Document - Police de la ville de Neuchâtel

Sarah Mascle Ecole Supérieure de Commerce
Lycée Jean-Piaget
Maturité professionnelle commerciale Juin 2004

Liste des abréviations
TCS Touring club Suisse Bpa bureau suisse
de prévention des accidents
ACS Automobile club suisse FSR Fonds de
sécurité routière
Police cantonale neuchâteloise
ORGANIGRAMME DE LA POLICE
Cdt Commandant EM Etat major
Plt Premier lieutenant Lt Lieutenant
Sgtm Sergent major Sgt Sergent
Adj Adjudant Cpl Caporal
Agt Agent-e Aux Auxiliaire
App Appointé-e Asp Aspirant-e

LISTE DES MEMBRES DE LA CER 1
Toutes les explications concernant les commissions techniques et d’éducations
routières sont contenues dans l’arrêté de l’éducation routière annexé à la fin du travail.
Président :
M. Jean-Claude Marguet chef du Service de
l’enseignement obligatoire
Secrétaire :
Mme Jacqueline Paeder inspectrice d’écoles, Neuchâtel
Membres :
M. François Beljean chef du Service des
automobiles et de la navigation.
M. Pascal Cosandier directeur des écoles primaires,
Le Locle
M. Maurice Ruedin sous-directeur des écoles
enfantines et primaires, Neuchâtel
M. Urs Neuenschwander sous-directeur du Centre
secondaire du Mail, Neuchâtel
Membres du corps enseignant :
M. Michel Simon-Vermot enseignant école primaire,
Les Brenets
Mme Chantal Viatte enseignante école primaire, Marin
M. Pierre Miéville secrétaire, école secondaire,
Les Terreaux, Neuchâtel
Représentants des associations :
M. Delson Diacon TCS
M. Jean-Willy Rickli TCS
1 CER : commission d’éducation routière

M. Franco Wipf ACS
Mme Elisabeth Amstad ATE
Les Commandements de Police :
M. René Germanier Police cantonale
M. Pierre-Alain Gyger Police locale de la Chaux-de-Fonds
M. Jean-Louis Francey Police locale de Neuchâtel
M. Jean-Louis Erard Police locale du Locle
LISTE DES MEMBRES DE LA CTER 2
Mme Jacqueline Paeder inspectrice d’écoles au service de
l’enseignement obligatoire, présidente
M. Daniel Guillet sergent Major, gendarmerie
cantonale, à Neuchâtel
M. Jean-Claude Rohrbach sergent, gendarmerie cantonale,
à Neuchâtel
M. Jean-Luc Chervet appointé, gendarmerie cantonale,
à Neuchâtel
M. Francis Philippin caporal, police locale, à Neuchâtel
M. Heinz Morgenthaler appointé, police locale,
à Neuchâtel
M. Olivier Gsteiger caporal, police locale, au Locle
M. Marc Chatelain caporal, police locale, au Locle
M. Blaise Matthey sergent, police locale,
à la Chaux-de-Fonds
Mme Nathalie Doudin appointée, police locale,
à la Chaux-de-Fonds
2 CTER : commission technique d’éducation routière

TABLE DES MATIÈRES
1. Introduction
1.1. Présentation personnelle.................................................................................................1
1.2. Comment ai-je trouvé ma place de stage ?.....................................................................1
1.3. Le choix de l'entreprise ...................................................................................................1
1.4. Les différents secteurs de la Police locale ................................................................ 1-2
1.5. Début du stage et premières constatations dans la vie pratique.....................................2
1.6. Choix du sujet..................................................................................................................2
1.7. Education routière ...........................................................................................................2
1.7.1. Les autres tâches du service de l'éducation routière .................................................. 2-3
La prévention routière dans le canton et la ville de Neuchâtel
2. Historique
2.1. L'utilité de la prévention routière .............................................................................4
2.2. Depuis quand et de quelle manière ? .....................................................................4
2.3. Quels étaient les moyens utilisés en 1950-70 ?......................................................4
2.3.1. Les premières campagnes et leur évolution jusqu’en 2003.............................. 4-10
2.3.2. Les premiers patrouilleurs............................................................................... 10-10
2.4. Statistiques du nombre d’élèves depuis 1988 à Neuchâtel ..................................12
2.5. Statistiques du nombre de classes depuis 1988 à Neuchâtel...............................12
La prévention routière dans la ville de Neuchâtel
3. La prévention aujourd'hui
3.1. L'évolution .............................................................................................................13
3.2. Les personnes chargées de l'éducation routière ..................................................13
3.3. Le rôle de l’éducation routière...............................................................................13
3.4. Les autres tâches effectuées dans le cadre de la prévention routière..................13
3.4.1. Aux abords des écoles.................................................................................... 13-15
3.4.2. La lanterne magique .............................................................................................15
3.5. La prévention scolaire...........................................................................................15
3.5.1. Présentation de quelques campagnes par niveau scolaire............................. 15-20
3.5.1.1. Observations effectuées lors de passages dans les écoles .................................20
3.5.2. Les patrouilleurs....................................................................................................20
3.5.2.1. L’engagement .......................................................................................................20
3.5.2.2. L’équipement ........................................................................................................21
3.5.2.3. Les tâches et les lieux de travail ..................................................................... 21-22
3.5.2.4. Le salaire et les assurances..................................................................................22
3.6. Statistique du nombre de morts dans le canton de Neuchâtel en 2003................23

4. Les coûts
4.1. Les bases légales pour l'éducation à la prévention routière .................................24
4.2. L'organisation cantonale .......................................................................................24
4.3. Le financement et les coûts ..................................................................................24
4.3.1.1. Le matériel ............................................................................................................24
4.3.1.2. Le montant ............................................................................................................24
5. La prévention routière en Suisse et dans le monde
5.1. La prévention destinée aux aînés ................................................................... 25-29
5.2. Comparaisons avec d'autres cantons romands .............................................. 29-30
5.3. Quelques campagnes intéressantes.....................................................................31
5.3.1. Une campagne nationale ......................................................................................31
5.3.2. Les campagnes européennes......................................................................... 32-33
5.3.3. Campagne mondiale des Nations Unies...............................................................33
5.4. Politique européenne concernant le permis à points ............................................34
5.4.1. Politique fédérale en matière de sécurité routière.................................................34
6. Sondage
6.1. Analyse du test ............................................................................................... 35-44
7. Perspectives
8. Conclusion
9. Bibliographie
10. Remerciements

1.1 Présentation personnelle
1. Introduction
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Je m'appelle Sarah Mascle, j'effectue actuellement un stage à la Police locale pour
réussir la maturité professionnelle. Après l'obtention de ce titre, je désire travailler
encore un peu avant de partir trois mois en Angleterre, ceci afin de perfectionner mes
connaissances de la langue anglaise pour pouvoir travailler plus tard dans un pays
anglophone, ou dans une entreprise internationale.
Je ne connais pas encore de manière très précise l'orientation que je donnerai à mes
études, mais les domaines tels que le tourisme et les langues m'intéressent beaucoup.
Possédant la double nationalité suisse et française, j'aurai peut-être envie de partir vivre
en France et d'y construire une situation professionnelle.
1.2 Comment ai-je trouvé ma place de stage ?
Quelques mois avant le début de mes examens, j'ai postulé pour une place de stage en
qualité d'employée de commerce.
Je n'ai obtenu que deux réponses positives de la part de l'Etat et de la Ville de
Neuchâtel.
L'Office des mineurs et des tutelles.
Très ouverte au milieu social, cette place de stage m’intéressais vivement.
M. Pascal Chuard a manifesté de l'intérêt pour ma postulation sans pour autant me
donner une réponse définitive.
La Police locale.
Jean-Pierre Habegger, chef de l'administration, a conduit l'entretien d'embauche qui
s’est très bien déroulé. Comme L'Office des mineurs et des tutelles ne désirait pas
m'assurer un engagement avant le mois d'avril et que la nature du travail me paraissait
attrayante, j'ai décidé d'accepter l'emploi à la Police locale. Je n’ai été astreinte à aucun
examen d’engagement.
1.3 Le choix de l’entreprise
Ayant en premier lieu pris contact avec la Police cantonale dont la réponse a été
négative, je me suis adressée à la Police locale ; en effet, j'ai toujours manifesté de
l'intérêt pour l'activité très diversifiée de la police. Un stage à la police cantonale
m'aurait particulièrement convenu car j'ai des souvenirs d'un dépôt de plainte lorsque
j'étais enfant. Malheureusement, aucun poste de stagiaire n'était libre.
Sarah Mascle Juin 2004

1.4 Les différents secteurs de la police locale
Page 2
La Police locale est divisée en divers secteurs. Voici ceux où j’ai travaillé le
plus fréquemment (page 2a) :
Les amendes d'ordres
Les agents ou auxiliaires de police mettent des amendes d’ordre sur les
véhicules en stationnement, dont l’équipement est non conforme (feux
rouges, pneus lisses, etc.). Le conducteur fautif reçoit par la suite un
rappel s’il ne paye pas, puis un commandement de payer.
L'administration
Le personnel de ce service s'occupe des marchés, des forains, des
cirques, de toutes les manifestations diverses qui se déroulent dans le
canton de Neuchâtel, des dépôts de bennes, des échafaudages, des
stands en ville (marchands ambulants), des plaintes déposées par les
citoyens concernant les nuisances nocturnes.
La réception
La clientèle est accueillie afin de traiter différents sujets tels que : les
ventes de médailles pour chiens, les objets trouvés, les autorisations
pour la zone piétonne.
L’éducation routière
Les tâches de la prévention routière sont expliquées dans la suite du
dossier.
1.5 Début du stage et premières constatations dans la vie
pratique
Mon stage a débuté à mi-août. Jean-Pierre Habegger m'a présentée aux divers
employés de commerce et aux différents officiers de police. L'ambiance de travail est
agréable et je me suis bien intégrée dans l’équipe.
Le travail est très distinct de l'activité scolaire. Bien sûr, tout étudiant titulaire d'un
diplôme de l'Ecole de commerce doit de toute façon s'adapter à la vie pratique et à
l'entreprise dans laquelle il travaille. Je crois qu'il faut être plus concentré et
responsable du travail que l'on effectue. En ce qui me concerne, je dois m'organiser et
être attentive. L'ordre et la précision sont également très importants car les documents
reçus par courrier ou rédigés par nos soins doivent être rangés précieusement ! Cette
manière de travailler s'apprend au fil du temps.
Ce stage est efficace et même indispensable afin de se préparer à notre futur emploi.
1.6 Choix du sujet
J'ai eu le choix entre plusieurs sujets (amendes d'ordres, voie publique, gestion des
ports, etc.) et la prévention routière. Ce dernier est intéressant car il y a beaucoup
d'informations à disposition et il est très enrichissant. En effet, l'éducation routière nous
concerne tous de la petite enfance jusqu’à la vieillesse. Le fait d'accompagner les
policiers sur le terrain a suscité mon envie d’approfondir le sujet.
Sarah Mascle Juin 2004

L'intervention
Plt Simonet
Of police
EM (-) plt Simonet chef EM
- lt Saudan - adj Perucchi - sgtm Bolle - sgtm Nicoud - M. Habegger
Commandant de police
cap J-L. Francey
Liaisons &
Rempl of Rempl of Instruction communications &
Adj Perucchi Sgtm Bolle sgtm Nicoud technique
sgt tourn M. Laubscher
sgt Bolle C
ECOLE Brig urbaine Central/récept.
brig int 1 brig int 2 brig int 3 Brig Circulation Chantiers sgt Sauvain sgt Moulin
1 sgt 1 sgt 1 sgt sgt Chassot B Signalisation / parco 1 app 11 CIVLS
1 cpl 1 cpl 1 cpl 1 sgt sgt Grivel 3 agt
6 agt 2 app 1 app 1 cpl 1 app Etabli. publ.
4 agt 4 agt 4 agt Parco cpl Monnier
ENQUÈTES Adm/compta
1 sgt responsable
Prévention 1 app M.Habegger
1 cpl Secrétariat
2 app Voie publique& Ports 4 CIVILS
sgt Dubey
brig int 4 1 app
1 sgt brig int 5 Spécial Auxiliaires Administratif des AO
1 cpl 1 sgt 1 cpl 2 app 2 CIVILS
1 app 1 cpl 6 aux
5 agt 1 app Radar/feux Ports
5 agt 1 app 1 aux
Informatique
cpl Rapillard
Planification
Total des postes 2001 : 88,45 - 1,35Hsup - 0,8régul + 5 postes aux plan de stationnement = 91,3 postes 1 app
Intervention Circulation Spéciaux total Policiers proximi
OF 1.00 OF 1.00 OF 1.00 3.00 OF 3.00
SUP 1.00 SUP 1.00 SUP 1.00 3.00 SOF SUP 3.00
SGT 6.00 SGT 2.00 SGT 3.50 11.50 SGT 11.50 10.50
CPL 6.00 CPL 1.80 CPL 2.00 9.80 CPL 9.80 8.80
APP 4.80 APP 2.50 APP 2.80 10.10 APP 10.10 9.10
AGT 19.80 AGT 2.00 AGT 1.00 22.80 AGT 22.80 22.80
AUX 0.00 AUX 7.30 AUX 1.50 8.80 AUX 60.20 8.80
CIVIL 1.00 CIVIL 0.00 CIVIL 16.15 17.15 CIVIL 1.00
ASP ASP ASP 10.00 10.00 ASPIRANTS 61.00
39.60 17.60 38.95 96.15 Total
0.80 REGULATION
Commandant
cap J-L. Francey
La circulation
Lt Saudan
Of police
Direction de la Police
Monsieur le Directeur
Antoine Grandjean
EM (-) plt Simonet chef EM - lt Saudan - adj Perucchi - sgtm Bolle - sgtm Nicoud - M. Habegger
M. Laubscher - sgt Dubey - sgt Grivel - sgt Sauvain - cpl Monnier B. - cpl Rapillard
Page 2a

