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RUGBY TOURNOIDESSIXNATIONS1rejournéeSamedi 4 février :Irlande - Italie(14 h 30, France 2)Arbitre : M. Pearson (ANG)Angleterre - Galles(16 h 30, France 2)Arbitre : M. Honiss (NZL)Dimanche 5 février :Écosse - France(16 heures, France 2)Arbitre : M. Kaplan (AFS)2e journéeSamedi 11 février :France - Irlande(14 h 30, France 2)Arbitre : M. Honiss (NZL)Italie - Angleterre(17 heures, France 2, 2 e m.t.)Arbitre : M. Deaker (NZL)Dimanche 12 février :Galles - Écosse(16 heures, France 3)Arbitre : M. Walsh (NZL)3e journéeSamedi 25 février :France - Italie(15 heures, France 2)Arbitre : M. Spreadbury y( (ANG)Écosse - Angleterre(18 h 30, retransmission à déterminer) r)Arbitre : M. Lewis (IRL)Dimanche 26 février :Irlande - Galles(16 heures, France 3)Arbitre : M. Kaplan (AFS)Le calendrier4e journéeSamedi 11 mars :Galles - Italie(14 h 30, France 2)Arbitre : M. Jutge (FRA)Irlande - Écosse(16 h 30, France 2)Arbitre : M. Dickinson (AUS)Dimanche 12 mars :France - Angleterre(16 heures, France 2)Arbitre : M. Rolland (IRL)5e journéeSamedi 18 mars :Italie - Écosse(14 h 30, France 2)Arbitre : M. Rolland (IRL)Galles - France(16 h 30, France 2)Arbitre : M. White (ANG)Angleterre - Irlande(18 h 30, retransmission à déterminerr) )Arbitre : M. Jutge (FRA)Du bleu à l’horizonTous ses adversaires font de la France l’unique favorite du Tournoi. Mais s’attacheront bien sûr à sa perte.Le bel automne des Bleusn’est pas passé inaperçu.À l’heure des pronostics,le quinze de France quidébutera dimanchecontre l’Écosseà Murrayfieldest le grandissimefavori du Tournoi 2006.Mais l’Angleterres’annonce menaçanteet l’Irlande a les moyensde créer la surprise.ALERTE GÉNÉRALE : le danger n’ajamais été aussi grand. Lisez bien cequi va suivre : toute la presse britannique,absolument toute, fait de laFrance son unique et grandissimefavori pour le Tournoi qui débute ceweek-end. Ses colonnes débordentde papiers à la gloire des Bleus,chantant les louanges de leurs attaquants,la solidité de leur pack, larigueur de leur discipline, la qualitéde leur réservoir. Autant dire quetout cela ne présage vraiment rien debon…Le costume de favori n’a jamais étévraiment le préféré des Tricolores.Les vapeurs d’encens ne leur valentrien. Mais tant pis pour eux. Ilsn’avaient qu’à pas gagner leursquatre tests de l’automne (*),enchaîner les victoires en Couped’Europe avec leurs clubs au pointd’en qualifier trois, et ils n’auraientpas hérité de l’embarrassant statut.Cela dit, il leur est systématiquementaccolé les années paires. Celles oùl’Irlande et l’Angleterre se déplacentau Stade de France, où les Bleusreçoivent trois fois. En 2002 et 2004,ils avaient réussi leurs deux derniersGrands Chelems.Curieusement d’ailleurs, les quatredernières éditions du Tournoi des SixNations ont donné lieu à des GrandsChelems, par trois équipes différentes.L’Angleterre (2003) et Gallesl’an dernier réussissant les cinqlevées.Celui de Galles acquis notammentgrâce à une victoire à Saint-Denis(24-18) fut particulièrement rafraîchissant,brisant momentanémentl’hégémonie franco-anglaise quipèse sur la compétition depuis ledébut des années 90. Curieusement,personne ne semble accorder lamoindre chance aux tenants du titrede conserver leur bien, acquis il estvrai sur l’effet de surprise.Mais ce que les Gallois ont réussi l’andernier, avec leur jeu primesautier etenthousiaste, leur absence de complexe,a ouvert des yeux. Les derniersweek-ends de Coupe d’Europe, avecdes scores fleuves dans des matchesdécisifs semblent