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NATATION SÉLECTIONSAUSTRALIENNESThorpe est déjà en marsVictorieux sans éclat sur 100 m (49’’28), le crack australien pense déjà aux Jeux du Commonwealth.MELBOURNE –(AUS)de notre envoyé spécialVOILÀ, C’EST FAIT, passons maintenantà autre chose. C’est un peu ensubstance ce que voulait sans doutedire Ian Thorpe hier quand, après unefinale du 100 m en définitive fortbanale, il remarqua qu’il «faudranager plus vite aux Jeux du Commonwealth(15-26 mars à Melbourne) »pour envisager avoir un mot à y dire.Il est sûr que 49’’28 pour effectuer unaller-retour de bassin seront beaucouptrop de temps passé dans l’eau quandviendra l’heure, mi-mars, de se frotterdans ce même Sports and AquaticCentre de Melbourne à des typescomme les Sud-Africains RolandSchoeman – 2 e aux JO d’Athènes etaux Championnats du monde 2005 àMontréal –, Ryk Neethling – 3 e auQuébec –, voire à l’Anglais SimonBurnett, 48’’68 l’an dernier ou auCanadien Brent Hayden, 48’’92. Oui,Thorpe a parfaitement conscienceaujourd’hui que si le plus dur est dansson dos, l’essentiel reste cependant àfaire.Le plus difficile c’est durant l’hiveraustral dernier qu’il y a été confronté.Quand aprèsavoir beaucoup tourné enrond dans la piscine du SutherlandLeisure Centre de Sydney, il finit par sedécider un jour à refaire le métier ets’imposa alors de longues séancesrectilignes en solitaire dès l’aube.Mais cette mise au point avec luimêmeaccomplie, restait à trouver cequi au fond pourrait l’amuser. Ayanttout connu, tout vu et étant revenu d’àpeu près tout aussi depuis 1998, ildécida donc de se mesurer à l’épreuvereine. Depuis novembre dernier,Thorpe travaille en conséquence.Appr<strong>of</strong>ondissant des notions relativementnouvelles pour lui. Et il comptaitsur cette semaine de sélections pourétablir des premiers temps de passage.Des chiffres instructifsLes chiffres l’ont instruit : 49’’58 ensérie mercredi matin, 48’’86 en demifinale,49’’28,ce jeudi. Du commun, del’acceptable et du moyen, en somme.Avant-hier, sans l’emballer outremesure, son « chrono » de la soirée luiavait cependant plu. C’était le septièmemeilleur temps de sa carrière surcette distance, éloigné de 16 centièmesseulement de son record personnelremontant à la finale desChampionnats du monde 2003 – il termina3 e derrière Popov et Van denHoogenband. Ian Thorpe y avait vu dusens. Beaucoup plus en tout cas quedans ses 1’46’’42 établis la veillesur 200 m, «tout juste dans lamoyenne », selon ses propres termes.C’est dire si, sans véritablement l’avoirformulé, il espérait, vingt-quatreheures plus tard être mieux fixé sur sonéventuel potentiel sur 100 m.Pour être tout à fait juste, il n’est pascertain qu’il soit plus avancé.Cette finale paraissait pourtant avoirété concoctée pour lui. Jamais, dansl’histoire de la natation australienne,cinq hommes (Thorpe, Sullivan, Callus,Klim et Hawke) si rapides – ils étaientTIR■ ALEXANDRE-AUGRAND,ALMERAS ET HENRY CHAMPIONSDE FRANCE. – Hier à Montluçon,Manuel Alexandre-Augrand a remportéau pistolet standard son deuxièmetitre national, après celui de 1995, enprécision, le titre féminin revenant àBrigitte Almeras. À la carabine, lejeune Lorrain Josselin Henry