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Journal d'Afrique Centrale - R.D.C. du 16 au 29 Février 2012 n°189 ...

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<strong>Journal</strong> <strong>d'Afrique</strong> <strong>Centrale</strong> - R.D.C.<strong>du</strong> <strong>16</strong> <strong>au</strong> <strong>29</strong> Février <strong>2012</strong>n°189Chronique réalisée par Luc de l'ArbreJeudi <strong>16</strong> février.RDC: Lambert Mende ordonne la coupure des sign<strong>au</strong>x de trois médias privés. CanalCongo télévision (CCTV), Canal Kin Télévision (CKTV) et la Radio Télévision CatholiqueElikya (RTCE), trois médias de Kinshasa n’émettent pas depuis le mercredi 15 février. LeDirecteur général de la RTCE, Lino Pungi indique que son media n’a reçu <strong>au</strong>cune notificationjustifiant cette coupure de signal. Croyant à une panne, la RTCE a dépêché un de sestechniciens <strong>au</strong> centre d’émission de Binza (Banlieu ouest de Kinshasa). Ce dernier a étéempêché d’accéder à ce site. « Nous avons pris contact avec le centre d’émission de Binza.Là, ils nous ont dit qu’il s’agissait d’une panne. Mais, notre ingénieur y a été interditd’accès.», a déclaré Lino Pungi. Par ailleurs, il a indiqué que vendredi dernier, le ministre dela Communication et des médias avait sommé sa chaîne de télévision de cesser de diffuser lapublicité commerciale sous peine d’être fermée. Joint mercredi, le ministre Mende a indiquéqu’une mesure administrative a été prise par son ministère pour couper le signal de ces troischaînes de télévision. Il a <strong>au</strong>ssi annoncé une rencontre avec les responsables de ces troismédias « pour régler le problème », sans fournir davantage de détails. L’Association africainede défense des droits de l’Homme, (Asadho) a tout de suite condamné la coupure des sign<strong>au</strong>xde ces médias, estimant que cette décision viole les lois de la République démocratique <strong>du</strong>Congo. La coupure des sign<strong>au</strong>x de deux médias de l’opposition (CKTV et CCTV) et de latélévision catholique est intervenue à la veille de l’organisation annoncée d’une marchepacifique commémorant le vingtième anniversaire <strong>du</strong> massacre des chrétiens qui demandaientla réouverture de la Conférence nationale souveraine en 1992. (Radio Okapi)Ituri : des officiers des Fardc se mutinent pour dénoncer les conditions de vie desmilitaires. Un groupe d’officiers des Forces armées de la RDC basés à Marabo, à 45 km <strong>au</strong>Sud-ouest de Bunia en Ituri (Province Orientale), sont « entrés en mutinerie». Dans undocument écrit adressé <strong>au</strong> commandant suprême de l’armée congolaise, le chef de l’EtatJoseph Kabila, et dont Radio Okapi a pris connaissance mercredi 15 février, ils dénoncent «les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les militaires congolais ». Ils donnent <strong>au</strong> chefde l’Etat un ultimatum de 72h pour les rencontrer. Ces officiers dénoncent notamment lem<strong>au</strong>vais traitement infligé <strong>au</strong>x militaires congolais et le détournement des fonds destinés àceux qui « sont sur terrain ». Selon le porte-parole des mutins et commandant adjoint desopérations <strong>du</strong> 42e bataillon, Major F<strong>au</strong>stin Balizana, les officiers ont « longtemps observé defaçon impuissante la situation déplorable que traversent les soldats des Fardc et leurs familles» , à c<strong>au</strong>se notamment des « soldes insuffisantes réservées <strong>au</strong>x militaires ». Le Major F<strong>au</strong>stinBalizana dénonce <strong>au</strong>ssi « l’inst<strong>au</strong>ration d’un rése<strong>au</strong> mafieux de corruption et détournementdes fonds destinés <strong>au</strong>x militaires sur terrain ». « Ce rése<strong>au</strong> part <strong>du</strong> ministère de la Défense <strong>au</strong>x


des chrétiens qui avaient manifesté en 1992 pour réclamer la réouverture des trav<strong>au</strong>x de laConférence nationale souveraine (CNS) et l’inst<strong>au</strong>ration de la démocratie dans le pays. Desmesses organisées à Mbuji-Mayi. Pour commémorer la journée <strong>du</strong> <strong>16</strong> février 1992, lediocèse de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) a annoncé, ce jeudi <strong>16</strong> février, l’organisation desmesses dans toutes les paroisses locales. Le vicaire judiciaire, l’abbé François Lukumuna, aprécisé que le diocèse de Mbuji-Mayi n’a pas planifié une grande marche comme à Kinshasamais « be<strong>au</strong>coup d’<strong>au</strong>tres choses <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> local afin de protester énergiquement contre lafr<strong>au</strong>de électorale ». «Nous-mêmes, <strong>au</strong> diocèse de Mbuji-Mayi, nous rejetons les résultatspubliés par la Ceni et nous exigeons la vérité des urnes», a-t-il déclaré. L’abbé FrançoisLukumuna a indiqué qu’à cette occasion, l’église appuiera la demande de démission <strong>du</strong>bure<strong>au</strong> de la Ceni qui, selon elle, n’a pas respecté la volonté <strong>du</strong> peuple. Intervenant, ce matin,<strong>au</strong> cours <strong>du</strong> journal parlé de la radio catholique Fraternité, le chancelier intérimaire <strong>du</strong> diocèsede Mbuji-Mayi a, par ailleurs, souhaité que toutes les églises <strong>du</strong> Congo puissent commémorer« les martyrs de la démocratie » (NDLR: ceux qui étaient décédés lors de la marche <strong>du</strong> <strong>16</strong>février 1992). Selon des témoins, depuis la dernière prise de position des évêques <strong>du</strong> Congosur les résultats des élections de novembre 2011, l’église catholique de Mbuji-Mayi faitretentir la cloche chaque jour et à une certaine heure. Pas d’unanimité. L’évêque deButembo-Beni et administrateur apostolique de Kasongo, Monseigneur Melchisedek SikuliPaluku, a rejeté l’idée d’organiser de telles manifestations. Dans un communiqué pastoraldatant <strong>du</strong> mercredi 15 février, il interdit cette marche <strong>au</strong>x fidèles catholiques, estimant quel’initiative de cette activité n’émanait pas de la Conférence épiscopale nationale <strong>du</strong> Congo(Cenco). Edouard Tambwe, un abbé de Kasongo, a déclaré à Radio Okapi: «Nous voulonsporter à la connaissance de tous, les précisions suivantes : ce qui se préparait n’est pasl’initiative de la Cenco. Le contexte actuel nous invite actuellement à une grande prudence età éviter toute action pouvant entrainer des conséquences fâcheuses. Nous avons besoinsd’<strong>au</strong>tres choses que des marches et manifestations qui ne peuvent qu’aggraver notre situation.Monseigneur-évêque insiste sur le fait que ce qui se prépare à Kinshasa ou ailleurs ne vientpas <strong>du</strong> sommet ou de la hiérarchie de l’église catholique <strong>du</strong> Congo » (Radio Okapi)Assemblée nationale: un élu de l’UDPS à la tête <strong>du</strong> bure<strong>au</strong> provisoire. La sessionextraordinaire de la nouvelle Assemblée nationale s’est ouverte ce jeudi <strong>16</strong> février <strong>au</strong> Palais<strong>du</strong> peuple. La plénière a installé le bure<strong>au</strong> provisoire de cette institution, dirigé par TimothéeKombo Nkisi, député de l’UDPS/Tshisekedi. Le quorum était atteint, mais l’absence des élusde ce parti et d’<strong>au</strong>tres formations politiques de l’opposition à l’ouverture de cette session aété très remarquable dans l’hémicycle. Trois cent cinquante députés ont répon<strong>du</strong> présent àcette session extraordinaire, selon le secrétaire général intérimaire de l’administration del’assemblée nationale, sur les Quatre cent quatre-vingt deux proclamés par la Commissionélectorale nationale indépendante (Ceni). Cent trente deux ont été soit empêchés, soit absents.Parmi eux les élus de l’UDPS ainsi que ceux de la plate forme Dynamique Étienne Tshisekediprésident (DTP) et <strong>du</strong> Soutien à Étienne Tshisekedi (Set). Seul membre de l’UDPS présentdans la salle: Timothée Kombo Nkisi, le doyen d’âge qui préside désormais le bure<strong>au</strong>provisoire de cette institution. Il est assisté de deux élus les moins âgés. Il n’a pas manqué deprodiguer quelques conseils dans son mot de circonstance :«Puis-je rappeler que le mandat <strong>du</strong>député est <strong>au</strong> terme de la constitution non impératif, les Congolaises et Congolais qui nous ontélus attendent de nous le changement dans notre manière de servir l’Etat. La légèreté, lacomplaisance et la compromission doivent être bannies.» Dans son discours de bienvenue, lesecrétaire général ad intérim de l’administration de l’Assemblée nationale a tenu à soulignerque les députés de cette mandature devraient se pencher plus sur le social <strong>du</strong> peuplecongolais. Un seul point était à l’ordre <strong>du</strong> jour, à savoir : la mise en place <strong>du</strong> bure<strong>au</strong>provisoire. Ce bure<strong>au</strong> est chargé d’une triple mission:■la validation <strong>du</strong> pouvoir des députés■l’élaboration <strong>du</strong> règlement intérieur de l’Assemblée nationale ■la mise en place <strong>du</strong> bure<strong>au</strong>définitif. La deuxième séance plénière a été convoquée pour ce vendredi 17 février.


