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Journal d'Afrique Centrale - R.D.C. du 1er au 15 Mai 2013 n°219 ...

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<strong>Journal</strong> <strong>d'Afrique</strong> <strong>Centrale</strong> - R.D.C.<strong>du</strong> <strong>1er</strong> <strong>au</strong> <strong>15</strong> <strong>Mai</strong> <strong>2013</strong>n°219Chronique réalisée par Luc de l'ArbreMardi 1 er mai.RDC : 4 journalistes arrêtés pour « chantage » sur Aubin Minaku. Les éditeurs des journ<strong>au</strong>x LeMonde, Le Rése<strong>au</strong>, Le Monitor et Le Futur paraissant à Kinshasa ont été arrêtés le mardi 30 avril surordre <strong>du</strong> cabinet <strong>du</strong> président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Ce dernier a lui-même livrél’information à l’ouverture d’une séance plénière à la chambre basse <strong>du</strong> Parlement. Les quatre journalistessont accusés de « chantage » sur le président de l’Assemblée nationale. Selon Aubin Minaku, les éditeursde ces périodiques ont contacté ses services depuis plus de cinq jours pour demander une <strong>au</strong>dience. Ils sesont présentés le lundi 29 avril à son cabinet avec des calques de leurs journ<strong>au</strong>x et ont menacé de publierdes informations « compromettantes » le concernant. « Le premier article qui devait être publié dans lejournal Le Rése<strong>au</strong>, [était titré] : Le président de l’Assemblée nationale pris la main dans le sac. Ledeuxième article: Aubin Minaku creuse la tombe de l’Assemblée, journal Point Ch<strong>au</strong>d. Troisième article<strong>du</strong> journal Le Monde: Le président Minaku le plus médiocre des présidents », a expliqué Aubin Minaku.De leur côté, les journalistes incriminés disent s’être présentés <strong>au</strong> cabinet <strong>du</strong> président de l’Assembléenationale pour vérifier des informations en leur possession. A en croire <strong>Journal</strong>iste en danger (Jed), uneONG de défense de la liberté de la presse, les quatre éditeurs ont été interpellés à la sortie <strong>du</strong> bure<strong>au</strong>d’Aubin Minaku par des agents <strong>du</strong> parquet con<strong>du</strong>its par le procureur général de la République. « Sansentrer dans le fond de cette affaire, JED déplore la rapidité avec laquelle ces journalistes ont été arrêtés etdemande que ces personnes puissent bénéficier de leur présomption d’innocence jusqu’à l’aboutissementdes enquêtes judiciaires en cours », a indiqué cette ONG dans un communiqué ren<strong>du</strong> public mardi dans lasoirée. De son côté, l’Union nationale de la presse <strong>du</strong> Congo (UNPC) condamne l’arrestation des quatrejournalistes. Son président, Momat Mwana Sompe, se dit « indigné ». (Radio Okapi)RDC: Global Witness dénonce l’octroi des permis forestiers artisan<strong>au</strong>x à des compagniesin<strong>du</strong>strielles. Dans un rapport intitulé « L’exploitation forestière de l’ombre » et publié le 30 avrildernier, l’ONG internationale Global Witness dénonce l’octroi des permis forestiers artisan<strong>au</strong>x à descompagnies in<strong>du</strong>strielles en RDC, <strong>au</strong> Cameroun, <strong>au</strong> Ghana et <strong>au</strong> Libéria. Ces permis artisan<strong>au</strong>x, conçuspour promouvoir les petits exploitants forestiers et satisfaire les besoins loc<strong>au</strong>x, sont alloués à descompagnies in<strong>du</strong>strielles, ouvrant « la porte à une exploitation forestière à grande échelle particulièrementlucrative et qui échappe à la surveillance des <strong>au</strong>torités », indique le rapport. « Nous avons constaté qu’enRDC, des douzaines de permis de coupe artisanale ont été alloués entre 2010 et 2012 principalement à descompagnies in<strong>du</strong>strielles, violant les lois congolaises d’une dizaine de manières différentes », expliqueAlexandra Pardal, responsable des campagnes européennes à Global Witness. «Il s’agit d’une tendancetrès inquiétante – des compagnies forestières entrent en collusion avec des fonctionnaires corrompus pourcontourner les lois destinées à les empêcher de décimer les forêts et d’abuser ceux qui y vivent », regrettet-elle.Alexandra Pardal invite les <strong>au</strong>torités congolaises à lutter contre l’abus de l’utilisation des permisartisan<strong>au</strong>x. Dans un précédent rapport publié en octobre 2012, la même ONG avait déjà dénoncé lepillage des forêts congolaises et déploré l’anarchie dans l’attribution des permis d’exploitation forestière.Rappelant que la loi congolaise exige que seules des personnes physiques congolaises, puissent exploiterla forêt de manière artisane, le rapport avait fait état des permis artisan<strong>au</strong>x attribués à des compagniesétrangères qui pénètrent dans les forêts munies d’équipements lourds tels que des bulldozers et des


chargeuses de billes. Une <strong>au</strong>tre ONG, Greenpeace a également dénoncé en mars <strong>2013</strong> l’exploitationillégale <strong>du</strong> bois en RDC. (Radio okapi)RDC : le ministre <strong>du</strong> Travail annonce l’installation des tribun<strong>au</strong>x <strong>du</strong> travail « dans les prochainsjours ». A l’occasion de la célébration de la journée mondiale <strong>du</strong> travail, le ministre congolais del’Emploi, <strong>du</strong> Travail et de la Prévoyance sociale, Bahati Lukwebo, a annoncé l’installation des tribun<strong>au</strong>x<strong>du</strong> travail « dans les prochains jours » pour trancher les conflits de travail. Ces tribun<strong>au</strong>x seront d’abordinstallés à Kinshasa avant d’être établis dans le reste <strong>du</strong> pays. Actuellement, les conflits de travail sontréglés à l’inspection <strong>du</strong> travail et par les tribun<strong>au</strong>x de droit commun.Nord-Kivu : 2 officiers <strong>du</strong> M23 se sont ren<strong>du</strong>s <strong>au</strong>x Fardc. Le colonel Nzala Ngomo et le major IsaacNgan<strong>du</strong>, deux officiers <strong>du</strong> Mouvement <strong>du</strong> 23 mars se sont ren<strong>du</strong>s <strong>au</strong>x Forces armées de la RDC. Ils ontété présentés mercredi <strong>1er</strong> mai devant la presse à Goma <strong>au</strong> Nord-Kivu. Selon eux, ils ont réintégrél’armée régulière « parce que les conditions de vie deviennent de plus en plus difficiles <strong>au</strong> sein <strong>du</strong> M23 ».Nord-Kivu: le M23 nomme de nouve<strong>au</strong>x administrateurs à Nyiragongo et Rutshuru. Le Mouvement<strong>du</strong> 23 mars a nommé de nouve<strong>au</strong>x administrateurs à la tête des territoires de Nyiragongo et Rutchuru.Selon la décision ren<strong>du</strong>e public mercredi <strong>1er</strong> le territoire de Nyiragongo sera administré par GaspardKaremera. Il sera secondé par Daniel Manganzini et Janvier Rwagati, respectivement chargés desfinances et des questions politiques. A Rutshuru, Pascal Azamukunda Rubumba est désignéadministrateur, en remplacement de Benjamin Mbonimpa à la tête de ce territoire, qui est placé <strong>au</strong>secrétariat exécutif <strong>du</strong> M23.La coupure d’électricité paralyse les activités économiques à Bunia et Mongwalu. Les cités de Buniaet Mongwalu dans le district de l’Ituri (Province Orientale) n’ont pas de courant depuis trois jours,paralysant les activités économiques dans ces deux villes. Les opérateurs économiques se plaignent decette situation. Le département de la pro<strong>du</strong>ction énergétique de la Sokimo (Electrokimo) a expliquémercredi <strong>1er</strong> mai que cette situation est <strong>du</strong>e à la vétusté de deux machines de cette centralehydroélectrique de Budana qui sont en arrêt depuis le début lundi 29 avril.Crise à l’Equateur : des leaders religieux projettent de prier pour la province. Des leaders religieuxprojettent un rassemblement de prière, samedi 4 mai, <strong>au</strong> parc Joseph Kabila à Mbandaka (Equateur). Lerévérend Joseph Kwenzongo, l’un des organisateurs de cette manifestation, a expliqué mercredi que cetteinitiative a pour but « d’implorer Dieu » en vue d’un nouve<strong>au</strong> mode de gestion de la province. «La prière<strong>au</strong>ra lieu de 12 heures à <strong>15</strong> heures. Là où 12 heures va vous trouver, vous allez vous arrêter et faire cettecourte prière : Seigneur, donne-moi l’Équateur. Il nous a recommandés Ps<strong>au</strong>mes 2:8 c’est ce qui nous apoussé d’organiser ce rassemblement de prière. C’est une affaire de tout le monde», a déclaré le révérendKwenzongo. Pendant plusieurs mois, deux bure<strong>au</strong>x se sont disputés la direction de l’assembléeprovinciale de l’Équateur. L’un était dirigé par Gontran Ibambe et l’<strong>au</strong>tre, par Gaston Kiliyo. Ce derniera été déchu à la suite de son adhésion à un <strong>au</strong>tre parti politique pendant la même législature. Lundi 22avril, la Cour suprême de justice (CSJ) a reconnu Jean Gontran Ibambe <strong>du</strong> PPRD (le parti présidentiel)comme président de cette institution provinciale. Le révérend Joseph Kwenzongo a précisé que cerassemblement de prière s’inscrit également dans la perspective de l’élection d’un nouve<strong>au</strong> gouverneur deprovince, fixé le 7 juin prochain, selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante(Ceni). (Radio Okapi)Mardi 2 mai.Kigali promet à Mary Robinson sa coopération pour appliquer l’accord-cadre d’Addis Abeba.L’envoyée spéciale <strong>du</strong> secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands lacs, MaryRobinson, s’est déclarée, jeudi 2 mai à Kigali, encouragée de l’engagement <strong>du</strong> gouvernement rwandais àmettre en œuvre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba (Ethiopie). Signé le 24 février dernier, cet accord depaix prévoit le déploiement d’une force de l’Onu dans l’Est de la RDC pour neutraliser les groupes armésactifs dans cette région notamment le M23. Les onze pays africains signataires de cet accord s’étaientengagés, en présence <strong>du</strong> secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon, à œuvrer ensemble pour le retour de lapaix dans l’Est de la RDC. «Si nous pouvons amener la paix, c’est ce que nous devons faire, et empêcherles groupes armés de toutes sortes d’opérer dans l’Est de la RDC, cela aidera le Rwanda et la région touteentière», a assuré Mary Robinson, citée par une dépêche onusienne. A l’étape de Kigali, l’envoyéespéciale <strong>du</strong> secrétaire général de l’Onu s’est entretenue avec la ministre des Affaires étrangères <strong>du</strong>


Rwanda, Louise Mushikiwabo et a eu une conversation téléphonique avec le président <strong>du</strong> Rwanda P<strong>au</strong>lKagame. Mme Mary Robinson poursuit sa tournée dans la région des Grands Lacs.Elle a quitté Kigali ce jeudi matin pour se rendre à Kampala (Ouganda) où elle devrait s’entretenir avec leprésident Yoweri Kaguta Museveni. Après Kampala, l’envoyée spéciale de l’Onu se rendra à Bujumbura(Burundi) puis à Pretoria (Afrique <strong>du</strong> Sud), avant de boucler sa tournée, dimanche 5 mai, <strong>au</strong> siège del’Union africaine, à Addis-Abeba (Ethiopie). Mme Robinson a annoncé qu’elle reviendra à nouve<strong>au</strong> dansla région afin de rencontrer d’<strong>au</strong>tres signataires de l’accord-cadre de paix. L’envoyée spéciale <strong>du</strong>secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands lacs a débuté sa première visite dans larégion, lundi 29 avril, à Kinshasa. Au sortir de son entretien avec le chef de l’Etat congolais, l’ancienneprésidente irlandaise avait affirmé que : «l’accord d’Addis-Abeba est un accord d’espoir» pour le retourde la paix dans la région. (Radio Okapi)Katanga : le gouvernement provincial veut mettre fin <strong>au</strong> travail des enfants dans les mines. Leministre provincial des Mines <strong>du</strong> Katanga, Mumba Gama, invite les creuseurs artisan<strong>au</strong>x à s’affilier àdes coopératives agréées. Selon lui, cette mesure permettra de lutter contre la déperdition scolaire desenfants qui quittent les écoles pour aller travailler dans les mines.Nord-Kivu: des présumés rebelles <strong>du</strong> M23 accusés d’avoir abattu 2 personnes à Kiwanja. Desprésumés rebelles <strong>du</strong> M23 sont accusés d’avoir abattu, mercredi <strong>1er</strong> mai, deux jeunes bucherons quiregagnaient leurs habitations <strong>au</strong>tour de 20 heures locales dans la cité de Kiwanja, à 75 km <strong>au</strong> Nord deGoma (Nord-Kivu). Selon des sources locales, l’incident s’est pro<strong>du</strong>it lors d’une tentative de pillage deces présumés rebelles <strong>au</strong> quartier Buturande.Province Orientale : un avion de la CAA a raté son décollage à Kisangani. Un avion appartenant à laCompagnie Africaine d’Aviation (CAA) a raté mercredi <strong>1er</strong> mai son décollage <strong>au</strong>x environ de 18 heurelocale alors qu’il devait effectuer la ligne Kisangani-kinshasa. Cet appareil avait à bord cent passagers etsix membres de l’équipage. Selon ces membres d’équipage cités par des sources aéroportuaires, un oise<strong>au</strong>serait entré dans un des réacteurs occasionnant l’arrêt d’un moteur. Cette situation a poussé le pilote àfreiner brusquement pour éviter le pire alors qu’il tentait d’amorcer le décollage, ont- ils ajouté. Aucuneperte en vie humaine n’a été signalée.Kasaï-Oriental : 7 000 tonnes de marchandises bloquées à Lusambo à c<strong>au</strong>se de l’état de la route.Cinq bate<strong>au</strong>x transportant plus de 7 000 tonnes de marchandise sont bloquées <strong>au</strong> port de Lusambo (Kasaï-Oriental) depuis plus d’un mois. Le gérant de la société UAC a déclaré jeudi 2 mai à Radio Okapi que lamarchandise contenue dans ces embarcations en provenance de Kinshasa ne peut être acheminée jusqu’àla ville de Mbuji-Mayi à c<strong>au</strong>se <strong>du</strong> m<strong>au</strong>vais état de la route. Les responsables des entreprises propriétairesde cette marchandise s’inquiète <strong>du</strong> manque à gagner qu’entraînerait la détérioration des pro<strong>du</strong>itsalimentaires contenus dans ces stocks, notamment à c<strong>au</strong>se des intempéries. Ces marchandisesappartiennent à des entreprises commerciales de Mbuji-Mayi.Sud-Kivu: 600 déplacés de guerre en difficulté à Minova. Les <strong>au</strong>torités locales et les activistes desdroits de l’homme demandent <strong>au</strong> gouvernement et <strong>au</strong>x humanitaires d’apporter une assistance en vivres etnon vivres à six cents déplacés de guerre, en localité de Shanje, en territoire de Minova, à 1<strong>15</strong> km <strong>au</strong>Nord-Ouest de Bukavu (Sud-Kivu). Ils ont fait leur demande dans une plainte déposée, ce jeudi 2 mai, àla coordination provinciale d’Ocha <strong>au</strong> Sud-Kivu..RDC : des journalistes demandent la libération de leurs confrères arrêtés pour « chantage » surAubin Minaku. Les représentants de la corporation journalistique ont plaidé pour la libération de quatrejournalistes arrêtés mardi 30 avril pour « chantage » et « tentative d’escroquerie » sur le président del’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Au cours d’un échange, jeudi 2 mai, avec le speaker de la chambrebasse <strong>au</strong> Palais <strong>du</strong> peuple, ils ont demandé que les journalistes incriminés soient enten<strong>du</strong>s en amont parles organes spécialisés et techniques de la corporation notamment la commission de discipline de l’UnionNationale de la Presse <strong>du</strong> Congo (UNPC) et de l’Observatoire des médias congolais (Omec).RDC : Jed recense 52 cas d’atteinte à la liberté de la presse en cinq mois. L’ONG <strong>Journal</strong>iste endanger (Jed) dit avoir recensé cinquante-deux cas de violations des droits d’informer et d’être informé enRépublique démocratique <strong>du</strong> Congo (RDC) entre janvier et mai <strong>2013</strong>, soit une moyenne de trois casd’atteinte à la liberté de la presse chaque semaine. Ce chiffre est contenu dans une lettre ouverte publiéevendredi 3 mai à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse sur le thème: « Parler sans crainte : assurer la liberté d’expression dans tous les médias ».


