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Création et Internet : le contexte - Sacd

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CRÉATION ET INTERNETLe débat est ouvert en Belgique – février 2010


LE CADRE LÉGAL• La loi idu belge bl du 30 juin 1994confère aux auteurs des œuvreslittéraires <strong>et</strong> artistiques <strong>le</strong> droitexclusif d’en den autoriser lareproduction <strong>et</strong> la communicationau public.La notion d abus de droit, <strong>et</strong> unnombre limité d'exceptions,d'interprétations restrictives,L’édition, la distribution•À compte d’auteur•À compte d’éditeur• La notion d'abus de droit <strong>et</strong> un La représentation•Lecture publique• Spectac<strong>le</strong> vivantbordent ce droit civil, ainsi quecertaines des modalités obligatoiresd'exercice du droit.• En pratique, l'auteur exerce ce droit La communicationseul ou via une/plusieurs société(s)de gestion. Il peut aussi <strong>le</strong>(con)cèder à un exploitant.publique•La radio/télévision•La (télé) distribution


D’UNE RELATION DE UN À UN(LOCALISÉE)…Élaboré au 18e sièc<strong>le</strong>, <strong>le</strong> droit d’auteur s’est développé aveccomme principe de rég<strong>le</strong>r la relation « un à un » qui unit un auteur<strong>et</strong> un exploitant à propos de lusage l'usage dune d'une œuvre en particulier, àun endroit précis.La gestion individuel<strong>le</strong> des œuvres dramatiques en est <strong>le</strong> modè<strong>le</strong>.Le souci d'établir un meil<strong>le</strong>ur rapport de force a été à l'origineLe souci d établir un meil<strong>le</strong>ur rapport de force a été à lorigineconcomitante du concept de gestion col<strong>le</strong>ctive (> SACD) ,établissant une relation de « quelques (auteurs) d'un répertoire àun (exploitant) ».


D’UNE RELATION DE UN À UN(LOCALISÉE)…L'invention de nouvel<strong>le</strong>s techniques de création <strong>et</strong> de diffusionaudiovisuel<strong>le</strong>s, notamment la radio <strong>et</strong> la télévision, a conduit <strong>le</strong>législateur à modaliser une relation devenue « d'un très grandnombre (d'auteurs) à quelques‐uns (exploitants) nationaux »(d'où <strong>le</strong>s questions sou<strong>le</strong>vées par <strong>le</strong>s groupes transnationaux)


D’UNE RELATION DE UN A UN(LOCALISÉE)…Le début de la seconde moitié du 20e sièc<strong>le</strong> a vu se généraliserencore d'autres techniques nouvel<strong>le</strong>s. Dans <strong>le</strong> domaine de lareproduction des œuvres, <strong>le</strong> photocopieur puis ‘l'enregistreur’<strong>et</strong> <strong>le</strong> magnétoscope ont ouvert une relation, imprévue <strong>et</strong>anonyme, entre « une infinité d’auteurs (<strong>et</strong> d’autres ayantsdroit) <strong>et</strong> une autre infinité d’usagers », m<strong>et</strong>tant en jeupotentiel<strong>le</strong>ment l’ensemb<strong>le</strong> du répertoire mondial d’œuvresécrites ou sonores/audiovisuel<strong>le</strong>s, mais à propos d’un usagelocalisé à nouveau.


À UNE RELATION DE L’INFINI ÀL’INFINI (MONDIALISÉE)Fin du 20e sièc<strong>le</strong>, èl <strong>le</strong>s techniques de reproduction <strong>et</strong> dediffusion numériques des œuvres ont encore élargi <strong>le</strong>champ des questions à traiter par <strong>le</strong> droit d'auteur.Avec <strong>le</strong> réseau Intern<strong>et</strong> reliant <strong>le</strong>s serveurs, <strong>le</strong>s sites <strong>et</strong><strong>le</strong>s PC du monde entier, c'est désormais une relation,imprévue <strong>et</strong> anonyme, entre « une infinité d’auteurs (<strong>et</strong>d’autres ayants droit) <strong>et</strong> une autre infinité d’usagers »,m<strong>et</strong>tant en jeu potentiel<strong>le</strong>ment l’ensemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>nsemb<strong>le</strong> du répertoiremondial d’œuvres écrites, graphiques, ousonores/audiovisuel<strong>le</strong>s (ou de <strong>le</strong>ur reproduction), mais àpropos c<strong>et</strong>te fois dun d'un usage potentiel<strong>le</strong>mentmondialisé.


