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L'utilisation des TIC selon une problématique didactique plutôt que ...

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<strong>L'utilisation</strong> <strong>des</strong> <strong>TIC</strong> <strong>selon</strong> <strong>une</strong> problémati<strong>que</strong> <strong>didacti<strong>que</strong></strong> plutôt<strong>que</strong> pédagogi<strong>que</strong> : l’exemple de CoDiMI et son évaluation<strong>didacti<strong>que</strong></strong>The use of Technologies of Information and Communication witha Didactic Point of View instead of an Educational one : TheExemple of CoDiMI and its didactic evaluationYves Cartonnet (responsable de la correspondance) et Michaël HuchetteLaboratoire Interuniversitaire de Recherche sur l’Education Scientifi<strong>que</strong> et Technologi<strong>que</strong>Ecole Normale Supérieure de Cachan61, avenue du président Wilson94230 Cachancartonnet@dgm.ens-cachan.frRésuméCet article décrit <strong>une</strong> formation innovante à la conceptionmécani<strong>que</strong> distribuée, entre deux sites distants, mise en place àl'Ecole Normale Supérieure de Cachan : "CoDiMI". L’enjeuest la prise en compte de l’évolution <strong>des</strong> prati<strong>que</strong>s de travailindustrielles dans les contenus d’enseignementprofessionnalisant. Nous précisons les objectifs de cetteformation, son organisation pédagogi<strong>que</strong> et <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s critèresretenus pour son évaluation <strong>didacti<strong>que</strong></strong>.AbstractThis article <strong>des</strong>cribes an innovating training, called "CoDiMI",of cooperative mechanichal <strong>des</strong>ign, between two places, at theEcole Normale Supérieure de Cachan. The reason of ourproject is the important place of the computer in the industrialwork. The article deals with the aims of this training, itspedagogical organisation and the criterions which were chosenfor its didactic evaluation.Une problémati<strong>que</strong> <strong>didacti<strong>que</strong></strong>On peut vouloir introduire les <strong>TIC</strong> (Techni<strong>que</strong>sd’Information et de Communication) pour améliorerl’efficacité d’un enseignement dont les contenus sontfixés. Je parlerai alors de problémati<strong>que</strong> pédagogi<strong>que</strong>.Ou bien, dans <strong>une</strong> problémati<strong>que</strong> <strong>didacti<strong>que</strong></strong>, on peutvouloir introduire les <strong>TIC</strong> parce qu’elles sont utiliséesdans les prati<strong>que</strong>s industrielles et qu'elles les modifient.Nos formations, à l’ENS de Cachan, sont <strong>des</strong> formationstechni<strong>que</strong>s, du supérieur, professionnalisantes. Parconsé<strong>que</strong>nt, pour <strong>que</strong> nos formations prennent encompte l'informatisation et les nouvelles organisationsdu travail, nous avons conçu, pour les étudiants deLicence du Département de Génie Mécani<strong>que</strong>, <strong>une</strong>formation de bureau d’étu<strong>des</strong> utilisant les <strong>TIC</strong> :CoDiMI. Il s’agit d’enseigner la Conception Distribuéede Machines Industrielles. Les <strong>TIC</strong> sont alorsconsidérées comme <strong>des</strong> outils, liés à <strong>des</strong> concepts et <strong>des</strong>métho<strong>des</strong>, devant être introduites dans les contenusd’enseignement. Ces derniers constituent en effet l’objetd’étude de la <strong>didacti<strong>que</strong></strong>.Le besoin de formations innovantesDepuis les années 1980, l'organisation <strong>des</strong> entreprises achangé, en ce qui concerne les gran<strong>des</strong> entreprisesindustrielles <strong>des</strong> pays occidentaux, pour aller d'<strong>une</strong>organisation sé<strong>que</strong>ntielle à <strong>une</strong> organisation de typeingénierie concourante ou simultanée. "Avec lesmétho<strong>des</strong> de l'ingénierie simultanée, il y asimultanément définition du produit, de ses moyens deproduction et de tous les autres moyens nécessairespendant le cycle de vie du produit, y compris sonsupport logisti<strong>que</strong>.[…] Aussi l'ingénierie simultanéenécessite-t-elle de faire travailler ensemble <strong>des</strong> hommesde métiers différents dans <strong>des</strong> équipestransfonctionnelles." (Hennebelle & Lafrance 1997).D'un point de vue de formateur, il devient nécessaire deformer cha<strong>que</strong> futur concepteur au travail en équipe.Parallèlement, le métier de concepteur s'est doté d'outilsinformati<strong>que</strong>s :- pour effectuer <strong>des</strong> tâches répétitives automatisables,- pour garder en mémoire et réutiliser <strong>des</strong> solutionsexistantes,- pour résoudre <strong>des</strong> problèmes programmablesd'optimisation de solution,- pour simuler <strong>des</strong> comportements de machine,- pour effectuer la veille technologi<strong>que</strong>,- pour communi<strong>que</strong>r à distance.Dans l'objectif de professionnaliser l'étudiant, il estnécessaire de prendre en compte l'utilisation de cesnouveaux outils dans la formation à la conceptionmécani<strong>que</strong>.


