4 > A C T UElle compte doublerses capacités deproductionLa SNVI a desambitionsLa Société <strong>national</strong>e des véhiculesindustriels (SNVI) a élaboré un plan dedéveloppement à l’horizon 2017 quipermettra notamment à ce groupe dedoubler ses capacités de production etporter ses parts de marché à 80%contre 20% actuellement, a affirméhier son P-DG, Hamoud Tazrouti. Cetteentreprise publique a signé, à cet effet,un contrat d’objectifs relatif à ce planqui vise également à concrétiser denouveaux partenariats internationauxoutre ceux en cours avec desconstructeurs allemands pour desprojets de fabrication, en <strong>Algérie</strong>, devéhicules industriels et utilitaires sousla marque Mercedes Benz. Ont signé ledocument Mohamed Salah Aouadi,directeur général du secteur industrielau ministère de l’Industrie, de la PMEet de la promotion de l’investissementet le P-DG de la SNVI, en présence duministre de l’Industrie, Cherif Rahmani.Soulignant le rôle de la filièremécanique dans le développement dessecteurs des transports, del’agriculture et de la construction, leministre a indiqué que ce plan dedéveloppement est de nature àfavoriser la création d’emplois, derenforcer le tissu des sous-traitants etd’avoir des produits de dernièregénération. Selon Tazrouti, qui n’a pasavancé de chiffres concernant lemontant des investissements à injecterd’ici à 2017, la capacité annuelle deproduction de l’entreprise passera de2 500 véhicules (camions et bus) à5 500 véhicules au terme de ce plan.Y. R.Affaires terroristesLe procès deDroudkel reportéLe procès du chef terroriste DroudkelAbdelmalek et de dix-neuf autresterroristes présumés accusésd’assassinats et de rapts avecdemande de rançon, a été reporté hierà la prochaine session criminelle par letribunal criminel près la cour d’Alger.Parmi ces accusés, dix-sept sont enétat de fuite et trois autres avaient étéarrêtés. Le procès a été reporté suite àla requête de l’avocat de l’un desaccusés arrêtés, M e Youcef Hahad. Cedernier avait demandé un délai pourpouvoir consulter le dossier del’affaire. Abdelmalek Droudkel (enfuite), chef de l’organisation terroriste«Al-Qaïda au Maghreb islamique»(Aqmi), figure parmi les accusés ainsique Abdelmoumen Rachid quicollectait des fonds pour l’achat desexplosifs utilisés dans l’attentat ayantciblé le siège du secteur militaire etd’un hôtel à Bouira. Les prévenus sontaccusés d’avoir participé à plusieursattentats terroristes faisant desvictimes parmi les membres de l’Armée<strong>national</strong>e populaire (ANP) et de laGendarmerie <strong>national</strong>e à Tizi Ouzou etBoumerdès. Les faits remontent, selonune source judiciaire, à 2009,lorsqu’un terroriste «repenti» du nomde Sid-Ali avait décidé de se rendreaux services de sécurité, avouant avoirconvenu avec M’hamed Cherik desaisir l’occasion de la sortie du publicà Alger pour célébrer la qualificationde l’équipe <strong>national</strong>e de football auxphases finales de la Coupe du monde,pour cambrioler des magasins etenlever des personnalités dansl’objectif de demander des rançons.Les informations fournies par Sid-Aliavaient permis aux services de sécuritéd’arrêter les trois accusés dans cetteaffaire.R. N.Mohamed Chafik Mesbah à propos de la présidentielle de 2014«Zeroual, un profil idéal»Pour l’expert des questions sécuritaires Mohamed Chafik Mesbah, l’ancien président dela République, Liamine Zeroual serait le candidat idéal pour s’investir de la magistraturesuprême lors de l’élection présidentielle de 2014, bien qu’il ait décliné l’offre à maintesreprises.Le chômage, la mal-vie et le manque deperspectives pour les nouveaux diplômésne constituent pas des questionsd'ordre régional, mais bien des problèmesauxquels sont confrontés les jeunes qu’ilssoient de Ouargla, Laghouat, Béjaïa, TiziOuzou, Alger ou Oran et Annaba. Une équationque le gouvernement n'a pas encorecomprise. Au moment où le Premier ministretente par tous les moyens d'absorber lacolère et la contestation des chômeurs dusud du pays, ces derniers, en concertationavec d'autres du Nord, répondent par uneaction de protestation décidée pour le 15juin à Béjaïa. Chômeurs, étudiants, travailleursdu pré-emploi et représentants de lasociété civile, se sont rencontrés samedi àTarga Ouzemour (Béjaïa) pour débattre dela question du chômage et la