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<strong>GIRLAND</strong>,<strong>la</strong> nouvelle canalisation de gaz natureldes Landes à <strong>la</strong> GirondeLussagnet - CaptieuxS’informer à tout moment : www.tigf.frConception / Réalisation : Créav At<strong>la</strong>ntique - Impression Perspective - Crédits photos : E. Follet - M. Roussel - Gerea - Fotolia - TIGF - DR - Novembre 2010 - Imprimé sur papier recycléS’informer sur le <strong>projet</strong>...


1717 communessont concernées par le <strong>projet</strong>(32) Le Houga ;(33) Captieux, Giscos ;(40) Arthez-d’Armagnac,Arue, Bourda<strong>la</strong>t,Bourriot-Bergonce,Hontanx, Lacquy,Le Frèche, Lussagnet,Mail<strong>la</strong>s, Perquie, Retjons,Saint-Gor,Saint-Justin, Sarbazan.<strong>GIRLAND</strong>, <strong>la</strong> nouvelle canalisationdes Landes à <strong>la</strong> Gironde (Lussagnet - Captieux)Un <strong>projet</strong> stratégiquesur notre territoire <strong>pour</strong> <strong>la</strong> diversification et <strong>la</strong> sécuritéd’approvisionnement en gazLe <strong>projet</strong> de canalisation <strong>GIRLAND</strong> (Lussagnet - Captieux) consiste en <strong>la</strong> pose, d’unenouvelle canalisation de 57 km de longueur et de 900 mm de diamètre nominal, enmajeure partie parallèle aux ouvrages existants.Ce <strong>projet</strong> est une réponse à l’évolution du marché du gaz naturel et s’inscrit dans lecadre de <strong>la</strong> politique énergétique européenne, il contribuera à diversifier et sécuriserl’approvisionnement en gaz de notre territoire.Les caractéristiques de l’ouvrageLa canalisation (DN 900 mm) de gaz naturel est constituée de tubes enacier soudés enterrés à 1,20 m de profondeur. Tous les 20 km environ,des postes de sectionnement permettent d’isoler les tronçons <strong>pour</strong>des opérations de maintenance.1La sécurité / une étude desécurité est réalisée spécifiquement<strong>pour</strong> le <strong>projet</strong>. Elle présente lesdispositions prises par TIGF <strong>pour</strong>garantir un niveau de sécuritémaximum <strong>pour</strong> les personnes etl’environnement durant les travauxet l’exploitation. Pour prendre encompte l’évolution territoriale, l’étudeest mise à jour tous les 5 ans.2L’aménagement del’espace / TIGF définitun tracé de moindre impacten favorisant l’imp<strong>la</strong>ntation deses ouvrages dans les zonesnon constructibles, les moinspréjud<strong>ici</strong>ables <strong>pour</strong> les cultures,<strong>la</strong> biodiversité et le patrimoinearchéologique.3L’agriculture / lesdifférents types d’agriculturessont identifiés : vignes AOC,cultures irriguées… Pendantles travaux, <strong>la</strong> saisonnalitéet <strong>la</strong> structure géologiquesont prises en compte <strong>pour</strong>favoriser une remise en culturesur <strong>la</strong> zone empruntée dès <strong>la</strong>fin des travaux.Une attention partagée,3 regards croisés...Didier MARRON, Ingénieur d’Etudes chez TIGF,responsable du <strong>projet</strong> et notamment de définir le tracé de moindre impact« Proposer un tracé de moindre impact c’est préserver l’agriculture, l’environnement, <strong>la</strong> biodiversitéet les activités humaines tout en garantissant <strong>la</strong> sécurité des personnes et des biens. »« Je suis responsable des études du <strong>projet</strong> <strong>GIRLAND</strong>. Au-delà de <strong>la</strong> définition technique, des enjeux économiqueset du respect des textes règlementaires, mon rôle consiste à intégrer au mieux l’ouvrage dans le territoire, c’est-àdiredéfinir un tracé qui prend en compte <strong>la</strong> sécurité des hommes et des biens, <strong>la</strong> préservation de l’environnementet de <strong>la</strong> biodiversité et le respect des activités humaines. »Que signifie « intégrer au mieux l’ouvrage dans son territoire » ?