Vendredi 17 février.Assemblée nationale: ministres et gouverneurs élus ont huit jours pour se décider. Aunombre de députés élus présents à la session extraordinaire de l’Assemblée nationale ouverte,jeudi <strong>16</strong> février, figurent des ministres, gouverneurs des provinces et sénateurs en fonction.Ces élus doivent choisir entre leurs fonctions actuelles et leurs sièges à l’Assemblée. Selonl’article 78 de la loi électorale, ils disposent de huit jours à dater de la validation de leurmandat pour faire leurs choix. Certains élus affirment avoir déjà choisi alors que d’<strong>au</strong>tresattendent les tractations <strong>au</strong> sein de leurs partis politiques. C’est le cas de Julien Paluku,gouverneur <strong>du</strong> Nord-Kivu élu à Lubero. Le sénateur Henry Thomas Lokondo, élu député àMbandaka, pense qu’il f<strong>au</strong>t honorer le choix <strong>du</strong> peuple et surtout respecter le mandat conférépar sa base. Les députés de l’opposition et de la majorité ont salué la tenue de la toutepremière plénière de la nouvelle Assemblée nationale. Les élus de l’opposition présents àl’hémicycle <strong>du</strong> Palais <strong>du</strong> peuple se sont réjouis de l’appel lancé par le président <strong>du</strong> bure<strong>au</strong>provisoire pour plus de rigueur dans leur travail. A l’issue de cette séance, le député JeanLucien Busa <strong>du</strong> Mouvement de libération <strong>du</strong> Congo (MLC) a déclaré : «Le discours <strong>du</strong>président [<strong>du</strong> bure<strong>au</strong> provisoire] indique la voie à suivre : une gestion rigoureuse, transparentet qui place l’efficacité <strong>au</strong> cœur de l’action, mais qui place le peuple <strong>au</strong> terme de l’action.»Tout le peuple n’a besoin que de relever un seul défi, celui <strong>du</strong> social, a indiqué Lucien Busaavant de reconnaître que les députés ont été élus pour concourir à cette fin. Pour sa part, ladéputée Adèle Kayinda élue <strong>du</strong> PPRD (le parti présidentiel) a indiqué qu’il y a eu «plus depeur que de mal» pour constituer ce bure<strong>au</strong> provisoire. Ce bure<strong>au</strong> est dirigé, conformément<strong>au</strong>x us parlementaires, par le doyen des élus, qui est de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi. (RadioOkapi)Assassinats des défenseurs des droits de l’homme : le Radhoski dénonce la lenteur de lajustice. Le rése<strong>au</strong> d’associations de droits de l’homme (Radhoski) demande la révision desprocès des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes assassinés ces dernièresannées en RDC. Dans une déclaration faite à Radio Okapi jeudi <strong>16</strong> février, cette structureregrette que les dossiers d’assassinats des défenseurs des droits de l’homme portés devant laCour Suprême de Justice restent sans issue. Le Radhoski dénonce la lenteur de la justice surles dossiers d’assassinat en 2005 de l’activiste des droits de l’homme Pascal Kabungulu, deFloribert Chebeya assassiné en juin 2010 et des journalistes comme Serge Meheshe et DidaceNamujimbo. Raphael Wakenge, un responsable <strong>du</strong> Radhoski insiste sur la nécessité pour laCour suprême de justice, saisie depuis plus d’une année déjà, de se concentrer sur cesdossiers, afin de crédibiliser l’administration de la justice en RDC. Pour lui, « rien n’est fait »puisqu’il n’y a pas de « feed-back » depuis que la Radhoski a saisi la cour suprême de justice.Il estime qu’une des façons d’honorer la mémoire de ses collègues serait « non seulement depoursuivre leurs dossiers, mais <strong>au</strong>ssi de mettre un accent sur l’adoption, soit de la loi sur laprotection des défenseurs des droits de l’homme, soit l’adoption de l’édit sur la sécurité desdéfenseurs des droits de l’homme ». (Radio Okapi)Province Orientale: l’Etat-major général des Fardc dialogue avec les mutins à Marabo.Un dialogue a été entamé jeudi <strong>16</strong> février entre la délégation de l’état-major général des Fardcet le groupe d’officiers mutins de la localité de Marabo, à 45 km de Bunia (ProvinceOrientale). Dans une correspondance adressée <strong>au</strong> commandant suprême de l’arméecongolaise, le chef de l’Etat Joseph Kabila, et dont Radio Okapi avait pris connaissancemercredi 15 février, ces mutins dénonçaient « les conditions inhumaines dans lesquellesvivent les militaires congolais ». Les deux parties ont entamé des discussions depuis jeudi <strong>16</strong>février dans la soirée. Le commandant de la 9è région militaire, le général Jean-Cl<strong>au</strong>de Kifwafait partie de la délégation con<strong>du</strong>ite par le commandant des forces terrestres des FARDC, le


professeurs qui imposent <strong>au</strong>x étudiants l’achat des Syllabus, textes photocopiés ou imprimésreprenant l’essentiel d’un cours.Mutinerie de Marabo: « une simple action d’indiscipline », selon des officiers des Fardc.Les pourparlers entre les officiers de l’Etat-major des Fardc venus de Kinshasa et deKisangani et les officiers mutins se sont poursuivis, samedi 18 février à Bunia (ProvinceOrientale). A l’issue de la rencontre, certains officiers des Fardc ont minimisé le mouvementdéclenché il y a cinq jours à Marabo le qualifiant de « simple action d’indiscipline ».Tous les officiers mutins ont pris part à cette rencontre présidée par trois officiers génér<strong>au</strong>xvenus de Kinshasa et de Kisangani. A l’extérieur de la salle où se tenaient les discussions,certains soldats mutins proféraient des propos hostiles notamment à l’égard des officiersgénér<strong>au</strong>x venus de Kinshasa et de leur hiérarchie <strong>du</strong> district, les accusant de s’être enrichis surleur dos. Après la réunion, le chef d’Etat-major des forces terrestres, général major GabrielAmisi a offert à tous les officiers, loyalistes et mutins, un repas à l’hôtel New Cosmos. Unmembre de sa délégation a déclaré que la mutinerie n’a jamais existé. Selon lui, cemouvement n’était qu’une voix d’indiscipline exprimée par des hommes qui ont faitlongtemps dans une zone opérationnelle, soit six ans, sans se reposer. (Radio Okapi)Katanga: le rapatriement des refugiés angolais suspen<strong>du</strong> à Dilolo. Les opérations derapatriement des refugiés angolais vivant dans le district <strong>du</strong> Lualaba <strong>au</strong> Katanga sontsuspen<strong>du</strong>es jusqu’à la fin de la saison des pluies (avril). Le m<strong>au</strong>vais état des routes reliant leterritoire de Dilolo à d’<strong>au</strong>tres localités où sont regroupés ces refugiés ne permet plus <strong>au</strong> H<strong>au</strong>tCommissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et ses partenaires d’organiser leurtransport, ont indiqué, ce dimanche 19 février, les <strong>au</strong>torités territoriales.Fleuve Congo: une baleinière chavire <strong>au</strong> large de Kisangani. Une baleinière a chaviré,vendredi 17 février dans la soirée <strong>au</strong>x environs <strong>du</strong> beach Dokolo à Kisangani. Deux joursaprès le drame, on déplore la perte de presque tous les biens qui étaient à bord. Tous lespassagers ont été repêchés par des pécheurs. L’un d’eux, étudiant de son état, qui s’est jetédans le fleuve à la recherche de sa mallette contenant ses titres académiques, était introuvablejusqu’à ce dimanche 19 février après-midi.Kasaï-Oriental: évasion massive à la prison de Kabinda. La prison centrale de Kabinda à150 km de Mbuji-Mayi <strong>au</strong> Kasaï-Oriental s’est vidée de sa population carcérale, dans la nuit<strong>du</strong> samedi à ce dimanche 19 février. Les détenus <strong>au</strong>raient profité de la forte pluie quis’abattait sur la cité pour s’évader. La police dit avoir récupérer un fugitif, tandis qu’un <strong>au</strong>treserait revenu de lui-même. Cette évasion massive crée des inquiétudes <strong>au</strong> sein de lapopulation locale.L’ADH dénonce l’action judiciaire de la Ceni contre le candidat Baende. Jean-Cl<strong>au</strong>deBaende, actuel gouverneur de la province de l’Equateur, élu député national à Mbandaka, estdéféré devant la Cour suprême de justice par la Commission électorale nationale indépendante(Ceni). Cette dernière l’accuse d’avoir intimidé ses agents et détruit des bulletins de vote danssa circonscription électorale. L’ADH, le parti de Jean-Cl<strong>au</strong>de Baende, estime qu’il s’agit d’uncomplot politique ourdi contre son membre.Province Orientale: 4 régiments des FARDC en formation à Bunia. Des militaires de lazone opérationnelle des Fardc en Ituri ont commencé, dimanche 19 février à Bunia, uneformation sur la tactique militaire, la manipulation des armes, l’éthique et la déontologieprofessionnelle. Parmi ces militaires figurent des mutins de Marabo rentrés dans les rangs,indique des sources militaires. A l’issue de la formation, ces soldats constitueront quatrerégiments.


