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30 avril - 18 juillet 2010 couvent des jacobins - Les Ateliers de Rennes

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<strong>30</strong> AVRIL - <strong>18</strong> JUILLET <strong>2010</strong>COUVENT DES JACOBINSLA CRIÉE CENTRE D’ART CONTEMPORAIN - LE GRAND CORDELMUSÉE DES BEAUX-ARTS - ÉCOLE RÉGIONALE DES BEAUX-ARTSLE TRIANGLE - 40MCUBE - CENTRE CULTUREL COLOMBIERwww.lesateliers<strong>de</strong>rennes.fr


<strong>Les</strong> AteLiers <strong>de</strong> rennes - Ce qui vient - du <strong>30</strong> AvriL Au <strong>18</strong> JuiLLet <strong>2010</strong>


<strong>Les</strong> AteLiers <strong>de</strong> rennes - Ce qui vient - du <strong>30</strong> AvriL Au <strong>18</strong> JuiLLet <strong>2010</strong>Ce qui vientCommuniqué <strong>de</strong> presse2.02.<strong>2010</strong>Le <strong>30</strong> <strong>avril</strong> <strong>2010</strong> s’ouvre la <strong>de</strong>uxième édition <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> – Biennale d’artcontemporain. Jusqu’au <strong>18</strong> <strong>juillet</strong> <strong>2010</strong>, cinquante artistes internationaux investissent huitlieux, dont le principal est le Couvent <strong><strong>de</strong>s</strong> Jacobins, et l’espace public. En complément,rencontres, ateliers et performances viendront ponctuer ce ren<strong>de</strong>z-vous majeur <strong>de</strong> la vieculturelle rennaise.Créés en 2008 à l’initiative d’un mécène privé, le groupe agroalimentaire Norac, les<strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> sont la seule biennale en Europe à traiter <strong>de</strong> la relation entre l’art etl’économie. Intitulée cette année Ce qui vient, la nouvelle édition <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>s’attache cette fois à faire apparaître les formes, les processus et les contradictions <strong>de</strong>notre relation à <strong>de</strong>main.<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> bénéficient du soutien <strong>de</strong> l’Etat (Ministère <strong>de</strong> la culture et <strong>de</strong> lacommunication – Direction générale <strong>de</strong> la création artistique – Direction régionale <strong><strong>de</strong>s</strong> affairesculturelles <strong>de</strong> Bretagne), au titre <strong>de</strong> la comman<strong>de</strong> publique, et <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités territoriales (Ville <strong>de</strong><strong>Rennes</strong>, <strong>Rennes</strong> Métropole, Conseil Général d’Ille-et-Vilaine et Conseil Régional <strong>de</strong> Bretagne), avec leconcours du Fonds Régional d’Art Contemporain Bretagne, ainsi que <strong>de</strong> nombreux partenaires privés.2


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Ce qui vient, une réflexion sur l’avenirCe qui vient est une exposition qui interroge notre relation avec l’avenir. Cette relation,aussi complexe que passionnante, met en jeu nos valeurs, nos espoirs, nos désirs etnos peurs dans un mouvement qui lie passé, présent et futur. Nos actes sont le reflet <strong>de</strong>notre capacité d’anticipation. Celle-ci se nourrit <strong>de</strong> notre propension à échafau<strong>de</strong>r <strong><strong>de</strong>s</strong>hypothèses, à faire <strong><strong>de</strong>s</strong> paris, à bâtir <strong><strong>de</strong>s</strong> stratégies face à ce qui n’est pas encore là,dont nous n’avons pas l’entière maîtrise. L’indétermination du futur est aussi notre liberté,car elle ouvre à tous les possibles et nous invite à l’invention <strong>de</strong> nos existences.Ce qui vient s’intéresse à l’avenir dans le contexte du mon<strong>de</strong> actuel. Remise en causedu progrès, incertitu<strong><strong>de</strong>s</strong> montantes sur le <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> la planète et les équilibres globaux,tensions dans le système économique mondialisé et crises répétées... autant <strong>de</strong> facteursqui suscitent l’inquiétu<strong>de</strong> et font que se multiplient les appels à « changer le mon<strong>de</strong> ».Mais comment ? Et dans quelle direction aller ? Quelles sont nos valeurs communes ?Quelles promesses nous faisons-nous ?La manifestation explore quatre axes <strong>de</strong> réflexion : Ce qui vient à nous (l’incertitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>l’avenir et les outils que nous nous forgeons pour y remédier : promesse, spéculation,anticipation, prospective, etc.), Ce qui <strong>de</strong>vient / ce qui revient (<strong>de</strong>venir linéaire –transformation, progrès, développement – et non linéaire – éternel retour du présent),Ce qui survient (événement, hasard, crise, catastrophe) et Ce qui vient <strong>de</strong> nous (liberté,agir, décision).50 artistes présentés, <strong>30</strong> œuvres produitesLa majorité <strong><strong>de</strong>s</strong> 50 artistes présentés produisent une œuvre inédite sur le thèmeCe qui vient, et sept d’entre eux travaillent dans le cadre d’un Séjour <strong>de</strong> Rechercheet <strong>de</strong> Création en Entreprise (programme SouRCEs). Parmi les artistes retenus,Berdaguer&Péjus développent chez Biotrial Research un travail autour <strong>de</strong> la symétrie<strong>de</strong> substances chimiques dont les principes actifs s’inhibent mutuellement et FrédéricDumond décortique l’audit dans ses aspects linguistiques chez Sepalumic Systèmes.<strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres activées par le publicPlateforme <strong>de</strong> réflexion et <strong>de</strong> création, Ce qui vient invite le public <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong><strong>Rennes</strong> à être acteur <strong>de</strong> la relation à <strong>de</strong>main. Ainsi, <strong>de</strong> nombreuses œuvres nécessitentune activation par le visiteur. Avec un distributeur automatique d’œufs frais, ThierryBoutonnier place le visiteur <strong>de</strong>vant une drôle d’alternative : ne rien faire ou acheter unœuf pour le voir se casser irrémédiablement dans sa chute. Alain Michard invente auCentre Culturel Colombier une école ouverte qui invite les visiteurs à être les vecteurs<strong>de</strong> transmission <strong>de</strong> leur propre version <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> l’art. Quant à Damien Marchalà la Criée centre d’art contemporain, il propose un dispositif interactif sonore et visuelqui met le spectateur <strong>de</strong>vant la responsabilité <strong>de</strong> ses actes via son téléphone portable.Enfin, Bureau d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> met en place un Générateur animique grâce auquel les visiteurs<strong>de</strong>venus « coopérateurs » créent sur le mo<strong>de</strong> ludique leur propre écologie <strong>de</strong> l’objet.3


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Des ren<strong>de</strong>z-vous incontournablesRencontres, projections mais aussi performances et ren<strong>de</strong>z-vous singuliers ponctuerontcette <strong>de</strong>uxième édition <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>. Parmi ces ren<strong>de</strong>z-vous, le Laboratoire <strong><strong>de</strong>s</strong>prospectives singulières, créé pour l’occasion et reliant <strong>Rennes</strong>, Dakar et Bucarest, troisvilles investies par <strong><strong>de</strong>s</strong> Biennales aux thématiques connexes. Il s’agit avec cette plateforme<strong>de</strong> susciter et <strong>de</strong> réunir <strong><strong>de</strong>s</strong> propos singuliers, subjectifs, non académiques sur l’avenir et lesconceptions que nous en avons : poésie futuriste, billet d’humeur sur le progrès, critique <strong>de</strong>l’innovation, approche <strong><strong>de</strong>s</strong> quêtes <strong>de</strong> sens en tous genres... Autant d’interventions originaleset vivantes qui <strong>de</strong>vront faire ressortir l’urgence <strong>de</strong> penser ce qui vient.Autres ren<strong>de</strong>z-vous majeurs : la Nuit <strong><strong>de</strong>s</strong> Arts en partenariat avec l’association CulturesElectroni[k] et le Conservatoire à Rayonnement Régional <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> ; la propositionperformative d’Aggtelek au Triangle, mêlant création plastique, vidéos et jeu d’acteurs ; laNuit <strong><strong>de</strong>s</strong> Musées ; la Tajmaât <strong>de</strong> Djamel Kokene, lieu <strong>de</strong> discussion démocratique inspiré<strong><strong>de</strong>s</strong> traditions communautaires kabyles, dans lequel l’artiste propose aux citoyens lesconditions <strong>de</strong> possibilité d’une parole égale et partagée sur les questions abordées parla manifestation.Une biennale dans la villeSitué au centre <strong>de</strong> la ville, le Couvent <strong><strong>de</strong>s</strong> Jacobins accueille sur 1.500 m 2 le cœur <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>. Fondé en 1367, c’est avec le Parlement <strong>de</strong> Bretagne l’un <strong><strong>de</strong>s</strong> plusimportants bâtiments patrimoniaux rennais. Classé Monument Historique, le Couventrévèle toute sa richesse <strong>de</strong>puis son rachat par <strong>Rennes</strong> Métropole en 2002, grâcenotamment à un important travail <strong>de</strong> fouilles archéologiques. Lieu méconnu <strong><strong>de</strong>s</strong> Rennais,il sera <strong>de</strong> nouveau accessible cette année, et pour la <strong>de</strong>rnière fois en l’état avant satransformation en Centre <strong><strong>de</strong>s</strong> congrès.Parmi les œuvres produites et exposées au Couvent, certaines chercheront à mettre enperspective le bâtiment, son passé et son avenir. Ainsi celle du collectif Société Réaliste,qui se propose <strong>de</strong> superposer la liste <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>30</strong> 000 noms propres existants à <strong>Rennes</strong> auplan du <strong>couvent</strong>, et d’en inscrire certains à la perceuse dans une typographie inventéepour l’occasion.Autour du Couvent <strong><strong>de</strong>s</strong> Jacobins, sept lieux dédiés à la création s’associent à Ce quivient et ouvrent leurs portes aux visiteurs : le Musée <strong><strong>de</strong>s</strong> Beaux-Arts, l’Ecole Régionale<strong><strong>de</strong>s</strong> Beaux-Arts, la Criée centre d’art contemporain, le Grand Cor<strong>de</strong>l, le Triangle,le Centre Culturel Colombier et 40mcube. Dans la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, ces lieux produisenteux-mêmes les expositions qu’ils accueillent.En <strong>2010</strong>, les <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> sortent délibérément <strong><strong>de</strong>s</strong> salles d’exposition pours’emparer <strong>de</strong> l’espace public. Thomas Hirschhorn monte un « Théâtre Précaire » etsollicite <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants pour jouer une pièce sur une scène éphémère et s’approprierautrement l’espace <strong>de</strong> leur quotidien. Liam Gillick, qui travaille sur les enjeux du scénario,s’affiche dans les rues <strong>de</strong> la ville. <strong>Les</strong> interventions du collectif Tercerunquinto redonnentaux usagers du quartier du Blosne le statut d’acteurs dispensant un regard prospectifsur le <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> leur propre environnement. Le duo suédois Goldin+Senneby s’empare<strong>de</strong> la problématique <strong><strong>de</strong>s</strong> spéculations sur les dérivés climatiques pour en restituer unelecture originale dans une banque.4


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Pour accompagner les visiteurs dans leur découverte <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres au Couvent <strong><strong>de</strong>s</strong>Jacobins, dans les autres lieux d’exposition et dans l’espace public, les <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong><strong>Rennes</strong> proposent <strong><strong>de</strong>s</strong> parcours adaptés à <strong><strong>de</strong>s</strong> publics multiples. <strong>Les</strong> micro-visites<strong><strong>de</strong>s</strong>tinées aux très jeunes visiteurs, <strong>de</strong> 3 à 7 ans, permettent d’aller à la rencontre d’uneœuvre en moins <strong>de</strong> trente minutes, et favorisent une expérience sensible et ludique. Côtéadultes, les parcours proposent <strong><strong>de</strong>s</strong> éclairages thématiques, par domaine <strong>de</strong> réflexion,favorisant une mise en perspective <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres entre elles.collaborations internationalesAfin d’enrichir la manifestation d’une dimension géographique, Ce qui vient estl’occasion d’une collaboration avec <strong><strong>de</strong>s</strong> événements internationaux qui se déroulentsimultanément. La pensée <strong>de</strong> l’avenir reflète la vision qu’une société a d’elle-mêmedans un contexte historique et géographique donné. Considérer cette problématiquedans différentes zones du mon<strong>de</strong> est essentiel pour prendre en compte la diversité<strong><strong>de</strong>s</strong> conceptions <strong>de</strong> la relation à <strong>de</strong>main. La Biennale Dak’Art (Sénégal) et la Biennale<strong>de</strong> Bucarest intitulée BB4 (Roumanie) sont l’occasion d’échanges artistiques etintellectuels, respectivement avec l’association dakaroise Ker Thiössane et le CentreNational <strong>de</strong> la Danse <strong>de</strong> Bucarest.Un catalogue en écho à la manifestationÀ l’image <strong>de</strong> la manifestation, le catalogue s’inscrit dans la durée. <strong>Les</strong> quatre« opuscules » qui le constituent, publiés en amont <strong>de</strong> la manifestation sur le site Internet<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>, sont autant d’étapes indépendantes et formant un tout. Mêlanttextes théoriques, entretiens, interventions d’artistes et images, les quatre opusculess’articulent autour <strong><strong>de</strong>s</strong> quatre axes <strong>de</strong> réflexion <strong>de</strong> Ce qui vient – Ce qui vient à nous,Ce qui <strong>de</strong>vient, Ce qui survient et Ce qui vient <strong>de</strong> nous. Ils seront complétés dans laversion imprimée par un cinquième opuscule iconographique et l’ensemble sera proposédès l’ouverture <strong>de</strong> l’exposition dans un coffret cartonné, aux éditions <strong><strong>de</strong>s</strong> presses <strong>de</strong> réel.Le commissariatL’association Art to be assure la conception et la réalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> en2008 et en <strong>2010</strong>, sous la direction <strong>de</strong> Raphaële Jeune, commissaire <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux éditions.Titulaire d’un DEA <strong>de</strong> Théorie et pratiques <strong><strong>de</strong>s</strong> Arts plastiques à l’Université Paris 8(1992), Raphaële Jeune a été attachée <strong>de</strong> conservation au Musée d’Art Mo<strong>de</strong>rne<strong>de</strong> la Ville <strong>de</strong> Paris (1993-1995) puis responsable du Bureau <strong><strong>de</strong>s</strong> arts plastiques enAllemagne (1996-1998). Commissaire indépendante à Berlin et Leipzig (Vi<strong>de</strong>okinoMonstrosities, Berlin 1996, Neuerfun<strong>de</strong>nes Aschersleben, site internet www.art-bag.org 1997, Neues Leben, Galerie für Zeitgenössische Kunst, Leipzig 2000) elle aensuite réalisé différents projets en France dans le domaine <strong>de</strong> l’art et du graphisme.Depuis 2006, elle dirige l’association Art to be qu’elle a fondée dans le but d’œuvrer àl’intersection entre l’art et le mon<strong>de</strong> social et économique.5