LES DIFFÉRENTS AMÉNAGEMENTSDU DROIT EXCLUSIF (1)Le contrô<strong>le</strong> dudroit exclusif :divers mécanismesvisant à prévenir <strong>le</strong>s abusde droit exclusif,notamment lorsqu’il estexercé en gestioncol<strong>le</strong>ctiveExemp<strong>le</strong> : contrô<strong>le</strong> des tarifsAuteur /société de gestionContrô<strong>le</strong> public/judiciaireUsager


LES DIFFÉRENTS AMÉNAGEMENTSDU DROIT EXCLUSIF (2)L'accord col<strong>le</strong>ctifétendu :mécanisme de droit exclusif,mais modalisé par une gestioncol<strong>le</strong>ctive représentative, parune négociation des termes dela licence <strong>et</strong>, un accord ayantété atteint, par la décision del'État d'étendre l'accord autiersExemp<strong>le</strong> : différents modesd'exploitation comme lareprographie dans <strong>le</strong>s paysscandinavesAuteursPouvoir publiccf. aussi Class action Goog<strong>le</strong>Société degestion/guildesUsagers


LES DIFFÉRENTS AMÉNAGEMENTSDU DROIT EXCLUSIF (3)La gestion col<strong>le</strong>ctiveobligatoire :mécanisme de droit exclusifforçant <strong>le</strong>s auteurs à se fairereprésenter pour l’octroi de lalicence par une société degestion de droits d’auteurs (SGD)<strong>et</strong> de s’y adresser pour obtenir<strong>le</strong>ur rémunérationExemp<strong>le</strong> : la distribution par câb<strong>le</strong>Législateur/ ExécutifUsagerssSociété de gestion/guildesAuteurs


LES DIFFÉRENTS AMÉNAGEMENTSDU DROIT EXCLUSIF (4)La licence léga<strong>le</strong> :mécanisme alternatif au droitexclusif individuel, par <strong>le</strong>quel lalicence d’exploitation des œuvres estoctroyée par la loi, généra<strong>le</strong>ment enéchange d’une rémunération fixépar l’exécutif, ou par une instanceadministrative/judiciaire, ou encorepar une négociation suivie ii d’unarbitrage (public ou judiciaire)éventuelAuteursSociété degestionLégislateur/ExécutifUsagersExemp<strong>le</strong>: la licence léga<strong>le</strong> pour <strong>le</strong> prêtpublic


LES DIFFÉRENTS AMÉNAGEMENTSDU DROIT EXCLUSIF (5)L'exception :mécanisme à l’opposé du droitexclusif, par <strong>le</strong>quel la loi écarteun secteur/un mode particulierd’exploitation du champ du droitd’auteur dauteur usuelExemp<strong>le</strong> : la citation, certainsusages destinés aux handicapés.


LA QUESTION DES TÉLÉCHARGEMENTSLa mise en place d’un dun réseau Intern<strong>et</strong>commercial à haut débit, reliant <strong>le</strong>s serveurs<strong>et</strong> PC des bureaux comme des domici<strong>le</strong>s,couplée aux techniques de numérisation <strong>et</strong>d’échange ont rendu possib<strong>le</strong> l<strong>et</strong>éléchargement de masse des œuvreslittéraires <strong>et</strong> artistiques (ou de <strong>le</strong>ursreproductions).C<strong>et</strong>te révolution technique produit aussi unerévolution éou o des pa pratiques quesculturel<strong>le</strong>s, u es, enentraînant tout d'abord très logiquement <strong>le</strong>sgénérations <strong>le</strong>s plus jeunes.57 % des moins de 35 ans indiquent avoirutilisé intern<strong>et</strong> quotidiennement en 2009.La généralisation des e‐books va trèscertainement accélérer encore ce processus.En Belgique, fin 2007, on comptaitdéjà 27millions 2,7 d’abonnementsIntern<strong>et</strong> pour 4,1 millions de foyersabonnés à la télédistribution(sur 4,3 millions au total)