Page 3
1.7 Education routière
La tâche principale consiste à effectuer de la prévention routière dans les
classes (explications dans la suite du dossier).
1.7.1 Les autres tâches du service de l’éducation routière
La police établit des amendes d’ordre ainsi que des procès-verbaux de
dénonciation (équipement des véhicules).
Une des tâches effectuée par Mme Sylvia Favre (réf. 3.2) ou par les deux autres
collaborateurs lorsqu'elle est absente, est « le Service des Taxis » (le responsable du
service est Roland Perruchi).
Toute personne qui désire conduire un taxi en ville de Neuchâtel, doit obtenir une
autorisation auprès de la police de la Ville.
Si la personne ne possède pas le permis de taxi (D1), elle peut l’obtenir auprès du
Service cantonal des automobiles et de la navigation après un examen théorique et
pratique.
De plus, elle a l'obligation de passer un autre examen à la Police locale afin de
contrôler si elle sait utiliser des appareils comme le taximètre ; qui sert à compter le
nombre de kilomètres effectués durant un déplacement avec un client et la somme due.
Le cahier des charges du service de la prévention routière est bien plus étendu mais je
ne peux pas dresser la liste exhaustive de toutes les tâches.
Sarah Mascle Juin 2004

2. Historique
2.1 L'utilité de la prévention routière
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Le but est d'éduquer les enfants, les adolescents, les adultes et personnes âgées face
aux dangers provenant de la circulation. Cette prévention s’adresse aux piétons et aux
futurs conducteurs de tous véhicules. Bien que depuis deux ou trois ans, le nombre
d’accidents en Suisse ait tendance à diminuer.
Selon moi, il faut à tout prix éviter que des victimes ne deviennent paraplégiques ou
subissent toutes autres conséquences physiques à la suite d'un accident routier.
Un accident ne représente pas seulement deux voitures encastrées, mais aussi un piéton,
un jeune à vélo, en patins à roulettes, en trottinette, en planche à roulettes, renversé
par une voiture.
2.2 Depuis quand et de quelle manière ?
La prévention routière a débuté dans les années cinquante. Les commandants des polices
cantonales et locales de Neuchâtel, de La Chaux-de-Fonds et du Locle décidèrent
de créer une brigade scolaire chargée spécialement des tâches concernant l’éducation
routière.
A cette époque, une leçon concernant l'éducation routière était donnée dans les degrés
primaires uniquement et sur demande des enseignants. La police effectuait un exposé
où elle présentait aux enfants les règles élémentaires à suivre pour bien se comporter
dans un faible trafic. La leçon durait cinq minutes.
Le Département de l’Instruction publique et des affaires culturelles ainsi que les corps
de polices cantonales et locales collaboraient afin de mettre au point cet enseignement
dans les classes.
En 1968, les Commissions cantonales et techniques d’éducation routière sont établies.
Afin de mieux comprendre le rôle de ces commissions et leurs tâches, il faut se référer
à l’Arrêté concernant l'éducation routière (Annexe I). Les différents membres de cette
commission et leur profession sont mentionnés au début dossier.
2.3 Quels étaient les moyens utilisés en 1950-1970 ?
2.3.1 Les premières campagnes et leur évolution jusqu’en 2003
Les campagnes réalisées à cette époque sont encore utilisées aujourd'hui par l'éducation
routière.
Voici la description de trois d'entre-elles déjà présentes à l'époque :
Sarah Mascle Juin 2004

Le jardin de circulation
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Le but de cette campagne est de sensibiliser l'enfant aux dangers de la route. Ayant la
connaissance des panneaux de signalisation ainsi que leur signification, les policiers
peuvent dès lors mettrent en pratique la théorie apprise en classe lors des leçons données
par les agents. Le gymkhana sert à tester l'équilibre et le réflexe de l'écolier.
Le tout premier jardin de circulation mobile a été crée en 1968 ; il était utilisé pour le
canton de Neuchâtel. Le jardin fixe, construit en 1971, fut utilisé pour La Chaux-de-
Fonds uniquement.
Evolution du jardin de circulation en ville de Neuchâtel
Le premier jardin installé à Neuchâtel, à la place du Port, a vu le jour en 1951.
Des entreprises de jouets et de cycles ont prêté volontiers des voitures à pédales et des
vélos. Tous les élèves de l’école primaire de la ville pouvaient y participer.
La police l’a déménagé à plusieurs reprises durant les années qui ont suivi.
Dès 1960, il a été transféré entre le Musée des Beaux-Arts et le Collège de la Promenade.
Les personnes qui s’occupaient de l’exploitation de cette installation étaient les
agents de la brigade de circulation de la Police de la Ville. Toutefois ces campagnes
avaient lieu seulement sur demande de la Direction des écoles primaires, pour les niveaux
2, 3 et 4.
En 1966, il a été décidé de déplacer le jardin dans la cour du Collège des Parcs à la
suite de différents problèmes, dont le passage du cirque « KNIE » à Neuchâtel.
Dès lors, le jardin est modernisé. La Général Motors Suisse S.A. 1 de Bienne met à
disposition des petites voitures à pédales et des cycles. Ce nouveau circuit est destiné
aux élèves de 2 ème et 3 ème année. La partie théorique est enseignée dans une salle du
Collège des Parcs.
En 1969, le jardin de circulation fut déplacé une nouvelle fois au port du Nid-du-Crô,
sous le hangar du « Cercle de la voile ».
Son dernier emplacement se situa au Nord Ouest de la halle de Panespo, où se trouve
actuellement l’Aula de la Faculté des lettres. La théorie y était donnée dans une salle de
l’Ecole supérieure de commerce (il y resta de 1973 à 1981).
En 1981, le jardin de circulation fut abandonné, car le chantier de l’Université devait
prendre place aux abords de Panespo. Depuis 1979, des études avaient été faites afin
d’aménager un jardin fixe, ce qui à l’époque avait fait couler beaucoup d’encre. Pour
des raisons purement politiques, ce projet n’a pas abouti.
1 La Général Motors Suisse S.A. était l'agence principale suisse pour la vente de véhicules américains et
véhicules de marque Opel. Son siège était à Berne; cette entreprise n'existe plus.
Sarah Mascle Juin 2004

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Depuis 1994, grâce à un matériel remis à jour contenu dans une remorque et utilisé par
la brigade scolaire de la Police cantonale, les élèves de 4 ème et 5 ème primaire de notre
ville, y compris les élèves de l’Ecole Catholique, bénéficient de cet équipement. Le
contenu est adapté aux conditions actuelles de la circulation.
La participation financière du Touring Club suisse, section neuchâteloise et de
l’Automobile Club suisse a permis que cette remorque soit remise totalement en état.
Chaque cours se déroule de la manière suivante :
Une partie théorique : Les enfants prennent connaissance des signaux routiers
et des priorités. Nous sommes dans un « Portakabin » installé
à l’intérieur du circuit.
Un test d’équilibre : Un gymkhana situé à côté du jardin de circulation a
pour but de tester l'équilibre.
Une partie pratique : Les écoliers roulent à vélos sur cette installation.
Cette campagne se déroule généralement au mois de juin. Chaque classe bénéficie de
septante cinq minutes pour exécuter ce programme.
Six personnes travaillent en permanence sur ce jardin qui mesure 59 mètres sur
35 mètres.
A la suite des tests de 1994, un concours a été organisé du 31 mai au 3 juin 1994 par la
section neuchâteloise du TCS, pour marquer la réouverture de cette agencement en
ville.
De plus, chaque année, une journée portes ouvertes est proposée aux enfants. Ils peuvent
venir s’exercer gratuitement sur le jardin de circulation et divers gadgets sont distribués.
Cette manifestation se déroule un samedi du mois de juin.
Photo du jardin de circulation, giratoire ; juin 2001
Sarah Mascle Juin 2004

L’examen cycliste
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Il est instauré depuis 1971. Les élèves de 6 ème année secondaire passent cet examen.
Le sujet abordé est « les principales règles de circulation en situation réelle ».
Les objectifs de l’instructeur :
L’enfant doit prendre conscience de son rôle de cycliste dans le trafic routier.
L’instructeur doit évaluer les acquis des élèves sur les règles de la circulation et
leur permettre de s’améliorer afin de combler les lacunes.
Les objectifs de l’élève :
Il doit s’évaluer en tant que cycliste et améliorer son comportement dans le trafic.
Il devrait, mais n’est pas obligé, essayer de se qualifier pour la coupe scolaire
cantonale qui a été crée en 1994.
Lors d'une leçon donnée au cours du mois de février, le policier permet aux élèves de
prendre connaissance des questions de l'examen. Il utilise le programme PowerPoint 2
pour illustrer ces questions. Cette présentation est crée par les deux policiers de l'éducation
routière.
L’examen est divisé en trois phases :
� La première concerne une partie théorique de quarante cinq minutes, réalisée en
classe. Le matériel est constitué de diapositives, d'une vidéo ainsi que des supports
informatiques.
� La deuxième est un examen écrit de 50 questions auxquelles les enfants doivent
répondre pendant une période de quarante cinq minutes, placé sous la responsabilité
des enseignant-e-s. La troisième est un examen pratique effectué en ville
dans la circulation, d'une durée de septante cinq minutes (page 7a).
Le parcours de l’examen n’est pas forcément le même chaque année, cela dépend des
possibilités.
J'ai participé à la correction des questionnaires de cet examen et j'ai remarqué que les
résultats sont plutôt bons en majorité. A mon avis, cela est dû à la manière très attrayante
de présenter le cours. L'examen pratique étant effectué au mois de juin, je n'ai
pas la possibilité de l'analyser et d'y apporter mon avis personnel.
Si pendant la période scolaire, les jeunes adolescents paraissent bien observer les règles
de circulation apprises, je constate qu'à l'âge adulte, une partie des cyclistes ne les
respectent plus.
2 PowerPoint est un programme informatique qui permet de projeter des diapositives qui s'enchaînent
pour un cours ou un exposé depuis un ordinateur; à l'aide d'un projecteur multimédia. Les images apparaissent
contre un mur ou un écran géant.
Sarah Mascle Juin 2004

Examen cycliste, gymkhana
Page 7a

Exemples :
� non respect des feux de signalisations
� circulation sur les passages piétons
� circulation sur le trottoir et dans les sens interdits
A quoi peut-on attribuer cette manière d'agir ?
Page 8
Première hypothèse, les cyclistes adultes ne se considèrent pas comme des conducteurs
de véhicules.
Deuxième hypothèse, ils pensent que leur moyen de locomotion ne comporte pas de
dangers particuliers; donc ne voient l'obligation de respecter les règles de la circulation.
Sarah Mascle Juin 2004

Le théâtre des marionnettes
Page 9
De 1975 à 1999, la gendarmerie utilise le théâtre des marionnettes dans les classes.
Les figurines employées durant cette campagne ont été créées par les moniteurs
d’éducation routière. Les policiers ont présenté ce théâtre dans les classes de 1 ère et
2 ème primaire.
Le sujet abordé est « la traversée de la route ».
L’objectif de l’instructeur :
Le but est de sensibiliser l’enfant à son rôle de piéton et la façon dont il doit se
comporter en tant que tel.
Les objectifs de l’élève :
Il apprend à appliquer les règles essentielles du comportement du piéton
(c.f chapitre 3.4.3).
Il apprend à exprimer ses réactions, ses critiques et son acquis par rapport aux
comportements des marionnettes.
Enfin, il doit prendre conscience des dangers réels de la route.
Cette leçon dure quarante cinq minutes et se déroule comme la plupart du temps en
classe.
� Les policiers décrivent les objectifs
� Ils utilisent un théâtre pédagogique de marionnettes (fille et garçon) afin de réaliser
une démonstration.
� Enfin, ils présentent trois sketches avec répétitions des exercices pratiqués en
classe sur un tronçon de rue fictif, à l’aide de deux maquettes de voitures de couleurs
différentes, ainsi qu’un tapis « passage piéton » (200 x 150 cm environ).
En 2000, le théâtre a été abandonné faute de personnel compétant.
Il est regrettable d'avoir arrêté cette activité qui est une manière ludique d'apprendre
aux enfants les règles de la circulation.
Sarah Mascle Juin 2004