le confirmer : lerugby actuel peut sourire auxaudacieux, les comptables ne serontprobablement de nouveau de sortiequ’au moment de la Coupe dumonde.La Coupe du monde. Parlons en toutde suite. À dix-huit mois de son coupd’envoi, doit-on considérer le Tournoide cette année comme unesimple préparation, une étape ? Ceserait une erreur. Dix-huit mois c’estune éternité. Des sept titulaires enlignes arrière qui entrèrent l’an derniersur le terrain coté français contrel’Écosse en match d’ouverture, seulDominici sera présent à Édimbourg.D’ici à septembre 2007, des ligamentslatéraux céderont, des baissesde forme interviendront, des idolestomberont de leur piédestal. JonnyWilkinson, 26 ans, n’a toujours pasrejoué avec l’Angleterre depuis lafinale de la Coupe du monde 2003.Mais au-delà des joueurs, c’est unélan, une direction que les sixéquipes chercheront dans ce mois etdemi passionnant, qui maintient sonrang malgré la multiplication descompétitions.Cela tient au mystère qui l’entoure.Cette saison, les questions ne manquentpas. La France donc. Serat-ellecapable d’assumer son rang defavorite, d’aligner des performancesdans la continuité ? Elle a beaucoupd’atouts pour cela, à commencer parun pack dont la plupart des éléments,en raison des vicissitudes dela vie de joueur de rugby (blessures,suspensions), ont eu une coupuredepuis le début de la saison. L’éclosionde Szarzewski, Martin etNyanga a amené à cette équipe unsurcroît de dynamisme et de vitesse,mais c’est sur les bases qu’elle devraassurer.Derrière, c’est Toulouse repeint enbleu qui est aligné, et on sait ce quele champion d’Europe a montrédepuis le début de la saison. Reste àsavoir si six mois de travaux forcésn’ont pas émoussé le punch d’uneligne d’attaque qui fait rêver tout lereste du Vieux Continent.Mais le plus grand point d’interrogationconcerne l’autre géant.L’Angleterre donc. Quatrième dudernier Tournoi (deux victoires, troisdéfaites), elle n’a pour l’heure qu’unlointain rapport avec l’équipe quiemporta la Coupe du monde.Retraites (Johnson, Leonard, Back,Robinson, Greenwood, Catt), blessures(Vickery, Wilkinson, Hill)méformes (Thompson, Kay), sescadres ne sont plus là. L’absence prolongéede Wilkinson n’arrange rien.Mais au-delà du personnel, c’estaussi un jeu qu’elle cherche. La puissancephysique ne suffit plus à fairebasculer les matches les plus serrés.La recherche parfois systématiquedu contact a causé du dégât dans lesorganismes et dans les esprits. AndyRobinson pourrait jouer gros sur ceTournoi, la patience de ses patronsayant des limites.De qui viendra la surprise ? Difficiled’envisager que les Gallois puissentmaintenir leur niveau de l’an dernier.Eux aussi ont une infirmerie quidéborde, notamment chez les avantsoù Cockbain et Ryan Jones sont horsde combat pour la saison. La suspensionde Henson, la retraite de Parkerajoutent à leurs problèmes, car leurréservoir n’est pas immense. Lesrésultats des provinces en Couped’Europe(0 qualifié)l’ont prouvé.Et ilsvoyagent àTwickenhamd’entrée, puis à Dublin, terresinhospitalières pour eux. Mais sousla houlette de Mike Ruddock, ilscontinueront à proposer le rugbyaventureux qui leur a si bien réussi.Si l’on se fie aux derniers résultatseuropéens, il faudra en revanche seméfier des Irlandais. Le Munster aretrouvé un pack de haut calibre, leLeinster dans le sillage de BrianO’Driscoll fournit des attaquants quin’ont rien àUne ligne d’attaque quifait rêver tout le restedu Vieux Continentenvier àpersonne.Quel quesoit le résultatd’Édimbourg,la France aura tout intérêt