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Concours <strong>2010</strong>Le <strong>de</strong>uxième concours <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>, lancé en janvier <strong>2010</strong>, a pour objectif<strong>de</strong> sélectionner un nouveau projet artistique et une nouvelle équipe pour les <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong><strong>Rennes</strong> 2012 et 2014.Un règlement donne le cadre et les contraintes tout en laissant une gran<strong>de</strong> liberté <strong>de</strong>propositions pour concevoir cet événement. Le concours comporte <strong>de</strong>ux phases :la pré-sélection <strong>de</strong> trois projets (31 mars <strong>2010</strong>) et la sélection <strong>de</strong> l’équipe lauréate(<strong>30</strong> septembre <strong>2010</strong>). Informations complémentaires et dossier <strong>de</strong> candidaturetéléchargeable sur www.artnorac.frRELATIONS PRESSEPresse nationale et internationaleEmmanuelle Toubiana / Tambour MajorTél. + 33 (0)1 39 53 71 60Email : emmanuelle@tambourmajor.comPresse locale et régionaleVincent Guérin / Art to beTél. + 33 (0)2 99 87 25 52Email : vincent.guerin@arttobe.org6


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>sommairece qui vient / PAGE 8les ateliers <strong>de</strong> rennes / PAGE 9 > 10le projet artistique / PAGE 11 > 1250 artistes / PAGE 13 > 29LES lieux partenaires / PAGE 29 > 39LES partenaires / PAGE 42l’action culturelle / PAGE 43le catalogue / PAGE 44art norac / PAGE 45art to be / PAGE 46infos pratiques - Lieux / PAGE 47 > 49infos pratiques - Relations presse / PAGE 507


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>ce qui vientpar bruno caron, prési<strong>de</strong>nt d’art noracCe qui vient ou les cheminements suivis pour envisager l’avenir, est l’invitation faiteau public pour la <strong>de</strong>uxième édition <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>. Comment interviennentmétho<strong><strong>de</strong>s</strong> et imaginaires pour considérer l’avenir ? C’est la question posée par notremanifestation d’art contemporain aux artistes. L’économie, les entreprises, qui produisentégalement <strong><strong>de</strong>s</strong> idées d’avenir, fourniront <strong><strong>de</strong>s</strong> terrains d’expérimentation et d’observationpour les artistes. Cette confrontation est au cœur <strong>de</strong> la manifestation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong><strong>Rennes</strong>. Le thème est d’actualité, dans un contexte où, <strong>de</strong> toutes parts, les rencontres semultiplient pour poser les problématiques sociétales et inventer <strong><strong>de</strong>s</strong> futurs.Il s’agit aussi d’une interrogation en laquelle tout un chacun peut se retrouver et qui<strong>de</strong>vrait attirer <strong>de</strong> nombreux visiteurs.<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> proposent, au-<strong>de</strong>là <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres exposées dans les huit lieux d’artcontemporain <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>, <strong><strong>de</strong>s</strong> rencontres, <strong><strong>de</strong>s</strong> performances avec <strong><strong>de</strong>s</strong> artistes, maisaussi avec ceux qui s’intéressent à cette question <strong>de</strong> la pensée <strong>de</strong> l’avenir : philosophes,sociologues...40 000 visiteurs aux <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> en 2008, combien seront-ils en <strong>2010</strong> ?Biennale conçue pour le plus large public, la fréquentation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>fait partie <strong><strong>de</strong>s</strong> critères d’évaluation <strong>de</strong> leur réussite. Ce n’est pas le seul. Le travail <strong><strong>de</strong>s</strong>ensibilisation entrepris auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes et du public en général par l’équipe <strong>de</strong>médiation, les réactions enregistrées auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> visiteurs, les articles <strong><strong>de</strong>s</strong> médias,l’ambiance générale sont autant <strong>de</strong> signes recherchés pour le rayonnement <strong>de</strong> cettejeune manifestation à <strong>Rennes</strong>, en Bretagne et bien au-<strong>de</strong>là.Ce qui vient est conçue et réalisée par l’association Art to be. Elle avait initié, en 2008,les <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>, avec Valeurs croisées. Une nouvelle équipe curatoriale serarecrutée en septembre <strong>2010</strong> pour les éditions <strong>de</strong> 2012 et 2014. Côté mécènes etpartenaires publics, le désir d’avenir pour les <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> est intact.8


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>les ateliers <strong>de</strong> rennes<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> – Biennale d’art contemporain ont été créés à l’initiative dugroupe agroalimentaire Norac et <strong>de</strong> son association pour le mécénat, Art Norac. Ilsreçoivent le soutien <strong>de</strong> l’Etat (Ministère <strong>de</strong> la culture et <strong>de</strong> la communication – Directiongénérale <strong>de</strong> la création artistique – Direction régionale <strong><strong>de</strong>s</strong> affaires culturelles <strong>de</strong>Bretagne), au titre <strong>de</strong> la comman<strong>de</strong> publique, et <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités territoriales (Ville <strong>de</strong><strong>Rennes</strong>, <strong>Rennes</strong> Métropole, Conseil Général d’Ille-et-Vilaine et Conseil Régional <strong>de</strong>Bretagne), ainsi que le concours du Fonds Régional d’Art Contemporain Bretagne.la génèse <strong><strong>de</strong>s</strong> ateliers <strong>de</strong> rennesFondé et dirigé par Bruno Caron, le groupe Norac a mis en place fin 2005 une politique<strong>de</strong> mécénat dans le domaine <strong>de</strong> l’art contemporain. Art Norac, association loi 1901reconnue d’intérêt général, a été créée pour mener <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> mécénat dans lecadre <strong>de</strong> la loi d’août 2003.Début 2006, un appel d’offre est lancé pour la création d’une manifestation sur lesrelations entre art et entreprise/économie. Sont ciblés <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes à but nonlucratif, actifs dans le domaine <strong>de</strong> l’art et rassemblant les compétences nécessaires àl’organisation d’un tel événement. L’équipe lauréate est invitée à concevoir et réaliser les<strong>de</strong>ux premières éditions <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> – Biennale d’art contemporain (2008et <strong>2010</strong>). En <strong>juillet</strong> 2006, c’est la proposition Valeurs croisées, <strong>de</strong> l’association Art tobe, dirigée par Raphaële Jeune, qui est choisie par un comité <strong>de</strong> sélection rassemblantprincipalement <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels <strong>de</strong> l’art. Depuis lors, Art to be travaille à sa miseen œuvre en lien avec un comité <strong>de</strong> suivi composé <strong>de</strong> représentants d’Art Norac, <strong><strong>de</strong>s</strong>partenaires publics et du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’art.En mars 2007, le nom « <strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> – Biennale d’art contemporain » voit lejour, établissant un pont entre le lieu du travail dans l’entreprise et le lieu du travail <strong>de</strong>l’artiste.En janvier <strong>2010</strong> est lancé le <strong>de</strong>uxième concours <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>, avec pourobjectif <strong>de</strong> sélectionner un nouveau projet artistique et une nouvelle équipe pour les<strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> 2012 et 2014. La sélection <strong>de</strong> l’équipe lauréate interviendra enseptembre <strong>2010</strong>.Interroger les relations entre l’art et l’entrepriseL’économie conditionne plus que jamais nos existences : elle régit chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> secteurs<strong>de</strong> l’activité humaine, s’infiltre dans les sphères les plus intimes, valorise même ce quin’a pas <strong>de</strong> valeur d’échange, quantifie l’inquantifiable. Il est donc naturel que les artistesnourrissent leurs créations avec une réalité aussi omniprésente, soit qu’ils en dénoncentabruptement les dysfonctionnements, soit qu’ils utilisent ses dynamiques pour lesdétourner, soit encore qu’ils ouvrent <strong><strong>de</strong>s</strong> pistes inexplorées qui font entrevoir d’autrespossibles.<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> sont la première biennale à traiter <strong><strong>de</strong>s</strong> relations entre l’artet l’économie. Champ d’exploration riche <strong>de</strong> questionnements et <strong>de</strong> possibilités <strong>de</strong>création, cette manifestation offre l’opportunité d’abor<strong>de</strong>r <strong><strong>de</strong>s</strong> sujets cruciaux aujourd’hui9


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>– le travail, la valeur, la pensée <strong>de</strong> l’avenir – dont les artistes s’emparent <strong>de</strong> multiplesmanières. Elle est aussi l’occasion d’une importante réflexion par <strong><strong>de</strong>s</strong> chercheurs et <strong><strong>de</strong>s</strong>intellectuels, en écho aux œuvres, sur les enjeux abordés.Une <strong><strong>de</strong>s</strong> spécificités <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> est <strong>de</strong> permettre la rencontre entre <strong><strong>de</strong>s</strong>pratiques artistiques et <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques économiques et entrepreneuriales, une rencontrequi se fait parfois sous forme <strong>de</strong> confrontation, voire d’opposition – tant les objectifs sontdifférents –, parfois sous forme d’une hybridation <strong><strong>de</strong>s</strong> savoirs et <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures – tantles mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> production peuvent se révéler proches dans certains cas. Il est d’ailleurscourant que les artistes, dans le développement d’une œuvre, mènent <strong><strong>de</strong>s</strong> collaborationsavec le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’entreprise, ou soient parfois eux-mêmes à la tête d’une petiteentreprise.Dans le débat sur la relation art/entreprise, la question reste celle du rapport <strong>de</strong>force qui pose implicitement celle du besoin ou du désir mutuel. Le désir <strong>de</strong> l’artistepour l’entreprise lui permet-il <strong>de</strong> rester affranchi <strong>de</strong> prescriptions qui ne seraient pasconformes à sa démarche ? Le désir <strong>de</strong> l’entreprise pour l’artiste permet-il à celle-cid’intégrer le doute et l’espace critique <strong>de</strong> l’art sans tenter <strong>de</strong> les transformer en valeurmarchan<strong>de</strong> ?En 2008 avec Valeurs croisées, les <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> ont ouvert <strong>de</strong> nombreuses pistespossibles pour ces interrogations, et offert autant <strong>de</strong> propositions artistiques. Cet élan sepoursuit en <strong>2010</strong>.10


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Le projet artistiqueCe qui vient, <strong>de</strong>uxième édition <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> – Biennale d’art contemporaintraite <strong>de</strong> la pensée <strong>de</strong> l’avenir, d’après un concept <strong>de</strong> Raphaële Jeune.De rayonnement international, cette manifestation lie l’exigence d’un travail d’explorationet d’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux cruciaux <strong>de</strong> nos sociétés et <strong>de</strong> leur économie, à la volonté <strong>de</strong>rassembler <strong><strong>de</strong>s</strong> démarches artistiques parmi les plus pertinentes actuellement. Denombreux artistes, théoriciens et acteurs <strong>de</strong> terrain sont invités à construire et animercette plateforme <strong>de</strong> création et <strong>de</strong> réflexion dont la finalité est <strong>de</strong> faire apparaître lesformes, les processus et les contradictions <strong>de</strong> notre relation à <strong>de</strong>main.Ce qui vient à nous, ce qui vient <strong>de</strong> nousTout système, toute communauté, tout individu interagit avec l’avenir, comme avec untemps qui « vient à lui manquer », face auquel il/elle détient la capacité d’agir, maisdont il/elle ne peut savoir tout à fait quelle sera sa réalité, qui n’est pas encore. Entrece qui vient à nous, dont nous projetons les contours par différents moyens, et ce quivient <strong>de</strong> nous, nos décisions et nos actions, il existe un espace complexe d’anticipation,<strong>de</strong> stratégie, d’invention et d’attente, nourri par notre imagination, nos désirs et nospeurs. Un lien indéfectible entre passé, présent et avenir constitue le vecteur <strong>de</strong> notreorientation dans l’existence et, face à ce qui vient, nous oscillons entre impuissance –par le dérisoire ou l’absence <strong>de</strong> nos réponses – et puissance – par la liberté que nouslaisse ce qui n’est pas encore advenu.Depuis toujours, la pensée <strong>de</strong> ce qui vient tend à faire que ce qui nous arrive, maintenant,<strong>de</strong>main, après-<strong>de</strong>main, ne soit pas <strong>de</strong> l’ordre du désastre, mais d’un meilleur. Depuistoujours aussi, <strong><strong>de</strong>s</strong> stratégies <strong>de</strong> manipulation – prédictions, superstitions, prophétiesauto réalisées ou simples tendances <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> – participent <strong>de</strong> la construction <strong>de</strong> l’avenirau service <strong><strong>de</strong>s</strong> différents pouvoirs. La question centrale reste alors celle <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions<strong>de</strong> définition <strong>de</strong> ce meilleur, et <strong><strong>de</strong>s</strong> possibilités d’émancipation contre toute tentatived’aliénation <strong>de</strong> notre libre arbitre face à cette notion.Le sens du possible et l’avenir : liberté du <strong>de</strong>venirL’art constitue le lieu d’émergence <strong>de</strong> possibles et en cela, il tient en alerte face àce qui est. Le régime alternatif qu’il ouvre invite à bousculer certitu<strong><strong>de</strong>s</strong> et schémasétablis, et à affronter la liberté immanente à tout <strong>de</strong>venir. Partant <strong>de</strong> ce postulat, lamanifestation entend rassembler <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres et <strong><strong>de</strong>s</strong> démarches artistiques qui placentcette dynamique dans la perspective <strong>de</strong> l’avenir. Des œuvres qui interrogent tant lesformes que nous donnons à ce <strong>de</strong>rnier et les outils que nous forgeons pour le penser– expérimentation, prospective, spéculation, planification, scénario, utopie, fiction –que les processus <strong>de</strong> décision qui y répon<strong>de</strong>nt – stratégie, innovation, révolution, etc.Ceci en considérant plus précisément les réalités économiques <strong>de</strong> notre époque, quipréfigurent celles à venir et sont à relier aux aspects écologiques, sociaux et humains <strong>de</strong>nos existences.11