« Ce<strong>la</strong> consiste à réaliser un <strong>projet</strong> qui, in fine, recueille l’acceptation du plus grand nombre et ait le moindre impact global sur :• les activités humaines <strong>pour</strong> lesquelles, l’écoute et l’échange avec les élus et avec les riverains est le maître mot,• <strong>la</strong> sylviculture, qui est régulièrement touchée depuis 10 ans par des tempêtes et <strong>pour</strong> <strong>la</strong>quelle nous avons prévu des aménagementsne perturbant pas voire, facilitant l’exploitation,• les cultures de maïs, <strong>pour</strong> lesquelles, en fonction de <strong>la</strong> période d’intervention, nous serons amenés à prendre des dispositionsparticulières, notamment par rapport à l’irrigation,• l’environnement et <strong>la</strong> biodiversité qui sont au cœur de nos préoccupations dès les premières études. »Au niveau sécurité, quelles mesures prenez -vous ?« Pendant les travaux, <strong>la</strong> sécurité des personnes et des biens est primordiale. Nous mettons en p<strong>la</strong>ce des mesures de prévention durant<strong>la</strong> phase chantier afin de limiter les risques et d’éviter tout dommage ou préjudice aux personnes, aussi bien <strong>pour</strong> les riverains que<strong>pour</strong> celles intervenant dans le cadre des travaux. En ce qui concerne <strong>la</strong> sécurité de l’ouvrage, de sa conception à son exploitation,nous respectons bien évidemment <strong>la</strong> réglementation en vigueur et nous allons même au-delà, entre autres, en matière de profondeurd’enfouissement de l’ouvrage ou de l’épaisseur de l’acier. »Et une fois les travaux terminés ?« Les parcelles traversées sont remises dans un état identique à celui précédant notre passage et les terres cultivables le sont à nouveau.Seule une bande de servitude de 10 m subsiste à l’intérieur de <strong>la</strong>quelle toute construction ou p<strong>la</strong>ntation d’arbres de hautes futaies sontproscrites. »A <strong>la</strong> surface, <strong>la</strong> canalisation impose une zone de servitude de 10 mètresaxée sur l’ouvrage, sur <strong>la</strong>quelle tous travaux nécessitent au préa<strong>la</strong>bleune Déc<strong>la</strong>ration d’Intention de Commencement des Travaux (DICT)auprès de TIGF.Les dates clés du <strong>projet</strong>Avril 2011 : dépôt du dossier de demande d’autorisation deconstruire et d’exploiter auprès du Ministère de l’Ecologie, duDéveloppement durable, des transports et du Logement.1 er semestre 2012 : enquête publique : recueil des remarquesauprès de toutes les mairies.4 ème trimestre 2012*: démarrage des travaux.6L’impact économiqueet social / <strong>pour</strong> <strong>la</strong> réalisation dece <strong>projet</strong> de 115 M€, TIGF fera appe<strong>la</strong>ux compétences locales : cabinetsd’ingénierie, cabinets d’expertise,entreprises de travaux.Pendant <strong>la</strong> phase de travaux, <strong>la</strong>vie autour du chantier génèreraégalement des recettes en matièrede logement, restauration etconsommations diverses.6 priorités dans <strong>la</strong> conduiteet <strong>la</strong> réalisation de ce <strong>projet</strong>.5L’archéologie / lessensibilités archéologiquessont identifiées auprès desservices et associationsconcernées, des fouillespréventives sont réaliséessur sites ci-nécessaire.4L’environnement /des études sont menées par desécologues <strong>pour</strong> préserver voirevaloriser l’équilibre du patrimoinenaturel et <strong>la</strong> biodiversité, après <strong>la</strong>période de travaux. Les résultatset mesures prises sont décritsdans une étude d’impact remiseà l’administration.Francis BARNETCHE, Responsable des affaires domaniales TIGF« Ecouter <strong>pour</strong> instaurer un dialogue pérenne... »« Je suis responsable domanial chez TIGF, mon rôle consiste à obtenir, auprès des propriétaires les accordsdomaniaux nécessaires à <strong>la</strong> construction du futur ouvrage. »Comment ce<strong>la</strong> se passe sur le terrain ?