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Rapport annuel Action culturelle 2012 - Sacd

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<strong>2012</strong>, ACTION CULTURELLEAccompagner les parcoursprofessionnels


I.avec un petit couteaudéterrer les aspergesen prudencepeler les carottes, les navets, les champignonspréparer la soupecomme d’autres crèvent les pneusII.accorderles tempéramentsl’humeur du jourun peu de temps—— on ne vous parle pas d’argentIII.la patienceune urgence en soiIV.sous les onglesla crassedes jours trop sagesIV.le seuilà ne pas franchirne demande que çaqu’on le traversede part en partqu’on s’aventure,marche ou crève––––––––– ne demande rien d’autreDES ACTIONS ADAPTÉESL’action <strong>culturelle</strong> a pour mission de soutenir la création d’œuvres contemporaines, ladiffusion des œuvres et la formation des auteurs à travers des programmes, des actions,des partenariats ou des collaborations. Elle permet à la SACD et à la Scam de meneren Belgique des actions spécifiquement adaptées aux besoins des auteurs, au contexteprofessionnel dans lequel ils travaillent et à l’environnement culturel particulier denotre pays.Toutes les actions <strong>culturelle</strong>s mises en place par la SACD et la Scam sont tournées versles auteurs, de manière directe à travers des aides concrètes qui les portent dans desmoments clé de leur parcours ou de manière indirecte en créant les conditions collectivesqui dynamisent la création contemporaine, soutiennent et organisent la diffusiondes œuvres, et favorisent la formation des auteurs et la transmission des expériences.Depuis 2011, la SACD et la Scam ont choisi de présenter ensemble le bilan <strong>annuel</strong> deleurs actions <strong>culturelle</strong>s à travers les moments forts qui ont jalonné l’année. Pour <strong>2012</strong>,nous avons choisi de rythmer ce cheminement par les témoignages des auteurs avecqui nous avons « œuvré ». Des auteurs qui ont reçu des bourses ou des prix, que nousavons invité à des ateliers, des rencontres, des séances de pitchings… Avec des motset des images, certains d’entre eux nous ont donné des nouvelles de leurs projets et àtravers ces « voix d’auteurs », ils rendent notre action vivante.L’action <strong>culturelle</strong> tire sa force et sa pertinence du fait d’être imaginée par les auteurseux-mêmes. Ce sont en effet les Comités belges de la SACD et de la Scam qui, en partenariatavec le service d’action <strong>culturelle</strong>, donnent les impulsions nécessaires à la miseen œuvre d’actions pertinentes, durables et en prise avec l’environnement professionneldes auteurs et de leurs partenaires.Anne Vanweedingen,responsable du service d’action <strong>culturelle</strong>.Anne PendersExtrait d’un texte écrit suite à unebourse de développement d’un projet littéraire.2 3


L’ACTION CULTURELLELes budgets d’action <strong>culturelle</strong> de la SACD et de la Scam proviennent des ressourcesde la copie privée perçue sur le territoire français. La loi française impose en effetaux sociétés d’auteurs d’affecter 25% des ressources qu’elles reçoivent de la copieprivée à des actions <strong>culturelle</strong>s au bénéfice des créateurs : soutien à la créationcontemporaine, à la diffusion des œuvres et à la formation des auteurs. Dans un espritde solidarité, les auteurs des conseils d’administration de la SACD et de la Scamen France affectent des budgets spécifiques aux Comités belges et canadiens, pourleur permettre d’organiser des actions adaptées aux réalités <strong>culturelle</strong>s et professionnellesdans lesquelles ils agissent.En <strong>2012</strong>, le Comité belge de la SACD a disposé d’un montant de 153.600 euros pour sonbudget d’action <strong>culturelle</strong>.Le Comité belge de la Scam a bénéficié d’un budget de 80.000 euros pour la période du1er juin 2011 au 31 mai <strong>2012</strong> et d’un budget de 80.000 euros pour la période du 1er juin<strong>2012</strong> au 31 mai 2013.Depuis le lancement du programme de bourses en 2001, la SACD et la Scam consacrentprès de 60% de leur budget d’action <strong>culturelle</strong> à des aides directes aux auteurs.ACCOMPAGNER DESPARCOURS D’AUTEURSDe la SACD /Scam : tout unprogramme !Le programme de bourses de la SACD etde la Scam constitue la colonne vertébralede l’action <strong>culturelle</strong>. Depuis sonlancement en 2001, il a permis de soutenirplus de 800 auteurs et de les aiderà un moment clé du développementd’une de leurs œuvres.Les bourses couvrent tous les champs etles genres de la création : l’audiovisuel(cinéma, télévision, radio, multimédia,fiction, documentaire, animation…), lespectacle vivant (théâtre, chorégraphie,cirque, arts de la rue…), l’écrit au sens leplus large du terme (romans, nouvelles,poésies, littérature jeunesse, illustration,BD, illustration jeunesse, graphisme…).Avec les bourses de soutienaux films de fin d’études, elles couvrentégalement l’ensemble de la carrière desauteurs.Ces aides sont constamment évaluéeset adaptées aux besoins des auteurs, quiévoluent avec les transformations ducontexte professionnel. En <strong>2012</strong>, prèsde 100 auteurs ont reçu une bourse quileur a permis de poursuivre le développementd’un de leurs projets.Des bourses pour“ entrevoir desopossibles et créerdes envies ”Le Festival XS (organisé par le ThéâtreNational) et la SACD /Scam ont initiécette année deux bourses de recherchepour permettre à des créateurs de rencontrerun artiste d’une autre disciplinepour une création commune. Cesbourses ont donné lieu à deux cartesblanches, à Khristine Gillard et à la compagniede cirque BabaFish, et ont débouchésur des propositions scéniques présentéesdurant le festival :“ Gésir ”performance de Samuel Lefeuvreconception Khristine Gillard,création sonore “ live ”Aymeric de Tapol, cadre Johan Legraie.“ Hymen National ”rencontre entre la compagnieBabaFish et la photographeAnna Falguères.Une initiative qui a enthousiasmé toutautant les auteurs qui y ont participé,que les partenaires et le (nombreux) public,et qui sera probablement réitéréeen 2013.45


