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Pourquoi Besancenot a été espionné - Pierrefitte Socialiste

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JusticeArrêté pouravoir menacéRachida DatiA MINISTRE de la Justice, Ra-L chida Dati, a été la cible de menacesde mort via Internet. Plusieursmessages électroniques ont été adressés,le 20 septembre, à la mairie duVII e arrondissement de Paris, dontRachida Dati est la maire. Informés,les policiers de l’Office central de luttecontre la criminalité liée aux technologiesde l’information et de la communicationont remonté la piste del’expéditeur malveillant. Interpellélundi à son domicile du XVIII e arrondissement,l’homme âgé de 34 ans areconnu les faits en garde à vue. « Il aadressé plusieurs menaces de mort etd’insultes à la garde des Sceaux, préciseune source proche de l’affaire.Ses explications sur les raisons de songestenesontpastrèscohérentes.C’est une personnalité à la dérive. »Davy R. a été remis en liberté hier soiret devra se présenter le 4 novembrepour répondre de ses actes. St.S.EN BREF TerrorismeLesservicesderenseignementsbritanniques enquêtent sur « unimportant complot » terroriste, a déclaréhierlesecrétaired’Etatbritanniqueà la Lutte contre le terrorisme.« Il y a un nouveau complot importantqui est en développement », a-t-ilindiqué. « La menace est énorme »,a-t-il averti. EnquêteL’animateur vedette Philippe deDieuleveult, disparu lors d’une expéditionsur le fleuve Zaïre en 1985,ne s’est pas noyé mais a été arrêté parles services secrets zaïrois avantd’être exécuté, affirme le magazine« XXI » à paraître demain, à la suited’unelongueenquêtes’appuyantsurdes documents de justice zaïrois. DégradationsCoup de filet après la nuitd’émeutes de juin dernier à Vitry-le-François (Marne). Vingt-huit personnes,dont une jeune femme etplusieurs mineurs, ont été arrêtéeshier matin et placées en garde à vue. RacismeDes inscriptions à caractère racisteet antisémite ont été découverteslundi à Wissous (Essonne) sur laportedudomiciled’uncoupledontla femme est arabe et l’homme juif.Vendredi et samedi, des faits similairesavaient été constatés sur unmur de leur domicile.PrécisionNous avons reçu ce droit de réponsede Dieudonné M’Bala : « Il est faitétat dans un article du “Parisien” endate du 20 septembre 2008 d’uneenquête diligentée par Tracfin, la celluleanti-blanchiment de Bercy, auxfins d’établir un lien entre BonnieProduction, la société dont je suis legérant, et le Front national. Le FN auraitversé, selon des sources non vérifiéesdu quotidien, soixante mille eurosen contrepartie de la location duThéâtredelaMaind’Or.Uneinformationtotalement mensongère queje démens vigoureusement. Je m’insurgecontrelagravitédetellesaccusations,même rédigées au conditionnel.»NDLR : « le Parisien » maintient sesinformations, vérifiées et confirméespar un responsable du Frontnational.ThiaisNCréteilVAL-DE-MARNELES FAITS DIVERSImmolationL’adolescent gravementbrûlé a laissé deux lettresCréteil (Val-de-Marne)ÉDRIC*, 16 ans, se trouvaittoujours hier dans un étatC critique, brûlé sur la moitiédu corps après avoir tenté de se suiciderlundi après-midi en s’immolantpar le feu en pleine rue à Thiais(Val-de-Marne). Les médecins del’hôpital des grands brûlés Percy àClamart (Hauts-de-Seine) l’ont placéhier en coma artificiel. Le quartierreste sous le choc : « J’ai entendu descris puis j’ai vu l’adolescent : c’étaitune véritable torche humaine, raconteuneriverainequiaassistéaudrame de son balcon. Il courait danstous les sens. Le jardinier, qui setrouvait là, lui a arraché son blousonen flammes puis a projeté le jeune àterre pour enlever le reste de ses vêtementsen feu. L’adolescent a crié àplusieurs reprises : Laissez-moi mourir.»Quelques minutes avant, Cédrics’était aspergé d’essence la tête et lecorps avant d’y mettre le feu. Selonplusieurs témoignages, quelquesinstants auparavant, l’adolescentdéambulait dans la rue en hurlant :«Jevaismesuicider.»Lemalheureuxest décrit par ses parentscomme un adolescent « renfermé »,passant du temps sur son ordinateur.Unepremièrelettreaétéretrouvéedans sa chambre. Cédric s’yadresse à un ami et une phrase faitréférence à son acte : « J’avais l’intentionde me brûler vif lundi. » En traversdu mot, les inscriptions « dragéesde paracétamol » ont étégriffonnées. Interrogés par la police,ses parents ont en effet signalé la disparitiond’une plaquette de seizecomprimés, retrouvée vide au domicilede la grand-mère chez qui lejeune avait déjeuné.