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BOLTON. – En tenant les Anglaisen échec (0-0) sur leur pelouse,en match aller des seizièmes definale de la Coupe de l’UEFA,Niang et Marseille (notre photo)ont préservé leurs chances dequalification. Strasbourg(tombeur 2-0 des Bulgares deLovetch) a un pied en huitièmes.Mais Lille (vainqueur chez lui, 3-2,des Ukrainiens de ChakhtiorDonetsk), Monaco (battu 0-1 àBâle) et surtout Lens (défait 0-3 àUdine) sont en difficulté.(Photo Didier Fèvre)FOOTBALLL’OM ETSTRASBOURGS’EN SORTENTBIEN(<strong>Page</strong>s 10 et 11)* 60e ANNÉE - N o 18 862 0,80 ✴ France métropolitaine Jeudi 16 février 2006 www.lequipe.frLE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILERUGBYCASTAIGNÈDERETROUVELES BLEUSAU BOUT D’EUX-MÊMESL’Autrichienne Michaela Dorfmeister a remporté, à trente-deux ans, la descente olympique, succédant à Carole Montillet, admirable de courage.Ce soir, Brian Joubert devra lui aussi se dépasser pour accrocher une médaille à l’issue du programme libre. (<strong>Page</strong>s 2 à 5, et notre éditorial)(<strong>Page</strong> 13)L’arrière des Saracens réintègrele groupe France pour le matchcontre l’Italie. (Photo Alain de Martignac)VOLLEY-BALLCANNESACRAQUÉ,TOURS DOITGAGNER(<strong>Page</strong> 14)T 00106 - 216 - F: 0,80 E3:HIKKLA=[UU]U^:?a@c@l@q@a;SAN SICARIO et TURIN. – <strong>La</strong> joie de Michaela Dorfmeister (ci-dessus) associée au mérite de Carole Montillet (à droite). Le visage tuméfié après sa chute de lundi, la championne de Salt <strong>La</strong>ke City s’est finalement classée vingt-huitième dela descente remportée par l’Autrichienne. Elle se remettra en piste dimanche en super-G. Pour Brian Joubert, en revanche, pas de répit. C’est dès ce soir qu’il jouera son va-tout en patinage artistique. (Photos Jean-Louis Fel et Richard Martin)Ce soir, à 19h00...<strong>La</strong> <strong>Page</strong> <strong>Rugby</strong>.Sylvain Marconnet, pilier du XV de France et du Stade Français, est l’invité de Philippe Fleys.Les experts de l’info sportive sont sur L’ÉQUIPE TV.Disponible sur, le Câble, par ADSL et sur www.lequipe.frL’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ✴ ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ✴ ; AUTRICHE, 2 ✴ ; BELGIQUE, 1,5 ✴ ; ESPAGNE, 1,75 ✴ ; GRÈCE, 1,95 ✴ ; ITALIE, 1,7 ✴ ; LUXEMBOURG, 1,5 ✴ ; PAYS-BAS, 2 ✴ ; PORTUGAL CONT., 1,8 ✴.


JEUX OLYMPIQUES DESCENTEFEMMESSKI ALPINDes femmes d’exceptionDorfmeister, intouchable, est enfin devenue championne olympique et succède à Montillet, 28 e et immense de bravoure.PROGRAMME DU JOUR9 HEURES et 15 HEURESCOMBINÉ NORDIQUE : paréquipes.10 HEURESSKI DE FOND : 10 km classiqueFEMMES.10 HEURES et 14 h 30SNOWBOARD : SnowboardcrossHOMMES.12 HEURESBIATHLON : 7,5 km sprint FEMMES.12 h 5HOCKEY SUR GLACE : tournoiHOMMES, tour préliminaire,Finlande-Italie, suivi de Républiquetchèque - Suisse (13 h 5), Suède-Russie (16 h 5), Slovaquie-Lettonie(17 h 5), Canada-Allemagne (20 h 5),États-Unis - Kazakhstan (21 h 5).17 HEURESPATINAGE DE VITESSE : poursuitepar équipes HOMMES etFEMMES.17 h 30SKELETON : FEMMES.19 HEURESPATINAGE ARTISTIQUE : programmelibre HOMMES.SAN SICARIO. – Michaela Dorfmeister avait manqué le titre olympique du super-G pour un centième voilà huit ans à Nagano. Hier, à trente-deux ans, l’Autrichienne a dompté la descente olympique.(Photo Jérôme Prévost)PODIUMSSKI ALPIN■ DESCENTE FEMMES1. DORFMEISTER (AUT)2. Mart. SCHILD (SUI)3. Paerson (SUE)LUGE■ BIPLACE HOMMES1. A. LINGER-W. LINGER (AUT)2. FLORSCHÜTZ-WUSTLICH (ALL)3. Plankensteiner-Haselrieder(ITA)SKI FREESTYLE■ BOSSES HOMMES1. D. BEGG-SMITH (AUS)2. RONKAINEN (FIN)3. Dawson (USA)SHORT-TRACK■ 500 M FEMMES1. WANG MENG (CHN)2. RADANOVA (BUL)3. Leblanc-Boucher (CAN)En une descente parfaite,Michaela Dorfmeister amis fin à une longuedisette pour l’Autriche,qui attendait ce titredepuis 1980. En l’absencede Kostelic, elle devancel’inattendue SuissesseMartina Schild et uneautre des favorites, laSuédoise Anja Paerson.Finalement au départmais trop diminuée,Carole Montillet termine28 e en puisant au plusprofond de sa volonté.■ DESCENTE FEMMES1. DORFMEISTER (AUT)2. Mart. SCHILD (SUI)3. Paerson (SUE)...15. Marchand-Arvier ; 16.Jacquemod, 28. Montillet.SAN SICARIO –de notre envoyé spécialIL N’Y AVAIT ENCORE rien eu. Niles larmes de bonheur d’une trentenaireenfin couverte d’or. Ni celles,touchantes, du courage d’une autregrande dame venue dignementdéfier la pente et le chrono malgré uncorps de douleurs et le traumatismed’une chute. <strong>La</strong> descente olympiquen’avait en effet pas encore débuté.Pourtant, il s’était déjà passé pleinde choses. Un double événement, enfait. Avec d’abord le forfait de JanicaKostelic, Croate candidate à tous lestitres de la quinzaine mais déjà privéede celui-ci à cause d’une crise detachycardie qui l’avait déjà obligé àzapper l’entraînement la veille.Avec ensuite la bonne nouvelle françaisequand après l’échauffementCarole Montillet, au cœur de tant desupputations depuis sa grosse chutede lundi, décidait de participer à lafête. Quatre ans après son 12 févrierde rêve à Salt <strong>La</strong>ke City, la championneolympique n’envisageait detoute façon aucun autre scénario.Si les capacités de la Française às’immiscer dans la lutte pour lesmédailles étaient devenuesminimes, le renoncement de Kostelicdégageait sérieusement l’horizon.Championne du monde, vainqueurd’une descente en janvier, le géniede Zagreb se plaisait dans le rôle deterreur tout-terrain. <strong>La</strong> Fraiteve, longueet éprouvante piste toute ensauts, en glisse et en mouvements,collait à la perfection à ses appuisfélins et à son intelligence tactique.Et le parfum des grands rendez-voustranscende toujours la demoiselle,triple championne olympique en2002. Mais son cœur l’a trahie aumatin du premier grand jour, pourn’être plus que spectatrice d’ungrand show.Franchement, sur la piste, l’explicationmanqua d’entrain. <strong>La</strong> faute,peut-être, à une bien pâle ambiancepour des Jeux Olympiques dans uneaire d’arrivée qui sonnait creux, aupied d’une immense tribune troptristement garnie. À moins que ce nesoit ce ciel laiteux, couvert pour lapremière fois depuis l’ouverture, quicompliqua la tâche de ces dames eten inhiba quelques-unes. Déjà pasfacile tant le terrain sans grandepente ni vitesse ne tolérait aucunécart de trajectoire, tant chaqueLe dernier rêve de DorfmeisterIl ne manquait à la fonceuse autrichienne que l’or olympique pour couronnerun palmarès désormais parfait.SAN SICARIO –de notre envoyé spécialL’HYMNE AUTRICHIEN, de son rythme alangui,accompagne doucement ses larmes. Ses dernièreslarmes de championne. Les plus sucrées. Deslarmes contenues des années durant, ravaléesmême depuis que un centième malicieux, tombédu mauvais côté du chrono, l’avait frustrée de sonrêve d’enfance, l’or olympique, quand l’AméricainePicabo