àgrandement se méfier dans huitjours à Saint-Denis. Car les Vertsseront à coup sûr autrement compétitifsqu’à l’automne dernier, où ilsfurent démolis par les All Blacks(45-7). Le rugby irlandais a depuislongtemps limité ses objectifs à deuxcompétitions : la Coupe d’Europe etle Tournoi. En entamant le Tournoipar la réception de l’Italie, il aural’occasion de se roder.L’an dernier, les Irlandais avaient dehautes ambitions et n’avaient pashésité à le clamer. Cette année, ilsrestent beaucoup plus discrets, etcela leur va toujours mieux au teint.Comme c’est malheureusementdevenu une habitude, dans la famillecelte, les Écossais semblent les plusmal lotis. Effectifs en baisse, publicboudeur, les désillusions se sontaccumulées au cours de la dernièredécennie. Après le calamiteux passagede l’Australien Matt Williams àla tête de la sélection, l’arrivée deFranck Hadden, l’ancien coachd’Édimbourg a cependant réussi àinsuffler un peu de vie. L’homme estréaliste et plein de bon sens. Il saitque son pack, le plus léger du Tournoine peut lutter à armes égales.Alors, il tente de redonner de laconfiance à des joueurs capablesd’audace, comme l’a prouvé Édimbourgen Coupe d’Europe contre lesWasps et même Toulouse.Viser la première place est au-dessusde leurs moyens. Tendre une embuscadeà un nanti trop confiant ne l’estÀl’occasionduTournoides Six Nations 2006,qu’elle débute dimancheà Édimbourg, l’équipede France espèreconfirmer les espoirsqu’elle a fait naîtreen 2005.Et peut-être mêmeréaliser le Grand Chelem.Comme en 2004, lorsqueles Bleus avaient battul’Angleterre au Stadede France avecFrédéric Michalak(ballon en mains)aux commandesde la ligned’attaque.(Photo Marc Francotte)Les Grands Chelems12 Angleterre(1913, 1914, 1921, 1923, 1924, 1928,1957, 1980, 1991, 1992, 1995, 2003)9 Galles(1908, 1909, 1911, 1950, 1952, 1971,1976, 1978, 2005)8 France(1968, 1977, 1981, 1987, 1997, 1998,2002, 2004)3 Écosse(1925, 1984, 1990)1 Irlande(1948)Nombre de TournoisremportésIrlande12345610FranceAngleterre2514Classement 2005GallesFranceIrlandeAngleterreÉcosseItalie231410 pts86420GallesÉcosse(Italie, 0)LES RÉSULTATSDE LA FRANCE LORSDU TOURNOI 2005❏1 re journée (samedi 5février). –France - Écosse : 16-9.❏ 2 e journée (dimanche13 février). – Angleterre - France :17-18.❏ 3 e journée (samedi26 février). – France - Galles :18-24.❏ 4 e journée (dimanche13 mars). – Irlande - France : 19-26.❏ 5 e journée (samedi 19 mars). –Italie - France : 13-56.pas. L’an dernier, l’équipe de Francesur ses terres avait dû attendre la78 e minute avant de prendre pour lapremière fois l’avantage au score.Elle fera bien de s’en souvenirdimanche.Enfin l’Italie de Pierre Berbizier serasuivie avec attention. Elle possèdeun pack compétent, qui n’a pas eu àrougir de ses performances l’an dernieret dont la plupart des élémentsjouent en France. Elle a plus de mal àpartir du numéro neuf, et surtout ellene réussit pas toujours à tenir la distancedes quatre-vingts minutes.Son calendrier est très rude, avecseulement deux matches à domicile,contre l’Angleterre et l’Écosse. Unevictoire constitue pour elle un petitexploit, mais au-delà, c’est laconstruction d’un jeu réaliste qui luiimporte.Pour tous, c’est encore l’heure detous les espoirs. Ceux d’un rugbyépanoui, de sept semaines en ballonqui permettraient de prendre del’altitude. Y’a plus qu’à…HENRI BRU(*) France - Australie (26-16), France -Canada (50-6), France - Tonga (43-8),France - Afrique du Sud (26-20).VENDREDI 3 FÉVRIER 2006 PAGE 7

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