Voici une photo du théâtre accompagné
des marionnettes. Le théâtre a été
construit par deux enseignantes.
2.3.2 Les premiers patrouilleurs
Page 10
Les explications concernant l’historique des patrouilleurs depuis 1926 est dans un article
datant du 20 février 1992. Il a paru dans le Bulletin Officiel de la ville de Neuchâtel.
(Annexe 2)
Pour savoir comment cette organisation se passe aujourd’hui, il faut se référer au chapitre
3.5.2.
Photo prise le 21 mai 1955, devant la Poste principale.
Sarah Mascle Juin 2004

Page 11
Photo prise en 1967. Passage piéton au Nord Ouest du collège de la Promenade, côté
jardin Anglais. Cette fois-ci, c’est un jeune adulte qui fait le patrouilleur.
Photo prise en juillet 1982. Le Sergent Daguet défile pour la dernière fois avec des enfants
patrouilleurs lors de la fête des Vendanges.
En raison d'un accident impliquant un enfant patrouilleur, la Commission scolaire de la
ville décide de ne plus employer d'enfants. De 1982 à 1987, il n’y a désormais plus de
patrouilleurs.
Dès août 1987, il est jugé nécessaire de placer des surveillants à certains endroits stratégiques.
C'est la raison pour laquelle, deux dames sont engagées dans ce service.
Sarah Mascle Juin 2004

2.4 Statistiques du nombre d’élèves depuis 1988
Page 12
Le nombre d’élèves n’a cessé de croître depuis 1988. Le graphe de la page suivante
montre une progression constante du nombre d’écoliers en ville de Neuchâtel.
L’accroissement de travail de la police et le temps à consacrer plus important sont la
conséquence directe de cette augmentation sans que l'effectif du personnel soit pour
autant augmenté ! (cf. page 12a)
Cependant, nous pouvons faire les remarques suivantes pour le graphique :
En 1992-93, le nombre d’élèves est assez stable. En 1993-94, l’augmentation est bien
présente ; nous pouvons compter 2252 élèves de plus. Depuis 1994, à la suite de la
réouverture du jardin de circulation, il a été décidé de visiter une deuxième fois durant
l’année certains niveaux scolaires, d’où la raison de ce supplément de travail.
En 1998, on constate une légère baisse, puis une forte augmentation à nouveau.
Conclusion, en vingt ans, 3232 nouveaux écoliers sont recensés. Nous pouvons remarquer
un changement du nombre d'élèves environ tous les trois ans.
2.5 Statistiques du nombre de classes depuis 1988
Si le nombre de classes fluctue entre 1990 et 1998, dès 1999, il ne cesse d’augmenter
jusqu'en 2003. L'année 2004 ne peut être prise en considération car elle n'est pas terminée.
(cf. page 12b)
Que peut-on envisager afin de réduire la charge de travail des agents responsables de
ce poste ?
� Augmenter le nombre d'élèves par classe afin de diminuer le nombre de celles-ci.
� Former un ou plusieurs agents à l'éducation routière.
Les enseignants ne sont pas du tout favorables à l'idée d'augmenter les effectifs d'élèves
par classe; les infrastructures des locaux ne permettent peut-être pas toujours d'accueillir
plus d'écoliers.
L'autorité communale est-elle prête à accorder un plus grand budget à la prévention
routière ? En fonction de la conjoncture actuelle, je pense que ce projet pourrait rester
lettre morte.
Sarah Mascle Juin 2004

6000
5500
5000
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
2362
3038 3015
3757
Le nombre d'élèves présents depuis 1988
3707 3678
5104 5114
4686
5321 5358
5109
5525 5561 5594 5549
1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
Page 12a

350
300
250
200
150
100
50
0
157
168
159
210
Nombre de classes visitées depuis 1988
223 221
294
300
286
316
300
315
321
329 329
1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
336
Page 12b

3.1 L’évolution
3. La prévention aujourd’hui
Page 13
La prévention a beaucoup évolué depuis ces vingt dernières années. La police dispose
de plus de moyens matériels qu'autrefois. De nouvelles campagnes sont organisées, de
nouvelles brochures sont distribuées. La police remarque que la prévention concernant
la circulation et les accidents est encore nécessaire aujourd’hui. Mais elle espère qu’à
l’avenir, elle n’aura plus besoin de passer autant de temps dans ce domaine. Il faudrait
pour cela que les citoyens, surtout les jeunes soient plus raisonnables sur les routes et
qu'ils prennent plus conscience des dangers liés à l'alcool, à la vitesse voire à la drogue.
3.2 Les personnes chargées de l'éducation routière
Actuellement, trois policiers s’occupent de la prévention et de l’éducation routière en
ville de Neuchâtel, précisément un caporal et deux appointés.
Le caporal Francis Philippin travaille dans ce service depuis janvier
1991.
L’appointé Heinz Morgenthaler, travaille dans ce service depuis
août 1993.
L’appointée Sylvia Favre travaille dans ce service depuis septembre
2000.
3.3 Le rôle de l'éducation routière
Le rôle de l'éducation routière consiste à aider les personnes de tout âge à prendre
conscience du danger de la route et de leur éviter un accident qui pourrait entraîner de
graves conséquences au niveau professionnel et privé.
Pour atteindre ce but, le BPA, le TCS, l'ACS, entre autres, réalisent des campagnes
destinées aux enfants et adultes. Les agents responsables de l'éducation routière distribuent
et mettent à disposition aux populations diverses cartes et brochures concernant
la circulation, la rentrée des classes, l’alcool au volant, les excès de vitesse, etc.
3.4 Les autres tâches effectuées dans le cadre de la prévention
3.4.1 Aux abords des écoles
La police est présente également aux abords des collèges afin d’observer le comportement
des personnes aux passages piétons. Si des adultes ou des enfants ne traversent
pas correctement, un agent fait généralement une remarque.
Sarah Mascle Juin 2004

Page 14
Panneaux et sécurité au bord de la route
En premier lieu, les agents vérifient si les panneaux de publicité ou de
circulation tiennent bien en place afin qu’ils ne tombent pas sur la route
et ne blessent un individu. Pendant l'Exposition du Port par exemple, ils
contrôlent si le passage sur le trottoir est libre et sécurisé côté route,
pour les piétons, les poussettes et les personnes en chaise roulante.
Signalisation et amendes
La police contrôle le fonctionnement des feux, peut amender les
conducteurs qui téléphonent en roulant, ceux parqués sur un passage
piéton ou stationnés sur les interdictions d’arrêt.
Afin de mieux comprendre ces tâches, j’ai accompagné un matin un
agent lorsqu’il patrouillait aux alentours du Collège de la Promenade. A
la suite à cette expérience, j’ai décidé de vous expliquer ci-dessous le
comportement d’une des personnes ayant traversé le passage piéton
qui se trouve au Nord de ce collège, en direction de l’Université.
Une maman accompagnait son enfant à l'école et elle a traversé la
route correctement. A son retour, elle était seule et a franchi le passage
alors que le feu était rouge ! Interpellée par le policier, ce qui est tout à
fait justifié, cette femme a presque affirmé que le fonctionnaire avait
tort; elle ne l’a pas exprimé directement, mais nous avons pu le comprendre
par ses propos infondés.
Conclusion : à quoi cela sert-il d'apprendre aux enfants la bonne
manière de traverser la chaussée, si les adultes ne
montrent pas l'exemple !
Les cyclistes agissent également de la sorte; c’est-à-dire qu’ils passent
soit sur le passage piéton ou circulent sur la chaussée alors que le feu
est rouge ! Tous ces comportements sont irresponsables ! L’attitude
des conducteurs fautifs est souvent répréhensible; pourtant ils sont
conscients qu’ils commettent des erreurs. Parfois, l’agent les interpelle
et ces derniers admettent la plupart du temps leur tort. Mais en réalité,
la majorité se moque totalement de ces réprimandes.
Mesures prises à la suite d'accidents graves
La police prend des mesures éducatives, pour les jeunes dénoncés auprès
de l’Autorité tutélaire. L'adolescent vient dans les bureaux de
l’éducation routière et un des agents s'entretient avec lui, montre des
photos d’accidents graves afin qu’il réalise les conséquences de ses infractions
! (non-respect de la signalisation routière, renversement d'un
piéton etc.)
Par mesure préventive, la police intervient dans les classes lorsque des
accidents routiers mettant en cause des écoliers se produisent. L’agent
de police parle de l’accident dont a été victime leur camarade et rappelle
les règles à respecter sur la route !
Sarah Mascle Juin 2004

Page 15
Brochures et nouvelles campagnes
Des documents de prévention sont distribués dans la rue, dans les
commerces et par envois postaux. Les agents participent aux campagnes
organisées par le BPA qui se déroulent à Berne. En collaboration
avec le TCS, ils coopèrent à la journée des instructeurs de l’éducation
routière pour prendre connaissance des nouveaux moyens didactiques.
3.4.2 La lanterne magique
"La lanterne magique" est une manifestation qui permet aux enfants d'assister
chaque mois à un film au cinéma des Arcades. Deux séances de cinéma
sont organisées le même jour.
La police assure la sécurité des enfants qui se rendent aux séances de la
« Lanterne Magique »; ceci environ dix fois par année.
Deux à trois personnes règlent la circulation sur la rue de l’Hôpital afin
d’éviter des bouchons.
3.5 La prévention scolaire
3.5.1 Présentation de quelques campagnes par niveau scolaire
Avant de commencer leur leçon, MM. Francis Philippin et Heinz Morgenthaler
se présentent, puis expliquent aux élèves pourquoi ils viennent en classe
ainsi que le déroulement de leur travail.
Parfois, les deux policiers utilisent des méthodes différentes ou insistent sur
un point distinct qui leur semble plus important qu’un autre. Le but étant que
les enfants retiennent les éléments principaux.
Crèche et école enfantine
Les enfants sont âgés de trois à cinq ans. Tout d’abord, l'agent de police
montre différents dessins et leur demande ce qu’ils voient. Le but
est de les familiariser avec un certain vocabulaire. Qu’est-ce qu’un trottoir,
un piéton, un véhicule et le passage piéton ? Puis, il leur demande
comment traverser la route.
Sarah Mascle Juin 2004

Il leur apprend les trois règles habituelles et les fait répéter à haute voix :
Page 16
D’autre part, il leur rappelle qu’il faut toujours porter le baudrier lorsqu’ils ont
l’occasion de sortir avec la maîtresse dans la rue. Ensuite, la leçon se poursuit à
l'extérieur afin que les enfants mettent en pratique ce qu’ils ont appris. Le policier
traverse avec chacun individuellement.
Ecole primaire
Niveau 2 ème année primaire
Dangers de la route
A. S'ARRÊTER
B. REGARDER
C. REGARDER
D. ECOUTER
E. TRAVERSER
Le policier rappelle aux enfants, la démarche à suivre pour traverser la route, ce
qu’il faut faire et ne pas faire !
Il utilise des diapositives, les trois affiches habituelles (concernant le passage piéton
et la luminosité dans la nuit). Il distribue également des brochures sur la sécurité
et la visibilité.
Voici le contenu différentes diapositives :
� Rappel de la démarche à suivre pour traverser la route
� Les feux de signalisation
� Les jeux et sports sur la route
� Un endroit idéal pour jouer (places de jeux)
� Faire attention aux autres (ranger les affaires, pas laisser traîner les skis, luges;
jouer sur le trottoir, etc.)
� Route sans trottoir, marcher face au danger ! Comment faire si à la place
d’un trottoir il y a un mur ? Promenade avec la classe
� Comment se comporter sur la route, s’il y a de la pluie et pas de trottoir ?
Peut-on rouler à vélo avec un parapluie ?
� Un trottoir (bandes longitudinales jaunes) utilisées par les piétons
Sarah Mascle Juin 2004