15 heures/semaines chez <strong>le</strong>s moins de 45 ans, proches de la télé


UN USAGE MASSIF DES ŒUVRES (1)• Les internautes suédois ont mis la péda<strong>le</strong> douce au téléchargement illégalaprès l'adoption de la loi Ipred, avec une baisse du trafic totalde l'ordre de 30 à 40% depuis <strong>le</strong> jour de son entrée en vigueur.http://www.express.be/business/fr/technology/c64a6655df1db8d5c49c7b8ab119699d‐481/114144.htm• Très populaire dès l’avènement des connexions Intern<strong>et</strong> à haut débit, <strong>le</strong>P2P ‐ principa<strong>le</strong>ment utilisé pour <strong>le</strong> téléchargement illégal ‐ générait 40%du trafic Intern<strong>et</strong> en 2007.Or, selon une étude d’Arbor N<strong>et</strong>works , il ne constituerait plus que 18% dutrafic Intern<strong>et</strong> mondial, soit une chute vertigineuse de 22% en deux ans.Le téléchargement illégal en perte de vitesse ? Gil DURAND, mardi 17 novembre 2009, la LLB


UN USAGE MASSIF DES ŒUVRES (2)Selon une étude réalisée par la Haute Éco<strong>le</strong> Karel de Grote auprès de 1.112112étudiants <strong>et</strong> 30 responsab<strong>le</strong>s informatiques, plus de 90 % des étudiantstéléchargent de temps en temps des films, des jeux vidéo, de la musique <strong>et</strong>des logiciels d'Intern<strong>et</strong>. dIntern<strong>et</strong>. C'est Cest la musique qui est la plus téléchargée avec 77 %.Suivent, ensuite, <strong>le</strong>s logiciels <strong>et</strong> <strong>le</strong>s films avec plus de 30 % <strong>et</strong> <strong>le</strong>s jeux vidéo (12%).Cependant, l'étude montre éga<strong>le</strong>ment que 79 % des fichiers vidéo,64 % des fichiers audio <strong>et</strong> 62 % des fichiers de jeux ont été téléchargés demanière illéga<strong>le</strong>. À noter que 10 % des étudiants qui téléchargent de lamusique la transm<strong>et</strong>tent ensuite à des amis, tandis que 20 % transm<strong>et</strong>tent <strong>le</strong>sfilms ou jeux vidéo.Les motifs de téléchargement sont variés : la rapidité, la facilité <strong>et</strong> la gratuitésont <strong>le</strong>s trois critères <strong>le</strong>s plus cités.http://<strong>le</strong>vif.rnews.be/actualite/technologie/72‐63‐32622/<strong>et</strong>udiants‐‐attention‐auxte<strong>le</strong>chargements‐il<strong>le</strong>gaux‐‐.html#


LA SACD ET LA SCAM SE POSITIONNENTDévelopper <strong>et</strong> encourager l’offre culturel<strong>le</strong> en ligne <strong>et</strong>son usage légal auprès des utilisateurs, génératriced’emplois durab<strong>le</strong>s, implique de résoudre sans tarder<strong>le</strong> problème des échanges privés sur Intern<strong>et</strong>.Les Comités belges de la SACD <strong>et</strong> de la Scam estimentimportant qu'un débat voie enfin <strong>le</strong> jour en Belgique,à l’heure où <strong>le</strong>s fournisseurs d’accès valorisent <strong>le</strong> trèshaut débit, ciblé sur <strong>le</strong> téléchargement des œuvresaudiovisuel<strong>le</strong>s de <strong>le</strong>urs membres.


Dans la foulée des débats qui ont animé édéjà plusieursautres pays européens, plusieurs sénateurs belgesouvrent la discussion i <strong>et</strong> proposent d'encadrer d par denouvel<strong>le</strong>s rég<strong>le</strong>mentations l’usaged'œuvres audiovisuel<strong>le</strong>s, i littéraires, i musica<strong>le</strong>s <strong>et</strong>journalistiques sur Intern<strong>et</strong>.