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Art et économie face à ce qui vientComment se forment, dans un mon<strong>de</strong> dominé par le système économique, les désirsd’avenir ? Qui prési<strong>de</strong> à l’interprétation du présent et à la préfiguration d’un futurdésirable ? Quels sont les moyens employés par les acteurs économiques pour yparvenir ? Comment envisager les notions <strong>de</strong> progrès et <strong>de</strong> croissance aujourd’hui ?Quels sont les tenants et les aboutissants <strong>de</strong> l’innovation ? Où se situent les espaces <strong>de</strong>liberté face à ce qui vient ? L’art en est-il un ?Ces interrogations sont autant <strong>de</strong> directions possibles que les artistes empruntent, àtravers les notions d’utopie, <strong>de</strong> scénario, <strong>de</strong> projet, <strong>de</strong> brouillon ou encore <strong>de</strong> fiction,voire <strong>de</strong> science fiction. Certains s’intéressent directement aux grammaires <strong>de</strong> l’avenirutilisées dans le secteur économique (la stratégie, la définition <strong><strong>de</strong>s</strong> tendances, lesscénarios spéculatifs), d’autres s’emparent <strong>de</strong> formes plus génériques <strong>de</strong> relation à cequi vient (la décision, la révolution, etc.).La situation <strong>de</strong> crise systémique que le mon<strong>de</strong> traverse rend plus urgente encore cetteproblématique, et sur fond d’incertitu<strong>de</strong> face à l’évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> équilibres fondamentaux<strong>de</strong> la planète, artistes, théoriciens et acteurs économiques ont chacun leur place dans ladéfinition <strong>de</strong> nouveaux paradigmes. Ce qui vient se veut un espace <strong>de</strong> création artistiqueavant tout, mais aussi <strong>de</strong> réflexion et <strong>de</strong> parole... Un espace fondamentalement politique,qui convoque ces différentes i<strong>de</strong>ntités pour rendre palpable, en confrontant les points <strong>de</strong>vue, la dimension profon<strong>de</strong> et multiple <strong>de</strong> la relation à <strong>de</strong>main.Collaborations internationalesAfin d’enrichir la manifestation d’une dimension géographique, Ce qui vient estl’occasion d’une collaboration avec <strong><strong>de</strong>s</strong> événements internationaux qui se déroulentsimultanément. La pensée <strong>de</strong> l’avenir reflète la vision qu’une société a d’elle-mêmedans un contexte historique et géographique donné. Considérer cette problématiquedans différentes zones du mon<strong>de</strong> est essentiel pour prendre en compte la diversité<strong><strong>de</strong>s</strong> conceptions <strong>de</strong> la relation à <strong>de</strong>main. La Biennale Dak’Art (Sénégal) et la Biennale<strong>de</strong> Bucarest intitulée BB4 (Roumanie) sont l’occasion <strong>de</strong> partenariats artistique etintellectuel avec <strong><strong>de</strong>s</strong> structures culturelles <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux villes : l’association Ker Thiössaneà Dakar et le Centre National <strong>de</strong> la Dnase à Bucarest.12


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>50 artistesCouvent <strong><strong>de</strong>s</strong> JacobinsAnonymous (RO)Davi<strong>de</strong> BalulaBarking Dogs UnitedBerdaguer&PéjusThierry BoutonnierStefanie BühlerBureau d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong>Mauro CerqueiraCatherine ContourDidier CourbotJocelyn CottencinSimona Denicolai et Ivo ProvoostMati DiopReynald DrouhinFrédéric DumondLaurent DuthionFrancesco FinizioDora GarciaMario Garcia TorresKan-SiDjamel KokeneClau<strong>de</strong> LévêqueBasim MagdyDafna MaimonMario MerzBarbara NoiretJulien PrévieuxRenata PoljakHinrich SachsSociété RéalisteColectivo TercerunquintoUltralab TMEspace publicPierre BismuthStéfanie BourneLiam GillickGoldin+SennebyThomas HirschhornBenoît-Marie Moriceaulieux partenairesMusée <strong><strong>de</strong>s</strong> Beaux-Arts<strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>Yona FriedmanEcole Régionale <strong><strong>de</strong>s</strong> Beaux-ArtsPiniangLa Criée centre d’artcontemporainDamien MarchalLe Grand Cor<strong>de</strong>lFlavien ThéryLe TriangleAggtelekCentre Culturel ColombierAlain Michard40mcubeEmmanuelle Lainé13


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>anonymous (ro)Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Davi<strong>de</strong> BalulaAnonymous (RO), « Safe Places For A Safe Future InBucharest » (2008). Installation <strong>de</strong> divers matériaux.Courtesy <strong><strong>de</strong>s</strong> artistes.Vivent et travaillent à Bucarest.Le collectif Anonymous (RO) se définit comme ungroupe <strong>de</strong> personnes anonymes, philanthropes etnon-affiliés. Le thème <strong>de</strong> la survie est au cœur <strong>de</strong>leur travail. Leur manifeste : accroître les chances<strong>de</strong> survie <strong><strong>de</strong>s</strong> individus en cas <strong>de</strong> catastrophe etapporter <strong><strong>de</strong>s</strong> conseils aux possibles survivants<strong>de</strong> l’apocalypse. Face à cette menace <strong>de</strong> fin dumon<strong>de</strong>, les procédures qu’ils proposent, bien quecontextualisées à l’échelle <strong>de</strong> la Roumanie, seveulent universelles. Pour Ce qui vient, le collectifAnonymous (RO) transfert à <strong>Rennes</strong> son projetSafe Places for a Safe Future in Bucharest : une carte<strong>de</strong> Bucarest localisant <strong><strong>de</strong>s</strong> lieux pouvant servird’abris <strong>de</strong> survie pour les habitants en cas <strong>de</strong>cataclysme ou <strong>de</strong> fin du mon<strong>de</strong>. Mais l’obtention<strong>de</strong> ce document crucial dépend <strong>de</strong> notre volontéà nous soumettre aux tracasseries bureaucratiquesd’un questionnaire absur<strong>de</strong>.Davi<strong>de</strong> Balula, « La Dilution <strong><strong>de</strong>s</strong> coïnci<strong>de</strong>nces » (2007).Verrerie <strong>de</strong> laboratoire, dés à jouer, agitateur magnétique,solvant. Dimensions variables. Dispositif <strong>de</strong> dissolution<strong>de</strong> dés à jouer. Vortex et agitation permanente <strong><strong>de</strong>s</strong>possibilités et combinaisons. Courtesy galerie Frank Elbaz.Photo © Davi<strong>de</strong> BalulaNé en 1978 à Annecy. Vit et travaille à Paris.Davi<strong>de</strong> Balula est musicien, auteur et plasticien.Il développe une réflexion autour <strong>de</strong> dispositifsvisuels et sonores. Le son – émis, perçu, enregistré– est l’un <strong>de</strong> ses matériaux <strong>de</strong> prédilection. Ladilution <strong><strong>de</strong>s</strong> coïnci<strong>de</strong>nces, présentée au Couvent <strong><strong>de</strong>s</strong>Jacobins pour Ce qui vient, est une installationcomposée <strong>de</strong> plusieurs éléments hétérogènes : <strong><strong>de</strong>s</strong>verreries <strong>de</strong> laboratoire, <strong><strong>de</strong>s</strong> dés à jouer rouges,un agitateur magnétique et du solvant. À traversl’esthétique froi<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments scientifiques,l’œuvre interroge notre rapport au hasard et àl’aléatoire.Œuvre en prêtŒuvre en prêt14


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>barking dogs unitedAu <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>berdaguer&péjusBerdaguer&Péjus, « double insu » (<strong>2010</strong>).Barking Dogs United, « Skatefloor » (2008). Installationau sol. Skateboards, fer, bois. Dimensions variables. Photo© Claus Bach.Duo formé en 2005 par Nikos Arvanitis et NaomiTereza Salmon. Nés respectivement en 1979 à Athèneset en 1965 à Jérusalem. Vivent et travaillent à Leipzig.Le duo Barking Dogs United s’intéresse auxaspects clichés <strong>de</strong> notre culture, œuvrant ainsidans notre quotidien à travers <strong>de</strong> multiplesréférences aux incohérences <strong>de</strong> notre sociétécapitaliste.Pour Ce qui vient, Barking Dogs United exposeWhat You Want Is What We Want, une installationcomposée <strong>de</strong> skateboards qui recouvrententièrement le sol d’une coursive du Couvent<strong><strong>de</strong>s</strong> Jacobins, praticable par le public. Ce terraininstable impose au visiteur une démarchehésitante et précautionneuse. L’œuvre évoque lesrisques que l’on prend lorsque l’on va <strong>de</strong> l’avant,lorsque l’on traverse un passage incertain et que lecorps est entièrement occupé à gar<strong>de</strong>r l’équilibre.Production pour Ce qui vientChristophe Berdaguer est né en 1968. Marie Péjus estnée en 1969. Vivent et travaillent à Marseille.Depuis les années 1990, la pratique <strong>de</strong>Berdaguer&Péjus est liée à l’architecture, àl’analyse <strong>de</strong> l’environnement, à la production<strong>de</strong> projets d’habitats et d’aménagements <strong>de</strong>l’espace. <strong>Les</strong> artistes s’intéressent égalementaux pathologies, aux dysfonctionnementsneurologiques ou psychiques, et aux infectionsqui peuvent perturber l’appréhension <strong>de</strong> l’espace.Ils investissent d’autres thèmes <strong>de</strong> réflexion et<strong>de</strong> création artistique comme la psychanalyseou l’effet placebo. Ils pensent leur travail, nonpas comme objet fini mais comme le fruit d’uneexploration, qui permet au regar<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> seprojeter dans un <strong>de</strong>venir possible, à la manièred’un « outil projectif ». Dans le cadre <strong>de</strong> leurrési<strong>de</strong>nce chez Biotrial Research, les artistesont souhaité développer un travail autour <strong>de</strong>la symétrie <strong>de</strong> substances chimiques dont lesprincipes actifs s’inhibent mutuellement. Ilsprésenteront <strong>de</strong>ux molécules qui modifientnotre perception du temps, l’une en l’accélérant,l’autre en le ralentissant. Prises simultanément,elles provoquent une perception du temps réel.Le duo proposera au Couvent <strong><strong>de</strong>s</strong> Jacobins uneinstallation qui, conçue autour <strong>de</strong> ces molécules,tentera <strong>de</strong> restituer <strong>de</strong> manière sensible le trouble<strong>de</strong> la perception temporelle.Œuvre produite dans le cadre d’un SouRCE au sein<strong>de</strong> l’entreprise Biotrial Research.<strong>Les</strong> Séjours <strong>de</strong> Recherche et <strong>de</strong> Création et Entreprise(SouRCEs) proposent une situation <strong>de</strong> rencontre dans letravail entre un artiste et <strong><strong>de</strong>s</strong> salariés, dans le contexte même<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises. Ils sont pensés comme <strong><strong>de</strong>s</strong> interventionsin vivo qui ouvrent un lieu d’expériences et <strong>de</strong> découvertesmutuelles entre <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes aux pratiques différentes.15


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>thierry boutonnierAu <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Stéfanie BühlerThierry Boutonnier, « Frech Egg Vending Machine », détail(2003). Machine distributrice retournée.Stefanie Bühler, « Feldweg » (2009). Terre, bois et plantesDimensions variables. Photographie © Claus Bach. CourtesyGalerie Birgit Ostermeier.Né en 1980 à Castres. Vit et travaille à Lyon.Thierry Boutonnier œuvre à la frontière <strong>de</strong> l’artet du commerce, et se propose d’investir <strong><strong>de</strong>s</strong> lieuxnon dédiés à l’art. Cette démarche lui permet <strong>de</strong>dénoncer – par mimétisme ou par intervention– les comportements et les contradictions <strong>de</strong>notre mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie capitaliste. Sa pratique revêt<strong>de</strong> nombreuses formes à l’image <strong><strong>de</strong>s</strong> champsqu’il explore : performance, vidéos, sculptures,photographies, schémas ou encore publications.Thierry Boutonnier propose pour Ce qui vientd’installer au Couvent <strong><strong>de</strong>s</strong> Jacobins Frech EggVending Machine, un distributeur automatiquedétourné <strong>de</strong> son usage actuel pour proposer ici ladistribution d’œufs frais. Se pose au visiteur uneseule alternative possible : acheter un œuf et le voirse casser irrémédiablement dans sa chute.Production pour Ce qui vientNée en 1976 à Offenburg (Allemagne).Vit et travaille à Dres<strong>de</strong>.Tournée vers les phénomènes naturels, lafaune et la flore ou encore les phénomènesmétéorologiques et astrophysiques, l’œuvre<strong>de</strong> Stefanie Bühler questionne les mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>représentation du mon<strong>de</strong>. Pour Ce qui vient,l’artiste expose Feldweg, chemin <strong>de</strong> campagnequelconque recomposé à partir d’élémentsnaturels : terre, plantes, bois... Reproductiontroublante d’un fragment <strong>de</strong> nature, ce chemina besoin d’eau et <strong>de</strong> lumière, indispensablesà sa vie et à son entretien. Monument <strong>de</strong>l’ordinaire, Feldweg propose une métaphore surnos choix et les chemins que nous empruntonsquotidiennement.Production pour Ce qui vientCourtesy Galerie Birgit Ostermeier16