Street lui avait soufflé le super-G deNagano. Huit ans déjà.Michaela Dorfmeister est debout dans le vent et lagrisaille de San Sicario, sa médaille en bandoulièreet son bouquet devant les yeux pour masquer sonémotion. Le film repasse alors dans sa tête, de sesdébuts tardifs, à dix ans seulement, à cette consécrationqui la comble et ponctue son immense carrièred’une apothéose. C’est qu’elle a désormaistout gagné, la citadine née viennoise il y a trentedeuxans et résidant à Neusiedl, au cœur de laplaine du Danube, dans le plat pays autrichien, auxconfins de la Hongrie et de la Slovaquie.Souvent joliment apprêtée, loin de l’image traditionnellede la montagnarde pure et dure, parfoismontée en escarpins sur les podiums, « Michi »(ou « Dorf », ou « Dorfi », au gré des raccourcis dela presse autrichienne) est pourtant parfaitementintégrée à la Wunderteam dont elle est l’une desanimatrices, de par sa personnalité et son caractèreouvert et enjoué, et l’un des piliers. Elle est surle point d’y conclure sa quinzième saison. Et sa carrièrepar la même occasion.Une carrière d’une qualité, d’une plénitude et d’unéquilibre rares. Ses vingt-quatre victoires enCoupe du monde, par exemple, se décomposenten neuf super-G, huit géants et sept descentes. SesGlobes aussi témoignent de cette balance permanente,entre ce qu’il faut bien appeler, dans le skicontemporain si physique et rapide, trois disciplinesde vitesse : le petit cristal de géant en 2000 ;celui de la descente en 2003 et encore dans sonsac, déjà, cette saison ; celui du super-G l’hiverdernier ; le tout couronné en 2002 par une superbevictoire au classement général.Grosse frayeur à Saint-MoritzDeux fois championne du monde, en descente(2001) et en super-G (2003), cette brune charmantene courait donc plus que derrière l’or desJeux. « Et spécialement celui de la descente, toujoursplus valorisée et prestigieuse », précisaitelle.Avant d’expliquer qu’elle ne pensait plus qu’àça : « Tout mon travail, toute ma préparationétaient orientés vers ce 15 février ! »Il y a deux ans, en signant son dernier contrat avecAtomic (la firme qui domine chez les hommes etqui l’avait choisie pour pénétrer à haut niveau leski féminin), Michaela Dorfmeister avait en effetdécidé que ce serait ses deux dernières saisons.Ainsi relancée, après un exercice 2004 vierge detout succès, elle s’était mis en tête de boucler saboucle avant de se consacrer à son amoureux,Andreas, et « ne rien faire de spécial », elle qui selaisse encore du temps pour définir un projet dereconversion.Son parcours linéaire et limpide, favorisé parl’absence d’accident grave et de blessure handicapante,aurait pourtant pu brutalement s’arrêter il ya trois semaines, lorsqu’un pisteur écervelé avaitfailli couper sa trajectoire, dans la descente dusuper-combiné de Saint-Moritz. Véritable rescapée,« Michi » a eu de la chance dans sa frayeur,ayant le temps de diluer ses angoisses dans lesépreuves de la semaine suivante, et arrivant enplein rafraîchissement mental à San Sicario. «ÀCortina, il y a quinze jours, j’avais l’œil aux aguets,toujours dans la crainte de voir quelqu’un traverserla piste ou un obstacle se dresser sur mon chemin…Ici, jen’ai pensé qu’à attaquer. Et ille fallait,pour ne pas trop subir l’inquiétude des leaders enattente dans l’aire d’arrivée. »Dorfmeister a donc conquis son Graal. Elle pourras’en aller en paix : « J’ai vécu mon dernier rêve.Mais pas ma dernière course. Et je n’aurai plusaucune pression dans le super-G, dimanche… »Et si cet adieu aux larmes avait une magnifiqueprolongation ?PATRICK LAFAYETTEvague ou vaguelette menaçait de lesdéstabiliser, le voyage s’effectuaitainsi par jour blanc. Sans visibilité. Ilfallait donc être courageuse pourdéfier cette adversité et volontairepour, notamment sur le haut, s’aplatiret ainsi esquiver le vent mauvaisqui balayait les sommets.<strong>La</strong> revanchede NaganoRenate Götschl, la plus hardied’entre toutes, avait le profil de lagagne. Mais trop d’imperfectionsrejetèrent l’Autrichienne au pied dupodium. Ingrid Jacquemod, elle, neparvint pas à chasser ses démonspour enfin se balancer sans calcul.L’Avaline termine seizième et pleinede regrets et de déception, juste derrièreMarie Marchand-Arvier, impeccabled’engagement pour son baptêmeolympique. Dommage, tout demême, car il y avait un coup à jouer.LE CHIFFREdescente femmes.Michaela Dorfmeister a rejoint aupalmarès ses compatriotes TrudeJochum-Beiser (1952), Christl HaasNombre de victoires aux JO(première descente femmes en 1948)SuisseCanada et France14Kostelic prête à revenir<strong>La</strong> Croate a zappé la descente, mais skiera aujourd’huipour l’entraînement du combiné.TOMBÉE PEU AVANT 10 HEUREShier matin, la nouvelle du forfait deJanica Kostelic en descente a surpris.<strong>La</strong> veille au soir, en effet, on l’avaitvue venir encourager et complimenterson frère Ivica, à la conquête del’argent du combiné. Les nouvellesdonnées alors par le porte-parolecroate, Ozren Müller, étaient extrêmementrassurantes : « Le médecinest resté près de Janica, l’a examinée,n’a rien trouvé d’anormal,aucune trace de fièvre ou deséquelles de sa grippe de la semaineprécédente. Elle devrait être audépart demain (hier).»Mais, en ce froid et brumeux mercredimatin, le médecin a été rappelé auchevet de la championne, toujoursvictime des palpitations cardiaquesqui avaient motivé son forfait àl’entraînement du mardi. « Il est restédeux heures et Ante nous a appeléspour dire que Janica renonçaitfinalement à la course », raconteMüller. Ante, le tout-puissant papa,qui a pris la décision pour sa fille enlarmes.Janica Kostelic est souvent malfichue, et, en dehors de ses multiplesCe n’est certainement pas MartinaSchild qui nous contredira. <strong>La</strong> Suissesse,vingt-quatre ans, découvre lesJeux. Elle débarquait à San Sicarioavec pour unique bagage unerécente cinquième place dont le principalmérite avait été de lui garantirun billet olympique. Vainqueur dusecond entraînement, la demoisellede Grindelwald sortit la course de savie, peut-être inspirée par l’héritagefamilial, celui de sa grand-mère, HeidiSchlunegger, championne olympiquede descente en… 1948 ! Cinquante-huitans plus tard, elleperpétue la tradition grâce à un trèsbel argent.Anja Paerson n’a pas raté son entréedans des Jeux dont elle attend unemédaille à chacun de ses cinqdéparts. Avec ce bronze, la voisinede Stenmark prouve même qu’elle atout pour croquer ce chelem. Maissans cette « cagade » sur l’avantderniersaut après une courbe àgauche, qui sait si… « J’ai croisé lesskis et j’ai tellement eu peur que j’aifermé les yeux, se maudissaitl’« avion de Tarnaby ». Juste avantle plat, j’ai perdu beaucoup devitesse et peut-être l’or. » Peut-êtreseulement…Car Michaela Dorfmeister étaitintouchable, en état de grâce.L’Autrichienne rêvait du titre olympiquedepuis toujours, davantageencore