La carte blanche a été l’occasion de belles rencontres, tant avec lelieu – un premier contact avec l’espace scénique – qu’avec mes partenairesSamuel Lefeuvre et Aymeric De Tapol, le plasticien sonorequi a crée chaque soir le son de la projection / performance. Un premierpas qui permet d’entrevoir des possibles et qui crée des envies.— Kristine GillardDu côté littéraire :aides au développementde projetset voyages d’auteursLes bourses de développement d’unprojet littéraire, d’un montant de1.000 euros, permettent de prendre encharge certains frais spécifiques liésau développement d’un projet littéraire(roman, nouvelles, poésie). MarieCardinal, Anne Penders, Alain Dartevelle,Catherine Vuylteke, Stéphane Lambert,Tansel Ratlas, Pierre Mertens, Jean-Louis Lippert et Kenan Gorgun ont reçucette bourse Scam en <strong>2012</strong>.Bourse Web-docMilleniumLa Scam a participé pour la premièrefois au festival Millenium et plusparticulièrement au Web-doc meeting.Elle a doté une bourse de 2.500€ qui acouronné le meilleur projet présenté àl’occasion du concours Web-doc. C’estFabrice Osinsky qui s’est distingué et quiest le lauréat Scam Web-doc <strong>2012</strong>.Lauréats l’année dernière avec LANDSDOWNE ROAD, […] cettebourse nous a encouragés et nous a aidés à progresser concrètement.[…] L’intérêt de la bourse Millénium est qu’elle s’adresse à desauteurs Internet indépendants. Elle se joue sur deux jours, mais sepoursuit dans la durée. […] Hors de ce cadre formel présenter uneversion avancée de notre réflexion fait plaisir, comme on confieraitune idée à des amis un soir, un projet qu’on a vraiment envie de réaliseret qui susciterait une discussion.— Fabrice Osinski et Thomas GabisonJ’ai reçu une bourse de développement d’un projet littéraire dans lecadre d’un texte en écriture sur le peintre Nicolas de Staël, et plusprécisément portant sur les derniers jours de l’artiste à Antibesjusqu’à son suicide, en passant bien entendu par la réalisation de sadernière toile inachevée, l’œuvre monumentale intitulée Le Concert.Cette bourse a donc été déterminante pour le développement de monprojet, puisqu’elle m’a permis de me rendre quelques jours à Antibespour d’une part repérer les lieux qui ont formé la géographie de cettefin de vie tragique et d’autre part fréquenter le musée Picasso d’Antibesoù est exposée la toile en question ainsi qu’une série d’autresœuvres réalisées par le peintre lors de sa courte période antiboise.J’y ai également fait d’autres découvertes d’importance qui influerontsur le contenu du texte. Bref, grâce au séjour que cette boursem’a permis de réaliser, j’ai réuni la matière nécessaire, aussi bienfactuelle que sensible, pour l’écriture de mon texte.— Stéphane Lambert67


Les bourses de voyage dans des festivalsont pour vocation de favoriserles rencontres avec des partenaires, enparticulier des éditeurs, pour un projeten cours de développement. KristienAertssen et Nathalie Slosse au Salondu Livre jeunesse de Bologne, SergeDehaes et Valère Lommel au Festivald’Angoulême et Marie Mahler, Roselined’Oreye et Myriam Deru à Paris sont partisà la rencontre d’éditeurs potentiels.a été attribuée en <strong>2012</strong> à Manuela deTervarent et Manuel Gomez.Dans une autre phase de développement,la bourse de sous-titrage decourts-métrages permet de soutenirles auteurs réalisateurs qui produisenteux-mêmes leur film en leur apportantun complément financier de 750 euros.Jonas Baekelandt et Véronique Jadin ontbénéficié de cette bourse SACD en <strong>2012</strong>.La Fiera del Libro de Bologne est le salon mondial le plus importantpour les livres d’enfants. Cette année, j’ai présenté mon dernieralbum “ Tu es sot ! Crocodilo ! ” publié par Pastel au printemps,à mes éditeurs étrangers : Babalibre , Moritz Verlag , Gerstenberg ,Corimbo et De Eenhoorn. J’ai appris aussi que mon album “ Un loupgros comme ça ! ” a été sélectionné par le Ministère de l’éducationColombien : 3000 exemplaires seront produits en espagnol pour êtredistribués aux écoles publiques du pays.Audiovisuel :de la constitution d’undossier au sous-titrageou à la finition d’un filmAvec la bourse de constitution d’undossier pour un long métrage de fictionla SACD se place aux côtés de l’auteuren amont du projet, dans une phaseoù un énorme investissement lui estdemandé sans qu’il sache encore quelsera le destin de son œuvre. NathalieForestier, Alain Quateau, Koen Sonck etSamuel Lampaert ont bénéficié de cettebourse en <strong>2012</strong>.— Kristien AertssenLes auteurs de documentaires, radiophoniquesou audiovisuels, ont la possibilitéd’obtenir une bourse pour les aiderdans le développement d’une de leursœuvres. La bourse de développementd’un documentaire de la Scam, d’unmontant de 750 euros, a pour vocationde les aider à rencontrer de futurs partenairesou de faire évoluer leur projetau contact d’autres professionnels. En<strong>2012</strong>, Peter Woditsch et Hanne Phlypoont obtenu cette bourse.La bourse Scam de soutien à la finitiond’un documentaire auto-produitest née du constat de l’évolutiondu secteur documentaire vers un accroissementde l’auto-production. ElleJ’ai eu l’impulsion, alors que je venais de créer une ASBL pour unautre objet, de faire un court-métrage rapidement : il a été écrit/produit/tourné/montéen 1 mois, avec toute l’énergie de l’espoir. J’avaisenvie d’aller à l’essentiel, dans l’idée aussi de passer au long métrageen « cow boy ». Pour le gag, le but était d’inscrire de répondre avecle film à un appel à projet “ film fauché ” pour le festival Groland àToulouse. Le film sélectionné, il a fallu le terminer rapidement et ...sans argent, mais tous les gens concernés ont été très compréhensifs.Il est évident que ce genre d’économie de guerre ne peut durerqu’un temps. Par contre ce projet était aussi un laboratoire pourvoir comment être plus libre dans la création, remettre le jeu aucentre du plateau de tournage. — Il y a eu quatre mois entre l’idée dece film et sa diffusion devant une salle de cinéma pleine, alors quedans le circuit classique le délai est de un ou ou un an et demi. Caa été une expérience pleine de légèreté. — J’ai reçu une bourse pourle sous-titrage de ce film, mais entretemps je m’étais aperçue que jepouvais le faire moi-même. Par contre, certains frais de labo restentincompressibles : j’ai bravement fait le travail de sous-titrage et j’aipu financer le DCP du film grâce à la bourse. — Le film sera projetéau mois de juin 2013 en ouverture du programme “ LE COURT ENDIT LONG ” au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris.— Véronique Jadin89