� Un trottoir (bandes longitudinales jaunes) utilisées par les piétons
Page 17
� Une route avec un trottoir mais sans passage piéton. Comment se comporter
?
� Les bons choix à effectuer. Me voit-on mieux lorsque je porte des habits foncés,
clairs ou avec des accessoires rétro réfléchissants ?
� Ne pas jouer sur les barrières; ne pas aller jouer sur des chantiers
� Les patrouilleurs (comportements)
� Le bus s’arrête, dois-je attendre qu’il parte pour traverser ?
� Observation d'un adulte qui ne traverse pas correctement le passage piéton
avec son enfant
� Le panneau bleu d’information indiquant un passage piéton, un sous-voie
etc.
� La ceinture de sécurité et l’âge autorisé pour s’asseoir à l’avant de la voiture
� Rappel qu’il ne faut pas entrer dans la voiture d’un inconnu ; Il peut s'agir
d'un kidnappeur !
Niveau 3 ème primaire
Connaissances de la signalisation et de l’équipement du vélo
Le policier commence par parler des accidents de la route. Il donne des exemples
d’accidents plus ou moins graves afin de faire comprendre aux enfants que la prévention
routière est encore nécessaire aujourd’hui. Le nombre de blessés progresse
d’année en année, surtout chez les jeunes.
Il aborde le sujet en discutant du coût des accidents. En 2001, le coût total s'élevait de
onze milliards cent trente et un million de francs. Bien que les enfants réagissent en
entendant ce chiffre, ils ne se rendent pas vraiment compte de sa valeur.
Il rappelle le comportement que les enfants doivent avoir lorsqu'ils désirent traverser la
route sur un passage piéton.
Ensuite, il explique à l'enfant comment il doit s’équiper lorsqu’il désire sortir à vélo. Il
utilise des diapositives pour montrer les diverses protections à mettre. Le port du casque
est très important pour la tête afin de ne pas endommager le cerveau en cas de
chute violente ou tout autre accident.
Les autres diapositives servent à exposer différentes situations dans lesquelles les enfants
peuvent se trouver avec leur vélo.
Certaines images concernant les panneaux de signalisation vous sont proposées à la
page suivante (cf. page 17a).
Sarah Mascle Juin 2004

Stop
Panneaux de signalisation
symboles symboles
Intersection avec une route
sans priorités
Céder le passage Giratoire
Route principale Panneaux d'information
Fin de la route principale Croisement
Page 17a

Page 18
L’agent demande également qui a la priorité lorsque plusieurs personnes s’engagent
dans un croisement avec priorité de droite.
Une autre diapositive montre deux photos; le but de ces images est de faire comprendre
aux enfants que nous devons être visibles la nuit afin de ne pas créer d’accidents.
La première photo montre un cycliste éclairé par une voiture. La voiture se trouve à une
distance qui ne dépasse pas cinq mètres. Le cycliste porte des vêtements sombres et
son vélo n'est pas équipé d’objets lumineux. Evidemment, le conducteur ne peut voir le
vélo qu’à moins de cinq mètres.
La seconde désigne un cycliste portant une veste jaune avec des accessoires réfléchissants.
(Annexe 6)
� Avec des habits foncés, la voiture nous voit à 25 mètres.
� Avec des habits clairs, la voiture nous voit à 40 mètres.
� Avec des habits clairs et des accessoires rétro réfléchissants,
à 130-140 mètres !
C’est pour cela que le policier propose divers objets à porter sur soi ou sur son vélo
dont :
� Un bracelet orange porté aux poignets ou aux chevilles.
� Un clignotant rond et rouge accroché à la ceinture ou au sac
� Une veste spéciale avec des bandes lumineuses
Niveau 5 ème primaire
Tout d’abord, l’intervenant rappelle à nouveau les règles de circulation pour traverser la
route, qu’il faut être visible la nuit. Il leur demande de citer tous les éléments obligatoires
pour rouler à vélo. Il les interroge sur l'utilité de la vignette.
Ensuite, il parle des signaux et priorités de droite. Les écoliers doivent connaître les
quatre familles de signaux :
� Les panneaux d’interdiction, d’obligation, d’information et de sens obligatoire
(giratoire).
L’agent explique la hiérarchie à suivre sur la route (1. policier, 2. feux, 3. signaux et
marques, 4. priorité de droite).
Le policier fait trois schémas au tableau afin d’expliquer dans quelle situation nous pouvons
trouver ces différents signaux. De plus, il explique la différence entre les routes
principales, secondaires et les autoroutes.
Sarah Mascle Juin 2004

Page 19
Enfin, les écoliers doivent passer un petit test oral. Le policier distribue des fiches plastifiées
où sont représentées sous forme de dessin des situations réelles de la circulation.
En général, les enfants répondent bien mais cela dépend des classes.
Ecole secondaire
Leçon 8 ème année
Le sujet de la leçon s’appelle : les jeux et sports sur la route.
L'agent présente des diapositives et diverses affiches dont il parle à la fin. A la fin
de la leçon, il distribue des brochures qui contiennent un concours à l'intérieur.
Voici le descriptif des diapositives :
� Présentation des jeux et sports sur la route qui sont considérés comme des
engins assimilés à des véhicules (cf. page 19a).
� Tableau qui montre les nouvelles règles de la circulation. Usage linéaire
comme moyen de locomotion. Les enfants en âge préscolaire doivent être
accompagnés par un adulte; on y explique à quel endroit et de quelle manière.
� Tableau qui décrit l'usage surfacique à des fins ludiques; qui peut utiliser
cette espace réservé aux jeux, à quels endroits et de quelle manière.
� Signal de prescription : accès interdit aux piétons et aux utilisateurs d'engins
assimilés à des véhicules (cf. page 19b).
� Explication de la zone trente à l'heure.
� Illustration des panneaux de signalisation qui sont interdits à ces engins
(route principale, autoroute, etc.).
� Dans une zone de rencontre, nous devons nous comporter comme un véhicule
alors que dans une zone mixte, nous devons avoir le comportement du
piéton.
� Démonstration du nouveau signal de prescription. C'est un panneau d'interdiction
avec un patin à roulettes dessiné à l'intérieur.
� Une route avec un adulte et un enfant en trottinette. De préférence, l'enfant
doit être placé du côté droit de la route et non à gauche par mesure de sécurité
!
� Être visible comme les véhicules; porter des accessoires rétro réfléchissants.
� Les piétons et engins assimilés à des véhicules ont la priorité lorsqu'un signal
lumineux est présent aux côtés d'un passage piéton.
� Protections à mettre lorsque nous faisons du roller (cf. page 19b).
Sarah Mascle Juin 2004

4
1. Bicyclette
2. Rollers
3. Mini-trottinette
4. Trottinette
5. Kickboards
6. Patins à roulettes
Les engins assimilés à des véhicules sont :
1 2
Page 19a
Surfaces autorisées à la circulation des engins assimilés à des véhicules
Trottoir
Zone de rencontre
Piste cyclable
Chemin pour piéton
Zone 30 km/h
Zone piétonne
5
Route secondaire à faible circulation sans trottoir et sans chemin pour piéton/piste
cyclable.
Sarah Mascle Juin 2004
6
3

Signal de prescription :
Surfaces interdites à la circulation des engins assimilés à des véhicules :
Routes principales
Bandes cyclables
Au signal « Accès interdits aux piétons »
Au signal « Circulation interdite aux engins assimilés à des véhicules ».
Equipement et protections :
Il faut se munir d’un casque et de protèges genoux et coudes.
L’engin ou le conducteur doit être équipé d’un éclairage bien visible, blanc à
l’avant et rouge à l’arrière.
Page 19b
Sarah Mascle Juin 2004

� Exemple d'une situation d'accident :
Page 20
Un jeune de Lausanne descend une rue sur la route qui est assez raide. Il
roule avec ses patins et une fois arrivé à proximité des feux, il décide de
monter sur le trottoir. Mais quand il arrive devant le passage piéton, il voit
que le feu est rouge pour les voitures également. Les véhicules de droite
démarrent et il décide de freiner d'un coup brusque; malheureusement il
glisse et se retrouve sous un bus.
Les roues arrières du premier bus lui passent sur les jambes et les roues
avant du second s'arrêtent sur ses patins. Il a eu une double fracture de la
jambe gauche. S'il avait glissé de cinquante centimètre de plus, son bassin
aurait été écrasé ! Alors il vaut mieux prendre de bonnes précautions afin de
ne pas finir comme ce jeune homme.
3.5.1.1 Observation effectuées lors des passages dans les écoles
Le comportement des enfants peut varier selon plusieurs critères. L'instituteur-trice n'est
pas obligé-e d'assister aux leçons et ce n'est pas parce qu'il ou elle n'est pas là, que les
enfants sont indisciplinés ! J'ai remarqué au fil de mes visites, que l'attitude des enfants
peut être totalement différente. Sur deux leçons données un matin, une classe peut être
attentive, à l'écoute, donner de bonnes réponses et s'intéresser à ce que le policier dit;
l'autre peut être dissipée, beaucoup moins réceptive, voir perturbatrice. Tous les élèves
n'ont pas le même comportement.
Certains paraissent parfois absents, ce qui dérange l'agent de police. Il a l'impression
de ne pas être écouté et cela lui donne un sentiment désagréable. Il les reprend sans
trop hausser la voix et leur demande de suivre le cours avec plus d'attention.
3.5.2 Les patrouilleurs
Actuellement, le nombre de patrouilleurs est de dix pour sept emplacements, en ville.
3.5.2.1 L’engagement
� La police met une annonce dans le « Bulletin Officiel » de la Ville; ceci plusieurs
fois si nécessaire.
� Si une personne est intéressée, elle vient au service de l’éducation routière
et obtient un entretien. Elle se présente personnellement; parle de sa vie privée
et professionnelle.
� Si elle correspond à la personne recherchée (voir règlement), la police fait un
rapport de renseignements généraux qui est ensuite transmis à la Direction
de la Police (Annexe 3).
� Ensuite, pendant deux heures environ, elle assiste à une leçon théorique
donnée par la police.
Sarah Mascle Juin 2004

Page 21
� Enfin, elle passe un petit examen théorique et doit par la suite, remplir un
questionnaire destiné à l’Office du travail, afin d'établir le salaire mensuel.
L'agent de police reste environ quatre heures avec le patrouilleur pour lui montrer
comment faire dans la pratique. Si tout va bien, une surveillance intermittente est assurée
par les agents.
Selon les responsables de l'éducation routière, il est difficile de recruter de nouveaux
patrouilleurs car la population n'est souvent pas assez intéressée.
A mon avis, les gens estiment peut-être que cet emploi n'est pas suffisamment varié et
motivant. Les périodes de repos entre chaque pose (30 minutes) ne permettent certainement
pas toujours de rentrer à domicile; le salaire n'est pas très élevé.
Est-ce que les chômeurs de longue durée qui ne touchent plus d'indemnités, ne pourraient-ils
pas être intéressés à augmenter quelque peu leur revenu en effectuant cette
activité, même de manière temporaire ?
Le contact avec les enfants, très court, ne pourrait-il pas leur donner un sentiment d'être
utile à la société ?
3.5.2.2 L’équipement
Le patrouilleur doit porter les habits et accessoires suivants :
� Un chapeau noir avec une bande jaune ou une casquette avec des accessoires
rétro réfléchissants.
� Une veste et un pantalon de pluie qui doivent être conformes aux normes européennes,
c’est-à-dire, de couleur jaune avec des bandes réfléchissantes.
� Il doit porter des gants blancs et tient dans sa main, une palette dont la forme
et la couleur signifient, « interdiction générale de circuler dans les deux
sens ».
3.5.2.3 Les tâches et les lieux de travail
En général, il a l'obligation d'effectuer des poses qui durent trente minutes chacune et
ceci plusieurs fois dans la journée. Il doit surveiller les lieux et arrêter la circulation aux
passages piétons, afin de protéger les personnes.
Sarah Mascle Juin 2004

Les postes actuels se trouvent aux endroits suivants :
Rue du Plan-Cassarde
Rue Casel
Rue du Clos-de-Serrière (Coop)
Route de Pierre-à-Bot/Acacias
Route de Pierre-à-Bot/Puis-Godet
Rue de la Maladière-Saars
Rue Jaquet-Droz (Bellevaux)
3.5.2.4 Le salaire et les assurances
Page 22
Pour ce travail, les patrouilleurs reçoivent CHF 13.- par demi-heure effectuée et sont
assurés par le BPA (bureau suisse des assurances), en cas de décès ou d’accident.
(Annexe 3)
3.6 Statistique du nombre de morts dans le canton de Neuchâtel
en 2003
5
14
Hommes
Femmes
19 décès dus aux accidents de la route; deux-tiers des victimes sont masculines. Cette
différence entre les sexes rejoint les statistiques internationales. En effet, les personnes
les plus touchées sont les hommes de 15-24 ans. Les femmes ont moins d'accidents
car leurs déplacements sont le plus souvent en milieu urbain.
L'éducation et la prévention routière effectuées dans les écoles, de la petite enfance
jusqu'en secondaire sont instructives, intéressantes et nécessaires pour l'avenir des
enfants qui deviendront un jour adultes.
Les agents savent très bien que les jeunes ne respectent pas toujours les règles de
circulation en dehors de l'école. Par ailleurs, la capacité d'ouïe et de perception du danger
n'est pas encore totalement développée !
Sarah Mascle Juin 2004