remportesonpremiertitre seniors,aprèsceluidu50 m juniors en 2002.CHAMPIONNATS DE FRANCE À 10 MÈTRES(Montluçon, 31 janvier-4 février). – HOMMES.Pistolet standard :1. Alexandre-Augrand (Clichy),371 pts ; 2. Blanchouin (Clichy), 369 ; 3.Riedinger (Haguenau), 368 ; 4. Dumoulin(Royan), 366 ; 5. Gouget (La Chapelle-St-Luc),366. Par équipes : 1. Clichy, 1 097 pts ; 2.Royan, 1 090 ; 3. Marseille, 1 076. Carabine :1. Henry (Neuves Maisons), 694,6 pts(590 + 104,6) ; 2. Canelle (Orléans), 692(592 + 100) et Müller (ALL, Strasbourg), 691,5(588 + 103,5) ; 3. Dané (Montgeron), 690,5(590 + 100,5) ; 4. Rodde (Issoire), 689,8(587 + 102,8) ; 5. Dos Santos (Cuvilly), 688,8(588 + 100,8). Par équipes : 1. Haguenau,1 740 pts ; 2. Strasbourg, 1 737 ; 3. Clichy,1 735. FEMMES. Pistolet standard : 1. Almeras(Libourne), 267 pts ; 2. Guarinos (La Chapelle-St-Luc),265 ; 3. Lempegnat (Lons), 265 ;4. Lacey (Mayenne), 265 ; 5. Michel (Toulon),264. Par équipes : 1. Clichy, 772 pts ; 2. Annemasse,757 ; 3. La Chapelle-St-Luc, 750.AUJOURD’HUI : pistolet précision HOMMES.MOTO■ UN CHAMPION AU TRIAL DELYON. – Ce soir, à 20 h 30, débuterale 9 e trial indoor de Lyon au palais dessports de Gerland avec, en têted’affiche, l’Espagnol Adam Raga,triple champion du monde en titre, etle champion de France Vincent Hermance.■ ESSAIS MOTOGP (Phillip Island [AUS], 31janvier - 2 février). – Nakano (JAP, Kawasaki),1’30’’59 (78) ; Melandri (ITA, Honda),1’30’’60 (133 tours) ; Hayden (USA, Honda),1’30’’90 (95) ; Gibernau (ESP, Ducati), 1’30’’92(102) ; Stoner (AUS, Honda), 1’31’’13 ; Capirossi(ITA, Ducati), 1’31’’07 (97) ; Pedrosa(ESP, Honda), 1’31’’10 (96) ; Roberts Jr (USA,KR), 1’31’’64 ; De Puniet (Kawasaki), 1’31’’77(100) ; Tamada (JAP, Honda), 1’31’’82 ; Elias(ESP, Honda), 1’32’’15 (91).HOCKEYSUR GLACE■ NHL (saison régulière). – MERCREDI :NY Rangers - Pittsburgh, 3-1 ; Detroit - SaintLouis, 3-2 ; New Jersey - Ottawa, 5-3 ; Dallas-Nashville, 2-1 ; Calgary-Colombus, 1-2(t.a.b) ; San José - Anaheim, 6-4.tous descendus au moins une fois sous50 secondes lors des séries ou desdemi-finales–ne s’étaient eneffet lancésensemble dans pareille aventure.Certes Thorpe n’a jamais eu besoind’émulation pour atteindre sa plénitudemais, après dix-sept mois derecul, un peu de stimulation ne pouvaitpas, imaginait-on, lui faire de mal.D’autant que, contrairement à la finaledu 200 m où, cerné par des gosses, ilavait dit avoir l’impression de faire sonâge – vingt-trois ans ( !) –, il était cettefois parfaitement dans son élément,entouré de ses vieux complices, detous ceux avec qui il a usé ses fonds decombinaison sur à peu près tous lesplots de la planète.À commencer par Brett Hawke, detoutes les campagnes mondialesdepuis les Jeux de Sydney en l’an 2000,qui durant les 50 mètres initiaux fit unvéritable show : il avait, à l’instant debasculer, 51 centièmes d’avance sur letemps réussi par VDH lors de sonrecord du monde (47’’84), lequel commenceà avoir de la barbe puisqu’ildate du 19 septembre 2000, jour de lafinale du 100 m aux Jeux de Sydney.Peut-être que si Ian Thorpe s’étaitalors trouvé dans le mouvementnous aurions vu autre chose. Mais àla fin de « l’aller » il n’était que 5 e ,c’est-à-dire à des années-lumière deses aspirations.