troupes, le porte parole des opérations safisha dans le grand nord, le lieutenant colonelCélestin Ngeleka en collaboration avec l’information publique de la Monusco/Beni mènentune campagne des sensibilisation et de renforcement des capacités des militaires, des servicesde sécurité et la société civile. Célestin Ngeleka ajoute que action vise « à traquer les forcesnégatives nationales et étrangères ». Après Kasindi, le lieutenant colonel Ngeleka vapoursuivre sa mission à Kirumba, Kayna et Kanyabayonga dans le territoire de Lubero.(Radio Okapi)RDC : plénière extraordinaire de l’Assemblée nationale, une centaine de députéstoujours absents. Initialement prévue pour vendredi 17 février, la deuxième plénière del’Assemblée nationale a eu lieu lundi 20 février dans la salle des congrès. Les raisonsofficielles de ce report n’ont pas été dévoilées. Les nouve<strong>au</strong>x députés élus devraient statuersur le procès verbal de la première plénière et la désignation des commissions spéciales devalidation des pouvoirs ou mandats des députés.Accès interdit dans l’enceinte de l’ambassade de la RDC en Afrique <strong>du</strong> Sud.L’ambassade de la RDC en Afrique <strong>du</strong> Sud a rouvert ses portes depuis janvier <strong>2012</strong>.Cependant, <strong>au</strong>cune personne sollicitant les services de l’ambassade n’est <strong>au</strong>torisée à accéderdans son enceinte. Tous les requérants des services s’adressent à la garde commise à lesrecevoir à la petite grille. La garde joue d’intermédiaire entre les demandeurs et le personnelde l’ambassade. Elle est entourée d’une forte présence des policiers pour la sécurité del’ambassade. «Tout ce qu’on peut dire est que l’ambassade a repris ses activités normalesmais préfère jouer à la carte de la prudence », a déclaré un membre de l’ambassade. Notonsque l’ambassade de la RDC en Afrique <strong>du</strong> Sud a été attaquée le 5 décembre 2011 par desjeunes qualifiés de « combattants ». Les <strong>au</strong>torités diplomatiques avaient alors décidé defermer les portes de l’ambassade pendant près d’un mois. (Radio Okapi)Mardi 21 février.Processus électoral: l’Asadho exige une commission d’enquête sur les violations desdroits de l’Homme. L’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho)invite le ministre de la Justice et des Droits humains à mettre en place une commissionspéciale pour enquêter sur les violations des droits de l’homme pendant et après les élections<strong>du</strong> 28 novembre 2011. Dans un communiqué publié lundi 20 février à Kinshasa, cette ONGdit avoir enregistré cent onze cas de violations des droits de l’homme pendant cette période.RDC: Korongo Airlines démarre ses activités bientôt. La compagnie belgo-congolaise,Korongo Airlines a annoncé le démarrage de ses activités commerciales et techniques enRDC dans les semaines à venir. Le gouvernement congolais vient d’accorder à cettecompagnie aérienne tous les documents d’<strong>au</strong>torisation d’exploitation. C’est ce qu’a indiqué cemardi 21 février à Radio Okapi son directeur général, Christophe Allard. Selon lui, KorongoAirlines pourra démarrer avec trois appareils dont un Boeing 737-300. Cette compagniedevait être lancée depuis avril 2010, mais elle a connu des blocages administratifs. KorongoAirlines est la propriété d’un holding dans lequel Brussels Airlines et le Groupe Malta Forrestpossède 70%. Les 30% restants étant entre les mains d’investisseurs congolais.Equateur : 27 décès et 700 cas d’une maladie apparentée à la rougeole à Yambuku. Unemaladie qui s’apparente à la rougeole continue de sévir dans la zone de santé de Yambuku,dans l’aire de santé de Yalosemba situé à 80 Kilomètres de la localité de Yambuku. Près desept cents cas de rougeole et vingt-sept décès ont été enregistrés dans le district de laMongala, dans le Nord de l’Equateur, selon un bilan provisoire établi par les <strong>au</strong>toritéssanitaires provinciales.


Aru : des élèves finalistes saccagent 2 véhicules <strong>du</strong> propriétaire de leur école privée. Unecentaine d’élèves finalistes <strong>du</strong> complexe scolaire Pilote ont endommagé, mardi 20 février,deux véhicules et tous les biens à la résidence <strong>du</strong> propriétaire de leur école privée. La scènes’est déroulée dans la localité d’Ariwara, située à environ 300 km <strong>au</strong> Nord de Bunia, enterritoire d’Aru (Province Orientale). Ces élèves ont endommagé ces véhicules après avoirappris que les responsables de leur école n’avaient pas payé les frais administratifs requispour la participation <strong>au</strong>x épreuves hors-session de l’examen d’Etat (Baccal<strong>au</strong>réat).Kasaï-Oriental: conflit coutumier, 14 maisons incendiées à Miabi. La tension est vivedans le groupement de Bayombo, territoire de Miabi (Kasaï-Oriental) où des inconnus ontincendié, dimanche 19 février, quatorze maisons d’habitation et paillottes où les chefscoutumiers sont intronisés. Des sources locales font état d’un conflit de pouvoir coutumier quioppose deux familles qui se rejettent la responsabilité des derniers événements.Katanga: l’Unicef organise une foire pour les déplacés de Miketo. L’Unicef et sespartenaires organisent, depuis samedi 3 février, une foire en faveur des déplacés <strong>du</strong> Sud-Kivudans leur camp à Miketo, une localité située à une trentaine de kilomètres de Kalemie. Lesdéplacés reçoivent des coupons pour acheter des biens non alimentaires que des commerçantsde Kalemie, préalablement choisis, viennent leur vendre dans ce camp.Rutshuru: 20 cas des violences sexuelles enregistrés en janvier. Vingt cas des violencessexuelles ont été enregistrés <strong>au</strong> mois de janvier <strong>2012</strong>, dans la zone de santé de Binza, enterritoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Le médecin chef de cette zone de santé, Jean-MarieKamukerere qui donnent ces chiffres, a accusé <strong>au</strong>ssi bien les hommes en armes que les civilsde participer, <strong>au</strong> même nive<strong>au</strong>, à la commission de ces crimes.Lambert Mende : « L’organisation des élections provinciales dépend de l’appuifinancier des partenaires extérieurs ». Les élections provinciales ne pourront avoir lieucette année que si les partenaires internation<strong>au</strong>x de la RDC acceptent d’apporter à temps leurfinancement. C’est ce qu’a affirmé mardi 21 février, Lambert Mende, le ministre de laCommunication et des médias dans une conférence de presse à Kinshasa. Le porte-parole <strong>du</strong>gouvernement a affirmé que « si la République démocratique <strong>du</strong> Congo a pris le risqued’organiser les élections présidentielle et législatives, c’est parce que les partenaires avaientassuré leur soutien financier ».Mais le gouvernement congolais s’est retrouvé seul à financerces élections, a-t-il précisé. « La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) seradans l’obligation de réadapter son calendrier électoral, si les partenaires extérieurs n’honorentpas leur engagement comme ils l’ont fait pour les législatives et la présidentielle », a avertiLambert Mende. Concernant le climat qui prév<strong>au</strong>t entre l’Eglise catholique <strong>du</strong> Congo et legouvernement, Lambert Mende a dit que l’Eglise demeure l’un de plus grands partenaires del’exécutif congolais, malgré la position hostile de certains membres <strong>du</strong> clergé <strong>au</strong> régime deJoseph Kabila. (Radio Okapi)Le Renadef dénombre 300 ONG des droits des femmes en RDC. Le Rése<strong>au</strong> national pourle développement de la femme (Renadef) a identifié, ce mardi 21 février, trois cents ONGœuvrant dans le domaine de la lutte contre le sida et les violences sexuelles en RDC. C’est unrapport qui résulte d’une étude effectuée en 2011.Equateur : le gouverneur s’insurge contre la diffusion des propos haineux dans lesmédias. Le gouverneur de la province de l’Equateur, Jean-Cl<strong>au</strong>de Baende, a menacé, lundi 20février, de fermer toute station de radio qui diffuserait des injures et propos haineux. Selonlui, il a initié cette mesure pour apprendre le respect des lois <strong>du</strong> pays et le développement


social. «Il existe une déontologie des journalistiques. Je vais désormais fermer toutes leschaines qui vont diffuser des injures et des outrages à l’<strong>au</strong>torité. Quel que soit le propriétairede la radio, compris RTS qui m’appartient. Et le journaliste sera poursuivi à la justice.», a-t-ilajouté. Jean- Cl<strong>au</strong>de Baende compte assainir l’espace médiatique et recommande la diffusiondes messages de paix, de réconciliation et de développement. Selon le gouverneur del’Equateur, avant et après les élections, certains animateurs des radios privées ont prisl’habitude de diffuser sur leurs antennes des injures et attaques personnelles. «En tant quepère de famille j’étais large pendant les élections pour privilégier le climat apaisé. Trop c’esttrop. Nous sommes arrivés <strong>au</strong> bout », a poursuivi Jean-Cl<strong>au</strong>de Baende. (Radio Okapi)Bunia : des chercheurs de l’Université Shaloom encouragent l’usage de la languematernelle. Les enfants qui utilisent leur langue maternelle dès la première année primaireévoluent mieux dans les classes supérieures quand les cours sont dispensés dans la mêmelangue, ont affirmé mardi 21 février les chercheurs de l’Université Shaloom de Bunia (USB)de la Province Orientale, à l’occasion de la 12è journée internationale de la langue maternelle.Ces chercheurs ont démontré que l’enfant qui rencontre une <strong>au</strong>tre langue dans son parcoursscolaire est souvent victime de choc psychologique, un facteur d’inadaptation scolaire quipeut interrompre son cursus scolaire. Les chercheurs de l’USB estiment également que lespaysans qui sont sensibilisés en langues locales sur la protection de l’environnementdéveloppent souvent des actions de participation commun<strong>au</strong>taire mieux que ceux qui sontsensibilisés en langues étrangères. D’où la nécessité pour chaque élite de fournir des effortspour comprendre sa langue maternelle en vue de la protéger <strong>au</strong> sein de l’univers d’<strong>au</strong>treslangues. Rappelons que la journée internationale de la langue maternelle avait été décrétée parl’Unesco en 2000. (Radio Okapi)Mercredi 22 février.RDC: l’UDPS menace d’exclure tous ses députés qui siègeront à l’Assemblée nationale.Le conseiller politique d’Etienne Tshisekedi, Valentin Mubake, a menacé d’exclusion tous lesdéputés de l’UDPS qui oseraient siéger <strong>au</strong> sein de la nouvelle Assemblée nationale. Selon lui,son parti « ne peut pas accompagner des fr<strong>au</strong>des massives et des antivaleurs.» «Vous allez làbas [Assemblée nationale], sachez que dans le cadre de la discipline <strong>du</strong> parti et de sa lutte, onvous retire le label sur base <strong>du</strong>quel vous avez été élu et on vous retire le label comme membre<strong>du</strong> parti », a déclaré Valentin Mubake. Onze commissions spéciales ont été mises en placelundi 20 février à l’Assemblée nationale pour valider les mandats des députés nouvellementélus. Mais depuis le début de la session extraordinaire, les membres de l’UDPS et alliés neparticipent pas <strong>au</strong>x plénières. Pour Valentin Mubake, l’UDPS vient de totaliser 30 ans depuissa création le 15 février <strong>2012</strong> «pour l’inst<strong>au</strong>ration <strong>au</strong> Congo d’un État de droit» et estime quel’État de droit n’est pas encore inst<strong>au</strong>ré en RDC. De son côté, Germain Kambinga, le porteparole<strong>du</strong> Mouvement de libération <strong>du</strong> Congo (MLC), estime que l’UDPS devrait poursuivreson combat politique à l’intérieur de l’hémicycle <strong>du</strong> palais <strong>du</strong> peuple. Selon lui, l’oppositiondevrait faire un front commun en bénéficiant <strong>du</strong> renfort de l’UDPS qui est le premier partiinstitutionnel de l’opposition. Les députés de l’UDPS boycottent les trav<strong>au</strong>x de l’Assembléepour respecter la consigne d’Étienne Tshisekedi, le président de ce parti. Le président <strong>du</strong>bure<strong>au</strong> provisoire de l’Assemblée nationale, Timothée Kombo Nkisi élu de Madimba <strong>au</strong> Bas-Congo, est l’unique député élu sur la liste de l’UDPS qui ne va pas respecte pas cetteconsigne. (Radio Okapi)Mitwaba : 2 000 élèves abandonnent les études après des combats entre Fardc et Maï-Maï. Plus de 2 000 élèves de neuf écoles <strong>du</strong> territoire de Mitwaba, dans le Katanga, ontabandonné leurs études après avoir fui les affrontements survenus dans leurs localités endécembre dernier entre Fardc et la milice Maï-Maï de Gédéon Kyungu. Selon un responsable


<strong>du</strong> bure<strong>au</strong> de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnelle (EPSP) dans ceterritoire, certains de ces enfants se retrouvent dans les carrières de cassitérite.Mbandaka: plus de 200 personnes dans la rue après la destruction de leurs maisons. Leministre provincial des Trav<strong>au</strong>x Publics et Infrastructures de l’Equateur, Roger Mwamba, aordonné la destruction le week-end dernier d’une vingtaine de constructions jugéesanarchiques à Mbandaka. Il accuse les propriétaires des maisons détruites, plus de deux centspersonnes, d’avoir loti dans la concession de l’Hôpital général référence de Wangata.Isangi : la population en brousse pour fuir les rançonnements des policiers. Des habitantsde Yaisuli, dans le territoire d’Isangi, se sont refugiés en brousse pour fuir les rançonnementsd’un officier de police de Yangambi, en mission dans cette entité située à environ 325 km àl’ouest de Kisangani. Selon Joël Bafando, député provincial <strong>du</strong> territoire d’Isangi, ce policiersaisit toutes les occasions pour extorquer des biens et de l’argent à la population.Sud-Kivu: le PAM nourrit plus de 50 000 déplacés à Kalehe. Le Programme alimentairemondial (PAM) achemine depuis lundi 20 février des vivres et des biens en nature pour plusde treize mille ménages de déplacés, soit plus de cinquante mille personnes, installés àKalonge en territoire de Kalehe, à plus de 60 km <strong>au</strong> Nord-Ouest de Bukavu (Sud-Kivu). Cespersonnes viennent de Shabunda et Nanji.Contentieux élector<strong>au</strong>x: 14 nouve<strong>au</strong>x dossiers traités à la CSJ. Les <strong>au</strong>diences publiques sepoursuivent à la Cour suprême de justice (CSJ) sur les contentieux relatifs <strong>au</strong>x législatives <strong>du</strong>28 novembre 2011. Quatorze recours ont été traités, mardi 21 février, sur les cinq centsintro<strong>du</strong>its.Maniema: les prisonniers se nourrissent des rats et cancrelats à Kasongo. Les conditionsde vie sont déplorables dans la prison centrale de Kasongo, <strong>au</strong> Maniema. Une délégationd’activistes des droits de l’Homme et de journalistes loc<strong>au</strong>x l’a constaté lors d’une visite,mardi 21 février, dans cette maison carcérale. Selon des sources concordantes, les détenus decette prison dorment <strong>au</strong> sol, trouvent difficilement de la nourriture et certains d’entre eux senourrissent des rats et cancrelats. Contacté, le gardien de cette prison dit être <strong>au</strong> courant decette situation et traite l’Etat congolais de « démissionnaire », parce qu’il ne fournit de lanourriture pour ces prisonniers. De son côté, l’administrateur <strong>du</strong> territoire de Kasongo, MossiMun<strong>du</strong>bunga Masudi, dit ne pas être dans l’obligation de répondre directement <strong>au</strong>x besoinsalimentaires des prisonniers. Pour lui, cette tâche revient à la Division de la Justice et Droitshumains appelée à travailler en collaboration avec le gouvernement provincial. Les activistesdes droits de l’homme se proposent de faire un plaidoyer en faveur des prisonniers deKasongo. F<strong>au</strong>te d’une prise en charge adéquate, ces derniers se contentent de solliciter del’assistance <strong>au</strong>x personnes de bonne volonté. (Radio Okapi)Madnodje Mounoubai: «L’organisation des élections est une responsabilité <strong>du</strong>gouvernement congolais». «L’organisation des élections est une responsabilité <strong>du</strong>gouvernement congolais », a déclaré mercredi le porte-parole de la Mission des Nations uniespour la stabilisation <strong>du</strong> Congo (Monusco), Madnodje Mounoubai en réaction à un journalistequi lui demandait si la commun<strong>au</strong>té internationale va financer à temps l’organisation desélections provinciales prévues cette année en RDC comme le demande le gouvernementcongolais. Madnodje Mounoubai s’exprimait <strong>au</strong> cours de la conférence de pressehebdomadaire des Nations unies. Dans une conférence de presse tenue la veille, le porteparole<strong>du</strong> gouvernement, Lambert Mende a en effet affirmé que les élections provinciales nepourront avoir lieu cette année que si les partenaires internation<strong>au</strong>x de la RDC acceptentd’apporter à temps leur financement. A ce propos, Madnodje Mounoubai a précisé : «Quand


