvetage conçu avec l’aide desEtats du Benelux et de BNP Paribas.Quant à la Société générale, l’actiona fortement rebondi à Paris (+ 8,16 %à la clôture) après avoir dévissé laveille en séance avant de clôturer enreculde-2%,àl’annoncedepertesimportantes. Des pertes une nouvellefois démenties hier par son directeurgénéral, Frédéric Oudéa. Soupçonnantune opération de déstabilisation,la banque a demandé à l’Autorité desmarchés financiers (AMF) d’ouvrirLE MOT DU JOURRumeurun site Internet Engadget, annonçantdes retards de livraison deproduits. La perte virtuelle liée àlachuteducoursaétéestimée,pendant quelques heures, à4 milliards d’euros. Exemplesclassiques : baisse de productiond’une entreprise, contrat annulé,chute de bénéfices attendus,perte de licence ou de brevet, recapitalisationd’urgence, soupçonsd’OPA, cessation d’activité,défaut de paiement attendu parun gros fournisseur, enquête judiciaireet mise en examen probable.Le filmdu jourEn France■ Devant les députés, la ministrede l’Economie prévient que leplan de soutien des banques n’irapas sans contrepartie. Elles serontobligées de rédiger « un rapportmensuel » témoignant de leur engagementde prêter de l’argent aux ménages,aux entreprises et aux collectivitéslocales.■ Les banques françaises sesont engagées à « adopter sansdélai » le code de bonne conduite duMedef sur la rémunération des dirigeants.Le Fonds de réserve des retraites(FRR), censé garantir le financementdes retraites à partir de2020, a perdu 14,5 % de sa valeurdepuis le début de l’année en raisonde la chute des Bourses.En Europe■ Le chef du gouvernement espagnol,José Luis Zapatero, discuteavec Nicolas Sarkozy de l’avenir desusines Renault en Espagne où legroupe français prévoit de réduireses effectifs.■ Les27paysdel’Union,réunisaujourd’hui et demain, devraientadopter à leur tour le plan d’aidemassif au secteur financier adoptépour la zone euro.International■ Washington annonce une premièresérie de mesures extraordinairespour venir en aide auxbanques. L’Etat fédéral va ainsi débloqueren urgence 250 milliards dedollars. Ils serviront notamment àentrer au capital de neuf banquesimportantes.■ Boeing s’attend à devoir aideren 2009 certaines compagnies aériennesclientes qui rencontreraientdes difficultés de crédit pour financerl’achat de leurs avions.■ Yvo de Boer, le plus haut responsabledu climat à l’ONU,craint que la crise financière ne ralentisseles négociations sur un accorddeluttecontrelechangementclimatique.

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