depuis ses débuts en Coupedu monde en 1991, et tellement plusdepuis qu’elle avait abandonné en1998 celui du super-G de Nagano àl’Américaine Street à cause d’un centième.Cette fois-ci, « Michi » a prisle large : 0’’37 de marge sur Schild,0’’64 d’avance sur Paerson. À trentedeuxans, son dernier hiver est celuide tous les bonheurs, comble le seulvide à son immense palmarès et unetrès longue attente pour l’Autriche,interventions aux genoux, l’opérationde la thyroïde qu’elle a dû subiren janvier 2004 l’a peut-être fragilisée.Mais elle n’est pas femme àlâcher prise comme ça. Elle aconvaincu son père qu’il lui fallaitprendre l’air et elle est allée, hieraprès-midi, s’offrir quatre manchesde slalom en guise de dérivatif. Elle afaitpréparer aux techniciens de Salomonses skis de descente pourl’entraînement du jour, en vue ducombiné de vendredi, dont elle est latenante du titre olympique.1,01€ /appel depuis un fixe - Conditions sur 118008.frqui n’avait plus fêté ce titre depuisMoser-Pröll en… 1980 !Mais, avant de se laisser déborderpar l’émotion, Dorfmeister voulaitattendre le dossard 34. Au cas où.Celui de Carole Montillet. Malheureusement,chahutée dès les premiersappuis, la vue brouillée par sesyeux salement pochés, le dos envrac, Carole n’a pu évoluer à sa vraievaleur. Vingt-huitième, elle termineà 4’’54 de l’or. Mais l’important étaitailleurs. Dans cette leçon de courage.Dans cette leçon de vie. Parceque, pour la première fois depuislongtemps, Carole n’a pas skié pourle résultat. Elle n’a skié que pour elle.Pour aller au bout de sa passion, deson destin. Celui d’une immensechampionne.BENOÎT LALLEMENTSauf nouveau rebondissement, lapolyvalente de génie reviendra doncen piste ce midi sur la Fraiteve (encompagnie d’une seule Française,Anne-Sophie Barthet, Marie Marchand-Arvierétant laissée au repos).Va-t-on vers un feuilleton du type decelui que l’imprévisible de Zagrebnous avait fait vivre il y a un an : zappantdeux épreuves au derniermoment (le super-G et le géant), elleavait gagné les trois autres au programmedes Mondiaux ! – P. <strong>La</strong>f.JEUDI 16 FÉVRIER 2006 PAGE 3


JEUX OLYMPIQUES HOMMES–PROGRAMMELIBRELE POINTPATINAGE ARTISTIQUEHaut les cœurs !Sauf improbable forfait, Evgueni Plushenko sera sacré ce soir.Derrière le Russe, le podium est ouvert, mais Joubert va devoir s’appliquer.● LA PATIENCE A PAYÉ. – À trente-deux ans et dix mois, l’AutrichienneMichaela Dorfmeister, vainqueur de la descente femmes (au centre avec laSuissesse Martina Schild, à gauche, et la Suédoise Anja Paerson), est devenuela skieuse la plus âgée à remporter un titre en ski alpin. L’Américaine DiannRoffe avait trente ans et onze mois quand elle a remporté le Super-G olympiqueà Lillehammer, en 1994. Le plus vieux vainqueur alpin aux JO resteStephan Erberharter, âgé de trente-deux ans et onze mois, à Salt <strong>La</strong>ke City,en2002, quandil gagnale Super-G. (PhotoJean-Louis Fel)● PREMIER REPORT. – L’épreuve de combiné nordique par équipesa été interrompue hier après le premier saut (les Allemands occupaientalors la tête du classement, ici Ronny Ackermann) à cause d’un vent tropfort. Les combinards devraient reprendre le chemin du tremplinaujourd’hui pour le deuxième saut. À moins que la neige annoncée sur lessites olympiques ne vienne de nouveau perturber le programme.(Photo Martin Bureau/AFP)● LES ALLEMANDS MOISSONNENT. – L’Allemagne, la nation la plus titréeaux Jeux en luge (en additionnant les médailles de la RDA), a achevé les troisépreuves de luge avec l’argent gagné en luge à deux par Torsten Wustlich (aupremier plan) et Andre Florschütz, qui terminent deuxièmes derrière les frèresautrichiens Wolfgang et Andreas Linger. Avec le triplé chez les femmes, ce sontquatre breloques qui ont récompensé l’Allemagne. Il n’aura manqué que celledeGeorgHackl,le triplechampionolympique. (PhotoWitters/Presse Sports)■ À partir de 19 heuresTURIN –de notre envoyée spécialeSI LA GRANDE PRÊTRESSE desJeux, en l’occurrence la chaîne américaineNBC, qui a déboursé 613 millionsde dollars pour s’offrir les droitstélévisés, avait décidé de maintenirsonchoix initial – qui a conditionné leshoraires extrêmement tardifs descompétitions de patinage – et de diffuserles libres en direct, elle pourraitinterrompre sa retransmission à22h 20ce soir, quandle Parrain sortirade la glace, avec le titre olympique enpoche. En digne successeur de sonmeilleur ennemi, et compatriote, AlexeïYagudin. Car si le tirage au sort duprogramme court accoucha, avanthiersoir, d’une compétition décousueet presque ennuyeuse, avec Plushenkotrop tôt et trop haut (*), personneou presque au top, et des spectateursqui quittèrent la Palavela bien avantles derniers concurrents, celui du programmelibre assure bien peu de suspense.En tout cas pour l’or.Qui se souciera, à 22 h 57,de la prestationdu Japonais Daisuke Takahashi,dernier à s’élancer sur la glace sur leconcerto n o 2 de Rachmaninov ? Aumoins son entraîneur, Nikolaï Morozov,que l’on verra beaucoup derrièreles balustrades puisque le Russe multicartesest également le chorégraphede Brian Joubert.C’est indéniable, Morozov, qui est unbourreau detravail, a beaucoup ettrèsbien bossé avec Joubert cette saison,pour lui faire améliorer ses petits pas,gratifiés sur le court, et pour la premièrefois de la saison, d’un niveau 3(sur un maximum de 4) tant pour la circulaireque pour la médiane. Tout çapour ça ! Entre le programme courtdes Championnats d’Europe de Lyonle mois dernier et celui de Turin, BrianJoubert a gagné… 0,9 point sur lespirouettes (en obtenant égalementpour la première fois de la saison deuxfois un niveau 4) et 1,6 sur les petitspas ! Il y aura peut-être, une fois cetteépreuve terminée, et quel qu’en soit lerésultat – médaille ou pas –, matière às’interroger sur la stratégie adoptéecette saison par le staff du Poitevin,dont la meilleure arme, on le rappelle,reste une technique sur les sautsautrefois irréprochable et une capacitéathlétique susceptible de lui fairemarquer de gros points. Jusqu’à 14pour une combinaison quad-triple,jusqu’à 10,8 pour un triple axeldoubleboucle piqué. Autant d’élémentsqu’il devrait vriller ce soir.Mais il est grand temps d’oublier toutcela, même provisoirement, de rangerla calculette et d’entrer en finale. Etpour réussir celle-ci, il faudra surtoutautant de cœur que d’estomac.Plushenko, une longueur d’avanceJoubert n’en manque pas et le Lord ofthe Dance, sur sa valeur intrinsèque etson aptitude au combat, peut vraimentespérer égaler Alain Calmat(argent en 1964 à Innsbruck) ou PhilippeCandeloro (bronze en 1994 et1998 et dernier médaillé français chezles hommes). D’autant que – seulenouvelle franchement rassurante àl’heure d’aborder le jour J – son retarden matière artistique lors du court surses principaux rivaux ne constitue pasun gouffre pour ce libre, où lesfameuses composantes sont multipliéespar deux.