10Le Spectacle Vivant :des bourses pourrépéter, écrire, réaliserdes captations,composer unemusique de scène…Dans le vaste secteur du SpectacleVivant œuvrent des auteurs dramatiques,des chorégraphes, des metteursen scène, des compositeurs de musiquede scène, des auteurs de cirque ou despectacles de rue…EN AMONT – L’ÉCRITUREEn <strong>2012</strong>, la SACD a accompagné l’écriturede textes de théâtre à travers desbourses qui interviennent aux différentesétapes qui jalonnent l’écriture.Les bourses de soutien à l’écriturepermettent aux auteurs de développerun projet d’écriture avec un partenairede scène (comédien, metteur en scène,compagnie de théâtre…) ; en <strong>2012</strong> MarineBestel, Catherine Daele, François-Michel Van der Rest, Christiane Girten,Anna Romano, Benoît Forget, ArianeRousseau, Caroline Bouchoms et PedroAngel Romero ont reçu cette bourse de1.500 euros.Pour soutenir les chorégraphes en amont,dès la création des œuvres, les bourses1500 heures pour danser permettentde louer un studio pour répéter une création.José Besprosvany, Julie Bougrad,Jonas Chereau , Harold Hennings,Antonio Montanile, Raynold Nono,Mauro Paccagnella, Joanne Saunier,Clément Thirion et Uiko Watanabe ontreçu chacun une bourse de 500 eurospour prendre en charge quelques “ heurespour danser ”. Une bourse similairesoutient la répétition d’un numérode cirque et a été attribuée à VladimirCouprie, Sandrine Heyraud/SicaireDurieux, Quintijn Ketels, Loïc Faure etPhilippe Vande Weghe.Thomas Turine et Gaspard Herblot ontbénéficié d’une bourse pour la compositiond’une musique de scène originalede 750 euros. *EN AVAL – LA CAPTATIOND’ŒUVRESPour faire circuler les œuvres de spectaclevivant et leur assurer une promotionnationale et internationale, il estaujourd’hui incontournable d’en réaliserune captation. Une nécessité reconnuetrès tôt par la SACD qui a lancé labourse de captation intégrale de chorégraphies,aujourd’hui ouverte à tous lesdomaines du spectacle vivant. LudovicBarth/Mathylde Demarez, Estelle Beugin,Dominique Bréda, Olga De Soto, JeanineGretler, Martine Peters, Ana Stegnar,Tom Struyf, Kenzo Tokuoka et LiseVachon ont reçu en <strong>2012</strong> une bourse decaptation de 1250 euros.* Nous avons bénéficié en <strong>2012</strong> d’une bourse de répétition d’un numérode cirque. Il est toujours difficile pour une compagnie (jeune etsans subvention) qui axe sa recherche sur le mouvement de trouverdes lieux adaptés à ce type de travail. Grâce à la bourse, plusieursfacteurs de réussite ont été réunis : disposer de temps sans tropde contraintes d’horaires (avoir une salle juste 2 heures par jour neserait pas intéressant pour un travail de plateau ou d’écriture). disposer d’un lieu au calme (essentiel pour la recherche et la concentration). disposer d’un lieu spacieux et d’une surface au sol permettantune activité physique confortable.— Sandrine Heyraud et Sicaire DurieuxCompagnie ChaliWatéNous avons bénéficié d’une bourse pour la captation de notre dernièreCréation : “ Love ”. Dans un paysage théâtral foisonnant, oùl’offre de spectacles de qualité va grandissante, la réalisation d’outilspromotionnels de qualité est indispensable. Pour une compagnienon subventionnée comme la nôtre, dégager un budget pourcette réalisation n’est pas toujours chose aisée : dans notre cas, lesmaigres économies de la compagnie ont été investies dans la créationet pour lancer le spectacle dans le circuit, il nous fallaitt fairepreuve d’un démarchage efficace. Sans captation professionnelle,notre travail de diffusion perdrait une partie de son essence. Grâceà cette bourse, nous avons fait appel à Didier Guillain, réalisateur.Outre une captation intégrale, il a réalisé un trailer de présentationqui sera prochainement mis en ligne sur notre site.— Jeannine Gretler11