Or ces prati<strong>que</strong>s professionnelles sont actuellement trèsdiversement prises en compte dans la formation <strong>des</strong>ingénieurs de bureau d'étu<strong>des</strong>, en particulier en ce quiconcerne l'organisation du travail et l'utilisation <strong>des</strong> <strong>TIC</strong>(Cartonnet & Martinand 2000). La formation CoDiMIest innovante parce qu'elle prend en compte ces deuxaspects. Par rapport aux formations en alternance, auxstages en entreprise et aux enseignements de type projet,la formation CoDiMI est <strong>une</strong> formation de 20 heures quia lieu à l'école et non en entreprise. Elle se présente sousla forme d'<strong>une</strong> simulation de situation professionnellequi se rapproche d'<strong>une</strong> situation professionnelle quant àl'organisation du travail et l'utilisation d'outilsinformatisés de communication à distance, de calcul etde recherche documentaire. La simulation permet aussid'avoir <strong>une</strong> vision d'ensemble du projet (du cahier <strong>des</strong>charges au dossier d'avant-projet de la machine àconcevoir, en seulement 20 heures) grâce à la réalisationen temps masqué de certaines tâches. Celles-ci ont étépréparées à l'avance par les enseignants.La formation CoDiMIL'objectif de la formation CoDiMI est donc double.D’<strong>une</strong> part, il s’agit de former les étudiants à laconception mécani<strong>que</strong> distribuée, i.e. de les rendrecapables de proposer <strong>des</strong> solutions techni<strong>que</strong>s parrapport à un cahier <strong>des</strong> charges donné ; d’évaluer lespropositions énoncées ; de décider d’<strong>une</strong> solution àretenir comme optimum par rapport aux performancesvisées pour le produit conçu. D’autre part, pour intégrerdans nos contenus d’enseignement l’usage professionnel<strong>des</strong> <strong>TIC</strong>, pour enseigner aux étudiants les “ technologiesde l’intelligence ”, nous utilisons un site documentairede veille concurrentielle, sur réseau Intranet ; un logicielde calculs pour l’ingénieur (mathcad) ; un logiciel dedialogue par écrit (ICQ) et un poste de visioconférenceavec banc-titre, par réseau ATM.La formation a été suivie par deux promotionsd'étudiants en licence de technologie mécani<strong>que</strong> à l'ENSde Cachan en mars-avril 1999 et février-mars 2000. Unepromotion est divisée en six groupes de quinzeétudiants, voir figure 1. Ces groupes sont jumelés deuxà deux. Dans cha<strong>que</strong> groupe sont constituées <strong>des</strong>équipes de trois étudiants. Chacun de ces trinômestravaille à distance avec trois autres étudiants du groupejumelé. Ils forment donc <strong>des</strong> unités de travail de sixétudiants. Les groupes sont dans deux bâtiments distantsd’<strong>une</strong> centaine de mètres.Cha<strong>que</strong> trinôme travaille d’abord 4 heures à <strong>une</strong>recherche documentaire de l’existant dans un but deveille concurrentielle, hors coopération. Ensuite,pendant 16 heures (deux fois huit heures consécutives),les trinômes travaillent <strong>selon</strong> un protocole de conceptiondistribuée. L'un s'occupe de la chaîne cinémati<strong>que</strong>,l'autre du carter et du système de réglage. Ils doiventproduire ensemble l’étude d’avant-projet d'<strong>une</strong> pompedoseuse montrant la faisabilité de leurs propositions.Cha<strong>que</strong> trinôme rend le plan d'avant-projet d'<strong>une</strong> partiede la pompe doseuse à concevoir.Courrier électroni<strong>que</strong>(logiciel ICQ)Visioconférence avecbanc-titreInternetInternetFigure 1 : <strong>des</strong>cription de la situation d’enseignement de la conception distribuée de machinesindustrielles en Licence de Technologie-mécani<strong>que</strong>, à l’ENS de Cachan.