Kinshasa : l’Eglise catholique dénonce la spoliation de sa concession de la Funa. L’Eglise catholiquedénonce ce qu’elle estime être la spoliation de sa concession située dans le district de la Funa en face dela concession <strong>du</strong> stade tata Raphaël à Kinshasa. Me Bienvenu Nsiri, avocat de l’archidiocèse de Kinshasa,joint <strong>au</strong> téléphone mardi <strong>1er</strong> mai a indiqué que la partie adverse construit déjà sur ce site alors que lajustice n’a pas encore tranché ce dossier. Selon lui, ce site appartient à l’archidiocèse de Kinshasa depuisl’époque coloniale. En réaction, le gouvernement congolais, dans un communiqué signé et publié par leministère des Affaires foncières a décliné toute responsabilité en rapport avec les trav<strong>au</strong>x de lotissementsur ce site. (Radio Okapi)Ituri : arrestation de 8 militaires accusés d’avoir occasionné la mort de leur collègue ; Huit militairesdont cinq officiers de renseignements des Forces armées de la RDC (FARDC) sont détenus depuis plusd’une semaine à la prison centrale de Bunia. Selon l’<strong>au</strong>ditorat militaire garnison de l’Ituri, ils sontsoupçonnés d’être impliqués dans la mort d’un soldat. <strong>Mai</strong>s les présumés assassins clament leurinnocence et réclament leur libération.Ces détenus <strong>au</strong>raient administré des pro<strong>du</strong>its indigènes à un soldat souffrant d’une maladie sexuellementtransmissible. Il en serait mort quelques heures après. Les suspects clament leur innocence, assurant queles « véritables coupables » sont déjà identifiés et sont passés <strong>au</strong>x aveux. L’un des officiers arrêtés a ététransféré à Kinshasa le lundi 29 avril pour l’instruction de son dossier.Vendredi 3 mai.Sud-Kivu : la ministre de la Justice en campagne de désencombrement des prisons. La ministre de laJustice et des Droits humains, Wivine Mumba Matipa, est en mission d’inspection dans le Sud-Kivu dansle but de désengorger les prisons de cette province. Elle a notamment visité jeudi 2 mai les prisons deWalungu et de Kabare ainsi que les cours et tribun<strong>au</strong>x de Bukavu, capitale provinciale. Wivine MumbaMatipa prévient toutefois : «Je ne crois pas qu’on ait créé be<strong>au</strong>coup de prisons depuis l’indépendancedans ce pays, et on ne peut pas faire tout en un an. On essaie d’abord d’évaluer puis de réhabiliter cequ’on peut réhabiliter le plus vite possible pour essayer de désencombrer les prisons», a-t-elle expliqué.La ministre Mumba parle <strong>au</strong>ssi de plusieurs moyens de parvenir à ce désencombrement. Elle affirmeavoir «signé plusieurs libérations conditionnelles» et demandé <strong>au</strong>x magistrats de vérifier les titres dedétention des détenus. «Ce n’est pas seulement l’infrastructure qui désencombre les prisons, ce sont leshommes <strong>au</strong>ssi. C’est pour ça que je vais parler <strong>au</strong>x magistrats parce que, avec les greffes, il est importantqu’on gère les prisons conformément à la loi, c’est-à-dire que ceux qui n’ont pas de titre de détention,qu’ils soient en dehors ou bien qu’on leur en donne», a-t-elle affirmé. Au cours de sa mission, la ministreMumba a remis <strong>au</strong>x prisons de Walungu et de Kabare un don de la Monusco composé essentiellement dematelas, de couvertures, d’un lot des matériels informatiques, ainsi que d’ustensiles de cuisine. (RadioOkapi)Isangi : des habitants cacheraient des engins non explosés pour les revendre à HandicapInternational. L’ONG Handicap International va détruire vendredi 3 mai quatre obus à Isangi, à 125 Kmà l’ouest de Kisangani, en Province Orientale. Selon les <strong>au</strong>torités, ce sont les premiers engins nonexplosés découverts par cette ONG dans ce territoire. Pourtant, la Société civile affirme que six <strong>au</strong>tresengins non explosés sont gardés par des habitants qui espèrent les monnayer à cette ONG.Les clients de Westair Benin se plaignent <strong>du</strong> non respect des horaires de vol. Les clients de lacompagnie d’aviation Westair Benin qui fait le trafic entre la capitale béninoise et certaines villesd’Afrique centrale comme Kinshasa se plaignent <strong>du</strong> non respect des horaires de vols. Jointe <strong>au</strong> téléphoneà partir de Cotonou, une Congolaise qui devait embarquer dans un vol pour Kinshasa le jeudi 2 maiaffirme que les responsables de la compagnie évoquent à chaque annulation de vol des problèmestechniques.RDC: l’Assemblée provinciale <strong>du</strong> Sud-Kivu destitue 3 ministres provinci<strong>au</strong>x. Trois ministresprovinci<strong>au</strong>x <strong>du</strong> Sud-Kivu ont per<strong>du</strong> leurs fonctions. Les députés provinci<strong>au</strong>x ont majoritairement voté,jeudi 2 mai, pour le départ des ministres des Finances, Boaz Amungu, de l’Intérieur Etienne Babunga etde l’Environnement Willy Kiriza. Ils les accusent d’incompétence et de détournement des fonds.Sud-Kivu : fin de l’indemnisation des victimes de l’incendie de Sange. La société nationaled’assurances (Sonas) a indemnisé 303 familles des victimes de l’incendie d’un camion citerne survenu àSange en juillet 2010. 58 rescapés et 27 victimes des dégâts matériels de cet incendie ont également été


indemnisés. L’opération s’est clôturée jeudi 2 mai à Uvira (120 km de Bukavu), a indiqué FranckMutono, représentant des familles des victimes et rescapés de cet incendie. Selon lui, le montant global del’indemnisation est évalué à 400 mille dollars américains. La part reçue par chaque famille est de 23.8pourcent <strong>du</strong> montant convenu avec la Sonas conformément à ce qui été convenu, a-t-il poursuivi. Le viceprésident de la société civile d’Uvira, Mumule Diagediage se dit ravi de cette opération et parle d’unesolution <strong>du</strong>rable <strong>au</strong>x revendications des familles éprouvées. Vendredi 2 juillet 2010 dans la soirée, uncamion citerne en provenance de la Tanzanie avec <strong>du</strong> carburant à bord s’est renversé en plein centre de lacité de Sange. Plusieurs habitants s’étaient alors précipités sur le camion citerne pour prendre <strong>du</strong>carburant. Le camion avait pris feu et l’incendie avait progressé sur un rayon d’environ 100 mètres,brûlant tout sur son passage. Plus de 230 personnes avaient péri dans cet accident. (Radio Okapi)Le directeur de Canal Futur dénonce une « volonté <strong>du</strong> pouvoir de faire disparaître » sa télévision.Le directeur de Canal Futur, Giscard Kusema, a déclaré le vendredi 3 mai que la fermeture de satélévision depuis novembre 2011 démontre « une volonté manifeste <strong>du</strong> pouvoir de la faire disparaître ».Ce média est proche de l’opposant Vital Kamerhe. « Au départ, le ministre des Médias Lambert Mendenous a fait comprendre qu’il s’agissait des problèmes administratifs. Ces problèmes ont été réglés. Il y amême des pénalités financières qui ont été données à l’Etat et les preuves se trouvent chez le ministre », arappelé Giscard Kusema. Une année après, a-t-il poursuivi, « le même ministre a changé de griefs pournous dire que certains responsables de notre média était en connivence avec le M23 ». Le directeur deCanal futur a assuré que Lambert Mende n’a jamais apporté les preuves de cette affirmation. (RadioOkapi)Province Orientale : la DGDA accusée de fr<strong>au</strong>de douanière à Mahagi. Le commandant de la policedes frontières, le Major Salomon Ilomba, a accusé mardi 30 avril la direction générale des douanes etaccises (DGDA) de fr<strong>au</strong>de douanière à Mahagi, à 170 Kilomètre <strong>au</strong> nord-est de Bunia (ProvinceOrientale).Kasaï-Occidental : le bilan de la fièvre typhoïde s’alourdit à Ilebo, 48 morts. Le nombre de décès <strong>du</strong>sà la fièvre typhoïde est passé de trente et un à quarante huit en 14 jours. C’est le bilan donné vendredi 3mai à Radio Okapi par le ministre provinciale de la Santé <strong>du</strong> Kasaï-Occidental, Nicolas Kanyonga,parlant également de vingt-neuf cas de perforation intestine et de mille nonante-deux cas de maladesnotifiés.Ituri: une ONG plaide pour le transfert <strong>du</strong> lieutenant-colonel Massamba à Kinshasa. Incarcéré <strong>au</strong>cachot de la garnison de l’Ituri, l’ancien commandant second <strong>du</strong> territoire de Djugu, (Province Orientale),lieutenant-colonel Massamba Mulendo, voit son état de santé se détériorer jour après jours. Le Rése<strong>au</strong> desassociations de défenses des droits de l’homme en Ituri (Radhit) demande <strong>au</strong>x <strong>au</strong>torités judiciaires etmilitaires d’agir pour son transfert à Kinshasa pour des soins appropriés.RDC : le CSAC interdit la diffusion d’images de violence et de pornographie entre 6h et 22h. Dansune directive <strong>du</strong> Conseil supérieur d’<strong>au</strong>diovisuel et de la communication (CASC) ren<strong>du</strong> public jeudi 2mai, les télévisions émettant à Kinshasa, sont tenues de veiller à ne pas diffuser entre 6 heures et 22heures 30’ des images de violence, la pornographie ou toute <strong>au</strong>tre image à forte charge émotive dans lesjourn<strong>au</strong>x télévisés, émissions et <strong>au</strong>tres magazines d’information.Ituri: Ashanti Anglogold Kilo annonce la suspension de la construction d’une mine à Mongwalu. Lasociété minière Ashanti Anglogold Kilo (AGK) a annoncé la suspension de son projet de constructiond’une mine dans la concession dite 40, à Mongwalu, à 80 km de Bunia, district de l’Ituri (ProvinceOrientale). Un cadre de cette entreprise a communiqué cette décision, jeudi 2 mai à Bunia, <strong>au</strong> cours d’uneréunion avec les <strong>au</strong>torités civiles, militaires et la société civile de l’Ituri. AGK justifie cette mesure parune crise socio-économique qui secoue, depuis deux semaines, ses partenaires en Afrique <strong>du</strong> Sud. Eneffet, trois mines, partenaires d’AGK, ont été affectées par un mouvement de grève de leurs agents enRépublique sud africaine. Cette situation a eu des répercussions financières sur le budget d’AGK qui n’estplus suffisamment pour financer toutes ses activités en RDC. Certains notables de Bunia indiquent qu’enplus de vingt ans de phase d’exploration, AGK a réalisé peu de projets commun<strong>au</strong>taires alors qu’elle ditavoir investi plus de 200 millions de dollars américains dans différents projets. Pour la société civile del’Ituri, la société minière Sokimo qui investit dans le secteur des mines à Mongwalu doit égalementrendre compte de ses activités à la population. (Radio Okapi)


RDC : la majorité <strong>du</strong> PPRD sens dessus dessous. Climat délétère en RDC <strong>au</strong> sein <strong>du</strong> Parti <strong>du</strong> peuplepour la reconstruction et la démocratie, principale composante de la majorité présidentielle, après le dépôt<strong>au</strong> Parlement, le <strong>15</strong> avril, d'une motion de censure destinée à renverser le gouvernement Matata. Il paraîtacquis que c'est un député de l'Union pour la nation congolaise (UNC), le parti de Vital Kamerhe, qui enest à l'initiative. <strong>Mai</strong>s, selon des sources concordantes, il a reçu l'appui d'Évariste Boshab, le secrétairegénéral <strong>du</strong> PPRD. Toujours selon les mêmes sources, Boshab a ensuite approché Aubin Minaku, leprésident de l'Assemblée nationale, afin d'obtenir son soutien. Étonné par la démarche, ce dernier en a<strong>au</strong>ssitôt informé le président Joseph Kabila. Lequel, après avoir convoqué Boshab, l'a mis en garde : « S'ilarrive quoi que ce soit à Matata, je dissoudrai l'Assemblée nationale. » Il ne restait plus <strong>au</strong>x comploteursqu'une solution : faire machine arrière. (Jeune Afrique)Samedi 4 mai. 13RDC : l’Assemblée nationale a voté la loi libéralisant le secteur de l’électricité. Après plusieurstentatives infructueuses, l’Assemblée nationale a voté vendredi 3 mai la loi libéralisant le secteur del’électricité. La Société nationale d’électricité (Snel) perd ainsi le monopole de pro<strong>du</strong>ction et decommercialisation de l’énergie électrique en RDC. Selon les députés, l’objectif est d’améliorer, grâce à laconcurrence, la qualité <strong>du</strong> service de desserte en électricité dans le pays. Le débat général <strong>au</strong>tour de la loisur le secteur de l’électricité a débuté mardi 2 avril à l’Assemblée nationale. La plupart des députés quisont intervenus ont affirmé la nécessité de libéraliser ce secteur afin de permettre un meilleur accès de lapopulation à l’électricité.Kinshasa : bilan alourdi après un accident de circulation, 23 morts. L’accident de circulation qui a eulieu vendredi 3 mai à Kinshasa a fait <strong>au</strong> moins vingt-trois morts, selon la police de circulation routière.Un premier bilan faisait état de douze morts. Le véhicule Mercedes 207, qui revenait <strong>du</strong> Grand marché,est tombé dans la rivière Kalamu, dans la commune <strong>du</strong> même nom, <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>du</strong> boulevard Sendwe. Huitpersonnes ont survécu à ce drame.La RDC va ratifier la convention sur les droits des personnes handicapées. Les députés nation<strong>au</strong>x ontapprouvé vendredi 3 mai la ratification par la RDC de la convention relative <strong>au</strong>x droits des personnesvivant avec handicap. Cette convention vise la promotion des droits et l’amélioration des conditions devie des personnes handicapées. La Convention relative <strong>au</strong>x droits des personnes handicapées est un traitéinternational pour assurer la dignité, l’égalité devant la loi, les droits humains et les libertésfondamentales des personnes avec des handicaps en tous genres. Selon l’ONU, quelque 650 millions depersonnes, environ 10 % de la population mondiale, souffrent de quelque infirmité d’ordre physique,mental ou sensoriel. (Radio Okapi)Journée de la presse : l’ONG Acaj demande la dépénalisation des délits de presse. L’associationcongolaise pour l’accès à la justice (Acaj) demande <strong>au</strong> gouvernement de faire adopter une loi dépénalisantles délits de presse dans le meilleur délai. Le président de cette ONG, Me Georges Kapiamba l’a déclarévendredi 3 mai à Kinshasa, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.Il a ajouté que « la Justice ne doit plus servir d’instrument de musellement de la liberté de presse ».RDC : la majorité <strong>du</strong> PPRD sens dessus. La composante de la majorité présidentielle, après le dépôt <strong>au</strong>Parlement, le <strong>15</strong> avril, d'une motion de censure destinée à renverser le gouvernement Matata. Il paraîtacquis que c'est un député de l'Union pour la nation congolaise (UNC), le parti de Vital Kamerhe, qui enest à l'initiative. <strong>Mai</strong>s, selon des sources concordantes, il a reçu l'appui d'Évariste Boshab, le secrétairegénéral <strong>du</strong> PPRD. Toujours selon les mêmes sources, Boshab a ensuite approché Aubin Minaku, leprésident de l'Assemblée nationale, afin d'obtenir son soutien. Étonné par la démarche, ce dernier en a<strong>au</strong>ssitôt informé le président Joseph Kabila. Lequel, après avoir convoqué Boshab, l'a mis en garde : « S'ilarrive quoi que ce soit à Matata, je dissoudrai l'Assemblée nationale. » Il ne restait plus <strong>au</strong>x comploteursqu'une solution : faire machine arrière. (Jeune Afrique)Nord-Kivu : le calme revient à Pinga après des affrontements entre deux groupes armés. Leshabitants de la localité de Pinga ont regagné leurs domiciles à Pinga (Nord-Kivu) vendredi 3 mai. Ceretour témoigne <strong>du</strong> calme revenu dans cette localité située <strong>au</strong> Nord <strong>du</strong> territoire de Walikale, après desaffrontements entre deux groupes armés depuis dimanche 28 avril. L’Alliance pour un Congo libre etsouverain (APCLS) <strong>du</strong> chef de guerre, Janvier Kalahiri avaient délogé le groupe armé dénommé : «N<strong>du</strong>ma Defence of Congo » (NDC) de Sheka. <strong>Mai</strong>s le NDC a de nouve<strong>au</strong> repris le contrôle de Pinga


lundi 29 avril. Ces combats ont eu lieu en l’absence de l’armée dans cette partie de Walikale, selon laSociété civile locale.Matonge : réfection des routes, les usagers s’inquiètent de l’absence de canalisations. Legouvernement réhabilite depuis février dernier les différentes artères <strong>du</strong> quartier Matonge, dans lacommune de Kalamu, à Kinshasa. Les trav<strong>au</strong>x d’asphaltage ou de bétonnage, selon le cas, sont réaliséspar l’entreprise chinoise China First High Engineering, sous la supervision de l’Office des voiries etdrainage (OVD). Cependant, les habitants de ce quartier s’inquiètent de l’absence de canalisations et detrottoirs.Kinshasa : Remise <strong>du</strong> prix national de la liberté de la presse Lucien Tshimpumpu par l’OMEC.Sept prix ont été décernés lors de la deuxième édition <strong>du</strong> Prix national de la liberté de la presse LucienTshimpumpu, vendredi 3 mai à Kinshasa. Le prix <strong>du</strong> meilleur débat radio a été décerné à l’animateur del’émission Dialogue entre congolais (Dec) de Radio Okapi, Alain Irung. Selon le président del’Obsrevatoire des medias congolais (Omec), Polydor Muboyayi a expliqué que l’émission Dec primée aété un exemple de l’expression libre.Province Orientale : 400 Kg de médicaments, don de la Bad, interceptés à Aketi avant leurs ventes.La Police de la localité d’Aketi a intercepté quinze vélos transportant 400 Kg de médicaments, un don dela Banque africaine pour le développement (Bad) à l’Hôpital général de référence d’Aketi. La Sociétécivile de ce territoire de la Province Orientale a organisé une marche de colère vendredi 4 mai contre les<strong>au</strong>torités politico-administratives et médicales, les accusant de tentatives de détournement desmédicaments. Cinq milles personnes sont descen<strong>du</strong>s sur la rue, selon Gilbert Mokoto, député provincialélu de cette circoncription.Assemblée nationale : début des consultations sur la désignation des membres <strong>du</strong> bure<strong>au</strong> de laCeni. Le bure<strong>au</strong> de l’Assemblée nationale entamera les consultations des groupes parlementaires sur ladésignation des membres <strong>du</strong> bure<strong>au</strong> de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni) lundi 6mai. Le président de la chambre basse <strong>du</strong> parlement, Aubin Minaku l’a annoncé samedi 4 mai, à l’issue<strong>du</strong> débat sur le sujet. Le bure<strong>au</strong> de l’Assemblée nationale présentera <strong>au</strong>ssi le calendrier des programmesen vue de la désignation <strong>du</strong> bure<strong>au</strong> de la Ceni, le même jour.Dimanche 5 mai.Brigade d’intervention: la Tanzanie demande <strong>au</strong> M23 de «cesser les intimidations». Le M23 a tenté,dans une lettre, de dissuader la Tanzanie d’envoyer les troupes pour la brigade d’intervention de laMonusco, décidée par le Conseil de sécurité de l’Onu pour neutraliser les groupes armés actifs dans l’Estde la RDC. Le ministre des Affaires étrangères <strong>du</strong> Tanzanie, Bernard Membe, a donné, samedi 4 mai, laposition de son gouvernement par rapport à la lettre <strong>du</strong> M23. «Ce ne sont que des intimidations. Qu’ilsarrêtent ca. S’ils nous provoquent, nous riposterons à temps», a répon<strong>du</strong> le chef de la diplomatietanzanienne devant l’Assemblée nationale de son pays. Bernard Membe qui accuse le M23 de violer, detuer et de provoquer les déplacements des milliers de personnes dans le Nord-Kivu a exprimé la volontéde son pays de secourir les Congolais. «Notre armée est forte et nous irons en RDC comme avocat de lapaix pour la rest<strong>au</strong>rer…», a poursuivi le ministre des Affaires étrangères de la Tanzanie. La Tanzanie aannoncé la présence de ses troupes dans le cadre de la brigade d’intervention de la Monusco qui serabientôt déployée dans l’Est de la RDC, selon la résolution 2098 de l’Onu, adoptée le 28 marsdernier.(Radio Okapi)Equateur: le nombre de réfugiés centrafricains est passé de 6 000 à 13 600 en l’espace d’un mois àZongo. Le nombre de réfugiés centrafricains enregistrés par le HCR est passé, en un mois, de 6 000 à 13860 dans la ville de Zongo, à 200 km <strong>au</strong> Nord-Est de Mbandaka (Equateur). Selon une mission conjointeMonusco-FARDC, effectuée <strong>du</strong> 29 avril <strong>au</strong> <strong>1er</strong> mai, la ville de Zongo héberge également des réfugiésmilitaires avec leurs dépendants.RDC: candidat gouverneur Jean Lucien Busa promet de sortir l’Equateur de la p<strong>au</strong>vreté. Candidatgouverneur à l’Equateur, Jean-Lucien Busa Tongba s’est engagé, ce dimanche 5 mai à Mbandaka, à sortirla population de cette province de la p<strong>au</strong>vreté. Il est candidat sur la liste <strong>du</strong> Mouvement de libération <strong>du</strong>Congo (MLC), parti cher à Jean-Pierre Bemba Gombo.


