Le Reflux Gastro- Oesophagien à l'heure de la Médecine Factuelle
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<strong>Le</strong> <strong>Reflux</strong> <strong>Gastro</strong>-<strong>Oesophagien</strong> à l’heure <strong>de</strong><strong>la</strong> Mé<strong>de</strong>cine M<strong>Factuelle</strong>Auteurs: M BenM Ben Amar, , S Ben Amira, , J Rebaï *, R Beyrouti,A Guirat, , J Mnif*, MI Beyrouti,Service <strong>de</strong> Chirurgie Générale*Service d’Imagerie MédicaleCHU Habib Bourguiba Sfax - Tunisie
INTERET DU SUJET <strong>Le</strong> RGO est un concept fonctionnel défini dpar le passage ducontenu gastrique aci<strong>de</strong> ou bilio-pancrpancréatiqueatiquedansl’œsophage par incontinence du cardia. Sa prévalence dans <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion générale gest variable entre2 et 5 %. <strong>Le</strong> reflux gastro-œsophagiensophagien peut être longtemps contrôlépar le traitement médical. mCependant, et parfois malgré letraitement médical, mses conséquences quences peuvent êtredramatiques et aboutir à <strong>la</strong> sténosenose, , <strong>la</strong> perforation ou <strong>la</strong>cancérisationd’où une surveil<strong>la</strong>nce stricte est nécessaire n cessaire par<strong>de</strong>s fibroscopies répétées ret <strong>de</strong>s biopsies. Il faut savoir passer au traitement chirurgical qui peut êtresimple au début dmais peut <strong>de</strong>venir très s lourd. La chirurgie bénéficie bactuellement <strong>de</strong> l’apport l apportcœlioscopique.
Objectifs éducationnels1. Définir le reflux gastro-oesophagienoesophagienpathologique.(RGO)2. Connaître les causes favorisantes du RGO.3. Reconnaître le sta<strong>de</strong> endoscopique <strong>de</strong>l’œsophagite.4. Citer les différentes complications du RGO.5. Indiquer les explorations préopopératoires.6. Indiquer le traitement chirurgical approprié<strong>de</strong>vant toute complication du RGO. R
INTRODUCTION <strong>Le</strong> traitement chirurgical du reflux gastro-oesophagienoesophagien(RGO) a connu ces <strong>de</strong>rnières res années une évolution volutionimportante. L'efficacité<strong>de</strong>s traitements médicaux ma entraînédiminution <strong>de</strong>s indications chirurgicales.une Parallèlement, lement, une meilleure connaissance <strong>de</strong>s mécanismesmanatomiques et physiologiques responsables <strong>de</strong> <strong>la</strong>continence cardiale a permis <strong>de</strong> développer d velopper une chirurgieanti-refluxadaptée à ces connaissances nouvellesphysiologiques.
BASES ANATOMO-PHYSIOLOGIQUESANATOMIE FONCTIONNELLEDE LA JONCTION ŒSO-CARDIALEDouble conflit sur le p<strong>la</strong>n fonctionnel :– Un conflit dynamique entre <strong>de</strong>ux organes mobiles l’un lpar rapport à l’autre: <strong>Le</strong> diaphragme avec les mouvements respiratoires. L’œsophage avec les mouvements péristaltiquespsecondaires à <strong>la</strong> déglutition. d– Un conflit <strong>de</strong> pressions, , <strong>la</strong> région rdu cardia étant eneffet dans une zone frontière re entre les pressionspositives <strong>de</strong> <strong>la</strong> cavité abdominale et les pressionsnégatives <strong>de</strong> <strong>la</strong> cavité thoracique.
BASES ANATOMO-PHYSIOLOGIQUESPhysiologie <strong>de</strong> <strong>la</strong> continence cardiale Facteurs extrinsèques :– Angle <strong>de</strong> Hiss : Valvule muqueuse <strong>de</strong> Gubarov– Sphincter extrinsèque: les piliers du diaphragme– Fibres obliques du cardia ou cravate <strong>de</strong> Helvetius– Œsophage abdominal: 3 à 5 cm.Facteur intrinsèque : Sphincter inférieur <strong>de</strong>l’œsophage (SIO):– Pression SIO : 25±10 cm d’eau– Longueur : 3 à 5 cm.
