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FOOTBALL COUPED’AFRIQUEDESNATIONS(quartsdefinale)GUINÉE - SÉNÉGALSous le soleil de GuinéeSpectaculaires, créatifs, mais également solides en défense, les Guinéens sont devenus la sensation de ce tournoi.AUJOURD’HUI, A ALEXANDRIE,15 HEURES (14 heures,heure française),STADE HARAS EL-HEDOOD(Eurosport)GUINÉE : Diarso – Jabi, Baldé (cap.),Kalabane, I. Camara – Feindouno,Thiam, M. Sylla, Mansaré – K. Diawara,O. Bangoura. Remplaçants : K.Camara (g.), A. Bangoura (g.), M. Cissé,M. A. Diallo, Kaba, Se. Camara,Souaré,K. Sylla,Ib.Bangoura,Is.Bangoura,S. Bangoura, Yattara. Entraîneur: P. Neveu.SÉNÉGAL : Sylva – Coly (cap.), Diatta,So. Diawara, Daf – Kamara, BoubaDiop,A. Faye, Diouf ou Diagne-Faye –H. Camara, So. Camara ou Niang.Remplaçants : P. M. Diouf (g.), C.N’Diaye (g.), Diakhaté, Dramé,N’Daw, Is. Ba, Djiba, Diagne-Faye ouDiouf, Niang ou So. Camara, Barry, F.Mendy. Absent : Beye (suspendu).Entraîneurs : A. Sarr et A. Traoré.ALEXANDRIE –de notre envoyé spécialDEVANT SA BIÈRE, calé au bar entreplusieurs survêtements jaunes, le journalistedu Berliner Zeitung venuprendre la température de cette Couped’Afrique des nations avant la grandmessede juin n’en revient pas. « C’estincroyable, je n’avais jamais vu ça. Onse croirait dans un film ! » Les Guinéens,hilares, sont tous là. Il est prèsde deux heures du matin et le SyliNational vient tout juste de remportersa troisième victoire d’affilée (face à laTunisie, 3-0, après avoir battu l’Afriquedu Sud, 2-0, et la Zambie, 2-1). Pendantque Sambegou Bangoura prend enphoto tout ce qui bouge, le plan debataille s’organise. Ce soir, l’opérationportes ouvertes a été décrété parPatrice Neveu, un entraîneur heureux.À l’autre bout du salon, vêtus de jauneou de jean, les joueurs laissent déborderleur trop-plein d’émotion dans unconcerto assourdissant de cris et derires. Emporté un moment par la foule,Kaba Diawara réussira à crocheter sespartenaires. Il rejoindra Bobo Baldé, levrai boss de l’équipe, assis devant satasse de thé. Les deux hommes ne finirontpas la douce et courte nuit égyptienneen boîte.Soudain, le hall marbré de l’hôtelretrouvesaquiétude. Le tourbillonjaunea disparu, happé par les ascenseurs.Patrice Neveu peut souffler : « Ce soir, jeles laisse faire. En vivant sur place, àConakry, j’ai appris à mieux peser mesactes et mes mots. Bien sûr, j’ai imposéune discipline mais, de temps en temps,il faut savoir la moduler. »Dans cette ville d’Alexandrie, dont lenom magique résonne d’échos légendaireset littéraires depuis près devingt-quatre siècles, les Guinéens sonten train d’écrire leur propre histoire.Depuis la dernière Coupe d’Afrique,disputée en Tunisie il y a deux ans, quatorzenouveaux joueurs ont intégré lasélection. Cette mini-révolution coïncideen fait avec l’arrivée du Français.Lequel a immédiatement marqué sonterritoire et les esprits des joueurs en sebattant pour conserver ses adjointsPapa Camara et Abdoulaye Keita« Banks », un moment évincés.« Ensuite, je me suis appuyé sur troishommes de base pour construire monéquipe, raconte-t-il. Pascal Feindouno,un joueur qui prendra encore unedimension supplémentaire quand ilquittera la France. Bobo Baldé lui, estrespecté par tous, mais il n’en abusepas. Quant à Fodé Mansaré, il a prisbeaucoup de volume à Toulouse. J’aiaussi beaucoup consulté Internet poursavoir où évoluaient les Guinéens enEurope car il pouvait y avoir un très bonjoueur qui se cachait dans un clubmoyen. Je ne voulais avoir aucunregret. »Des garçons comme Souaré (Jura-Sud)ou Morlaye Cissé (Sedan), tous deuxévoluant en CFA, ont ainsi rejoint lasélection, tout comme