<strong>La</strong>mbiel sera-t-ilau départ ?À étudier de près ces fameuses notesqui font encore beaucoup parler, ons’aperçoit en effet que si l’on multipliaitpar deux les notes du programmecourt, Joubert ferait jeu égalavec les artistes canadiens JeffreyButtle et Emanuel Sandhu, comptetenu de leur retard à l’issue du court(respectivement 4 et 8 points). Et iln’accuserait qu’un léger retard sur sesplus sérieux rivaux pour le podium,dans l’ordre, l’Américain Johnny Weiret le Suisse Stéphane <strong>La</strong>mbiel (4 et 2).Tout est donc encore possible, àcondition de ne pas se laisser envahirpar la pression. D’autant que Weir nes’essayera pas forcément au quad(voir ci-dessous) et que <strong>La</strong>mbiel a malmenéson genou droit lors d’unelourde chute sur un triple axel, hiermatin, à l’entraînement.Le champion du monde pourrait-ildéclarer forfait quelques heures avantle libre, comme le fit Plushenko l’andernier à Moscou ? Oui, répondent lesuns, ilne mettra pasen périlsa carrièrealors que le titre est déjà joué. Non,répond Cédric Monod, entraîneur parintérim de <strong>La</strong>mbiel l’an dernier, quiaffirme : « Il y a nonante pour cent dechances qu’il patine, surtout en présencede son fan club. » Dans cesconditions, cela nous offre au moinsune certitude, celle de vivre cettefinale à grand renfort de cloches, dansune ambiance beaucoup plus olympiqueet électrique que celle du programmecourt.SOPHIE TUTKOVICS(*) Deuxième patineur sur la glace lorsdu programme court, EvgueniPlushenko a établi une nouvelle meilleureperformance mondiale avec90,66 points, pour un programme quiaurait dû raisonnablement lui en rapporterenviron 85. Si la domination duRusse sur l’épreuve est incontestable,les bonus distribués à tout va par lesjuges, notamment sur sa combinaisonquadruple-triplebouclepiqué, réaliséeà l’arraché, permettent de penserqu’ils voulaient le mettre définitivementà l’abri au cas où les gros bras quipatinaient derrière réalisent un sansfaute. Ce qui n’arriva pas.Voici les records du quatuor de tête te depuis la mise en place du nouveau systèmede jugement. À noter qu’en cinq sorties internationales, quatre des totaux du RusseEvgueni Plushenko restent supérieurs aux records de ses adversaires.Records personnelsTotalLibrePlushenko(RUS)<strong>La</strong>mbiel(SUI)JoubertWeir(FRA)(USA)251,75230,10224,43 220,25(dé c. 2004) (déc. 2005) (jan. 2005) (nov. 2004)167,40 154,14147,45 146,20(déc. 2004) (jan. 2006) (jan. 2005) (nov.2004)N.B. : les records personnels de Plushenko constituent aussi les meilleures performancesmondiales.TURIN. – L’équation est simple pour Brian Joubert : s’il réussit son libre avec, comme prévu, deux quadruples etdeux triples axels, le Français grimpera sur le podium olympique. (Photo Richard Martin)● ET DE TROIS. – Dale Begg-Smith a offert, hier, à l’Australie, sa troisièmemédaille d’or de toute son histoire aux Jeux olympiques d’hiver. Ce titre enbosses s’ajoute à ceux obtenus en 2002, à Salt <strong>La</strong>ke City, par Alisa Camplin ensaut acrobatique et par Steven Bradbury en short-track sur 1 000 m.(PhotoJérôme Prévost)● HASEK SUR LE FLANC. – Une des stars du tournoi de hockey sur glace, legardien de but de la République tchèque, Dominik Hasek, quarante et un ans,s’est blessé hier face à l’Allemagne. Touché à une cuisse, il souffre d’un problèmemusculaire qui l’a contraint à quitter la glace. Son absence n’a pasempêchéses coéquipiersde s’imposer4-1. (PhotoShawn Best/Reuters)Le goût du risqueJohnny Weir est dans la course au podium sans avoir tenté le quadruple sautdans son court. Mais peut-on s’en priver dans le programme libre ?TURIN –de notre envoyé spécialAH, LE « QUAD » ! Objet de discussionspassionnées, cause de bien destracas. Le patineur dessine sa courbed’élan et le public retient son souffle…Vingt ans que ça dure. Depuis lesquatre tours en l’air du Tchèque JozefSabovcik en 1986, moins purs queceux du Canadien Kurt Browning deuxans plus tard, validés en 1988 commele premier quadruple saut de l’histoire.À Turin, dans les heures précédant leprogramme court de mardi, les spéculationsallaient bon train.Qui le tenterait ? Qui s’en priverait ?S’il était certain que le trio européenPlushenko-<strong>La</strong>mbiel-Joubert l’intégrerait,la stratégie adoptée par les Nord-Américains posait question.Ainsi EvanLysacek (USA), médaillé de bronze auxderniers Championnats du monde,avait-il annoncé qu’il l’oserait. Avantde se rétracter sur la glace et d’assurer,comme son compatriote Johnny Weir,une frileuse combinaison de deuxtriples sauts… Abîmé par Brian Joubert,qui sans cette erreur occuperaitaujourd’hui la deuxième position,le quad fut l’une des clefs de la soirée.Il le restera ce soir pour le libre.Le choix d’Evgueni Plushenko relèvede l’anecdote : il amorcera bien sonprogramme par la combinaison quadtriple,mais le Russe a déjà « tué » leLe quadruple : l’arme absolueconcours. En revanche, on scruteraavec intérêt les options de ses poursuivants.En particulier celle de Weir qui,hier, à l’entraînement, a montré qu’ilmaîtrisait à peu près la difficulté.Attention aussiau triple axelMais c’est tout sauf une garantie dele voir la reproduire dans son libre.Aux Championnats du monde deDortmund, en 2004, le gamin (21 ans)deNewark étaitdansles mêmes dispositionset s’en était finalement passépour terminer cinquième. Il ne l’a d’ailleursjamais osé en compétition et,ce soir encore, on l’imaginerait bienescamoter la difficulté pour, fort decomposantes artistiques au plus haut,se garder une place au chaud sur lepodium de ses premiers Jeux.Troisième ce matin, sur les talons deWeir, Stéphane <strong>La</strong>mbiel pourrait assureravec des combinaisons triple-triple.Mais le champion du monde suisse adu panache et, toujours en délicatesseavec son triple axel, se frotte aisémentauquad. Deux fois, dont une en combinaison.Idem pour Brian Joubert, maispourd’autres raisons: le Français, quatrième,est dans la position du chasseuret ne semble pas assez soutenu icidans ses notes artistiques pour allégerson contenu technique. Deux triplesaxels, dont un en combinaison, serontdonc aussi au menu et, quand on saitque seulement quatre des dix prétendantsau podium ou aux places d’honneur(dont Joubert) ont effectué lestrois tours et demi dans le court, cettearme pourrait être précieuse.Les derniers outsiders, le Japonais DaisukeTakahashi, les Canadiens JeffreyButtle et Emanuel Sandhu n’aurontpas ce genre de préoccupation, etmême Buttle envisage le quad. « Maisil est tout à fait possible de décrocherune médaille sans faire de quad, il fautjuste avoir la chance que quelqu’und’autre rate le sien », déclarait endébut de saison Johnny Weir, réaliste àdéfaut d’être ambitieux…JEAN-BAPTISTE RENETORDRE DE PASSAGE DU DERNIER GROUPE22 h 15 : Plushenko (RUS, 1 er du programme court avec 90,66 pts)22 h 24 : <strong>La</strong>mbiel (SUI, 3 e , 79,04)22 h 32 : Weir (USA, 2 e , 80)22 h 40 : Buttle (CAN, 6 e , 73,29)22 h 49 : Joubert (4 e , 77,77)22 h 57 : Takahashi (JAP, 5 e , 73,77)■ CLASSEMENT APRÈS LE PROGRAMME COURT1. Plushenko (RUS), 90,66 pts ; 2. Weir (USA), 80 ; 3. <strong>La</strong>mbiel (SUI), 79,04 ; 4.Joubert, 77,77 ; 5. Takahashi (JAP), 73,77 ; … 19. Dambier, 61,17 ; etc.ENORME !!LES SKIS LES PLUSRAPIDES DU MONDE*...2 DESCENTES=2 VICTOIRESwww.atomicsnow.com: A VOUS DE CHOISIR, GAGNER OU PARTICIPER...PAGE 4 JEUDI 16 FÉVRIER 2006*DAMES & HOMMES