Nyamulahare, en territoire de Walungu. L’ambassadrice de l’Unicef a regretté seulement queles richesses des mines <strong>du</strong> Sud-Kivu ne profitent pas réellement <strong>au</strong>x fils de cette contrée.Sud-Kivu: les ONGDH enregistre plus de 300 cas d’assassinats en 12 mois. Des ONG desdroits de l’Homme <strong>du</strong> Sud-Kivu ont dénombré, mercredi 22 février, plus de trois cents casd’assassinats, ces douze derniers mois, à travers leur province. Dans un document deplaidoyer déposé <strong>au</strong> gouvernorat de la province, ces activistes des droits de l’Homme ontégalement dénoncé les cas des pillages systématiques dans plusieurs ménages des déplacés dela province. Ils attribuent cette dégradation de la situation des droits de l’Homme à la reprisedes activités des forces négatives étrangères et locales, et à certains militaires Fardcindisciplinés. Le directeur de Caritas/Sud-Kivu et porte-parole de cette collective d’ONG,Serge Bingane, a proposé quelques pistes de solutions pour résoudre cette questiond’insécurité: «Le gouvernement provincial devrait déclencher des enquêtes sérieuses etindépendantes pour que la vérité éclate sur les crimes qu’en<strong>du</strong>re la population, et que larigueur de la loi s’applique sans complaisance. Les militaires doivent évacuer des carrésminiers <strong>au</strong> Sud Kivu. Le gouvernement national devrait maîtriser les effectifs exacts desFardc pour résoudre le problème de paiement de solde des militaires, sanctionner les officiersresponsables <strong>du</strong> non paiement <strong>du</strong> solde des militaires ayant con<strong>du</strong>it à la tentative demutinerie, procéder <strong>au</strong> redéploiement des tous les militaires basés <strong>au</strong> Sud-Kivu vers d’<strong>au</strong>tresprovinces, en considérant que bon nombre de ces derniers sont <strong>au</strong> Sud Kivu depuis plus de 15ans». Ce directeur de Caritas/Sud-Kivu a estimé que le Conseil de sécurité des Nations uniesdevait donner une <strong>au</strong>torisation claire <strong>au</strong>x casques bleues de la Monusco d’attaquer les rebelleshutus des Forces démocratiques pour la libération <strong>du</strong> Rwanda et <strong>au</strong>tres groupes armés quisèment la désolation <strong>au</strong> sein dans le Sud-Kivu. (Radio Okapi)Crise électorale, à la recherche de solutions. Les <strong>au</strong>diences publiques se poursuivent devantla Cour suprême de Kinshasa chargée d’examiner les quelque 500 réclamations présentéescontre les résultats <strong>du</strong> premier tour des élections législatives <strong>du</strong> 28 novembre dernier. Dominépar des proches de la coalition <strong>du</strong> président Joseph Kabila, le nouve<strong>au</strong> parlement a entamé salégislature en l’absence d’un nombre considérable de députés de l’UDPS (opposition)d’Etienne Tshisekedi, qui ont décidé de boycotter la rentrée parlementaire pour dénoncer desfr<strong>au</strong>des pendant tout le processus électoral. C’est Tshisekedi lui-même qui <strong>au</strong>rait interdit <strong>au</strong>xélus de son parti de siéger <strong>au</strong> parlement sous peine d’être expulsés de l’UDPS. Réunie ensession plénière en début de semaine, l’Assemblée nationale a inst<strong>au</strong>ré 11 commissions Ŕ unepour chaque province Ŕ pour vérifier la conformité de la situation de chaque député élu. Uncomité national de médiation a également été inst<strong>au</strong>ré afin de veiller <strong>au</strong> maintien <strong>du</strong> climat depaix et à la stabilité et de contribuer à résoudre les controverses en dehors des voiesjuridiques. Après avoir rencontré les princip<strong>au</strong>x ex-candidats à la présidentielle, les acteurspolitiques et de la société civile, les membres <strong>du</strong> comité ont conclu que les élections <strong>du</strong> 28novembre n’avaient pas été suffisamment crédibles, tel que l’a déclaré leur président GerardBalanda. Une <strong>au</strong>tre médiation internationale est actuellement dirigée par John Kufuor et lecandidat à la présidentielle Jean-P<strong>au</strong>l Moka. (Misna)Vendredi 24 février.25 février <strong>2012</strong>: Radio Okapi fête ses 10 ans d’existence en RDC. « Radio Okapi a étéprésente à tous les rendez-vous <strong>au</strong> cours desquels on a parlé de la paix : Luanda, Addis-Abeba, New-York, Kigali, Libreville, Ngurdoto. Radio Okapi a participé <strong>au</strong>x opérations dedémobilisation, de rapatriement, d’intégration ou de brassage des forces armées. Et puis, leshommes politiques des différentes tendances se sont retrouvées <strong>au</strong>tour de notre micro pourparler de la paix ». C’est en ces termes que Léonard Mulamba, rédacteur en chef de RadioOkapi, résume le rôle joué par ce média <strong>au</strong> cours de dix dernières années pour contribuer <strong>au</strong>x


efforts de reconstruction et <strong>du</strong> rétablissement de la paix en République démocratique <strong>du</strong>Congo. Le 25 février 2002, lorsque Radio Okapi lance sa toute première diffusion, lesnégociations politiques s’ouvrent à Sun City (Afrique <strong>du</strong> Sud) entre les délégués <strong>du</strong> présidentJoseph Kabila, ceux des rébellions <strong>du</strong> Mouvement de libération <strong>du</strong> Congo (MLC), <strong>du</strong>Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) et de l’opposition politique non armée.A l’époque, Vital Kamerhe est commissaire général adjoint <strong>du</strong> gouvernement chargé <strong>du</strong> suivi<strong>du</strong> processus de paix dans la région des grand lacs. Invité de Dialogue entre Congolais jeudi,il a affirmé que les programmes de la radio de la paix ont influé sur la signature de l’accord depaix dit « global et inclusif » le 17 décembre 2002 à Sun City (Afrique <strong>du</strong> Sud) entre toutesles parties en conflit. «Radio Okapi y a été pour be<strong>au</strong>coup en sensibilisant les Congolais et lespays qui avaient occupé le Congo pour comprendre qu’on devait faire la paix. Que lescongolais avaient besoin de voir leur pays réunifié et être dirigé selon les désidératas <strong>du</strong>peuple », a affirmé Vital Kamerhe. Selon lui, le rôle de Radio Okapi était important d’<strong>au</strong>tantplus que la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) n’était pas captée sur toutel’éten<strong>du</strong>e de la RDC et que les compagnies de téléphonie cellulaire n’étaient pas implantéesdans toutes les provinces de la RDC grande comme quatre fois la France. « Il y avait unerupture communicationnelle et les familles étaient isolées », ajoute-t-il pour montrer la placequ’occupait Radio Okapi qui venait de voir le jour. En 2002, Azarias Ruberwa, qui deviendravice-président de la RDC une année plus tard, est le secrétaire général <strong>du</strong> Rassemblementcongolais pour la démocratie (RCD) qui contrôle une grande partie de l’Est <strong>du</strong> pays. Présent<strong>au</strong>ssi dans Dialogue entre Congolais de jeudi, il a souhaité que soit pérennisée Radio Okapi.«Je pense que les 10 ans de Radio Okapi renferment de grands acquis et je pense que mêmeaprès le mandat de la Monusco, cette radio pourrait survivre », a-t-il déclaré avant de plaiderpour l’émergence <strong>du</strong> professionnalisme dans l’espace médiatique congolais : «Nous avonsépinglé be<strong>au</strong>coup de valeurs <strong>au</strong>xquelles vous avez contribuées. Mais vous êtes le seul média àavoir cette capacité. Mon souhait est qu’il y ait d’<strong>au</strong>tres «Radio Okapi » dans les 5 années àvenir avec des instituts sur la démocratie et des recherches, et nous pourrons avoir unedémocratie be<strong>au</strong>coup plus solide que maintenant. L’étincelle <strong>du</strong> départ. Ce qui à l’originen’est encore qu’une intention deviendra <strong>au</strong> fil des années le projet le plus ambitieux jamaisentrepris par les Nations Unies et la Fondation Hirondelle. Pour la Fondation Hirondelle, cetteradio en RDC est un retour <strong>au</strong>x sources. A l’origine trois journalistes suisses, Jean MarieEtter, Philippe Dahinden et François Gross, marqués par la tragédie Rwandaise, seconvainquent de faire quelque chose. Printemps 1994, Philippe Dahinden, membre deReporters sans frontières est l’un des premiers à mesurer l’ampleur <strong>du</strong> génocide : « on ne peutpas tout simplement revenir chez soi après et passer à <strong>au</strong>tre chose… Il f<strong>au</strong>t faire quelquechose! ». On lui demande « quoi ?» il répond « une radio ». « On a essayé, en se disant queles médecins savent mettre leurs compétences <strong>au</strong> service d’une c<strong>au</strong>se. Nous, nous sommesjournalistes, notre compétence radio, on va la mettre <strong>au</strong> service des <strong>au</strong>tres, par compassion,par solidarité ». En 1995 la Fondation Hirondelle créée ainsi son premier projet en RDC,Radio Agatashya (Radio Hirondelle). Quelques années plus tard, avec le lancement de RadioOkapi en 2002, les Nations Unies et la Fondation Hirondelle se retrouvent une nouvelle foisdans la même volonté commune de défendre l’article 19 de la Déclaration Universelle desdroits de l’homme en RDC : Tout indivi<strong>du</strong> a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce quiimplique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir etde répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyend’expression que ce soit. Aujourd’hui, plus de 21 millions d’<strong>au</strong>diteurs réguliers écoutent <strong>au</strong>moins une fois par semaine Radio Okapi. A Kinshasa un habitant sur trois écoute RadioOkapi, selon les résultats d’un sondage de SOFRES Africascope mené en 2011. Au total, àtravers la RDC, plus de 14 millions d’<strong>au</strong>diteurs suivent ses programmes. La Radio de la Paixest le premier média de la RDC. Il est devenu en 10 ans le média de référence à Kinshasa etdans la majorité des villes <strong>du</strong> pays. (Radio Okapi)