« Je n’éprouvais pourtant pas de mauvaisessensations », notera-t-il.La preuve en est que, sans donnerl’impression d’avoir besoin d’enclencherle turbo, il « les » reprit tous lesuns après les autres. Vingt cinq mètressuffirent.D’abord pour qu’il atteigne un compterond, vingt, quant à ses titres de« champion d’Australie ». Mais surtoutpour qu’il fasse étalage de sesfrais acquis en matière de vitesse pure.Exactement comme il l’avait montrémardi de manière fugace quand, virantaux « 50 » en 24’’70, il avait été alorsplus rapide qu’en battant son recorddu monde – 1’44’’06 –, le 25 juillet2001 à Fukuoka, Japon. En un mot, lefonds est là. Reste maintenant à ymettre la forme.PATRICK LEMOINERÉSULTATSFinales. – HOMMES. 100 m : 1. Thorpe,49’’28 ; 2. Klim, 49’’38 ; 3. Sullivan, 49’’54.400 m 4 nages : 1. Nederpelt, 4’20’’27 ;2. Lucas, 4’22’’56 ; 3. Hannant, 4’23’’65.FEMMES. 800 m : 1. Gorman, 8’32’’39. 100 mpapillon : 1. Schipper, 57’’15 (rec. nat.) ; 2.Lenton, 57’’35 ; 3. Mills, 58’’16.Demi finales. – HOMMES. 100 m papillon.I : 1. Klim, 53’’45. II. 1. Pine, 52’’89. FEMMES.50 m. I. 1. Lenton, 25’’21. II : 1. Mills, 24’’93 ;2. Henry, 25’’42. 50 m dos. I : 1. Rooney,28’’78. II : 1. Zimmer, 28’’82. 100 m brasse.I : 1. Edmistone, 1’7’’86. II. 1. L. Jones, 1’6’’70.PROGRAMMELA NUIT PROCHAINE. – Au Sportsand Aquatic Centre de Melbourne,séries à 10 heures(minuit,heure française),demi-finalesetfinalesà18h30(8h 30,heurefrançaise): 200m papillonFEMMES,200mbrasseHOMMES,400mquatrenagesF,50mH,1 500mH, 1 500 m F.COUPE DU MONDE (petit bassin)Phelps s’y replongeAprès des Mondiaux qui l’avaient laissé sur sa faim l’été dernier, l’Américain lance sa saison à New York.À DISTANCE, mais presque dans lemême timing, les galactiques des piscinesreviennent aux affaires. L’un, IanThorpe, barbotte, depuis lundi à Melbourne,dansl’eau pétillantedes sélectionsaustraliennes ; l’autre, MichaelPhelps, se trempera dans celle de NewYork tout le week-end. L’un en grandbassin, l’autre en mini-format. Mêmes’il n’a jamais vraiment témoigné destonnes d’affection pour les raouts enpetit bain, l’Américain s’apprête à croquerjoyeusement (quatre épreuvessont consignées à son programme)dans l’avant-dernière escale de laCoupe du monde. Il faut bien rentrerquelque part…D’autant que l’année en cours ne luiréservera que peu d’occasions de rassasierson appétit gargantuesque degloire. Hormis les presque anecdotiquesJeux Panpacifiques (en juillet auCanada), le sextuple champion olympiquen’aurapas de médaille à traquer.Dès lors, que peut-on attendre d’unPhelps en saison creuse ? Sur la question,les sujets de méditation ne manquentpas. L’été dernier à Montréal, letycoon de Baltimore avait chassé, letemps des Championnats du monde,sur des terres moins familières, cellesdes crawleurs et plus précisémentcelles des bolides.En délaissant ses prérogatives attitréesdu 200 m papillon et du 400 mquatre nages, il cherchait alors unautre défi à sa démesure, d’autrespompes à adrénaline.Au Canada, malgréquatre titres épicés d’une médailled’argent, l’expérimentation ne futguère ébouriffante. Pas à la hauteur deses désirs. « Cette compétition estpour moi comme une grosse alarme »,PATINAGE ARTISTIQUEJoubert accélèreÀ onze jours de son entrée en compétition aux JO de Turin, le Poitevinmonte en puissance.POITIERS –de notre envoyée spécialeC’EST UN SIGNE qui ne trompepas :Andreï Berezintsev, l’entraîneurde Brian Joubert, a troqué sa joliecasquette « Torino 2006 », fidèlepartenaire d’entraînement de cettesaison olympique, contre un couvrechefsiglé Fédération française dessports de glace. Les Jeux approchentà pas de géant, dans onze joursmaintenant, mardi 14 février, lerécent médaillé de bronze européenfera son entrée en compétition àTurin avec le programme court. Hier,tout était très calme à la patinoire dePoitiers où seuls se trouvaient lejeune homme et son coach, point à laligne. Impressionnant, même, cetteimage de Joubert, seul sur la glace etrapide, si rapide, en prenant sesappuis alors qu’il s’échauffe. JamaisMELBOURNE. – Les sélections australiennes n’ont pas permis à Ian Thorpe d’évaluer vraiment son potentiel sur100 m. Le quintuple champion olympique devra patienter six semaines, jusqu’à des Jeux du Commonwealthqui s’annoncent beaucoup plus relevés.(Photo Jeff Crow/Sport the Library/Presse Sport)encore on ne l’a vu si véloce encompétition cette saison.Lyon et l’or d’Europe dévoré parEvgueni Plushenko semblent déjàtrès loin. Brian a maintenant les yeuxdans les Jeux. Deux entraînementsau menu de la journée d’hier, pluscourts (une heure en fin de matinée,trois quarts d’heure l’après-midi)mais surtout plus denses. En guised’apéritif, James Bond révise sonprogramme court. Il réussit d’entréesa combinaison quadruple tripleboucles piqué, celle qui lui a fait souventdéfaut cette saison, mais chuteensuite sur le triple axel. Qu’importe,il y retourne ! Avec, pour cette répétitiongrandeurnature, six petits obstaclesqu’il n’aura pas lors de la compétitionturinoise, six jeunes élèvesde Véronique Guyon, son ancienentraîneur, qui évoluent autour delui pendant qu’il prépare ses longuescourbes avant de tenter les sauts.Le médaillé debronze européenpeaufinera sapréparation àGrenoble à partirde dimanche,avant de rejoindreTurin le 11 février.(Photo Jean-Louis Fel)Cet amateur de bowling prend toujoursgrand soin, sur la glace, de nepas bousculer ces quilles à la vanillequi le regardent glisser les yeux remplisd’admiration.Un peu «court»sur le longLes pirouettes sont au point, le« quad » tourne quasiment commeune horloge, la bonne humeur estperceptible, l’implication aussi.Reste encore à tenir physiquementles interminables 4’30’’ du programmelibre. Car Joubert sembleencore un peu « court » sur ce long.Mais il lui reste encore de bonnesséances pour y arriver. Jusqu’à la finde la semaine, à Poitiers, puis, dèsdimanche à Grenoble où il resterajusqu’à son arrivée à Turin, prévue lesamedi 11 février, au lendemain dela cérémonie d’ouverture.SOPHIE TUTKOVICSavait-il résumé à l’issue de sa campagnequébécoise.Pour autant, Phelps a-t-il rangé aufond d’un tiroir ses envies de s’incrusterdans le cercle des sprinteurs rois ?Pas évident. L’idée d’en découdre avecThorpe et Van den Hoogenband surcourte distance l’excite sans doutetoujours. Mais l’étudiant de AnnArbor, dans le Michigan, pourrait surtoutse servir de cette année transitoirepour attaquer frontalement ses troisrecords du