Kalabane(Auxerre), à l’époque à l’Étoile duSahel, Ismaël Bangoura du Mans et uncertainKaba Diawara, une référence enL 1, mais qui n’avait curieusementjamais été appelé par le Syli.Patrice Neveua tenu bonPatrice Neveu s’est également déplacéen Allemagne, à Wolfsburg, pourconvaincre Pablo Thiam de revenir ensélection. « Je ne voulais plus y aller,explique le capitaine de la formationallemande. Après avoir disputé deuxCAN, en 1994 en Tunisie et en 1998 auBurkina Faso, j’avais décidé d’arrêter.J’ai été élevé à l’école de la Bundesligaet je ne comprenais pas ce fonctionnement.C’était n’importe quoi. J’ai faitune longue pause avant que le coachvienne me convaincre. Il m’a promisqu’il y aurait davantage de rigueur et ila tenu parole. »Durement critiqué par la presse guinéennedès son arrivée à Conakryen mai 2004, Patrice Neveu, qui vitonze mois sur douze en Guinée, aappris la patience et tenu bon. «J’aiessuyé des critiques énormes, notammentquand j’ai décidé de ne pas appelerdes joueurs comme Salam Sow, quin’avait pas de club ou SouleymaneYoula, un bon élément, mais quim’aurait posé des problèmes enÉgypte. »Longtemps considéré comme unentraîneur militaire, « c’est ce qu’ondisait de moi en France », Neveu s’est,petit à petit, laissé happer par la doucequiétude africaine : « Je suis presquedevenu guinéen dans ma façon d’agir.Je sais aujourd’hui qu’ils ont à la foisbesoin d’être poussés et en mêmetemps protégés. Je leur dis souvent :“ Prenez un peu de ma rigueur, maissurtout, gardez votre créativité. ” »Un message reçu cinq sur cinq par FodéMansaré, le « fils » de ce coach, qui estégalement sa conscience et son protecteur: « Il me parle beaucoup et me faitconfiance. Moi, en retour, j’essaye detout donner, explique le Toulousain.Parfois, ilgueule, mais jene disrien, carjesais qu’il le fait pour monbien et pourceluidelaGuinée. »Parfois, Fodéentresans frapper dans la chambre du coachen partance et « gueule » à son tourpour tenter de le retenir. Alors, PatriceNeveu sourit comme un gosse. Sa voixpuissante, où les mots forts se bousculentd’habitudedansun flot ininterrompu,se fait subitement plus douce.JEAN-PHILIPPE COINTOTSÉNÉGALLe tableau finalQuarts de finale Demi-finales Finale(aujourd'hui et demain)(mardi 7 février)Aujourd'hui, au Caire, stade International :ÉgypteAu Caire, stade International :(18 heures)RD CongoAujourd'hui,,à Alexandrie, stade H. El-Hedood d :(18 heures)Guinée(14 heures)SénégalDemain, au Caire, stade de l’Académie militaire :CamerounÀ Alexandrie, stade H. El-Hedoo(18 heures)Côte d’IvoireDemain, à Port-Saïd :(14 heures)Nigeria(14 heures)TunisieN. B. : programme en heure française.Pour l’heure locale, ajouter une heure.Tous les matches en direct sur Eurosport, sauf la finale, sur TF 1.(vendredi 10 février,au Caire, stade International,17 heures)3 e place(jeudi 9 février, au Caire,stade de l’Académie militaire,17 heures)FERDINAND COLY, le capitaine du Sénégal, évoque sans concession la qualification miraculeuse de son équipe.Mais il croit aussi en elle.« Le destin est avec nous »Battu deux fois sur trois, deuxième de son groupe à égalité de pointsavec le Ghana et le Zimbabwe, le Sénégal a gagné sa place en quart definale grâce à une meilleure différence de buts. La défaite des Lionsface au Nigeria (1-2), mardi dernier, alors qu’ils menaient au score àdouzeminutesdelafindumatch,afaitnaîtredesinterrogations.FerdinandColy, le défenseur de Parme, est agacé par le manque de rigueurde sa formation et se projette sur ce quart de finale face à la Guinée.LE CAIRE –de notre envoyé spécial« MARDI SOIR, il y avait parfoisun peu de colère chez certainsjoueurs. Comment vous sentezvousaujourd’hui ?