<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>bureau d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Mauro CerqueiraMauro Cerqueira, « La fête <strong>de</strong> la fin du mon<strong>de</strong> » (2008).Vidéo. Courtesy <strong>de</strong> l’artiste.Bureau d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong>, « Calendrier », <strong><strong>de</strong>s</strong>sin <strong>de</strong> recherche (<strong>2010</strong>).Courtesy <strong>de</strong> l’artiste.Collectif d’artistes créé en 1999, formé par XavierFourt et Léonore Bonaccini. Vivent et travaillentà Paris et Strasbourg.Depuis <strong>de</strong> nombreuses années, le collectif Bureaud’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> produit <strong><strong>de</strong>s</strong> cartographies <strong><strong>de</strong>s</strong> systèmespolitiques, sociaux et économiques contemporains.Le recours à l’organigramme leur permet <strong>de</strong> rendrecompte <strong>de</strong> la complexité <strong>de</strong> notre réalité mo<strong>de</strong>rne,en mettant en exergue les liens qui unissent unehétérogénéité apparente <strong>de</strong> facteurs et d’acteurs.Pour Ce qui vient, Bureau d’Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> crée unGénérateur animique, œuvre interactive qui fait appelaux « forces d’âme » <strong><strong>de</strong>s</strong> visiteurs pour mettre enœuvre leurs capacités inventives et organisatrices. Ledispositif fonctionne comme une « machine sociale »dont les composants sont <strong><strong>de</strong>s</strong> diagrammes, <strong><strong>de</strong>s</strong>cartes, <strong><strong>de</strong>s</strong> tables d’orientation et <strong><strong>de</strong>s</strong> objets diverset qui invite les visiteurs à se positionner en tant quesujets pensants, désirants, et sensibles. Le Générateuranimique propose un modèle politique basé surl’autoproduction ; <strong><strong>de</strong>s</strong> workshops seront organisésafin <strong>de</strong> permettre à un groupe <strong>de</strong> visiteurs d’activerl’installation et <strong>de</strong> produire collectivement <strong><strong>de</strong>s</strong> objets,en tenant compte <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences <strong>de</strong> chacun.Né en 1982 à Guimarães. Vit et travaille à Porto.Mauro Cerqueira développe une pratiquehétéroclite dans laquelle <strong><strong>de</strong>s</strong>sins, installationset performances forment une œuvre à la foisutopique et populaire, empreinte d’humour.Pour Ce qui vient, il présente son film La fête <strong>de</strong>la fin du mon<strong>de</strong> (A festa do fim do mondo), réaliséen 2008, dans lequel il se met en scène sautantsur l’extrémité d’une balançoire improviséedont le contrepoids est un carton ouvert rempli<strong>de</strong> morceaux <strong>de</strong> verre. La mise en situation ducorps, comme souvent dans ses œuvres, <strong>de</strong>vientune possible mise en danger, renforcée par ladimension dramatique du titre. Et si Ce qui vientétait la fin du mon<strong>de</strong>, comment célébrer cetévénement ?Œuvre en prêtProduction pour Ce qui vientProjet réalisé dans le cadre <strong>de</strong> la Comman<strong>de</strong> publique17
<strong>Les</strong> <strong>Ateliers</strong> <strong>de</strong> <strong>Rennes</strong> - Ce qui vient - Du <strong>30</strong> Avril au <strong>18</strong> Juillet <strong>2010</strong>Au <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Catherine ContourAu <strong>couvent</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>jacobins</strong>Didier CourbotCatherine Contour, « L’art du repos au bout du plongeoir ».Courtesy <strong>de</strong> l’artiste.Née en 1960 à Paris. Vit et travaille près <strong>de</strong> Grenoble.Didier Courbot, « Something I Was Once Thinking about butFound Someone Had Thought about It Before » (<strong>2010</strong>).Aquarelle sur papier. Triptyque, 100 x 40 cm. Photographie© Gérald Garbez. Courtesy Didier CourbotNé en 1967 à Hazebrouck (Flandre française).Vit et travaille à Paris.Catherine Contour a suivi une double formationen arts visuels et en danse contemporaine.Depuis 1988, elle assure la direction artistique <strong>de</strong>l’association KOB (Grenoble) au sein <strong>de</strong> laquelleelle développe <strong><strong>de</strong>s</strong> collaborations avec <strong><strong>de</strong>s</strong> artistesissus <strong>de</strong> la musique, <strong><strong>de</strong>s</strong> arts plastiques, <strong>de</strong> ladanse et <strong>de</strong> la mise en scène. Dans le cadre <strong>de</strong> Cequi vient, Catherine Contour s’intéresse au repos,considéré comme un temps qui précè<strong>de</strong> et préparel’action. Il s’agit pour l’artiste <strong>de</strong> travailler l’art durepositionnement, en proposant une appréhensiondifférente <strong>de</strong> nos rapports au temps et à l’espace,laquelle favorise la prise <strong>de</strong> décision consciente.Œuvre produite dans le cadre d’un SouRCE au seindu Centre <strong>de</strong> Relations Clients rennais du GroupeCanal +.<strong>Les</strong> Séjours <strong>de</strong> Recherche et <strong>de</strong> Création et Entreprise(SouRCEs) proposent une situation <strong>de</strong> rencontre dans letravail entre un artiste et <strong><strong>de</strong>s</strong> salariés, dans le contexte même<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises. Ils sont pensés comme <strong><strong>de</strong>s</strong> interventionsin vivo qui ouvrent un lieu d’expériences et <strong>de</strong> découvertesmutuelles entre <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes aux pratiques différentes.Didier Courbot s’intéresse à la notion d’espacepublic et partagé, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> sa dimensionphysique, Pour la série Needs, l’artiste se proposed’intervenir ponctuellement aux sein <strong>de</strong> lieuxpublics, notamment en réparant ce qui a besoin <strong>de</strong>l’être : il colmate une brèche dans un trottoir, peintun passage pour piétons... Il agit ainsi dans lesinterstices et propose un nouveau regard, donnantun sens à <strong><strong>de</strong>s</strong> décors ordinaires.Pour Ce qui vient, Didier Courbot présentera troisphotographies <strong>de</strong> ciel bleu, avec sur chacune d’ellela présence d’un flare. L’agrandissement au format190x150 cm exagère délibérément cette imperfectiondue aux rayons du soleil qui pénétrent dans l’objectif.La mise en avant du grain <strong>de</strong> la pellicule et laprésence du flare replacent le ciel sous sa condition<strong>de</strong> phénomène physique, d’effet lumineux, commeils renvoient aux procédés mécaniques <strong>de</strong> l’appareilphotographique, outil d’enregistrement du réel.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> cette dimension purement physique, leciel est lié dans notre imaginaire collectif, à l’avenir,à Ce qui vient, dans un espace quasiment infini,mouvant et incertain. Recueillant nos craintes et nosattentes, le ciel <strong>de</strong>meure un espace <strong>de</strong> projection<strong><strong>de</strong>s</strong> désirs <strong>de</strong> compréhension du mon<strong>de</strong>. Espacefantasmé <strong>de</strong> l’expansion humaine, il est également lelieu où se joue <strong><strong>de</strong>s</strong> hypothèses <strong>de</strong> futurs, comme entémoigne souvent la science-fiction.Production pour Ce qui vient<strong>18</strong>