produits ont engendré un rayonnementinternational dans les plus grands festivalsdu monde pour tous ses partenairesde prestige. L’Atelier Grand Nord est laseule activité axée sur la scénarisationayant obtenu de tels résultats.La SACD est partenaire de ce programmedepuis sa création en 2004, elle organisela sélection des scénaristes et de l’expertL’ Atelier Grand Nord a été une expérience très utile pour moi. Il ya plusieurs raisons à cela. D’un point de vue personnel, le fait d’êtreconfronté aux regards et avis extérieurs était devenu une étape nécessairedans mon processus d’écriture. Que les retours soient positifsou négatifs, ils permettent d’apprécier le travail accompli sousun angle neuf, voire lucide. Dans mon cas, les retours étaient plutôtpositifs, ce qui n’enlève rien à l’importance de cette exercice.Le travail d’analyse et d’appréciation accordé aux scénarios desautres participants est également un atout de cet atelier. Être capablede lire, de décortiquer des schémas narratifs différents dessiens, de pointer les forces et les faiblesses d’un projet de scénario, esten fait une responsabilité qui s’exerce dans le respect et l’ouvertured’esprit. On se questionne autant qu’on questionne la matière analysée.Je n’avais jamais eu l’occasion de faire ce genre de choses et làaussi, j’ai beaucoup appris.pour la Belgique et prend en charge, encollaboration avec Wallonie-BruxellesInternational, les frais de voyage et deséjour des participants belges.En <strong>2012</strong>, Emmanuelle Pirotte et AntoineCuypers étaient les deux scénaristes invitéset Laurent Brandenbourger le consultantpour la Belgique.et j’en suis très heureux. Enfin, les organisateurs sont très accueillantset extrêmement disponibles. Les conditions dans lesquelscette semaine s’est déroulée étaient tout à fait exceptionnelles.L’organisation, l’hôtel, les séances de travail et de détente, les trajets,etc. Il n’y avait rien de contraignant, je me suis laissé choyer commeun bienheureux...— Antoine CuypersOUVRIR DES PERSPECTIVESAUX AUTEURSL’action <strong>culturelle</strong> a pour mission de soutenir la création d’œuvres contemporaines,la diffusion des œuvres et la formation des auteurs. Ces missions, la SACD et la Scamles mettent en œuvre notamment en s’associant avec d’autres partenaires actifs dansles différents champs de la création – les festivals de cinéma ou de théâtre, les lieux derencontres professionnelles, les théâtres, les ateliers de formation,… – avec lesquelselles proposent des actions professionnelles pour les auteurs et leurs partenaires.Des Prix ! Des Prix !Les Prix Annuels de laSACD et de la ScamLES LAURÉATS 2011ÉTAIENT :Pour la SCAMPrix du Documentaireaudiovisuel,Les approches des experts étaient toutes très différentes. J’ai prisénormément de plaisir à les rencontrer, individuellement ou aucours des repas. Il y a de la générosité dans leur démarche, dansles échanges. J’ai gardé de bons contacts avec certains d’entre euxChaque année, les Comités belges de laSACD et de la Scam décernent des prixqui mettent en évidence des œuvresou des parcours d’auteurs. En <strong>2012</strong>, laSACD et la Scam ont célébré les prixdécernés pour 2011.Jérôme le Mairepour “ Le thé ou l’électricité ”Prix du Documentaire radio,Fabienne Laumonnieret Christophe Rault1415


pour “ J’aime pas l’école ”Prix Littéraired’hommagePierre MertensPrix Texte et Images,Jean-Claude ServaisPour la SACDPrix CinémaVincent LannooPrix radio,Sébastian Dicenairepour “ Kirkjubæjarklaustur ”Prix Spectacle VivantAlain Moreaupour son art de la marionnettePrix Spectacle VivantJean-Michel Frère,Ingrid Heiderscheidt etNicolas Buysse pour“ Trop de Guy Béart tue Guy Béart ”Prix DeAuteursMalin Sarah GozinFestival de PrixLa SACD et la Scam sont présentesdans la plupart des festivals belges quiorganisent une présence et des actionsprofessionnelles. De nombreux prixSACD et Scam sont ainsi remis à desauteurs par l’intermédiaire des jurysdes festivals. Ils s’intitulent tous “ Prixdes Auteurs ” et récompensent unedémarche originale d’auteur (créationd’un univers personnel, élaboration d’unstyle particulier, forme visuelle en adéquationavec le propos, exploration deformes nouvelles de narration…).Ont reçu lePrix des Auteursen <strong>2012</strong>Roman Klockhovpour “ Natasha ”au festival AnimaNicolas Guiotpour “ Le Cri du homard”au Festival du Court-métragede Bruxelles, et au Festival Le courten dit long à ParisCatherine Corsini et Benoît Grafinpour “ Trois mondes ”au Festival International duFilm francophone de Namur(Bayard d’or du Scénario)Gunhild Engerpour “ Premature ”au Internationaal KortfilmFestival LeuvenAude Verbiguiépour “ À nos terres”au festival Media 10/10Bram Van Paesschenpour “ Empire of Dust”au Festival DocvilleAvec mon court-métrage “ Le Cri du homard ”, j’ai eu la chancede bénéficier à deux reprises d’un prix attribué par la SACD : leGrand Prix National au Brussels Short Film Festival, et le Prix duScénario au Festival Le Court en dit long à Paris. Des récompensesdont je garde un souvenir particulièrement ému, puisqu’elles couronnaientles toutes premières projections du film. Elles m’ont permisd’atténuer un tant soit peu l’appréhension mêlée d’angoisse quiaccompagne tout auteur présentant son œuvre au public, a fortiorilorsqu’il s’agit d’un premier film, comme c’est le cas ici.Créer despasserelles entreles disciplinesUne des spécificités de l’action <strong>culturelle</strong>est sa pluridisciplinarité ; une richesseet une diversité que nous avons cherchéà exploiter pour déclencher des ouvertures“ latérales ” et créer des passerellesentre les disciplines. Pour permettre, parexemple, aux auteurs d’explorer leurs talentsdans des répertoires qu’ils n’ont pasencore investigués :en déclenchant des opportunités de rencontresavec des partenaires potentiels,en suscitant des rencontres professionnelles“ interrépertoires ”,— Nicolas Guioten mettant en place des soutiens au développementde nouveaux projets,en accompagnant les différentes étapesdu parcours d’une œuvre et notammentles moments clé où les auteurs sontseuls et manquent d’appuis.Des actions originales qui concernentles différents répertoires de création –cinéma, télévision, spectacle vivant, littérature– mais ne se limitent pas à l’und’entre eux. Dans chaque cas, l’objectifest non seulement de valoriser l’œuvreet ses développements potentiels dansd’autres répertoires (l’adaptation ausens large), mais aussi de mettre en évidenceun auteur et son potentiel créatifdans d’autres secteurs que son secteur“ d’origine ”.1617