JEUX OLYMPIQUES HOMMES–PROGRAMMELIBREPATINAGE ARTISTIQUEJoubert prend l’airBrian Joubert, tout en analysant l’erreur commise dans le court, a aussi cherché à se changer les idées avant d’attaquer le libre.TURIN –de notre envoyé spécialS’il a profité de la journéed’hier, entre lesprogrammes court et libre,pour « s’aérer » la tête,Brian Joubert (à droite)s’est aussi appliqué àl’entraînement. Il s’est étiré,couvé par DidierGailhaguet, son conseiller(à gauche), et AndreïBerezintsev, son coach russe(au centre).(Photo Richard Martin)C’EST L’INFO du jour et c’est le principalintéressé qui l’annonce : « Je penseencore à l’or… mais pas pour 2006 ! »Il est 11 h 30 hier et Brian Joubert en aterminé avec ses étirements. Dans latribune de la patinoire annexe, le TorinoPalaghiaccio, plus confidentielleque la majestueuse Palavela, il vient desaluer sa mère, Raymonde, et DidierGailhaguet, son conseiller, qui ontassisté à l’unique entraînement de lajournée. Devant une paire de micros,celui qui occupe pour l’instant la quatrièmeplace du tournoi olympique n’adonc pas égaré son sens de l’humourpendant la nuit.Celle-ci n’a pourtant pas été immense.Mardi soir, à l’issue du programmecourt, le Poitevin quitte la glace auxalentours de 22 h 20 mais, une demiheureplus tard, il répond aux dernièresquestions des journalistes. Sanss’attarder parce que, quelques mètresplus loin, son entraîneur Andreï Berezintsevveille à ce que son poulain nedilapide pas son énergie à 48 heuresd’un libre où se décideront l’argent et lebronze olympiques. Une fois effectué letirage au sort, à 23 h 30, il part retrouversa maman, Gailhaguet et Asako,supportrice en chef, qui a, commed’habitude, effectué le voyage duJapon. <strong>La</strong> petite troupe s’en va dînerdans un restaurant chinois du quartierdu « Lingotto ». Gailhaguet en profitepour opérer le débriefing d’un court qui« ne s’est pas passé comme on l’auraitvoulu ». Il n’est pas loin de 1 heure dumatin lorsque le bonhomme rejoint sachambre du village olympique, où illoge seul. Il s’endort « direct ».<strong>La</strong>nuitestbonnemais leréveil,à8h30,est « un peu difficile ». Joubert n’en ajamais fait mystère : il n’est pas dumatin. L’entraînement du derniergroupe de patineurs, programmé deuxheures plus tard, est toutefois satisfaisant.<strong>La</strong> fameuse combinaison quadtriple,qui doit ouvrir son libre commeelle devait inaugurer le court, est travailléeet retravaillée. Mieux huilée enfin de session qu’au début. C’est doncavec le sourire que l’athlète enfile sonsurvêtement bleu et rouge de l’équipede France : « Si je suis triste,ça ne sert àrien de continuer ! »« Éviterde trop penserà la compétition »Dehors, la brume a enveloppé Turinqui, depuis le début des Jeux, rayonnaitsous le soleil. Une préoccupation pourJoubert et son clan dans cette journéesans épreuve : « Se balader, s’aérer latête, éviter de penser trop à la compétition.» Raymonde, qui connaît son fiston,opine : « On n’a pas beaucoupmarché parce qu’il me semblait pleind’acide lactique, mais on est quandmême allé déjeuner au club France. »En plein centre, Via delle Orfane, ilspartagent, avec Gailhaguet, la table deNorbert Tourne, le président de la fédérationdes sports de glace. « Brian étaitdécontracté, raconte ce dernier, résolumentplaisantin. Ça s’est très bien passéparce que c’est un garçon charmantet que je suis adorable ! » <strong>La</strong> veille ausoir, Tourne a envoyé un SMS à la meilleurechance de patinage des Bleus :« Tu l’auras, ce podium, j’en suissûr ! »Après le déjeuner au club France hier,retour au village olympique pour unesieste de deux heures. Puis, en toute find’après-midi, massage d’une trentainede minutes entre les mains du kiné del’équipede France : « Juste un massagede préparation, surtout au niveau desjambes », explique Bruno Le Natur, quia trouvé l’athlète «décontracté».Preuve supplémentaire de cet étatd’esprit : à 19 heures hier, Joubert avaitgardé son portable allumé et répondaitaux SMS. Il se baladait dans les rues deTurin et s’apprêtait à dîner en famille« parce qu’au village, c’est dégueulasse,enfin, c’est vraiment pas top ! ».Ce matin, il devait se lever à 7 h 30, sondestin olympique entre les mains, «àdeux doigts de gagner une médaille ».Pas du métal dont il rêvait, mais unemédaille quand même. Navette à8 h 30, entraînement à 10 heures :l’ultime étalonnage, en présence descinq cadors du dernier groupe, Plushenko,Weir, <strong>La</strong>mbiel, Takahashi etButtle. C’est là aussi que se gagne laguerre des nerfs, ces quarante minutesoù il n’est jamais désagréable de« planter » un quad-triple sous le nezdu voisin. Ensuite, toujours entre désirde récupérer et volonté de laisser allerses pensées, Brian Joubert s’autoriseraune dernière promenade et quittera levillage à 20 h 30 pétantes. À 22 h 48, ilsaluera la foule dans son costume duLord of the Dance. Là-haut, dans les tribunes,son pote Mahyar Monshipour,en provenance directe de Serre-Chevalieroù il est actuellement en stage, lesuivra avec les yeux d’un fan. « S’il estsur le podium, c’est déjà beaucoup »,espérait le champion du monde WBAdes super-coq. Pourvu que Joubertpatine avec le même engagement queson ami boxeur !JEAN-BAPTISTE RENET■ BON TIRAGE POUR DELOBEL-SCHOENFELDER. –Pour leur entrée en lice demain avec la danse imposée(Valse Ravensburger), Isabelle Delobel et OlivierSchoenfelder, arrivés à Turin mardi soir en provenance deLyon, ont hérité d’un tirage au sort favorable puisqu’ilspatineront dans le dernier groupe, tout comme l’autrepaire française, Nathalie Pechalat et Fabian Bourzat, quis’élanceront en dernière position.■ LES AMÉRICAINES FILENT À L’ANGLAISE. –Aprèsêtre brièvement passées à Turin, histoire de prendreleurs accréditations et de satisfaire aux obligationsmédiatiques, les Américaines Sasha Cohen et KimmieMeissner ont filé s’isoler à Courmayer, dans le Vald’Aoste, où elles disposent d’une patinoire à leur entièredisposition (contrairement aux installations turinoises)pour se préparer à la compétition femmes qui ne débuteque mardi prochain. <strong>La</strong> troisième Américaine, EmilySKI FREESTYLEHughes, qui remplace Michelle Kwan après son forfait dedimanche,n’estpasencorearrivéedesÉtats-Unis.<strong>La</strong>Fédération américaine veut en effet préserver de lapression la petite sœur de Sarah Hughes, championneolympique en titre. – S. Tu.