BASES ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES1 : Pilier droit2 : Œsophage3 : Pilier gauche4: Aorte1 : Diaphragme2 : Membrane phréno-œsophagienne3 : Angle <strong>de</strong> His4 : Œsophage5 : Méso-œsophage6: Aorte
EPIDEMIOLOGIEÉpidémiologie DescriptiveFréquence :Etu<strong>de</strong> multicentrique : 24208 gestes anti refluxGestes anti reflux : 4,4 à 12 / 100 000 habitants <strong>de</strong>1990 à 1997Coelio : 0,5% à 64%Age : A tout âge> 50 ans fibroscopie systématique.Sexe :Egalité
EPIDEMIOLOGIEÉpidémiologie CausaleHernie hiatale et RGOSelon <strong>la</strong> c<strong>la</strong>ssification d’Akerlundd:3 types :– La hernie par glissement :80 à 90%.– La hernie par roulement ouhernie para-œsophagienne:8%<strong>Le</strong> cardia restant sur p<strong>la</strong>ce,l’angle <strong>de</strong> Hiss est conservé– La hernie hiatale mixte oubrachyœsophage:
EPIDEMIOLOGIEÉpidémiologie CausaleHernie hiatale et RGOSelon <strong>la</strong> c<strong>la</strong>ssification d’Akerlundd:3 types :– La hernie par glissement :80 à 90%.– La hernie par roulement ouhernie para-œsophagienne:8%<strong>Le</strong> cardia restant sur p<strong>la</strong>ce,l’angle <strong>de</strong> Hiss est conservé– La hernie hiatale mixte oubrachyœsophage:
EPIDEMIOLOGIEÉpidémiologie CausaleHernie hiatale et RGOSelon <strong>la</strong> c<strong>la</strong>ssification d’Akerlundd:3 types :– La hernie par glissement :80 à 90%.– La hernie par roulement ouhernie para-œsophagienne:8%<strong>Le</strong> cardia restant sur p<strong>la</strong>ce,l’angle <strong>de</strong> Hiss est conservé– La hernie hiatale mixte oubrachyœsophage:
Épidémiologie CausaleUlcère duodénal ougastrique et RGOEPIDEMIOLOGIEL’inci<strong>de</strong>nce du RGO chezl’ulcéreux est liée à:– une baisse <strong>de</strong> <strong>la</strong>pression du SIO,– une diminution <strong>de</strong> <strong>la</strong>c<strong>la</strong>irance oesophagienne– et à un retard <strong>de</strong> <strong>la</strong>vidange gastrique <strong>de</strong>ssoli<strong>de</strong>s
EPIDEMIOLOGIEÉpidémiologie CausaleAnastomoses œso-gastriquesAnastomoses gastro-jéjunalesjunalesVagotomie troncu<strong>la</strong>ireMyotomie <strong>de</strong> HellerSon<strong>de</strong> nasogastriqueObésitsitéGrossesseScléro<strong>de</strong>rmie
ANAPATHC<strong>la</strong>ssification endoscopique <strong>de</strong>Savary Miller Gra<strong>de</strong> I : érosions uniques oumultiples non confluantes Gra<strong>de</strong> II : érosions confluentesmais non circonférentielles.rentielles. Gra<strong>de</strong> III : érosionscirconférentiellesrentielles érythémato-exsudatives accompagnées parfois<strong>de</strong> fausses membranes. Gra<strong>de</strong> IV : oesophagitescompliquées : ulcère ou sténose. Gra<strong>de</strong> V : Endobrachyœsophagesophage.
ANAPATHC<strong>la</strong>ssification endoscopique <strong>de</strong>Savary Miller Gra<strong>de</strong> I : érosions uniques oumultiples non confluantes Gra<strong>de</strong> II : érosions confluentesmais non circonférentielles.rentielles. Gra<strong>de</strong> III : érosionscirconférentiellesrentielles érythémato-exsudatives accompagnées parfois<strong>de</strong> fausses membranes. Gra<strong>de</strong> IV : oesophagitescompliquées : ulcère ou sténose. Gra<strong>de</strong> V : Endobrachyœsophagesophage.
ANAPATHC<strong>la</strong>ssification endoscopique <strong>de</strong>Savary Miller Gra<strong>de</strong> I : érosions uniques oumultiples non confluantes Gra<strong>de</strong> II : érosions confluentesmais non circonférentielles.rentielles. Gra<strong>de</strong> III : érosionscirconférentiellesrentielles érythémato-exsudatives accompagnées parfois<strong>de</strong> fausses membranes. Gra<strong>de</strong> IV : oesophagitescompliquées : ulcère ou sténose. Gra<strong>de</strong> V : Endobrachyœsophagesophage.