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>bureau d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Mauro CerqueiraMauro Cerqueira, « La fête <strong>de</strong> la fin du mon<strong>de</strong> » (2008).Vidéo. Courtesy <strong>de</strong> l’artiste.Bureau d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong>, « Calendrier », <strong><strong>de</strong>s</strong>sin <strong>de</strong> recherche (<strong>2010</strong>).Courtesy <strong>de</strong> l’artiste.Collectif d’artistes créé en 1999, formé par XavierFourt et Léonore Bonaccini. Vivent et travaillentà Paris et Strasbourg.Depuis <strong>de</strong> nombreuses années, le collectif Bureaud’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> produit <strong><strong>de</strong>s</strong> cartographies <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmespolitiques, sociaux et économiques contemporains.Le recours à l’organigramme leur permet <strong>de</strong> rendrecompte <strong>de</strong> la complexité <strong>de</strong> notre réalité mo<strong>de</strong>rne,en mettant en exergue les liens qui unissent unehétérogénéité apparente <strong>de</strong> facteurs et d’acteurs.Pour Ce qui vient, Bureau d’Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> crée unGénérateur animique, œuvre interactive qui fait appelaux « forces d’âme » <strong><strong>de</strong>s</strong> visiteurs pour mettre enœuvre leurs capacités inventives et organisatrices. Ledispositif fonctionne comme une « machine sociale »dont les composants sont <strong><strong>de</strong>s</strong> diagrammes, <strong><strong>de</strong>s</strong>cartes, <strong><strong>de</strong>s</strong> tables d’orientation et <strong><strong>de</strong>s</strong> objets diverset qui invite les visiteurs à se positionner en tant quesujets pensants, désirants, et sensibles. Le Générateuranimique propose un modèle politique basé surl’autoproduction ; <strong><strong>de</strong>s</strong> workshops seront organisésafin <strong>de</strong> permettre à un groupe <strong>de</strong> visiteurs d’activerl’installation et <strong>de</strong> produire collectivement <strong><strong>de</strong>s</strong> objets,en tenant compte <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences <strong>de</strong> chacun.Né en 1982 à Guimarães. Vit et travaille à Porto.Mauro Cerqueira développe une pratiquehétéroclite dans laquelle <strong><strong>de</strong>s</strong>sins, installationset performances forment une œuvre à la foisutopique et populaire, empreinte d’humour.Pour Ce qui vient, il présente son film La fête <strong>de</strong>la fin du mon<strong>de</strong> (A festa do fim do mondo), réaliséen 2008, dans lequel il se met en scène sautantsur l’extrémité d’une balançoire improviséedont le contrepoids est un carton ouvert rempli<strong>de</strong> morceaux <strong>de</strong> verre. La mise en situation ducorps, comme souvent dans ses œuvres, <strong>de</strong>vientune possible mise en danger, renforcée par ladimension dramatique du titre. Et si Ce qui vientétait la fin du mon<strong>de</strong>, comment célébrer cetévénement ?Œuvre en prêtProduction pour Ce qui vientProjet réalisé dans le cadre <strong>de</strong> la Comman<strong>de</strong> publique17


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Catherine ContourAu <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Didier CourbotCatherine Contour, « L’art du repos au bout du plongeoir ».Courtesy <strong>de</strong> l’artiste.Née en 1960 à Paris. Vit et travaille près <strong>de</strong> Grenoble.Didier Courbot, « Something I Was Once Thinking about butFound Someone Had Thought about It Before » (<strong>2010</strong>).Aquarelle sur papier. Triptyque, 100 x 40 cm. Photographie© Gérald Garbez. Courtesy Didier CourbotNé en 1967 à Hazebrouck (Flandre française).Vit et travaille à Paris.Catherine Contour a suivi une double formationen arts visuels et en danse contemporaine.Depuis 1988, elle assure la direction artistique <strong>de</strong>l’association KOB (Grenoble) au sein <strong>de</strong> laquelleelle développe <strong><strong>de</strong>s</strong> collaborations avec <strong><strong>de</strong>s</strong> artistesissus <strong>de</strong> la musique, <strong><strong>de</strong>s</strong> arts plastiques, <strong>de</strong> ladanse et <strong>de</strong> la mise en scène. Dans le cadre <strong>de</strong> Cequi vient, Catherine Contour s’intéresse au repos,considéré comme un temps qui précè<strong>de</strong> et préparel’action. Il s’agit pour l’artiste <strong>de</strong> travailler l’art durepositionnement, en proposant une appréhensiondifférente <strong>de</strong> nos rapports au temps et à l’espace,laquelle favorise la prise <strong>de</strong> décision consciente.Œuvre produite dans le cadre d’un SouRCE au seindu Centre <strong>de</strong> Relations Clients rennais du GroupeCanal +.<strong>Les</strong> Séjours <strong>de</strong> Recherche et <strong>de</strong> Création et Entreprise(SouRCEs) proposent une situation <strong>de</strong> rencontre dans letravail entre un artiste et <strong><strong>de</strong>s</strong> salariés, dans le contexte même<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises. Ils sont pensés comme <strong><strong>de</strong>s</strong> interventionsin vivo qui ouvrent un lieu d’expériences et <strong>de</strong> découvertesmutuelles entre <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes aux pratiques différentes.Didier Courbot s’intéresse à la notion d’espacepublic et partagé, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> sa dimensionphysique, Pour la série Needs, l’artiste se proposed’intervenir ponctuellement aux sein <strong>de</strong> lieuxpublics, notamment en réparant ce qui a besoin <strong>de</strong>l’être : il colmate une brèche dans un trottoir, peintun passage pour piétons... Il agit ainsi dans lesinterstices et propose un nouveau regard, donnantun sens à <strong><strong>de</strong>s</strong> décors ordinaires.Pour Ce qui vient, Didier Courbot présentera troisphotographies <strong>de</strong> ciel bleu, avec sur chacune d’ellela présence d’un flare. L’agrandissement au format190x150 cm exagère délibérément cette imperfectiondue aux rayons du soleil qui pénétrent dans l’objectif.La mise en avant du grain <strong>de</strong> la pellicule et laprésence du flare replacent le ciel sous sa condition<strong>de</strong> phénomène physique, d’effet lumineux, commeils renvoient aux procédés mécaniques <strong>de</strong> l’appareilphotographique, outil d’enregistrement du réel.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> cette dimension purement physique, leciel est lié dans notre imaginaire collectif, à l’avenir,à Ce qui vient, dans un espace quasiment infini,mouvant et incertain. Recueillant nos craintes et nosattentes, le ciel <strong>de</strong>meure un espace <strong>de</strong> projection<strong><strong>de</strong>s</strong> désirs <strong>de</strong> compréhension du mon<strong>de</strong>. Espacefantasmé <strong>de</strong> l’expansion humaine, il est également lelieu où se joue <strong><strong>de</strong>s</strong> hypothèses <strong>de</strong> futurs, comme entémoigne souvent la science-fiction.Production pour Ce qui vient<strong>18</strong>


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Jocelyn CottencinNé en 1967 à Paris. Vit et travaille à <strong>Rennes</strong>.Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Simona Denicolaiet Ivo ProvoostJocelyn Cottencin est artiste et graphiste,fondateur en 2001 <strong>de</strong> Lieuxcommuns, structurepensée comme un espace <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong>production lié aux arts visuels. Sa pratique associela photographie, la vidéo, l’installation et le livre.Is anybody out there?, créé spécialement pour Ce quivient, est un journal d’anticipation, une expérienceéditoriale collective qui se déploie et prend findurant le temps <strong>de</strong> la Biennale. Son principeest d’inviter quelques créateurs à documenterrégulièrement <strong><strong>de</strong>s</strong> dates futures, en agrégeantimages et textes comme autant <strong>de</strong> matériauxfactices et constitutifs d’une réflexion prospective,d’une conception hypothétique <strong>de</strong> notre avenir.Denicolaï&Provoost, « Youtube was a vi<strong>de</strong>o » (2008). Panneau<strong>de</strong> bois fraisé, lettres collées & laquées. 98,4 x 175 cm.Courtesy aliceday Bruxelles.Production pour Ce qui vientNés respectivement en 1972 à Milan et en 1974en Belgique. Vivent et travaillent à Bruxelles.Le duo interroge la place <strong>de</strong> l’art dans l’espacepublic et la force <strong>de</strong> son message, tant du point<strong>de</strong> vue <strong>de</strong> sa portée politique que <strong>de</strong> sa valeuresthétique. Leur travail se nourrit <strong><strong>de</strong>s</strong> formes <strong><strong>de</strong>s</strong>ocialisation et du rapport à l’altérité, enrichid’un questionnement militant. Dans la tradition<strong><strong>de</strong>s</strong> vanités, Simona Denicolai et Ivo Provoostproposent à <strong>Rennes</strong> <strong>de</strong>ux panneaux danslesquels sont sculptés <strong>de</strong>ux textes qui décriventà l’imparfait – comme s’ils n’existaient plus – lesréseaux communautaires Google et YouTube, quisont pourtant notre présent le plus quotidien. <strong>Les</strong><strong>de</strong>ux œuvres nous projettent dans le futur d’unehypothétique disparition <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux servicesgratuits <strong>de</strong> mutualisation <strong>de</strong> contenus. Et nousinterrogent quant à notre capacité d’agir dèsaujourd’hui pour influencer leur <strong>de</strong>venir, qui n’estsomme toute pas encore joué.Œuvre en prêt19


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Mati DiopAu <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Reynald DrouhinMati Diop, « Atlantiques » (2009). France, Sénégal. 15’ /couleur / vidéo / VOSTF. Production : Le Fresnoy – Studionational <strong><strong>de</strong>s</strong> arts contemporains / Anna San<strong>de</strong>rs Films.Née en 1982 à Paris. Vit et travaille à Paris.Jeune réalisatrice, Mati Diop a intégré le Pavillon,laboratoire <strong>de</strong> recherche artistique du Palais <strong>de</strong>Tokyo en 2006, puis le Studio national <strong><strong>de</strong>s</strong> artscontemporains du Fresnoy en 2007. Elle réalise<strong><strong>de</strong>s</strong> courts métrages <strong>de</strong>puis 2004 et collaboreà <strong><strong>de</strong>s</strong> projets vidéos et sonores pour le théâtre.Pour Ce qui vient, elle présente Atlantiques(2009) au Couvent <strong><strong>de</strong>s</strong> Jacobins, film contantl’odyssée clan<strong><strong>de</strong>s</strong>tine échouée d’un Dakaroisd’une vingtaine d’années vers l’Europe. Suivantle quotidien précaire du jeune homme, Atlantiquesdélivre un récit loin <strong><strong>de</strong>s</strong> clichés sur l’immigrationclan<strong><strong>de</strong>s</strong>tine, et dénué <strong>de</strong> toute tentation <strong>de</strong>voyeurisme. Un documentaire qui abor<strong>de</strong> avecjustesse la pensée d’un avenir incertain et lefantasme d’une meilleure condition dans les paysdéveloppés.Œuvre en prêtReynald Drouhin, « Cité » (2008). Bois brûlé et socle enPlexiglas. 79 x 79 x 158 cm. Courtesy <strong>de</strong> l’artiste.Né en 1969 à Paris. Vit et travaille à Paris.Reynald Drouhin expérimente et développe <strong>de</strong>puisplusieurs années une œuvre dans le domaine <strong><strong>de</strong>s</strong>technologies numériques, <strong>de</strong> la photographie, <strong>de</strong>l’installation et <strong>de</strong> la sérigraphie. Une partie <strong><strong>de</strong>s</strong>on travail est visible sur le site Inci<strong>de</strong>nt.net dontil est membre <strong>de</strong>puis 1996. Cette plateforme <strong>de</strong>création plastique – qui n’est pas exclusivementnumérique – est un lieu d’échange et <strong>de</strong> rencontre<strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques, où conversent et s’alimentent <strong><strong>de</strong>s</strong>esthétiques et <strong><strong>de</strong>s</strong> créations. Pour Ce qui vient,Reynald Drouhin expose Cité au Couvent <strong><strong>de</strong>s</strong>Jacobins, une sculpture en bois brûlé représentantune ville déshumanisée. Sorte d’interface virtuelle,l’œuvre s’inscrit dans une pensée globale <strong>de</strong>construction d’une ville, et par extension d’unecité idéale, en jouant <strong>de</strong> l’ambivalence entrel’utopie et son contraire, la dystopie.Œuvre en prêt20


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>frédéric dumondAu <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Laurent DuthionFrédéric Dumond, « le p.l.a.n. (oblitéré), phase 1 approche »(<strong>2010</strong>).Né en 1967. Vit et travaille à Montreuil.Écrivain, vidéaste et plasticien, Frédéric Dumondquestionne les conditions d’existence du sensdans ses textes et dans ses œuvres – installations,vidéos, performances. Durant sa rési<strong>de</strong>nce chezSepalumic, Frédéric Dumond entend travailler leschamps du récit, <strong>de</strong> la décision et <strong>de</strong> la synthèseen utilisant un outil d’analyse <strong>de</strong> situation : l’audit– technique qui mesure l’écart entre l’aujourd’huiet l’objectif via <strong><strong>de</strong>s</strong> processus d’enquête, d’analyse,<strong>de</strong> reconstruction et d’écriture. Le projetproposé, le p.l.an. (pour « processus linguistiquesd’anticipation ») pensera l’audit comme miseen forme <strong>de</strong> l’entité entreprise, c’est-à-dire <strong><strong>de</strong>s</strong>hommes, <strong><strong>de</strong>s</strong> métiers, <strong><strong>de</strong>s</strong> actions... Durant laphase d’exposition il présentera au Couvent<strong><strong>de</strong>s</strong> Jacobins le résultat <strong>de</strong> son immersion enentreprise sous la forme d’une installation vidéo,d’objets et <strong>de</strong> textes qui, entre réel et (science-)fiction, articuleront les traces d’un réel à venir.Œuvre produite dans le cadre d’un SouRCE au sein<strong>de</strong> l’entreprise Sepalumic Systèmes.<strong>Les</strong> Séjours <strong>de</strong> Recherche et <strong>de</strong> Création et Entreprise(SouRCEs) proposent une situation <strong>de</strong> rencontre dans letravail entre un artiste et <strong><strong>de</strong>s</strong> salariés, dans le contexte même<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises. Ils sont pensés comme <strong><strong>de</strong>s</strong> interventionsin vivo qui ouvrent un lieu d’expériences et <strong>de</strong> découvertesmutuelles entre <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes aux pratiques différentes.Laurent Duthion, « Claire Kémia » (2008). Buffet transparentet incolore pour l’exposition « Une réalité n’est pas le résultatd’un processus démocratique », galerie ARKO et MCNN,Nevers, 2008. Courtesy <strong>de</strong> l’artiste.Né en 1972. Vit et travaille à <strong>Rennes</strong>.Laurent Duthion prend appui sur la recherchescientifique pour produire <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres-objets quiinvitent à expérimenter différemment le mon<strong>de</strong>.À travers sa volonté <strong>de</strong> perturber et parasiternotre perception <strong><strong>de</strong>s</strong> choses, il interroge notrerapport à l’incertitu<strong>de</strong> constitutive <strong>de</strong> l’avenir.Il propose <strong>de</strong>ux œuvres pour Ce qui vient.Transsubtantiation, etc. est un projet éditorial <strong><strong>de</strong>s</strong>cience-fiction qui prend appui sur la traductiondu Nouveau Testament par le théologien suisseLouis Segond (<strong>18</strong>10-<strong>18</strong>85). L’artiste propose uneversion adaptée du texte canonique, respectantla structure du récit, et donne à découvrir unelecture inédite, re-visitée selon les co<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>la narration science-fictionnelle. Autre projetprésenté sous la forme du buffet <strong>de</strong> vernissage,Cécile Substantine est une invitation à ingérer<strong><strong>de</strong>s</strong> aliments incolores totalement inconnus,conçus par l’artiste selon <strong><strong>de</strong>s</strong> recettes issues <strong>de</strong>la chimie moléculaire. Si nous sommes, commeil est convenu <strong>de</strong> le dire, constitués <strong>de</strong> ce quenous mangeons, cette œuvre nous propose <strong>de</strong>faire l’expérience d’une confrontation intime àl’inconnu <strong>de</strong> notre <strong>de</strong>venir.Production pour Ce qui vient21