■ ZHANG DAN RASSURÉE.– <strong>La</strong> Chinoise, Zhang Dan,sacrée vice-championne olympique en couple avec ZhangHao lundi soir, malgré une chute et une interruption deprogramme, ne souffre que d’une distorsion desligaments du genou gauche. « Je vais mieux, lesmédecins m’ont conseillé de ne pas marcher pendantcinq jours » , a-t-elle déclaré hier. Le Docteur Ji Chunnanprécise que la blessure nécessitera deux semaines derepos avant une reprise graduelle de l’entraînement.« J’espère être rétablie pour les Mondiaux » , affirme lajeune femme de vingt ans. Une échéance fixée au 20mars à Calgary (CAN).Colas s’en souviendraPas assez précis, le bosseur de Grenoble a échouéà une décevante dixième place.■ BOSSES HOMMES1. D. BEGG-SMITH (AUS)2. RONKAINEN (FIN)3. Dawson (USA)10. Colas17. OchsSAUZE D’OULX –de notre envoyé spécialJUSQU’À MI-CHEMIN, le plan manigancéa marché comme sur des roulettes.Ensuite,un grosnuage noir a gâtéle tableau et les bosseurs de la maisonFrance, frappés au début de l’hiver parune invraisemblable série de tuiles, ontquitté le site de Sauze d’Oulx avec unmoralàmoitiéhaut. Dansleur esprit,àlamédaille de bronze de Sandra <strong>La</strong>oura,samedi, devait succéder une petitesœur, née des skis de Guilbaut Colas.Raté. Sur sa feuille de route idéale, l’Iséroisavaitcochéunebornede passage enqualificationsautourdutopcinq. Hierendébut d’après-midi, il était pile là où ilvoulait, cinquième. À 18 h 45, ce n’étaitplus la même musique. Quand lesdemoiselles du protocole dégainèrentles bouquets de fleurs à l’attention destrois médaillés, Colas ne se trouvait plusSHORT-TRACKBOSSES HOMMESlà où il aurait tant voulu. Sa seconde voltigemal posée (un D Spin 720, doublevrille désaxée) a plombé sa note, le reléguantà une tristounette dixième place.« Sans cette faute, j’aurais pu être sur lepodium. Mais les juges cassent bien cegenre d’erreur. Je suis très déçu. »À la vue de la finale d’hier soir, l’espoird’une médaille n’était probablementpas farfelu, à condition de signer un rund’une propreté irréprochable. Certes,Colasadévaléla pente rapido(2 e chronodes finalistes), certes, il ne s’est pas laissésecouer dans le shaker de bosses,mais ce fichu second saut et, fait aggravant,sa réception les fesses presque surla neige l’ont puni.« Il perd au bas mot trois points rien quesur ce saut et la reprise de neige qui suit,ronchonnait Fabien Bertrand, soncoach.Sansça, c’estpassorcier,ilest surlacaisse. Il n’a pas rentré la têtesur cettefigure parce qu’elle n’était pas assezautomatiquepourlui.Àcausedesa fracturede la mâchoire à Noël, il n’a pas puse l’approprier. Et aujourd’hui (hier), iln’a pas osé. » Au moins, Colas n’est pasretombé dans ses péchés de désobéissancequi lui coûtèrent si cher par le passé.Il a respecté le programme à la lettreet n’a jamais cherché à en rajouter.500 M FEMMES« C’est sûr, il a grandi ici, il a appris et seservira de cette leçon », espère Bertrand.Le Grenoblois aurait bien raisonde jeter un œil intéressé et de s’inspirerde Dale Begg-Smith dont le styles’approcheétrangement du sien. Fluide,propre, véloce, avec des sauts absolumentpas déments mais des réceptionsimpeccables, l’Australien, leader actuelde la Coupe du monde, possédait lecocktailcanon.Celuiquivalait de l’or.<strong>La</strong>premièremédaille de sonpays ici, latroisièmeen or de toute l’histoire australienneaux Jeux d’hiver. « C’est génial,s’enthousiasmait-il. Je n’ai pas regardéles autres, donc je ne savais pas si macourse allait me donner l’or. C’est de lafolie ! » Le destin du golden boy, né àVancouver, viré de l’équipe canadiennecar il séchait trop souvent les entraînementspour filer un coup de main à sesparents qui montaient une boîte d’informatique,a de quoi laisser rêveur.Aujourd’hui, il est champion olympique,lastart-upfamiliale,qu’il dirigeavecsonfrangin, pèse plus de 40 millionsd’euros, il roule en <strong>La</strong>mborghini, il estjeune, vingt et un ans, et vient d’entrerdans l’histoire sportive australienne. <strong>La</strong>très, très belle vie.FRÉDÉRIC BERNESRadanova, collection hiver-été<strong>La</strong> Bulgare, qui a remporté hier l’argent dans un pays où elle s’entraîne souvent,a aussi participé aux JO d’Athènes.■ 500 M FEMMES1. WANG MENG (CHN)2. RADANOVA (BUL)3. Leblanc-Boucher (CAN)TURIN –de notre correspondantpermanentPEUT-ON faire plus humble qu’EvgeniaRadanova ? Lundi matin, alors que laBulgare venait d’achever son entraînement,elle ne parvenait pas à comprendrepourquoi l’on s’intéressait àelle. « Vous êtes sûr que c’est moi quevous cherchez ? Vous savez, je ne saispas quoi vous dire. Je ne suis pas unestar. Je n’ai pas une histoire extraordinaire.C’est parce que j’ai fait des JeuxOlympiques d’hiver et aussi d’été quevous êtes là ? » Radanova, vingt-huitans, enroba ses points d’interrogationde sourires craquants. « Je ne suis pasune extraterrestre, ni un génie » , insis-ta-t-elle. En 2002, elle participa aux JOdeSalt<strong>La</strong>keCity.<strong>La</strong> nativedeSofia yglanadeux médailles en short-track(l’argent sur 500 m et le bronze sur1 500 m). Hier, elle a de nouveau finideuxième sur le 500 m, derrière laChinoise Wang Meng. Dans l’intervalle,Evgenia était présente aux JOd’Athènes. « Ma discipline était sur lecyclisme sur piste. J’ai fait 12 e sur 500m.Je ne sais même pas comment j’arrive àpasser du short-track au vélo. C’est unmystère. C’est l’entraîneur de l’équipebulgarede cyclisme sur piste qui m’avaitcontactée après Salt <strong>La</strong>ke. Quand il m’avusurla glaceàcesJO 2002,ila eu l’idéede me mettre sur une bicyclette. C’estdrôle, non ? À Athènes, c’était génial.Peut-être même que j’irai à Pékin en2008… »Il n’est pas rare qu’un athlète soit présentà des JO d’hiver et d’été. Il y en amême qui ont enlevé des médaillesdansces deux événements. L’AméricainEdward Eagan gagna par exemple l’oren boxe en 1920 et en bobsleigh à 4 en1932. Le Norvégien Jacob Thams finitdeuxièmeen voile en 1936 et premier ensaut à ski à Chamonix en 1924. À Turin,la Japonaise Sayuri Osuga est alignéesur des épreuves de patinage de vitesse.En 2004, elle participe aux épreuves decyclisme sur piste.Lundi matin, Radanova avait avouéqu’arracher une médaille à ces Jeux deTurin serait « merveilleux » . Parce quedepuis 2002 elle s’entraîne très régulièrementen Italie. « L’équipe du shorttrackitalien m’a accueillie les brasouverts. En Bulgarie, il est beaucouptrop difficile de s’entraîner. Ce pays m’aadoptée, ne m’a jamais considéréecomme une étrangère. » Hier, après lafinale, elle a encore fait preuve de reconnaissance.