Elections provinciales: la Ceni promet de fixer la date après évaluation <strong>du</strong> processusélectoral. Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) adéclaré, jeudi 23 février, que le bure<strong>au</strong> de cette institution fixerait la date de la tenue desélections provinciales en RDC «après l’évaluation à mi chemin <strong>du</strong> processus électoral». Cetteévaluation porte sur l’ensemble <strong>du</strong> processus électoral, depuis la révision <strong>du</strong> fichier électoraljusqu’à la publication des résultats provisoires des élections législatives nationales.Katanga: Kabala se dépeuple sous la hantise d’un accrochage entre Fardc et KyunguGédéon. La présence des militaires des Fardc dans le secteur de Kabala, à 180 km de Manono<strong>au</strong> Katanga, a occasionné un mouvement des populations. C’est ce qu’ont indiqué des sourceslocales, ce vendredi 24 février. Kabala est le fief naturel <strong>du</strong> seigneur de guerre GédéonKyungu Mutanga signalé dans la région après son évasion de la prison de Lubumbashi.Mbandaka: des hommes armés dévalisent une radio privée. Des hommes armés roulant àbord d’un véhicule de la Police nationale congolaise ont emporté l’émetteur, le groupeélectrogène et les ordinateurs de la radio privée Mambenga Rama de Mbandaka (Province del’Equateur) dans la nuit de mercredi 22 à jeudi 23 février. Ils ont réussi leur coup après avoirmaîtrisé les sentinelles de l’immeuble qui abrite ce média. L’une des sentinelles estgrièvement blessée.La RDC examine un nouve<strong>au</strong> système de traçabilité et de certification des minerais. Leministère congolais des Mines a présenté jeudi 23 février à Kinshasa, <strong>au</strong>x experts congolais<strong>du</strong> secteur minier, le « Met Trak », un nouve<strong>au</strong> système de traçabilité et de certification despierres et mét<strong>au</strong>x précieux. Proposé par une entreprise sud africaine, ce système <strong>au</strong>rait pouravantage, selon ses promoteurs, « sa robustesse, son <strong>au</strong>tonomie énergétique, son acquisition àbon prix et une inviolabilité déclarée ». Ce système est actuellement examiné dans le paysdans le cadre de la lutte contre l’exploitation illégale des minerais. Le ministère des Minesprécise toutefois qu’il n’est pas question d’imposer le monopole d’un système de traçabilité,et que « tout système de traçabilité est le bienvenu ». La RDC a accueilli le 20 juin dernier la8è réunion internationale <strong>du</strong> processus de Kimberley. A cette occasion, le gouvernement s’estengagée à lutter contre la fr<strong>au</strong>de et à se pencher sur les questions de renforcement descontrôles internes, afin d’empêcher l’intro<strong>du</strong>ction des diamants d’origine illicite dans lecommerce légal.Mutinerie de Marabo: deux civils arrêtés par l’ANR. Des civils ont été arrêtés par lesservices de sécurité, depuis quelques jours, suite à la mutinerie des militaires des FARDCsurvenue à Marabo à 40 km de Bunia. Ils ont été transférés à Kinshasa pour être enten<strong>du</strong>s surcette affaire, ont indiqué à Radio Okapi des sources proches de l’ANR, ce vendredi 24 février.Les familles des concernés disent n’avoir pas des nouvelles de leurs proches. Depuis le 15février, Santos Ntuara, un ancien major des Fardc démobilisé, est porté disparu. Son épouseindique avoir sillonné tous les lieux de détention de la place pour retrouver les traces de sonmari; sans succès. Des sources proches de cette agence ont confirmé que Santos Ntuara aeffectivement été arrêté puis transféré à Kinshasa pour être enten<strong>du</strong> sur le dossier de mutineriedes militaires de Marabo. Lui et Dalton Bugasaki, un <strong>au</strong>tre civil qui est un ex-officier miliciende l’Union des patriotes congolais (UPC), seraient impliqués dans le soulèvement militaire.Toujours selon les mêmes sources, les deux civils sont accusés notamment d’avoir participé àplusieurs reprises <strong>au</strong>x réunions clandestines qui se tenaient à Marabo avec d’<strong>au</strong>tres civils etmilitaires. Des faits jugés graves par les <strong>au</strong>torités, qui estiment que cela porte atteinte à lasûreté de l’Etat. Des activistes des droits de l’Homme s’interrogent cependant sur le respectde la procé<strong>du</strong>re dans toutes ces arrestations. Entre-temps, les officiers militaires, «<strong>au</strong>teurs <strong>du</strong>soulèvement des troupes circulent librement et ne sont pas <strong>du</strong> tout inquiétés. D’<strong>au</strong>tres se sont


même vus confiés des postes de commandement <strong>au</strong> sein des nouve<strong>au</strong>x régiments qui viennentd’être créés», ont-ils fait remarquer. (Radio Okapi)Province Orientale : 79 Fardc blessés de guerre et invalides abandonnés à Kisangani.Soixante-dix-neuf militaires blessés de guerre et invalides des Forces armées de la Républiquedémocratique <strong>du</strong> Congo (FARDC) venus de Goma (Nord-Kivu) depuis 2009 se disentabandonnés par les responsables de la 9e région militaire de Kisangani (Province Orientale).Ils expliquent qu’ils vivent dans des maisons des particuliers et ne perçoivent plus leurssoldes depuis trois mois.Meurtre <strong>du</strong> neveu <strong>du</strong> Cardinal Monsengwo en Afrique <strong>du</strong> Sud, une enquête est ouverte.Un neveu <strong>du</strong> cardinal et archevêque de Kinshasa, L<strong>au</strong>rent Monsengwo Pasinya, a étéassassiné mercredi à Johannesburg, en Afrique <strong>du</strong> Sud, où le jeune étudiant vivait. Lescirconstances de la mort de Christian Pitchou Monsengwo, confirmée Misna par plusieurssources catholiques de la capitale congolaise, sont encore imprégnées de mystère : selon laversion fournie par l’agence Dia, le jeune homme <strong>au</strong>rait été victime d’une tentative de vol deson téléphone portable. D’<strong>au</strong>tres sources indiquent en revanche que Christian <strong>au</strong>rait été abattupar balles lors d’une bagarre sur le campus universitaire, tandis que selon le premier secrétairede la Conférence épiscopale congolaise, père Donatien Nshole, interrogé Misna, il <strong>au</strong>rait ététué à cent mètres de chez lui alors qu’il revenait de ses cours. Selon le religieux, “une enquêtea été ouverte sur cette triste histoire pour trouver les assassins”. Christian était également lefils <strong>du</strong> médecin congolais en Afrique <strong>du</strong> Sud, Eddy Monsengwo. Certaines sources ralliées àl’opposition interprètent les faits comme un homicide ciblé contre l’entourage <strong>du</strong> cardinalcongolais, activement engagé dans l’activité civique. Récemment, face <strong>au</strong>x polémiquesgénérées par la réélection <strong>du</strong> président Joseph Kabila, Mgr Monsengwo avait publiquementestimé que les résultats <strong>du</strong> scrutin <strong>du</strong> 28 novembre ne reflétaient pas la volonté <strong>du</strong> peuplecongolais. (Misna)Samedi 25 février.Les 10 ans de radio okapi: critiques de la presse congolaise. Radio okapi totalise, jour pourjour, 10 ans d’existence en RDC ce samedi 25 février. A cette occasion, certains responsablesde médias congolais ont consenti à évaluer le travail abattu <strong>au</strong> quotidien par radio okapi. Siles avis sont globalement positifs, les critiques négatives ne manquent pas. La critique la plussévère est signée Freddy Mulumba, directeur général de Télé Sept. Pour lui, radio okapi estune « radio <strong>au</strong> service de l’occident ». « Ceux qui sont à la tête [de cette radio] contrôlée parla Monusco, tous ces gens travaillent contre notre pays. L’information n’est jamais neutre »,a-t-il affirmé. Quant à Jean-Marie Kasamba, directeur général de Télé 50, il reproche à radiookapi de trop marteler sur ce qui ne marche pas en RDC. De nombreux <strong>au</strong>tres médias parcontre appl<strong>au</strong>dissent des bras et des pieds le travail de radio okapi. Pour Polydor Muboyayi,éditeur <strong>au</strong> journal Le phare, « Okapi est un exemple à suivre ». Bruno Mboliko, dit Mbolison,directeur général <strong>du</strong> groupe de presse l’Avenir, juge pour sa part que « le travail est bieneffectué et la ligne éditoriale équilibrée ». Quant <strong>au</strong> professeur Longonia, directeur général del’Agence de presse congolaise, il se dit fier que cette radio « faite par des Congolais » ait cenive<strong>au</strong> de professionnalisme. (Radio Okapi)Ituri : Les FRPI prêts à se rendre <strong>au</strong>x FARDC, selon leur leader. Le leader des Forces derésistance patriotique de l’Ituri (FRPI), Cobra Matata, se dit prêt à se rendre <strong>au</strong>x Forcesarmées congolaises avec ses hommes qui le voudront. Le milicien serait entrain de regrouperses combattants depuis deux jours à une centaine de Km de Bunia. Les <strong>au</strong>torités <strong>du</strong> district etdes sources proches de la Monusco confirment <strong>au</strong>ssi cette information. Depuis jeudi dernier,environ 200 miliciens <strong>du</strong> FRPI ont été aperçus à Bukiringi, à une centaine de kilomètres de