ANAPATHC<strong>la</strong>ssification endoscopique <strong>de</strong>Savary Miller Gra<strong>de</strong> I : érosions uniques oumultiples non confluantes Gra<strong>de</strong> II : érosions confluentesmais non circonférentielles.rentielles. Gra<strong>de</strong> III : érosionscirconférentiellesrentielles érythémato-exsudatives accompagnées parfois<strong>de</strong> fausses membranes. Gra<strong>de</strong> IV : oesophagitescompliquées : ulcère ou sténose. Gra<strong>de</strong> V : Endobrachyœsophagesophage.
ANAPATHC<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s oesophagites (conférence consensus 1999) Oesophagites non sévères s: non circonfcirconférentielles rentielles( gra<strong>de</strong> I, II). Oesophagites sévères s: circonfcirconférentielles rentielles ( gra<strong>de</strong> III). Oesophagites compliquées : ulcère ou sténose et EBO(gra<strong>de</strong> IV,V).
ETUDE CLINIQUE Symptômes typiques Symptômes atypiques Symptômes d’a<strong>la</strong>rmed
ETUDE CLINIQUESymptômes typiques <strong>Le</strong> pyrosis est une douleur rétrosternaleascendante,à type <strong>de</strong> brûlure, perçue en pério<strong>de</strong> ppost-prandiale prandiale etsouvent lors <strong>de</strong> l’ant<strong>la</strong>ntéflexiondu tronc ou encore endécubitus (syndrome postural).<strong>Le</strong>s facteurs alimentaires susceptibles <strong>de</strong> majorer sasévérité et sa durée e : le volume du repas, sa richesseen graisses, <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> café, , <strong>de</strong> choco<strong>la</strong>t. <strong>Le</strong>s régurgitations aci<strong>de</strong>s sont <strong>de</strong>s liqui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> refluxarrivant dans <strong>la</strong> bouche sans effort <strong>de</strong> vomissement.Elles sont décrites dcomme « brû<strong>la</strong>ntes» ou« amères».
ETUDE CLINIQUESymptômes atypiquesSymptômes dyspeptiques– Douleur épigastriques.– Nausées, vomissements,– Hoquets, Eructations aci<strong>de</strong>sManifestations extradigestives : Manifestations ORLLa paresthésie sie pharyngée « mal <strong>de</strong> gorge »Hyper-sialorrhsialorrhéeDysphonie, <strong>la</strong>ryngites récidivantesr<strong>Le</strong>s « fausses angines » Manifestations respiratoiresLa dyspnée e nocturne par inha<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> gastriqueaci<strong>de</strong>.La toux chronique sèche, sles pneumopathies récidivantesr Douleurs thoraciques pseudoangineuses
ETUDE CLINIQUESymptômes d’a<strong>la</strong>rmedAmaigrissementDysphagieHémorragie digestiveAnémieFibroscopie systématique
FORMES CHIRURGICALES Echec du traitement médicalm Dépendance vis-à-vis du traitement médicalm Manifestations atypiques qui répon<strong>de</strong>nt r pon<strong>de</strong>nt ma<strong>la</strong>u traitement médicalm Patients indisciplinés s ou qui pour <strong>de</strong>s raisonssocioéconomiques conomiques ne suivent pas untraitement médical moptimal RGO compliqué
FORMES CHIRURGICALESEchec du traitement médicalm<strong>Le</strong> diagnostic d'échec du traitement médical mnécessite <strong>la</strong> preuve <strong>de</strong> son caractère re optimal :« un traitement à base d'IPPIPP, à dose suffisantepour entraîner ner une réduction rsuffisante <strong>de</strong> <strong>la</strong>sécrétion aci<strong>de</strong> gastrique et pendant une duréeminimale <strong>de</strong> 3 mois »Oprazole 40 mg/j pendant 3 mois
FORMES CHIRURGICALESDépendance vis-à-vis au traitement médicalm– <strong>Le</strong> contrôle <strong>de</strong>s symptômes par un traitement médical, mavec <strong>de</strong>s rechutes fréquentes ou précocesà l'arrêt <strong>de</strong>celui-ci, ci, pose le problème <strong>de</strong> <strong>la</strong> poursuite au long coursdu traitement médical mou le recours à <strong>la</strong> chirurgie.– Certains facteurs sont prédictifs d'une récidive rprécoce :le jeune âge du ma<strong>la</strong><strong>de</strong>,l' l'œsophagite sévère, sles les régurgitationsr
FORMES CHIRURGICALESManifestations atypiques qui répon<strong>de</strong>nt rmal autraitement médicalm– Cette situation impose <strong>de</strong> s'assurer que lessymptômes sont réellement r ellement secondaires auRGO.– Phmétrie+++– La responsabilité du reflux dans <strong>la</strong> genèse <strong>de</strong>ssymptômes est d'autant plus importanteàdémonter monter que <strong>la</strong> chirurgie est moins efficace pourle contrôle <strong>de</strong>s symptômes atypiques.