« Un jeune normalet réservé »Cédric a aussi laissé une lettre,confiée à un camarade de classelundi en début d’après-midi. « Il étaitchargé de la remettre au conseillerprincipal d’éducation (CPE), un deses anciens professeurs », explique ledirecteur du lycée privé Saint-Andréà Choisy-le-Roi, où Cédric est scolarisé.Le contenu fait référence au débutd’un des trois tomes du « Seigneurdes anneaux ». Un message« incompréhensible », selon le directeur,qui précise que le texte est dactylographié,mais que Cédric auraitutilisé son sang pour signer. Selon lechef d’établissement, l’adolescent,adepte des jeux de rôle sur Internet,aurait pu confondre « le virtuel et leréel ». Pour le parquet de Créteil, unephrase du texte tirée du « Seigneurdes anneaux » retient l’attention : « Etlorsque le feu avait pris corps, la croixdisparut et ils sombrèrent dans le paradiséternel. » Dans le roman, unpersonnage, le roi Dénéthor, s’immole.Hier,àlasortiedulycée,Nourdineet Virginie, en classe de secondeavec Cédric, parlent d’un jeune « normalet réservé ». « Jamais on n’auraitpensé qu’il fasse une chose pareille »,soupire Medhi, un autre camarade.Samantha Gaudfrin*Leprénomdelavictimeaétémodifié pour préserver sonanonymat.Un double projetde suicide stoppé à tempsNantes(Loire-Atlantique)DE NOTRE CORRESPONDANTE PROJET de suicide de deuxL jeunes hommes de 20 ans aété intercepté à temps par les parentsde l’un d’entre eux, évitant ledrame de justesse. Les deux copainsde collège, habitant la banlieuedeNantes(Loire-Atlantique),s’étaient écrit longuement sur Internetet devaient passer à l’actemercredi dernier. « Il y avait un suicidecombiné entre les deuxjeunes », confirme le lieutenantcolonelGuyot de la gendarmeriede Loire-Atlantique. Les parentsde Guillaume*, alertés par les proposde leur fils qui parlait demettre fin à ses jours et qui avaitdéjà été hospitalisé pour ce motif,ont fouillé sa messagerie électroniqueetsonttombéssurlacorrespondancede leur fils. Les parentsont alerté les pompiers lorsqueGuillaumes’estretranchédanssachambre, dans le noir, face à sonordinateur. Ce sont les gendarmesqui ont dû le convaincre de sortir.Dans le même temps, la police,prévenue par la gendarmerie, frappaità quelques kilomètres de làchez la mère de Romain*. Lesdeux garçons ont été hospitalisésdans des établissements séparés.Pierre-Baptiste Vanzini* Les prénoms ont été modifiés.Assassinat«Leprocèsdel’assassindemonfilsestindispensable»VÉRONIQUE CRÉMAULT, mère de Valentin, 10 ans, tué par un marginal le 28 juilletBourg-en-Bresse (Ain)DE NOTRE ENVOYE SPECIALIER APRÈS-MIDI, Véronique et Jean-Pierre Crémault, les parents du petit Va-H lentin, 10 ans, retrouvé mort le corps percéde 55 coups de couteau le 28 juillet à Lagnieu, ontétéreçusparlajuged’instruction,JocelyneKraemer-Piffaut.La magistrate leur a expliqué lesconclusions des deux expertises psychiatriques etpsychologiques effectuées sur les deux suspects :Stéphane Moitoiret, 39 ans, mis en examen pour« assassinat avec actes de barbarie » et sa compagne,Noëlla Hégo, 49 ans, mise en examen pour« non-empêchement de commission d’un crime »et « dissimulation de preuves ». Deux marginauxen plein délire mystique. Parmi les trois expertsnommés au mois d’août, deux ont conclu queMoitoiret avait eu « son discernement altéré aumoment des faits ». Le troisième a clairement évoqué« l’abolition » du contrôle de ses actes. Lestrois spécialistes ont conclu à « une altération profonde» du discernement pour Noëlla Hégo. Lamère de Valentin témoigne de son incompréhensionet de sa douleur.Comment comprenez-vouscesexpertises?BOURG-EN-BRESSE (AIN), HIER.Véronique Crémault, la mère de Valentinàlasortiedupalaisdejustice.(PHOTOPQR/« LE PROGRES »/LAURENT THEVENOT.)d’autre. Il a tout prémédité. Je ne suis pas psy, maisquand on est capable de dissimuler des preuvescomme il l’a fait — on n’a jamais retrouvé l’armedu crime —, cela veut bien dire qu’il n’y a aucunefolie dans son geste. Il est totalement responsabledesesactes.Maiscetteréunionchezlajugeétaitnécessaire et on a eu toutes les réponses à nosquestions.THIAIS (VAL-DE-MARNE), HIER. Les habitants du quartieroù un jeune homme de 16 ans s’est immolé sont sous le choc.(LP/SAMANTHA GAUDFRIN.)Le risque existe pourtant que le procèsde l’assassin de votre filset de sa complice n’ait jamais lieu…Je n’envisage même pas cette hypothèse. Le procèsest indispensable et absolument nécessairepour notre famille. Les Français ne comprendraientpas d’ailleurs qu’il n’y ait pas un procès devantune cour d’assises. Les déclarer partiellementou totalement irresponsables ne serait pas unsigne de bonne justice. Et la psychiatrie n’est pasune science exacte, chacun le sait. Un non-lieun’aurait aucun sens.«Notrevieestcommesuspendue»Quel est votre quotidien aujourd’hui ?Notre vie est comme suspendue au-dessus duvide. Il n’y a plus d’issue pour nous. Le quotidienest un enfer permanent. Ni moi ni mon mari nousn’avons pu reprendre nos activités professionnelles.Noussommescommeaspirésparcettetragédiequiavolénotrevie.Iln’yaplusd’avenir.Seule la perspective du procès nous fait tenir et résisterau pire.Quel souvenir gardez-vous de Valentin ?Un petit gars souriant et débrouillard. Mais surtoutun fils courageux qui a voulu se battre pour échapperà son assassin. Il l’a sans aucun doute blessédans cette ruelle, ce qui a permis de l’identifier. Unvrai battant.Propos recueillis par Jean-Marc Ducos■ Véronique Crémault. Stéphane Moitoiretsavait pertinemment qu’il allait tuer ce soir-là. Cefut mon fils, mais cela aurait pu être n’importe qui16 MERCREDi 15 OCTOBRE 2008

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