Ituri: les sages-femmes déplorent leurs conditions de travail. Les accoucheurs et accoucheuses del’Uturi travaillent dans des conditions difficiles. La présidente de l’Union nationale des accoucheurs etaccoucheuses <strong>du</strong> Congo (UNAAC) dans ce district de la Province Orientale, Buma Agenonga, l’a déclaréce dimanche 5 mai à Bunia, chef-lieu <strong>du</strong> district de l’Ituri, à l’occasion de la célébration de la journéeinternationale des sages-femmes. «La plupart de ces femmes exercent ce métier sans bénéficier d’uneformation en la matière et nombreuses d’entre elles travaillent sans disposer d’outils nécessaires pourprocéder à un accouchement approprié. Lorsque la femme se trouve devant cette difficulté, l’accoucheuseest obligée de l’envoyer dans un <strong>au</strong>tre centre plus performant. <strong>Mai</strong>s, il se pose également le problème demoyens des transports». De son côté, le médecin-chef de zone de santé de Bunia, Pascal Mbukana, a saluéle travail réalisé par les sages-femmes en Ituri.Les travailleurs des Lignes aériennes congolaises s’opposent à la liquidation de leur entreprise. Lesagents des Lignes aériennes congolaises (Lac) s’opposent à la liquidation de leur entreprise. Au coursd’une tribune populaire organisée ce dimanche 5 mai <strong>au</strong> siège de l’ONG la Voix des Sans Voix (VSV) àKinshasa, ils ont estimé que cette liquidation dont le processus est en cours coûterait plus cher à l’Etatcongolais que la relance de la société. Le ministre de Transport, Justin Kalumba, a annoncé le 17 avrildernier <strong>au</strong> Sénat qu’une nouvelle compagnie aérienne nationale qui doit remplacer les Lignes aériennescongolaises est actuellement en gestation. « Nous sommes certains que relancer Lac -et nous en avons lespreuves- va coûter moins cher par rapport à sa liquidation », soutient, pour sa part, Sylvain Makyese,président de la délégation syndicale nationale de l’entreprise, rappelant qu’une liquidation « a toujours <strong>au</strong>n coût social ». « On va mettre dans la rue plus de 10 000 âmes, ce n’est pas normal », dénonce-t-il. Aen croire le syndicaliste, la relance des Lac dépend de la « volonté politique ». « Pour relancer Lac,soutient-il, il f<strong>au</strong>t la volonté politique et pas <strong>au</strong>tre chose parce que les partenaires arrivent, ils demandent ànous aider avec leurs moyens et des avions mais malheureusement on s’est toujours buté à un refus <strong>du</strong>gouvernement ». Cependant, Sylvain Makyese affirme qu’en cas de liquidation, les travailleurs doiventêtre associés <strong>au</strong>x discussions. Lac est la société publique congolaise de transport aérien. Elle a été crééeen 1961. <strong>Mai</strong>s depuis environ deux décennies, l’entreprise connaît des difficultés de fonctionnement. Sesagents enregistrent plus de 200 mois d’arriérés de salaire. La dette sociale de l’entreprise est évaluée àenviron 120 millions de dollars américains. Ne disposant plus d’avions qui assure le trafic aérien depuisquelques années, Lac a vu son activité se ré<strong>du</strong>ire à la location de ses droits de trafic. (Radio Okapi)Lundi 6 mai.Kinshasa : accident de la rivière Kalamu, des familles continuent de chercher les disparus. Troisjours après l’accident de circulation survenu sur le boulevard Sendwe à Kinshasa et qui a c<strong>au</strong>sé vendredi3 mai la mort de vingt-quatre personnes, certaines familles continuent de chercher les corps de leursparents qui <strong>au</strong>raient pris place dans le bus, une Mercédès 207. Le véhicule qui revenait <strong>du</strong> grand marchéde Kinshasa est tombé dans la rivière Kalamu après avoir tenté d’éviter de percuter une <strong>au</strong>tre voiture. Unetrentaine de personnes avaient embarqué dans ce bus. Le bilan de l’accident de la rivière Kalamus’alourdit, 28 morts. La police a retrouvé les corps de trois <strong>au</strong>tres victimes de l’accident de circulationsurvenu le vendredi 3 mai dernier sur le boulevard Sendwe dans la commune de Kalamu à Kinshasa. Cechiffre porte à vingt-huit le nombre de personnes tuées dans cet accidentLe syndicat des professeurs et assistants de l’Université de Lubumbashi radicalise la grève.L’association syndicale <strong>du</strong> corps académique et scientifique de l’Université de Lubumbashi (Unilu) adécidé de radicaliser son mouvement de grève déclenché il y a une semaine pour réclamer lescompléments de leurs primes de février et mars <strong>2013</strong>. Au cours d’une assemblée générale extraordinairetenue samedi 4 mai dernier, ce personnel a estimé qu’il n’y a eu <strong>au</strong>cun geste de bonne foi des <strong>au</strong>toritésacadémiques en leur faveur.Kalemie : des finalistes <strong>du</strong> secondaire de 2005 n’ont toujours pas reçu leurs diplômes d’Etat. Lesélèves <strong>du</strong> secondaire diplômés d’Etat de l’édition 2005 de trois instituts de la ville de Kalemie (Katanga)attendent toujours leurs diplômes de la section scientifique, option chimie-biologie. Certains d’entre euxont entrepris les études supérieures mais ont <strong>du</strong> mal à prouver qu’ils ont achevé leurs études secondairesf<strong>au</strong>te de diplômes.Les camionneurs se plaignent des tracasseries sur la route Bunia – Kisangani. Les camionneurs quifréquentent la route Bunia – Kisangani en Province Orientale se plaignent des tracasseries des servicesétatiques. Ils accusent les éléments de la police, de l’armée, le service des transports et voies decommunication, la Direction des recettes de la province, (DRPO) et les gardes de parcs de commettre ces


ançonnements. Les camionneurs indiquent qu’ils perdent plus de 200 dollars en pot de vin <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> detoutes ces barrières.Nord-Kivu : plus de 500 combattants <strong>du</strong> M23 ont déjà réintégré les Fardc, selon Julien Paluku. Aumoins cinq cent dix-neuf rebelles <strong>du</strong> M23 se sont déjà ren<strong>du</strong>s à l’armée congolaise depuis mai 2012, datede la création de ce mouvement. Ces chiffres ont été fournis lundi 6 mai par le gouverneur de la province<strong>du</strong> Nord-Kivu, Julien Paluku. La société civile de cette province craint pour sa part que ces réintégrationsqu’elle qualifie d’« <strong>au</strong>tomatiques » ne soient une source d’infiltration <strong>au</strong> sein des Forces armées de laRDC.Kalemie: l’électricité sera coupée pendant <strong>15</strong> jours pour des raisons de maintenance. La ville deKalemie <strong>au</strong> Nord-Katanga, s’apprête à vivre dans le noir pendant une quinzaine de jours. La Sociéténationale d’électricité prévoit d’effectuer des trav<strong>au</strong>x de maintenance sur la centrale hydro-électrique deBendera. Les <strong>au</strong>torités locales et les humanitaires multiplient des réunions pour éviter la résurgence desmaladies diarrhéiques et prévenir des cas d’insécurité. Du côté des humanitaires, le bure<strong>au</strong> decoordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), et ses partenaires se sont réunis la semainedernière pour réactualiser le plan de contingence qui aide à contrôler une situation d’urgence et àminimiser ses conséquences négatives. Selon le chef d’antenne, les périodes de coupure d’électricité dansla ville correspondent souvent avec l’accroissement des cas de choléra. Concernant le volet e<strong>au</strong>, hygièneet assainissement, les humanitaires ont convenu de renforcer les activités de chloration d’e<strong>au</strong> et desensibilisation. La Monusco s’engage pour sa part à poursuivre son plan d’approvisionnement en e<strong>au</strong>potable de l’hôpital général de référence, de la prison et <strong>au</strong>ssi <strong>du</strong> centre de santé Camp marin. (RadioOkapi)Lubumbashi : les pétroliers déclenchent une grève. Les pétroliers de Lubumbashi (Katanga) sont engrève depuis ce lundi 6 mai dans la matinée. Toutes les grandes stations services sont fermées. Ilss’insurgent contre l’Office congolais de contrôle (OCC) qui leur exige le paiement de la taxe deperception à l’importation. Pour eux, cette taxe est comprise dans ce qu’ils paient <strong>au</strong> guichet unique. Finde la grève des pétroliers. Les pétroliers de Lubumbashi ont levé lundi 6 mai dans la soirée la grèvequ’ils ont déclenchée dans la matinée. Le premier vice-président de la direction provinciale de laFédération des entreprises <strong>du</strong> Congo (Fec), Patrick Muland a indiqué que l’Office congolais de contrôle(OCC) s’est engagé à suspendre momentanément le recouvrement forcé des frais de prestations contrelequel les pétroliers protestaient.Bas-Congo : un sergent ivre tue sept personnes à Songololo. Un sergent des Fardc en état d’ébriété atué sept personnes lors des obsèques organisées dans la nuit <strong>du</strong> samedi <strong>au</strong> dimanche 5 mai <strong>au</strong> villageMongo situé dans le territoire de Songololo (Bas-Congo). Les <strong>au</strong>torités politico-administratives ontconfirmé cette information livrée par la Société civile de Songololo. Six <strong>au</strong>tres personnes ont été blesséeslors de cet incident. L’<strong>au</strong>teur de ce crime a été arrêté par la police.Equateur : 25 candidats briguent le poste de gouverneur de province. La Commission électoralenationale indépendante (Ceni) a recueilli vingt-cinq candidatures <strong>au</strong> poste de gouverneur de la provincede l’Equateur, à la clôture de la réception des dossiers de candidature samedi 4 mai. Un seul candidat,celui de la Majorité présidentielle, se présente sous la bannière de son regroupement politique. Les <strong>au</strong>tressont tous indépendants.Nord-Kivu : des enseignants de Rutshuru refusent de travailler après un enlèvement. Lesenseignants n’ont pas travaillé lundi 6 mai dans les écoles catholiques <strong>du</strong> territoire de Rutshuru <strong>au</strong> Nord-Kivu. Ils protestaient contre l’enlèvement de Gratien Bahati, conseiller principal des établissementsscolaires de ce territoire, à en croire plusieurs chefs d’établissements. Les ravisseurs <strong>du</strong> conseillerprincipal <strong>au</strong>raient exigé une rançon de 20 000 dollars américains pour le libérer. Le président de la sociétécivile <strong>du</strong> Nord-Kivu, Thomas D’Acquin Muiti, attribue cet enlèvement <strong>au</strong>x rebelles <strong>du</strong> M23. De son coté,l’administrateur <strong>du</strong> territoire, récemment nommé par le M23, accuse une <strong>au</strong>tre milice, la Force de défensedes intérêts <strong>du</strong> peuple Congolais (FDIPC).RDC : début de consultations pour la désignation des membres de la nouvelle Ceni. Le président del’Assemblée nationale, Aubin Minaku a entamé lundi 6 mai à Kinshasa les consultations avec les groupesparlementaires pour la désignation des membres de la nouvelle commission électorale nationaleindépendante. Les députés se sont engagés à choisir librement leurs représentants dans la Ceni.


Mardi 7 mai.Nord-Kivu: des députés invitent la population à bien accueillir la brigade d’intervention de laMonusco. Un groupe de députés nation<strong>au</strong>x qui séjournaient à Goma ont appelé lundi 6 mai les habitants<strong>du</strong> Nord-Kivu à accueillir la brigade d’intervention de la Monusco qui sera bientôt déployée dans cetteprovince pour y neutraliser les groupes armés actifs. Ces députés mandatés par l’Assemblée nationale sesont entretenus avec les étudiants de toutes les universités de Goma. Des responsables de la société civilede la province ainsi que des représentants des commun<strong>au</strong>tés locales ont également pris part à cetterencontre.Province Orientale : deux creuseurs abattus par des militaires dans une carrière d’or. Deuxcreuseurs ont été abattus lundi 6 mai par des militaires après une dispute <strong>au</strong>tour de quelques grammesd’or dans une carrière de Baye, en territoire de Bondo, à plus de 500 km <strong>au</strong> nord de Kisangani (ProvinceOrientale). Selon des témoins, les militaires ont tiré sur ces creuseurs alors qu’ils se trouvaient encoredans une galerie. Le commissaire de district <strong>du</strong> Bas-Uélé a ordonné l’ouverture d’une enquête.Kinshasa : un homme décapité par un avion à l’aéroport international de Ndjili. Un homme a étédécapité par un avion à l’aéroport international de Ndjili le 29 avril dernier, alors qu’il traversait la seulepiste d’atterrissage. L’aéroport international a été fermé pendant deux heures à la suite de ce drame que laRégie des voies aériennes (RVA), responsable <strong>du</strong> site, <strong>au</strong>rait tenté de dissimuler, selon le député nationalCl<strong>au</strong>del-André Lubaya. Ce dernier a initié une question orale à l’Assemblée nationale contre le n°1 de laRVA pour faire toute la lumière sur cet accident.Les évêques appellent les ressortissants de l’Equateur à développer leur province. A un mois del’élection <strong>du</strong> nouve<strong>au</strong> gouverneur, les évêques de la province ecclésiastique de Mbandaka (Equateur)invitent les acteurs politiques et les habitants de cette province à «se réveiller comme le Christ ressuscitépour con<strong>du</strong>ire la province <strong>au</strong> développement». Les prélats catholiques ont lancé leur message, dimanche 5mai, dans une lettre pastorale adressée <strong>au</strong>x « fidèles et <strong>au</strong>x hommes de bonne volonté.Les transporteurs décrient la multiplicité de taxes sur la route nationale n°4. Les transporteursroutiers dénoncent la multiplicité des taxes sur la route nationale numéro 4 reliant la Province Orientale<strong>au</strong> Nord-Kivu. Dans un mémoran<strong>du</strong>m adressé mardi 7 mai <strong>au</strong>x gouverneurs de ces deux provinces, Leprésident des transporteurs, Modeste Pilipili annonce qu’à dater de ce mardi si les barrières ne sont passupprimées, une grève sera décrétée dans quinze jours. Plus de vingt-cinq barrières sont érigées sur laroute nationale numéro 4 allant de Kisangani vers Goma en passant par Bafwasende, Niania, Bunia, Beniet Butembo. Les soixante transporteurs signataires <strong>du</strong> mémo dénoncent les tracasseries des servicesétatiques mais <strong>au</strong>ssi les taxes illégales qui leur sont imposées. Ils ont annexé à ce document les preuves depaiement des taxes. Les taxes vont de 5 à 20 dollars américains par véhicule pour chaque service et àchaque barrière. Parmi les services qui sont représentés <strong>au</strong>x barrières, on compte la Police de circulationroutière (PCR), l’Office congolais de contrôle (OCC), l’Agence nationale de renseignement (ANR), laDirection générale de migration (DGM), les Forces armées de la RDC (FARDC), les services provinci<strong>au</strong>xdes transports et voies de communication, la Police des frontières, les services de tourisme et la Directiongénérale des douanes et accises (DGDA). D’<strong>au</strong>tres frais sont perçus par la Fédération des entreprises <strong>du</strong>Congo (Fec) et l’Association des ch<strong>au</strong>ffeurs <strong>du</strong> Congo (ACCO). L’un des points ou les tracasseries sontle plus ressenties par les transporteurs est la cité de Luna à l’entrée de la Province Orientale. Lestransporteurs demandent la suppression de ces barrières afin de faciliter la libre circulation des personneset des marchandises entre les deux provinces. Le gouverneur de la Province Orientale, Jean Bamanisa ademandé <strong>au</strong>x différents services de lever les barrières lundi 6 mai mais la situation n’a pas encore changésur terrain. (Radio Okapi)RDC: première manifestation de candidature de la société civile <strong>au</strong> bure<strong>au</strong> de la Ceni. Le Rése<strong>au</strong>des organisations des droits humains et d’é<strong>du</strong>cation civique d’inspiration chrétienne (Rodhecic) aprésenté, lundi 6 mai à Kinshasa, son secrétaire permanant, Jean-Baptiste N<strong>du</strong>n<strong>du</strong>, comme candidat à l’undes trois postes réservés à la société civile dans le prochain bure<strong>au</strong> de la Commission électorale nationaleindépendante (Ceni).Rutshuru : la société civile déplore «une année de deuil» depuis l’occupation <strong>du</strong> M23. Le présidentde la société civile de la chefferie Bwisha <strong>du</strong> territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), Jean-Cl<strong>au</strong>de Mbabaze, adéclaré, mardi 7 mai, que « l’occupation officielle » <strong>du</strong> Mouvement <strong>du</strong> 23 mars (M23) pendant une année


