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Pourquoi Besancenot a été espionné - Pierrefitte Socialiste

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Le Coindes EnfantsSuricatesuperstarLe Suricate, un étonnant petitmammifère. (DR.)ETE DE FOUINE, corps de pe-T luche, posture inimitable : droitsur ses pattes arrière, en équilibre sursa queue. Au royaume des animaux,le suricate est une star. Ce petitmammifère, cousin de la mangouste,fait craquer tout le monde oupresqueetçan’estpasprêtdes’arranger,car le voilà désormais hérosd’un docufiction, « la Famille Suricate». On y suit les aventures deKolo, jeune mâle éloigné des siens etégaré dans la nature dangereuse dudésert du Kalahari, en Afrique australe…Ce formidable documentaire,signé de pointures de la BBC,fait tomber de nombreux clichés.Fini, la vision romanesque de cetétonnant animal : on apprend que lesuricate est un carnivore qui n’hésitejamais avant de se jeter sur les insectesqu’il dévore et que, s’il adoptelapostureditedelasentinelle,cen’est pas pour faire le beau, maisbien pour guetter ses prédateurs.Surtout, on découvre que les suricatesont élaboré un langage proprecomplexe et que leur notion d’appartenanceau groupe, très développée,les rend très proches de l’espèce humaine.Ajoutez à cela des imagessomptueuses et vous obtenez — àcondition d’oublier la narration pastrès motivée de Guillaume Canet —un long-métrage épatant, distrayantet instructif, à voir en famille…Renaud Baronian«LaFamilleSuricate»,documentaire britanniquede James Honeyborne.Durée : 1 h 24. A partir de 5 ans.DISPARITIONLa Comédie-Française en deuil’EST un chêne qu’on«C abat », a déclaré MurielMayette, administrateur généralde la Comédie-Française, enapprenant la mort de FrançoiseSeigner qui fut, trente ans durant,sociétaire de l’Illustre Maison.Expression bien choisiequand on sait l’autorité naturelle,la volonté et les opinionsde la fille de Louis Seigner(1903-1991), figure emblématiquedenotrepremièrescènenationale. Nature généreuse auparler direct, Françoise Seigner—latantedeMathildeetd’Emmanuelle— s’était notammentimposée dans les rôles de soubretteet de duègne, mais elleavait abordé avec un égal succèsles registres les plus divers, passantde Racine à Goldoni, deCorneille à Bernanos et d’HenryJames à Nathalie Sarraute. Elleavait fait un peu de cinéma, notammentdans « l’Enfant sauvage», sous la direction de FrançoisTruffaut. Françoise Seignerétaitâgéede80ans.A.L.LES SPECTACLESComédie musicale/« Jem’voyaisdéjà»Standing ovation pour AznavourE N’AIME pas parlerd’émotion. » Et pourtant«J Charles Aznavour avaitla larme à l’œil avant-hier soir, à l’issuede la générale de « Je m’voyaisdéjà », comédie musicale imaginéeautour de son répertoire par sa filleKatia et son gendre Jean Rachid, àvoir actuellement au Gymnase. Unthéâtre rempli à ras bord pour cettereprésentation exceptionnelle, enprésence du maître, salué comme ilse doit par une énorme standing ovationà la fin du show.Certes, il y a avait du beau linge :Gérard Darmon, Pascal Légitimus,Mimie Mathy, Liane Foly, AnnieCordy, Enrico Macias, Isabelle Mergaulten compagnie de Laurent Ruquier,auteur du livret du spectacle.Mais on n’avait d’yeux que pour cepetit bonhomme assis face à son immenseœuvre. « Je n’ai pas été spectateurde mon répertoire, nous expliquait-ilen fin de soirée. Ce serait trèsprétentieux. Je suis plutôt timide ethumble. Enfin, pas très humble, unpetit peu. »«J’airedécouvertcertains morceaux »Toujours espiègle, ce Charles Aznavourqui, à 84 ans, reconnaissaitavoirtrouvé«cesjeunesgensformidables» après avoir cherché, en vain,« la faille » dans un spectacle qui nel’enthousiasmait pas sur le papier.