Page 23
Lorsqu'un enfant est renversé par une voiture parce qu'il n' pas bien traversé la route ou
qu'il manquait d'attention, cet accident afflige les policiers; ils ont probablement l'impression
que leur travail manque d'efficacité.
Le risque zéro n'existe pas. L'expérience acquise lors de ma participation aux leçons
me permet de dire que travail réalisé est sérieux et efficient.
Le rôle des parents est très important. Ces derniers doivent montrer l'exemple. Depuis
que je suis en stage à la police locale, je réalise que je suis bien plus attentive et respectueuse
des règles élémentaires des piétons. J'observe plus facilement le comportement
des gens en général. Je constate en ce qui concerne les enfants, les points suivants
:
� Les mères traversent au feu rouge ou en dehors des passages réservés aux
piétons avec leurs enfants.
� A l'approche de voitures, elles s'élancent sur la chaussée afin de traverser
alors que les véhicules sont prioritaires.
� Les conducteurs-trices ne s'arrêtent pas systématiquement pour permettre
aux piétons (adultes et enfants) de traverser.
� Le conducteur est peut-être lui-même un père; ce qui me laisse penser que,
mères et pères commettent tout deux des infractions susceptibles de mettre
en danger leurs propres enfants et ceux des autres !
Est-ce que les différentes cultures ont un rôle important sur l'éducation des enfants ?
Nous sommes dans un pays où diverses nationalités se côtoient; cela joue-il un rôle
non négligeable ? (sans pour autant signifier que les Suisses sont exemplaires dans ce
domaine)
Il est vrai qu'auparavant, les cours de prévention n'existaient pas; le nombre des voitures
était moins élevé qu'aujourd'hui. Cela influence-t-il le comportement des conducteurs
? A mon avis oui, et le stress de la vie actuelle est un facteur aggravant.
Le but étant de progresser dans la prévention, en investissant plus d'argent, les autorités
responsables de l'éducation routière (M. Thierry Béguin, chef du Département de
l'Instruction publique et des affaires culturelles est responsable de ce domaine pour le
canton de Neuchâtel) obtiendraient probablement de meilleurs résultats (cf. 4.3.1.2).
Sarah Mascle Juin 2004

4. Les coûts
Page 24
4.1 Les bases légales pour l’éducation à la prévention routière
Les bases légales se trouvent dans l’Arrêté de l’éducation routière (Annexe 1)
4.2 L'organisation cantonale
L’organisation cantonale représente les commission techniques et d’éducation routière.
La liste des membres de cette organisation est présentée au début du dossier.
4.3 Le financement et les coûts
4.3.1 Le matériel
La police essaye d’obtenir le maximum de brochures, autocollants, cartes et divers
gadgets gratuitement.
La somme octroyée par la Ville de Neuchâtel pour l'éducation routière finance :
4.3.2 Le montant
La mise en place du Jardin de circulation, par exemple le porta-kabin.
Le déroulement de l’examen cycliste :
L’installation
Les salaires des sécuritas présents à chaque poste de
l’examen pratique
Les cartes de vœux (les dessins sont proposés par l’éducation routière)
Le montant mis à disposition par le biais du contribuable de la Ville de Neuchâtel, est
pour l'année 2004, de Fr. 22'000.-.
La somme accordée est-elle vraiment suffisante ? Je ne crois pas car avec un tel
montant, les possibilités sont limitées. Les agents de l'éducation routière me l'ont
confirmé; j'ai l'impression que, comme dans d'autres domaines, la commune ne place
pas ce problème dans ses priorités. Mais il faut garder en mémoire que les finances
communales, actuellement, ne permettent pas d'aborder le sujet de manière plus
élargie.
La population réagit avec émotion lorsque surviennent des accidents graves ou mortels,
et que des enfants ou des jeunes gens en sont les victimes. Les campagnes nationales
et le travail fourni par les agents communaux ont-ils un réel impact sur la population ?
Sarah Mascle Juin 2004

5. La prévention routière en Suisse et dans le monde
5.1. La prévention destinée aux aînés
Page 25
La Police effectue également de la prévention auprès des personnes âgées. Les personnes
retraitées ont plus de difficultés que les jeunes gens. Nous pouvons constater
plusieurs éléments à ce sujet :
La vue baisse, elles marchent moins vite, elles se déplacent fréquemment à pied, le
temps de réaction est moins rapide, la concentration se relâche, etc.
Elles ont plus facilement peur d’être attaquées ou abordées par des inconnus. Des lieux
comme les trains, les bus, les passages sous-terrains leur font peur.
Au sujet de la prévention routière, diverses brochures sont à disposition des personnes
âgées telles que :
a) « Conduire à tout âge », financée par le TCS
b) « Bien voir, Prévenir les accidents, Voyager sûrement », financée par l’ACS
c) « Médicaments au volant : Attention !"
d) « Clic pour tous ! », financée par le BPA
e) « Visibilité, Sécurité », financée par le BPA
Certaines de ces brochures sont également distribuées aux enfants et adultes.
Voici le résumé des brochures citées ci-dessus :
a) De plus en plus de personnes âgées conduisent
D’ici quelques années, l’espérance de vie augmentera et il faut savoir que notre
pays compte environ 1'040'000 habitants de plus de 65 ans. Dans une dizaine
voire une vingtaine d’années, ils seront bien plus nombreux.
Etre mobile, c’est vivre
Grâce aux transports publics, les jeunes et personnes du troisième âge ont la
possibilité de participer à beaucoup d’activités. Mais les aînés utilisent volontiers
la voiture comme véhicule de déplacement, qui est un symbole de mobilité.
Les personnes âgées conduisent prudemment
Elles ne provoquent pas plus d’accidents que les jeunes et roulent très souvent
le jour. Elles craignent plus facilement la nuit et préfèrent éviter les risques
d’accidents.
D’autres mesures à prendre sont expliquées dans cette brochure concernant
:
� Le risque de maladie qui augmente avec l’âge
� La plupart sont contraintes à prendre des médicaments et doivent
dans ce cas faire très attention avec l’alcool et ne pas mélanger
les deux substances.
Sarah Mascle Juin 2004

Page 26
� La visite médicale pour le contrôle de la vue et de la santé générale.
� Les différentes sécurités à avoir dans la circulation et le confort
de la voiture.
Cette brochure démontre bien que les seniors ne possèdent plus toutes leurs capacités.
J'ai quelquefois l'occasion d'observer la conduite des personnes âgées lorsque je
suis en voiture avec mon entourage; en voici quelques exemples :
- Elles roulent souvent trop lentement sur l'autoroute
- Elles ont tendance à moins respecter la signalisation
- Elles sont plus lentes dans les manœuvres
- Elles mettent parfois en danger, par leur comportement, les autres usagers
de la route
Il est justifié que la loi exige de passer des examens médicaux dès septante ans
tous les deux ans. Mais cela est-il suffisant ? Certains médecins ne sont-ils pas
trop complaisants ? J'ai l'exemple d'un membre de ma famille qui a pris l'initiative
de remettre son permis de conduire au Service des automobiles et de la navigation.
Cette personne a pris la décision de ne plus conduire car il lui est arrivé de ne
plus savoir comment démarrer sa voiture, changer les vitesses voire ne plus savoir
où introduire la clé de contact ! Je peux en déduire que la maladie qui l'a atteint
s'est déclarée entre la durée des deux contrôles.
Je m'interroge sur le bien fondé de l'espace entre les deux examens. N'est-il pas
trop long ?
D'autre part, à mon avis, afin de mieux confirmer leur capacité à conduire, les personnes
âgées devraient passer des tests théoriques concernant les nouvelles règles
de circulation de manière régulière.
b) L’œil
On y décrit les différentes parties de l’œil (les paupières, la cornée, la rétine,
l’iris…) avec un schéma pour illustrer les explications.
Les défauts de la vue
Les différents handicaps de la vue y sont expliqués (myopie, hypermétropie,
astigmatisme…). Un dessin est utilisé à plusieurs reprises pour les illustrer.
Des sujets tels que : « les yeux de l’enfant » ou « le port de lunettes empiret-il
les facultés visuelles ? » sont traités.
Phénomènes de la vue
Des points importants sont traités : « Ne sous-estimez pas les défauts de la
vue », « Adaptation à la lumière », « Rapidité des perceptions visuelles »,
« Daltonisme », « Personnes borgnes. »
Avez-vous bonne vue ?
Un test pour les enfants et un pour les adultes y sont proposés. Le premier
concerne des chiffres et le deuxième des dessins. Il y est expliqué comment
Sarah Mascle Juin 2004

Page 27
s’y prendre et ces tests peuvent être effectués à la maison. Un troisième test
concerne la lecture.
Il y est donné des conseils pour protéger nos yeux. En voici quelques exemples
:
� Il faudrait éviter les contrastes clair-obscur très forts et les lumières
éblouissantes.
� Lire des caractères d’imprimerie de grandeur normale à une distance
de 35 à 45 cm ménage nos yeux. Si nous ne réussissons pas à
maintenir cette distance, nous ne devons pas hésiter à faire contrôler
notre vue.
� Evitons à nos yeux la fumée, les courants d’air, la poussière et les
éclats de matériaux. Aux postes de travail comportant de tels dangers,
il faut porter des lunettes de protections avec des verres de sécurité.
Illusions d’optique
Divers dessins sont proposés afin de tester ce que nous percevons à travers
ces illusions (Annexe 5).
Sécurité dans la circulation routière
Afin d’être visible la nuit, il faut mettre des accessoires qui brillent, c’est-à-dire
rétro réfléchissants. La visibilité est notre sécurité ! Les automobilistes doivent
pourvoir nous voir à une certaine distance (Annexe 6). Trois schémas présentent
une voiture avec un piéton qui sont habillés différemment.
Cette brochure est intéressante à lire car elle contient des illustrations, des
dessins explicatifs.
J'ai le sentiment que de plus en plus d'individus doivent corriger leur vue en
portant des lunettes ou lentilles de contact. Peut-on attribuer cet handicap
aux nombreuses heures passées devant les ordinateurs et les écrans de télévisions
? Je me suis renseignée auprès d'un ophtalmologue et ce n'est pas
une cause principale; passer du temps devant de tels appareils, peut nous fatiguer
les yeux mais pas nous endommager la vue.
c) Les médicaments ont deux visages
Ils peuvent être très efficaces et dangereux à la fois ! L'absorption régulière
de médicaments peut avoir des conséquences néfastes sur notre corps, dont
sur l'aptitude à conduire.
En forme au volant
Chaque conducteur doit être en bonne santé et apte à rouler sans provoquer
d'accident. Il doit être attentif, concentré et doit pouvoir réagir à tout moment.
Le temps-un facteur important
Les médicaments n'ont pas tous les mêmes effets sur un même individu; l'effet
du médicament peut-être négatif ou peut être constaté le lendemain ! Par
exemple, l'absorption régulière d'un somnifère peut d'autant plus diminuer les
prestations physiques et psychiques que la médication dure depuis longtemps
(il en est de même pour la consommation régulière d'alcool).
Sarah Mascle Juin 2004

Page 28
Est-ce que je peux/dois encore conduire ?
Médicaments vendus sur et sans ordonnance : la prudence est de rigueur.
Nous devons nous renseigner auprès de notre médecin ou notre
pharmacie.
Nous devons suivre leurs instructions concernant la dose et la fréquence
de prise de médicaments.
Avant de reprendre le volant, vérifier l'effet du médicament sur notre
corps.
N'absorbez jamais de médicaments prescrits à des tierces personnes !
Attention, même si nous ressentons les mêmes douleurs qu'une autre
personne, nous devons connaître la nature même de la maladie
avant de prendre des médicaments.
La posologie 1 n'est pas adaptée à nos besoins; notre corps peut réagir
différemment à ce remède.
Alcool et médicaments = Danger !
Evitons à tout prix de prendre le volant si nous buvons de l'alcool suite à la
prise de médicaments ! Les conséquences sur la concentration, le temps de
réaction et la fatigue sont très mauvaises. L'effet défavorable sur ces conséquences
n'est pas doublé mais multiplié.
Une explication de la loi concernant ce sujet est donnée dans la brochure.
De plus, dès le 1 er janvier 2005, le taux d'alcool toléré passera de 0.8 à 0.5
pour mille. Si l'Union européenne n'a pas encore harmonisé ce taux, les deux
tiers des états s'y sont ralliés (parmi les nouveaux membres la moitié optent
pour une alcoolémie inférieure). Ainsi, la Suisse s'alignera à la majorité d'entre
eux.
Environ 7 pour cent des Suisses absorbent tous les jours des médicaments;
seul le 1/5 de ces remèdes est prescrit par un médecin. (Une somme d'environ
2,6 milliards de francs est investie tous les ans dans l'achat de médicaments
!) Les conducteurs ignorent en général que beaucoup de médicaments
portent atteinte à l'aptitude à conduire.
d) Pas de départ sans "clic!"
Avant de partir avec notre automobile, nous devons toujours mettre notre
ceinture de sécurité afin d'être protégé en cas de freinage brusque ou accrochage
avec un autre véhicule. Malheureusement, seuls deux tiers des automobilistes
suisses bouclent leur ceinture. La moitié des conducteurs tués
n'étaient pas attachés ! Les statistiques montrent que 90 pour cent des automobilistes
s'attachent sur l'autoroute, contre quelques deux tiers seulement
dans les localités.
1
Posologie : ensemble des indications sur les modalités de prise d’un médicament, données par le médecin,
le laboratoire pharmaceutique.
Sarah Mascle Juin 2004