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Mario MerzAu <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Barbara NoiretMario Merz, « Che fare ? » (1967-1969). © MuséeDépartemental d’art ancien et contemporain – Epinal.Cliché Bernard Prud’homme © ADAGP, Paris <strong>2010</strong>.Né en 1925 à Milan, décédé en 2003 à Turin.Le Couvent <strong><strong>de</strong>s</strong> Jacobins accueille une œuvremarquante <strong>de</strong> ce représentant majeur <strong>de</strong> l’ArtePovera, Che fare ?, constitué d’un néon dans unepoissonnière en métal. Faisant référence à <strong><strong>de</strong>s</strong>écrits politiques (notamment celui <strong>de</strong> Lénine,Chto Delat [Que faire ?], en 1912), Che fare ?n’en est pas moins une proposition poétique.Cette interrogation reste attachée à un sentimentd’urgence et <strong>de</strong> nécessité <strong>de</strong> repenser le mon<strong>de</strong>en tenant compte <strong>de</strong> ce qui vient <strong>de</strong> nous. Ici,comme l’écrivait Jacques Derrida, penser l’avenirprovoque une double interrogation : « Que faire<strong>de</strong> “que faire” ? ». Avec cette question ouverte,l’œuvre projette le spectateur dans son futurproche, l’incitant à réfléchir sur l’avenir et lamanière dont il se construira avec lui.Œuvre en prêtCourtesy Musée départemental d’art ancien etcontemporain – Epinal.Barbara Noiret, « 10h13 » (<strong>2010</strong>). Photographie couleurencadrée sous verre. 41,5 x 49,5 cm. Courtesy galerieFrédéric Giroux.Née en 1976. Vit et travaille à Paris.<strong>Les</strong> préoccupations <strong>de</strong> Barbara Noiret sontliées à la représentation du temps et <strong>de</strong> l’espace.Lorsqu’elle s’empare d’un lieu, elle s’intéresse àson architecture, à son activité et à ses acteurs.Privilégiant les échanges oraux et l’immersion dansun environnement, elle fait <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources du lieu sesoutils <strong>de</strong> travail. Pour Ce qui vient, Barbara Noiretest en rési<strong>de</strong>nce dans la société S.A.S. ChristianFaure, fabricant <strong>de</strong> crêpes industrielles. Elle souhaitey abor<strong>de</strong>r notamment la relation que les salariésentretiennent avec la notion d’avenir, comme avec lanotion <strong>de</strong> rêve dans leur quotidien.Œuvre produite dans le cadre d’un SouRCE au sein<strong>de</strong> l’entreprise S.A.S. Christian Faure.<strong>Les</strong> Séjours <strong>de</strong> Recherche et <strong>de</strong> Création et Entreprise(SouRCEs) proposent une situation <strong>de</strong> rencontre dans letravail entre un artiste et <strong><strong>de</strong>s</strong> salariés, dans le contexte même<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises. Ils sont pensés comme <strong><strong>de</strong>s</strong> interventionsin vivo qui ouvrent un lieu d’expériences et <strong>de</strong> découvertesmutuelles entre <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes aux pratiques différentes.26


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>julien prévieuxAu <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Renata PoljakNée en 1974 à Split. Vit et travaille à Paris.Julien Previeux, « La totalité <strong><strong>de</strong>s</strong> propositions vraies (avant) »,détail, diagramme n°4 (2009). Courtesy Jousse Entreprise.Né en 1974 à Grenoble. Vit et travaille à Paris.La démarche artistique <strong>de</strong> Julien Prévieuxs’apparente à une négociation incessante avec leréel. Infiltrant l’ordre <strong><strong>de</strong>s</strong> choses pour en éprouverles limites et les contradictions, l’artiste élabore<strong><strong>de</strong>s</strong> stratégies qui permettent la confrontation d’unindividu solitaire avec un système donné.Pour Ce qui vient, Julien Prévieux souhaites’intéresser à la modélisation <strong><strong>de</strong>s</strong> risques, c’està-direà la traduction statistique <strong><strong>de</strong>s</strong> possibilités<strong>de</strong> catastrophe contenues dans toute évolutiontechnique et scientifique, économique etfinancière, ou encore politique et sociale.L’artiste se consacre particulièrement aux risques« émergents », propres aux XXI e siècle, ceuxpour lesquels nous avons peu <strong>de</strong> connaissancesprobabilitaires, et qui relèvent principalement <strong><strong>de</strong>s</strong>cénarios imaginaires, créés notamment par etpour les assureurs et réassureurs. Il collabore pource projet avec un économiste mathématicien etun réassureur.Née en Croatie, Renata Poljak puise dans sesorigines la matière première <strong>de</strong> sa créationartistique. La peinture, à ses débuts, et la vidéo,aujourd’hui, sont ses techniques privilégiées.Pour Ce qui vient, elle présente The Crisis /La Crise, une vision enjouée et poétique <strong><strong>de</strong>s</strong>ituations <strong>de</strong> désespoir – le chômage, par exemple– face auxquelles nous recourons parfois à <strong><strong>de</strong>s</strong>pratiques superstitieuses : l’effeuillage <strong><strong>de</strong>s</strong> pétales<strong>de</strong> fleurs ou l’observation du marc <strong>de</strong> café...Sur une ban<strong>de</strong> sonore hypnotique, alternant voix,chants et instruments, Renata Poljak filme avechumour les symboles <strong>de</strong> notre impuissance <strong>de</strong>vantl’incertitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’avenir.Œuvre en prêtProduction pour Ce qui vient27


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Hinrich SachsAu <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Société RéalisteHinrich Sachs, « Pierre (objet trouvé) » (2007).Photo : Marc Blon<strong>de</strong>au. Courtesy Galerie Skopia, Genève.© ADAGP, Paris <strong>2010</strong>.Société Réaliste, « Typefaces » (2005-2009). Poster,60 x 40 cm. Courtesy Coopérative Société Réaliste© ADAGP, Paris <strong>2010</strong>.Né en 1962 à Osnabrück (Suisse).Vit et travaille à Bruxelles.À la fois artiste et auteur, Hinrich Sachs évolueet produit aux frontières <strong>de</strong> l’art et l’économie.Initiateur <strong>de</strong> nombreuses conférences et <strong>de</strong> projetsartistiques, Hinrich Sachs propose pour Ce quivient <strong>de</strong> montrer une pierre représentant un visagehumain qui aurait été déposée par l’homme dansune grotte à Makapansgat, il y a trois millionsd’années. En présentant ce moulage en pierresynthétique, Hinrich Sachs met en perspectivel’Histoire et la relation <strong>de</strong> l’homme à l’art.Dans un second temps, invitée par l’artisteHinrich Sachs, Dominique Noah, théoricienne<strong>de</strong> la culture, animera une conférence. Cetteconférence développera <strong><strong>de</strong>s</strong> réflexions autour <strong>de</strong>la compréhension du futur dans le contexte <strong>de</strong>l’art contemporain, le secteur économique <strong>de</strong>l’assurance et <strong>de</strong> la conception du temps proposéepar la cosmogonie <strong><strong>de</strong>s</strong> Dogons, le Sigui.Production pour Ce qui vient et courtesy <strong>de</strong> l’artisteCollectif créé en 2004 et installé à Paris.Par le recours au pastiche et au détournementironique, Société Réaliste développe une réflexionalternative globale, investissant <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines telsque le <strong><strong>de</strong>s</strong>ign politique, l’économie expérimentale,l’ergonomie territoriale ou encore le conseil eningénierie sociale ou juridique.Pour Ce qui vient, le collectif s’intéresse <strong>de</strong> près ausite du Couvent <strong><strong>de</strong>s</strong> Jacobins. Ils proposent auxrennais <strong>de</strong> se réapproprier ce bâtiment patrimoniallongtemps fermé, en intervenant physiquementsur son architecture. Superposant la liste <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>30</strong> 000 noms propres existants à <strong>Rennes</strong> au plandu <strong>couvent</strong>, ils en inscrivent certains, dans unetypographie inventée pour l’occasion et réaliséeà la perceuse, en différents endroits. Cette œuvrepropose un voyage dans le temps : instantané dumoment présent, elle renvoie à l’histoire très richedu lieu tout comme au <strong>de</strong>venir architectural qui se<strong><strong>de</strong>s</strong>sine aujourd’hui. Elle constitue également unevanité collective, projetant les visiteurs rennais dansl’avenir <strong>de</strong> leur disparition, comme disparaîtrontleurs noms dans le béton du sol bientôt détruitpour laisser place au futur chantier du Centre <strong>de</strong>congrès.Production pour Ce qui vient28


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>ColectivoTercerunquintoAu <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Ultralab TMColectivo Tercerunquinto, « Mitin » (<strong>2010</strong>). © ColectivoTercerunquinto.Collectif formé par Julio Castro, né en 1976, GabrielCazares, né en 1978, et Rolando Flores né en 1975.Vivent et travaillent à Monterrey et Mexico.Tercerunquinto développe un travail sur l’urbainà la frontière entre espace public et espace privé.En introduisant <strong><strong>de</strong>s</strong> signes ou <strong><strong>de</strong>s</strong> gestes simples– construction d’une dalle en béton, déplacementd’une portion <strong>de</strong> bitume sur le bas-côté d’uneroute, empiètement d’une bordure d’herbesur un parking, les trois artistes interrogentl’espace public comme lieu <strong><strong>de</strong>s</strong> possibles. Leursinterventions redonnent aux usagers le statutd’acteur disposant d’un pouvoir <strong>de</strong> décision surleur propre environnement. L’invitation faite aucollectif dans le cadre <strong>de</strong> Ce qui vient consisteà travailler sur le quartier du Blosne, à <strong>Rennes</strong>.Ce quartier fait l’objet d’un projet important<strong>de</strong> requalification urbaine et sa transformationest accompagnée et mise en perspective par unestructure pilote initiée par la Ville <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>,l’Atelier urbain, dont l’objectif est <strong>de</strong> remettre lescitoyens au cœur <strong>de</strong> la réflexion prospective surleur environnement <strong>de</strong> vie.Ultralab, « L’Île <strong>de</strong> Paradis 1.15, Map 05 - Le Città invisibili ».Environnement virtuel interactif, capture d’écran (2008).Collectif créé en 2000. Ses membres actuels sontFrédéric Bortolotti, Gosia Galas, Olivier Körner,Nicolas Ledoux et Jean-Luc Lemaire.Collectif d’artistes et <strong>de</strong> graphistes, Ultralab TMa été conçu pour favoriser le travail <strong>de</strong> groupeet les collaborations, avec l’idée <strong>de</strong> générer uneforme inédite d’autonomie artistique, politiqueet économique. Aux frontières <strong>de</strong> l’art, <strong>de</strong> lacommunication et <strong>de</strong> la science, les propositionsd’Ultralab TM se déclinent en différents médias :films, installations, <strong><strong>de</strong>s</strong>sins, textes, images <strong><strong>de</strong>s</strong>ynthèse, sites Internet. Sollicitant régulièrementles nouvelles technologies, le collectif travaille<strong>de</strong>puis plusieurs années à partir d’universfictionnels et virtuels. Le mot d’ordre quant à leurprojet pour Ce qui vient : introduire d’étrangesperturbations au cœur du Couvent à partir d’unematrice échouée dans une salle dérobée...Production pour Ce qui vientProduction pour Ce qui vientProjet réalisé dans le cadre <strong>de</strong> la Comman<strong>de</strong> publique29


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>dans l’espace publicLiam Gillickdans l’espace publicGoldin+SennebyLiam Gillick, « Usines partielles dans la neige » (2008).Peinture acrylique noire ou vinyl noir sur mur. Formatsvariables. Courtesy Air <strong>de</strong> Paris, Paris. © Photo ChristopheDelory.Né en 1964 à Aylesbury (Gran<strong>de</strong>-Bretagne).Vit et travaille à Londres et New York.Artiste britannique connu <strong>de</strong>puis le début <strong><strong>de</strong>s</strong>années 1990, Liam Gillick alterne productions– installations, <strong><strong>de</strong>s</strong>sins – et recherches autour dulangage. Il est également l’auteur d’écrits critiquessur l’art, et plus particulièrement l’art conceptuel.Plaçant la pensée <strong>de</strong> l’avenir au cœur <strong>de</strong> son travail,Liam Gillick propose pour Ce qui vient <strong>de</strong> réalisertrois affiches grand format qui seront visibles duranttoute la manifestation sur <strong><strong>de</strong>s</strong> panneaux publicitaires<strong>de</strong> la ville. Ce projet, A New Virtual Production Line,raconte à la manière d’une litanie la fatalité <strong>de</strong>l’innovation technique et <strong>de</strong> la recherche capitalistedu maximum <strong>de</strong> profit : une usine est démanteléepour être transformée en une unité <strong>de</strong> productionimmatérielle, virtuellement présente dans le mon<strong>de</strong>entier. Dans la forme choisie par l’artiste, ce conteprend l’allure d’une histoire qui tourne en bouclesans jamais connaître <strong>de</strong> fin.Production pour Ce qui vientProjet réalisé dans le cadre <strong>de</strong> la Comman<strong>de</strong> publiqueGoldin+Senneby, « Specimen #1 : Le four <strong>de</strong> l’alchimiste, AugustNor<strong>de</strong>nskiöld, vers 1786 » (2009). Dessins <strong>de</strong> construction etprojection axonométrique. Dessins : Joanna Zawieja.Collectif créé en 2004. Vivent et travaillent à Stockholm.La structure collaborative dans laquelle travaillentles <strong>de</strong>ux artistes suédois Simon Goldin et JakobSenneby se propose d’explorer <strong><strong>de</strong>s</strong> constructionsjuridiques, financières et spatiales à traversles notions <strong>de</strong> performance et <strong>de</strong> virtuel. TheTemperature of Speculation: Part 1, premièreétape d’un projet qui connaîtra différentsdéveloppements, prend appui sur les modèles<strong>de</strong> calcul <strong><strong>de</strong>s</strong> dérivés financiers qui étayent lespratiques spéculatives <strong>de</strong>puis les années 1970. Ilss’intéressent plus particulièrement aux dérivésclimatiques, et souhaitent établir une relationentre les cours boursiers et les inquiétu<strong><strong>de</strong>s</strong> liéesaux fluctuations climatiques, par la créationd’un outil capable <strong>de</strong> générer une « températurefinancière ».Production pour Ce qui vientProjet réalisé dans le cadre <strong>de</strong> la Comman<strong>de</strong> publique31