FORMES CHIRURGICALESPatients indisciplinés s ou qui pour <strong>de</strong>sraisons socioéconomiques conomiques ne suivent pasun traitement médical moptimal– Ulcère– Sténose– EBO– DégénérescenceouRGO compliqué
EXPLORATIONS PRE- OPERATOIRES Fibroscopie :C<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong> Savary Miller Endoscopie en cas <strong>de</strong> premier épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> RGO :- <strong>Le</strong>s symptômes d’a<strong>la</strong>rme imposent toujours uneendoscopie prompte puisqu’ils peuvent révéler unemalignité sous-jacente ou <strong>de</strong>s complications (Niveau <strong>de</strong>preuve A).- <strong>Le</strong>s patients <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50 ans- <strong>Le</strong>s patients <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 50 ans chez lesquels <strong>la</strong>réponse thérapeutique est jugée insuffisante, en cas <strong>de</strong>p<strong>la</strong>intes récidivantes avec une évolution vers <strong>la</strong> chronicité,en vue d’évaluer <strong>la</strong> gravité <strong>de</strong> l’œsophagite et les facteursprédictifs <strong>de</strong> complications ou d’amélioration.
EXPLORATIONS PRE- OPERATOIRES Fibroscopie :Une endoscopie n’est pas indispensable d’emblée chez les sujets <strong>de</strong> moins <strong>de</strong>50 ans présentant <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>intes récentes typiques <strong>de</strong> reflux (pyrosis, avec ousans régurgitation) en l’absence <strong>de</strong> symptômes d’a<strong>la</strong>rme . Un traitementempirique peut être proposé pour ce groupe (Niveau <strong>de</strong> preuve A).Cependant, cette proposition peut être nuancée si le patient allègue unesymptomatologie <strong>de</strong> RGO ayant débuté <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 10 ans, ce qui peut inciterà pratiquer une endoscopie à <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> complications asymptomatiques(Accord d’experts).Avant d’effectuer un examen endoscopique initial chez un patient présentant<strong>de</strong>s p<strong>la</strong>intes <strong>de</strong> reflux, il convient <strong>de</strong> respecter une fenêtre thérapeutique(arrêt <strong>de</strong> <strong>la</strong> médication) d’une durée suffisamment longue (4 semaines) afind’établir un diagnostic correct ainsi qu’un pronostic exact <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>slésions (Niveau <strong>de</strong> preuve B).
EXPLORATIONS PRE- OPERATOIRES TOGD :– Sténose– Brachyoesophage– Malpositioncardiotubérositairerositaire– Taille d’une dHHTOGD montrant le reflux <strong>de</strong> <strong>la</strong> baryte dansl’œsophage
EXPLORATIONS PRE- OPERATOIRES Ph-métrie:– La pHmétrieest indiquée e en cas <strong>de</strong> signes atypiquespour corréler les symptômes au reflux– Précise <strong>la</strong> nature du reflux aci<strong>de</strong> ou alcalin– Permet d’éd’évaluer l’efficacitlefficacité du geste anti-reflux– <strong>Le</strong> reflux est pathologique si : % <strong>de</strong> temps oùole pH < 4 : > 4% sur 24 heures <strong>Le</strong> nombre d'épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> reflux > 5 minutes : ≥ 3/ 24 heures.Lorsqu’un patient présente <strong>de</strong>s symptômes très évocateurs <strong>de</strong> RGO ou uneœsophagite, <strong>la</strong> pH-métrie est un examen qui n’est pas nécessaire pour faire lediagnostic et introduire un traitement anti-reflux (Accord d’experts).