monde grand bassin (200 mpapillon, 200 et 400 m 4 nages) quicommencent,toutest relatif,àprendrede l’âge. Le fait qu’il s’aligne ce weekendsur les trois épreuves enquatre nages, les 100 et 400 m dès lanuit prochaine, accrédite cette thèse.Le centre aquatique d’EisenhowerPark rappellera justement de douxsouvenirs de record du monde à FrédérickBousquet. C’est là, voilà deux ans,que l’étudiant américain avait capturéle « scratch des scratches » sur 50 men petit bassin (21’’10). Ça pourraitl’inspirer.FRÉDÉRIC BERNESPROGRAMMEAUJOURD’HUI. – Séries à partir de10heures,finalesàpartirde18heures(minuit, heure française). HOMMES :100 et 400 m, 100 m dos, 50 et 200 mbrasse, 50 et 200 m papillon, 100 et400 m 4 nages. FEMMES : 50, 200 et800m, 50 et 200m dos,100m brasse,100 m papillon, 200 m 4 nages.Principaux engagés. – HOMMES :Phelps, Hansen, Moses, Marshall,Ball (USA) ; Bousquet. FEMMES :Sandeno, Ziegler, Komisarz, Kirk,Jendrick (USA) ; Kämmerling,Alshammar (SUE).BATEAUX VOLVO OCEAN RACEJosse est d’attaqueDEUX SEMAINES après l’arrivéevictorieuse en Australie d’ABN-AMRO 1 de Mike Sanderson, lesconcurrents de la Volvo Ocean Race(course autour du monde en équipageavec escales) disputent la nuitprochaine à Melbourne, la troisièmerégate en baie de l’épreuve. Consolidéeet rejointe in extremis par Brasil1, qui avait démâté le 18 janvieren plein océan Indien, la flotte seraau complet avant de prendre ledépart le 12 février de la troisièmeétape à destination de Wellington(1 450 milles). D’aucuns espèrentcontester la domination de l’équipagede Sanderson, en particulier leFrançais Sébastien Josse et sesjeunes recrues d’ABN-AMRO 2, deuxièmeau classement général.« Nous avons l’avantage, commeABN-AMRO 1 de ne pas avoir eu detravaux à faire à cette escale, déclareJosse. Mais dans un parcours inshore,on peut presque toujourscompenser un déficit de vitesse parl’expérience de l’équipage. PaulCayard (Pirates-des-Caraïbes) etNeal McDonald (Ericsson) peuventdonc faire de belles choses. »Classement général (après deux étapes) : 1. ABN-AMRO 1 (HOL, Sanderson [NZL]), 29 pts ; 2.ABN-AMRO 2 (HOL, Josse), 24 ; 3. Movistar (ESP, Bekking [HOL]), 15,5 ; 4. Brasil 1 (BRE, Graël)et Pirates-des-Caraïbes (USA, Cayard), 13,5 ; 6. Ericsson (SUE, McDonald [GBR]), 11,5 ; 7. ING-Real-Estate-Brunel (AUS, Wharington), 11.TAEKWONDO■ ÉQUIPESDE FRANCE: APRÈSLES CHINOIS, LES IRANIENS.–En stage auCREPS de Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine, depuis dimanche dernier,les équipes de France (sans Pascal Gentil, préservé, ni Mickaël Borot, convalescent)et de Chine se sépareront ce soir après une petite semaine d’intenses activitésmarquée, notamment, par une série de test-matches, mercredi. Une mini compétitiondont sont sortis vainqueurs les visiteurs. « On a ramassé, résume souriantMichael Aloïsio, le directeur du haut niveau. Ils ont remporté les deux tiers descombats.Celadit, ilfaut replacerceladansson contexte.Il s’agissaitlàdepréparationetnon d’un tournoi. » Une série de confrontations qui aura néanmoins permisà Gwladys Epangue (– 67 kg), médaillée d’argent des Mondiaux 2005, de se rassurerpleinement sur son état de forme en l’emportant nettement sur la championneolympique Luo Wei. Qui