a plongé la population dans l’instabilité sécuritaire et humanitaire, et favorisé la création de groupesarmés.Kinshasa : les environnementalistes discutent de la survie de grands singes. Les acteurs œuvrant pourla protection de grands singes réfléchissent depuis lundi 6 mai sur la survie de ces espèces menacées dedisparition. Au cours d’un atelier qui devra prendre fin ce mardi, le responsable de la direction «conservation de la nature » <strong>du</strong> ministère de l’Environnement et conservation de la nature, LéonardMwamba Kanda, a affirmé que cette réunion vise à mettre en place des mécanismes pour la protection deces anim<strong>au</strong>x. Parmi ces mécanismes, la sensibilisation et l’é<strong>du</strong>cation. Il a ajouté que les grands singessont des indicateurs de la vie : « Là où il y a les grands singes, l’écologie est florissante, les forêts sont là». Cet atelier est organisé par le ministère de l’Environnement et conservation de la nature encollaboration avec ses partenaires le Fonds mondial pour la nature (WWF) et l’Union internationale pourla conservation de la nature (UICN). Pour le WWF, plusieurs facteurs contribuent à la disparition de cesgrands singes, notamment la circulation des armes, le manque d’information sur les espèces protégéesdans certains coins <strong>du</strong> pays, une forte demande de la viande boucanée et l’ignorance de la loi sur la chasseet les espèces totalement protégées. Afin de protéger les grands singes, le conseiller des l’aires protégéesde WWF, Omari Ilambu, a estimé qu’il f<strong>au</strong>t de plus en plus sensibiliser les populations <strong>au</strong>tochtones. « Onne peut pas arriver à arrêter quelque chose qui n’est pas encore inculquée dans le subconscient des gens. Ilf<strong>au</strong>t que les gens soient sensibilisés pour comprendre l’importance de ces espèces dans la vie quotidiennede toutes ces commun<strong>au</strong>tés et sensibiliser ceux qui orientent leur marché vers la vente de ces anim<strong>au</strong>x,leur expliquer la valeur écologique de ces grands singes », a-t-il déclaré. Le Programme des Nations uniespour l’environnement (PNUE) estime que l’habitat forestier de grands singes en 2030 diminuera de 90%et 99% des gorilles vont disparaitre, évoquant la déforestation, les mises en culture, la construction deroutes. Les populations rurales braconnent et chassent les grands singes malgré les interdictionsgouvernementales. (Radio Okapi)Dungu : la Monusco réhabilite l’institut pédagogique de Duru. La Monusco a lancé officiellement lelundi 6 mai les trav<strong>au</strong>x de réhabilitation de l’institut pédagogique de Duru dans le territoire de Dungu enProvince Orientale.Matata Ponyo : «Les prix intérieurs sont relativement stables» en RDC. Défendant le bilan de sapremière année à la tête <strong>du</strong> gouvernement, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a évoqué desrésultats globalement positifs. Du point de vue politique, le Premier ministre a affirmé que «la résolutionde la situation de guerre à l’Est <strong>du</strong> pays constitue une avancée significative qu’il f<strong>au</strong>t mettre <strong>au</strong> crédit <strong>du</strong>gouvernement». Sur le plan social, Matata Ponyo estime que «les retombées de la bonne gouvernance seremarquent par l’acquisition de moyens de transport et le financement de l’agriculture» qui, selon lui, vapermettre <strong>au</strong>x Congolais d’améliorer leur alimentation. Il estime en outre que les problèmes de santé vontêtre résolus notamment grâce <strong>au</strong> financement de l’acquisition des équipements et la réhabilitationprogressive des hôpit<strong>au</strong>x et des centres de santé. Matata Ponyo annonce par ailleurs que songouvernement est engagé dans une «grande action dans le cadre scolaire qui consiste à réhabiliter plus oumoins 1 000 écoles d’ici 2014». Il s’agit, selon lui, d’un signal fort en faveur <strong>du</strong> social des Congolais. Parailleurs, le Premier ministre a reconnu que be<strong>au</strong>coup de défis doivent encore être relevés, citantnotamment la lutte contre la corruption, la relance de l’agriculture ainsi que l’accès à l’électricité et àl’e<strong>au</strong>. Interrogé sur le dernier classement de l’indice de développement humain sur lequel la RDC occupela dernière position, il a indiqué que les questions comme la santé et l’é<strong>du</strong>cation ne peuvent pas êtrerésolues « par un coup de bâton magique ». « L’indice de développement est un indicateur agrégé danslequel vous retrouvez le nive<strong>au</strong> de l’é<strong>du</strong>cation. Il y a be<strong>au</strong>coup d’éléments. Nous avons un nive<strong>au</strong> dessoins qui est encore bas. Et ce ne sont pas des choses qui se réalisent par un coup de bâton magique », a-tilexpliqué. (Radio Okapi)Mary Robinson rend compte de sa tournée dans les Grands Lacs <strong>au</strong> conseil de sécurité. L’envoyéespéciale de l’Onu, Mary Robinson a exprimé, lundi 6 mai, son engagement d’amener les leaders etgouvernements de la région des Grands lacs à construire la paix et de tra<strong>du</strong>ire leur engagement en plan etaction tangibles. Elle rendait compte de sa première mission de neuf jours dans la région devant leConseil de sécurité de l’Onu par vidéoconférence à partir de Dublin, en Irlande.Mary Robinson aégalement exprimé son espoir sur les possibilités de relever les défis de l’accord-cadre que les pays de larégion ont signé le 24 février dernier à Addis-Abeba (Ethiopie). Mary Robinson estime qu’il f<strong>au</strong>t del’optimisme et <strong>du</strong> courage plutôt que <strong>du</strong> cynisme pour que cette nouvelle tentative réussisse là où les<strong>au</strong>tres ont échoué. «Mon approche en tant qu’envoyée spéciale sera différente», a-t-elle souligné.Nommée envoyée spéciale le 18 mars dernier, Mary Robinson était en mission <strong>du</strong> 28 avril <strong>au</strong> 5 mai dans


la région des Grands lacs. Elle a déclaré devant le conseil que l’objectif de sa mission était d’écouter lespoints de vue de leaders sur la mise en œuvre de l’accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopérationdans l’Est de la RDC. L’envoyée spéciale de l’Onu a, <strong>du</strong>rant sa mission, encouragé la participation desleaders de la région à la première réunion de 11+4 <strong>du</strong> mécanisme de supervision, prévue le 26 maiprochain à Addis-Abeba. Mme Robinson a partagé sa vision sur la paix dans cette région. A l’étapede Kinshasa, l’ancienne présidente irlandaise avait affirmé que l’accord d’Addis-Abeba est un accordd’espoir. «Cette fois, il f<strong>au</strong>t que l’accord réussisse», avait-elle souligné. Par cet accord, les onze paysafricains s’engagent à soutenir les efforts pour la pacification de cette partie <strong>du</strong> continent en proie <strong>au</strong>xgroupes armés depuis environ deux décennies. (Radio Okapi)Province Orientale: 22 villages accèdent à l’e<strong>au</strong> potable à Isangi et Bafwasende. Les habitants devingt-deux villages des territoires d’Isangi et Bafwasende (Province Orientale) ont accès à l’e<strong>au</strong> potableet pratiquent les règles d’hygiène pour se protéger contre les maladies d’origine hydrique. Le chef <strong>du</strong>bure<strong>au</strong> provincial <strong>du</strong> Fond des Nations unies pour l’enfance (Unicef), Etienne Mangaiko, l’a déclarémardi 7 mai, après une mission d’évaluation <strong>du</strong> programme écoles et villages assainis exécuté par cetteagence des Nations unies dans ces territoires. Il a annoncé l’extension de ce programme dans plus de cinqcents villages et quatre-vingt dix écoles des districts de la Tshopo et <strong>du</strong> Bas-Uele d’ici à 2017.RDC: les composantes de la nouvelle commission électorale ont 7 jours pour désigner leursdélégués. La majorité, l’opposition et la société civile, trois composantes de la nouvelle Commissionélectorale nationale indépendante (Ceni), disposent de sept jours pour désigner leurs délégués. Leursreprésentants ont été reçus ce mardi 7 mai par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Lescomposantes devront proposer trois noms pour chaque poste qui leur est attribué. Cette dispositionpermettrait <strong>au</strong> bure<strong>au</strong> de l’Assemblée nationale de veiller notamment à la représentation des femmes etdes provinces <strong>du</strong> pays <strong>au</strong> sein de la future commission électorale.Mercredi 8 mai.RDC: les députés interrogent Raymond Tshibanda sur les pourparlers de Kampala. Invité àl’Assemblée nationale pour répondre à une question orale sur le bien-fondé de l’accord de paix d’Addis-Abeba, le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a également été interrogé cemardi 7 mai <strong>au</strong> sujet des pourparlers de Kampala. Le gouvernement congolais et les rebelles <strong>du</strong>Mouvement <strong>du</strong> 23 mars (M23), qui occupent plusieurs localités <strong>du</strong> Nord-Kivu depuis un an, sont enpourparlers dans la capitale ougandaise depuis le mois de décembre dernier. Pour le chef de la diplomatiecongolaise, les discussions de Kampala ont permis <strong>au</strong> gouvernement congolais d’évaluer lesrevendications <strong>du</strong> M23 qui, selon lui, « avaient déjà été balayées pour la plupart ». <strong>Mai</strong>s les députés sontpartagés sur l’utilité de ces pourparlers qui avaient été interrompus suite <strong>au</strong>x dissensions observées enmars dernier <strong>au</strong> sein <strong>du</strong> M23. Les délégués <strong>du</strong> gouvernement et <strong>du</strong> M23 ont pourtant regagné Kampaladébut avril pour finaliser un accord. <strong>Mai</strong>s le dialogue n’a toujours pas repris. Pour François Nzekuye de lamajorité, les pourparlers de Kampala ont permis d’enlever <strong>au</strong>x rebelles tout prétexte de recours <strong>au</strong>xarmes. De son côté, le député de l’opposition, Clément Kanku, a estimé que ces négociations sont « uneperte de temps », affirmant qu’elles ont « légitimé le M23 ». Le M23 revendique la pleine application del’accord <strong>du</strong> 23 mars signé entre le gouvernement et l’ex-rébellion <strong>du</strong> CNDP d’où viennent les chefsmilitaires <strong>du</strong> M23. La RDC, l’Onu et les ONG accusent le Rwanda de soutenir cette rébellion. Ce que niece pays. Le ministre des Affaires étrangères congolais doit revenir à l’Assemblée nationale ce mercredi 8mai pour répondre <strong>au</strong>x questions des députés. (Radio Okapi)RDC : ouverture d’une enquête sur le meurtre d’un casque bleu à Walungu. Une enquête a étéinitiée pour déterminer les circonstances exactes et les <strong>au</strong>teurs <strong>du</strong> meurtre d’un casque bleu pakistanais dela Mission de l’Onu en RDC (Monusco) tué mardi 7 mai à Walungu (Sud-Kivu). Le Porte-parole de laMonusco <strong>au</strong> Sud-Kivu, Biliaminou Alao l’a déclaré à la presse mercredi 8 mai à Bukavu. Il est <strong>au</strong>ssirevenu sur les circonstances qui ont entouré l’attaque <strong>du</strong> convoi de la Monusco par des hommes armés.Le convoi des soldats pakistanais avait quitté la ville de Bukavu pour le territoire de Walungu afin d’yravitailler d’<strong>au</strong>tres soldats. Il est tombé dans une embuscade à Kamisimbi (à 12 km <strong>du</strong> chef-lieu <strong>du</strong> Sud-Kivu). « Le convoi est tombé dans une embuscade entre 18h50 et 19h00. Une dizaine d’hommes <strong>au</strong>raientbarricadé la route, et il y <strong>au</strong>rait eu des échanges des tirs entre les soldats de la Monusco et ce grouped’indivi<strong>du</strong>s non encore identifiés », a indiqué Biliaminou Alao. Suite à cet échange de tirs, un soldatpakistanais a été atteint et trois armes appartenant à ce contingent ont été emportées. Le casque bleu estmort après son rapatriement à Bukavu alors qu’il recevait des soins à l’hôpital de la Monusco, a ajouté leporte-parole de la Monusco <strong>au</strong> Sud-Kivu. Dans un communiqué publié le mardi 7 mai, le porte-parole <strong>du</strong>


secrétaire général des Nations unies, Martin Nesirky avait « condamné dans les termes les plus forts »cette attaque et « rappelé que les attaques contre les Casques bleus constituent un crime de guerre passiblede poursuites devant la CPI ». Il avait <strong>au</strong>ssi «demandé <strong>au</strong> gouvernement de la RDC de tra<strong>du</strong>ire les <strong>au</strong>teursde ce crime en justice», a ajouté le porte-parole <strong>du</strong> secrétaire général des Nations unies. (Radio Okapi)RDC : le Premier ministre reconnaît un problème avec le partenariat chinois. Le Premier ministreAugustin Matata Ponyo a reconnu mardi 7 mai, sur les antennes de radio Okapi, qu’il y a un problème àexaminer en profondeur avec le partenariat chinois. Depuis avril dernier, des rumeurs affirment que labanque chinoise, China Exim Bank, qui finance les trav<strong>au</strong>x de construction des entreprises chinoises enRDC, se serait rétractée. Sans confirmer l’information, le Premier ministre à évoqué une «question quinécessite un examen en profondeur». «Comme vous le savez, il y a be<strong>au</strong>coup d’entreprises qui sont surplace et qui travaillent avec nous. Il y en a qui travaillent avec des financements de ce partenariat avec laChine et celles qui travaillent avec le financement <strong>du</strong> gouvernement. Disons que c’est une questiond’actualité, nous continuions à y travailler. Peut-être dans les jours à venir nous vous donnerons uneréponse be<strong>au</strong>coup plus appropriée», a expliqué le Premier ministre. Selon des informations parvenues àradio Okapi, la China Exim Bank se serait rétractée à c<strong>au</strong>se <strong>du</strong> risque que comportent désormais lescontrats chinois, après que l’Etat congolais ait retiré la garantie opérée en 2008 suite à desrecommandations des institutions de Bretton Woods. En 2008, la RDC s’étaient engagée à offrir sesmines à la Chine contre un projet ambitieux de construction d’infrastructures. L’Etat <strong>au</strong>rait changé d’avissous la pression de la Banque mondiale et <strong>du</strong> FMI. Selon une source proche <strong>du</strong> bure<strong>au</strong> de coordination etde suivi <strong>du</strong> programme sino-congolais, pour garantir les prêts chinois, la banque chinoise exige désormaisque le gouvernement congolais lui cède ses parts dans la Sicomines, une joint-venture dans laquelle l’Etatcongolais, via la Gécamines, détient 32% de parts contre 68% <strong>du</strong> consortium chinois. Elle possède deuxgisements riches en cuivre et cobalt de Dikulwe et Mashamba <strong>au</strong> Katanga. Le refus <strong>du</strong> gouvernementcongolais de céder ses parts serait à la base <strong>du</strong> ralentissement <strong>du</strong> décaissement des fonds par la banquechinoise. Sur les trois milliards de dollars américains destinés <strong>au</strong>x projets d’infrastructures, seulement 468millions seraient décaissés, notamment pour la construction de l’hôpital <strong>du</strong> cinquantenaire (100 millions),la construction <strong>du</strong> boulevard <strong>du</strong> 30 juin (54 millions), l’avenue <strong>du</strong> tourisme (44 millions), le tronçon deroute entre Lubumbashi et Kasomeno (135 millions) et la bretelle Beni-Luna (64 millions). (Radio Okapi)RDC: <strong>au</strong> moins 27 groupes armés sont actifs <strong>au</strong> Nord-Kivu. La province <strong>du</strong> Nord-Kivu dans l’Est dela RDC compte plus de 27 groupes armés. Le ministre provincial de l’Administration <strong>du</strong> territoire et desAffaires coutumières <strong>du</strong> Nord-Kivu, Valérien Mbalutwirandi, a donné ces chiffres mardi 7 mai àl’Assemblée provinciale <strong>du</strong> Nord-Kivu où il répondait à une question orale.L’aéroport de Bujumbura comme base logistique de la force de stabilisation de l’Est de la RDC. Unpas de plus joué par le Burundi dans le conflit de l’Est de la RDC. Ce vendredi 3 mai, le président PierreNkurunziza recevait à Kirundo Mary Robinson, l’envoyée spéciale de l’Onu pour la région des GrandsLacs. L’ancienne présidente d’Irlande, comme avec les <strong>au</strong>tres chefs d’États de la région qu’elle arencontrés, était venue "solliciter la contribution <strong>du</strong> pays dans la stabilisation de la RDC" : elle estrepartie servie. "L’aéroport international de Bujumbura pourrait servir de transit <strong>au</strong>x dispositifs desécurisation de la RDC" a fait savoir le président Nkurunziza, qui par ailleurs estimé que "le Burundipourrait fournir des officiers pour la formation des unités congolaises." En poste depuis le 18 févrierdernier, Mme Robinson, qui a salué l’implication <strong>du</strong> président burundais dans la résolution des conflitsdans la région et dans le monde, a pour mission spéciale de veiller à la mise en application de l’Accordcadresigné le 24 février à Addis-Abeba pour ramener la paix à l’est de la RDC. Ce texte endossé par 11pays africains, dont le Burundi, appelle notamment à "veiller <strong>au</strong> respect de la souveraineté des paysvoisins, ne pas tolérer, ni fournir d’assistance <strong>au</strong>x groupes armés, ne pas héberger, ni fournir uneprotection à des personnes accusées de crimes de guerres ou de crimes contre l’humanité ..." (Iwacu)Mahagi: l’<strong>au</strong>ditorat militaire émet des mandats de comparution contre les agents de la DGDA. Lesagents de la direction générale de douane et accises (DGDA) à Mahagi (Province Orientale) se plaignentdes interpellations faites à leur endroit par l’<strong>au</strong>ditorat militaire de cette cité. Ils disent avoir enregistréquinze mandats de comparution en l’espace d’un mois. Ces agents estiment que c’est le tribunal de grandeinstance qui doit s’occuper des comparutions et non l’<strong>au</strong>ditorat militaire. Les interpellations sontconsécutives <strong>au</strong>x dénonciations de fr<strong>au</strong>de à la DGDA faites récemment par le collectif s<strong>au</strong>vons le Congoet les notables de Mahagi. Selon l’<strong>au</strong>ditorat militaire, toute fr<strong>au</strong>de douanière relève de sa compétenceconformément à l’ordonnance présidentielle portant implantation des services publics dans les douanes.