Des histoires à lireet à regarderDeux fois par an, des romans et desromanciers de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont présentés à un public del’audiovisuel, composé de producteurs,réalisateurs et scénaristes. Avec uneformule dynamique qui s’appuie sur laprésentation de l’auteur par un “ parrain” issu du monde de l’audiovisuel,ces séances sont très appréciées. Ellesrépondent à un besoin pour le monde ducinéma d’être sans cesse irrigué de nouvelleshistoires, de nouveaux univers, denouvelles plumes et à celui des écrivainsbelges de sortir d’une relative méconnaissance,notamment au sein du mondeaudiovisuel.Les œuvres présentées sont choisiespar la Commission des Lettres enconcertation avec la Commission deSélection des Films et en partenariatavec la SACD/Scam. Elles ont été choisiesen fonction de leur capacité à fairel’objet d’une adaptation et/ou de l’universtrès particulier de leur auteur.Les Candidatsde Yun Sun Limetparrainé par Isabelle WillemsChants des Gorgesde Patrick Delperdangeparrainé par Pierre PennemanKosaburo 45de Nicole Rolandparrainé par Stefan Liberski“ Si tu passes la rivière ”de Geneviève Damasparrainé par Dan Cukier“ Tu ne jugeras point ”d’Armel Jobparrainé par André BuytaersÀ la suite de ces rencontres, des producteursont pris des options sur plusieursde ces romans. Des films naîtront peutêtrede l’adaptation de ces livres ou desscénarios originaux jalliront de la rencontreentre les créateurs du cinéma etde la littérature.Un pitcheur sachantpitcher lors d’unPechaKuchaLa SACD et la Scam ont imaginé desformes de “ pitching ” de projets inspiréesdu concept du PechaKucha : chaque“ speaker ” a choisi au préalable 20images qui sont projetées sur écran chacunependant 20 secondes, soit une duréetotale de 6’40 pour chacune des présentations.Le temps de parler d’un projeten cours, d’une idée, de son univers ou deraconter une histoire. Ce dispositif permetde mettre en évidence au minimumune dizaine d’auteurs et de présenter unegrande variété d’imaginaires. Le publicest composé de professionnels, la séanceest suivie d’un drink qui permet à chacunde poursuivre la conversation au gré desintérêts suscités…Grâce à Alok Nandi, qui l’a introduit enBelgique, la SACD et la Scam ont pu utiliserce dispositif pour des auteurs d’animationou de spectacle vivant.Au festival Anima, des auteurs/illustrateurs et des auteurs de BDont présenté un projet d’animation: Pascal Lemaître, auteur/illustrateurde livres pour enfants, FrédéricHainaut, auteur et réalisateur de filmsd’animation, Chantal Peten et FlorenceDucatteau, auteures/illustratricesjeunesse, Evert Vandenberghe, artiste,réalisateur, Peter Elliott, auteur /illustrateurjeunesse et BD, Igor-AlbanChevalier, auteur, réalisateur, designer,Olivier Hero, auteur, réalisateur, JudithLangerôme, auteure et réalisatrice animation,Valérie Magis, scénariste etréalisatrice, Nikolas List, auteur, réalisateur,illustrateur.Au Festival d’Avignon, des auteursde théâtre se sont mis littéralementen scène pour une micro-performance :Yves Hunstad & Eve Bonfanti, FrédéricBraye, Isabelle Wéry, Jordi Vidal, LucileUrbani, Clinic Orgasm Society, ThierryDe coster, Françoise Bloch, Le Cabinetde Curiosité, La Compagnie Tandaim,Patou Bondaz, Alain Cofino Gomez &Sébastien Chollet, Giuseppe Lonobile& Véronika Mabardi, Laurence Vielle,Marianne Hansé (Galafronie), François-Michel Van der rest, Philippe Blasband,Compagnie Carré CurieuxMa participation au PechaKucha lors du Festival Anima, une expérienceenrichissante sur plusieurs points : prendre son projet enmain pour le faire fructifier sans être planqué derrière son éditeur. réfléchir au mode de présentation devant un public très divers. se confronter à la réaction à vif d’un public avec lequel on a peu decontact en tant que dessinateur. apprendre à vendre son travailen mettant son ego nocif de côté. raviver le sentiment que l’on faitpartie d’une communauté, dont la SACD est l’une des expressions. m’exposer face à “ mes ” étudiants dans la salle. obtenir de bonnesréactions de la part de mes collègues et d’autres personnes qui neconnaissaient pas mon travail. pour l’éditeur, c’est plutôt positifde voir un auteur entreprenant. être appelé par un animateur etune maison de production, même si c’est sans suite actuellement.C’était bien de voir que des portes pouvaient s’ouvrir et que montravail a suscité de l’intérêt. J’espère pouvoir le refaire parce que lePechaKucha donne la pêche. C’est un moment de partage heureux,1819