C<strong>et</strong>te question, dont <strong>le</strong>s échanges gratuits en peer‐topeerou P2P (d'ordinateur individuel à ordinateurindividuel) constituent l'épicentre, est d'ail<strong>le</strong>ursdevenue une des priorités des mandataires européens,interpellés par un nombre croissant d'auteurs ainsi quepar <strong>le</strong>s entreprises productrices/éditrices.D'un parti à l'autre, <strong>le</strong>s solutions mises en avantvarient, selon <strong>le</strong>s modè<strong>le</strong>s dont el<strong>le</strong>s s'inspirent(« riposte graduée », gestion col<strong>le</strong>ctive obligatoire…),mais toutes entendent recréer une protection desdroits d’auteurs sur Intern<strong>et</strong>.


Selon certains mandataires politiques, <strong>le</strong>s éh échangesprivés d’œuvres entre individus constitueraientune nouvel<strong>le</strong> forme d'exploitation, i distincte <strong>et</strong> nonpréjudiciab<strong>le</strong> aux autres exploitations. Ils proposent dedéfinir i <strong>le</strong>s modalités dlié d’autorisation i de ces utilisations i <strong>et</strong>de <strong>le</strong>s valoriser comme tel<strong>le</strong>s, en établissant unmécanisme de rétribution i des auteurs <strong>et</strong> autres ayantsdroit. C<strong>et</strong>te hypothèse, non sans risque pour <strong>le</strong>sauteurs, doit être soigneusement analysée.


Les sociétés éé d'auteurs SACD <strong>et</strong> Scam ont donc décidéde lancer deux études scientifiques avec des centresuniversitaires indépendants, d l’une juridique, l’autreéconomique, afin de mesurer <strong>le</strong>s conséquences dessystèmes envisagés pour <strong>le</strong>s créateurs.


UN DÉBAT DÉJÀ CADRÉPAR QUELQUES PRINCIPESLa SACD <strong>et</strong> la Scam, <strong>le</strong>s plus représentatives ti dans <strong>le</strong>urdomaine, analysent depuis longtemps déjà<strong>le</strong>s différents scénarios possib<strong>le</strong>s à la lumière desexpériences menées à l'étranger (voir à ce suj<strong>et</strong> parexemp<strong>le</strong> la position de la SACD <strong>et</strong> de la Scam enFrance). Les deux sociétés d'auteurs ont donc déjàdéfini quelques principes essentiels pour encadrer unsuj<strong>et</strong> vital pour <strong>le</strong>s créateurs <strong>et</strong> pour l’économie.www.sacd.fr/Apres‐HADOPI‐<strong>le</strong>s‐10‐propositions‐de‐la‐SACD.1342.0.htmlpropositions de la 1342 0 www.scam.fr/tabid/363252/artic<strong>le</strong>Type/Artic<strong>le</strong>View/artic<strong>le</strong>Id/6919/proposition‐de‐la‐Scam‐pour‐financer‐la‐creation‐sur‐Intern<strong>et</strong>.aspx


UN DÉBAT DÉJÀ CADRÉPAR QUELQUES PRINCIPES1. Développer l’offre léga<strong>le</strong>, c'est‐à‐dire la mise enligne de nouveaux sites de consultation ou d<strong>et</strong>éléchargement d’œuvres qui respectent <strong>le</strong>s auteurs<strong>et</strong> <strong>le</strong>urs droits. De tel<strong>le</strong>s plateformes sontindispensab<strong>le</strong>s à la diffusion des créations belges<strong>et</strong> européennes. El<strong>le</strong>s <strong>le</strong> sont aussi pour assurer <strong>le</strong>développement de l’économie <strong>et</strong> la sécuritéjuridique des internautes. Le traitement de lapiraterie d'une part <strong>et</strong> celui des échanges nonautorisés d'autre part ne sont pas suffisants en soi.