RDC : le CICR cherche 10 millions USD pour renforcer son intervention dans l’Est. Le Comitéinternational de la Croix-Rouge (CICR) a besoin d’un financement supplémentaire de 10 millions dedollars américains pour accroître son aide d’urgence en faveur des dizaines de milliers de personnes dansl’Est de RDC. Cette organisation internationale a fait ce plaidoyer dans un communiqué publié mardi 7mai à Goma, chef-lieu <strong>du</strong> Nord-Kivu..Katanga: le nombre d’écoles et d’enseignants a <strong>au</strong>gmenté à Kalemie. La province é<strong>du</strong>cationnelle del’Enseignement primaire, secondaire et professionnel Katanga 3 à Kalemie connaît une <strong>au</strong>gmentation à lafois <strong>du</strong> nombre d’écoles et d’enseignants. Les partenaires à l’é<strong>du</strong>cation l’ont affirmé, mercredi 8 mai, à laclôture des trav<strong>au</strong>x de la promo-scolaire dans cette province où des enseignants récemment recrutés nesont pas payés. Ils attribuent l’<strong>au</strong>gmentation <strong>du</strong> nombre d’écoles et d’enseignants à l’essordémographique et à la paix installée dans la région. Les partenaires de l’é<strong>du</strong>cation reconnaissentcependant plusieurs problèmes que connaît la sous-division de Manono notamment la fermeture descertaines écoles. «Nous avons les problèmes liés à l’équipement, à la qualité de l’enseignement. Si je voisKabalo, toutes les écoles sont en pailles», déclare le directeur de l’EPSP-Katanga 3, L<strong>au</strong>rent Kibondo. Parailleurs, l’<strong>au</strong>gmentation des effectifs scolaires à l’EPSP Katanga 3 contraste avec la situation des milieuxplus p<strong>au</strong>vres où peu d’élèves vont à l’école, la plupart préférant s’adonner à des activités lucratives.(Radio Okapi)Nord-Kivu: 79 miliciens se rendent <strong>au</strong>x FARDC à Rwindi. Soixante-dix-neuf miliciens dont sixrebelles <strong>du</strong> M23 se sont ren<strong>du</strong>s à l’armée congolaise le mardi 7 mai à Rwindi, localité située à unecentaine de kilomètres <strong>au</strong> Nord de Goma. Selon le colonel Rama, commandant <strong>du</strong> 82e secteur desFARDC qui a livré cette information, ces miliciens venus <strong>du</strong> parc de Virunga seront transférés à Sake etMubambiro, dans les bases de la 8e région militaire.Nord-Kivu: le maire de Beni échappe à une tentative de meurtre. Le maire de Beni, NyonyiBwanakawa a échappé à une tentative de meurtre le mardi 7 mai. Une dizaine d’hommes armés se sontintro<strong>du</strong>its dans sa résidence privée dans la soirée, rapportent des sources sécuritaires. Parmi les dixhommes qui ont attaqué la résidence <strong>du</strong> maire, sept étaient munis d’armes à feu et de machettes. Ils sontidentifiés comme des miliciens <strong>Mai</strong>-<strong>Mai</strong>. Ils ont surpris Nyonyi Bwanakawa dans son salon, en pleinrepas, vers 20 heures heure locale. L’<strong>au</strong>torité de la ville s’en est sortie en s<strong>au</strong>tant par la fenêtre et enescaladant le mur de clôture de sa résidence. Pour la société civile <strong>du</strong> Nord-Kivu, cette tentative demeurtre est la preuve de la dégradation de la situation sécuritaire dans cette partie de la province <strong>du</strong> Nord-Kivu. (Radio Okapi)RDC : 1 femme sur 30 court le risque de mourir pour des problèmes liés à la maternité. Un rapportde l’ONG internationale Save the children publié le mardi 7 mai indique que 6,9 millions de nouve<strong>au</strong>-nésmeurent chaque année dans le monde. « Ce qui correspond à la population entière de la ville de Londres», commente Juliette Perreard, coordinatrice en charge des médias et communications de cetteorganisation. Chaque année, note le même rapport, un million de nouve<strong>au</strong>-nés meurent le jour de leurnaissance sur la planète. Le même document place également la RDC à la dernière position <strong>du</strong> classementdes 176 pays suivant l’indice des mères qui meurent à l’accouchement. Selon le rapport, une femme ouune fille congolaise sur 30 risque de mourir en raison de problèmes liés à la maternité, notamment <strong>au</strong>moment de l’accouchement. Dans le pays en tête de ce classement, la Finlande, ce risque existe pour unefemme sur 12 200. Pour mener cette étude intitulée “Situation des mères dans le monde”, Save thechildren a comparé la situation dans 176 pays dans les domaines de la santé, la mortalité infantile,l’é<strong>du</strong>cation, les revenus et le statut des mères. « C’est le gouvernement de la RDC qui a donné ceschiffres. Nous ne faisons que constater et mettre en lumière la vérité », explique Juliette Perreard quidemande <strong>au</strong> gouvernement congolais « de tirer profit de ce rapport et de ce classement ». « On demande<strong>au</strong> gouvernement de prendre ça comme un soutien, comme une aide pour avancer et peut être l’annéeprochaine se retrouver sur une <strong>au</strong>tre position dans ce classement », indique-t-elle. En août 2012, lecoordonnateur des programmes santé et nutrition de Save the children, Dr Arsène Niangoran, avaitannoncé que l’ONG projetait de ré<strong>du</strong>ire le t<strong>au</strong>x de mortalité infantile en RDC de <strong>15</strong>8 décès pour 1 000naissances vivantes à 65 pour 1 000 par an d’ici 20<strong>15</strong>. Selon l’Unicef, environ 29 000 enfants de moins decinq ans – 21 toutes les minutes – meurent chaque jour, « principalement de c<strong>au</strong>ses qui <strong>au</strong>raient pu êtreévitées ». A en croire la même agence des Nations unies, plus de 70 % de près de 11 millions de décèsd’enfants enregistrés tous les ans sont attribuables à six c<strong>au</strong>ses principales : la diarrhée, le paludisme, lesinfections néonatales, la pneumonie, un accouchement prématuré ou un manque d’oxygène à la naissance.(Radio Okapi)


Jeudi 9 mai.RDC: l’Onu accuse l’armée et le M23 d’exactions contre les civils à Goma. Dans un rapport publiémercredi 8 mai, le Bure<strong>au</strong> conjoint des Nations unies <strong>au</strong>x droits de l’homme (BCNUDH) accuse lesmilitaires congolais et les rebelles <strong>du</strong> Mouvement <strong>du</strong> 23 mars (M23) d’avoir commis des gravesviolations des droits de l’homme lors de l’offensive de cette rébellion contre la ville de Goma et pendantson occupation en novembre 2012. Les crimes mentionnés dans ce rapport ont été commis entre le <strong>15</strong>novembre et le 2 décembre 2012. Au terme d’une offensive lancée le <strong>15</strong> novembre, les rebelles <strong>du</strong> M23ont occupé Goma, ville stratégique de la province <strong>du</strong> Nord-Kivu avant d’avancer jusqu’à Sake, obligeantles militaires congolais à se replier dans la localité de Minova. Le rapport de l’Onu recense pour cettepériode 135 cas de violences sexuelles perpétrées par des militaires congolais dans la ville de Minova etses alentours alors qu’ils battaient en retraite. Parmi les victimes, figurent 33 jeunes filles âgées de 6 à 17ans. Le document rapporte également que des soldats des Fardc sont entrés dans des maisons, les ontpillées, et ont violé les femmes et les filles qui se trouvaient à l’intérieur, commettant également d’<strong>au</strong>tresactes de violence physique dans de nombreux cas. « Ces militaires ont également été responsables del’exécution arbitraire d’<strong>au</strong> moins deux personnes, des violations des droits à l’intégrité physique d’<strong>au</strong>moins 24 civils, de plusieurs cas de travail forcé et des pillages généralisés dans les villages », a déclarémercredi Scott Campbell, directeur <strong>du</strong> BCNUDH <strong>au</strong> cours de la conférence hebdomadaire des Nationsunies à Kinshasa. Selon le Bure<strong>au</strong> conjoint des nations unies <strong>au</strong>x droits de l’homme, « le manque dediscipline parmi des soldats et des officiers de l’armée peut être expliqué en partie par l’intégrationrécurrente d’anciens rebelles dans l’armée nationale sans formation adéquate et par l’inexistence demécanisme de contrôle approprié ». Le rapport <strong>du</strong> BCNUDH met également en c<strong>au</strong>se les rebelles <strong>du</strong> M23dont « plusieurs dirigeants seraient responsables de violations graves des droits de l’homme, quiremontent souvent à de nombreuses années ». Alors qu’ils occupaient Goma et Sake, indique ledocument, ces rebelles se sont ren<strong>du</strong>s responsables d’<strong>au</strong> moins 59 cas de violences sexuelles. L’enquêtede l’Onu a également documenté <strong>au</strong> moins 11 exécutions arbitraires, des cas de recrutement d’enfants etde travail forcé, des traitements cruels, inhumains et dégradants et des pillages commis par descombattants <strong>du</strong> M23. « Les responsables de ces crimes doivent savoir qu’ils seront poursuivis », aindiqué, pour sa part, la H<strong>au</strong>t-Commissaire des Nations Unies <strong>au</strong>x droits de l’homme, Navi Pillay. «Lesviolences sexuelles décrites dans le présent rapport sont particulièrement effroyables, tant par leurampleur que par leur caractère systématique. Les efforts déployés récemment par les <strong>au</strong>torités de la RDCpour enquêter sur ces violations dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu sont une étape importante versl’obligation de rendre des comptes. <strong>Mai</strong>s il reste encore be<strong>au</strong>coup à faire pour rendre justice <strong>au</strong>x victimeset pour rétablir la confiance de la population civile dans le système judiciaire congolais », a-t-elle ajouté.(Radio Okapi)Nouvelle Ceni : l’Asadho appelle la société civile à la cohésion pour désigner ses représentants.L’Association africaine de défense des Droits de l’Homme (Asadho) a appelé mercredi 8 mai les acteursde la société civile à la cohésion et à l’unité dans les tractations pour la désignation de leurs représentants<strong>au</strong> sein <strong>du</strong> bure<strong>au</strong> de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et la CommissionNationale des Droits de l’Homme (CNDH).Parlement: le ministre des Infrastructures interpellé sur l’utilisation de 320 000 USD. Le ministredes Infrastructures, Trav<strong>au</strong>x publics et Reconstruction, Fridolin Kasweshi, a été interpellé mercredi 8 maià l’Assemblée nationale. Il devait s’expliquer sur la destination prise par une somme de trois cent vingtmille dollars américains, qu’il <strong>au</strong>rait demandé en 2012 pour réhabiliter la résidence officielle <strong>du</strong>gouverneur de province de l’Equateur. Selon l’initiateur de cette interpellation, le député Fidele Likinda,ces trav<strong>au</strong>x n’ont jamais été exécutés. Dans son interpellation, le député Fidèle Likinda a évoqué unecorrespondance entre le ministre Kasweshi et le vice-Premier ministre <strong>du</strong> Budget pour <strong>au</strong>toriser la sortiede cette somme d’argent. De son côté, le ministre Fridolin Kasweshi a affirmé ne pas être l’<strong>au</strong>teur de cettecorrespondance de sortie de fonds, indiquant qu’il s’agit d’un cas de f<strong>au</strong>x et usage de f<strong>au</strong>x.RDC: environ 500 tonnes de grumes exportées fr<strong>au</strong><strong>du</strong>leusement depuis janvier à Kalemie. Desopérateurs asiatiques sont accusés d’avoir exporté fr<strong>au</strong><strong>du</strong>leusement, depuis janvier dernier, plus ou moins500 tonnes de grumes de Kalemie, dans le Katanga, via le port zambien de Mpulungu. Selon des sourceslocales, plusieurs cargaisons de grumes ont tout récemment quitté le port de Kalemie à destination de ceport zambien.Goma : le PNUD sensibilise les jeunes à faire des revendications pacifiques. A travers un atelier dequatre jours, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) sensibilise les jeunes de


Goma (Nord-Kivu) à faire des revendications pacifiques à travers « le dialogue social ». Cette initiativede cet organisme de l’Onu consiste à regrouper <strong>au</strong>tour d’une même table le pouvoir public et lesdifférentes couches sociales pour discuter des problèmes de la province. Très souvent, explique cetorganisme, les jeunes de cette ville ont tendance à organiser des marches, armés des bâtons et descailloux. Dans leur colère, ils ne manquent pas de brûler des pneus dans des carrefours pour barricader lesroutes. Pour l’experte <strong>du</strong> Pnud en charge de l’appui à la société civile, Sylvie Ngalimbaya, le «dialoguesocial» pro<strong>du</strong>it des effets atten<strong>du</strong>s sans casse. Elle appelle les jeunes à manifester leurs mécontentementsen écrivant des lettres ouvertes, des mémoran<strong>du</strong>ms et des communiqués sur les situations que l’onvoudrait voir changer ou en cas de besoin, rencontrer les <strong>au</strong>torités concernées pour faire un plaidoyer. Leprésident <strong>du</strong> conseil provincial de la jeunesse, Guy Kibira, reconnait que la violence utilisée par les jeunesest impro<strong>du</strong>ctive. Les jeunes <strong>du</strong> Nord-Kivu demandent <strong>au</strong>ssi que les <strong>au</strong>torités soient également formées.Ils estiment que parmi elles, il y en a qui n’écoutent que le langage de la violence. «Certaines <strong>au</strong>toritéssont imbues de leur pouvoir: elles croient qu’elles sont toutes puissantes et pensent que rien ne peut leurchanger de position Pour remédier à ce problème, le Pnud promet d’appuyer la mise en place, dans unproche avenir, d’un cadre de concertations entre les jeunes et le pouvoir public. (Radio Okapi)RDC : plus de 38 000 Centrafricains réfugiés en Province Orientale et en Equateur, selon Ocha. LeBure<strong>au</strong> de coordination des affaires humanitaires (Ocha) a indiqué mercredi 8 mai que 38 438 refugiéscentrafricains, ayant fui l’insécurité dans leur pays, vivent actuellement en RDC. Sylvestre NtumbaMudingayi, chargé de l’information publique adjoint à Ocha, l’a indiqué <strong>au</strong> cours de la conférencehebdomadaire des Nations Unies à Kinshasa. Il précise que ces statistiques ont été fournies dimanche 5mai par le HCR. Les <strong>au</strong>torités de la RDC, en collaboration avec le HCR, ont décidé de déplacer lesrefugiés centrafricains vivant dans le Sud-Ubangi vers le camp de Mole, à 35 kilomètre de Zongo, dans lebut de leur apporter une meilleure assistance. Environ 250 réfugiés centrafricains arrivent chaque jourdans le Nord de la République Démocratique <strong>du</strong> Congo, selon l’ONU.Sud-Kivu: 114 armes et plus de 6 000 munitions détruites à Kavumu. Cent quatorze armes à feu depetit calibre et plus de six mille munitions ont été détruites ce jeudi 9 mai à Kavumu (Sud-Kivu) parle Centre de coordination de la lutte anti mines des Nations unies (UNMACC) en coordination avecla section Désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation (DDRRR) de laMonusco. Ces armes et munitions ont été collectées <strong>au</strong>près des ex-combattants congolais et étrangers.Nord-Kivu: la milice d’Hilaire Kombi revendique l’attaque contre la résidence <strong>du</strong> maire de Beni.Le Mouvement pour la rest<strong>au</strong>ration de la démocratie <strong>au</strong> Congo (MRDC) <strong>du</strong> général <strong>au</strong>toproclamé HilaireKombi revendique l’attaque qui a eu lieu le 7 mai dernier contre la résidence <strong>du</strong> maire de Beni. Lecommandant des opérations de cette milice, Eric Kenzo, a déclaré ce jeudi 9 mai que la brève occupationdes lieux était une façon pour ses troupes de signaler leur présence dans la ville.RDC : Human Rights Watch demande à Joseph Kabila « de mettre fin à l’impunité ». Dans unelettre datée <strong>du</strong> mardi 7 mai, Human Rights Watch demande <strong>au</strong> chef de l’Etat congolais Joseph Kabila de «mettre fin à l’impunité pour les <strong>au</strong>teurs de graves violations des droits de l’homme ». « Nous vousadressons cette lettre afin de vous faire part de nos préoccupations et vous présenter des recommandationsen ce qui concerne la situation en matière de droits humains dans l’Est de la RDC, et de soulignercombien il importe de mettre fin à l’impunité pour les <strong>au</strong>teurs de graves violations de ces droits », indiquela correspondance. Pour Human Rights Watch, le gouvernement congolais ne devrait conclure d’accordavec <strong>au</strong>cun chef de guerre ayant commis des exactions, quelle que soit son appartenance politique,ethnique ou <strong>au</strong>tre. L’ONG dit notamment espérer que des dirigeants de la rébellion <strong>du</strong> M23 suspectésd’avoir commis de graves violations des droits humains comme B<strong>au</strong>douin Ngaruye et Innocent Zimurinda(qui sont actuellement <strong>au</strong> Rwanda), Sultani Makenga et Innocent Kayna seront arrêtés et tra<strong>du</strong>its enjustice. « Nous considérons comme encourageantes les déclarations que vous avez faites <strong>au</strong> cours desdouze derniers mois, dans lesquelles vous avez affirmé clairement que le gouvernement congolaisn’accorderait <strong>au</strong>cune amnistie <strong>au</strong>x dirigeants <strong>du</strong> M23 qui sont sous le coup de sanctions de l’ONU ou demandats d’arrêt pour crimes de guerre ou crimes contre l’humanité », lit-on dans cette lettre. « Pendanttrop longtemps, estime Human Rights Watch, la politique consistant à intégrer des chefs de guerre <strong>au</strong>teursd’exactions dans les rangs de l’armée et à leur accorder des grades élevés et de l’influence, n’a fait queperpétuer le phénomène de l’impunité en RD Congo, ce qui revenait à récompenser le recours à laviolence ». L’ONG réclame également l’arrestation des combattants d’<strong>au</strong>tres groupes armés qui se sontren<strong>du</strong>s coupables d’exactions contre des civils. «Parmi ces milices figurent le groupe armé RaiaMutomboki, les Forces démocratiques pour la libération <strong>du</strong> Rwanda (FDLR), les Nyatura, les Maï MaïSheka, l’Alliance patriotique pour un Congo libre et souverain (APCLS), les Maï Maï Yakutumba, le


