Diagnostic de la biodiversité du Parc naturel régional du Livradois ...

Annexe 1 : Tableau de synthèse du volet Milieux naturels : approche généraleGrands types de milieux Connaissance Conservation Protection Facteurs d'influence + Facteurs d'influence ‐(suite page suivante)Les milieux ouverts nonhumidesConvenable au plan typologique, maisdéficitaire au niveau de la distributiongéographique et des états de conservation.Tendance générale négative liée à l'intensificationdes pratiques agricoles sur les espaces les plusfacilement mécanisables et potentiellementproductifs, qui s'est traduite notamment par larégression des types de prairies maigres au profit detypes de prairies plus grasses (voire temporaires) àflore banale et largement répandues à l'échelle del'Auvergne, et plus généralement du teritoirenational. À l'inverse, la déprise agricole sur lesterrains peu productifs a été préjudiciable aumaintien des espaces pelousaires, souventremplacés par des plantations artificielles ou vouésà l'embroussaillement.Prise en compte privilégiée dans les sitesNatura 2000 pour les milieux de typepelouses sèches et landes sèches. Par contre,certains milieux sont peu pris en compte(prairies de fauche), voire pas du tout(végétations commensales de cultures).Mise en place de mesures incitatives de type PHAE2 et MAET(Natura 2000).Espaces bénéficiant d’une protection réglementaire (Arrêté deprotection de biotopes).Espaces gérés à vocation conservatoire (sites Natura 2000, ENS,sites gérés par le CEN Auvergne, etc.).Intensification des pratiques agricoles : fertilisation excessive,fauche précoce (ensilage, enrubannage), retournementpériodique des prairies de fauche ; surpâturage dans prairiespermanentes et des pelouses.Conversion des prairies permanentes (voire des pelouses) enprairies temporaires ou artificielles.Plantations résineuses monospécifiques.Déprise agricole : abandon de la gestion des parcellesentraînant une fermeture progressive du milieu(embroussaillement puis retour à la forêt).Les milieux ouvertshumides et aquatiquesConnaissance correcte pour les zoneshumides emblématiques du Parc, typetourbières, gazons amphibies d'étangs,végétations riveraines de la Dore, maisdevenant lacunaire pour les zones humidesplus diffuses. Insuffisance des donnéesrelatives à la distribution géographique et auxétats de conservation.Milieux ayant considérablement régressé par lepassé suite aux opérations de drainage, maiségalement aux plantations artificielles (prairies), decomblements ou de rectifications de berges (piécesd'eau libres).Une partie appréciable de zones humidespatrimoniales du Parc sont inscrites dans despérimètres de sites Natura 2000.Abondance de zones humides sur certains secteurs du territoiredu Parc (hautes‐chaumes sur le Haut‐Forez ; Haut‐Livradoisentres autres).Prise de conscience récente de l’intérêt écologique, social etéconomique des zones humides.Prise en compte des zones humides dans les politiques de l’eau(démarche SDAGE) et de protection de l’environnement(démarche Natura 2000 notamment). Une partie appréciable dezones humides patrimoniales du Parc sont inscrites dans despérimètres de sites Natura 2000.Mauvaise image des zones humides.Drainage, eutrophisation et pollution des eaux.Destruction directe par comblement, remblaiement, plantationartificielle,Envahissement par les plantes exotiques envahissantes (encontexte alluvial collinéen principalement).Surpâturage.Les milieux forestiersConvenable au plan typologique, maisdéficitaire au niveau de la distributiongéographique et des états de conservation.Milieux ayant subi pour partie une artificialisationdes peuplemens forestiers (notammentenrésinements).Seule une faible part des peuplements Diversité des propriétés forestières en matière de types deforestiers du Parc est concernée par le peuplements et de gestion sylvicoleréseau Natura 2000. À signaler également la Vieillissement progressif de certains peuplements dans desprésence de boisements dans les ENS secteurs inaccessibles ou suite à l’absence de gestion.départementaux.Plantations résineuses monospécifiques avec utilisationd’essences allochtones.Passages répétés d’engins forestiers sur des sols sensibles autassement, création de pistes et de routes forestières dans desstations vulnérables d’habitats et d’espèces.Déficit en stades forestiers matures et sénescents.Intensification de la sylviculture, avec baisse des diamètresd’exploitabilité ; surmécanisation.Coupes rases réalisées sur de grandes surfaces entraînant unappauvrissement des structures verticales.Envahissement par des espèces exotiques (renoués exotiques,Balsamine de l’Himalaya, etc.), concernant surtout les forêtsalluviales.Changements globaux, dont le réchauffement climatique.Les zones urbaines(végétations muricoles)Convenable au plan typologique, maisdéficitaire au niveau de la distributiongéographique et des états de conservation.Variable suivant les agglomérations concernées.Pas de mesures réglementaires spécifiquesen contexte urbain.Présence de vieux murs jointés à la chaux.Maçonnerie des joints par du mortier sans chaux.Suppression des joints existants par l’application d’unecouverture intégrale du mur (crépissage).(suite page suivante)CBN du Massif central \ Diagnostic biodiversité PNR Livradois‐Forez ‐ bilan des milieux naturels \ 2011