politique del'emploi menée jusque-là par le pouvoir central.C'est dire que le Comité <strong>national</strong> dedéfense des droits des chômeurs (CNDDC)ne s'est pas contenté seulement de reformulerses anciennes revendications portant surl'amélioration du cadre de vie, le travail et lelogement au Sud mais il a, désormais, prisconscience de la dimension <strong>national</strong>e qu'a larevendication relative au droit au travail.Ainsi, à voir les dernières décisions prisesAinsi, lors de son passage,hier, au Forumhebdomadaire deLiberté, le conférenciersouligne que le pays traversedes moments difficiles et extrêmementsensibles, qui devraientinciter l’ancien président,durant la décennie noire,Zeroual à se porter candidat leseul personnage politique capablede gérer cette situation, qualifiantson choix de «rationnel».«C’est la seule personne quipeut être élue sans qu’il n’y aitde contestation sociale, et c’estle seul qui peut mettre hors-jeu,les autres services et les clans.L’ancien officier supérieur del'Armée <strong>national</strong>e populairepense que Liamine Zeroual nedéclinera pas cette fois l’appel dela patrie. A-t-il été en contactavec l’ancien Président, le conférencierne souffle aucun mot. Ila dressé en revanche une liste dehuit personnalités politiquesjouissant, selon ses propos,d’une crédibilité reconnue pourespérer une candidature à laprochaine échéance électorale.Il s’agit en plus de LiamineZeroual, d’anciens chefs de gouvernementet de Premiersministres à l’image de MouloudHamrouche, Ali Benflis,Abdelaziz Belkhadem de AhmedOuy ahia et de AhmedBenbitour.Parmi les personnalités politiques,Mesbah cite l’actuelténor du MSP AbderrezakMokri. Mesbah n’a pas omisd’évoquer l’actuel Premierministre, Abdelmalek Sellal.En sus, l’ancien officier supérieurqui est contre une révisionactuelle de la Constitution,plaide également, pour la créationd’un Conseil constitutionnelqui assure une période detransition de deux ans après2014. Les prochains candidats àl’élection présidentiel doivent,poursuit-il, avoir l’aide et l’appuides pays étrangers, «là je citetrois acteurs principaux, quijouent un grand rôle dans cegenre d’élection, les Etats-Unis,la <strong>Fr</strong>ance et l’UE » enchaîne-t-il.Les islamistes n’ont pas étéde mise, l’orateur n’a pas omis lerôle qui pourrait être joué parles islamistes durant la prochaineélection présidentielle,«un tiers des électeurs seront desislamistes et des salafistes. Ilsont un grand électorat, et je suispersuadé qu’ils vont participeren force à cette échéance électorale» nuance-t-il. Par ailleurs, leplus vieux parti de l’oppositiona perdu des plumes ces dernièresannées, estime-t-il, y compris auniveau de son fief, la Kabylie, auprofit du MAK, déplore-t-il.Cependant, l’administrationactuelle est incapable, estimel’orateur, d’assurer une électionprésidentielle transparente.Abordant le plan économique,le conférencier dira que lepays n’arrive pas de sortir de saléthargie en dépit des moyensfinanciers dont il dispose. «Lesplans de relance économique nesont pas étudiés et leur applicationne dépasse pas les 40%.par le gouvernement relatives aux facilitationsbancaires en faveur des jeunes promoteursdu Sud ainsi que les instructions auxentreprises publiques quant au lancement decampagnes de recrutement tous azimutsdans les wilayas de cette région du pays, ils'avère que l'exécutif n'a rien compris. L'onse contente de faire dans la « séduction »,passant carrément à côté de la source duproblème. Plusieurs spécialistes, politiqueset économistes, ont expliqué à maintesreprises qu'il faudrait d'abord planifier àlong terme et tracer les stratégies basées surdes données après avoir étudié et diagnostiquéle terrain, avant de prendre une quelconquemesure. Face à ces analyses, le gouvernementreste sourd et se « hâte » à légiférer,instruire et décider de façon « populiste» quitte à s’attendre à l'avenir, à des conséquencesnéfastes. Depuis le début du mouvementdes chômeurs du Sud, le CNDDC arésisté à toutes les campagnes de dénigrementainsi qu'aux pressions et intimidationsexercées contres ses leaders. Il promettait deporter la contestation au nord du pays, aumoment où Abdelmalek Sellal « prêchait »en faveur de la prise en charge des problèmesdu Sud. Une sorte de « plan Orsec » a été misen application. Hélas, le