EXPLORATIONS PRE- OPERATOIRES Manométrie :– <strong>Le</strong> SIO est jugé déficient si :<strong>la</strong> pression <strong>de</strong> repos < 6 mm Hget/ou <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> haute pression
EXPLORATIONS PRE- OPERATOIRES Manométrie :Il n’existe pas d’arguments justifiant l’utilisation en routine <strong>de</strong> <strong>la</strong> manométrieen préopératoire (Niveau <strong>de</strong> preuve B). Aucune information tirée <strong>de</strong> <strong>la</strong>manométrie ne permet <strong>de</strong> poser à elle seule l’indication opératoire et le choix<strong>de</strong> <strong>la</strong> technique opératoire en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur du tonus du SIO et <strong>de</strong>scaractéristiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> motricité œsophagienne (Niveau <strong>de</strong> preuve B) .La manométrie préopératoire n’est probablement utile que chez un nombrerestreint <strong>de</strong> ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s suspects <strong>de</strong> dyskinésie œsophagienne, notamment lesujet âgé et le sujet dysphagique, à <strong>la</strong> recherche d’une acha<strong>la</strong>sie ou <strong>de</strong>sspasmes œsophagiens (Accord d’experts).La manométrie n’est pas recommandée lors du suivi <strong>de</strong>s patients opérés, saufs’il persiste à moyen terme une dysphagie (Accord d’experts)
EXPLORATIONS PRE- OPERATOIRES Scintigraphie :– <strong>Reflux</strong> alcalin– RGO + manifestations atypiques Test <strong>de</strong> perfusion aci<strong>de</strong> Mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécrscrétion gastrique aci<strong>de</strong> Bilimètrie Test thérapeutique Impédancemdancemètrieoesophagienne
EXPLORATIONS PRE- OPERATOIRESFibroscopie systématiqueStratégieTOGD : HH volumineuse, sténose,brachyoesophagePh-métrie: - RGO sans oesophagite,- manifestations atypiquesManométrie : n’est npas systématiqueSujet âgé, , en cas <strong>de</strong> dysphagie
TRAITEMENTBUTS Restaurer <strong>la</strong> compétence du SIO. Diminuer <strong>la</strong> sécrscrétion aci<strong>de</strong>. Augmenter <strong>la</strong> vidange gastrique. Protéger <strong>la</strong> muqueuse œsophagienne
TRAITEMENT Mesures hygiénono-diététiquestiquesMoyens Traitement médicalm- Topiques ( anti-aci<strong>de</strong>s, aci<strong>de</strong>s, alginates, sucralfate )- Prokinétiques- Anti-sécrcrétoires gastriques (anti( Traitement endoscopique - Sutures endoscopiques- Radiofréquence- Injection <strong>de</strong> matériel inerte Traitement Chirurgica<strong>la</strong>nti-H2, IPP)
TRAITEMENT CHIRURGICAL Médiane ou bi-soussous-costale Voie coelioscopiqueVOIES D’ABORDD– Même efficacité à moyen et long terme– Avantages : morbidité pariétale et durée e d’hospitalisationd↓
TRAITEMENT CHIRURGICALMETHODES Fundoplicatures postérieures:– FP partielles :Antérieure : Dorr :hémivalveantérieurePostérieure : Toupet– FP totales : Nissen
TRAITEMENT CHIRURGICAL
TRAITEMENT CHIRURGICAL <strong>Le</strong> choix entre FPP et FPTNissensupérieureàtoupet à long terme maisplus dysphagiante
TRAITEMENT CHIRURGICALMETHODES Diversionduodénalenale totale– VT + antrectomie +anastomose gastrojéjunalejunalesur une anse en Y– Supprime reflux aci<strong>de</strong> etbiliaire
TRAITEMENT CHIRURGICALMETHODES Résection oesogastrique- colop<strong>la</strong>stie- tube gastrique- Interposition d’une dansegrêle
TRAITEMENT CHIRURGICAL Sténose peptique :– Sténose courte di<strong>la</strong>table :IndicationsDi<strong>la</strong>taion per endoscopique + FP– Sténose non di<strong>la</strong>table :Résection oesogastrique po<strong>la</strong>ire supérieure + colop<strong>la</strong>stie. EBO :– EBO sans dysp<strong>la</strong>sie : FP + surveil<strong>la</strong>nce– EBO avec dysp<strong>la</strong>sie sévère s: Résection Roesogastriquepo<strong>la</strong>ire supérieure Brachyoesophage : Diversion duodénale totale
CONCLUSION <strong>Le</strong>s indications du traitement chirurgicaldu RGO ont été modifiées ces <strong>de</strong>rnièresresannées par :– l’avènement <strong>de</strong> traitements anti-sécrcrétoiresefficaces (IPP)– et par <strong>la</strong> <strong>la</strong>paroscopie qui a permis <strong>de</strong>diminuer <strong>la</strong> morbidité postopératoire
Avenir : Coelio-chirurgierobo-assitassitée