– La joie a quand même toujours étéprésente. Simplement, la qualificationet nos quatre-vingt minutes de bonfootballont été entachéespar ces deuxbuts.Maisbon, voilà:le destin est avecnous. Tant mieux. Ce qui s’est passé,c’est un signe.– Le destin peut-il vous amenerloin ?– Jepense,oui. Mais à conditionde nepas oublier une chose : si on a perdu decette manière, c’est qu’on a des faiblesses.– Lesquelles ?– La concentration, la rigueur. On aeupeur, on a arrêté de jouer. Ce n’est pasdigne d’une grande équipe.– Que vaut ce Sénégal ?– C’est le problème : on se pose desquestions. Mais bon, on ne va pas nonplus faire la fine bouche. N’oublionspas qu’on est passés par la petiteporte, mais savourons aussi cemoment-là.– Mardi, vous avez déclaré quevous n’arrêtiez pas de répéterles mêmes choses à vos coéquipiers,et que cela ne servait visiblementà rien.– (Il sourit.) Je sais pourquoi j’ai ditça… Il faut toujours être derrière lesuns et les autres. C’est un peu le problèmedu Sénégalais. Il faut absolumentque je continue à faire ce travail.C’est fatigant, c’est usant même. Maissi je me relâche, on s’endort.« La Guinéeme fait penserau Sénégal de 2002 »– Vous avez eu une réunion, cetaprès-midi (hier). De quoi avezvousparlé ?BUTEURS. – 1. Eto’o (Cameroun) ; Santos (Tunisie),4; buts ; 3. Flavio Amado (Angola),Feindouno (Guinée), 3buts;5.Drogba (Côte d’Ivoire) ; Abo Treka, Moteb (Égypte) ; O.Bangoura (Guinée) ; Martins (Nigeria), 2 buts ; 10. Maurito (Angola) ; Geremi, Meyong(Cameroun) ; A. Koné, Y. Touré (Côte d’Ivoire) ; A. Hassan, Mido (Égypte) ; Adamu,Amoah (Ghana) ; S. Bangoura, K. Diawara (Guinée) ; Lua-Lua, Mputu (RD Congo) ;Kames (Libye) ; Obi Mikel, Obodo, Taiwo (Nigeria) ; Is. Ba, H. Camara, S. Camara (Sénégal); Chérif Touré, Kader (Togo) ; Benachour, Bouazizi (Tunisie) ; Chamanga, C. Katongo,Tana (Zambie) ; Benjani, Chimedza (Zimbabwe), 1but.A marqué contre son camp : Kalemba (RD Congo, pour le Cameroun).Pascal Feindouno (allongé) sourit, le gardien KemokoCamara s’apprête à l’étreindre. Qualifiée pour les quartsde finale et devenue l’une des attractions principalesde la CAN, la Guinée respire la joie. Celle d’un groupe uni.(Photo Jean-Marc Pochat)■ DINDANE EST REVENU. – L’attaquant ivoirien de Lens, Aruna Dindane, quiavait dû rentrer en France en raison d’un deuil familial avant le premier match deson équipe, a rejoint ses coéquipiers hier. « Je ne vais pas revenir là-dessus (ledeuil). Il n’y a pas grand-chose à dire, a commenté le joueur, qui s’est présenté enconférence de presse moins d’une heure après son arrivée à l’hôtel où résident lesIvoiriens. Leplusimportant, c’estd’avoir rejointle groupe.Jouer, nepas jouer, êtreprêt ou non, c’est secondaire. » « On verra s’il peut jouer ou pas. Le préparateurphysique doit le voir », avait expliqué un peu plus tôt Henri Michel, le sélectionneurdes Éléphants. En quart de finale, la Côte d’Ivoire affronte le Cameroundemain au Caire.■ RECTIFICATIF. – Dans notre édition d’hier, une erreur s’est glissée dansla listedes cinq pays africains qualifiés pour la Coupe du monde 1998. Il fallait lire :Afrique du Sud, Cameroun, Maroc, Nigeria, Tunisie.– D’un peu tout ça. On doit discuter,discuter sans arrêt. Quand on est dansnotre confort, on n’est pas bons.