aura également confirmé la montée en puissancede la Chine, nation inconnue au plus haut niveau il y a dix ans et parmi les toutesmeilleures aujourd’hui. Dès mardi, les hommes se retrouveront à Boulouris, dansle Var, avec, cette fois-ci, les redoutables Iraniens pour hôtes. Idéal pour prépareraumieux les prochains Championnats d’Europe,en mai, à Düsseldorf (ALL). –O. B.LUTTE■ LA FRANCE AU COLORADO. – En stage depuis le 19 janvier à ColoradoSprings, l’équipe de France y disputera le tournoi du Colorado, aujourd’hui etdemain. Fatah Hamza (55 kg) et Vincent Aka (96 kg) s’aligneront en lutte libre,tandis qu’Anne-Catherine Deluntsch (48 kg), Anna Gomis (55 kg), AudreyPrieto-Bokhasvili (59 kg) et Marianna Kolic (72 kg) se présenteront bien évidemmenten lutte féminine. « Le stage se passe sans problème, avec du beaumonde, commente l’entraîneur Gérard Santoro. Les médailles seront à couteautiré au Tournoi. »■ CIRQUE D’HIVER EN LUTTE. – La lutte, qui avait fait les beaux jours duCirque d’Hiver de Paris au début du XX e siècle, va retrouver la vieille enceintede la rue Amelot. Ainsi, le mardi 21 février, l’équipe de France de grécoromainey affrontera l’Arménie. La soirée comprendra également du beachwrestling (lutte de plage), discipline inscrite depuis 2004 au programme desévénements de la Fédération Internationale. Médaillée de bronze olympiqueen lutte féminine, Anna Gomis s’alignera en beach-wrestling. Location :www.ticketnet.fr ou 3615 ticketnet.VOLLEY-BALLPRO A (17 e journée)NICE - PARIS«Onesttousfrustrés »MLADEN KASIC, l’entraîneur niçois, est déçu maispas inquiet de voir son équipe rentrer dans le rang.AUJOURD’HUI, 20 H 30, SALLE PALMEIRA(en direct sur Sport +)NICE : 1. Demirovic (BOS, 2,01 m, cap.) ; 2. Opota (1,92 m) ; 3. Rabaud (1,90 m) ;4. Jioshvili (GEO, 1,97 m) ; 5. Kapfer (1,91 m) ; 6. Ras (1,85 m) ; 7. Boriskevitch (CRO,1,90 m) ; 8. P. Ragondet (1,82 m) ; 9. Saelens (2 m) ; 11. Halilovic (BOS, 1,90 m) ;13. Bunford (HON, 2,05 m) ; 15. Guidara (TUN, 1,86 m). Entraîneur : M. Kasic.PARIS:1.ThiagoAranha(BRE,1,95m) ;3.Château(1,92m) ;4.Hotulevs(LET,2m) ;5.Redwitz(BRE,1,90m,cap.) ;6.Maison(1,87m) ;9.Ziani(1,96m) ;10.Novak(RTC,1,96 m) ; 11. Nilsson (SUE, 2,06 m) ; 12. Skorc (SLV, 1,80 m) ; 13. Bergmann (ALL,2,06 m) ; 17. Brifaud (1,95 m). Entraîneur : V. Basic.Arbitres : MM. Vereecke et Pécheux.Quatrième à l’issue des matches aller, Nice a depuis perdu sèchementdeux de ses trois derniers matches, à Toulouse et à Beauvais (0-3),s’<strong>of</strong>frant seulement, entre ces deux revers, une victoire sur la lanternerouge Ajaccio (3-0). Désormais sixièmes, les Azuréens ont, ce soir,l’occasion de passer un vrai test face à une formation parisienne, troisièmede Pro A, en pleine forme.NICE –de notre correspondante« COMMENT EXPLIQUEZ-VOUSce coup d’arrêt ?– À Toulouse, nous nous étions misune incroyable pression sur lesépaules. Nous étions stressés : parceque c’était le premier match retour etqu’on l’abordait en position de quatrièmedu Championnat ; parce quenotre adversaire était et est toujours leseul à nous avoir battus dans notresalle (3-2). Il y avait beaucoup de nervosité,d’agressivité chez nous. Trop.Nous avons perdu les pédales pour lapremière fois de la saison. Iln’empêche, si on avait gagné le deuxièmeset (perdu 25-27), cela auraitcertainement influé sur cette rencontremais aussi sur les suivantes.