12.07.2015 Views

Fil Des Saisons #42 Hiver 2012/2013 - Comptoir Agricole

Fil Des Saisons #42 Hiver 2012/2013 - Comptoir Agricole

Fil Des Saisons #42 Hiver 2012/2013 - Comptoir Agricole

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

AUDIT QUALITéEt c’est repartipour un an de progrès !Traditionnellement le début du mois de décembre est dédié auxaudits de notre système Qualité par un organisme de certification. Leséquipes internes, bien que rompues à l’exercice, appréhendent toujourscette « épreuve » annuelle. Lors de l’audit, l’organisme certificateurvérifie de manière objective la mise en œuvre des bonnes pratiquesselon un référentiel unifié et reconnu pouvant prendre le format d’unenorme. Ces audits sont réalisés chaque année sur un cycle de trois ansselon le schéma suivant : un audit de renouvellement puis deux auditsde suivi. Le <strong>Comptoir</strong> et Gustave Muller sont certifiés ISO 9001 depuis2001, CSA/GTP depuis 2003 et 2BSvs depuis février <strong>2012</strong>.Ainsi, l’audit <strong>2012</strong> a porté sur la norme ISO 9001 : 2008(management de la qualité) et sur deux référentiels« métier » 2BSvs et CSA/GTP. L’audit conduit sur quatrejours a permis aux auditeurs André Werner et Jean-FrançoisLeveugle de la société SQS* de rencontrer la Direction générale,la Direction administrative et financière et les responsablesde différents services (Houblon, Entretien, Développement &Communication, Système d’Informations). Bien entendu plusieurssilos du <strong>Comptoir</strong> et de la société Gustave Muller ont eux aussiété audités. A l’issue de l’audit de renouvellement CSA/GTP etde suivi ISO 9001 et 2BSvs, le <strong>Comptoir</strong> agricole et sa filialeGustave Muller ont conservé leur certification sur l’ensemble destrois référentiels. Un plan d’actions correctives a été établi afinde répondre aux points d’améliorations identifiés par l’auditeur.Quelques rappels sur les certificationsspécifiques aux métiers du grainLa certification CSA/GTP (Charte Sécurité Alimentaire/Good Trading Practice) développée par Coop de FranceMétiers du Grain, la FNA** et le SYNACOMEX*** couvre lesactivités de collecte, de stockage, de commercialisation etde transport des céréales, oléagineux et protéagineux. Ellepermet une reconnaissance des bonnes pratiques d’hygièneet de traçabilité (qualité sanitaire des marchandises mises surle marché).La certification 2BSvs (biomasse, biocarburants, schémavolontaire pour la durabilité) a été développée par les opérateursfrançais des filières de production végétale et de biocarburants.Le schéma volontaire 2BSvs permet de démontrer, via unevérification indépendante, le respect des critères de durabilitéfixés par la directive européenne 2009/28/CE. Cette démarchepermet ainsi de certifier la biomasse utilisée comme matièrepremière et les biocarburants (biodiesel et bioéthanol)répondant aux exigences de durabilité de la Directive ÉnergiesRenouvelables.*SQS: Association Suisse pour le Système de Qualité et deManagement**FNA : Fédération du Négoce <strong>Agricole</strong>*** SYNACOMEX : Syndicat Nationale du Commerce ExtérieurrepèreLes fondamentaux du capitalisme coopératif (7/7)La Responsabilité MutuelleNous l’avons vu à travers les autres principes, l’opération économiquecoopérative se caractérise fondamentalement par la mise en commundes productions ou services et par un partage équitable et négociéentre coopérateurs des sommes générées par cette action collective.Le principe de responsabilité mutuelle s’illustre par la participationéconomique des membres de la coopérative, plus particulièrementdans le financement de l’action coopérative qui présente certainesspécificités par rapport aux entreprises « capitalistes ».Une coopérative ne peut être financéeque par des prêts financiers – aupremier rang desquels figure le capitalsocial –, par des réserves constituées par lescoopérateurs, voire par des provisions ayantun caractère de réserve.La constitution d’un capital social estnécessaire pour le démarrage d’unecoopérative et un apport en capital esttoujours demandé aux nouveaux adhérents.Le coopérateur n’est pas libre de souscrirele montant du capital social qu’il souhaiteraitdétenir. C’est en fonction de l’activité réaliséeavec la coopérative qu’est calculé le montantdu capital social à souscrire par chaqueadhérent. Ce « financement » est destiné à laréalisation de services et non d’un profit. Lecapital social d’une coopérative ne peut doncpas être assimilé à un capital-actions, c’est unfacteur de production et il doit être rémunéréen tant que tel. Il n’a pas à couvrir l’exigenced’actionnaires et, par conséquent, sarémunération ne peut égaler celle d’un capitalrisqué. C’est pourquoi, dans les coopératives,l’intérêt versé aux sociétaires sur le capitalsocial est plafonné au taux de rendement desobligations des sociétés privées.Lorsque elle est favorable, l’activité dela coopérative permet de constituer desréserves suffisantes qui prennent le relais ducapital social en matière de financement.Ces réserves sont constituées suite à ladécision de l’assemblée générale de nepas distribuer une partie de l’excédentdistribuable aux coopérateurs. Elles confèrentaux coopératives une dynamique financièred’un grand intérêt pour leurs adhérents.Elles conduisent à un autofinancementcomplémentaire à celui constitué par lapratique fiscale de l’amortissement, largementinsuffisante pour renouveler en permanenceles investissements de la coopérative et luipermettre de garantir à terme sa compétitivitéet par conséquent sa vie même. Au-delàde cette fonction de couverture du coûtéconomique de l’action en commun, lesréserves constituent un financement en fondspropres permettant une économie de fraisfinanciers. Dans tous les cas, ces réservesdemeurent indisponibles aux coopérateurs.Elles sont un bien collectif constituéprogressivement par des générations decoopérateurs et transmis aux nouveauxcoopérateurs afin qu’ils puissent bénéficierde l’œuvre commune ainsi créée.De ce fait, les parts sociales d’un adhérentsortant ne sont pas remboursées à un montantplus élevé que celui de leur souscription carcela reviendrait à partager la valorisation del’outil économique utilisé par la coopérative etdonc à réduire la valeur économique de l’outilau profit de ceux qui partent et au détrimentde ceux qui restent. À travers cette notion deréserves impartageables, on retrouve l’idéeque la responsabilité sociale de l’entreprisecoopérative dépasse celle de ses membresactuels.Au fil des saisons <strong>#42</strong> hiver <strong>2012</strong>-<strong>2013</strong>5

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!