« Ma fille voulait monter une comédiemusicale avec mes chansons depuislongtemps. Moi, je me demandaisqui ça allait intéresser. Voussavez, je ne suis qu’un tâcheron, jepasse ma journée avec une plumedans la main. »Son écriture reste justement la starde « Je m’voyais déjà », où la troupeemmenée par l’ex-« Nouvelle Star »Jonatan Cerrada et la doyenneDiane Tell sert avant tout les chansons.L’histoire — de jeunes artistesmontent leur propre spectacle aprèsvoir été refoulés de multiples castings— n’est qu’un mince prétextepour voir défiler des dizaines destandards et trésors cachés. « Unmoment, pendant le spectacle, je mesuis penché vers Laurent Ruquierqui était à côté de moi et je lui ai dit :1944… C’était l’année de la chansonqu’ils reprenaient sur scène. Mais j’airedécouvert certains morceaux. J’enavais même oublié, notammentPrends garde à toi que j’aurais faitepour Nancy Holloway… Avec toutce que j’ai écrit, c’est normal que desExposition/A la PinacothèqueJackson Pollock, peintre sous influencePARIS (VIII e ), MARDI. Stephen Polcari, professeur d’histoire de l’arten Californie, a organisé l’exposition dédiée au peintre américain.(LP/OLIVIER LEJEUNE.)PARIS (X e ), LUNDI. Charles Aznavour a accueilli avec beaucoup d’émotion l’hommage rendu parles célébrités présentes lors de la générale de la comédie musicale « Je m’voyais déjà ». (LP/GAEL CORNIER.)choses m’échappent. J’ai déjà dumal à me souvenir de mon tour dechant actuel ! » « Je m’voyais déjà »rend également un hommage didactiqueà Aznavour, glissant çà et là desanecdotes personnelles. « Tout estvrai, conclut l’intéressé. Sauf la bouteillede bordeaux. Je n’en demandepasune,maistrois,dansmaloge,après chaque concert ! »Emmanuel MarolleONNOMprêteàtouslesfantasmes,le grand public fran-S çais ne sait pourtant rien delui, ou si peu. Jackson Pollock, décédéen 1956 à l’âge de 44 ans, faitl’objet d’une session de rattrapage àpartir d’aujourd’hui à la Pinacothèquede Paris. « C’était l’artisteaméricain le plus important de lapremière moitié du XX e siècle », assureStephen Polcari, professeurd’histoire de l’art en Californie, spécialistedu peintre, venu d’outre-Atlantique pour organiser l’exposition.Les Français n’en ont pasautant vu depuis 1986 au CentrePompidou.Détruit par l’alcool* « Je m’voyais déjà », jusqu’au4 janvier au Théâtre du Gymnase,38, boulevard Bonne-Nouvelle(Paris X e ). Places : de 29,60 ✧à61,50✧. Tél. 01.42.46.79.79.Vidéo : les larmesd’AznavourOn connaît Pollock pour ses tableauxcomposés de manière assezmystérieuse : l’artiste posait sa toilesur le sol et y projetait des gouttes depeinture selon des choix très abstraits.Seules trois de ces œuvres-là figurentdans l’exposition. Le proposs’annonce plus ambitieux : démontrer,à travers des toiles plus anciennesde Pollock, combien il étaitinfluencé par le chamanisme, la « religion» des Amérindiens. « Pour lui,il s’agissait de transformer les faiblessesdes hommes en quelquechosedebon,expliqueStephenPolcari.Il était obsédé par la mort et lanécessité de créer un nouveau sens. »Sur une quarantaine de toiles deJackson Pollock, toujours très colorées,souvent tourmentées, l’on devineen effet l’influence du primitivisme.D’autant qu’elles sont misesen relation avec des statues et objetsd’art amérindien prêtés par différentscollectionneurs. Contemporain dessurréalistes (des œuvres d’AndréMasson complètent l’exposition),Pollock partageait avec eux le goûtdu rêve, le désir de laisser son inconscientprendre les rênes de lacréation. Il est mort dans un accidentde voiture alors que l’alcool leconsumait à petit feu depuis des années.« Contrairement à ce que beaucouppensent, il n’a jamais peintquand il avait bu », assure StephenPolcari. La Pinacothèque réhabiliteun mythe.Caroline Andrieu« Jackson Pollock et lechamanisme », à la Pinacothèque(Paris VIII e ). De 10 h 30 à 18 heures,jusqu’au 15 février. Entrée : 9 ✧.Tél. 01.42.68.02.01.34 MERCREDI 15 OCTOBRE 2008

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