ÀBeauvais, nous avons été assez mauvais.Mais là encore, nous avons uneballe d’égalisation. Des joueurs sontpassés à côté. Je pense à Xavier (Kapfer)et à Freddy (Saelens). Ils ont explosédevant leurs parents venus voir lapartie. Que puis-je leur reprocher ? Ilsbossent comme des fous, comme lesautres, etont fait tantdegros matches.On ne peut exiger des joueurs d’êtreà 100, 120 % tout le temps.– Comment le groupe vit-il saglissade à la sixième place ?– Il n’est pas question de vivre unechute sans fin. On est tous frustrés.Déçus principalement par nos deuxdéfaites, toutes deux sévères, même sinous ne sommes pas satisfaits de lamanière. Après quatre mois de trèshaut niveau, on est redescendus denotre nuage. On est un peu comme unboxeur après un uppercut. Le groupeest toujours compact, fantastique àdiriger. Il constitue la force du club. Il ajuste besoin de fraîcheur physique etmentale pour retrouver son niveau.Une belle victoire le relancerait totalement.– Face à Paris, qu’attendez-vousde votre équipe ?– Le favorine serapas Nice. Siles Parisienssont bons, ils n’auront guère deproblèmes. Ils ont recruté les meilleursà chaque poste. Ils se bonifient samediaprèssamedi.Face àSète (3-0 le weekenddernier), ils paraissaient invincibles,impressionnants au service etau block défense. Mais leur deuxièmeset semble montrer des petites failles.On n’a pas à avoir la trouille. À l’aller,on les avait accrochés (défaite 1-3).L’important est de faire notre match.Dans tous les secteurs de jeu, on a unpeu baissé, y compris au service, là oùon avait mis tant de pression pendantla première partie du Championnat,même si j’estime l’écart entre la productionà domicile et à l’extérieur tropimportant.– Quel est votre objectif pour lasaison ?– Au vu de notre début de parcours, lahuitième place (la dernière qualificativepour les play-<strong>of</strong>fs) nous laisseraitsur notre faim. Mais nous n’oublionspas nos galères de l’été, ni notre budget(0,75 million d’euros). On ne pensaitalors qu’au maintien. Je me souviensd’ailleurs que les pronostiqueursnous voyaient derrière Narbonne(actuel 12 e ) et Montpellier (10 e ). Lesbons résultats aidant, certains l’ontsans doute oublié en périphérie duclub. Pas nous, sans doute parce quedans ce Championnat complètementfou, qui est franchement serein lessoirs de match ? Mis à part Tours, audessusdu lot, nous sommes tous sur lefil du rasoir. Les play-<strong>of</strong>fs sont encoreloin. Mais si d’ici là, nous retrouvonsconfiance et fraîcheur, nous amélioreronsnotre classement. »JANINE GIANARIAAUJOURD’HUI20 HEURESTourcoing - Narbonne20 H 30Nice - ParisDEMAIN20 HEURESSète - AvignonTours - MontpellierRennes - CannesAjaccio - BeauvaisToulouse - PoitiersClassementPts—J.—G.—P.—1. Tours 44 16 16 02. Poitiers 36 16 12 43. Paris 35 16 12 44. Tourcoing 35 16 12 45. Toulouse 30 16 10 66. Nice 30 16 10 67. Sète 29 16 10 68. Cannes 25 16 8 89. Beauvais 21 16 7 910. Montpellier 15 16 4 1211. Rennes 12 16 4 1212. Narbonne 11 16 3 1313. Avignon 10 16 3 1314. Ajaccio 3 16 1 15PROCHAINE JOURNÉE. – VENDRE-DI 10 FÉVRIER : Poitiers - Tourcoing(20h 30).SAMEDI11 (20heures): Avignon- Nice ; Cannes - Tours ; Narbonne- Rennes ; Paris - Ajaccio ;Beauvais - Toulouse. DIMANCHE 12 :Montpellier - Sète (17 heures).