Front de la résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) et les combattants Maï Maï <strong>au</strong> Katanga. Des centainesde civils ont été tués et des dizaines de villages rasés par ces groupes <strong>au</strong> cours des douze derniers mois »,indique la lettre de Human Rights Watch. L’ONG demande <strong>au</strong>ssi <strong>au</strong> chef de l’Etat congolais « de releverde leurs fonctions, soumettre à des enquêtes et poursuivre en justice de manière appropriée les membresdes forces de sécurité congolaises impliqués dans des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité etd’<strong>au</strong>tres violations graves des droits humains, quel que soit leur grade ». Dans l’annexe qui accompagnesa lettre, Human Rights Watch accuse l’armée congolaise d’avoir commis de graves exactions avant etaprès la naissance de la rébellion <strong>du</strong> M23. Alors que les militaires de l’armée nationale fuyaient devantl’avancée <strong>du</strong> M23 vers la ville de Goma, ils [les militaires congolais] se sont livrés à un déchaînement deviols et de pillages: <strong>au</strong> moins 76 femmes et filles ont été violées par des militaires de l’armée congolaisedans et <strong>au</strong>x alentours de la ville de Minova, dans la province <strong>du</strong> Sud-Kivu, entre le 20 et le 30 novembre2012, selon les résultats de recherches effectuées par Human Rights Watch. L’ONG se dit consciente <strong>du</strong>fait que les violences et les exactions continuent, mais espère que « le gouvernement congolais, avec unsoutien international, pourra faire de réels progrès <strong>au</strong> cours des prochains mois sur la voie d’un meilleurrespect des droits humains et d’une justice plus aboutie. (Radio Okapi)Bunia : le journaliste Guylain Chandjaro porté disparu depuis 4 jours. Le journaliste GuylainChandjaro de la Radio Canal Révélation à Bunia (Province Orientale) est porté disparu depuis quatrejours. L’annonce a été faite jeudi 9 mai, par Hubert Yuma Humudi, le président de l’Union nationale de lapresse <strong>du</strong> Congo (UNPC) en Ituri, <strong>au</strong> cours d’un entretien avec les journalistes. Des témoins et lesmembres de sa famille ont affirmé l’avoir vu, avant sa disparition, chez un réparateur de motos dans lequartier Lembabo. L’UNPC a invité la population, les <strong>au</strong>torités provinciales ainsi que les services desécurité à se mobiliser pour retrouver le journaliste. Pour sa part, la police dit avoir déjà interpellé deuxpersonnes dont le réparateur de motos « pour des raisons d`enquête ».Vendredi 10 mai.Nord-Kivu : la moitié des habitants de Pinga désertent cette cité après les combats entre deuxmilices. Médecin sans frontières (MSF) indique que la moitié des habitants de Pinga ont fui leurshabitations après des combats entre deux milices à la fin <strong>du</strong> mois d’avril dans cette localité <strong>du</strong> territoire deWalikale (Nord-Kivu). Ces combats avaient opposé l’Alliance pour un Congo libre et souverain(APCLS), <strong>du</strong> chef de guerre Janvier Kalahiri, et le groupe N<strong>du</strong>ma Defence of Congo (NDC) de Sheka.Dans un communiqué publié jeudi 9 mai à Goma, l’ONG internationale affirme que la situation resteten<strong>du</strong>e et imprévisible dans cette localité.RDC : deux personnes arrêtées après la mort d’un Casque bleu à Walungu. Deux personnes ont étéarrêtées le 8 mai à Walungu, un village de l'est de la RDC, où un Casque bleu pakistanais avait étémortellement blessé, la veille, dans l'attaque d'un convoi des Nations unies. L'un des suspects serait connude la police congolaise pour ses activités de "coupeur de routes". « Deux personnes suspectées dansl'attaque contre un convoi des Nations unies viennent d'être arrêtées à Walungu », a annoncé, le 8 mai,Augustin Kazadi, l’administrateur de ce territoire situé dans la partie est de la RDC, <strong>au</strong> Sud-Kivu. Un «groupe armé non identifié » avait attaqué la veille un convoi de la mission des Nations unies pour lastabilisation <strong>du</strong> Congo (Monusco) qui transportait <strong>du</strong> ravitaillement. « Ces personnes armées [une dizaine,NDLR] ont tenté de prendre en otage un Casque bleu et c'est dans l'échange de tirs qui a suivi que troisCasques bleus ont été blessés et l'un d'eux a succombé à ses blessures », avait alors annoncé dans lafoulée Alao Billiaminou, le porte-parole de la Monusco à Bukavu, précisant que « le cas de deux <strong>au</strong>tresblessés n'est pas grave ». "Coupeur de routes". Depuis près de deux décennies, plusieurs groupes armésagissent <strong>au</strong> Nord et Sud-Kivu. Pour traquer les assaillants, la Monusco a annoncé des « opérations debouclage et de ratissage » dans la zone de l’attaque. L’arrestation de deux suspects va ainsi « permettre detrouver la bonne piste », soutient Alao Billiaminou. De son côté, le gouverneur <strong>du</strong> Sud Kivu, MarcellinCishambo, a déclaré que « les chefs coutumiers des territoires de Kabare et de Walungu sont en traind'aider la police » dans son enquête. Selon une source anonyme sur place, l'un des suspects interpellésserait connu pour ses activités de « coupeur de routes ». Depuis son déploiement en RDC en 1999,d'abord comme Monuc, puis Monusco en 2010, la mission onusienne a déjà per<strong>du</strong> « environ 140 »hommes, a rappelé le colonel Prosper-Félix Basse, son porte-parole militaire. Selon un décompte établipar l'AFP, depuis le début de la mission, 33 Casques bleus <strong>au</strong>raient été tués dans les combats. (JeuneAfrique)Maniema : les objectifs de vaccination n’ont pas tous été atteints <strong>au</strong> <strong>1er</strong> trimestre <strong>2013</strong>, selon le Pev.Le Programme élargi de vaccination (Pev) n’a pas atteint 100% des objectifs de ces activités vaccinales et


de surveillance épidémiologique <strong>du</strong> <strong>1er</strong> trimestre <strong>2013</strong> à Kalima, dans le Maniema. Selon le médecincoordonnateur provincial <strong>du</strong> Programme Elargi de Vaccination dans cette province, le t<strong>au</strong>x d’enfantsn’ayant pas achevé les vaccinations de routine, la couverture vaccinale insuffisante dans six zones desanté et la grève des infirmiers sont à la base de ce résultat.An 1 de Matata Ponyo : le gouvernement publie «la République démocratique <strong>du</strong> Congo à bras lecorps». Le ministère de Médias a publié un ouvrage intitulé «la République démocratique <strong>du</strong> Congo àbras le corps», à l’occasion de l’an 1 <strong>du</strong> gouvernement Matata Ponyo. Cet ouvrage, présenté jeudi 9 mai àla presse, est un rapport en forme de compilation de toutes les actions initiées et con<strong>du</strong>ites par lesdifférents ministères pendant une année, a expliqué Lambert Mende, ministre de Médias et porte-parole<strong>du</strong> gouvernement.Kinshasa : 55 millions USD pour réhabiliter la ferme présidentielle de la N’sele. Le gouvernementcongolais a décidé de relancer les activités <strong>du</strong> Domaine agro in<strong>du</strong>striel présidentielle de la N’sele (Daipn)avec un Fond de 55 millions de dollars américains. Quatre ministres ont signé jeudi 9 mai les deuxcontrats de réhabilitation de ce complexe agro-in<strong>du</strong>striel avec le groupe Isralien LR Group). Le premierministre Matata Ponyo s’est dit déterminé à moderniser ce patrimoine public avec le décaissement d’unepartie de ces fonds dès vendredi 10 mai. La réhabilitation de Daipn se fera en deux phases. La premièreportera sur la réhabilitation de la ferme agricole, la porcherie et des infrastructures connexes telles quel’abattoir, et la seconde sur le développement de grandes cultures avec des champs irrigués. Certainsobservateurs s’interrogent cependant sur la destination d’un précédent financement de 8 millions dedollars de la Banque Africaine de Développement en faveur de cette ferme. Selon eux, <strong>au</strong>cune activité depro<strong>du</strong>ction n’a été réalisée depuis ce financement. (Radio Okapi)Le changement de dénomination <strong>du</strong> groupe parlementaire de l’UDPS fait polémique. La plate-formede l’opposition Forces acquises <strong>au</strong> changement (Fac) dénoncent la création d’un nouve<strong>au</strong> groupeparlementaire UDPS et alliés en remplacement de l’UDPS-Fac. Le bure<strong>au</strong> de l’Assemblée nationale a éténotifié de ce changement de dénomination depuis janvier dernier et son président, Aubin Minaku, en apris acte. Pour les Fac, ce changement de dénomination vise à faciliter à l’UDPS et alliés l’obtention <strong>du</strong>poste de rapporteur à la nouvelle Ceni.Province Orientale : 13 détenus s’évadent de la prison de Dungu, 3 sont retrouvés. Treize détenus sesont évadés de la prison de Dungu, en Province Orientale, dans la nuit <strong>du</strong> mercredi 8 mai, en creusant untrou dans le mur de la prison. Parmi ces prisonniers, certains avaient été condamnés pour viol, d’<strong>au</strong>trepour vol ou encore tentative de meurtre. L’administrateur <strong>du</strong> territoire annonce que trois de cesprisonniers ont été retrouvés le lendemain par les services de sécurité.RDC: l’éditeur <strong>du</strong> journal Elima, Thy-René Essolomwa est mort. La presse congolaise a per<strong>du</strong> l’unede ses figures de proue. Thy-René Essolomwa Nkoy ea Linganga, éditeur <strong>du</strong> journal Elima, est décédémercredi 8 mai à l’hôpital général de référence de Kinshasa, ex-Mama Yemo des suites d’un arrêtcardiaque. Des sources concordantes affirment que la santé de Thy-René Essolomwa avait décliné cesdernières années. L’un des premiers éditeurs des journ<strong>au</strong>x en RDC, Essolomwa quitte la terre deshommes à 74 ans. Il a commencé à exercer sa plume dans la presse congolaise dès les années 1970. Ilavait embrassé la presse <strong>au</strong> sein <strong>du</strong> journal Le Courrier d’Afrique avant de créer son propre journal LaTribune. En 1972, l’histoire de la presse de la RDC alors Zaïre bascule à la veille de la zaïrianisation et leprésident Mobutu décide d’unir les journ<strong>au</strong>x en deux grands quotidiens : Salongo, quotidien <strong>du</strong> matin etElima, celui <strong>du</strong> soir. Essolomwa avait pris la direction <strong>du</strong> journal Elima à cette époque où la presse étaitune caisse de résonnance <strong>du</strong> pouvoir politique. Le monopole que détenaient Elima et Salongo a été briséen 1990 lorsque le président Mobutu a décrété le multipartisme. Thy-René Essolomwa s’en va moinsd’un mois après Mankenda Voka, éditeur de l’Observateur. (Radio Okapi)Nord-Kivu : 60 incidents sécuritaires contre les humanitaires enregistrés en 5 mois, selon Ocha.Près de soixante incidents sécuritaires contre les humanitaires ont été enregistrés depuis janvier <strong>2013</strong>,dont vingt-neuf à Goma, a indiqué un rapport hebdomadaire <strong>du</strong> Bure<strong>au</strong> de coordination pour les affaireshumanitaires (Ocha), ren<strong>du</strong> public mercredi 8 mai à Goma.Brigade la Monusco : des militaires tanzaniens sont arrivés à Goma. Le porte-parole de la Missiondes Nations unies en RDC, Madnodje Mounoubai, a affirmé, vendredi 10 mai qu’un contingent demilitaires tanzaniens est arrivé à Goma <strong>au</strong> Nord-Kivu. Ces soldats s’ajoutent à d’<strong>au</strong>tres qui étaient venusavec le commandant de cette force, portant à plus d’une centaine l’effectif des militaires tanzaniens qui


feront partie de la Brigade d’intervention de la Monusco. Cette force devra être déployée sur le territoirecongolais pour neutraliser les groupes armés. Le porte-parole de la Monusco a rappelé que lecommandant de cette Brigade « est déjà sur place avec certains éléments d’Etat-major.Nord-Kivu : une motion de défiance c<strong>au</strong>se des remous à l’Assemblée provinciale. Une motion dedéfiance contre le gouverneur de la province <strong>du</strong> Nord-Kivu est à la base de tensions à l’assembléeprovinciale. Cinq jours après la soumission de cette motion <strong>au</strong> bure<strong>au</strong>, le député provincial, B<strong>au</strong>mbiliaKisolomi a déposé jeudi 9 mai une motion incidentielle contre les propos tenus par son collègue MuteuleMoromoro sur une radio de Goma. Celui-ci accusait le groupe signataire de la motion de défiance contrele gouverneur d’être de connivence avec la milice <strong>du</strong> M23.Mbuji-Mayi : les malades victimes d’inondations lors des pluies à l’Hôpital de Kansele. Lesnouve<strong>au</strong>x bâtiments de l’Hôpital général de référence de Kansele à Mbuji-Mayi (Kasai-Oriental) sontinondés lors des grandes pluies. Des malades qui y sont hospitalisés craignent le pire. Pour le médecindirecteur de cet hôpital, le Dr Martin Mutombo, l’entreprise Aremir, chargé des trav<strong>au</strong>x est responsablede cette situation.Kinshasa : la VSV dénonce « l’enlèvement » d’un travailleur de l’entreprise JAC Motors. La Voixde sans voix dénonce l’arrestation d’Augustin Tshiamala Bakajika, travailleur de JAC Motors, uneentreprise de vente d’<strong>au</strong>tomobiles et sa détention pendant six jours à l’Etat-Major de la Direction desrenseignements militaires (DRM, ex-Demiap) ici à Kinshasa. Dans un communiqué signé jeudi 9 mai, laVSV a déploré le fait que le patron de la victime, Firas Yahfoufi, de nationalité libanaise, qui l’a faitarrêter, use <strong>du</strong> trafic d’influence en recourant à un officier supérieur dans un différend de travail.Accusation rejetée par Firas Yahfoufi.Nord-Kivu : 2 miliciens de l’ADF/Nalu tués lors des combats avec l’armée près de Beni. Les rebellesOugandais ADF/Nalu et les militaires se sont affrontés <strong>au</strong> village <strong>du</strong> Point Kilomètre 7 (PK7) sur l’axeMb<strong>au</strong> -Kamango (Nord-Kivu) vendredi 10 mai dans la matinée, ont fait savoir les sources locales. Lecommandant intérimaire, le Colonel Richard Bisamaza a confirmé cette information. Selon lui, le bilanest de deux morts <strong>du</strong> côté des miliciens et un militaire blessé. Selon lui, la situation est sous contrôle del’armée.Nord-Kivu: l’ICCN accusé de gestion calamiteuse <strong>du</strong> parc des Virunga. Le député Daniel Paluku aqualifié de calamiteuse la gestion <strong>du</strong> parc de Virunga (Nord-Kivu) par l’Institut congolais pour laconservation de la nature (ICCN).Au cours de la plénière <strong>du</strong> jeudi 9 mai à l’Assemblée nationale, il adénoncé la divagation des anim<strong>au</strong>x et l’installation d’antennes de communication dans l’enceinte de ceparc. Selon Daniel Paluku, les gardes de l’ICCN s’illustrent par les assassinats, tortures, viols à répétitionet pillages des champs de la population environnante <strong>du</strong> parc. La direction de l’ICCN est atten<strong>du</strong>evendredi 10 mai à l’Assemblée nationale pour répondre <strong>au</strong>x préoccupations des députés. Le parc desVirunga est également en proie à des miliciens, accusés d’y pratiquer le braconnage. En août dernier, lasociété civile locale de Vitshumbi (Nord-Kivu) avait accusé les rebelles <strong>du</strong> M23, les militaires de la forcenavale et la coalition FDLR-Maï-Maï d’avoir abattu quatre buffles et treize antilopes dans le parc nationaldes Virunga. En juillet dernier, le Rése<strong>au</strong> des communicateurs environnementalistes <strong>du</strong> Nord-Kivu(RCEN) avait accusé les rebelles <strong>du</strong> M23 d’avoir transformé le poste de Bukima, dans le parc desVirunga, en un centre de formation de ses nouvelles recrues. Les responsables de cette ONG redoutaientdéjà que l’activité des rebelles ne puisse troubler la quiétude des anim<strong>au</strong>x dans ce parc. (Radio Okapi)Samedi 11 mai.RDC : la Ceni publie la liste des candidats <strong>au</strong> poste de gouverneur de l’Equateur. Le bure<strong>au</strong> de laCommission électorale nationale indépendante (Ceni) a publié le vendredi 10 mai à Kinshasa les noms devingt-cinq candidats <strong>au</strong> poste de gouverneur de l’Equateur ainsi que leurs colistiers. Le dépôt des recoursen contestation de cette liste est prévu <strong>du</strong> 11 <strong>au</strong> <strong>15</strong> mai à la Cour d’appel de Mbandaka.Ré<strong>du</strong>ction de la mortalité maternelle : la RDC fait des progrès, selon le ministre de la santé. Leministre congolais de la Santé, Félix Kabange Numbi, a déclaré, vendredi 10 mai, que le t<strong>au</strong>x de mortalitématernelle et néonatale est passé de 1 800 à 549 décès pour 100 000 naissances depuis une vingtained’années. Il réagissait <strong>au</strong> rapport publié par l’ONG Save the children le mardi dernier qui classe la RDC àla dernière place d’une liste de 176 pays suivant l’indice des mères qui meurent à l’accouchement. Selon


Félix Kabange, le pays fait des progrès dans la lutte contre la mortalité maternelle, soulignant que Savethe children travaille avec le gouvernement dans ce domaine.Nord-Kivu: les agents de la DGDA se disent victimes d’arrestations « arbitraires ». La délégationsyndicale de la Direction générale des douanes et assises (DGDA) <strong>au</strong> Nord-Kivu se plaint desinterpellations et arrestations arbitraires dont sont victimes les agents de cette régie financière. Dans unmémoran<strong>du</strong>m adressé le vendredi 10 mai <strong>au</strong>x <strong>au</strong>torités provinciales, elle accuse les agents de l’Agencenationale de renseignements et <strong>du</strong> Parquet de procéder à ces arrestations. La présidente de cettedélégation syndicale, Jeanne Kajibwami Nizeyimana invite « les <strong>au</strong>torités compétentes » à aider lesdouaniers « à travailler pour canaliser les recettes surtout <strong>au</strong> moment où le gouvernement nous demandede doubler nos recettes.Nord-Kivu : les déplacés demandent à l’Australie de s’impliquer pour le retour de la paix. Lesdéplacés vivant dans le camp de Mungote ont demandé que l’Australie s’implique pour le retour de lapaix dans leur région en tant que membre <strong>du</strong> conseil de sécurité. Ils ont soumis cette requête àl’Ambassadeur de l’Australie en RDC, Mattew Neuh<strong>au</strong>s lors de sa visite dans ce camp situé à Kitchanga(Nord-Kivu), samedi 11 mai. L’ambassadeur <strong>au</strong>stralien en RDC qui s’est dit préoccupé par la situationsécuritaire des déplacés <strong>au</strong> Nord-Kivu, est <strong>au</strong> terme d’un séjour de 48 heures dans cette province.Kinshasa : 50% de con<strong>du</strong>cteurs <strong>du</strong> transport en commun ne connaissent pas le code de la route. Lespropriétaires des véhicules affectés <strong>au</strong> transport en commun doivent sensibiliser les ch<strong>au</strong>ffeurs à leursservices. le ministre des transports et voies de communication l’a déclaré <strong>au</strong> cours d’une réunion àlaquelle ont pris part l’Association de propriétaires de véhicules affectés <strong>au</strong> transport <strong>du</strong> Congo (APVCO)et l’Association de ch<strong>au</strong>ffeurs <strong>du</strong> Congo (ACCO) vendredi 10 mai à Kinshasa. Il les a sensibilisé et leur aannoncé les mesures prises par le gouvernement pour renforcer la sécurité routière dont la systématisationet le renforcement des contrôles routiers. Pour le ministre, dix flé<strong>au</strong>x rongent le secteur de la sécuritéroutière. Le non respect de la signalisation routière, le dépassement dangereux, le stationnementanarchique, l’excès de vitesse, l’usage de f<strong>au</strong>x permis de con<strong>du</strong>ire, l’ivresse et l’usage <strong>du</strong> téléphone <strong>au</strong>volant, <strong>du</strong> coté des ch<strong>au</strong>ffeurs. Et, l’exigence des versements excessifs, la mise en circulation desvéhicules en m<strong>au</strong>vais état technique, la détention de f<strong>au</strong>x documents de bord, l’absence de policed’assurance, le trafic d’influence et la corruption ainsi que la négligence dans le recrutement descon<strong>du</strong>cteurs, chez les propriétaires des véhicules. Selon les statistiques <strong>du</strong> ministère de transport, plus de50% de con<strong>du</strong>cteurs affectés <strong>au</strong> transport en commun à Kinshasa ne connaissent pas le code de la route etne sortent pas des <strong>au</strong>to-écoles agréées comme il l’est exigé par la loi. (Radio Okapi)Dimanche 12 mai.Province Orientale: le gouverneur Jean Bamanisa pour la survie de la réserve de f<strong>au</strong>ne à okapi. Laréserve de f<strong>au</strong>ne à okapi est en proie à l’exploitation illicite des bois, de l’or et <strong>au</strong> braconnage. Legouverneur de la Province Orientale, Jean Bamanisa Saïdi, s’est engagé, vendredi 10 mai, à assurer saprotection et sa survie. «Ni la violence, ni les contestations ou rébellion contre les lois de la Républiquene sont des voies <strong>au</strong>torisées pour résoudre les conflits liés à la gestion des ressources naturelles telle quecelle de la réserve de f<strong>au</strong>ne à okapi», a déclaré le gouverneur <strong>au</strong> cours d’une table ronde qu’il a organiséeà Mambasa-centre. Les participants à ce forum ont levé, ensemble, l’option de combattre les m<strong>au</strong>x quigangrènent la gestion de la réserve de f<strong>au</strong>ne à okapi. Des sources locales indiquent que la réserve de f<strong>au</strong>neà okapi est prise d’ass<strong>au</strong>t par la population, les militaires et les groupes armés qui y créent l’insécurité.Les <strong>au</strong>tochtones préfèrent plutôt avoir des réponses à certaines préoccupations liées à leur propre survie etne pensent pas à la survie de la réserve, indiquent les mêmes sources. Des représentants de l’Institutcongolais pour la conservation de la nature, des députés nation<strong>au</strong>x et provinci<strong>au</strong>x, des chefs coutumiersloc<strong>au</strong>x, des acteurs de la société civile et des bailleurs internation<strong>au</strong>x ont pris part à cette rencontre.(Radio Okapi)Gemena: l’accrochage entre deux localités fait 2 blessés graves à Bogwaka. Deux personnes ont étéblessées et treize maisons incendiées <strong>au</strong> terme d’un accrochage survenu, mardi 7 mai, entre les habitantsdes localités Zekefia et Bogwaka, en territoire de Gemena (Equateur). Selon des sources locales, leshabitants de ces deux villages se disputent les limites des terres.RDC: les infirmiers dénoncent l’écart de la prime entre Kinshasa et Mbandaka. Les infirmiers deMbandaka (Equateur) dénoncent l’écart de la prime de risque entre leurs collègues de Kinshasa et eux. Ilsont déploré cette disparité, samedi 11 mai, <strong>au</strong> cours de leur assemblée générale, organisée à Mbandakapar le secrétaire exécutif national de l’Union nationale des infirmiers et infirmières <strong>du</strong> Congo (Unic).A