dans une belle salle, dans le cadre d’un beau festival ! En résumé,c’est s’engager, entreprendre grâce à des relais de qualité.ÉCOUTEZ VOIRAccompagnerdes auteursdansles festivalsÀ travers nos actions, nous cherchons àpermettre aux auteurs d’être présentsdans les différents lieux de rendez-vousprofessionnels en vue de rencontrer defuturs partenaires. Cet objectif ne vapas de soi, car il est difficile pour un auteurde se lancer seul dans la chasse auxcontacts professionnels pour un film ouun spectacle à venir. Il nécessite dès lors— Pascal LemaitreCette bourse m’a permise de vivre mon séjour à Cannes dans lecadre officiel du comité belge de la SACD. Celui-ci étant lié à laSACD France, très présente sur place, la délégation belge bénéficiede tous les avantages que lui offre sa “ grande soeur ” française,d’un point de vue tant humain que professionnel. Pouvoirainsi s’introduire dans la “ jungle ” cannoise est inestimablepour faciliter les contacts, accéder aux projections des films etaux différent événements du festival. J’ai pu profiter pleinementde ce rendez-vous incontournable des professionnels ducinéma mondial, et avancer sur mes projets de films en développementgrâce aux rencontres déterminantes avec de potentielspartenaires français, japonais, américains et même... belges !— Vanja D’Alcantarades dispositifs spécifiques qui permettentd’accompagner l’auteur, de le “ mettre ensituation ” de valoriser un projet, une idée,un univers, et de faciliter les contactsprofessionnels.C’est dans cet esprit qu’ont été lancéesles bourses de voyage dans des festivalsInternationaux. Au Festival de Cannesla SACD a invité Vania Leturcq et VanjaD’Alcantara, au Festival d’Annecy PascalAdant, Barbara Raedschelders et AnnieCarels, au FIPA Gabrielle Borile et auFestival de la fiction TV de La RochelleIsmael Saïdi.Écoutez Voir ou uneautre manière de découvrirla diversité dela création contemporaineet de se laisseremporter par la force d’évocationd’une œuvre dramatique, littéraire ousonore. Un programme de la SACD etla Scam Belgique qui propose des pastillessonores d’extraits d’œuvres quisont autant d’accroches que de passerellesoriginales vers les créations…En 2010, la SACD et la Scam lançaientleur programme Écoutez Voir en partenariatavec l’émission Par Ouï-dire(La Première RTBF). Ce programmede pastilles sonores est non seulementdisponible sur le site de Bela www.bela.be mais également sur la table d’écouteitinérante qui a depuis lors voyagé dansdifférents lieux et festivals. En <strong>2012</strong>,une nouvelle version du programme aété testée au Théâtre des Doms avec destablettes numériques qui permettentdésormais d’Ecouter mais aussi de Voir.La Formation desauteurs : transmissiond’expérienceset de savoirLa formation des auteurs est l’un desaxes de l’action <strong>culturelle</strong>. Elle prendla forme de soutiens à des tables rondesou Master class ou d’organisation derencontres de grande envergure. En<strong>2012</strong>, la SACD et la Scam ont participéou soutenu des actions professionnellesformatrices et informatives pour les(jeunes) auteurs : au Festival du Courtmétragede Bruxelles, au Festival decourt-métrage Leuven Kort, au Festivaldocumentaire Docville, au Festival duFilm de femme …Soutenir ladiffusiondes œuvresLes projectionsau MercelisDepuis 2005, la Scam organise chaquemois des projections de documentaires enprésence de leurs auteurs au Petit ThéâtreMercelis à Ixelles. Ces soirées se sonttransformées, pour s’ouvrir désormaisà tous les répertoires de la Maison desAuteurs, fiction, œuvres radiophoniques,animation mais aussi installations audioou vidéo. Ces soirées ont l’avantage demêler professionnels et grand public pourdes rencontres très enrichissantes où lesdiscussions portent sur la manière defaire et sur les thématiques des œuvres.Elles permettent aux auteurs tout autantdes confrontations professionnelles qu’uncontact avec le public.2021