« Une fois que TIGF a défini le tracé de moindre impact, je rencontre chaque propriétaire concerné par l’ouvrage, je l’écoute, on discuteet je lui propose un accord à l’amiable via une convention de servitude. Au-delà, mon objectif est d’instaurer une re<strong>la</strong>tion pérenne entreles propriétaires et TIGF. »Sur quelles bases, les propriétaires sont-ils indemnisés ?« Nous négocions avec les représentants du monde agricole et de <strong>la</strong> sylviculture un protocole d’accord sur les barèmes d’indemnisation,c’est l’engagement fort de TIGF auprès des propriétaires. »Quand les travaux sont terminés, que se passe-t-il <strong>pour</strong> les propriétaires ?« A <strong>la</strong> fin des travaux, nous remettons en état <strong>la</strong> parcelle et nous faisons un état des lieux. »Septembre 2013*: mise en service de l’ouvrage.*Sous réserve d’obtention de l’arrêté ministériel d’autorisation de construireet d’exploiter.Expliquer, dialoguer, adapter…une re<strong>la</strong>tion très étroite avec chaque propriétaireChristophe LALANNE, Ingénieur Ecologue GEREA ENVIRONNEMENT« Intégrer au plus tôt les contraintes liées aux espèces végétaleset animales et aux habitats naturels sensibles »tracé existantnouveau tracéL’ouvrage dans son environnement :<strong>la</strong> vallée du Ciron, le réseauhydrographique des affluents de <strong>la</strong>Midouze , le réseau hydrographiquedu Midou et du Ludon, le cours d’eauLa Douze et ses affluents, <strong>la</strong> valléedu Midou et <strong>la</strong> forêt départementaled’Ognoas, l’étang de Gaube.Daniel LANGERAERT,Chef de <strong>projet</strong> chez TIGFen charge des étudesde base jusqu’à <strong>la</strong> miseen service de l’ouvrageLa présentation du <strong>projet</strong> est effectuée auprès de chaque propriétaire. Au coursde l’entretien, une convention de servitude amiable est proposée qui garantit aupropriétaire de conserver <strong>la</strong> propriété de ses terrains. Ce dernier est indemnisé autitre de <strong>la</strong> bande de servitude et des dommages causés à sa propriété.GEREA est un bureau d’ Etudes et de Conseils en environnement. GEREA a été missionné <strong>pour</strong> accompagnerTIGF dans sa démarche de moindre impact environnemental.A quel stade intervenez-vous sur le <strong>projet</strong> ?« Nous intervenons avant, pendant et après. Avant, nous avons été en effet intégrés dès le début des études, c’est-à-dire très en amont.C’est un point important car nous avons ainsi pu mener une réelle démarche d’évitement des enjeux liés à <strong>la</strong> biodiversité. Pendant, puisquenous avons guidé le maître d’ouvrage sur les problématiques environnementales d’abord de manière globale et puis progressivement, àtravers différentes échelles d’analyse <strong>pour</strong> aboutir, in fine, à <strong>la</strong> définition du tracé. Après, car nous accompagnons TIGF dans <strong>la</strong> réalisationdes dossiers de demandes d’autorisations <strong>pour</strong> l’administration. »Et sur le tracé, que faites-vous ?« Nous recensons les habitats naturels, les espèces faunistiques et floristiques c’est-à-dire les les enjeux écologiques qui <strong>pour</strong>raient êtreimpactés directement ou indirectement par le <strong>projet</strong>. L’objectif est de les porter à connaissance du maître d’ouvrage <strong>pour</strong> qu’il puisserechercher des alternatives techniques permettant de supprimer, ou à défaut de réduire, les incidences sur les espèces et les habitatsnaturels. »

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