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>dans l’espace publicThomas Hirschhorndans l’espace publicBenoît-Marie MoriceauThomas Hirschhorn, « The Bijlmer Spinoza-Festival » (2009).‘Spinoza-Theater’. Amsterdam, 2009. Photo © Vittoria Martini.Courtesy : The artist © ADAGP, Paris <strong>2010</strong>.Né à Berne en 1957. Vit et travaille à Aubervilliers.Se servant <strong>de</strong> matériaux simples, ThomasHirschhorn inscrit son travail dans l’espace publicet contourne le monopole culturel <strong><strong>de</strong>s</strong> lieux dédiésà l’art. Il milite ainsi pour un accès à la culture pluségalitaire. Pour Ce qui vient, Thomas Hirschhornréitère à <strong>Rennes</strong> une partie <strong>de</strong> l’expérience duSpinoza-Theatre menée à Amsterdam en 2009, leThéâtre précaire. Il s’agit d’investir un local – vi<strong>de</strong>et non i<strong>de</strong>ntifié comme lieu culturel – dans unquartier <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> pour y exposer les sculptures <strong>de</strong>l’artiste, produites pour l’occasion. Cette expositionest régulièrement activée, se transformant enun théâtre, dont les acteurs sont les gens duvoisinage. Il propose ainsi aux habitants d’agirsur ce qu’ils ont en commun – leur quartier –,transformant le lieu et se transformant eux-mêmesen communauté. Le théâtre prend alors le passur l’exposition, qui <strong>de</strong>vient le simple décor <strong>de</strong> lapièce. Celle-ci est créée spécialement par l’écrivainManuel Joseph pour six personnages. ThomasHirschhorn propose une approche revisitée <strong>de</strong>la précarité comme un forme <strong>de</strong> résistance auxhabitu<strong><strong>de</strong>s</strong> et à l’institutionnalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> rapportssociaux. Dans la fragilité <strong><strong>de</strong>s</strong> formes, <strong><strong>de</strong>s</strong> mots et<strong><strong>de</strong>s</strong> gestes qui feront vivre ce théâtre, dans leuréphémérité se trouve aussi toute leur saillance etdonc leur puissance agissante.Benoît-Marie Moriceau, « Measurement figure » (2009).© Benoît-Marie Moriceau / © ADAGP, Paris <strong>2010</strong>.Né en 1980 à Poitiers. Vit et travaille à <strong>Rennes</strong>.Détournant les co<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> l’architecture avechumour et inventivité, Benoît-Marie Moriceauinterroge les notions d’environnement etd’espace urbain. Ces interventions multipleset surprenantes imposent une forme <strong>de</strong>reconsidération <strong>de</strong> l’espace tel que nous leconnaissons. Pour son exposition Psycho (2007)à 40mcube – le château, il avait repeint en noirl’intégralité du lieu et en avait fermé l’accès aupublic. Geste radical, à l’instar du lieu blanc épurédu lieu d’exposition, il ne s’agit plus <strong>de</strong> penserà mettre en espace mais <strong>de</strong> redéfinir l’espacelui-même. De même pour Formwork, l’artisteexpose au Havre une œuvre en <strong>de</strong>ux séquences : lepremier lieu accueille les éléments emblématiques<strong>de</strong> l’activité <strong><strong>de</strong>s</strong> docks tandis que le port accueilleune forme revisitée du whitecube – un espaceblanc lumineux généré par <strong><strong>de</strong>s</strong> néons dans uncontainer.Production pour Ce qui vient non finaliséeProjet réalisé dans le cadre <strong>de</strong> la Comman<strong>de</strong> publiqueProduction pour Ce qui vientProjet réalisé dans le cadre <strong>de</strong> la Comman<strong>de</strong> publique32


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Lieu partenaireMusée <strong><strong>de</strong>s</strong>Beaux-Arts<strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>Yona Friedmanwww.mbar.orgSitué sur les quais, le Musée <strong><strong>de</strong>s</strong>Beaux-Arts <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> présente <strong><strong>de</strong>s</strong>collections riches et variées : objetsantiques et extra-européens, tableauxdu XIV e au XX e siècle (Véronèse,Rubens, La Tour, Sérusier, Picasso,etc.), sculptures.Le musée propose également,<strong>de</strong>ux fois par an en moyenne, <strong><strong>de</strong>s</strong>expositions temporaires originales,qui aiguisent la curiosité <strong><strong>de</strong>s</strong>rennais. Il offre enfin <strong>de</strong> nombreusespossibilités d’animation et <strong>de</strong>médiation, pour tout les publics :enfants, adolescents, adultes,scolaires, déficients visuels et auditifs.Yona Friedman, « Musée du 21° siècle » (2000). Blanccorrecteur et stylo sur papier calque/transparent scotché surpapier blanc avec tirages couleur. Crédit photographique :Yona Friedman. Collection <strong>de</strong> l’Institut d’art contemporain /Rhône-Alpes. © ADAGP, Paris <strong>2010</strong>.Né en 1923 à Budapest. Vit et travaille en France.L’architecte Yona Friedman développe <strong>de</strong>puis lemilieu du XX e siècle le concept d’« architecturemobile », selon lequel habitat et urbanisme doiventêtre pensés d’une part par leurs utilisateurs, etd’autre part en intégrant l’imprévisibilité ducomportement futur <strong>de</strong> l’usager. La forme prônéepar l’artiste pour répondre à ce concept s’intitule« Ville spatiale », qu’il décline en séries. Utopieréalisable, elle est posée sur <strong><strong>de</strong>s</strong> « tours escaliers »,dont seule l’ossature est statique. L’habitat yest modulable et le sol libéré. Pour Ce qui vient,l’artiste continue à élaborer son Musée du 21 esiècle, qui a fait sa <strong>de</strong>rnière escale au Pavillonhongrois <strong>de</strong> la Biennale <strong>de</strong> Venise en 2009. YonaFriedman investira le patio du Musée <strong><strong>de</strong>s</strong> Beaux-Arts <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> en y installant un vaste filet où leshabitants <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> seront invités à déposer <strong><strong>de</strong>s</strong>objets qu’ils estiment pouvoir être, dans le futur,<strong><strong>de</strong>s</strong> marqueurs <strong>de</strong> notre époque.33


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Lieu partenaireÉcoleRégionale<strong><strong>de</strong>s</strong>Beaux-ArtsPiniangL’artiste sénégalais Ibrahima Niang – dit Piniang –sera en rési<strong>de</strong>nce à l’École <strong><strong>de</strong>s</strong> Beaux-Arts <strong>de</strong><strong>Rennes</strong>. Sa pratique associe <strong>de</strong> manière récurrentela peinture et la vidéo, <strong>de</strong>ux médiums qu’il entendcomme complémentaires. Ses installations, maiségalement ses films d’animations, constituent lamatérialisation <strong><strong>de</strong>s</strong> questionnements sur l’avenirincertain que <strong><strong>de</strong>s</strong>sine notre propre mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie.L’artiste s’intéresse à l’actualité et aux médias, aureflet erroné du mon<strong>de</strong> qu’ils nous renvoient, àce décalage avec la réalité quotidienne, difficile etincertaine.www.erba-rennes.frL’activité <strong>de</strong> l’Ecole <strong><strong>de</strong>s</strong> Beaux-Arts<strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> est fondée principalementsur la formation <strong>de</strong> plasticienscapables d’intervenir dans lesdifférents domaines <strong>de</strong> la créationcontemporaine. Elle accueille 345étudiants <strong>de</strong> nationalités diverses.L’enseignement (3 options : art,communication, <strong><strong>de</strong>s</strong>ign) est conçusous l’œil <strong>de</strong> professeurs-artistes etd’intervenants extérieurs, aussi biensur un travail en atelier, que sur unemaîtrise théorique et conceptuelle.Conférences, workshops, échangesinternationaux, l’école <strong><strong>de</strong>s</strong> beaux-arts<strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> est fortement ouverteà la création « en train <strong>de</strong> se faire »aujourd’hui. Cette école travaille ensynergie avec les autres acteursculturels <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> etparticipe activement à la présence <strong>de</strong>l’art dans cette ville.34


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Lieu partenaireLa Criéecentre d’artcontemporainDamien Marchalwww.criee.orgLa Criée centre d’art contemporainest un lieu <strong>de</strong> création artistique quiorganise quatre expositions par anet accompagne les artistes françaiset internationaux tout au long <strong>de</strong>l’année, par un programme d’ai<strong>de</strong> à laproduction d’œuvres et <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nces.Le centre d’art est un espace <strong>de</strong>rencontre <strong>de</strong> tous les publics avec lacréation contemporaine. Il propose unprogramme d’activités pour découvrirla création d’une œuvre, parcourir lecheminement singulier d’un artiste etapprécier la diversité <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiquesartistiques d’aujourd’hui.Damien Marchal, « Garbage Truck Bomb » [« Le bombardierdu pauvre »] (2009). Modélisation 3D. <strong>Rennes</strong>. Droitsréservés.Né en 1977. Vit et travaille à <strong>Rennes</strong>.Se définissant lui-même comme « plasticiensonore», Damien Marchal étudie <strong>de</strong>puisplusieurs années les problématiques liées au son,qu’il utilise comme matériau pour élaborer sesœuvres. La question du passage à l’acte dansun contexte artistique et géopolitique est aucœur <strong>de</strong> son travail. Pour Ce qui vient, DamienMarchal propose d’exposer à La Criée le dispositifinteractif Garbage Truck Bomb [« Le bombardier dupauvre »] : une proposition interactive sonore etvisuelle impliquant le spectateur par le biais <strong>de</strong> sonpropre téléphone portable. Ce <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>vra alorsfaire le choix d’actionner ou non le dispositif, actequi ne restera évi<strong>de</strong>mment pas sans conséquences.35


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Lieu partenaireLe GrandCor<strong>de</strong>lFlavien Thérywww.grand-cor<strong>de</strong>l.comLe Grand Cor<strong>de</strong>l participe à lasensibilisation à l’art contemporain à<strong>Rennes</strong>, en concevant <strong><strong>de</strong>s</strong> projets enarts plastiques qui s’inscrivent dans<strong><strong>de</strong>s</strong> collaborations avec le quartier,la ville, ses différents acteurs, seshabitants. La structure s’attache àpromouvoir <strong><strong>de</strong>s</strong> démarches artistiquesd’aujourd’hui et les artistes qui les fontvivre, à articuler les projets en artsplastiques avec les autres activités<strong>de</strong> l’équipement et en particulier avecl’Espace Culturel Multimédia, ainsi qu’àcréer, pour les publics, les conditions<strong>de</strong> la rencontre avec les œuvres.Chaque programmation décline troisou quatre projets par an, en résonanceavec une thématique et impliquant<strong><strong>de</strong>s</strong> partenaires associatifs, éducatifs,<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises et <strong><strong>de</strong>s</strong> habitants duquartier.Flavien Théry, « <strong>Les</strong> possibles », maquette préparatoire (<strong>2010</strong>).© Flavien Théry.Né en 1973. Vit et travaille à <strong>Rennes</strong>.Entre art et <strong><strong>de</strong>s</strong>ign, Flavien Théry crée <strong><strong>de</strong>s</strong>objets sources <strong>de</strong> lumière. Signe <strong>de</strong> présenced’une énergie rendue visible, la luminositéest soit envisagée comme une métaphore duvivant, soit <strong><strong>de</strong>s</strong>tinée à rendre perceptible ce quipeut s’éteindre. Dans le cadre <strong>de</strong> Ce qui vient,Flavien Théry propose <strong>Les</strong> possibles au GrandCor<strong>de</strong>l. S’inspirant <strong>de</strong> la physique quantiqueet <strong>de</strong> la diffraction <strong>de</strong> la lumière, le dispositifpropose un prisme en rotation perpétuelle, tel unmiroir <strong>de</strong> la réalité et donne à voir la coexistenceet la fluctuation <strong><strong>de</strong>s</strong> possibles, à l’image <strong><strong>de</strong>s</strong>potentialités en présence latente dans le futur.36