Janvier.Carte blanche à Sylvie De Roeck pour unmoment d’écoute partagée, qui laissaitune place à l’échange à propos de la pratiquequotidienne, de l’expérience et duquestionnement d’une ouvrière du son.Avril.La Scam Belgique a rendu hommage àMichel Jakar, auteur de documentaires,qui fut président du Comité belge dela Scam et qui est décédé le 23 janvier<strong>2012</strong>, avec la projection de “ Son, image,danse ”, documentaire datant de 1967au sujet de l’artiste pluridisciplinaireAkharova.Mai.Projection du film de Dominique LoreauDans “ le regard d’une bête ”, précédéd’extraits d’œuvres sonores. Cette soiréeétait un prélude à la représentation le 31mai au Théâtre 140 du spectacle “ Natureaime à se cacher ” de Jacques Bonnafféet Jonas Chéreau, une “ chorégraphieparlée ”, toute en animalité, inspirée dulivre “ Le visible est le caché ” de Jean-Christophe Bailly.Juin.Soirée avec et autour de Don Foresta,auteur multimédia qui a dirigé leCentre culturel américain de Paris.“ Don Foresta ” cultive une approchegénéreuse et visionnaire desoutils numériques. Retour sur 40 ans decréation.Septembre.Rencontre organisée par la Scam, la SACDet BELA autour des résidences d’écritureavec la projection du film “ Résidences/Récits d’encre d’Alice ” Piemme et uneprésentation des différentes résidencesproposées aux auteurs.Octobre.Soirée d’hommage au cinéaste et anthropologueLuc De Heusch avec la projectionde son film “ Dotremont-leslogogrammes” et du documentaire LucDe Heusch. “ Une pensée sauvage ” deKarine De Villers.Décembre.Une soirée de théâtre dans l’obscuritéavec “ Les Aveugles ”, pièce radiophoniquede Brice Cannavo, d’aprèsMaeterlinck.Les projectionsau centre WallonieBruxelles à ParisDepuis 2010, la SACD et la Scamsont partenaires du centre Wallonie-Bruxelles à Paris. Une fois par mois,elles participent à la mise en valeur d’uneœuvre cinématographique belge, de fictionou documentaire.Accueil d’un “ Sujets àVif ” au Théâtre 140Le 31 mai <strong>2012</strong>, la SACD a organisé,en collaboration avec le Théâtre 140,l’accueil du spectacle “ Nature aime àse cacher ”, un propos dansé de JacquesBonnaffé et Jonas Chéreau inspiré dulivre “ Le visible est le caché ” de Jean-Christophe Bailly. Cette chorégraphieparlée était une commande de créationde la SACD pour le programme SujetS àVif du Festival d’Avignon. La soirée s’estpoursuivie par un débat entre les auteurs– interprètes et la philosophe/éthologueVinciane Despret, passionnée d’histoiresanimales, sérieuses et poétiques.La SACD invite lesauteurs au Cinéma !Le Be Film Festival, organisé parl’équipe du Festival du Court-métrage deBruxelles, propose de terminer l’annéeavec une dizaine de films belges, francophoneset néerlandophones, à voir ouà revoir. En soutenant cette initiative, laSACD invite tous les auteurs membres aucinéma, pour voir ou revoir un film belgesorti dans l’année.La Scam présente :le documentairebelge au FIFFPa r tena ire du Festiva l du FilmFrancophone de Namur, la Scam présentela programmation documentaire.Chaque jour de la semaine que dure lefestival, deux documentaires belges sontprojetés en présence de leurs auteurs etintroduits par un auteur du Comité belge.EN <strong>2012</strong>, LA PROGRAMMATIONDOCUMENTAIRE A PERMIS AUPUBLIC DE DÉCOUVRIR :“ Cinéma Inch’Allah ”de Guillaume Vandenbergheet Vincent Coen“ Cheveux rouges et café noir ”de Milena Bochet“ Himself he cooks ”de Valérie Berteau et Philippe Witjes“ Quand est-ce que je les ”ai vus s’embrasserde Baptiste Janon“ L’Âge adulte ”d’Eve Duchemin“ La Terre amoureuse ”de Manu Bonmariage“ À nos terres ”d’ Aude Verbiguié“ Charges communes ”d’ Anne Schiltz et Charlotte Grégoire23


“ Little Sister ”de Ségolène Neyroud“ No Comment ”de Pascal Poissonnier.Des lecturesde textes de théâtreJean-Luc Piraux,auteur de “ En toute inquiétude ”Nele Paxinou et Paul Emond,metteur en scène et adaptateur de“ Le producteur de bonheur ”Serge Demoulin,auteur et comédien de“ Le Carnaval des ombres ”Tout y passe : le théâtre des Baladins, la spécificité de leur jeu, lesproblèmes de traduction, la Slovaquie des années soixante quandle roman s’est écrit, la personnalité de l’écrivain, la critique du régimecommuniste. Les gens ne décrochent pas, on en oublierait legoûter offert par le Festival de Spa. Encore une belle rencontre avecle soutien de la SACD…— Paul EmondLa lecture publique de textes de théâtre etles rencontres avec des auteurs de théâtreautour de leurs oeuvres sont autant demanières de les promouvoir auprès desprofessionnels et du grand public.EN <strong>2012</strong> AU FESTIVAL DE SPA,LA SACD A SOUTENU DESRENCONTRES :Festival de Spa <strong>2012</strong>…et Jean-Pierre Bouvier etl’équipe de Démocratie.Elle a soutenu également la lecture de“ Le bar de la dernière danse ”de Nadine Monfils.12 août au soir : création, par les Baladins du miroir, du Producteurde bonheur, merveilleux roman du slovaque Vladimír Miná, traduitpar Maja Polackova et moi-même et dont j’ai fait l’adaptationthéâtrale. Le chapiteau de la compagnie affiche complet, momentmagique, public enthousiaste. — 13 août après-midi : belle affluenceà la Guingette du Festival pour une rencontre qui très vites’avère passionnante. Nele Paxinou, la metteuse en scène, Majaet moi-même, sous le feu des questions de Cécile Van Snick et dupublic. Nele parle longuement de la création du spectacle, je m’expliquesur l’adaptation, Maja évoque sa découverte du roman chezun bouquiniste en Slovaquie et le rôle que ce livre a joué dans sa vie.Soutenir lesassociationsprofessionnellesd’auteursQue ce soit sur le plan international ounational, les sociétés d’auteurs SACDet Scam se sont toujours investies dansles secteurs professionnels de leursmembres. Gérées par et pour les auteurs,ce sont des sociétés militantes au cœurdes problématiques qui affectent nonseulement les conditions de travail desauteurs, mais également les dossiers defond de politique <strong>culturelle</strong>.En Belgique, la SACD et la Scam ont toujoursété très impliquées dans la vie associativedes auteurs. Elles sont d’ailleursà l’initiative de la création de plusieursd’entre elles dont certaines sont encorehébergées à la Maison des Auteurs.Dans le cadre de leur action <strong>culturelle</strong>,elles ont conservé des liens avec ces associationsavec lesquelles elles nouent despartenariats et dont elles soutiennentcertains projets. En <strong>2012</strong>, dans ce cadre,la SACD a soutenu les projets de l’ASA,l’Association des Scénaristes de l’Audiovisuel,de l’ARRF, l’Association desRéalisatrices et Réalisateurs de Filmset de la Regisseursgilde, l’association deréalisateurs flamandsEn <strong>2012</strong>, la SACDet la SCAM onttravaillé avec :LES ÉCOLES DE CINÉMAL’INSASl’IADSint LukasL’INRACINARAFILe KASK / RITSUN FESTIVAL DE FESTIVALSAnimaFestival du Court-métrage de BruxellesInternationaal KortfilmFestival Leuven2425


