8 QUARTIERS«Le Maxime»est de retourCENTRE-VILLERiche d’une expérience en restaurationqui lui a donné le goût de ce métier,Mélody Roose a repris, à 21 ans, «LeMaxime». Fermé depuis trois ans, l’établissementniché sous les Arcades a été entièrementrefait. Aux fourneaux, sa maman,Chantal, mitonne des plats du jour relevantde la cuisine familiale, la carte comprenantégalement les classiques steaks,sandwichs et croque-monsieur. Rouvertle 31 octobre, «Le Maxime» dispose d’unetrentaine de places assises.e> Le Maxime, 53 avenue Gustave Dron(06 74 51 90 08). Service midi et soir,ouvert du lundi au samedi de 7h à 21h(de 9h à 21h le dimanche)«Le 10h 16h » :prenez la… pause !D’une maison abandonnée, Anne-Sophieet Marc ont fait un petit restaurant cosy,où l’on se délecte, le matin et l’aprèsmidi,d’un chocolat chaud ou d’un café et,le midi, des sandwichs chauds et froids, dela petite brasserie. Cerise sur le gâteau :de soupes et desserts «maison» ! L’hivervous apprécierezles canapés, l’été laterrasse aménagéeen bordure depelouse. Les riverains,dont les étudiantsde Lille 3,ont déjà retenucette adresse originaleoù ils bénéficient,entre autrescommodités, duwifi en accès libre.e> «Le 10h 16h», entrée rue Paul Doumerà côté du n°36 (03 66 64 69 61)© Christelle TaczalaLoin de la rocaille un peu toc que l’on enfile à l’infini,ses créations sont toutes des pièces uniques.Bien plus que des bijoux, ce sont de véritablesœuvres d’art, à porter autour du cou, du poignetou en boucles d’oreille… «Les femmes qui portentmes bijoux-sculptures sont des femmes quiassument un certain style. Mais il est possible deme demander une création originale et totalementpersonnalisée.» Dans sa maison / atelier tourquennoise,la créatrice, décoratrice dans l’âme,dévoile un univers féminin et gai. Des bouquetsde baguettes de verre de Murano (sa «palette»)côtoient des œuvres finies, totems précieux, donton admire le délicat assemblage : des graines, del’eucalyptus, des plumes, de la céramique, desElisabeth Debaralle crée comme elle respire.Céramiste autodidacte, elle fait partie de cettegénération montante de perliers d’art, quinous émerveille avec des trésors colorés, nésdu feu et révélés à la lumière.perles bien sûr… et beaucoup d’amour. À la matitédu raku répond la transparence du verre… Unjeu d’équilibre, tout en contraste… entre terre etverre. «Être libre de faire ce que l’on aime, ça n’apas de prix. Quand j’ouvre mon four, c’est Noëltous les jours !» s’enthousiasme ElisabethDebaralle, dont le cœur palpite alors qu’elledécouvre le nouveau chalumeau que le facteurvient de lui livrer. «Je vais pouvoir me lancer dansla création de pièces plus importantes !» À découvrirbientôt dans les galeries…eChristelle Taczala> Esprit d’Art (Céramique et perles de verre),121 rue Magenta (06 66 33 88 86)http://elisabethdebaralle.blogspot.comDans l’atelier aménagé chez lui, entouré de ses outils, François Degallaixest un restaurateur d’art heureux.À 26 ans, il a le privilège de faire ce qu’il veut, ce qu’il aime… d’avoir trouvé sa voie : le bois.Attiré depuis toujours par la noble matière, c’est au prestigieux institut Saint-Luc à Tournai (B)qu’il apprend son métier d’ébéniste. L’option restauration d’art finit de faire de lui le professionnelpassionné qu’il est aujourd’hui. Suivi pendant un an par la Mission Locale de <strong>Tourcoing</strong>, il aparticipé à un stage de création d’entreprise organisé par la Chambre des métiers. Motivé, sonprojet a reçu un coup de pouce de 560 euros du Comité Local d’Aide aux Projets (CLAP). Depuisle 1 er juillet, le jeune homme a concrétisé son rêve d’indépendance en créant sa micro-entreprise.