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Théories de jauge abéliennes scalaire et spinorielle `a 1+1 ...

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1.2 Champs relativistes libres dans un espace <strong>de</strong> Minkowski <strong>de</strong>dimension <strong>de</strong>ux 7Un grand succès du Modèle Standard est l’unification <strong>de</strong>s forces électromagnétique<strong>et</strong> faible dans ce que nous appelons la force électrofaible. Dans lapremière version du Modèle Standard, toutes les particules décrites (matière <strong>et</strong>rayonnement) <strong>de</strong>vraient être <strong>de</strong> masse nulle. Il est évi<strong>de</strong>nt que cela posait unproblème puisque <strong>de</strong> nombreuses particules connues sont <strong>de</strong> masses non nullesmesurées expérimentalement.Les théoriciens ont alors eu l’idée d’ajouter au modèle une nouvelle interaction<strong>de</strong> nature différente <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux autres (forte <strong>et</strong> électrofaible) <strong>et</strong> une nouvelleparticule <strong>de</strong> spin 0 : le boson <strong>de</strong> Higgs. Les interactions entre les fermionsélémentaires <strong>de</strong> masse nulle <strong>et</strong> le boson <strong>de</strong> Higgs donnent alors une masse à cesfermions ainsi qu’aux bosons <strong>de</strong> <strong>jauge</strong> électrofaibles W ± <strong>et</strong> Z 0 correspondantdonc à la réalité telle qu’elle est observée.Le Modèle Standard dans sa forme actuelle fait donc une double prédiction :l’existence d’une nouvelle particule <strong>de</strong> spin 0, le boson <strong>de</strong> Higgs <strong>et</strong> l’existenced’une cinquième interaction fondamentale dont le médiateur est le boson <strong>de</strong>Higgs.Aujourd’hui les physiciens essayent également d’inclure la force forte dans unschéma unifié appelé la Théorie <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong> Unification (GUT). Ils envisagentaussi la possibilité d’y inclure la gravité, unifiant ainsi toutes les forces <strong>de</strong> lanature en une seule “superforce”.1.2 Champs relativistes libres dans un espace <strong>de</strong>Minkowski <strong>de</strong> dimension <strong>de</strong>uxLe cadre conceptuel dans lequel sont décrites aujourd’hui les particules élémentairesest celui <strong>de</strong> la théorie <strong>de</strong>s champs relativistes quantifiés, où les quanta <strong>de</strong>ces champs évoluent dans l’espace-temps <strong>de</strong> Minkowski.[1] Dans le cas d’un espace<strong>de</strong> dimension <strong>de</strong>ux, <strong>de</strong> coordonnées d’espace-temps x µ (µ = 0, 1) où x 1désigne la composante spatiale <strong>et</strong> (x 0 = ct) la composante temporelle, c étantla vitesse <strong>de</strong> la lumière dans le vi<strong>de</strong>, nous supposons un choix d’unités tel que(c = 1 = ), la géométrie <strong>de</strong> c<strong>et</strong> espace-temps <strong>de</strong> Minkowski étant déterminéepar la métrique g µν dont les composantes non nulles sont les composantes diagonales<strong>et</strong> <strong>de</strong> signature (+, −).1.2.1 Le champ <strong>scalaire</strong> réel relativiste libre <strong>de</strong> masse nulleConsidérons un champ <strong>scalaire</strong> réel <strong>de</strong> masse nulle φ(x µ ) (µ = 0, 1) définisur l’espace-temps <strong>de</strong> Minkowski <strong>et</strong> le principe d’action minimale pour l’actionS[φ(x µ )] <strong>de</strong> ce système donné par une <strong>de</strong>nsité lagrangienne L(φ, ∂ µ φ) localedans l’espace-temps,∫S[φ(x µ )] = dx µ L(φ, ∂ µ φ). (1.1)La <strong>de</strong>nsité lagrangienne considérée ici est simplement,Notons que g µν = (+, −).∞L = 1 2 g µν∂ µ φ∂ ν φ. (1.2)

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