l’occasion, les infirmiers <strong>du</strong> chef-lieu de l’Equateur ont dit ne pas comprendre pourquoi ils sont payés àl’aide des listes élaborées sur place en lieu et place des listings qui viennent de Kinshasa. Les blousesblanches de Mbandaka ont profité de cette assemblée générale pour dénoncer l’omission de noms decertains de leurs collègues sur les listes de paie de la prime.Province Orientale: 84 OPJ pour lutter contre l’impunité des <strong>au</strong>teurs des violences sexuelles. LeCentre de formation de la police à Dele, à environ 3 km de Bunia-centre, en Ituri (Province Orientale), alancé samedi 11 mai, sur terrain, quatre vingt-quatre officiers de police judiciaire (OPJ) à compétencegénérale et spécialistes dans la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre. Formés sur ladéontologie policière et sur la police de proximité, ces OPJ seront déployés dans leurs milieux deprovenance, notamment dans la ville de Kisangani, les districts de la Tshopo, H<strong>au</strong>t et Bas Uélé etterritoire de Mambasa, en Ituri. Le commissaire de district de l’Ituri, Rustique Avo Eka, a indiqué que laformation de ces OPJ est une formule indiquée par la loi pour avoir un personnel capable de transférer lesprésumés <strong>au</strong>teurs des violences sexuelles <strong>au</strong> parquet. (Radio Okapi)Nord-Kivu : des présumés rebelles ADF/Nalu enlèvent 5 personnes à Bankota. Cinq personnes ontété enlevées samedi 11 mai dans la soirée par des présumés rebelles ougandais de l’ADF/Nalu à Bankota,un village situé sur l’axe Beni-Kamango <strong>au</strong> Nord Kivu. Selon le président de la société civile locale,Teddy Kataliko, qui a livré cette information, ces enlèvements portent à cent quarante le nombre d’otagesdepuis le mois de janvier, dont quarante-neuf femmes et des enfants mineurs.Maniema : plus de 240 mètres de câbles des trav<strong>au</strong>x de balisage de l’aéroport de Kin<strong>du</strong> volés. Plusde deux cent quarante mètres des câbles ont été volés dans la nuit de jeudi 9 à vendredi 10 mai par despersonnes non identifiées. Ces fils devraient servir à la finalisation des trav<strong>au</strong>x de balisage de l’aéroportde Kin<strong>du</strong> (Maniema). L’équipe chargée de poser ces câbles dit avoir constaté ces faits <strong>au</strong>x environs de 10heures locales et a informé le gouverneur de province.Mbuji-Mayi: les abonnés de téléphonie cellulaire éprouvent des difficultés à recharger des cartesprépayées. Les habitants de Mbuji-Mayi éprouvent des difficultés à recharges des cartes prépayéesven<strong>du</strong>es par certaines entreprises de télécommunications opérant en RDC. Certains qualifient cettepratique de malhonnêteté et d’<strong>au</strong>tres parlent carrément d’escroquerie. En une journée, ils sont des milliersqui abandonnent leurs cartes parce qu’elles ne répondent pas à la recharge. L’abonné reçoit tout de suiteun message sur son portable indiquant très souvent que la carte a déjà été utilisée. Il y en a qui reçoiventdes texto <strong>du</strong> genre : «Cette carte connait des problèmes» ou des messages en anglais parfois qu’ilsn’arrivent à déchiffrer ou carrément un message vidé de son contenu. Même les vendeurs en détails descartes sont parfois surpris de ces échecs de recharge. S’agit-il d’une panne technique ou carrément d’unetentative d’escroquerie comme indiquent, certains abonnés ? Dans les entreprises de télécommunication,chacun a son explication. Certaines évoquent des cas d’omission et d’<strong>au</strong>tres des erreurs technique. (RadioOkapi)Maniema : l’entreprise minière Banro a délocalisé des creuseurs artisan<strong>au</strong>x de sa concession. Lasociété minière Banro a délocalisé vendredi 10 mai quarante-sept ménages des creuseurs artisan<strong>au</strong>x de saconcession à Salamabila, dans le territoire de Kabambare, à plus de 350 km de Kin<strong>du</strong> (Maniema). Tousces ménages seront installés dans le camp nouvellement loti dénommé Beton où l’entreprise a construitdes maisons pour ces familles. Deux cents ménages sont concernés par cette opération, a indiqué leprésident des creuseurs artisan<strong>au</strong>x. Il a ajouté que lorsque Banro s’est implantée à Namoya à Salamabilapour exploiter de l’or, les creuseurs artisan<strong>au</strong>x avaient demandé, dans leur cahier de charge, <strong>au</strong>xresponsables de cette firme, de construire pour eux d’<strong>au</strong>tres maisons avant de libérer cette concession. Lesresponsables de Banro ont précisé que la délocalisation des cinquante-trois <strong>au</strong>tres ménages va sepoursuivre la semaine prochaine, « car c’est un processus ». Les cent <strong>au</strong>tres ménages restant devrontencore attendre la construction d’<strong>au</strong>tres nouvelles maisons par Banro, ont-ils ajouté. Cette délocalisationintervient une semaine après l’expiration de l’ultimatum de déguerpissement adressé <strong>au</strong>x creuseursartisan<strong>au</strong>x par le ministère provincial des mines. A travers le projet Namoya mining, l’entreprise minièreBanro corporation compte pro<strong>du</strong>ire 300 kilos d’or par mois dans la cité de Salamabila dans la province <strong>du</strong>Maniema. Banro Ressources Corporation est une entreprise minière basée <strong>au</strong> Canada. Cette entrepriseexiste en RDC depuis la fin des années 90. Une convention signée avec le gouvernement zaïrois del’époque lui avait permis <strong>au</strong> mois de février 1997 de démarrer ses activités. Elle a été initiée suite à lacrise de l’étain en 1985, qui avait obligé le gouvernement zaïrois de restructurer la Société minière <strong>du</strong>Kivu (Sominki) à travers un partenaire. C’est dans les gisements miniers <strong>du</strong> Sud-Kivu que le groupe s’estimplanté, précisément dans l’exploration, le développement et l’exploitation de l’or. (Radio Okapi)


Lundi 13 mai.Le Rwanda, le Burundi et la RDC souhaitent créer une cour de justice. Le Rwanda, le Burundi et laRDC souhaitent créer une cour de justice pour juger les <strong>au</strong>teurs des crimes dans la région des GrandsLacs. Ils ont exprimé ce souhait <strong>au</strong> cours d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de ces troispays tenue <strong>du</strong> 9 <strong>au</strong> 10 mai dernier à Bujumbura.RDC : Exim Bank n’a pas suspen<strong>du</strong> le financement des «5 chantiers», selon Moïse Ekanga. «Il n’y apas d’accord, dans le cadre <strong>du</strong> projet de coopération sino-congolais, entre Exim Bank et la République,mais c’est entre la République et les entreprises chinoises», a indiqué dimanche 12 mai le responsable <strong>du</strong>bure<strong>au</strong> de coordination et de suivi <strong>du</strong> programme sino-congolais, Moïse Ekanga. Ce dernier réagissait àdes rumeurs affirmant que cette banque chinoise s’est retirée <strong>du</strong> partenariat sino-congolais. Exim Bankfinance les entreprises chinoises engagées dans la construction d’infrastructures en RDC mieux connussous l’appellation de «5 chantiers». Dans une interview accordée à radio Okapi, le responsable <strong>du</strong> bure<strong>au</strong>de coordination et de suivi <strong>du</strong> programme sino-congolais a démenti les informations selon lesquellesExim Bank refuserait désormais de financer les trav<strong>au</strong>x de construction entrepris par les sociétéschinoises engagées dans le partenariat sino-congolais. D’après lui, il ne s’agit là que de rumeurs. MoïseEkanga précise en outre qu’il n’y a pas d’accord direct entre Exim Bank et la RDC dans le cadre <strong>du</strong>programme sino-congolais actuel. «Dans le cadre <strong>du</strong> programme sino-congolais, il y a deux partiesprenantes à la convention : il y a un groupement d’entreprises chinoises qui, elles, sont chargéesd’apporter le financement, et il y a la République qui, elle, a mis une concession minière à la dispositiondes entreprises chinoises, via une JV [Joint venture] d’exploitation minière, la Sicomines», a-t-il expliqué.Moïse Ekanga reconnaît tout de même que, en 2011, la banque chinoise avait demandé à la Gécamines decéder ses 32% des parts dans la Sicomines afin que cette dernière devienne 100% chinoise. Toutefois, ilaffirme que la banque chinoise n’avait pas fait cette demande directement à la République, mais plutôt<strong>au</strong>x entreprises chinoises engagées dans le partenariat sino-congolais. «Etant donné que les entrepriseschinoises, en tant qu’actionnaires de Sicomines, <strong>au</strong> même titre que la Gécamines, déposent des garanties<strong>au</strong>près d’Exim Bank, cette dernière voulait que la Gécamines apporte <strong>au</strong>ssi des garanties. Nous avons ditque ce n’était pas prévu dans les accords, notamment la convention de collaboration. Et c’était en 2011.Depuis lors, cette question a été réglée, les entreprises chinoises ont compris», a-t-il soutenu. Concernantles fonds déjà décaissés pour ces projets de construction, Moïse Ekanga précise : « Avant la mise enpro<strong>du</strong>ction de la Sicomines, il est prévu qu’on puisse décaisser à peu près 1 milliard [de dollarsaméricains]. Et dans le 1 milliard, <strong>au</strong>jourd’hui, les paiements qui sont effectués sont de l’ordre de 750millions de dollars». Moïse Ekanga affirme par ailleurs que d’<strong>au</strong>tres projets de construction sont financésdirectement par Exim Bak tels que la réhabilitation de la piste de l’aéroport international de Ndjili et leprojet de construction <strong>du</strong> barrage hydroélectrique de Zongo II. Ces projets sont en train d’être financésconformément <strong>au</strong> chronogramme établi par les deux parties, assure-t-il. «J’insiste pour dire qu’on a pas deproblèmes avec Exim Bank», a-t-il souligné. Intervenant sur radio Okapi le 7 mai dernier, le Premierministre Matata Ponyo avait reconnu, sans le préciser, un problème dans le partenariat sino-congolais. Ilréagissait <strong>au</strong>x mêmes rumeurs sur la rétractation d’Exim Bank. Sans confirmer l’information, le Premierministre à évoqué une «question qui nécessite un examen en profondeur. (Radio Okapi)Un tribunal <strong>du</strong> Katanga juge 5 militaires pour crimes de guerre. Le tribunal militaire, garnison deKipushi siégera, dès mercredi <strong>15</strong> mai, en chambre foraine à Mitwaba (Katanga) dans le procès de crimesde guerre opposant le ministère public à cinq militaires. Le tribunal a levé cette option vendredi 10 mai <strong>au</strong>cours d’une <strong>au</strong>dience tenue à Kipushi. Le but est de reconstituer les faits et d’entendre les témoins.RDC : les tractations pour la désignation des membres de la Ceni se poursuivent. Le délai accordé àl’opposition, à la majorité présidentielle et <strong>au</strong>x confessions religieuses pour proposer <strong>au</strong> bure<strong>au</strong> del’Assemblée nationale leurs délégués à la commission nationale électorale indépendante (Ceni) expiremardi 14 mai. Les composantes politiques semblent avoir trouvé un compromis. La logique adoptéeconsiste à accorder <strong>au</strong>x partis politiques comptant le plus grand nombre de députés le droit de proposerdes délégués à la Ceni. Dans les milieux politiques, les tractations se poursuivent.Mbuji Mayi: les taximen motos dénoncent la multiplicité des taxes. Les taximen motos dénoncent lamultiplicité des taxes que l’<strong>au</strong>torité publique leur impose pour assurer le transport des personnes et deleurs biens, à Mbuji-Mayi, chef-lieu <strong>du</strong> Kasaï-Oriental. «Il y a trop de tracasseries. La vignette qui étaitven<strong>du</strong>e, l’année passée, à 5, 5 dollars américains coûte désormais 38 dollars américains. Le montant estexagéré. Il y a des taxes de stationnement sur la voie publique, d’<strong>au</strong>torisation sur le transport, la taxe


urbaine et <strong>au</strong>tres», se plaint un taximen moto. Pour opérer dans la ville, ces taximen motos sont obligés dedébourser 253 dollars américains comme frais administratifs. «Le constat est qu’on travaille quatre jourspar semaine pour nous et les trois <strong>au</strong>tres jours pour payer ces taxes. (Radio Okapi)Nord-Kivu : Julien Paluku dit ne pas être informé de la motion de défiance contre lui. Legouverneur <strong>du</strong> Nord-Kivu, Julien Paluku, a affirmé dimanche 12 mai ne pas être informé d’unequelconque motion de défiance déposée contre lui à l’Assemblée provinciale. Le numéro un provincial l’aaffirmé lors d’un point de presse organisé à son retour de Bujumbura (Burundi), où il a participé à uneréunion de la Conférence des Etats des pays des grands lacs (CEPGL). Julien Paluku affirme n’avoirjamais été notifié officiellement de l’existence de cette motion par le bure<strong>au</strong> de l’Assemblée provinciale.RDC : la Cenco interdit <strong>au</strong>x prêtres et religieux catholiques de devenir membres de la Ceni. LaConférence épiscopale nationale <strong>du</strong> Congo (Cenco) interdit <strong>au</strong>x prêtres, religieux et religieusescatholiques de se porter candidats pour faire partie de la nouvelle Commission électorale nationaleindépendante (Ceni). L’abbé Félicien Mwanama, deuxième secrétaire général adjoint de la Cenco, adéclaré le lundi 13 mai que les prêtres et religieux qui seront désignés membres de cette commission irontà l’encontre « des dispositions canoniques » de l’Eglise catholique. La Cenco indique cependant qu’unévêque peut, « à certaines conditions », accorder une dérogation à un prêtre pour se porter candidat.Matadi: début <strong>du</strong> procès <strong>du</strong> sergent des FARDC accusé de meurtre à Songololo. Le sergent LembaAbdallah, accusé d’avoir tué six personnes dans la nuit <strong>du</strong> 4 <strong>au</strong> 5 avril dernier <strong>au</strong> village Mongo dans leterritoire de Songololo va plaider coupable. Le sergent Lemba Abdallah a reconnu avoir tiré vingt coupsde feu sans avoir l’intention de donner la mort après avoir été tabassé par les habitants <strong>du</strong> village Mongo,à 1<strong>15</strong> km de Matadi. Il a sollicité la clémence des juges. Le dimanche 5 mai, le sergent Lemba Abdallah,en état d’ébriété, <strong>au</strong>rait tiré sur plusieurs personnes, tuant sept d’entre elles. <strong>Mai</strong>s la septième personne,qui était prise pour morte, était plutôt dans un état comatique. Il est soigné à l’hôpital général de référencede Matadi de même que plusieurs <strong>au</strong>tres personnes blessées lors de la fusillade. (Radio Okapi)Nord-Kivu : l’explosion d’une mine antipersonnel tue un enfant à Kitshanga. L’explosion d’unemine antipersonnel a fait un mort et huit blessés le dimanche 12 mai à Kitshanga <strong>au</strong> Nord-Kivu. L’engin,qui avait la forme d’un gobelet selon des témoins, a été aperçu par neuf enfants dans une brousse. L’undes enfants <strong>au</strong>rait jeté une pierre sur l’engin qui a explosé, tuant un <strong>au</strong>tre enfant et blessant grièvement les<strong>au</strong>tres.Sud-Kivu : la cité de Kinshaje se vide de ses habitants suite <strong>au</strong>x attaques des rebelles burundais.Plus de cinq cents familles de Kinshaje à plus de 50 km de Sange (Sud Kivu) quitte depuis trois jourscette cité pour se refugier dans la localité de Kasenya, a indiqué le lundi 13 mai la société civile locale.Ces habitants fuient les attaques des rebelles burundais des Forces nationales de libération (FNL) contreles civils. Selon des sources locales, la situation humanitaire de ces déplacés est déplorable. Environ 2000 personnes passeraient la nuit à la belle étoile et sont exposées <strong>au</strong>x pluies qui s’abattent sur la cité cesderniers jours. Moins de cent de déplacés vivent dans des familles d’accueil. Les <strong>au</strong>tres se nourrissentgrâce à l’aide des personnes de bonne foi. Certains de ces déplacés sont malades et ne disposent pas demoyens financiers pour se faire soigner, rapportent des responsables de la société civile locale. (RadioOkapi)Mardi 14 mai.RDC : l’opposition accuse le bure<strong>au</strong> de l’Assemblée nationale de bloquer la désignation de sonporte-parole. Réunis depuis le dimanche 12 mai dernier pour désigner leurs délégués à la Commissionélectorale nationale indépendante (Ceni), les groupes parlementaires de l’opposition ont égalementdiscuté de la désignation <strong>du</strong> porte-parole de l’opposition. Une disposition constitutionnelle qui n’a jamaisété appliquée depuis les élections de 2006. Ces députés ont accusé le bure<strong>au</strong> de l’Assemblée nationale debloquer le processus de désignation de cette personnalité. Le porte-parole de l’opposition a pour rôled’assurer la représentation de l’opposition politique <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> national.Ceni : la Majorité présidentielle et l’opposition se disent prêts à choisir leurs délégués. La Majoritéprésidentielle (MP) et les groupes de l’opposition à l’Assemblée nationale se sont dits prêts à présenterleurs délégués <strong>au</strong> bure<strong>au</strong> de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) mardi 14 mai, jourde l’expiration <strong>du</strong> délai leur imparti. Selon Emmanuel Ramazani Shadary, député de la Majorité, son