■ NARBONNE RETROUVE PEREZ ET SIKIRIC. – Le central Jean-FrançoisPerez (tendon rotulien), qui a repris l’entraînement lundi, et le réceptionneur-attaquantRoko Sikiric (coude gauche), de retour depuis mercredi, réintègrent legroupe. Andy Cès (hernie discale) poursuit, lui, sa convalescence en s’entraînantphysiquement avec son frère beacher, Kévin, à Montpellier. Le pointu est néanmoinsgêné par un problème de bassin. – L. So.BOXECHAMPIONNATSDEFRANCEAMATEURSThomas et l’éliteen pisteLES QUARTS DE FINALE des Championnatsde France amateurs, qui sedérouleront ce soir à Laon et Mont-de-Marsan et demain à Niort et Charleville-Mézières,verront l’entrée desmembres de l’équipe nationale.ÀLaon (Aisne), Jérôme Thomas affronterale Nordiste Hassan Azaouagh(19 ans). Néanmoins, le combats’annonce déséquilibré, puisquel’adversaire du médaillé d’argentolympique ne compte que neufcombats : 5 victoires, 4 défaites. Lecombat le plus intéressant de Laonopposera Xavier Noël, champion deFrance des welters les quatre dernièresannées, à Alexis Vastine, médaillé debronze àl’Euro et au Mondialjuniors etmédaillé d’or aux Jeux de la Francophonie.À Mont-de-Marsan, la vedettereviendra au coq Ali Hallab, médailléde bronze au Mondial, qui affronte leRéunionnais Éric Dagard (22 ans,15 victoires, 6 défaites).AUJOURD’HUI. – À Laon. FEMMES. 54 kg : Weaver-Angles. 60 kg : Bertaud-Gasmi. 63 kg :Guebre b. Eloire par forfait. 66 kg : Pare-Dehoux. HOMMES. Mouche : J. Thomas-Azaouagh, Boumerdaci-Travert. Coq : P. Frénois-Vigne. Plume : G. Frénois-Guitton. Légers : Dangnoko-Bouchentouf,Azzedine-Outin. Welters : Noël-Alexis Vastine. Moyens : Harihri-Vanbaelongheim. Milourds: Hamadi-Ficet. Lourds : Gomis-Podoriezack, M’Bumba-Sylla. Super-lourds :Tornu-Djeddi.AUJOURD’HUI. – À Mont-de-Marsan. FEMMES. 50 kg : Bouvier-Martinez. 52 kg : Ouchen-Samata,Nougue Cazenave-Moullac. 57 kg : Duhaut-Baha, Jansen-Ducastel. 60 kg : Orain-Berkane.HOMMES. Mi-mouche : Guerfi-Lacaze. Coq : Hallab-Dagard. Plume : Sellami-Mallard. Welters :Leyzour-Bouneb, Khalladi-Oliveri. Moyens : Raymond-Anouche, Rebrasse b. Bouhenia par forfait.Mi-lourds : Piquet-Pr<strong>of</strong>ichet, Soumare-Pierrot. Lourds : Taleb-Sallal. Super-lourds : Amanissi-Hoareau.■ EURO POUR MUTU. – Champion d’Europe des légers, l’invaincu EspagnolJuan Carlos Diaz Melero (30 ans, 30 victoires dont 16 avant la limite) défendpour la première fois son titre face au Roumain Mihaita Mutu (29 ans,13 victoires dont 7 avant la limite, 2 nuls, 4 défaites), ce soir à Santa Cruz deTenerife. En novembre à Madrid, Diaz avait battu le vétéran espagnol StefanoZ<strong>of</strong>f par arrêt de l’arbitre au onzième round pour le titre vacant. Quant àMutu, il est passé pro en France en 2000 et vit depuis à Saint-Nazaire avecson épouse française. Entraîné par Laurent Sangand, il peut se vanter d’avoirbattu Karim Ketoun en 2002 et l’Italien Corrado Battaglia en 2004 en Italie.PAGE 14 VENDREDI 3 FÉVRIER 2006

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