LA REMISE EN CAUSE DE L'ABSOLUTISME (3 H)

Quelques éléments d’appréciation de l’exemple proposé, à partir destravaux d’élèves :‣ Tout d’abord que nous révèlent les réponses au questionnaire (Annexe 2) ?• Il semble que les exercices proposés soient trop longs. La séance complète ne doit pasdépasser une heure. On pourrait envisager de supprimer le premier, à condition de laisserle professeur développer plus longuement l’étude du document-amorce.• Les textes sont difficiles. Or, sont-ils vraiment utiles à la compréhension générale et à larésolution de la problématique de départ ? Les I. O. ne leur attribuent pas vraiment unstatut de document patrimonial. La Déclaration des Droits (1689) est un repèrechronologique, l’ Habeas Corpus n’est cité que dans les Accompagnements. LesProgrammes d’Education civique de Troisième les classent néanmoins parmi les textesfondateurs de la Démocratie. On pourrait imaginer les remplacer par des documentsiconographiques contextualisés par un récit du professeur. La Chambre des Communespeinte par Peter Tillemans en 1710, par exemple (Manuel Nathan 2002p. 48) permettraitd’évoquer la « Glorieuse Révolution ». Dans ce cas, pourtant, le risque existe de mettrel’accent de façon trop insistante sur les faits et non plus sur les idées !‣ La trace écrite réalisée par les élèves (Annexe 3) à l’issue de la séance montre que lacorrection des questionnaires et la synthèse qui a pu être opérée par le professeur a porté sesfruits. Les trois paragraphes laissent présumer que l’essentiel a été intégré. Des lacunes, desconfusions subsistent, tout n’est pas compris : Guillaume n’a pas été « sacré », comme l’écritun élève. Pourtant, même pour ceux qui ont travaillé avec un guidage de niveau 1, les notionspésentées semblent être en cours d’acquisition.P. Bleuzé. Décembre 2004 Page 5 sur 5