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Numéro 17 - Fédération Française de Bridge

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CoulissesCesénateurMèneBON TRAINMaire <strong>de</strong> Mouilleron-le-Captif, petite commune près <strong>de</strong> La Roche-sur-Yon, et sénateur<strong>de</strong> Vendée, Philippe Darniche collectionne les passions : musique, sport… et bridge.Un temps pour tout, à condition <strong>de</strong> savoir accélérer.> Par Didier LochonSupposons <strong>de</strong>ux choses. Lapremière, c’est que PhilippeDarniche n’ait pas eu <strong>de</strong>beau-frère. La secon<strong>de</strong>, c’estque le maire <strong>de</strong> Mouilleron-le-Captifen Vendée n’ait pas eu besoin en 1977<strong>de</strong> renouveler quelques-uns <strong>de</strong> sesconseillers municipaux. Le petit mon<strong>de</strong><strong>de</strong> Philippe Darniche s’en serait sansdoute trouvé profondément bouleverséet le personnage ne serait pas ce qu’ilest aujourd’hui. Il ne serait ni 1 ère sériePique, ni maire <strong>de</strong> la commune et pasdavantage sénateur <strong>de</strong> la Vendée. Si lehasard joue peu au bridge, il se chargeen revanche <strong>de</strong> battre les cartes du<strong>de</strong>stin.Le premier avatar intervient en 1959.Nous sommes à Sainte-Foy-la-Gran<strong>de</strong>,riant chef-lieu <strong>de</strong> canton <strong>de</strong> Giron<strong>de</strong>en limite <strong>de</strong> Dordogne, où vit la nombreusefamille Darniche. Le beau-frère<strong>de</strong> Philippe revient du service militaireavec, dans son barda, sa sciencetoute fraîche du bridge appris dans lachambrée entre les corvées et les tours<strong>de</strong> gar<strong>de</strong>. Philippe, 16 ans, lycéenmatheux, tombe sous le charme <strong>de</strong> cejeu subtil et intelligent qui lui met lesneurones en ébullition. « J’étais déjàpassionné <strong>de</strong> cartes à l’époque. Il fautdire qu’à la maison, nous y jouions souvent.Pas tous les soirs, mais presque.On jouait à quantité <strong>de</strong> jeux, à la belote,à la belote coinchée, à l’écarté etmême au piquet, un jeu dont j’ignorel’origine et que je n’ai retrouvé nullepart ailleurs… » Mais le bridge, c’estautre chose. Bien plus passionnantencore que le poker où, pourtant, lelycéen excelle.Les étu<strong>de</strong>s universitaires conduisentles pas du jeune homme à Bor<strong>de</strong>aux,où il s’inscrit en faculté <strong>de</strong> pharmacie.La tête dans les bouquins, l’étudiant neconsacre plus au bridge que ses raresinstants <strong>de</strong> loisirs. Ce n’est qu’une foisinstallé comme visiteur médical auxSables-d’Olonne en 1971 qu’il reprendsérieusement les cartes en main,encouragé par le légendaire duo vendéenPoirault-Rabillet (auteur <strong>de</strong> la« sardine », une métho<strong>de</strong> à base <strong>de</strong>Trèfle fort, tendance canapé, ouvertureavec une majeure 4 ème ). Il se lance bienLes parlementairesà table ?Au Sénat, Philippe Darniche compteau moins <strong>de</strong>ux collègues bridgeurs,Bernard Saugey, élu <strong>de</strong> l’Isère, etJean-Louis Pinton, sénateur et prési<strong>de</strong>ntdu conseil général <strong>de</strong> l’Indre,qui joue en 1 ère série. « Je sais qu’il ya d’autres sénateurs, mais aussi <strong>de</strong>sdéputés passionnés et ça m’amuserait<strong>de</strong> faire une compétion entredéputés, sénateurs et assistants parlementaires.Ça s’est fait autrefois ! »18 L’as <strong>de</strong> trèfle I N°<strong>17</strong> JANVIER 2013

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