chômage, la mal-vieNous assistons malheureusementà une distribution anarchiquedes rentes, il y a trop degaspillage» déplore-t-il. Idempour la situation sociale dupays, jugée par l’orateur, alarmante.Abondant dans le mêmeordre d’idées, l’ancien officiersupérieur de l’ANP, a déploré leniveau de la diplomatie actuelle«notre diplomatie est en criseaiguë, il n’y a aucun consensus<strong>national</strong> sur les thèmes inhérentsà la politique étrangère dupays. L’<strong>Algérie</strong> est carrémentabsente vis-à-visÒ des différentescrises qui ont secoué ces dernièresannées certains pays arabes,et notre pays aurait dû êtreprésent», déplore-t-il.Yahia MaouchiLe CNDDC porte le mouvement des chômeurs au NordQuand on ne « prêche » que pour le Sud…et le manque de perspectives pour les jeunes,diplômés ou pas, ne constituent pas desquestions d'ordre régional mais bien desproblèmes auxquels sont confrontés tous lesjeunes de Ouargla, Laghouat, Béjaïa, TiziOuzou, Alger ou Oran et Annaba. Une équationque le gouvernement n'a pas encorecomprise. L'action du 15 juin , à Béjaïa, apour objectif de « dénoncer la politique del'emploi au niveau local et <strong>national</strong> », indiquele bureau local du CNDDC de la villed e s« Hamadites », dans un communiqué sanctionnantles travaux de la réunion de samedidernier. Ainsi, Béjaïa sera le pont qui porterale mouvement déclenché en février dernier,depuis Ouargla, au Nord. Le choix n'est pasfortuit puisque dans cette wilaya est concentréeune forte majorité de jeunes exerçantdans le cadre du pré-emploi. Le CNDDCveut donc s'assurer la réussite de cette premièreaction au Nord. Des étudiants comptentse joindre à l'action du 15 juin car sesentant concernés par la question du chômage,avant même qu'ils finissent leurs études.La population a-t-elle pris conscience,mieux que les responsables du gouvernement? Possible !Aïssa MoussiALGERIE NEWS Mardi 4 juin <strong>2013</strong>
A C T U5Intersyndicale de la santé-ZiariLe régime indemnitaire,la pomme de discordeLe bras de fer perdure entre l'Intersyndicale de la santé publique (ISPS) et le ministère de la Santé. Selon l’ISPS, leministre de la Santé, Ziari, ignore jusqu'au contenu des revendications.entame aujourd'huison deuxième jourL'Intersyndicalede grève cycliquepour la cinquième semaine consécutive.Selon le coordinateur del'Intersyndicale de la santé, lemouvement de grève hebdomadairede trois jours, auquel aappelé l'ISPS, a paralysé toutes lesinfrastructures. Le taux de suivi aatteint, hier, au premier jour degrève, 71% à l'échelle <strong>national</strong>e.Interrogé sur la dernière déclarationd'un responsable au ministère,où il indiquait qu'il étaitimpossible d'engager un dialogueau moment où les revendicationsdes syndicats sont « exorbitantes», notre interlocuteur réfute etaccuse : « Non, je démens catégoriquementcette déclarationannoncée par ce responsable duministère. La preuve : cet instant,les membres de l'ISPS n'ont reçuaucune invitation au dialogue parles responsables de ce ministère.Je peux vous rassurer que cedépartement a refusé toute négociationpour débattre de notreplate-forme de revendication». JeUne grève de trois jours a été entaméeLes communaux reviennent à la charge !m'explique : Le ministre Ziari arefusé d'étudier nos revendicationsalors qu'il ignore mêmeleurs contenus. Comment qualifiernos revendications d'exorbitantesalors qu'au moment où jevous parle, nous n'avons entaméaucune discussion avec la tutellesur le pourcentage d'augmentationde notre régime indemnitaire». Certes, enchaîne-t-il, « nousavons exigé la révision du régimeindemnitaire et du statut particulier,mais sans avancer de pourcentaged'augmentation de salaires.Nous avons souhaité à ce quela Tutelle nous propose le tauxd'augmentation de nos salaires,mais en vain ». Selon lui, lesrevendications des membres del'Intersyndicale de la santé publiquesont légitimes. « Il faut savoirqu'un psychologue, récemmentrecruté, perçoit un salaire mensuelestimé à 31 000DA alors quecelui qui a accumulé une expérienceprofessionnelle de 32 ansde service touche 59 000DA ! Lesdernières augmentations de nossalaires datent de janvier 2008,alors que le code du travail stipuleLes travailleurs des APC ont entamé,hier, une grève de trois jours, qui sepoursuivra jusqu’au 5 juin courant.Ce mouvement de