– Pourtant, sur le papier…– (Il coupe et rit quelques instants.)Ah ça, c’est sûr… Quand tu regardesles clubs où évoluent nos joueurs,notre banc de touche, tu te dis : “Maisc’est pas possible !” La vérité, c’estqu’une grande équipe, ce n’est pas forcémentde grands joueurs. L’exempleparfait, c’est la Guinée. Elle me faitpenser au Sénégal de 2002. Il y a beaucoupd’enthousiasme, beaucoup degaieté, ça joue en équipe. On a un peuperdu ça. Ce qui m’énerve, c’est qu’onest capables de tout. Ça fait peur et, enmême temps, ça donne de l’espoir. Onpeut perdre contre n’importe quicomme battre les meilleurs. Mais ondoit absolument devenir plus réguliers! C’est bien beau, l’expérience.Mais elle sert à quoi, là ? Dans lesmoments clés, il faut savoir cadenasser,mettre le pied. J’espère qu’on vamonter en puissance pour ce quart definale.– Vous semblez vraiment ycroire.– J’en suis persuadé. On peut faire tellementmieux. Quand on est dos aumur, on se surpasse, on a une autrementalité. Jouer un quart de finale, enplus dans un derby contre la Guinée,c’est exceptionnel ! Mais on regardeaussi plus loin. Tout est possible. »SÉBASTIEN TARRAGO■ DIOUF INCERTAIN. – Victime dedouleurs musculaires, El-Hadji Diouf aécourté son entraînement, hier soir.Selon le staff médical sénégalais, lejoueur de Bolton est incertain pour larencontre face à la Guinée. Une décisionsera prise aujourd’hui. – S. Ta.ÉGYPTE - RD CONGOL’Égypte,lesensdel’histoire?Opposée au Congo, l’Égypte possède l’avantage d’évoluer dans une ambiance exceptionnelledepuis le début du tournoi.AUJOURD’HUI, 19 HEURES (18 heures,heure française), AU CAIRE, STADE INTERNATIONAL(Eurosport)ÉGYPTE : El-Hadary – Abdel Wahab, Saïd, El-Sakka, Gomaa – Shawki, M. Hassan,A. Hassan (cap.), Barakat – Moteb, Zaki ou Mido. Remplaçants : A. W. El-Sayed (g.),Abdel Monsef (g.), A. El-Sayed, T. El-Sayed, Fathy, Hosni, Abdel Malek, Ali, Sabry,H. Hassan. Absent : Abo Treka (suspendu). Entraîneur : H. Chehata.RD CONGO : Kalemba – Kinkela, Mubiala, Kamudimba, Ilunga – Tshiolola, Matumona,Mbayo, Mbala – Mbele Lelo, Lua-Lua (cap.). Remplaçants : Chansa (g.),Dikete (g.), Lubanzadio, Nsumbu, Ilongo, Kasongo, Matingou, Milambo, Kabamba.Absents : Kabundi, Bokese, Mputu (suspendus). Entraîneur : C. Le Roy.LE CAIRE –de notre envoyé spécialIL FAUT ENTENDRE ce bruit infernalpour imaginer l’effet qu’il produit touten bas, sur les joueurs. Une demiheureavant le début de chaquematch, parfois même avant, le showdébute. 74 000 spectateurs, autant devoix qui s’élèvent avant de s’abattresur la pelouse. Un bon tiers de la foulepossède entre ses mains deux bâtonsen plastique insolites. Elle les faits’entrechoquer à intervalles réguliers,créant une atmosphère effarante dansle stade international du Caire.« Notre principale force, c’est vraimentde jouer à domicile, devant cepublic, dans cette ambiance, raconteAbdel Zaher el-Sakka, le défenseurégyptien de Konyaspor, en Turquie.Quand on a affronté le Maroc (0-0),(Noureddine), Naybet est même venum’en parler après le match. Si on étaitsi déterminés pour le dernier matchcontre la Côte d’Ivoire (3-1), c’étaitaussi parce qu’on tenait absolument àfinir premiers du groupe et à resterici. »La République démocratique duCongo de Claude Le Roy seraconfrontée à cette folie, tout àl’heure, en quart de finale de la compétition.Éliminés dès le premier touren 2004, recalés pour la Coupe dumonde (1), les Pharaons ont relancéles espoirs du pays en seulementtrois matches (deux succès, un nul).