<strong>selon</strong> leur ordre de passage en formation. Il leur estdemandé de donner les difficultés qu'ils ont rencontréeslors de la formation CoDiMI. Sur les deux années, 145étudiants ont répondu à ce <strong>que</strong>stionnaire.3. Un <strong>que</strong>stionnaire fermé de type "<strong>que</strong>stion à choixmultiple" a été donné à remplir juste après le<strong>que</strong>stionnaire ouvert. Entre autres, les étudiants doiventy exprimer le degré de difficulté qu'ils ont eu à utiliserle dispositif de visioconférence (Très facile / plutôtfacile / plutôt difficile / très difficile). Sur les deuxannées, 145 étudiants ont répondu à ce <strong>que</strong>stionnaire.Dans le <strong>que</strong>stionnaire fermé de 2000 (rempli par 68étudiants), on leur demande en complément de préciserleur réponse.RésultatsLa figure 3 indi<strong>que</strong> les réponses au <strong>que</strong>stionnairefermé. Il montre <strong>que</strong> 11% <strong>des</strong> étudiants (Parmi les 46trinômes enregistrés en visioconférence, 12 sontconcernés, i.e. 26%) se souviennent avoir eu <strong>des</strong>difficultés à utiliser la visioconférence et ont répondu"Très difficile" ou "Plutôt difficile". Par ailleurs, dans le<strong>que</strong>stionnaire ouvert, à la <strong>que</strong>stion "Quelles difficultésavez-vous rencontrées lors de la formation CoDiMI ?",seulement 3% (5 sur 145) évo<strong>que</strong>nt spontanément <strong>des</strong>difficultés d'utilisation du dispositif de visioconférence.On peut donc penser qu’ils se sont appropriés l'usage del’outil assez facilement.Utiliser la visioconférence :Très facile43%Autre2% Très difficile1%Plutôt facile44%Plutôt difficile10%Utiliser le logiciel ICQ :Très facile50%Plutôt difficile4%Plutôt facile46%Figure 3 : difficultés exprimées(échantillon de 145 étudiants sur deux ans)Pour valider et préciser les réponses apportées aux<strong>que</strong>stionnaires, nous avons confronté l’avis <strong>des</strong>étudiants et leurs difficultés réelles, celles qu’ils ontrencontrées pendant la formation, et en particulier lapremière fois qu’ils ont utilisé le dispositif.L'observation et l'analyse de ces sé<strong>que</strong>nces enregistréespermettent d’identifier les difficultés de réalisation <strong>des</strong>"tâches secon<strong>des</strong>". Elles sont présentées en figure 4.Sur les 46 trinômes enregistrés, 39% ont eu à unmoment donné <strong>des</strong> difficultés d’utilisation du dispositifde visioconférence, ayant comme consé<strong>que</strong>ncel’expression par l’autre groupe d’un problème decompréhension. Cela représente plus d’un trinôme surtrois, c’est supérieur au taux de réponse au<strong>que</strong>stionnaire (39% <strong>des</strong> trinômes contre 26%). Troistypes de difficultés ont été repérées :• Hors-champ caméra : Les étudiants ne sont pasvisibles par l'autre groupe car ils sont hors champ de lacaméra qui les filme. Le groupe distant s'en plaint.• Volume sonore : Les étudiants ne sont pas entendusde l'autre groupe car ils ne parlent pas assez fort. Legroupe distant s'en plaint.