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Diagnostic de la biodiversité du Parc naturel régional du Livradois ...

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6. - Les milieux sélectionnésRemarque : Les espèces patrimoniales dégagées comme prioritaires dans le cadre <strong>du</strong> diagnosticbiodiversité re<strong>la</strong>tif à <strong>la</strong> flore vascu<strong>la</strong>ire et aux bryophytes sont indiquées par un soulignage et l’ajout <strong>du</strong>signe «*». Leur rareté est rappelée entre crochets par le nombre <strong>de</strong> mailles 5 x 5 km concernées surle territoire <strong>du</strong> Par et par <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> rareté correspondante.6.1. - Les milieux ouverts non humi<strong>de</strong>s6.1.1 - GénéralitésSpécificité <strong>du</strong> PNR <strong>du</strong> <strong>Livradois</strong>-ForezLe PNR <strong>du</strong> <strong>Livradois</strong>-Forez, malgré une déprise agricole importante qui a touché certains secteurs <strong>de</strong>son territoire, héberge encore <strong>de</strong> vastes espaces agropastoraux, <strong>de</strong>puis les basses altitu<strong>de</strong>s (P<strong>la</strong>ine<strong>de</strong>s Varennes, Bassin <strong>de</strong> <strong>la</strong> Dore) jusqu’aux plus hautes altitu<strong>de</strong>s (Hautes Chaumes <strong>du</strong> Forez), quisont encore favorables à l’expression <strong>de</strong> communautés agropastorales maigres <strong>de</strong> qualité. Certainesparticu<strong>la</strong>rités géologiques (argiles <strong>de</strong>s Varennes <strong>de</strong> Lezoux, poche marnocalcaire d’Ar<strong>la</strong>nc-Beurières),biogéographiques, historiques (pratique <strong>de</strong>s « fuma<strong>de</strong>s » sur les hautes-chaumes) sont à l’origine <strong>de</strong>communautés propres au territoire <strong>du</strong> <strong>Parc</strong>.Facteurs d’influenceLes facteurs favorables sont :- <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> mesures incitatives <strong>de</strong> type PHAE2 et MAET (Natura 2000) ;- les espaces bénéficiant d’une protection réglementaire (Arrêté <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> biotopes) ;- les espaces gérés à vocation conservatoire (sites Natura 2000, ENS, sites gérés par le CENAuvergne, etc.).Les facteurs défavorables sont :- l’intensification <strong>de</strong>s pratiques agricoles : fertilisation excessive, fauche précoce (ensi<strong>la</strong>ge,enrubannage) et retournement périodique dans le cas <strong>de</strong>s prairies <strong>de</strong> fauche ; surpâturage dansle cas <strong>de</strong>s prairies et <strong>de</strong>s pelouses pâturées ;- <strong>la</strong> conversion <strong>de</strong>s prairies permanentes (voire <strong>de</strong>s pelouses) en prairies temporaires ouartificielles ;- les p<strong>la</strong>ntations résineuses monospécifiques ;- l’abandon <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s parcelles qui se tra<strong>du</strong>it par une fermeture progressive <strong>du</strong> milieu(embroussaillement puis retour à <strong>la</strong> forêt).Responsabilité <strong>du</strong> PNR <strong>du</strong> <strong>Livradois</strong>-ForezMaintien <strong>de</strong> l’expression <strong>de</strong> <strong>la</strong> diversité <strong>de</strong>s différents types <strong>de</strong> milieux ouverts maigres (pelouses,prairies maigres, <strong>la</strong>n<strong>de</strong>s) ou modérément intensifiés (cultures extensives).6.1.2 - Prairies <strong>de</strong> fauche maigresIl s’agit <strong>de</strong>s prairies <strong>de</strong> fauche mésophiles à fraîches, autrement dit non humi<strong>de</strong>s, développées <strong>de</strong>l'étage p<strong>la</strong>nitiaire à l'étage montagnard supérieur. Ne sont pris en compte ici que les prairies <strong>de</strong> faucheconsidérées comme en bon état <strong>de</strong> conservation au sens <strong>de</strong> <strong>la</strong> directive "Habitats", c'est-à-direbénéficiant d'une fertilisation limitée et à fauche tardive (prairies « maigres »). Au p<strong>la</strong>nphytosociologique, ces prairies correspon<strong>de</strong>nt à 4 entités différentes : les prairies collinéennesthermophiles <strong>du</strong> Brachypodio rupestris-Centaureion nemoralis [6510-3], les prairies collinéennes àsubmontagnar<strong>de</strong>s mésophiles <strong>du</strong> Centaureo jaceae-Arrhenatherenion e<strong>la</strong>tioris ou mésohygrophiles <strong>du</strong>Colchico autumnalis-Arrhenatherenion e<strong>la</strong>tioris [6510 pour les 2, sans plus <strong>de</strong> précision], enfin lesprairies montagnar<strong>de</strong>s <strong>du</strong> Triseto f<strong>la</strong>vescentis-Polygonion bistortae [6520-1].Ces prairies présentent une richesse spécifique élevée, avec généralement plus d’une quarantained’espèces par type élémentaire, et une diversité floristique importante en fonction <strong>de</strong> l’altitu<strong>de</strong> et <strong>de</strong>sconditions écologiques locales. Comme ce<strong>la</strong> a été dit dans le diagnostic <strong>de</strong> <strong>la</strong> biodiversité enAuvergne en 2009, on assiste <strong>de</strong>puis plusieurs décennies à une régression importante et inquiétanteCBN <strong>du</strong> Massif central \ <strong>Diagnostic</strong> biodiversité PNR <strong>Livradois</strong>-Forez - bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s milieux <strong>naturel</strong>s \ 201111

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