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Lieu partenaireLe Triangleaggtelekwww.letriangle.orgPrésence artistique dans le quartiersud <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>, le Triangle proposeune programmation dans les domaines<strong>de</strong> la danse, <strong><strong>de</strong>s</strong> arts visuels et <strong>de</strong> lalittérature. Centre culturel à vocationurbaine, le Triangle présente <strong><strong>de</strong>s</strong>expositions dans la Galerie. L’image,dans sa relation au réel reste uneconstante dans les choix artistiques.Langage et action du corps sontconvoqués dans <strong>de</strong> nombreusesinstallations. L’espace public estégalement investit par les artistes où,sortis <strong><strong>de</strong>s</strong> lieux dédiés à l’art, diversprojets ont fait appel à la participation<strong><strong>de</strong>s</strong> habitants. La programmations’accompagne d’actions <strong><strong>de</strong>s</strong>ensibilisation en direction d’un largepublic : rencontres avec les artistes,conférences, visites...Aggtelek, « The posthumous end as physical prolongation »(<strong>2010</strong>). Photo © Frédéric Huyghe.Vivent et travaillent à BarceloneÀ partir <strong>de</strong> matériaux simples et pauvres,le collectif Aggtelek élabore <strong><strong>de</strong>s</strong> sculptures,installations ou formes architecturales éphémères.<strong>Les</strong> artistes animent par <strong><strong>de</strong>s</strong> performancesces productions plastiques, qu’ils habitent,détruisent et re-construisent. Entre artisanat etscience-fiction, ils créent <strong><strong>de</strong>s</strong> lieux où rejouer etintensifier le cycle <strong>de</strong> la vie et <strong>de</strong> la mort, dansune multidisciplinarité faisant appel aussi bien àl’histoire, au théâtre qu’au cinéma muet. Le projetThe Posthumous End as Physical Prolongation, étudieune hypothétique analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> formes à venir. Ens’inspirant <strong>de</strong> l’imaginaire <strong>de</strong> la science-fiction(architecture futuriste, films, NASA, nouvellestechnologies, etc.), l’idée principale est d’imaginerles conventions psychologiques et sociales et lesnouveaux mon<strong><strong>de</strong>s</strong> dans lesquels les humainspourraient vivre.37


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Lieu partenaireCentreCulturelColombierAlain Michardwww.centrecolombier.orgLe Centre Culturel Colombier porteun projet au croisement <strong><strong>de</strong>s</strong> questionsartistiques, <strong><strong>de</strong>s</strong> pratiques, et <strong>de</strong> leurinscription et développement dans lechamp culturel.Il s’attache à la diffusion <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres,au soutien à la création en inscrivantces actions dans <strong><strong>de</strong>s</strong> logiques <strong>de</strong>territoire, <strong>de</strong> socialité et <strong>de</strong> réseau(rési<strong>de</strong>nces, édition), en explorant <strong><strong>de</strong>s</strong>espaces contigus (le son, le corps) eten privilégiant les jeunes artistes.Ces projets engendrent <strong><strong>de</strong>s</strong>propositions d’ateliers, <strong>de</strong> conférences,<strong>de</strong> rencontres vers les populations etl’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> publics pour permettre<strong><strong>de</strong>s</strong> cheminements <strong>de</strong> rencontresinguliers et pluriels.Alain Michard, « Le Centre <strong>de</strong> documentation », <strong>Les</strong>Laboratoires d’Aubervilliers (2004). © Nicolas Losson.Vit et travaille à <strong>Rennes</strong>Alain Michard est artiste chorégraphe ; il estégalement directeur artistique <strong>de</strong> la compagnieLOUMA, implantée à <strong>Rennes</strong>. En rési<strong>de</strong>nce auCentre Culturel Colombier <strong>de</strong>puis janvier 2009,l’artiste associe sa pratique protéiforme à <strong><strong>de</strong>s</strong>ateliers, rencontres et collaborations. De la citationà la collection, il développe une pratique liée à lamémoire et à la trace, où le document – matérielou vivant – occupe une place centrale. Il proposepour Ce qui vient <strong>de</strong> fon<strong>de</strong>r une école ouverte,qui posera la question « Quelle est votre histoire<strong>de</strong>/avec l’art ? », à laquelle il associera un centre<strong>de</strong> documentation, un espace tangible et évolutifimaginé pour rassembler, à chaque étape <strong>de</strong>l’école ouverte, ses documents produits, à la foisindividuels et collectifs.38


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Lieu partenaire40mcubeEmmanuelle Lainéwww.40mcube.org40mcube est un lieu d’exposition,un bureau d’organisation <strong>de</strong> projetsd’art contemporain et une structure<strong>de</strong> production d’œuvres qui permetà tous les publics <strong>de</strong> découvrir l’artcontemporain. Son activité s’organiseen antennes : 40mcube – exposition,40mcube – édition, 40mcube AVqui coproduit avec le secteur <strong>de</strong>l’audiovisuel <strong><strong>de</strong>s</strong> vidéos d’artistes,40mcube – espace public qui meten place <strong><strong>de</strong>s</strong> projets artistiques hors<strong>de</strong> l’espace d’exposition, notammentavec Chantier public et le dispositif<strong><strong>de</strong>s</strong> Nouveaux Commanditaires<strong>de</strong> la Fondation <strong>de</strong> France et enfin40mcube – Web qui pense laprésence <strong>de</strong> l’art sur Internet avec unerési<strong>de</strong>nce d’artiste sur Second Life.Emmanuelle Lainé, « Linda » (<strong>2010</strong>). Dessin préparatoire.Vit et travaille à Paris.L’exposition Ingenium présentée par EmmanuelleLainé à 40mcube est pensée comme un cabinet <strong>de</strong>curiosité contemporain présentant <strong><strong>de</strong>s</strong> sculpturesaux formes inspirées d’objets scientifiques etayant donné lieu à <strong><strong>de</strong>s</strong> recherches <strong>de</strong> matériauxspécifiques (métal, grès, pâte à papier, résine,polygel, velours...). Sur ce principe, les dispositifs<strong>de</strong> fabrication, <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> présentation fontpartie <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres et se déploient dans l’espace,rendant visible leur processus abstrait et concret.L’ensemble crée un univers fictionnel imbriquédans l’histoire, la science et l’archéologie que lepublic peut lire en filigrane et extrapoler.Commissariat 40mcube39


<strong>Les</strong> AteLiers <strong>de</strong> rennes - Ce qui vient - du <strong>30</strong> AvriL Au <strong>18</strong> JuiLLet <strong>2010</strong>40


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>les partenairesles partenaires publicsMinistère <strong>de</strong> la culture et <strong>de</strong> la communication – Direction générale <strong>de</strong> la créationartistique – Direction régionale <strong><strong>de</strong>s</strong> affaires culturelles <strong>de</strong> Bretagne, Conseil Régional <strong>de</strong>Bretagne, Fonds Régional d’Art Contemporain Bretagne, Conseil Général d’Ille-et-Vilaine,<strong>Rennes</strong> Métropole, Ville <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>, Pro Helvetia.<strong>Les</strong> mécènes<strong>Les</strong> entreprises mécènes<strong>Les</strong> entreprises du groupe Norac : Daniel Dessaint Traiteur, Daunat, Espanorac, Goûtersmagiques, Groupe Parisien, La Boulangère, Le Kiosque à Sandwiches, Pain Clément,Pain Concept, Panorient, Saveurs Noma<strong><strong>de</strong>s</strong> Distribution, Sud’n’Sol et Took Took.Loc Maria<strong>Les</strong> mécènes SouRCEsBiotrial Research, Centre <strong>de</strong> Relations Clients rennais du groupe Canal +, Kéolis<strong>Rennes</strong>, S.A.S. Christian Faure, Sepalumic Systèmes, Lamotte Immobilier.Autres mécènesCaisse <strong><strong>de</strong>s</strong> Dépôts, Projet et ChangementPartenaires associés productionAu bout du plongeoir, Self Signal, Arthur Charpentier – Université <strong>Rennes</strong> 1,Frédéric Bardoux – MetNext.Partenaires techniquesOrange, Thermoformes, Sodiquin, Reprologie Bretagne.Partenaires médiaOuest-France, Radio Campus <strong>Rennes</strong>.41


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>L’action culturelleEn cohérence avec les notions et les mouvements développés par Ce qui vient, lesactions <strong>de</strong> médiation invitent les publics à une posture interactive. A l’origine <strong>de</strong> cettedémarche, l’idée qu’il ne s’agit pas tant <strong>de</strong> répondre à <strong><strong>de</strong>s</strong> questions que <strong>de</strong> susciterleur émergence. Et que si le spectateur est le récepteur <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres, il en est aussil’interprète.Afin <strong>de</strong> préparer la rencontre sensible, les équipes <strong>de</strong> la médiation ont mis en œuvre <strong><strong>de</strong>s</strong>outils qui sont autant <strong>de</strong> clés pour une meilleure compréhension <strong>de</strong> la manifestation danssa globalité, et, plus largement, <strong>de</strong> l’art contemporain.Le blogPensé comme un interstice social, un espace <strong>de</strong> relations humaines, le blog nes’intercale pas mais suggère et offre d’autres modalités d’échanges : entre les publicseux-mêmes, avec les artistes, avec les œuvres. Cette interface numérique se met auservice d’une triangulation dynamique « artiste-œuvre-récepteur ».Le blog ouvre un espace <strong>de</strong> débat et d’expression par l’invitation faite à chacun d’uneimplication citoyenne dans <strong><strong>de</strong>s</strong> questions qui le concernent au sein <strong>de</strong> la collectivité.www.lesateliers<strong>de</strong>rennes.fr/blog<strong>Les</strong> chroniques<strong>Les</strong> sujets audiovisuels réalisés auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> artistes en rési<strong>de</strong>nce ou présents à <strong>Rennes</strong>,et mis en ligne sur le blog <strong>de</strong> la médiation, ont pour objet <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>r les publics dans lacompréhension <strong>de</strong> la production d’une œuvre. Ce dispositif permet la rencontre, différéeet virtuelle, avec l’artiste et l’univers dans lequel son projet se matérialise.<strong>Les</strong> parcoursConçus, voire scénarisés, pour proposer <strong><strong>de</strong>s</strong> lectures ouvertes et variées <strong>de</strong> lathématique curatoriale, les visites <strong>de</strong> l’exposition se déclinent pour tous les publics <strong>de</strong>la Biennale. <strong>Les</strong> micro-visites <strong><strong>de</strong>s</strong>tinées aux très jeunes visiteurs, <strong>de</strong> 3 à 7 ans, doiventpermettre d’aller à la rencontre d’une œuvre en moins <strong>de</strong> trente minutes, et enten<strong>de</strong>ntsurtout favoriser une expérience sensible, ludique et non exhaustive <strong>de</strong> l’exposition. <strong>Les</strong>différents parcours adultes sont eux conçus pour répondre chacun à un axe thématique<strong>de</strong> la manifestation, à un domaine <strong>de</strong> réflexion, à un champ d’investigation artistique, etautorisent une mise en perspective <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres entre elles.<strong>Les</strong> ateliers <strong>de</strong> pratiqueAfin <strong>de</strong> prolonger les questionnements suscités en amont, d’autres formes d’échangesseront privilégiées. Des ateliers <strong>de</strong> pratique, plutôt <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à un public en formationinitiale, scolaire ou étudiant, doivent permettre <strong>de</strong> valoriser les interprétationspersonnelles, et donner lieu à <strong><strong>de</strong>s</strong> restitutions variées, appuyées sur <strong><strong>de</strong>s</strong> scenarii penséset co-construits avec les équipes <strong>de</strong> formateurs et d’enseignants.42


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Le catalogueLa relation que nous entretenons avec l’avenir oscille entre la considération <strong>de</strong> ce quivient à nous – notre « horizon d’attente », les promesses que nous nous faisons, lesreprésentations que nous avons <strong>de</strong> <strong>de</strong>main – et ce qui vient <strong>de</strong> nous, nos décisions,nos actions qui contribuent à construire l’avenir. Entre les <strong>de</strong>ux, un lien indéfectible,une dialectique permanente, une tension vitale. Entre les <strong>de</strong>ux, les formes du <strong>de</strong>venir,du cheminement, <strong>de</strong> la puissance créatrice spinozienne (ce qui <strong>de</strong>vient), mais aussi laprésence <strong>de</strong> l’événement, <strong>de</strong> la catastrophe, <strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>nt et du hasard (ce qui survient).Le principe <strong><strong>de</strong>s</strong> opuscules<strong>Les</strong> opuscules sont quatre cahiers mêlant textes théoriques, entretiens, interventionsd’artistes et images, qui articuleront ces différentes manières d’abor<strong>de</strong>r la notion d’avenir,à partir <strong>de</strong> l’expression Ce qui vient. Ces quatre axes forment le fil conducteur <strong>de</strong> lamanifestation, et renvoient, mais <strong>de</strong> manière non systématique, au choix <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres et<strong><strong>de</strong>s</strong> projets qui seront présentés dans l’exposition. Ces quatre axes sont à considérercomme quatre mouvements <strong>de</strong> notre conscience vis-à-vis <strong>de</strong> l’avenir.La progression <strong><strong>de</strong>s</strong> parutions est une donnée importante du projet, conduisant leslecteurs et le futur public à travers différentes conceptions <strong>de</strong> l’avenir jusqu’à un horizond’attente, le début <strong>de</strong> l’exposition avec la découverte <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres et <strong><strong>de</strong>s</strong> projets. <strong>Les</strong>opuscules existent avant la manifestation sous format numérique téléchargeable sur lesite et en version imprimée dès le début <strong>de</strong> l’exposition.La forme catalogue rassemble les versions imprimées <strong><strong>de</strong>s</strong> opuscules.Programme <strong>de</strong> parutionOpuscule 1 (29 janvier <strong>2010</strong>)Ce qui vient à nousCet opuscule inaugure la série et abor<strong>de</strong>la pensée <strong>de</strong> l’avenir dans un double registreonthologique et méthodologique.Opusucule 2 (2 mars <strong>2010</strong>)Ce qui <strong>de</strong>vient / Ce qui revientCe qui <strong>de</strong>vient / Ce qui revient articule <strong><strong>de</strong>s</strong>notions comme le <strong>de</strong>venir, la flèche du temps,le progrès, le développement, et <strong><strong>de</strong>s</strong> créationsen <strong>de</strong>venir (brouillon, prototype...)Opuscule 3 (23 mars <strong>2010</strong>)Ce qui survientCe qui survient, c’est l’événement dans sonacception ontologique, mais aussi ses formes(l’acci<strong>de</strong>nt, la crise, la catastrophe, etc) ;c’est aussi le hasard qui constitue une formeabsolue <strong>de</strong> survenir en ce qu’il est par définitionhors <strong>de</strong> portée <strong>de</strong> nos prévisions.Opuscule 4 (27 <strong>avril</strong> <strong>2010</strong>)Ce qui vient <strong>de</strong> nousCe qui vient <strong>de</strong> nous recoupe l’agir, la décision,l’autogestion, la démocratie à venir.Opuscule 5 (28 <strong>avril</strong> <strong>2010</strong>)<strong>Les</strong> œuvres et projets artistiquesIl rassemble les éléments iconographiques <strong><strong>de</strong>s</strong>œuvres et projets proposés par les artistes. Cetopuscule n’existera que dans sa forme imprimée,joint aux autres dans le coffret-catalogue,disponible dès le début <strong>de</strong> la manifestation.Le coffre-catalogue (<strong>30</strong> <strong>avril</strong> <strong>2010</strong>)Regroupe les cinq opuscules imprimés.Le catalogue sera constitué <strong><strong>de</strong>s</strong> cinq opusculesimprimés séparément et rassemblés dans uncoffret cartonné (350 pages, graphisme PBNL,éditions les presses du réel)43