Bunia. Habillés en tenue des Fardc, ils se mêlent à la population civile, notamment dans lemarché, et se seraient même entretenus avec les chefs coutumiers de ce village. Joint <strong>au</strong>téléphone vendredi, Cobra Matata a indiqué qu’il était prêt à se rendre, estimant « qu’il esttemps de faire la paix ». Il inscrit son action dans un processus <strong>au</strong>quel il a adhéré il y aquelques semaines avec le soutien <strong>du</strong> chef de cité intérimaire de Bunia, Serge Losa. Il s’est<strong>au</strong>ssi dit prêt à ramener 1 500 hommes de troupe qui combattent à ses côtés. Il exigenotamment le mixage de ses hommes avec les Fardc et l’amnistie pour ses hommes et lui. AKisangani, le général de brigade Jean-Cl<strong>au</strong>de Kifwa, commandant de la 9e région militairedes Fardc, espère que Cobra Matata concrétise sa promesse. Pour lui, les exigences <strong>du</strong> leaderdes FRPI ne posent <strong>au</strong>cun problème, « pourvu que les habitants de Walen<strong>du</strong>-Bindi retrouventla paix ». (Radio Okapi)Equateur : 1 200 cas de paludisme dont 406 décès à Bolomba. Plus de 1 200 cas depaludisme, dont 406 décès, ont été enregistrés depuis novembre dernier dans la zone de santéde Monyeka, en territoire de Bolomba, dans le sud de l’Equateur. Les victimes sont pour laplupart des enfants de zéro à cinq ans. L’inspection provinciale de la santé déplore le manquedes médicaments pour assurer une bonne prise en charge des malades.10 ans de radio Okapi : Lambert Mende salue le professionnalisme. Pour les 10 ans deradio Okapi, Lambert Mende, porte-parole <strong>du</strong> gouvernement, a salué samedi 25 février leprofessionnalisme de ce média qui, selon lui, a joué un rôle important dans la réunification etla démocratisation de la RDC. Le ministre de la Communication et Médias invite toutefoisOkapi à « prendre plus de distance » par rapport à ses bailleurs de fonds. Tout enreconnaissant le professionnalisme de radio Okapi, le porte-parole <strong>du</strong> gouvernement ditrelever « de temps en temps quelques digressions ». « Même lorsque nous ne sommes pasd’accord, nous le disons, et Okapi nous le laisse dire. Je pense que c’est pour nous l’essentiel», a-t-il déclaré. Par ailleurs, Lambert Mende invite radio Okapi à « prendre un peu dedistance par rapport <strong>au</strong>x agendas politiques de certaines puissances qui composent les Nationsunies, qui sponsorisent Okapi à travers Monusco ». « Je pense qu’il y a souvent une sorte deconformisme qui peut gêner la recherche de la vérité. Je pense que celui qui fait le moins dedégâts à ce principe de la profession, c’est quand même radio Okapi. Et donc, <strong>au</strong> roy<strong>au</strong>me desaveugles, disons que le borgne est roi», a-t-il conclu. Radio Okapi, « le reflet de la sociétécongolaise ». Interrogé <strong>au</strong> sujet <strong>du</strong> 10e anniversaire de radio Okapi, Jacques Ndjoli, viceprésidentde la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), s’est dit « heureux » deconsidérer que son institution entretient un partenariat privilégié avec radio Okapi. « La radioOkapi a accompagné les institutions d’appui démocratique par les élections, <strong>au</strong>ssi bien dansles informations mais <strong>au</strong>ssi dans la formation et l’é<strong>du</strong>cation civique électoral, et <strong>au</strong>x momentscruci<strong>au</strong>x de déroulement des scrutins », a-t-il affirmé. Pour Jacques Djoli, radio Okapi est unélément structurant de la scène politique congolaise contribuant énormément dansl’avènement d’un Etat de droit et démocratique. Le vice-président de la Ceni a affirméqu’Okapi peut parfois apparaître comme « une radio qui n’annonce que de m<strong>au</strong>vaisesnouvelles », parce qu’elle rapporte « la réalité d’un Etat post-conflit, fragile, mais qui se batpour son émergence ». « Et je crois que la radio Okapi n’est que le miroir, le reflet d’unesituation environnementale globale de notre pays », a-t-il souligné. (Radio Okapi)Diomi Ndongala: « Les députés de la DC ne siégeront pas à l’Assemblée nationale ». Lesdeux députés élus sur la liste de la Démocratie Chrétienne (DC), un parti de l’opposition, nesiégeront pas a l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Le président de ce parti, Eugène DiomiNdongala l’a déclaré samedi 25 février à Kinshasa. Il justifie cette décision par lesirrégularités constatées lors <strong>du</strong> scrutin législatif <strong>du</strong> 28 novembre dernier et s’appuie sur lerapport <strong>du</strong> centre Carter qui relève ces irrégularités.


Dimanche 26 février.Unikin: près de 3000 étudiants finalistes <strong>au</strong>to-collés ce samedi. Près de trois milleétudiants finalistes de l’Université de Kinshasa (Unikin) se sont conférés des gradesacadémiques, samedi 25 février, malgré le refus de l’<strong>au</strong>torité académique. Pour le recteur del’Université de Kinshasa, le professeur Labana, cette <strong>au</strong>to-collation est une violation desrèglements régissant l’enseignement supérieur et universitaire de la RDC qui n’<strong>au</strong>torise lacérémonie de collation des grades qu’<strong>au</strong>x étudiants ayant réussi en première session.«Aujourd’hui, nous pouvons décider que tous ceux qui ont c<strong>au</strong>sé ce désordre n’aient pas dediplômes. Nous pouvons les renvoyer <strong>au</strong>ssi», ajoute-t-il. Le professeur Labana justifie lamesure interdisant la collation en deuxième session par le souci de remettre l’université deKinshasa dans les normes édictées par le gouvernement de la République.Kinshasa: 15 officiers de l’Unité pénitentiaire de la Monusco médaillés. Au total, quinzeofficiers de l’Unité pénitentiaire de la Monusco ont été décorés, samedi 25 février, pour lesservices ren<strong>du</strong>s à l’Etat congolais. Cette cérémonie a eu lieu à Kinshasa en présence de lareprésentante spéciale adjointe <strong>du</strong> secrétaire général de l’Onu en RDC, Mme Leila Zerrougui.Les cinq contingents d’officiers décorés (Burkinabès, Ghanéens, Suédois, Nigérian etZimbabwéens) assistent et appuient le service pénitentiaire de la mission onusienne en RDC.Province Orientale: 42 détenus s’évadent <strong>du</strong> cachot de la police à Mongwalu. Quarante deuxdétenus se sont évadés, ce dimanche 26 février, <strong>du</strong> cachot de la Police nationale congolaise(PNC) dans la cité minière de Mongwalu, à plus de 80 kilomètres de Bunia (ProvinceOrientale). Selon le chef de cette cité, Jean-Pierre Bikilisende, ces prisonniers ont profité de latension créée par les habitants qui protestaient contre le meurtre, dans la nuit de samedi àdimanche 26 février, d’un creuseur d’or artisanal d’une vingtaine d’années.Kasaï-Oriental: plus de 40 <strong>au</strong>torités coutumières recensées à Kabinda. Le ministère del’Intérieur a identifié, vendredi 24 février, une quarantaine d’<strong>au</strong>torités coutumières et près dequatre-vingts groupements en territoires de Lwilu et Kamiji, dans le district de Kabinda(Kasaï-Oriental). Ces <strong>au</strong>torités coutumières apportent les diplômes d’étude, l’arrêté denomination, l’acte de désignation, des photos passeports et <strong>au</strong>tres documents pour leuridentification. Par cette opération, le gouvernement de la République se propose d’identifierles <strong>au</strong>torités coutumières et groupements non encore mécanisés en vue d’assurer leur paiemensuelle. Selon le directeur de province <strong>du</strong> Kasaï-Oriental, Joachim-Valentin Mutonj, quicon<strong>du</strong>it la délégation <strong>du</strong> ministère de l’Intérieur, le gouvernement entend également, par cetteopération, impliquer les <strong>au</strong>torités politico-administratives des provinces à démanteler lerése<strong>au</strong> de détournement des salaires des chefs coutumiers. (Radio Okapi)Province Orientale: les cours reprennent ce lundi dans les écoles d’Isiro. Les coursreprennent lundi 27 février dans l’ensemble des écoles publiques à Isiro, ville située à 580 km<strong>au</strong> Nord-Est de Kisangani (Province Orientale), après une semaine d’interruption. Cettereprise a été décidée après un compromis trouvé le vendredi dernier entre les différentspartenaires de l’é<strong>du</strong>cation et le syndicat des enseignants sur la perception ou non d’une primedans les quatre premières classes <strong>du</strong> primaire. Ce, après des négociations initiées par lecommissaire de district <strong>du</strong> H<strong>au</strong>t-Uélé.Lundi 27 février.Ituri: le comité de sécurité entame des négociations avec le chef milicien Cobra Matata.Le comité de sécurité <strong>du</strong> district de l’Ituri a rencontré, dimanche 26 février, le coloneldissident Cobra Matata, leader des Forces de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI), <strong>au</strong>