groupe a avancé dans ses propositions après un débat «très démocratique». Du côté de l’opposition, ledéputé Emery Okundji a affirmé que les quatre groupes parlementaires réfléchissent encore à leur choix.Nord-Kivu : des combats entre deux milices entrainent un déplacement de population à Masisi. Lescombats entre un nouve<strong>au</strong> groupe armé dénommé Forces de défense des droits humains (FDDH) et lesmiliciens Nyatura ont poussé la population à fuir les villages <strong>du</strong> territoire de Masisi depuis dimanche 12mai. Il s’agit des villages de Busumba, Kihunda, Kashanje et Kabare situés à près de 20 km de Kitshanga(Nord-Kivu). Le bilan de ces affrontements fait état d’un civil tué et d’<strong>au</strong> moins six <strong>au</strong>tres blessés, selonles sources locales.Le Sénat de la RDC a voté la création de zones économiques spéciales à travers le pays. Le Sénat avoté vendredi 10 mai la création de zones économiques spéciales à travers la RDC. Selon AuguyBolanda, coordonnateur principal de la cellule d’appui <strong>au</strong> projet «zones économiques spéciales», lesentreprises qui s’implanteront dans ces zones seront exonérées de toute taxe pendant les dix premièresannées de leurs activités. Ce projet vise à promouvoir le développement de l’in<strong>du</strong>strie dans le pays. «Legouvernement a décidé de créer cinq zones économiques spéciales <strong>du</strong>rant ce quinquennat, c’est-à-dire de2012 à 20<strong>15</strong>. Parce qu’il f<strong>au</strong>t commencer quelque part, on commence par Kinshasa, par la zoneéconomique spéciale de Maluku, parce que cette zone est un projet qui était en cours depuis un certaintemps. C’est une zone pilote. Tout ce que nous allons y faire sera <strong>du</strong>pliquée <strong>au</strong>ssi dans d’<strong>au</strong>tres zones», a-t-il expliqué. Auguy Bolanda affirme que la deuxième zone économique sera créée dans le Katanga, unetroisième dans le Kasaï, vers Ilebo, une quatrième dans l’axe qui va de Kisangani jusqu’à Mbandaka, etune cinquième vers Beni-Butembo. Le coordonnateur principal de la cellule d’appui à ce projet assureque ces zones économiques seront dotées d’infrastructures modernes, dont l’e<strong>au</strong>, l’électricité et la voirie.Il précise en outre que ces zones seront confiées à des partenaires privés qui seront ensuite chargés de lesgérer. (Radio Okapi)Nord-Kivu : la société civile accuse le M23 de 4 meurtres à Nyiragongo. Des sources de la sociétécivile <strong>du</strong> Nord-Kivu accusent les rebelles <strong>du</strong> M23 d’avoir abattu le lundi 13 mai un jeune homme de 24ans à Kibumba en territoire de Nyragongo. A en croire ces sources, la victime, accusée de vol par cesrebelles, a été tuée sur ordre <strong>du</strong> colonel Mboneza, en charge <strong>du</strong> commandement secteur de Nyiragongo.Selon la société civile, il s’agit <strong>du</strong> quatrième meurtre commis par des combattants <strong>du</strong> M23 en l’espace detrois semaines dans le territoire de Nyiragongo.Katanga : plus de 10 000 cas de cholera enregistrés en 4 mois, 250 décès. Plus de dix mille trois centcas de cholera ont été enregistrés entre janvier et avril <strong>2013</strong> <strong>au</strong> Katanga, dont deux cent cinquante décès.Des sources médicales de la province affirment que cette situation est notamment <strong>du</strong>e à l’accès difficilede la population à l’e<strong>au</strong> potable, <strong>au</strong> manque de mesures d’hygiène et à l’insalubrité. Six mille cas decholera ont été enregistrés dans la ville de Lubumbashi entraînant la mort de cinquante-huit personnes.Deux mille <strong>au</strong>tres cas ont été recensés dans la localité de Kinkondja dans le territoire de Bukama, dontquarante-six morts. A Pweto, plus de cinq cents cas sont enregistrés avec trente-quatre décès, indiquentles mêmes sources. (Radio Okapi)Katanga : des chefs coutumiers s’opposent à une pétition contre l’administrateur de Moba. Deschefs coutumiers <strong>du</strong> territoire de Moba (Katanga) s’opposent à une pétition initiée contre l’administrateurde ce territoire, Crispin Mumba Nkinde, accusé de m<strong>au</strong>vaise gestion. Dans une lettre adressée mi-avril <strong>au</strong>gouvernement provincial, ces chefs réunis <strong>au</strong> sein de l’Alliance nationale des <strong>au</strong>torités traditionnelles <strong>du</strong>Congo jugent cette pétition inopportune. Pour sa part, le conseiller <strong>du</strong> ministre provincial de l’Intérieurappelle ces chefs à respecter la procé<strong>du</strong>re légale dans ce dossier.RDC: le gouvernement va créer une ville « pour honorer la mémoire de Lumumba ». Legouvernement de la RDC a annoncé le lundi 13 mai la création d’une ville qui portera le nom deLumumba, premier Premier ministre <strong>du</strong> pays. Lumumbaville sera située à l’actuel emplacement de la citéde Wembo-Nyama jusqu’<strong>au</strong> groupement Ewango dans le territoire de Katako-Kombe <strong>au</strong> Kasaï-Oriental.RDC : Deogratias Mutombo Mwana Nyembo nommé gouverneur de la Banque centrale. Leprésident de la RDC, Joseph Kabila vient de nommer M. Deogratias Mutombo Mwana Nyembo <strong>au</strong> postede gouverneur de la Banque centrale <strong>du</strong> Congo (BCC). Le nouve<strong>au</strong> chef de l’institut d’émission remplaceà ce poste Jean-Cl<strong>au</strong>de Masangu qui dirigeait la BCC depuis 1997. Deogratias Mutombo Mwana Nyemboest ainsi le treizième gouverneur à présider <strong>au</strong>x destinées de la Banque centrale <strong>du</strong> Congo. Avant sanomination, il assumait les fonctions de directeur des opérations bancaires et marchés à la BCC.


50 000 Congolais en situation irrégulière en Angola sont « précipitamment » retournés en RDC.Près de 50 mille congolais vivant dans la province de Lunda Norte (Angola) sont « précipitamment »rentrés en RDC. Ils se sont installés dans les localités frontalières des territoires de Tshikapa et Luiza(Kasaï-Occidental). Au cours de la réunion <strong>du</strong> Comité provincial Inter-Agence tenue lundi 13 mai àKananga, certaines structures humanitaires actives dans les frontières ont indiqué que ces Congolais ensituation irrégulière redoutaient les représailles des <strong>au</strong>torités angolaises. Selon eux, les <strong>au</strong>toritésangolaises <strong>au</strong>raient fixé <strong>au</strong> mercredi <strong>15</strong> mai la date butoir pour le retour volontaire des immigrés illég<strong>au</strong>x.Ces personnes vivent dans des conditions « indescriptibles », précisent les humanitaires. (Radio Okapi).Kasaï-Oriental : des enseignants abandonnent leurs écoles pour aller percevoir leur salaire àKabinda. Les enseignants de quinze écoles situées dans les localités périphériques à la cité de Kabindaabandonnent leurs classes pour aller percevoir leurs salaires depuis cinq jours. Selon le président <strong>du</strong>Syndicat national socioprofessionnel (Synofop), plus de soixante-douze enseignants sont actuellement àKabinda dans l’attente de leur salaire <strong>du</strong> mois d’avril. Le Synofop indique que la paie des enseignants parVodacom-Sofibank tourne <strong>au</strong> ralenti dans cette cité <strong>du</strong> Kasaï-Oriental. Des inspecteurs de l’Enseignementprimaire et secondaire rapportent que le calendrier de l’année scolaire en cours dans les écoles de ceslocalités n’est pas respecté depuis le début de la paie des enseignants par voie bancaire. (Radio Okapi)M. Ban Ki-moon, nomme M. Modibo Touré, <strong>du</strong> Mali, conseiller spécial de Mme. Mary Robinson,envoyée spéciale pour la Région des Grands Lacs. Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, aannoncé <strong>au</strong>jourd’hui la nomination de M. Modibo Touré, <strong>du</strong> Mali, <strong>au</strong> poste de Conseiller spécial de sonEnvoyée spéciale pour la région des Grands Lacs. M. Touré, qui <strong>au</strong>ra rang de Sous-Secrétaire général,était depuis janvier <strong>2013</strong>, Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire des Nations Unies etReprésentant résident par intérim <strong>du</strong> Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), àNairobi <strong>au</strong> Kenya. En tant que Conseiller spécial, basé à Nairobi, M. Touré travaillera étroitement avecl’Envoyée spéciale, Mme Mary Robinson, pour l’aider dans ses efforts visant la mise en œuvre del’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique <strong>du</strong> Congo et dans larégion, lequel a été signé par 11 pays de la région des Grands Lacs, le 24 février, à Addis-Abeba. M.Touré apporte avec lui plus de 22 années d’expérience professionnelle dans le développementéconomique, ayant travaillé dans un large éventail de pays africains avec le PNUD, dont le Burkina Faso,Djibouti, le Rwanda, le Tchad, l’Éthiopie et la République centrafricaine. Il a <strong>au</strong>ssi occupé des postesélevés à la Banque africaine de développement (BAD) et a été Ministre de la poste, destélécommunications et des nouvelles technologies <strong>du</strong> Mali. M. Touré est titulaire d’une maîtrise enadministration des affaires de « Vanderbilt University » et d’une licence en économie de l’École nationaled’administration de Bamako. Né en 1959, il marié et père de trois enfants. (Nations Unies)Union Européenne : 16 millions d’Euros pour l’interconnexion électrique entre le Rwanda et leBurundi. Cette aide, qui passera par le Fond européen de développement (Fed), porte le montant alloué<strong>au</strong> projet à 37,7 millions d’Euros, pour trois ans d’exécution à partir de 2014. Il s’agira de construire 143km de transmission électriques avec des lignes à 220.000 V, de Kigoma (Rwanda) à Gitega (Burundi) enpassant par Butare (Rwanda) et Ngozi (Burundi), soit 62 km de lignes rwandaises, et 81 km sur le solburundais. Les infrastructures électriques, qui font partie d’un projet global d’interconnexion entre leKenya, l’Uganda, le Rwanda, le Burundi et la RDC, contribueront à terme à l’échange de courantélectrique entre les pays de l’Afrique de l’Est, en compensant ainsi les régions en déf<strong>au</strong>t par celles qui ontde l’électricité en surplus. La signature pour l’octroi de l’aide s’est faite ce 10 mai à Arusha parl’ambassadeur Filiberto Sebregondi qui représente l’Union européenne en Tanzanie et dans l’EAC et leDr Enos Bukuku, le Secrétaire général-adjoint chargé de la Planification et des Infrastructures à l’EAC.(Eurac)Mercredi <strong>15</strong> mai.Nord-Kivu : des miliciens Maï-Maï ont tenté d’occuper Beni ce mercredi. Vingt deux miliciens MaïMaï et quatre soldats des Forces armées de la RDC sont morts dans des affrontements qui ont opposé cesdeux groupes ce mercredi <strong>15</strong> mai dès l’<strong>au</strong>be à Beni dans l’est de la RDC. Ce bilan provisoire est donnépar le commandant intérimaire <strong>du</strong> premier secteur des Forces armées de la RDC à Beni. Selon lui, lesassaillants qui tentaient de prendre le contrôle de Beni se sont heurtés à une résistance des Fardc. Lesaffrontements entre Fardc et Maï-Maï à Beni ont fait 28 morts. Les affrontements survenus ce matin<strong>15</strong> mai à l’<strong>au</strong>be à Beni entre les Forces armées de la RDC et les miliciens Maï-Maï ont fait vingt-huit


morts dont quatre <strong>du</strong> côté de l’armée régulière, selon un bilan revu par le commandant intérimaire <strong>du</strong>premier secteur des Fardc à Beni. Selon la même source, six assaillants ont été capturés.RDC: 240 000 fonctionnaires vont percevoir leur premier salaire à la banque en mai. Plus de deuxcent quarante mille fonctionnaires vont recevoir leur premier salaire par voie bancaire <strong>au</strong> mois de mai. Leprésident de l’Association congolaise des banques (ACB), Michel Losembe, l’a déclaré le mardi 14 mai àKinshasa à la fin d’une réunion avec le ministre <strong>du</strong> Budget, Daniel Mukoko Samba, et le coordonnateur<strong>du</strong> comité de suivi de la bancarisation.Il a indiqué que cette opération va concerner essentiellement lesfonctionnaires qui vivent à l’intérieur <strong>du</strong> pays « dans des localités en dehors des grands centres urbains ».Michel Losembe a rappelé qu’environ cinq cent mille fonctionnaires reçoivent déjà leur salaire par voiebancaire. (Radio Okapi)Province Orientale : les enseignants d’Isangi réclament 3 mois d’arriérés de salaire. Plusieursdizaines d’enseignants d’Isangi sont descen<strong>du</strong>s dans la rue mardi 14 mai pour réclamer trois moisd’arriérés de salaire. Ces enseignants <strong>du</strong> primaire et <strong>du</strong> secondaire ont barricadé la route pour empêcherun camion de la compagnie Airtel d’entrer à Kisangani (Province Orientale). Cette compagnie detéléphonie cellulaire assure la paie de ces fonctionnaires grâce <strong>au</strong> mobile banking.Nord Kivu : 5 groupes armés créées en une année à Kitshanga. Au moins cinq nouve<strong>au</strong>x groupesarmés nation<strong>au</strong>x ont été créés en l’espace d’une année à Bashali <strong>au</strong>x environs de la cité de Kitshanga dansle territoire de Masisi. Ces groupes contrôlent chacun deux ou trois villages. Les princip<strong>au</strong>x groupes créés<strong>au</strong> cours de la dernière année sont : Nyatura Noheri, Nyatura Ngwiti, Nyatura Kipema, Les M26, Lesforces des patriotes congolais (FPC). Les affrontements survenus entre ces groupes ont entrainé despillages, plusieurs violations des droits humains, ainsi que le déplacement massif des populations vers descamps. L’armée régulière déployée sur l’axe principal Sake-Kitshanga ne sécurise que les villages situéssur ce parcours. «Jamais un groupe armé ne se forme en un seul jour. La plupart de ces groupes naissentsous nos yeux avec quatre ou cinq hommes et quelques armes. Et <strong>au</strong> fil des semaines, ils grandissent ennombre, se procurent des armes et deviennent incontrôlables», indique un notable. Selon lui, ces groupesbénéficient de l’appui de certains hommes politiques. La population se demande pourquoi legouvernement attend que ces groupes s’implantent <strong>du</strong>rablement avant de commencer à chercher desstratégies pour les combattre. Les agents de la chefferie des Bashali expliquent que les <strong>au</strong>toritésprovinciales sont souvent informées de la naissance de ces groupes. « C’est lorsque ces hommes arméscommencent à tuer la population et à piller ses biens que l’<strong>au</strong>torité se sent concernée », se plaignent-ils.Les notables de Kitshanga demandent <strong>au</strong> gouvernement de prendre les dispositions pour mettre fin à cettesituation. (Radio Okapi)Lubumbashi: la RVA appelle les compagnies étrangères à reprendre les trafics à l’aéroport deLuano. La Régie des voies aériennes (RVA) a demandé, mercredi <strong>15</strong> mai, <strong>au</strong>x compagnies étrangères dereprendre leurs trafics en attendant le début des trav<strong>au</strong>x de réhabilitation de la piste de l’aéroport deLubumbashi. Ces compagnies avaient suspen<strong>du</strong> leurs activités parce que cette régie avait annoncé ledébut des trav<strong>au</strong>x de balisage pour mardi.RDC : Ocha se désengage à l’Equateur. Le Bure<strong>au</strong> de coordination des Nations unies pour les affaireshumanitaires (Ocha) a annoncé mardi 14 mai, son désengagement de la province de l’Equateur. SelonJoseph Inganji, chef <strong>du</strong> bure<strong>au</strong> adjoint d’Ocha en RDC, ce retrait se justifie par le fait que la province estpassée de la phase des urgences à celle des projets de développement <strong>du</strong>rable. Au cours de la conférencehebdomadaire des Nations unies ce mercredi à Kinshasa, le porte-parole d’Ocha, Sylvestre NtumbaMudingayi, a affirmé que d’<strong>au</strong>tres acteurs pourront faire face à ces problèmes de développement queconnaît actuellement l’Equateur.Lubumbashi: 3 militaires comparaissent pour détournement des munitions. Trois soldats des Forcesarmées de la RDC (FARDC) comparaissent, depuis mardi 14 mai, en <strong>au</strong>dience foraine <strong>au</strong> siège de l’Etatmajorde la 6e région militaire, à Lubumbashi (Katanga). Le capitaine Mukonkole Ngoy et ses co-accuséssont poursuivis pour détournement et tentative de détournement des munitions de guerre, détentiond’armes de guerre, perte d’armes et violation de consignes. L’accusé principal, capitaine MukonkoleNgoy, est chef <strong>du</strong> bure<strong>au</strong> matériel et ordonnance <strong>au</strong> service logistique de la 6e région militaire. Leministère public affirme que le prévenu était surpris, dans la nuit <strong>du</strong> lundi dernier, <strong>au</strong> moment où il sortait<strong>du</strong> dépôt avec des munitions, une chaîne des cartouches et des caisses des minutions. (Radio Okapi)Nord-Kivu : polémique <strong>au</strong> sujet des <strong>au</strong>teurs de l’attaque contre la ville de Beni. Le commandantintérimaire <strong>du</strong> premier secteur des Fardc à Beni, colonel Richard Bisamaza, accuse le Mouvement pour la


est<strong>au</strong>ration de la démocratie <strong>au</strong> Congo (MRDC) d’avoir attaqué ce mercredi <strong>15</strong> mai dans la matinée laville de Beni. Le chef de cette milice, le général <strong>au</strong>toproclamé Hilaire Kombi, rejette cette accusation,attribuant l’offensive à un <strong>au</strong>tre groupe armé. Cette attaque a fait 36 morts dont 4 militaires congolais et32 miliciens, selon le colonel Richard Bisamaza. D’<strong>au</strong>tres sources parlent plutôt de 17 militaires tués.Retour

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