Page 29
Ceinture obligatoire sur les sièges arrières
Les passagers assis à l'arrière d'une voiture doivent être attachés ! Le choc
est plus violent en cas d'accident et ils mettent en danger les personnes assises
à l'avant.
Peur de la ceinture ?
" Des études ont démontré que le risque d'être plus grièvement blessé du fait
d'être attaché que sans ceinture est inférieur à un pour cent " Le risque de
perdre connaissance est moins élevé si nous sommes attachés; malheureusement,
les conducteurs ont peur de rester bloqués à l'intérieur de leur véhicule
en cas de feu ou de chute dans l'eau. Cette sécurité permet de ne pas
être éjecté du véhicule et la chance de survie est alors plus importante.
Une campagne a été faite cette année 2004 concernant le port de la ceinture.
e) Nuit = danger
Les personnes spécialement en danger la nuit sont :
Les enfants sur le chemin de l’école car en hiver, ils se conduisent
fréquemment de manière inattendue.
Les conducteurs de deux-roues, à peine visibles à cause de leur silhouette
mince et de l’éclairage parfois trop faible de leur véhicule.
Les piétons, cavaliers, coureurs, qui circulent sur des routes mal
éclairées, en particulier par mauvais temps (pluie).
Mieux vaut prévenir que guérir
Il y est recommandé encore et toujours de porter des flash-semelles, des
brassards et pendentifs pour les piétons, des accessoires rétro réfléchissants
pour les cyclistes. Même si parfois ce n’est pas joli de porter ces objets sur
soi, l’important est d’être toujours visible pour les conducteurs, la nuit.
5.2. Comparaisons avec d'autres cantons romands
J'ai consulté les sites Internet de la police du canton de Vaud, Genève, Neuchâtel et
Jura. Ces institutions ne font pas toutes la même prévention, la manière d'expliquer les
campagnes n'est pas identique. Le budget annuel varie certainement d'un canton à l'autre,
ce qui peut être une explication.
La présentation change beaucoup d'un site à l'autre ! Certains accordent plus d'importance
dans la manière d'exposer les sujets. Insérer des schémas, des dessins qui illustrent
le texte est indispensable. Le but est d'avoir envie de lire ces informations. Afin de
sensibiliser la population, il faut attirer son attention vers les brochures mises à disposition,
les campagnes organisées dans les villes suisses.
Le site qui m'a le plus séduit est celui du canton de Vaud.
Sarah Mascle Juin 2004

Page 30
Le canton de Vaud
Son site contient des d'informations concernant le vélo en toute sécurité, le comportement
dans les tunnels et sur l'autoroute, les engins assimilés à des véhicules.
Il invite les internautes à venir utiliser un simulateur (explication à la fin de la
page).
Les images proposées sont intéressantes et elles donnent envie de lire le texte
qu'il les accompagne; ce qui n'est pas le cas du site du Jura. Je vous incite à les
consulter !
Nous pouvons également effectuer deux tests au sujet :
� du taux d'alcoolémie
C'est un programme qui calcule la capacité de conduire selon l'alcool absorbé.
Plusieurs critères de sélection sont obligatoires pour réussir ce test :
� le poids, le sexe et le nombre de cl bus.
Remarque : et si ce genre de test était proposé à la sortie des boîtes de nuit ou
dans les bars, de manière ludique mais tout de même assez sérieuse
afin que les consommateurs concernés soient dissuadés de
prendre leur véhicule ? Idée intéressante mais qui demande des
moyens financiers.
� d'un coût d'un excès de vitesse
C'est un programme qui permet de calculer le coût d'un excès de vitesse selon :
� L'allure du véhicule et le lieu (localité, route ou autoroute).
Remarque : il est utile de connaître le montant à payer d'un excès de vitesse.
Mais lorsque nous sommes sur la route, le comportement diffère.
Devant l'ordinateur, nous avons du temps pour réfléchir au problème
et imaginer les conséquences. Sur la route, l'aspect danger est primordial,
donc il faut dissuader les usagers d'augmenter la vitesse.
Afin de tendre à ce but, la création d'autocollants à placer sur le
pare-brise où seraient indiqués le prix de l'amende ainsi qu'un logo
signifiant "DANGER" pourrait être un bon moyen de prévention.
La voiture tonneau
C'est une voiture automobile (simulateur) que nous pouvons louer dans le canton de
Vaud. Ce véhicule est fixé sur une remorque et tourne sur lui-même afin que nous puissions
observer l'effet de plusieurs tonneaux lors d'un accident routier. Cette attraction
nous montre la nécessité de porter la ceinture de sécurité!
Un policier doit être présent lors de cette démonstration.
Si vous désirez plus d'informations à ce sujet, consultez le site de ce canton;
www.police.vd.ch. (Annexe 7)
Ce moyen de prévention est déclaré efficace et obtient de très bons résultats !
Sarah Mascle Juin 2004

5.3 Quelques campagnes intéressantes
5.3.1 Une campagne nationale
Page 31
Les diverses associations pour les accidents routiers créent des campagnes nationales
annuelles. Je vais vous parler de l'une d'entre-elle. (Annexe 8)
Cette année, la Suva et le BPA ont décidé de poursuivre leur campagne d'incitation au
port du casque de vélo.
En 2003, plus de 1500 cyclistes ont subi des traumatismes cranio-célébraux à la suite
d’un accident. Une trentaine d'entre eux (2 %) n'ont pas survécus à leurs blessures !
Le BPA réalise une campagne annuelle depuis trois ans. Elle se nomme "A vos casques".
Le but est que le port du casque ne devienne pas une obligation mais plutôt un geste
volontaire. Même en étant à une vitesse réduite, une chute peut avoir de graves conséquences.
Je pense qu'il ne faut pas uniquement créer des affiches et les exposer au public mais
proposer des échanges sur le sujet; dans des stands au centre ville par exemple.
Accidents mortels, comparaison de quelques cantons, années 2002-2003 :
Cantons 2002 2003
Berne 63 69
Vaud 62 61
Zurich 71 60
Argovie 44 43
Saint-Gall 24 32
Valais 31 31
Genève 19 22
Neuchâtel 12 19
Les cantons cités en 2003, sont dans l'ordre, les cantons les plus touchés de Suisse. Le
nombre total de morts en Suisse en 2003 est de 549; il y a une progression de 7 % par
rapport à l'année 2002.
J'ai établi un graphique (page 31a) en mentionnant les chiffres 2002/2003, en y ajoutant
Genève (dont le chef-lieu est une des plus grandes métropoles de Suisse) et Neuchâtel
(canton de mon lieu de stage).
La densité de la population au km 2 indiquée à la page suivante n'est actuellement disponible
que pour l'année 2001.
En faisant un parallèle entre les deux, j'ai effectué quelques constatations :
- Genève a la densité la plus élevée et est un des cantons qui a le moins de
victimes.
- Les cantons de Berne et Vaud ont de 7 à 8 fois moins d'habitants au km 2
mais 3 fois plus d'accidents mortels.
Sarah Mascle Juin 2004

80
70
60
50
40
30
20
10
0
Berne
Nombre de morts, comparaisons entre quelques cantons
Vaud
Zurich
GE 1467
ZH 711
AR 323
SG 223
Argovie
Saint-Gall
Valais
Genève
Densité de la population au km 2 (2001)
NE 207
BE 169
VS 53
Neuchâtel
2002
2003
Page 31a

Page 32
- Le Valais a la densité la plus faible et compte pratiquement 1/3 de victimes
supplémentaires.
- Neuchâtel avec 7 fois moins de résidents a un taux d'accident calculé par habitant
presque égal à Genève.
5.3.2 Les campagnes européennes
Depuis quelques années, il existe des campagnes européennes qui se déroulent à plusieurs
reprises durant l'année.
Voici deux d'entre-elles :
"Boire ou conduire"
Elle dure huit semaines par année. Le travail consiste à contrôler les conducteurs
en soirée. La police utilise un éthylomètre pour calculer le taux d'alcool
présent dans le sang. Il faut souffler dans un ballon. Des affiches sont exposées
dans les villes, en Suisse également, et la présentation est très bonne !
(Annexe 8)
"Alcool ou drogue"
Elle dure deux semaines par année. La police vérifie l'état de la personne
avec l'éthylomètre, pour calculer le taux d'alcool absorbé.
Trop de jeunes abusent de l'alcool; surtout des "Alcopops"; boissons qui
sont vendues facilement dans les boîtes de nuit, bars et même certains
commerces.
Exemples : Smirnoff Ice, Malibu, Barcardi, Vodka, Whisky Coca, bière
pour ne citer que les principales.
Certaines boissons sont constituées d'alcool et de jus de fruits; très sucrées
elles se boivent comme des sodas (Coca, Ice tea, Sprite etc.).
Un jeune homme de septante kilos qui absorbe en une soirée un Malibu
(4 cl), deux Alcopops (6 dl) ou deux bières (6 dl) aura un taux d'alcoolémie de
0,69 o /oo.
Une jeune fille de 60 kilos qui absorbe en une soirée deux Alcopops (6 dl),
une Téquila (4cl) aura un taux d'alcoolémie de 0,94 o /oo.
Ces calculs ont été effectués à partir du site du canton de Vaud (tests dont
j'ai parlé en page 30).
En Suisse, dès le 1 er janvier 2005, le taux maximum d'alcoolémie sera de
0,5 o /oo. L'application de cette loi aurait dû entrer en vigueur cette année; des
problèmes administratifs en ont retardé la mise en pratique.
La modification de cette loi m’interpelle.
� La majorité des conducteurs seront-ils plus attentifs au sujet des problèmes
de l'alcool, respecteront-ils la nouvelle réglementation ?
� Le nombre de retraits de permis augmentera-t-il ?
Sarah Mascle Juin 2004

Page 33
� Si tel est le cas, certains usagers seront-ils tentés de rouler sans permis
?
Par contre, pour savoir si le conducteur est sous l'effet de la drogue, cela
n’est guère possible sans recours à un appareil spécialisé; ce genre de dispositif
n'existe actuellement pas.
La recherche scientifique aurait-elle les moyens d'y parvenir ?
Deux possibilités sont envisageables pour la police :
- Soit elle remarque de suite que l'automobiliste a consommé un stupéfiant.
- Soit elle se permet de fouiller la voiture au cas où elle y trouverait une
substance illicite.
Dès 2005, la tolérance sera de zéro pour les drogues et les peines seront
plus sévères. Dès lors, n'y a-t-il pas ambiguïté lorsque les Chambres parlent
de dépénalisation du cannabis ?
La consommation de cannabis entraîne une modification dans la perception
de la réalité et une perte de l'aptitude à conduire.
Un graphique comparant le nombre de morts en 2002, entre divers pays de
l'Union européenne vous est proposé à la page suivante (33a). Les résultats
pour l'année 2003 ne sont pas encore établis.
Je remarque que les pays les plus touchés sont le Portugal et la Grèce. Ceux
qui ont le taux le plus faible sont les pays nordiques. Dans cette échelle, la
Suisse se situe juste après les Pays-Bas (70.3). Le site "sécurité routière accidentologie"
mentionne que plus la population est dense moins elle est exposée
au risque d'accidents (le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont une densité
élevée). La Suède avec une densité très faible fait exception. Ce pays a
opté dans les années 90 la "Vision zéro" (zéro tués). Ce programme de sécurité
routière considère la circulation comme un problème de santé publique
: priorité à l'information, à l'éducation et aux contrôles rigoureux 3 .
Le 5 mai 2004, le site "Europe et sécurité routière" mentionne une liste provisoire
du nombre de victimes pour l'année 2003. Les deux premiers pays
ayant donné leurs chiffres, je constate une diminution spectaculaire de
20.8 % pour la France et de 3.5 % pour l'Allemagne.
Leur nouvelle politique en matière de prévention routière commencerait-elle à
porter ses fruits ?
5.3.3 Campagne mondiale des Nations Unies
La journée mondiale de la santé est célébrée le 7 avril de chaque année. En 2004, elle
a été consacrée à la sécurité routière.
En plus de diverses actions, il a été créé une série d'enveloppes oblitérées en US$, en
€ et en CHF disponibles au siège de New York, Genève et Vienne.
3 Port de la ceinture de sécurité (à plus de 90 % des occupants), vitesse, taux d'alcoolémie à 0,2 g/l, circulation
avec feux de croisement obligatoire.
Sarah Mascle Juin 2004