protestation initié par leCollectif des travailleurs des communes viseà sensibiliser les communaux sur l’importancedes débrayages, déclare M. AzzedineAït Khlifa, porte-parole dudit collectif. Selonlui, la décision a été prise lors du dernierconseil <strong>national</strong> tenu le 1 er -juin au niveau dusiège de l’Unpef à la place du 1 er -Mai à Alger.Ce conseil ayant regroupé des communauxde 16 wilayas, a fini par opter pour une grèvepour forcer la main aux autorités. L’autreobjectif de ce débrayage, poursuit M. AïtKhlifa, est d’améliorer la situation socioprofessionnelledes communaux qui ne cesse dese dégrader chaque jour davantage. Ils s'élèvent,en effet, contre la dégradation du pouvoird'achat des travailleurs communauxface à la cherté de la vie. Ils dénoncent égalementla précarité de l'emploi qui s'installede plus en plus dans les communes par lerecours abusif aux recrutements précairesdans le cadre du pré-emploi et le filet social.Les travailleurs des communes appellentaussi à l'intégration des travailleurs contractuels,vacataires et du pré-emploi dans leurspostes quels que soient leurs diplômes,l'abrogation de l'art.87 bis de la loi 90/11 etla valorisation du point indiciaire à 100%.Abordant le taux de suivi de cette grèveque ces augmentations soient faitespériodiquement et à chaquefois que le taux de l'inflation estannoncé. Alors je ne vois paspourquoi ils déclarent que nosrevendications sont exorbitantes ?s'est-il interrogé. Par ailleurs, enplus de l'Intersyndicale de la santépublique, qui a décidé de revenir àla charge, la Fédération <strong>national</strong>edes travailleurs de la santé publique(FNTSP) affiliée au SNAPAP,leur emboîte le pas. La FNTSP aentamé, hier, une grève cycliquede trois jours chaque semaine.L'objectif : exiger du départementde Ziari la révision du statutparticulier des corps communs etdes ouvriers professionnels de lasanté publique et le régimeindemnitaire. Le porte-parole dela FNTSP, Ben Messaoud Miloud,<strong>national</strong>e, M. Aït Khlifa souligne que denombreuses wilayas ont répondu favorablementà l’appel du collectif, à l’image deBéjaïa où 50 communes sur un total de 52ont observé une grève, Tizi Ouzou, Bouira,Boumerdès, Sétif, Bordj Bou-Arréridj,Constantine et enfin El-Oued. Interrogé surle taux d’adhésion à Alger, notre interlocuteurreconnaît qu’il n’y a pas de suivi dans lacapitale. « Nous avons 6 membres au collectifissus d’Alger qui promettent à chaqueréunion de suivre cette grève, mais une foisle mouvement déclenché, il n’y a rien. Jepense que c’est à cause des pressions qu’ilssubissent », a-t-il expliqué. Dans ce cadre,M. Aït Khlifa incombe ce défaut de suivi àa affirmé dans une déclaration à<strong>Algérie</strong> News que 200 000 travailleurssont concernés par cettegrève. «Nous avons entaméaujourd'hui (hier Ndlr) notregrève de trois jours cyclique afinde dénoncer le silence radio duministère de la Santé quant à nosrevendications ». Interrogé sur lesdernières déclarations avancéespar un responsable du ministèredans lesquelles il a affirmé que lesrevendications du personnel de lasanté sont «exorbitantes», lemême interlocuteur dira : « Lescorps communs de la santé sontmarginalisés.La preuve : Un chauffeur d'uneambulance perçoit un salaireestimé entre 17 000 et 22 000 DA.Alors je ne vois pas comment ilsaffirment que nos revendicationssont exorbitantes. Nous exigeonsl'augmentation du régime indemnitaireestimé à 100% et non à10% comme cela a été ordonnépar la tutelle. Cette déclaration duresponsable est une manière dejeter de l'huile sur le feu envers lesgrévistes », a-t-il estimé.Zohra Chenderplusieurs facteurs, notamment la « hogra »dont souffrent les communaux, le manquede culture syndicale et de structuration chezles travailleurs des APC. A une question surleur obtention d’agrément pour la créationd’un syndicat en bonne et due forme, notreinterlocuteur estime que cette étape connaîtde nombreux obstacles, néanmoins, a-t-ildit, la loi 90/14 permet au Collectif des travailleursd’observer une grève. A rappelerenfin que les éboueurs, hors Net Com, ontmenacé d’observer une grève de 3 mois sileurs revendications ne sont pas prises encharge, car certains d’entre eux, continuentà toucher un salaire inférieur à 10 000 DA.Hasna ZobiriALGERIE NEWS Mardi 4 juin <strong>2013</strong>