Festival International du Film francophonede NamurMedia 10/10Festival International du FilmIndépendantLe court en dit longFestival EOPFestival de SpaBE film festival 2011Festival Voix de FemmeFestival du film de BruxellesHet Grote OngeduldFestival OostendeTheaterfestivalFestival DocvilleFilmer à Tout PrixFestival du Film de femmeLES PARTENAIRESINSTITUTIONNELSLe Service de la Promotion des Lettresde la fédération Wallonie-BruxellesLe Centre du Cinéma de la fédérationWallonie-BruxellesWallonie-Bruxelles InternationalLa RTBF et Pascale Tison, Emissionpar Ouï-Dire (la Première)Le Petit Théâtre Mercelis et le serviceculture de la Commune d’IxellesWilly Decourty, Bourgmestre, Yvesde Jonghe d´Ardoye, Echevin de laCulture et les membres du Collège desBourgmestre et Echevins d’IxellesLe MediadeskSES PARTENAIRESLe Théâtre des DomsBozarLe CEDLes Editions LansmanL’LLa FNCDLa Foire du LivreLe P’Tit CinéCobra FilmsLe CBALe WIPLa BelloneLe Marathon des MotsLe CVB-VIDEPLe Prix Jacques HuismanLa SODECLe CECN (centre des écritures contemporainesnumériques)Le Sens des Mots avec Universcience etle CNTScriptwriting ConferentieLES ASSOCIATIONSPROFESSIONNELLESL’ASAL’ARRFLa RACCinéastes associésPro SpereLa ScenaristengildeLES SOCIÉTÉS D’AUTEURSLa SACD FranceLa Scam FranceLa SOFAMLa SACD et la Scam remercient leurspartenaires avec qui elles ont mis enœuvre les actions, riches, diverses,pertinentes, audacieuses, nécessaires,créatives, …. qui ont été décritesdans ce document.L’action <strong>culturelle</strong> de la SACD et dela Scam est imaginée par les Comitésbelges composés d’auteurs éluspour représenter leurs différentsrépertoires.LE COMITÉ BELGEDE LA SACD <strong>2012</strong>Luc Jabon (président), audiovisuelBernard Breuse et Michel Bernard(vice-présidents), spectacle vivantJulie Annen, spectacle vivantJean-Pierre Berckmans, audiovisuelJacques De Decker, spectacle vivantAurore Fattier, spectacle vivantJean-Luc Goossens, audiovisuelBernard Halut, audiovisuelYves Hanchar, audiovisuelMarie Henry, spectacle vivantFernando Martin,spectacle vivant (chorégraphie)Annabelle Perrichon, multimédiaJean-Louis Sbille, audiovisuelLE COMITÉ BELGEDE LA SCAM <strong>2012</strong>Alok Nandi (président), multimédiaRob Rombout (vice-président),audiovisuelMarie-France Collard, audiovisuelAndré Dartevelle, audiovisuelDominique Loreau, audiovisuelDanielle Losman, écritVeronika Mabardi, radioJean-Luc Outers, écrit`Jean-Claude Riga, audiovisuelFoulek Ringelheim, écritAntoine Tshitungu Kongolo, écritFrançoise Wuilmart, écritL’action <strong>culturelle</strong> de la SACD et de laScam est mise en œuvre par le serviced’action <strong>culturelle</strong> et soutenu par les différentsservices de la Maison des Auteurs.Conception graphique : www.facetofacedesign.comPhoto en couverture : Romain Castera forme avec MarionCastera le duo NOAMIR, membre de la SACD,photographié par Grégoire PleynetEditeur responsable : Frédéric Young,Maison des Auteurs asbl.27


Coordonnées <strong>Action</strong> Culturelle | Service <strong>Action</strong> Culturelle Anne Vanweddingenrue du Prince Royal 87 - 1050 Bruxellesinfo@sacd-scam.be | T +32 (0)2 551 03 20En couverture : Romain Castera forme avec Marion Castera le duo Noamir, membre de la SACD, photographié par Grégoire Pleynet

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