Mieux Vivre N°154 - Février 2012 (.pdf - 2,38 Mo) - Sanary-sur-Mer

Ça s’est passé à SanaryBaptiste Vescovaliune Légion d’Honneur bien méritée“J’ai eu trois “patrons” dans ma vie, et chaque fois, j’ai eu beaucoup dechance” confie Baptiste Vescovali, avec la conviction souriante et la sérénitéqui le caractérisent. C’est que Baptiste, à 84 ans, conserve la même humanitéet le même enthousiasme dont il a toujours fait preuve dans tout ce qu’il aentrepris. La Ville de Sanary, qui doit beaucoup à cet homme aussi discretqu’efficace, se réjouit tout particulièrement de la distinction qui l’honoreaujourd’hui : l’attribution de la Légion d’Honneur, grade de chevalier, au titrede “la promotion du bénévolat associatif”.“Fidèle parmi les fidèles, Baptiste Vescovaliest un exemple sans faille pour notre communauté.C’est pour moi une très grandechance de l’avoir rencontré. Il est à la foisle dévouement, la gentillesse, l’amabilité,la générosité, et bien d’autres qualificatifslui vont à merveille.Toujours investi, concerné, impliqué,attentif, sérieux dans tout ce qu’il entreprend,il est celui en qui on peut avoirtoute confiance.Baptiste est tout aussi généreux en amourpour les siens, en affection pour tous ceuxqui l’approchent, et en amitié pour tousceux qui partagent avec lui. En un mot,il méritait très largement la médaillede l’Honneur, sa modestie dût-elle ensouffrir.Longue vie, Baptiste.”Ferdinand BernhardDe la Marine au laboratoire pharmaceutiqueNé à Constantine (Algérie) en 1927 de parents d’origine corse,Baptiste a passé son enfance au rythme des affectations de sonpère, fonctionnaire. La famille compte 7 enfants et la vie n’estpas toujours facile ; il n’a que 17 ans lorsqu’il s’engage dansl’aéronavale à Toulon. “Je dois beaucoup à la Marine, c’est uneArme extraordinaire” dit-il des 16 années passées sur de vieux“coucous”(on est tout juste au sortir de la guerre de 39-45),ou sur les tout nouveaux hélicoptères. 1500 heures de vol et deformidables expériences : il vole avec Philippe De Gaulle, participeau dernier voyage sur le porte-avion La Fayette. En 1957, ildevient délégué médical du Laboratoire Lafon, dont il termineraDirecteur Régional du Sud-Est. 23 ans plus tard, il quitte sonposte pour commencer une retraite très active à Sanary, où ilprend tout d’abord la présidence du Secours Catholique.La municipalité de SanaryBaptiste s’engage aux côtés de Ferdinand Bernhard en 1989et devient adjoint aux affaires sociales. Il participe activementà la structuration du CCAS, avec les services d’une assistantesociale, et crée le Bureau Municipal de l’Emploi, s’inspirant destechnologies innovantes pour proposer le plus grand nombred’offres. Une mission passionnante mais aussi très lourde, etBaptiste fait un second mandat avec la délégation “communicationet relations humaines”, qui lui permet de s’impliquer dansle Comité de Jumelage, dont il est devenu président. Une activitéqui lui procure de formidables souvenirs, comme son amitiéavec la famille de Lech Walesa – il emmène en voiture à LourdesMadame Walesa, ainsi que sa fille et la traductrice de Lech - lorsdu jumelage avec Koscierzyna (Pologne). Ou encore un étonnantvoyage au Japon (à ses frais !), avec les différentes villes amies deBad Säckingen, notre ville jumelle d’Allemagne, au cours duquelil fait une conférence sur la pollution des mers !Baptiste coule des jours heureux auprès d’Huguette, son épousequi l’a toujours soutenu. Ses filles Christine et Françoise ne sontpas étrangères à l’attribution de la Légion d’Honneur que cethomme modeste n’aurait jamais réclamée pour lui-même : “jeconnais bien des gens qui la méritent plus que moi” dit-il “mêmesi ça me fait plaisir, bien sûr !”. Cette distinction ravit les nombreuxamis de Baptiste, à commencer par Danielle et Jean Brondi,qui partagent son action au sein des jumelages.À droite Baptiste et Huguette Vescovali ; à gauche,leurs filles Christine et Françoise entourent le Préfet deRégion, Hugues Parant (ancien Préfet du Var).4 • Mieux vivre à Sanary • N°154 - Février 2012 •