180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
Nombre de morts par millions d'habitants en 2002 dans quelques pays
de l'Union européenne
59.1 60.5 60.9
Suède Royaume-
Uni
82.8
117.8
128
129.5
150.4
161.1
Pays-Bas Allemagne Italie France Espagne Grèce Portugal
Page 33a

Page 34
Les timbres en US$ symbolisent le "Respect de la signalisation routière" ainsi que la
"Courtoise au volant".
Ceux en €, "Boire ou conduire" et "Vitesse = danger". Quant aux timbres suisses, ils
représentent le sujet "Attention piétons" (courrier B) et "Ceinture de sécurité" (courrier
A).
5.4 Politique européenne concernant le permis à points
Dans l'Union européenne, divers pays tels que l'Italie, le Royaume-Uni, le Luxembourg,
la France, l'Allemagne et l'Espagne ont introduit le permis à points.
Ce concept tend à responsabiliser le conducteur sur l'infraction individuelle qu'il risque
de commettre ainsi que sur son comportement en général face aux exigences de sécurité
routière.
Le système consiste à une addition de points d'inaptitude générés par les infractions
commises, qui en atteignant une certaine somme, donnent lieu au retrait temporaire du
permis de conduire. A l'exception du modèle français qui repose sur un capital initial de
points duquel un nombre déterminé de points est retranché à chaque infraction.
Une comparaison entre les pays s'avère très difficile; le catalogue des infractions retenues
ainsi que l'importance du capital de points variant d'un pays à l'autre.
5.4.1 Politique fédérale en matière de sécurité routière
En janvier 2004, l'Office fédéral des routes a présenté le projet des critères et des méthodes
d'évaluation des mesures.
La liste d'idées de mesures est encore provisoire. Les lignes directrices sont
les suivantes :
- Mieux éduquer, former et sensibiliser de façon continue les usagers de
la route.
- Simplifier des règles comportementales afin de les rendre intelligibles pour
tous les usagers.
- Améliorer l'infrastructure routière, assainir les endroits potentiels à risques.
- Rendre plus sûres les normes relatives aux véhicules au niveau international.
A la fin de l'année 2004, la proposition de la nouvelle politique de sécurité routière sera
transmise au Département fédéral de l'Energie, des Transports, de l'Environnement et
de la Communication (dirigé par Moritz Leuenberger).
En fin d'année 2005, le permis à l'essai sera instauré (réf. Article de l'Express du 26 mai
2004). En France, un permis semblable appelé "permis probatoire" a été introduit dès le
1 er mars 2004.
Sarah Mascle Juin 2004

6.1 Analyse du test
4
6. Sondage
7
Page 35
Les chiffres qui accompagnent les graphes correspondent au nombre d'élèves et non
pas à un pourcentage ! Lorsqu'il y a une seule réponse possible, elle est imprimée en
en gras (Annexe 9).
Interprétation des résultats
Sur 86 élèves interrogés, il y a 44 garçons et 42 filles.
Question 1
Te souviens-tu du sujet de la leçon ?
SUJETS PROPOSÉS FILLES GARCONS TOTAL
Connaissances des signaux routiers
pour les piétons et cyclistes
Sarah Mascle Juin 2004
75
0 2 2
Les conséquences d'un accident 42 40 82
Circulation avec mon vélomoteur 0 2 2
Question 2
Le port du casque est obligatoire. Faut-il vraiment le porter en toutes circonstances ?
� Oui, toujours
� Seulement pour les longs trajets
� Si cela ne me paraît pas vraiment indispensable, je n'ai pas besoin de le mettre

Analyse des réponses :
Page 36
Le 87 % (filles et garçons compris) ont répondu "oui, toujours". C'est un bon résultat
dans l'ensemble, mais notons tout de même que le 13 % a coché un autre avis.
La question concerne bien sûr le casque pour motos, vélomoteurs et scooters et non
pas celui des cyclistes. Le port de celui-ci n'est pas obligatoire !
Quelques élèves m'ont demandé si je parlais de cyclistes ou de motards. Le sujet du
film qui leur a été présenté étant la circulation en scooter, ils ne connaissent
apparemment pas tout à fait bien la loi.
Question 3
A quoi peut être comparé le choc du saut d'un plongeoir des 10 mètres si l'eau est
remplacée par du béton ?
Sur la totalité des élèves interrogés, 8 filles et 8 garçons n'ont pas répondu à la
question.
ÉTUDE DES RÉPONSES FILLES GARCONS TOTAL
Entièrement justes (un scooter fonçant
dans un mur à 50 km/h)
Partiellement justes (manque soit la
vitesse, le véhicule ou l'impact)
Quelque(s) élément(s) juste(s) (manque
2 éléments au moins)
0 1 1
12 4 16
3 5 8
Totalement fausses 19 19 38
Autres* 0 7 7
* Je désire rapporter intégralement quelques réponses données par les garçons,
avec toutes leurs fautes de français; elles demandent réflexion.
� Un tir de Shotgun 16mn avec balles chargées à la nitroyglycérine à une
portée de 20 cm dans le foie, ce qui signifie que les organes ne sont plus que
des détritus qui prendront plus leurs années à se décomposer dans la nature
la grande malchance de cette dernière ou éventuellement ces dernières
pourront être utilisées comme graisse dans un centre de liposuccion à
l'envers...
� L'explosion radioactive d'un socialiste faisant une thèse pour sa campagne
qui ne sera remporté pour cause d'explosion radioactive (qui endommagera
plusieurs organes ainsi que son pouce gauche
� A une crêpe, à un crache d'avion"
Sarah Mascle Juin 2004

Page 37
� A l'explosion à bout portant d'une bombe nucléaire
� Si on est dans la matrice, il peut rien nous arriver, exemple : Quand Néo
saute de l'immeuble, le béton est comme du chwing gum et Néo rebondi (il
saute du 25ème étage)
Analyse des réponses :
1. Un seul élève a répondu correctement à la question !
2. Si j'observe les chiffres obtenus, je constate que la majorité ont répondu
totalement faux ou en grande partie faux.
3. Un certain nombre de garçons se moquent complètement du sujet. Les phrases
qu'ils ont écrites nous le montrent bien ! Ces jeunes ont beaucoup d'imagination;
l'influence de la télévision (cinéma) et de la publicité en est-elle une des causes
principales ?
A mon avis, ils ne se rendent pas du tout compte de ce que peut représenter la vitesse.
Suivant les circonstances, une allure de cinquante kilomètres heure peut déjà être
synonyme de danger !
La plupart ont parlé d'une voiture et non d'un scooter. C'est un point sur lequel il faudrait
insister d'avantage. Sont-ils conscients que les dégâts peuvent être bien plus graves
qu'au volant d'une voiture ?
Question 4
Combien de temps peut s'écouler avant l'intervention chirurgicale si nous voulons
sauver la vie de Florian ?
PROPOSITIONS FILLES GARCONS TOTAL
2 jours 1 5 6
2 heures 34 26 60
5 heures 5 8 13
1 semaine 0 3 3
Aucune 2 2 4
Analyse des réponses :
Bien que le 70 % des réponses soit correct, je m'aperçois que ¼ des jeunes n'ont pas la
conscience de la gravité des conséquence possibles (paraplégie, décès).
Sarah Mascle Juin 2004

Question 5
En combien de temps la vie de Florian a-t-elle basculé ?
PROPOSITIONS FILLES GARCONS TOTAL
1 an 1 2 3
1 jour 1 1 2
1 seconde 40 40 80
6 mois 0 1 1
Analyse des réponses :
Les réponses erronées sont-elles de la provocation plutôt que de l'ignorance ?
Question 6
Page 38
A) Que penses-tu des mesures prises à l'encontre d'un conducteur ayant provoqué
un accident à l'origine d'un blessé grave ? (retrait de permis, participation aux frais
voire jours de prison)
� La police n'est pas assez sévère avec les conducteurs fautifs
� Il est normal que les jeunes s'amusent et sortent en discothèque, boivent un ou
deux verres, ils ne devraient pas être punis sévèrement s'ils ont un accident
� Il est normal qu'un conducteur responsable d'un accident grave soit puni et la
justice est bien assez sévère en Suisse
Analyse des réponses :
60
50
40
30
20
10
0
27
1. Les avis des filles et des garçons sont assez équilibrés, mis à part le choix de la
seconde proposition.
Sarah Mascle Juin 2004
6
53

Page 39
2. Le 62 % des écoliers estime que la justice est suffisamment sévère en Suisse
tandis que le 31 % pense le contraire. Les adolescents connaissent-ils avec
exactitude les peines attribuées par les autorités judiciaires aux contrevenants ?
Par quoi se traduirait une répression plus sévère à leurs yeux ?
3. Quand au 7% restant, ont-ils déjà consommé de l'alcool dans un établissement
public ? Feront-ils un jour partie des personnes qui entrent dans les statistiques
des accidents ou sont-ils simplement inconscients du danger ?
B) Peux-tu me dire que fait l'assurance en cas de faute grave ?
PROPOSITIONS FILLES GARCONS TOTAL
Elle refuse d'indemniser la victime 1 4 5
Elle ne paie pas les frais d'hospitalisation 1 3 4
Elle demande au conducteur fautif de
participer au paiement de la facture
Elle demande à la famille de la victime de
participer au paiement de la facture
Analyse des réponses :
37 36 73
3 1 4
1. La majorité des sondés ont donné la réponse exacte (85 %).
2. Les 2 premiers énoncés ont été adopté principalement par des garçons,
contrairement au dernier, par des filles.
Sarah Mascle Juin 2004

Question 7
Page 40
Après une soirée, un copain qui a consommé de l'alcool et qui est en état d'ébriété
(soûl) se propose de te ramener à la maison. Quel est ton comportement ?
A
B
C
PROPOSITIONS FILLES GARCONS TOTAL
Je monte dans la voiture sans crainte car il
sait très bien conduire
Je ne monte pas dans la voiture car je suis
conscient-e du danger que provoque l'alcool
au volant
J'appelle un parent afin qu'il vienne me
chercher ou je rentre en taxi
1 2 3
3 4 7
7 10 17
D Je ne sais pas quel comportement adopter 0 2 2
A+ D 0 1 1
B + C 31 25 56
Analyse des réponses :
1. En répondant aux propositions B, C, ou les deux ensemble, je constate que le
93 % des écoliers semblent conscients du danger de l'alcool. La différence entre
les sexes est équilibrée.
2. En observant ces résultats, je suppose que les parents sensibilisent leurs enfants
aux divers dangers de la vie nocturne.
3. Il y a une courte majorité de filles qui adopteraient apparemment le bon
comportement.
4. Les trois jeunes qui seraient prêts à monter dans la voiture, sont-ils conscients
d'être une victime potentielle d’un accident grave ?
Question 8
Que pensent les élèves questionnés au sujet des leçons d'éducation routière
dispensées dans les classes ?
Analyse des réponses :
La sensibilisation aux dangers de la circulation est jugée bonne et intéressante par
87 % des écoliers interrogés.
Pourtant, seuls deux élèves sur trois l’estiment efficace; ce qui signifie qu’un tiers
d’entre eux pense que la prévention devrait être d'avantage développée.
Sarah Mascle Juin 2004

Mes conclusions :
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- Si ces futurs adultes aimeraient plus de prévention, qu’attendent-ils des
policiers ?
- Le sujet n’intéresse pas 7 garçons et 1 fille. Peut-on supposer que ces jeunes
feront éventuellement partie des futurs usagers commettant des infractions ?
Quelles sont les solutions pour leur faire prendre conscience de l'importance de
l’intervention des policiers dans les classes ?
- Quatre tests sont inutilisables; car soit toutes les propositions sont cochées,
soit aucunes. Y-a-t-il rejet du test, désintérêt, manque d’opinion ?
- Je remarque que de toutes les réponses plutôt négatives, la large majorité en
en est due aux garçons.
Question 9
Une jeune ayant bu de l'alcool (une Smirnoff et un Malibu) lors d'une sortie entre
copains, est-il encore en état de conduire ?
70
60
50
40
30
20
10
0
� Oui, il faut boire beaucoup plus que deux verres pour ne plus être capable de
conduire
� Cette personne a peut-être atteint le taux d'alcoolémie autorisé; il ne prend pas de
risque et renonce à conduire
� Je ne sais pas
Analyse des réponses :
32 33
8 8
2 3 5
1. Equilibre des réponses filles-garçons.
2. En apparence, les ¾ d’entre eux sont conscients que s’ils absorbent des boissons
alcoolisées, il n'en faut guère plus pour que le taux d'alcoolémie atteigne le
maximum autorisé.
Sarah Mascle Juin 2004
65
Filles Garçons Total
16