«De <strong>Tourcoing</strong> comme de Valenciennes, mes clients viennent grâce au bouche à oreille.» Consoleen marqueterie décatie, chevet abîmé par les nuitsqui passent, chaise plus bancale que banale… lesmeubles qu’on lui confie n’ont pas nécessairementune grande valeur marchande. «Ce sont souventdes meubles de famille, dont la valeur est surtoutsentimentale et auxquels on me demande deredonner une belle allure. Chaque pièce que je restaureest unique. J’aime mon métier pour la diversité.Je travaille le bois et le métal. Nettoyage debronzes, pose de feuilles d’or, patines à l’ancienne,rénovation de parquet, tournage sur bois… J’aimeaussi fabriquer des boîtes et des stylos en bois.» eCT> Atelier de restauration d’art François Degallaix, 4 rueHenri Loridant (03 62 52 29 03 / 06 66 36 15 46)http://francoisdegallaix.web.officelive.comLe verredans le sangRestaurer des meubles anciens…tout un artGAMBETTABLANC SEAU© Christelle TaczalaDécembre 2009
QUARTIERS 9On boucle la Boucle !La démolition des maisons situées du côté pair de la rue des Poutrains nevous a sans doute pas échappé… Elle marque le début des travaux qui permettrontà la Boucle d’être définitivement bouclée.Plus aucun Tourquennoisn’ignore la Boucle,cet itinéraire fléchémis en place en janvier2006 pour désengorgerl’hyper-centreet créer une voie decontournement ducentre-ville, pratiqueet fonctionnelle. UneBoucle à laquelle il nemanquait plus qu’unmaillon, entre la rueNationale et la rue deLille : la rue desPoutrains. Maintenant que les maisons ontété démolies, mi-janvier va démarrer le chantierde renouvellement et de mise en placedes réseaux (gaz et électricité principalement).Suivront, à partir de la mi-mars, lestravaux de voirie et, à l’automne 2010, la ruedes Poutrains sera à nouveau accessible à lacirculation. Une rue profondément transforméeavec, d’abord, son double-sens de circulation; mais aussi, ses larges trottoirs etbandes cyclables de part et d’autre de lachaussée, ses candélabres, ses arbres - destilleuls majoritairement - en alternance avecles emplacements de stationnement ; et surtout,son nouveau tracé. Le coude créé - côtéNe cherchez pas de passage pourpiétons rue du Général Leclerc, iln’y en a pas !Cette importante artère du centre-ville esten effet en zone 30, comme le sera à termel’ensemble du périmètre compris à l’intérieurde la Boucle. Les piétons y sont prioritaireset, en l’absence de marquage blancau sol, peuvent traverser où bon leursemble. Quant aux zones pavées, ellepermettent la traversée des piétons, depoussettes et des personnes à mobilitésréduites.eNHCENTRE-VILLErue de Lille - placera la rue des Poutrains faceà la rue du Dragon, créant une véritablecontinuité entre cette dernière et la rueNationale. L’entrée du lycée du Sacré-Cœursera déplacée rue de Lille et le parking enschiste sera entièrement reconstruit, ildeviendra un vrai beau parking paysager de50 places. Les maisons démolies, enfin, laisserontplace à un nouvel habitat, dont 90logements collectifs LMH. Jusqu’à la fin destravaux, à l’automne 2010, pour rejoindre larue de Lille depuis la rue Nationale, les automobilistesdevront emprunter la rue JeanFroissart.eNathalie HausserRUE DU GÉNÉRAL LECLERCPriorité aux piétons !CENTRE-VILLEPONT DE NEUVILLELe bien-êtreà la brésilienneDe son Brésil natal, Andrade Goretti,mariée en 2008 à un Tourquennois, a rapportéson savoir-faire : masseuse diplômée,elle exerçait dans un spa à SaõPaulo. Elle en importe également lescrèmes qu’elle utilise dans sa nouvelleactivité : modelages (shiatsu, relaxant,anti-cellulite, etc.), soins du corps et duvisage. Installée chez elle, sous le régimede l’auto-entrepreneur, elle a investi dansle matériel nécessaire, mais peut aussipratiquer chez ses clientes.e> Brazil Bien-Etre, 26 rue Catteau(06 23 16 81 44) brasilbien-etre@live.frZone bleueCENTRE-VILLEDe mi-décembre à mi-janvier, la <strong>Ville</strong>institue une zone bleue sur la placeRoussel, soit 30 à 40 places accessibles,pour une durée de stationnementgratuit de 1h30.N’oubliez pas votre disque ! e© DRDécembre 2009