village Bukiringi, situé à une centaine des km de Bunia. Cette rencontre est la toute premièrequi a réuni les officiels loc<strong>au</strong>x et le responsable de ce groupe armé, depuis que les miliciensont exprimé leur volonté de déposer les armes, il y a quatre jours. « Si nous voulons la paix,nous devons être sérieux.... Œuvrons tous pour l’intérêt de notre pays, car nous sommes desCongolais», a déclaré le milicien Matata Banaloki alias Cobra. Il a exprimé à sesinterlocuteurs sa volonté de voir le dialogue amorcé aboutir à une paix <strong>du</strong>rable. Le colonelEneko Kila, un <strong>au</strong>tre déserteur des Fardc et porte-parole des FRPI, a lu les conditions quepose sa milice <strong>au</strong>x <strong>au</strong>torités régulières avant sa reddition totale : «Un cessez-le-feu immédiat,une amnistie nationale et la protection internationale, le brassage en ituri, la reconnaissanceimmédiate des grades telle que proposée par les FRPI et l’acceptation des FRPI comme partipolitique.» Pour sa part, le commissaire de district assistant, Avo Eka a estimé qu’il y a despriorités dans les revendications des miliciens:«Un cessez-le-feu immédiat. Il va falloir une prise en charge urgente pour ce qui concerneleur alimentation de manière à ce qu’ils ne puissent pas se rabattre sur la population. »Actuellement, plus d’un millier des miliciens se sont installés à Bukiringi-centre et dans lesvillages environnants de Sorodo et de Matafu. Ils disent attendre la réponse <strong>du</strong> gouvernementpour abandonner le maquis. (Radio Okapi)Bukavu: l’<strong>au</strong>mônerie catholique organise des formations pour les prisonniers.L’<strong>au</strong>mônerie catholique de la prison centrale de Bukavu (Sud-Kivu) a primé, le week-enddernier, vingt trois détenus sur les cent quarante quatre qui ont suivi des cours de langueanglaise, des langues nationales et de coupe et couture organisés en leur intention dans cetteprison. L’<strong>au</strong>mônier de la prison de Bukavu, l’abbé Adrien Tshichugi, a indiqué que ces courspermettent <strong>au</strong>x détenus de lutter contre l’ennui qui occasionne des tensions et <strong>au</strong>tres tentativesd’évasion. Les meilleurs apprenants ont été sélectionnés comme enseignants pour lesprochaines sessions de formation à l’intention d’<strong>au</strong>tres prisonniers. Par ailleurs, mille quatrecents briques de savons fabriqués par les prisonniers ont été distribuées à la population lasemaine dernière pour la lutte préventive contre le cholera à Bukavu.Première sortie depuis les élections : Etienne Tshisekedi rencontre l’ambassadeurd’Allemagne. Le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) aeffectué le vendredi 24 février sa toute première sortie depuis qu’il est en résidence surveillée,selon son parti. Etienne Tshisekedi a répon<strong>du</strong> à l’invitation à diner de l’ambassadeurd’Allemagne à Kinshasa en sa résidence. Une sortie qui n’a été possible qu’après négociationavec les <strong>au</strong>torités de la police à en croire son directeur de cabinet, Albert Moleka.Ituri : 3 morts dans les affrontements entre FARDC et miliciens à Getty. Trois personnesont été tuées lors des accrochages entre les Fardc et des miliciens incontrôlés dimanche 26février à Getty (Province Orientale). Selon le colonel Fal Sikabwe, commandant des FARDCen Ituri, ces assaillants ont également fait incursion <strong>au</strong> village de Zitono incendiant seizecases de la population locale.Manono: la relance de l’élevage favorise l’accroissement <strong>du</strong> bétail. Mille trois centscinquante têtes de bovins ont été dénombrées en 2011 contre une centaine en 2009 dans leschefferies de Kiluba et Kamalondo, à l’Ouest de Manono, dans la province <strong>du</strong> Katanga. C’estce qu’indique lundi 27 février l’inspecteur de l’agriculture, pêche et élevage de Manono,Crispin Kikudji Ilunga, dans son rapport annuel 2011. Crispin Kikudji Ilunga explique que larelance de l’activité de l’élevage a prospéré grâce à l’implication <strong>du</strong> service vétérinaire et àl’accroissement de <strong>du</strong> nombre de fermiers. Ces derniers sont passés de 27 en 2009 à 41 en2011. Il ajoute qu’en 2011, le territoire de Manono comptait dix-neuf mille chèvres alorsqu’elles n’étaient qu’une centaine en 2009. Dans le même territoire, le nombre de moutons est


RDC : le cadastre minier veut mobiliser 28 millions USD dans la collecte <strong>du</strong> droitsuperficiel annuel par carré. Les propriétaires de concessions minières ont jusqu’<strong>au</strong> 31 marspour s’acquitter d’une redevance appelée droit superficiel annuel par carré. C’est dans ce butque le département de taxation et de recouvrement <strong>au</strong> cadastre minier a initié depuis le moisde février une campagne de mobilisation de recettes à cet effet. Après le 31 mars, celui qui nepaiera pas les droits superficiels annuels par carré, se verra arracher ses concessions et sonpermis d’exploitation sera retiré, a jouté Bienvenu Lizebi. Près de 28 millions de dollarsaméricains sont atten<strong>du</strong>s par le cadastre minier <strong>au</strong> cours de cette campagne de mobilisation derecettes initiée depuis le début de ce mois. (Radio Okapi)Rescapé <strong>du</strong> crash de Bukavu, Oscar Gema est mort en Afrique <strong>du</strong> Sud. Le députénational Oscar Gema est décédé, lundi 27 février, en Afrique <strong>du</strong> Sud des suites d’une fracture<strong>au</strong> bassin qu’il a eue lors <strong>du</strong> crash d’un avion Gulfstream 200 survenu à Bukavu (Sud-Kivu),dimanche 12 février. Le porte-parole <strong>du</strong> gouvernement Lambert Mende Omalanga a confirméla nouvelle de ce décès et affirmé que les <strong>au</strong>tres rescapés, notamment le ministre des FinancesAugustin Matata Ponyo, l’ambassadeur itinérant <strong>du</strong> chef de l’Etat Antoine Ghonda Mangalibiainsi que le gouverneur <strong>du</strong> Sud-Kivu, Marcellin Cisambo sont désormais hors danger. Avec lamort de l’honorable Oscar Gema, le bilan <strong>du</strong> crash de Bukavu, <strong>au</strong>x abords de l’aéroport deKavumu à Bukavu, est revu à six victimes : l’ancien député, ancien gouverneur <strong>du</strong> Katanga etproche collaborateur <strong>du</strong> chef de l’Etat, Augustin Katumba Mwanke, ainsi que <strong>du</strong> pilote et <strong>du</strong>copilote, deux paysans qui se trouvaient dans le périmètre de la piste avaient également trouvéla mort. L’appareil, en provenance de Kinshasa avec à son bord dix passagers, <strong>au</strong>rait amorcéson atterrissage <strong>au</strong> milieu de la piste, avant d’aller finir sa course dans une rivière, avaientaffirmé des sources aéroportuaires. L’aéronef, qui transportait quelques «personnalitéspolitiques» congolaises, devait se rendre à Idjwi pour une mission non officielle. (RadioOkapi)Opération de bouclage à Uvira: les FARDC récupèrent 10 AK-47. Les Forces armées dela RDC (FARDC) ont récupéré dix armes AK- 47 et arrêté des militaires avec leurs effets,lundi 27 février, lors de l’opération de bouclage dans la cité d’Uvira (Sud-Kivu). Selon lecommandant <strong>du</strong> 9e secteur opérationnel à Uvira, le colonel Bernard Biamungu, ces opérationsde bouclage visent la sécurisation de la ville et ses environs en proie à l’insécurité. Pourrappel, cette mesure de lutte contre l’insécurité est consécutive à une décision <strong>du</strong> Conseilterritorial de sécurité tenu la semaine passée. Des acteurs loc<strong>au</strong>x, étatiques et non étatiques sesont réunis pour envisager d’<strong>au</strong>tres actions de dialogue avec des groupes armés réfractairesencore actifs dans le plate<strong>au</strong> d’Uvira.Insécurité à Mbuji-Mayi : le commissaire de police condamne « le laisser aller » de seshommes. Au cours d’un échange lundi 27 février avec les chefs de grandes unités de lapolice, le commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC), le général PatienceMushid Yav a appelé ses hommes à mettre fin à la montée de l’insécurité observée depuisquelques temps à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Il a fustigé <strong>au</strong>ssi « un laisser aller » de la partde ses hommes.Nord-Kivu: le déploiement des FARDC à Beni inquiète la population. Un mouvement dedéplacement de la population est observé depuis le vendredi 24 février dans quelques localitésde Beni ville <strong>au</strong> Nord-Kivu. Les habitants qui fuient leurs villages disent craindred’éventuelles exactions des militaires des Fardc déployées dans la ville pour traquer lesmilices. Ces dernières constituées essentiellement des Maï Maï Folk associées <strong>au</strong>x rebellesougandais de l’ADF Nalu avaient attaqué les villages de Kalao et Paida, il y a un mois.

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