• Banc-titre : les étudiants n'écrivent pas assez grandou ne disposent pas correctement la feuille sur le banctitre.Le groupe distant s'en plaint.Cependant ces erreurs de manipulation sont corrigées àAu moins <strong>une</strong> difficultéHors-champ caméraVolume sonoreBanc-titre7%7%30%39%Pourcentagede trinômes(sur 46 autotal)0% 20% 40% 60%Figure 4 : Difficultés effectives observées(échantillon de 46 trinômes sur deux années)cha<strong>que</strong> fois de façon immédiate par un réglage del'artefact. Les schèmes d'usage de la fonction"visiophone" sont donc élaborés spontanément dès lapremière utilisation. Par contre les schèmes d'usage dubanc-titre se construisent après plus d'erreurs demanipulation.Qu'en est-il de la construction <strong>des</strong> schèmes d'actioninstrumentée ? Comme nous l'avons expliqué plus haut,les schèmes d'action instrumentée sont relatifs aux"tâches premières", qui sont <strong>des</strong> actes globaux dirigésvers le but principal du sujet, actes où s'insèrel'instrument.Il est remarquable (Figure 5) <strong>que</strong> seulement 54 % <strong>des</strong>trinômes utilisent à la fois l'expression orale etl'expression écrite (i.e. le banc-titre) pour transmettrel’information principale : la liste <strong>des</strong> critèresd'évaluation <strong>des</strong> pompes doseuses à choisir et leurpondération. Pour 45% <strong>des</strong> trinômes donc, un canal detransmission est privilégié : 15% privilégient l’écrit,30% l'oral, en tout cas pour cette tâche particulière.Nous interprétons ce fait comme <strong>une</strong> adaptation <strong>des</strong>schèmes d’utilisation liées d’autres artefacts comme letéléphone ou la messagerie électroni<strong>que</strong> à l'utilisation dela visioconférence.Oral seulement15%Ecrit seulement30%Ecrit et oral54%Figure 5 : Canal d'information utilisé(échantillon de 46 trinômes sur deux ans)


D'ailleurs, dans les commentaires qui suivent lesréponses au <strong>que</strong>stionnaire fermé cité ci-<strong>des</strong>sus, <strong>des</strong>élèves disent <strong>que</strong> l'utilisation de la visioconférence est"très facile" car :• Elève 1 : "C'est ICQ [logiciel de messagerieélectroni<strong>que</strong>] avec l'image en plus."• Elève 2 : "Une caméra et <strong>une</strong> télé, on maîtrise."• Elève 3 : "C'est comme un coup de téléphone avecla vision en plus." (réponses de 3 élèves parmi les 68qui ont répondu au <strong>que</strong>stionnaire de la deuxième année)Les schèmes d'utilisation de la visioconférence semblentdonc se construire à partir d'<strong>une</strong> adaptation <strong>des</strong> schèmesd'usage existants, mais c'est <strong>une</strong> adaptation incomplète,puis<strong>que</strong> pres<strong>que</strong> la moitié <strong>des</strong> trinômes n'utilisent pastoutes les fonctionnalités de la visioconférence : l'écritpar le banc-titre, l'oral par le microphone et les hautparleurs.D'autre part, on peut noter <strong>que</strong> 5 % <strong>des</strong> étudiants (7 sur145), répartis dans 12 % <strong>des</strong> trinômes (7 sur 56) disentspontanément dans le <strong>que</strong>stionnaire ouvert qu'ils ont eu<strong>des</strong> difficultés lors de la formation parce qu'ils nepouvaient pas communi<strong>que</strong>r de schéma au groupedistant (!), alors <strong>que</strong> la visioconférence le leurpermettait. Pour transmettre <strong>des</strong> schémas, ces étudiantsne semblent donc pas avoir construit les schèmesd'action instrumentée du banc-titre, même en ayantsuivi la