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3. Le 19 % n'a pas d'opinion personnelle. Les sondés n'ont pas connaissance des
risques importants qu'ils peuvent prendre s'ils conduisent en cas d'ivresse. Les
informations accessibles aux jeunes sont-elles suffisamment probantes ?
Atteignent-elles leurs consciences ?
4. Quant au 6 % restant, répondent-ils de manière provocante ou ignorent-ils l'effet
pervers que peut causer l'abus d'alcool ?
Question 10
Avis des garçons :
� Allusion à l’alcool
19 garçons parlent de l'alcoolisme. Selon eux, le conducteur était soûl. Il ne
faut pas conduire en état d'ivresse ou en ayant bu quelques verres. C'est
dangereux et les risques sont énormes.
� Allusion à la drogue
3 d'entre eux parlent des problèmes de drogue. De plus, peu importe si le
conducteur est sous l'effet de l'alcool ou de substances illicites, le danger est
toujours présent et il faut être prudent sur la route. L'accident a du être très
grave.
� Évocation de décès
2 élèves font allusion à la mort.
� Autre
12 disent que la photo leur inspire la peur. La(les) victime(s) a(ont) du être
blessée(s), elle(s) n'a(ont) pas eu de chance; c'est la fatalité, le destin !
2 garçons n'ont pas répondu à la question.
� Deux réponses délirantes parmi d'autres
a. Cela pourrait figurer dans la galerie "objets ramassés par les
policiers" du plus grand musée d'art contemporain ou
éventuellement pourrait devenir la nouvelle série Peugeot spéciale
"Xsara plutilisable".
b. La voiture doit avoir un défaut de fabrication ou, dans le cas
échéant, un nouveau style de voiture jetable (de marque "Peugeot")
marchant à 2 piles (AA) non-rechargeables, à n'utiliser qu'une fois,
étant fabriqué par John Foulidière, (marchant de savon) grand
styliste en matière de savonnette et en voiture "art future".
Sarah Mascle Juin 2004

Avis des filles :
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� Allusion à l'alcool
16 filles parlent de l'alcoolisme. Il ne faut pas prendre son véhicule lorsqu'il y
a consommation d'alcool. Les conséquences de l'accident peuvent être très
graves. Il faut faire preuve de prudence sur la route. C'est une très bonne
idée d'exposer cette voiture à l'entrée de cette discothèque, peut-être que
ceci fait réfléchir les gens.
� Allusion à la drogue
1 élève fait allusion a la drogue. Elle parle d'une personne qui fume, donc
certainement du cannabis.
� La mort
5 filles pensent à la mort.
� Quelques réponses qui demandent réflexion
4 ont donné un avis bien différent des autres.
a. C'était une très jolie voiture. Dommage ! (réponse à double)
b. Peut-être bonne prévention, mais cette voiture ne se trouve pas
forcément au bon endroit.
c. Ben c'est pas à l'entrée d'une discothèque que le message est
mieux perçu. Au contraire; je pense que si les parents ont bien fait
le travail, de toutes les conséquences possibles, ça va. Car cette
discothèque ne doit pas beaucoup faire de clients, si à l'entrée y a
un message de prévention. Un jeune qui est avec ses potes va voir
ça comme pas très accueillant. Je pense qu'il aurait pu la mettre
ailleurs cette voiture et ce panneau. Avis personnel.
� Autres
8 pensent que cette image choque, donne le sentiment de peur, de frissons. Il
faut être prudent.
2 ont donné des réponses brèves comme « c’est violent »
3 filles n'ont pas répondu à la question.
Mes conclusions :
- Une partie des sondés abordent le sujet de la drogue qui n'est pas évoqué
dans la leçon de l'éducation routière. Etant donné que nous connaissons les
effets négatifs du cannabis sur l'aptitude à conduire, la police ne devrait-elle
pas traiter du sujet ?
- Je constate qu'un certain nombre de garçons et de filles n'ont aucune envie de
réfléchir au problème que je pose. Ces réponses nous le montrent bien !
- Cette image de situation réelle et dramatique atteint partiellement son but : en
effet, environ le tiers des jeunes interrogé y est très sensible.
Sarah Mascle Juin 2004

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- Il n’y a guère de différence entre les réponses données par les élèves de
sections « pré-professionnelles », « modernes » ou de « maturité ». Le niveau
scolaire n’entre donc pas en considération dans l’analyse des résultats.
- La majorité des réponses farfelues proviennent des garçons; pouvons-nous
établir un lien avec la statistique de la page 22 concernant le nombre de morts
dans le canton et la ville de Neuchâtel ?
Quelles réflexions pourrions-nous en tirer ?
Sarah Mascle Juin 2004

7. Perspectives
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Voici mes propositions concernant les améliorations que nous pourrions faire au sujet
de la prévention routière :
� Être plus sévère au niveau des amendes liées à l'excès de vitesse, à l'abus d'alcool
et aux incivilités au volant; effectuer plus de contrôles.
� Permettre aux jeunes conducteurs de parler avec des accidentés de la route, des
personnes peut-être handicapées à la suite d'un grave accident.
� Montrer davantage des débats télévisés, à des heures convenables, donc auxquelles
les familles peuvent assister !
� Créer plus de campagnes scolaires dans les lycées et écoles professionnelles.
� Les campagnes ne choquent à mon avis pas suffisamment la population. Elles
doivent atteindre la conscience des jeunes et conducteurs.
8. Conclusion
Avant le début de mon stage, je connaissais peu le thème de la prévention routière
mais, depuis que je travaille dans le milieu de la police, j'ai pris conscience que l'objet
en question est vaste et important.
J'estime que le sujet de mon dossier un est excellent choix car il concerne la population
entière. Le domaine est très vaste et il existe beaucoup de points sur lesquels les autorités
fédérales et la police doivent travailler.
J'ai pris conscience des dangers de la route et de l'importance à respecter les règles de
la circulation. Par ailleurs, je suis bien plus attentive aux infractions commises par les
piétons et les usagers de la route qu'autrefois.
Je constate que le travail effectué dans les écoles par les agents est difficile et ceux-ci
doivent faire preuve de beaucoup de patience.
J’ai peu abordé la relation entre le danger de la consommation de cannabis et du risque
d'accident routier dans mon dossier, car je n'avais pas conscience du lien néfaste potentiel
de ces deux problèmes. Alors que je termine la rédaction de mon travail de maturité,
les médias en font un sujet d'actualité (spots télévisés, article de l'Express du 23
juin). (Annexe 12)
L'analyse du sondage effectué dans les classes de 9 ème année m'a montré que le problème
interpelle certains adolescents. Si les agents de l'éducation routière ne traitent
pas du sujet, c'est qu'ils ne le connaissent pas suffisamment. J'estime donc que dans le
futur, les policiers devraient bénéficier d'une formation leur permettant d'effectuer une
approche du danger de "la fumette et de la conduite".
En observant la statistique du nombre de morts dans les cantons suisses, je peux faire
diverses constatations. Selon les données, la moitié des accidents ont lieu sur les routes
nationales et secondaires; en effet celles-ci sont plus meurtrières que les autoroutes.
Plus l’agglomération et la densité du trafic sont grandes, plus la gravité des accidents
diminue.
Sarah Mascle Juin 2004

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Genève étant un canton urbain de faible superficie, le nombre d’accidents est logiquement
moins élevé que, par exemple, dans le canton du Valais. Effectivement, avec ses
nombreuses vallées, celui-ci a un réseau routier principalement cantonal. Cette constatation
peut s’appliquer également pour les cantons de Vaud, de Berne et Neuchâtel. Je
ne connais pas les réelles causes ; ce ne sont que des suppositions.
En développant le réseau autoroutier en Suisse, le nombre d'accidents mortels aurait-il
tendance à diminuer ? Peut-être, mais, ne perdons pas de vue que les usagers n'empruntent
pas nécessairement l'autoroute.
Après consultation des sites Internet français, je me rends compte que les affiches de
prévention ne sont pas assez parlantes voire choquantes en Suisse ! Elles ne nous
mettent pas suffisamment face à l'horreur de la réalité. La publicité indone notre univers
et nous sommes tant habitués à être entourés d’images que, si ces affiches n'attirent
pas notre attention en faisant passer le message au premier coup d'œil, elles
n’atteignent pas leur but !
A mon avis, si les autorités responsables de ce domaine décident d'investir plus d'argent,
le nombre d'accidents diminueront encore plus.
En lisant l'article de l'Express du 26 mai dernier ("Qui freinera les fous du volant ?"),
vous constaterez qu'il faut faire de la prévention auprès des adolescents et des jeunes
conducteurs (18-24 ans). La vitesse, cause principale des accidents routiers, représente
la virilité et le pouvoir. La voiture symbolise la puissance et la conduite "sportive"
est assimilée aux sensations fortes que procurent les sports extrêmes. La publicité associe
l'image de la belle voiture et du "play-boy"; le conducteur est un homme sûr de lui,
élégant, plaisant aux femmes. Le jeune adulte se fond dans la peau du séducteur qu'il
voit dans les médias.
Je trouve très intelligent d'avoir montré ces photos de blessés et de morts à ces jeunes
bâlois qui n'ont pas supporté ces images choquantes ! Il faut atteindre leur conscience;
ils doivent réaliser qu'en roulant comme des fous au volant, ils risquent de mettre en
danger leur propre vie et celles des autres ! (2 ème paragraphe, tout en bas à gauche)
Les campagnes demandent un grand investissement d'argent, encore faut-il qu'elles
atteignent leurs cibles.
Pour conclure, la prévention routière est un grand débat de société qui remet en cause
la manière de vivre d’aujourd’hui. Tout est axé sur la performance, la vitesse, l'individualisme.
Un des défis de notre société est, à mon avis, de changer la mentalité de
l’être humain afin qu’il devienne plus respectueux de la vie et de ses semblables.
Sarah Mascle Juin 2004

9. Bibliographie
� Police locale (service de l'éducation routière, brigade circulation)
� Police cantonale
� Brochures diverses (Suisse et France)
� Notes prises lors de mes participations aux leçons données en classe
� Notes personnelles
� Office fédéral des routes (voir site web)
Sites Internet
� www.rpn.ch
� www.police.vd.ch
� www.jura.police.ch
� www.tcs.ch
� www.bpa.ch
� www.24heures.ch
� www.asna.admin.ch
� www.palmares.oeno.tm.fr
� www.ladocfrancaise.gouv.fr/dossier_actulalite/securite_routiere
� www.securitroutiere.equipement.gouv.fr
� www.gouvernement.lu/dossiers/transports
� www.preventionroutiere.net/PDF/actescolloques_zeroaccident.pdf
� www.securite-routiere.gouv.fr/infos-ref/observatoire/accidentologie/le-bilan-del.html
� www.alcoweb.com
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Sarah Mascle Juin 2004

10. Remerciements
Etant à la fin de mon stage, je désire remercier les personnes suivantes :
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� M. Jean-Louis Francey, commandant de la Police locale de Neuchâtel, qui m'a
permis d'acquérir un certain nombre de connaissances professionnelles grâce au
travail dans les différents services de la police.
� Le Cpl Francis Philippin et l'Appointé Morgenthaler Heinz, responsable et employé
du service de l'éducation routière, qui m'ont permis de participer activement à leurs
tâches afin d'obtenir les informations nécessaires à l'écriture de ce dossier.
� Mlle Sylvie Bernasconi, employée au service des amendes d'ordres, qui m'a autorisée
à plusieurs reprises durant l'année, à venir travailler dans son bureau pour la
rédaction du dossier.
� Mme Cécile Herbelin, professeur de secrétariat au Lycée Jean-Piaget / Ecole supérieure
de commerce, qui m'a suivie, soutenue tout au long du stage, et qui m'a
aidée dans la réalisation ainsi que dans les corrections du travail de maturité.
Sarah Mascle Juin 2004

Chapitre : introduction
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 Arrêté concernant l’éducation routière
Chapitre : historique
Annexe 2 Article datant de janvier 1992, premiers patrouilleurs
Chapitre : prévention aujourd’hui
Annexe 3 Article : Patrouilleurs depuis 15 ans; ça roule !
Annexe 4 Rapport de renseignements généraux
Annexe 6 Voir et être vu
Chapitre : les coûts
Annexe 1 Bases légales pour l’éducation à la prévention routière
Chapitre : la prévention routière en Suisse
Annexe 5 Dessins d'illusions d'optique + explications
Annexe 6 Voir et être vu
Annexe 7 Voiture tonneau
Annexe 8 Mieux casqué que décoiffé
Boire ou conduire
Chapitre : sondage
Annexe 9 Questionnaire
Articles
Annexe 10 "Un papi sur deux est un danger public", Le Matin, 18 mai
Annexe 11 "Qui freinera les fous du volant", l'Express, 26 mai
Annexe 12 « Coincer sur qui roulent sur l’herbe », l’Express, 23 juin

ANNEXE 7

ANNEXE 8