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>art noracorganisationArt Norac est l’association loi 1901, reconnue d’intérêt général, chargée <strong>de</strong> développerles actions <strong>de</strong> mécénat du groupe agroalimentaire Norac.Créée en 2005, Art Norac a pour objet <strong>de</strong> promouvoir et ai<strong>de</strong>r au développement <strong>de</strong>la création contemporaine, <strong>de</strong> rendre accessible au plus large public les développementsrécents <strong>de</strong> l’art contemporain, <strong>de</strong> mettre en lumière les relations multiples entre l’artcontemporain et les entreprises (l’économie) et d’organiser <strong><strong>de</strong>s</strong> expositions.Créé en 1989 par Bruno Caron, le groupe Norac est constitué <strong>de</strong> treize entreprisesagro-alimentaires. Il fédère ses filiales autour <strong>de</strong> quatre activités : La Boulangerie(La Boulangère, Goûters Magiques, Pain Concept, Pain Clément, Panorient), le traiteur(Daniel Dessaint Traiteur, Daunat, Sud’n’Sol, Took Took) le snacking ultra frais (SaveursNoma<strong><strong>de</strong>s</strong>,le Kiosque à Sandwiches, Groupe Parisien) et l’exportation avec EspanoracLe groupe est implanté principalement dans l’Ouest, en Bourgogne et dans le Nord.Il emploie 3200 personnes à travers 19 usines et 5 plateformes <strong>de</strong> distribution.En 2009 il a réalisé un chiffre d’affaires <strong>de</strong> 425 M euros.Bruno Caron, collectionneur d’art contemporain à titre privé et pour l’entreprise.Il a, <strong>de</strong>puis 2005, engagé son groupe dans la voie du mécénat et soutient <strong>de</strong>nombreuses initiatives :– Le Master « métiers et arts <strong>de</strong> l’exposition »– <strong>Les</strong> associations : 40mcube, les Archives <strong>de</strong> la critique d’art, <strong>Les</strong> entrepreneursmécènes et Libre Art Bitre.<strong>Les</strong> entreprises du groupe Norac : Daniel Dessaint Traiteur, Daunat, Espanorac, Goûtersmagiques, Groupe Parisien, La Boulangère, Le Kiosque à Sandwiches, Pain Clément,Pain Concept, Panorient, Saveurs Noma<strong><strong>de</strong>s</strong> Distribution, Sud’n’Sol et Took Took sontmécènes <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>.Art Norac2 & 3, place Hoche, F-35000 <strong>Rennes</strong>Email : contact@artnorac.fr44


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>art to beconception / réalisationL’association Art to be, lauréate du concours Art Norac pour la création d’une Biennaled’art contemporain à <strong>Rennes</strong> et conceptrice / réalisatrice <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux premières éditions(2008 et <strong>2010</strong>) est née en mai 2006 <strong>de</strong> la volonté d’explorer les possibilités <strong>de</strong>rencontre entre les artistes et le mon<strong>de</strong> économique et social. Son action passe parl’organisation d’événements et <strong>de</strong> projets et elle se consacre aujourd’hui entièrement aux<strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>. L’association Art to be est dirigée par Raphaële Jeune. Elle compteaujourd’hui onze salariés et trois stagiaires. Son objet consiste à « promouvoir la créationartistique dans ses rapports avec la société civile, l’économie et le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’entreprise,dans un but d’intérêt général ». Art to be s’intéresse à l’inscription <strong><strong>de</strong>s</strong> productionsartistiques dans <strong><strong>de</strong>s</strong> contextes où l’oeuvre est investie d’une effectivité qui va au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>la représentation symbolique. Ces contextes peuvent, pour certains, se situer hors ducadre habituel du système <strong>de</strong> l’art : entreprises, organisations sociales, etc.Art to be128, avenue du Sergent Maginot, F-35000 <strong>Rennes</strong>Tél. 02 99 87 03 04 - Fax. 02 99 87 14 74Email : contact@arttobe.orgRaphaële JeuneDirectriceCommissaire <strong>de</strong> Ce qui vientPhilippe MarchadoResponsable administratif et financierAlexandra GilletCoordinatrice généraleet responsable <strong>de</strong> productionCamille PlaneixChargée <strong>de</strong> production et assistantecoordination généraleJean-Baptiste CautainAdjoint à l’administration et à la gestionSimon DablinResponsable techniqueGwenn PacotteResponsable <strong>de</strong> la médiation culturellePriscille MagonAssistante à la médiation culturelleVincent GuérinResponsable <strong>de</strong> la communicationet du mécénatAudrey PennachioAssistante à la communicationet au mécénatClémentine GeoffroyStagiaire (production artistique)Johanna RocardStagiaire (médiation, communication)45


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>infos pratiquesLIEUXCOUVENT DES JACOBINS4, rue d’Échange, F-35000 <strong>Rennes</strong>www.lesateliers<strong>de</strong>rennes.frMétro : Sainte-AnneBus : 51, 70 et 71 (arrêt S te -Anne) et 1, 15, <strong>18</strong> et 19 (arrêt S te -Anne / Motte Fablet)Ouverture : le mardi et du jeudi au dimanche <strong>de</strong> 12h à 20hNocturne : le mercredi <strong>de</strong> 12h à 22hTarifs au Couvent <strong><strong>de</strong>s</strong> Jacobins :Tarif plein : 5 euros.Tarif réduit : 3 euros (Publics <strong>de</strong> <strong>18</strong> à 26 ans, plus <strong>de</strong> 60 ans, groupe <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 8personnes en visite libre, titulaires carte handicap, titulaires carte famille nombreuse,<strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi, enseignants, accompagnateurs groupe scolaire en visite libre)Gratuité : moins <strong>de</strong> <strong>18</strong> ans, étudiants d’écoles d’art, d’arts plastiques et histoire <strong>de</strong>l’art, bénéficiaires minima sociaux, ICOM, Presse, Ministère <strong>de</strong> la culture, Partenairesentreprises, groupe scolaire en visite libre (supplément visite accompagnée, par enfant :1 euro ; supplément ateliers, par enfant : 2 euros).Prestation groupes constitués spécifiques : 5 euros / personne.Supplément visite accompagnée : 2 euros.Pass : 12 euros. Le pass donne un accès illimité au Couvent <strong><strong>de</strong>s</strong> Jacobins et au Musée<strong><strong>de</strong>s</strong> Beaux-Arts (exposition temporaire) pendant toute la durée <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong>.Réservations et informationsPour les visites <strong>de</strong> groupes et les activités sur réservation :Email : mediation@lesateliers<strong>de</strong>rennes.frInfoligne : + 33 (0)2 99 87 25 4546


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE RENNES20, quai Émile Zola, F-35000 <strong>Rennes</strong>Tél. + 33 (0)2 23 62 17 45www.mbar.orgMétro : RépubliqueBus : 6, 7, 40, 64 et 67 (arrêt Pont Pasteur / Musée)Voiture : stationnement parking KléberOuverture : le mardi <strong>de</strong> 10h à <strong>18</strong>h, du mercredi au dimanche <strong>de</strong> 10h à 12h et <strong>de</strong> 14h à <strong>18</strong>h.Réservations et informationsPour les visites <strong>de</strong> groupes et les activités sur réservation :Tél. : +33 (0)2 23 62 17 41 (les lundi, mercredi, jeudi et vendredi)Tarif : 5,72 euros (exposition temporaire et collection permanente). Cette entrée permetau visiteur d’accé<strong>de</strong>r au Couvent <strong><strong>de</strong>s</strong> Jacobins.ÉCOLE RÉGIONALE DES BEAUX-ARTS34, rue Hoche, F-35000 <strong>Rennes</strong>Tél. + 33 (0)2 23 62 22 60www.erba-rennes.frMétro : Sainte-AnneBus : 1, 5, 8, 9 (arrêt Sainte-Anne / Motte Fablet)Ouverture : Du <strong>30</strong> <strong>avril</strong> au 2 <strong>juillet</strong> : du lundi au vendredi <strong>de</strong> 15h00 à 19h00et du 2 au <strong>18</strong> <strong>juillet</strong> : du lundi au vendredi <strong>de</strong> 14h à <strong>18</strong>hAccès libreRéservations et informationsTél. +33 (0)2 23 62 22 60LA CRIÉE CENTRE D’ART CONTEMPORAINHalles centralesPlace Honoré Commeurec, F-35000 <strong>Rennes</strong>Tél. + 33 (0)2 23 62 25 10www.criee.orgMétro : RépubliqueBus : 1, 5, 9 et 57 (arrêt Nemours, <strong>Les</strong> Halles)Ouverture : du mardi au vendredi <strong>de</strong> 12h à 19h et le samedi et dimanche <strong>de</strong> 14h à 19hAccès libreRéservations et informationsPour les visites <strong>de</strong> groupes et les activités :réservations et informations auprès <strong>de</strong> Carole Brulard, médiatrice culturelleEmail : cbrulard@ville-rennes.frTél. + 33 (0)2 23 62 25 1147


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>LE GRAND CORDEL<strong>18</strong>, rue <strong><strong>de</strong>s</strong> Plantes, F-35700 <strong>Rennes</strong>Tél. + 33 (0)2 99 87 49 49www.grand-cor<strong>de</strong>l.comBus : 3 (arrêt Docteur Quentin) et 1 (arrêt Turmel / Chateaubriand)Ouverture en pério<strong>de</strong> d’activité : lundi, mardi, jeudi, vendredi <strong>de</strong> 9h à 13hLe mercredi <strong>de</strong> 8h<strong>30</strong> à 12h<strong>30</strong> et <strong>de</strong> 14h à 21h, le samedi <strong>de</strong> 9h à 13h et <strong>de</strong> 14h à 17h.Ouvert pendant les vacances scolaires : du lundi au vendredi <strong>de</strong> 9h à 12h et <strong>de</strong> 14h à 17h.Accès libreRéservations et informationsPour les visites <strong>de</strong> groupes et les activités sur réservation :Email : c.michaud@grand-cor<strong>de</strong>l.comTél. + 33 (0)2 99 87 49 44LE TRIANGLEBoulevard <strong>de</strong> YougoslavieBP 90160, F-35201 <strong>Rennes</strong> ce<strong>de</strong>x 2Tél. + 33 (0)2 99 22 27 27www.letriangle.orgMétro : Triangle ; Bus : 32, 33, 61, et 161 (arrêt Triangle)Ouverture : lundi, mardi, jeudi, vendredi <strong>de</strong> 14h à 19h, mercredi <strong>de</strong> 9h à 19h, et lesamedi <strong>de</strong> 10h à 17hEn <strong>juillet</strong> : Mardi, Mercredi, jeudi, vendredi <strong>de</strong> 14h à 19h.Accès libreRéservations et informationsPour les visites <strong>de</strong> groupes et les activités sur réservation :Email : infos@letriangle.orgTél. + 33(0) 2 99 22 27 2748


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>CENTRE CULTUREL COLOMBIER5, place <strong><strong>de</strong>s</strong> Colombes, F-35000 <strong>Rennes</strong>Tél. + 33 (0)2 99 65 19 70www.centrecolombier.orgMétro : Charles <strong>de</strong> GaulleBus : 1, 5, 9 et 57 (arrêt Plélo / Colombier), 3 et 8 (arrêt Colombier)Ouverture : du lundi au vendredi <strong>de</strong> 13h à 19h<strong>30</strong> ou sur ren<strong>de</strong>z-vousAccès libreRéservations et informationsPour les visites <strong>de</strong> groupes et les activités sur réservation :Email : contact@centrecolombier.orgTél. + 33 (0)2 33 65 19 7040MCUBE48, avenue du Sergent Maginot, F-35000 <strong>Rennes</strong>Tél. + 33 (0)2 90 09 64 11www.40mcube.orgOuverture : du mardi au samedi <strong>de</strong> 14h à <strong>18</strong>hMétro : République, Bus 4 et 6 (arrêt Pont <strong>de</strong> Châteaudun)Accès libreRéservations et informationsPour les visites <strong>de</strong> groupes et les activités sur réservation :Contact : Cyrille Guitard / Tél. : + 33 (0)2 90 09 64 11Email : contact@40mcube.org49


<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>infos pratiquesRELATIONS PRESSEPresse nationale et internationaleEmmanuelle Toubiana / Tambour MajorTél. + 33 (0)1 39 53 71 60Email : emmanuelle@tambourmajor.comPresse locale et régionaleVincent Guérin / Art to beTél. + 33 (0)2 99 87 25 52Email : vincent.guerin@arttobe.orgTout ou partie <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres figurant dans ce dossier <strong>de</strong> presse sont protégées par le droit d’auteur.<strong>Les</strong> œuvres <strong>de</strong> l’ADAGP (www.adagp.fr) peuvent être publiées aux conditions suivantes :Pour les publications <strong>de</strong> presse ayant conclu une convention avec l’ADAGP : se référer auxstipulations <strong>de</strong> celle-ci.Pour les autres publications presse :– Exonération <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux premières reproductions illustrant un article consacré à un événementd’actualité et d’un format maximum d’1/4 <strong>de</strong> page;– Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> ce nombre ou <strong>de</strong> ce format les reproductions seront soumises à <strong><strong>de</strong>s</strong> droits <strong>de</strong>reproduction/représentation;– Toute reproduction en couverture ou à la une <strong>de</strong>vra faire l’objet d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’autorisation auprèsdu service presse <strong>de</strong> l’ADAGP ;– Le copyright à mentionner auprès <strong>de</strong> toute reproduction sera : nom <strong>de</strong> l’auteur, titre et date <strong>de</strong>l’oeuvre suivi <strong>de</strong> ©ADAGP, Paris <strong>2010</strong>, et ce quelle que soit la provenance <strong>de</strong> l’image ou le lieu <strong>de</strong>conservation <strong>de</strong> l’œuvre.– Pour les publications en ligne, la définition <strong><strong>de</strong>s</strong> fichiers est limitée à 400 x 400 pixels et la résolutionne doit pas dépasser 72 DPI.50

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