formationBilanNous avons présenté dans ce texte la formationCoDiMI, formation à la conception de produitsindustriels où nous avons largement modifié lescontenus d'enseignement pour intégrer les évolutions<strong>des</strong> prati<strong>que</strong>s professionnelles. Son évaluationexpérimentale a montré <strong>que</strong> :1. Le résultat essentiel est <strong>que</strong> 2/3 <strong>des</strong> travaux rendusprésentent <strong>des</strong> erreurs aux interfaces <strong>des</strong> systèmesmécani<strong>que</strong>s dévolus à chacun <strong>des</strong> groupes collaborant.La machine ainsi définie ne peut pas fonctionner. Nouscherchons les causes de ce premier résultat.2. L'outil de communication à distance proposé, undispositif de visioconférence, offre les fonctions devisiophone et de banc-titre. Les schèmes d'usage de lapremière fonction sont élaborés spontanément dès lapremière utilisation. Par contre les schèmes d'usage dubanc-titre se construisent après plus d'erreurs demanipulation.3. Pour recenser les critères d'évaluation <strong>des</strong>différentes pompes doseuses acceptables, la moitié <strong>des</strong>étudiants ne font <strong>que</strong> les énoncer ou <strong>que</strong> les écrire aubanc-titre. Une hypothèse explicative est <strong>que</strong> ceux quine font qu'énoncer ne mobilisent <strong>que</strong> les schèmesd'action instrumentée du téléphone. L'écrituresynchrone à distance semble être pour eux <strong>une</strong>difficulté.4. Pour transmettre <strong>des</strong> schémas, 12 % <strong>des</strong> trinômesne semblent pas avoir construit les schèmes d'actioninstrumentée du banc-titre, même en ayant suivi laformation.La suite du travail de thèse s'attachera à identifier lesautres causes <strong>des</strong> erreurs aux interfaces <strong>des</strong> systèmesmécani<strong>que</strong>s conçus par chacun <strong>des</strong> groupes collaborant.BibliographieBossard, P. et al. 1997. Ingénierie Concourante : De latechni<strong>que</strong> au social. Paris : Economica, coll. Gestion.Cartonnet, Y. et Martinand, J.-L. 2000. Commentcaractériser la valeur préprofessionnalisante <strong>des</strong>formations technologi<strong>que</strong>s ? INSA de Toulouse :Collo<strong>que</strong> "Professionnalisation <strong>des</strong> futurs cadres del'Entreprise", 15-16 mars 2000.Cartonnet, Y.; Douchin, B.; Gravouil, A.; Huchette, M.;Marquis, D., Savattero, E. et Soulier B. 1999.Contribution à l'enseignement de la conceptiondistribuée : le projet CoDiMI et son analyse <strong>didacti<strong>que</strong></strong>.In Actes du 6 ème collo<strong>que</strong> PRIMECA sur la ConceptionMécani<strong>que</strong> Intégrée, 157-163. La Plagne : 6 ème collo<strong>que</strong>PRIMECA sur la Conception Mécani<strong>que</strong> Intégrée , 7-9avril 1999.Hennebelle, F. et Lafrance, C. 1997. L'ingénieriesimultanée : redistribuer les responsabilités, repenser laplace de cha<strong>que</strong> acteur. Revue Française de GestionIndustrielle. 16(4):5-23.Pahl, G. et Beitz, W. 1996. Engineering Design : ASystematic Approach. Londres : Springer (2 ème Ed.).Rabardel, P. 1995. Les hommes et les technologies :approche cognitive <strong>des</strong> instruments contemporains.Paris : Armand Colin.

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