UN DÉBAT DÉJÀ CADRÉPAR QUELQUES PRINCIPES2. Le droit exclusif ifdoit être préservé, é quel que soit <strong>le</strong> scénarioétudié, comme l’exigent <strong>le</strong>s engagements internationaux dela Belgique. Il s’agit du régime normal de gestion du droitd’auteur, reconnu <strong>et</strong> protégé par <strong>le</strong>s conventionsinternationa<strong>le</strong>s, qui accorde aux auteurs un droit exclusifd’autoriser l’usage de <strong>le</strong>urs œuvres aux conditions qu’ilsfixent. Ce régime garantit une gestion équitab<strong>le</strong> pour toutes<strong>le</strong>s parties, puisqu’il repose sur une solution négociée entre<strong>le</strong>s auteurs <strong>et</strong> <strong>le</strong>s utilisateurs de <strong>le</strong>urs œuvres. C’est la raisonpour laquel<strong>le</strong> l’hypothèse d’une licence léga<strong>le</strong> unique, rigide<strong>et</strong> restrictive, est à exclure.Pour rappel, la licence léga<strong>le</strong> est un dispositif alternatif par <strong>le</strong>quel la loi autorise lareproduction – dans des conditions précises –de certains types d'œuvres protégées, àcharge, pour l’Exécutif, de m<strong>et</strong>tre en place un mécanisme de rémunération compensatoirepour <strong>le</strong>s ayants droit.


UN DÉBAT DÉJÀ CADRÉPAR QUELQUES PRINCIPES3. La SACD <strong>et</strong> la Scam proposent d’envisager quatresecteurs distincts pour déterminer des solutionsadaptées : la création éti audiovisuel<strong>le</strong>, i littéraire,imusica<strong>le</strong> <strong>et</strong> journalistique. En eff<strong>et</strong>,aucune solution globa<strong>le</strong> ne répondrait aux réalitéstrès différentes de ces secteurs de la création. Parexemp<strong>le</strong>, ee pe,a la question de la chronologie oogedes médiasest crucia<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s œuvres audiovisuel<strong>le</strong>s.La chronologie des médias définit l'ordre <strong>et</strong> <strong>le</strong>s délais d’exploitation d'une œuvreaudiovisuel<strong>le</strong> : exploitation en sal<strong>le</strong> > DVD > vidéo à la demande > télévision cryptée >télévision coproductrice > télévision gratuite.


UN DÉBAT DÉJÀ CADRÉPAR QUELQUES PRINCIPES4. La SACD <strong>et</strong> la Scam demandent aux Pouvoirs publics dem<strong>et</strong>tre en place sans tarder quatre tab<strong>le</strong>srondes réunissant chacune tous <strong>le</strong>s acteurs concernés,auteurs <strong>et</strong> autres ayants droit, opérateurs de réseaux,plateformes de service en ligne, associations deconsommateurs, éditeurs, producteurs… <strong>et</strong> organismespublics concernés. Les responsabilités à assumertouchent tous <strong>le</strong>s niveaux de pouvoir. Certainsmandataires politiques réfléchissent déjà aux moyensconcr<strong>et</strong>s à m<strong>et</strong>tre en œuvre pour soutenir l’offre léga<strong>le</strong>évoquée au point 1.


UN DÉBAT DÉJÀ CADRÉPAR QUELQUES PRINCIPES5. Une campagne pédagogique devrait être entreprise enparallè<strong>le</strong> de toute autre initiative, pour expliquer augrand public la raison d'être des droits d'auteur <strong>et</strong> <strong>le</strong>urimportance pour <strong>le</strong> développement socio‐économique<strong>et</strong> la diversité de la création culturel<strong>le</strong>.6. Il convient dans ce cadre de rappe<strong>le</strong>r aux internautesque tout ne peut pas être gratuit sur la toi<strong>le</strong>. Un 'codede la route' pour la circulation sur <strong>le</strong> web s'impose.Le combat contre la piraterie, notammentcommercia<strong>le</strong>, sur Intern<strong>et</strong> doit rester unepriorité. Certaines pratiques constituent des délitsavérés qu'il faut sanctionner sans hésitation.


N’hésitez Nhésitez pas à nous faire part de vos réactions sur <strong>le</strong> suj<strong>et</strong>. Laréf<strong>le</strong>xion commence. El<strong>le</strong> vous concerne certainement.fyoung@sacd‐scam.bePour la SACD <strong>et</strong> la Scam,Bruxel<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> 15 février 2010.André Buytaers, président du Comité belge de la SACDAlok B. Nandi, président du Comité belge de la ScamFrédéric Young, délégué général pour la Belgique de la SACD <strong>et</strong> de laScam

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