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22INNOVATIONTEXTES : BENOIT PIRAUDEAUAGENDA À LA UNE DE VOS SORTIES TRIBUNE LIBRE ÇA C’EST TOURS DOSSIERS C’EST TOUT PROCHE C’EST EN VILLE L’ÉVÉNEMENT DU MOIS ÉDITO ACTU EN IMAGES© Ville de <strong>Tours</strong>Édouard Sèche, l’un limitant les avortementsd’animaux d’élevage atteints de néosporose(apparentée à la toxoplasmose), l’autre prévenantles pertes des nouveau-nés, fréquentesdans les élevages contaminés par la crypotosporodiose.Pas de mystère pour lui, « lenerf de la guerre, c’est l’argent ». Pour développerun produit innovant, « très coûteuxdans le domaine de la santé », avant degalérer à lever des fonds, il faut déjà se constitueren société.De nombreuses sources de financementsinterviennent et c’est heureux : la DRI,OSEO, l’incubateur régional LANCEO,l’ARITT, le FEDER…, mais selon PascalBreton, ce « mille-feuilles » révèle aussi ledrame français : face à des remparts depapiers, « le chercheur, comme n’importequi, a la tête qui tourne. Par où commencer? N’est-ce pas plus simple de devenirenseignant-chercheur ? » Et l’envie de créerest tuée dans l’œuf… Pour autant, « eu égardle contexte économique, l’argent publicalloué à ses recherches futures devra, à unmoment donné, être rendu à lacommunauté ».Diplômé de Polytech’<strong>Tours</strong>, ChristopheCerqueira, qui après un an d’activité à la têted’Ingensi va doubler ses effectifs, emploiedes doctorants : « Il faut aller les chercher,convient cet ancien de François-Rabelais. Aucontraire des chercheurs purs, les diplômésdes grandes écoles sont calibrés pour passerde la théorie à la pratique. Ils forment uneélite alors que ce profil devrait être lanorme. » Conscients de ces icebergs administratifset culturels, l’université et sesnombreux réseaux redressent la barre autantque faire ce peut et réalisent un gros travaild’accompagnement. Ainsi, la faculté depharmacie héberge VitamFero et a permis àChristophe Cerqueira, par le biais de sonservice valorisation « de rapidement mettreen adéquation (son) projet sur la big dataet les cahiers des charges très contraignantsdes fonds européens FEDER».Une start up exemplaireAvec trois brevets dans son portefeuille,Marie-Christine Maurel, présidente deReproPharm créée en 2009, développe avecl’INRA des produits permettant de mieuxmaîtriser la reproduction animale : « Êtreentrepreneur, tranche-t-elle, ça ne se décrètepas, c’est une vocation mais sans l’appuide l’INRA, d’INRA-Transfert, de l’incubateurLancéo et d’Oséo Innovation, je n’auraispas pu me lancer, bien coachée parl’ARITT Centre. En revanche, pour leverdes fonds une fois lancé, on est seul. Mieuxvaut avoir le tempérament du combattantet dans ses cartons un produit rapidementcommercialisable. » Tel son test d’ovulationpour bovins.« Notre gros avantage, précise-t-elle enfin,est de disposer déjà d’un service marketing. »Guillaume Deschard le dirige : « Nous devonsconvaincre les agriculteurs et vétérinairesd’adopter un produit innovant et qui, parnature, rompt avec leurs propres pratiques.Passée leur appréhension et reconnue l’efficacitéde nos produits, un réseau clientèleinternational se construit. C’est le point dedépart d’un cercle vertueux. »ChristopheCerqueira dirigeIngensi. Diplôméde Polytech´<strong>Tours</strong>,il compte surles doctorantsen informatique deson ancienne écoleet qu’il emploiepour développerson activité et fairede <strong>Tours</strong>, « villenumérique », lejardin de la Franceet de la « big data »,source de nouveauxservices et denouveaux emplois.TOURS INFOS www.tours.fr N° 148 Janvier 2013

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