Évoluer à domicile constitue unLe Congo rêve d’exploitLE CAIRE –de notre envoyé spécialDANS LE HALL de l’hôtel, un attroupement soudaintrouble la quiétude ambiante. « Coach, onvient de trouver quelqu’un dans la chambre deMputu ! » Claude Le Roy se lève, sévère, va auxrenseignements puis revient. « Certainement unagent. » Qui aurait passé les filtres mis en placepar le sélectionneur de la République démocratiquedu Congo ? D’anciens membres de l’équipenationale, postés à tous les niveaux de l’établissement,veille en effet à la quiétude du groupe.Renseignements pris, il s’agit d’un chauffeur detaxi venu récupérer son argent... Pas grave : Le Royavantage considérable, et la RDCdevra réaliser une prouesse, ce soir,pour inverser le sens de l’histoire.La Coupe d’Afrique fait escale auCaire pour la quatrième fois depuis1957. En trois tentatives, l’Égypte adéjà remporté le trophée à deuxreprises (2). En 24 éditions, le paysorganisateur s’est imposé dix fois.Hossam Hassan,39 ans et 6 mois…Ici, plus personne n’imagine l’Égyptes’incliner. Erreur rituelle qui agaceprodigieusement Hassan Shehata, lesélectionneur local : « La RDC n’estpas une bonne équipe ? Il luimanque des joueurs importants ? Lematch sera facile ? Tout cela estfaux, répète à l’envi le successeur deMarco Tardelli, parti en octobreassure que ses étonnants lutins congolais sontassaillis, depuis le premier match XXL livré contrele Togo (2-0), par des marchands de rêve. Il s’irritede ces mouvements perpétuels.Mputu, l’un des plus impressionnants, l’un desplus recherchés, sera absent contre l’Égypte, àcause d’une expulsion. Comme Bokese, le défenseurcentral. Kabundi, l’autre axial, sera aussiindisponible en raison de cartons jaunes. Le Roydevra redessiner son équipe et modifier quasimenttoute la défense. Pas facile au moment d’aborderl’hôte de la CAN devant 80 000 fanatiques. «Onsait que nous aurons plus qu’une équipe contrenous mais les joueurs sont sereins, concentrés. Ils2004 quand les chances de qualificationpour la Coupe du monde étaientdéjà compromises. C’est méconnaîtrele football que de dire ça. »Malgré une performance tropmoyenne face au Maroc (0-0) lors desa deuxième rencontre du tournoi,l’Égypte s’appuie sur un jeu collectifabouti, renforcé par la présence dansson onze de départ de six à septjoueurs du club d’Al-Ahli, vainqueurde la Ligue des champions d’Afriqueen 2005. Mais elle a aussi ses problèmes.Le milieu de terrain Abo Trekaa été injustement suspendu (3), etMido, touché aux adducteurs,devrait déclarer forfait. La chanced’Hossam Hassan ? Entré en coursde match face aux Ivoiriens, lalégende du football égyptien a étéimpliquée sur deux buts. À trenteneufans et six mois, l’homme aux167 sélections ne sera peut-être pastitulaire. Mais deux décennies aprèsavoir remporté sa première Couped’Afrique (4), déjà au Caire, il pourraità nouveau faire une apparition etrendre ce public, qui le vénère, unpeu plus exalté encore. – S. Ta.(1) Elle a fini troisième du groupe de laCôté d’Ivoire et du Cameroun.(2) À domicile, l’Égypte s’est imposéeen 1959 et 1986. Mais elle a aussi remportéla CAN en 1957 et en 1998. Avecquatre titres, elle détient le record dunombre de victoires, à égalité avec leCameroun et le Ghana.(3) Il a reçu deux avertissements, dontun pour une faute commise par l’un deses coéquipiers.(4) Il a participé à la campagne victorieuseen 1998.sont bien. J’ai eu vraiment beaucoup de plaisir àaller à l’entraînement, hier matin. Nous sommesheureux d’être ensemble. Sur le dernier matchcontre le Cameroun (0-2), les joueurs ont pluscherché à savoir qui aurait le maillot d’Eto’o, ce nesera pas le cas contre l’Égypte. »Tout est en place. Mercredi, un envoyé de la présidencea ramené la mallette et les 15 000 dollarspar joueur accordés pour la qualification en quartsde finale. Ces derniers en recevront 20 000 de plusen cas de qualification en demi-finales. Lua-Lua, lecapitaine, est confiant : « Tout se passe bien, noussommes prêts. » Comme le glisse Le Roy dans unsourire : « Et pourquoi pas ? » –H.P.TOURNOI DE PARIS ILE-DE-FRANCELes 11 et12FÉVRIER 06BERCYJUDOAVECVENDREDI 3 FÉVRIER 2006 PAGE 5

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