«J’aivécudenombreuxmoisà Turin chez Marta Capurso, une shorttrackeusetransalpine.Elles’estoccupéede moi avec tellement de gentillesse.Monter sur le podium dans cette ville, çame donne envie de pleurer. »YOANN RIOU (avec A.L.)RÉSULTATS ANNUELS 2005 BNP ParibasNous sommes un grand groupe mondialUne présence sur les 5 continents, dans plus de 85 paysBNP Paribas est l’un des principaux groupes mondiaux de services bancaireset financiers, avec une large couverture internationale et une présencerenforcée sur toutes les grandes places financières. Le groupe emploie110 000 personnes, dont plus de la moitié travaillent hors de France.En 2005, BNP Paribas a poursuivi son développement international avec denombreuses acquisitions ciblées notamment aux Pays-Bas, aux Etats-Unis,en Turquie, en Ukraine, en Chine et en France. Au cours de l’année, la banquea reçu de nombreuses distinctions internationales.Enfin, l’année a été marquée par de nombreux succès commerciaux, depuisEn France, BNP Paribas a recruté plus de 3 500 personnes en CDI en2005, et créé 1 000 nouveaux emplois au cours de l’année. En deux ans,la banque aura ainsi créé plus de 2 000 nouveaux emplois en France.Par ailleurs, l’année a été marquée par l’opération «Entretien immédiat»qui proposait aux Bac+2 – Bac+5 de présenter leur candidature directementen agence, sans rendez-vous, afin de pourvoir 400 postes dePartenaire depuis 1993 de l’ADIE (Association pour le Droit à l’InitiativeEconomique), BNP Paribas a renforcé son engagement dans lemicrocrédit en faveur des créateurs d’entreprises chômeurs et RMIstes.En 2005, la banque a décidé de contribuer à l’effort collectif nécessaire enfaveur des banlieues, en créant un «projet banlieues» - doté d’un budgetde 3 millions d’euros sur 3 ans - destiné à renforcer les perspectivesd’avenir dans les quartiers défavorisés.<strong>La</strong> banque d’un monde qui changeTrès forte croissancedu PNB en 200518,721,52004* 2005*(en Md€)Prépondérancedes métiers mondiauxdans les bénéficesAsset Managementand ServicesServicesFinancierset Banquede Détail àl’international15%32%RBE 200533%20%BFIBanque de DétailFranceEn Md€ 2005 Evolution/2004Produit Net Bancaire* 21,5 +14,6%Résultat Brut d’Exploitation* 8,1 +20,7%Résultat netpart du Groupe 5,85 +25,1%Bénéfice par action 7,02 euros +26,3%* hors BNP Paribas CapitalNous sommes l’un des premiers recruteurs françaisPlus de 7 500 recrutements dans le monde en 2005Nous sommes une entreprise socialement engagéeUn engagement dans le microcrédit et la création d’entreprises par les chômeurs19 mai 2006 : Publication des résultats du 1 er trimestre23 mai 2006 : Assemblée Générale des actionnairesle financement du Bay Bridge à San Francisco jusqu’à l’accompagnement deFrance Télécom pour l’acquisition de Amena, en passant par le conseil pourl’acquisition de BPB par Saint Gobain et une émission obligataire d’un milliardde dollars pour le compte de la China Development Bank.Parallèlement à ce développement mondial, BNP Paribas a poursuivi sonessor en France. Le réseau d'agences, dont les tarifs sont restés globalementstables en 2005, a ouvert 50 nouveaux points de vente et gagné155 000 clients supplémentaires pendant l'année. L'encours de crédit auxentreprises et notamment aux PME a progressé de 10%.commerciaux en CDI. Avec 5 000 candidats reçus sur une semaine, lesuccès de cette opération confirme que BNP Paribas est en 2005l’employeur favori des étudiants français (baromètre ORC image &stratégie d’employeur).Enfin, BNP Paribas s’est engagé dans la lutte contre les discriminations àl’embauche et a signé la charte de la diversité.A l’écoute des attentes de tous ses clients, BNP Paribas est par ailleurs lapremière banque à avoir adapté les distributeurs automatiques de billets auxbesoins des malvoyants, à avoir optimisé l’accessibilité de son siteinternet et à avoir rendu les agences accessibles aux personnes à mobilitéréduite.Avec 4 milliards d'euros gérés dans ce domaine, BNP Paribas est un acteurmajeur de l'investissement socialement responsable.Le communiqué complet est disponible surinvest.bnpparibas.comGRANDIRÇA CRÉE DES RESPONSABILITÉSRelations actionnaires : 01 42 98 21 61Relations investisseurs : 01 40 14 63 58JEUDI 16 FÉVRIER 2006 PAGE 5 P


JEUX OLYMPIQUESDu retard à l’allumageAu tiers des Jeux, la France accuse, au niveau des médailles, un petit retard sur son plan de marche.SESTRIÈRES –de notre envoyé spécial« LES JEUX ne font que commencer »,prophétisait, radieux, Gérard Rougierdimanche en début d’après-midi aprèsla victoire d’Antoine Dénériaz en descenteolympique. <strong>La</strong> médaille d’or dugrand et massif de Morillon avait dequoi réjouir la délégation française, etsurtout l’équipe de France de ski. Letitre de Dénériaz s’ajoutait au tableaudes breloques, quelques heures aprèsla médaille de bronze de Sandra <strong>La</strong>ouradécrochée à la sortie des bosses deSauze d’Oulx, samedi. Deux jours decompétition et autant de récompenses.Du beau travail.Après l’euphorie du week-end, le débutde semaine a toutefois rappelé à tout lemonde qu’il y avait encore du boulotpour atteindre l’objectif national maximumd’une quinzaine de médailles, ouau moins identique à celui de Salt <strong>La</strong>keCity en 2002 (onze breloques, dontquatre d’or).Dans le Piémont, après cinq journéesde compétition sur les seize inscrites auprogramme, le compteur est bloqué àdeux. <strong>La</strong> délégation française est enretard pour s’acquitter de son tiers prévisionnel.Dans le même laps de temps,en 2002, elle avait obtenu troispodiums : l’argent du half-pipe avecDoriane Vidal, puis l’or de la descentede Carole Montillet et le bronze desbosses de Richard Gay.Ces résultats ont quelques similitudesavec les performances françaises dansle Piémont. Quatre ans après, l’or dela descente et le bronze des bosses sonttoujours propriété française. Ilen manque une : celle d’argent enhalf-pipe. Doriane Vidal, candidateau podium, a fini huitième à Bardonecchia.L’accroc serait passé inaperçu siquelques favoris tricolores avaient,dans le même temps, rejoint le podiumque leur comportement en Coupe dumonde cette saison laissait présager.Dimanche, Vincent Vittoz, championdu monde de poursuite, a fini sixièmede l’épreuve. Et, depuis samedi, le biathlètele mieux placé dans une des troiscourses disputées s’appelle VincentDefrasne, cinquième du sprint mardi.Des occasions ratées qui auraient sûrementfait grimper plus vite que prévu lecompteurdes médailles et la confiance.Ainsi le titre de Dénériaz a-t-il d’ores etdéjà enlevé de la pression à… Jean-Pierre Vidal, le champion olympique deslalom, ciblé avant Turin comme la plusgrosse chance de médaille en alpin. Onpeut même trouver dans l’entêtementde Carole Montillet à disputer la descentehier, quarante-huit heures aprèssa chute à l’entraînement, un étatd’esprit combattant. « J’ai trouvéadmirable ce qu’a fait CaroleRÉSULTATSLUGEBIPLACE HOMMESCesana Pariol (90 km à l’ouest de Turin).L’athlètedescendla piste, allongésurle dos. <strong>La</strong>victoire revient à celui qui obtient le meilleurtemps cumulé sur les deux manches.1. A. LINGER-W. LINGER (AUT), 1’34’’497(47’’028 + 47’’469)2. FLORSCHÜTZ-WUSTLICH (ALL), 1’34’’807(47’’141 + 47’’666)3 . Plankensteiner-Haselrieder (ITA),1’34’’930 (47’’236 + 47’’694)4. T. Schiegl-M. Schiegl (AUT), 1’34’’951(47’’108 + 47’’843)5. Oberstolz-Gruber (ITA), 1’34’’956(47’’620 + 47’’336)6. Leitner-Resch (ALL), 1’34’’960(47’’198 + 47’’762)7. A. Sics-J. Sics (LET), 1’35’’114(47’’353 + 47’’761)8. Griffal-Joye (USA), 1’35’’410(47’’722 + 47’’688)9. C. Moffat-M. Moffat (CAN), 1’35’’541(47’’715 + 47’’826)10. Albrecht-Pothier (CAN), 1’35’’561(47’’478 + 48’’083)11. Kuzmitch-Veselov (RUS), 1’35’’650(47’’556 + 48’’094) ; 12. Hayashibe-Toshiro(JAP), 1’35’’860 (48’’067 + 47’’793) ;13. Mick-Marx (SLQ), 1’36’’269(48’’412 + 47’’857) ; 14. Kis-Hayduk (UKR),1’37’’177 (48’’850 + 48’’327) ; 15. Radu-<strong>La</strong>zarescu (ROU), 1’37’’883(49’’526 + 48’’357) ;16. L.Broz-A. Broz (RTC),1’38’’112 (49’’415 + 48’’697) ; 17. Piekarski-Lipinski (POL), 1’38’’445 (49’’829 + 48’’616) ;18. Chetroiu-Taran (ROU), 1’39’’593(48’’625 + 50’’968). – 18 classés.Abandons : Grimmette-Martin (USA),Khamkin-Boitsov (RUS), 1 re manche.Non partants : Zherebetskyy-Yazvinskyy(UKR), 2 e manche.EN FÉVRIER, VIVEZLA SENSATIONJO DE TURIN 2006SUR VOTREMOBILE SFRImagesPortail Vodafone Live>Sport>Turin 2006<strong>La</strong> victoire d’Antoine Dénériaz dimanche (ici lors de la remise des médailles avec l’Autrichien Michael Walchhofer à gauche, et le Suisse Bruno Kernen, respectivement2 e et 3 e de la descente) avait parfaitement lancé les Bleus. Mais, depuis, le compteur reste bloqué à deux médailles. (Photo Richard Martin)aujourd’hui, assure Jean-François<strong>La</strong>mour. Les JO, c’est ça ! Si elle a réussià faire cette descente, c’est que cetteéquipeavraimentde laressource. C’estun exemple. Mais, maintenant, c’estvrai, il faut des médailles. »En attendantles snowboardeursEt, question podium, le ministre,comme nombre d’observateurs, a affichéde l’optimisme avant d’arriver dansle Piémont. « J’ai parlé de dix à quinzemédailles. Je maintiens jusqu’àdimanche, même si nous sommes unpeu en retrait par rapport au cheminidéal. Je ne tire pas sur les athlètes, jereste ambitieux et j’y crois. Il faudraitmaintenant que les " nordiques " seréveillent, que les snowboardeurssoient au rendez-vous et il y a Brian(Joubert) demain (ce soir). Je leurSHORT-TRACK500 M FEMMESTurin Palavela (à l’intérieur du District Olympiquedu Lingotto ; capacité : 8 285 places).Les deux meilleurs temps de chaque série qualifiéspour le tour suivant, et ainsi de suite jusqu’àla finale A qui met aux prises quatre patineuses.Les 3 e et 4 e temps de chaquedemi-finale se retrouvent en finale B, pourdéterminer le classement de la 5 e àla8 e place.Finale A :1. WANG MENG (CHN), 44’’3452. RADANOVA (BUL), 44’’3743. Leblanc-Boucher (CAN), 44’’759Fu Tianyu (CHN), disq.Finale B : 5. Roberge (CAN), 46’’605 ;6. Capurso (ITA), 46’’899 ; 7. Novotna (RTC),55’’378 ; 8. Baver (USA), 55’’689.Demi-finales. – I. 1. Fu Tianyu (CHN),45’’130 ; 2. Leblanc-Boucher (CAN), 45’’234 ;3. Baver (USA), 45’’512 ; 4. Novotna (RTC),45’’718. II.1. Wang Meng (CHN), 44’’650 ;2. Radanova (BUL), 44’’711 ; 3. Roberge(CAN), 44’’960 ; 4. Capurso (ITA), 45’’204.Quarts de finale. – I. 1. Fu Tianyu (CHN),44’’760 ; 2. Leblanc-Boucher (CAN), 44’’821 ;3. Fontana (ITA), 44’’948 ; 4. Huszar (HON),45’’382. II. 1. Wang Meng (CHN), 45’’257 ;2. Baver (USA), 53’’135 ; 3. Lindsay (GBR),1’9’’785 ; Kang Yun-mi (CDS), disq. III.1. Radanova (BUL), 44’’252 ; 2. Capurso (ITA),44’’438 ; 3. Kraus (CAN), 45’’172 ; 4. Kim Hyojung(USA), 45’’339. IV. 1. Novotna (RTC),45’’596 ; 2. Roberge (CAN), 45’’710 ; 3. JinSun-yu (CDS), 46’’428 ; 4. Kamino (JAP),47’’356.Séries. – I. 1. Wang Meng (CHN), 45’’11 ;2. Capurso (ITA), 45’’217 ; 3. Williams (GBR),46’’857. II. 1. Kraus (CAN), 45’’688 ; 2. KangYun-mi (CDS), 45’’755 ; 3. Rudolph (ALL),46’’503 ; 4. Kristo (ROU), 46’’531. III. 1. Radanova(BUL), 45’’703 ; 2. Novotna (RTC),46’’279 ; 3. Tanaka (JAP), 46’’387. IV.1. Leblanc-Boucher (CAN), 45’’929 ; 2. KimHyo-jung (USA), 46’’77 ; 3. Klein (ALL),57’’732 ; Bouvier, disq. V. 1. Fu Tianyu(CHN), 45’’636 ; 2. Kamino (JAP), 45’’848 ;RETROUVEZGRATUITEMENTLES MEILLEURSMOMENTS EN VIDÉO** Service 3G disponible sous couverture 3G avec forfaits ou offres SFR et mobiles compatibles, gratuit hors coût de connexion wap.répète : Faites vous plaisir et arrachezvous! »Les cinq prochains jours vont êtreimportants, à défaut d’être décisifs.D’ici à lundi et le libre danse où IsabelleDelobel et Olivier Schoenfelder rêventd’autre chose que de la médaille enchocolat, la délégation menée parMichel Vial aura utilisé encore de précieusesmunitions. Celles du biathlonsont comptées. Si le sprint femmes(aujourd’hui) et les deux poursuites(samedi) ne ramènent pas une ou deuxmédailles dans ces épreuves où lescadors français (Poirée, Bailly,Defrasne) ont tous fait des podiumscette saison, c’est que la machine s’estenrayée. Et il faudrait tout miser sur lesrelais puisque, c’est bien connu, l’unionfait la force. En 2002, c’est en poursuiteque Raphaël Poirée avait d’ailleursdécroché sa médaille d’argent après3. Darazs (HON), 1’10’’558. VI. 1. Baver (USA),45’’998 ; 2. Han Yueshuang (HKG), 46’’113 ;3. Huszar (HON), 46’’177 ; 4. Yun Jong-suk(CDN), 47’’87. VII. 1. Roberge (CAN), 45’’396 ;2.Fontana (ITA), 45’’398 ; 3. Mau Asam (HOL),45’’500. VIII.1. Jin Sun-yu (CDS), 45’’954 ;2. Lindsay (GBR), 46’’290 ; 3. Elsakova (BLR),47’’726 ; Ri Hyang-mi (CDN), disq.1 000 M HOMMESLes deux meilleurs temps de chaque série sontqualifiés pour les quarts de finale.Séries. – I. 1. Li Ye (CHN), 1’27’’048 ; 2. Rodigari(ITA), 1’27’’184 ; 3. Mattei, 1’28’’009 ;4. Stanley (GBR), 1’28’’511. II. 1. Tremblay(CAN), 1’28’’925 ; 2. Terao (JAP), 1’29’’090 ;3. Eley (GBR), 1’29’’147 ; 4. McNee (AUS),1’30’’033. III. 1. Ahn Hyun-soo (CDS),1’27’’372 ; 2. Smith (USA), 1’27’’508 ; 3.Darazs (CHN), 1’27’’929. IV. 1. Lee Ho-suk(CDS), 1’35’’634 ; 2. Uzak (SLQ), 1’35’’989 ;3. Kurginyan (RUS), 1’36’’070. V. 1. Bedard(CAN), 1’28’’274 ; 2. Kulesza (POL),1’29’’102 ; 3. Praus (ALL), 1’35’’375 ; Chataignier,disq. VI. 1. Li Jiajun (CHN), 1’27’’765 ;2. Carta (ITA), 1’27’’826 ; 3. Gysel (BEL),1’27’’994 ; 3. Nachbar (ALL), 1’27’’994.VII.1. Ohno (USA), 1’36’’120 ; 2. Grygoriev (UKR),1’36’’397 ; 3. Kerstholt (HOL), 1’42’’677 ;Rajine (RUS), disq.RELAIS5 000 M HOMMESLes deux meilleurs temps de chaque demifinalesont qualifiés pour la finale.Demi-finales. – I. 1. Canada (Bedard, Guilmette,Hamelin, Tremblay), 6’57’’04 ; 2. Coréedu Sud (Ahn Hyun-soo, Lee Ho-suk, Oh Sejong,Seo Ho-jin), 7’1’’783 ; 3. Allemagne(Bauer, Heung, Nachbar, Praus), 7’2’’367 ;4. Australie (Hay, Lee, McNee, Shriane),7’3’’356. II. 1. Etats-Unis (Izykowski, Kepka,Ohno, Smith), 6’55’’82 ;2. Chine (Li Haonan, LiJiajun, Li Ye, Sui Baoku), 6’55’’476 ; 3. Italie(Carta, Confortola, Franceschina, Rodigari),7’7’’358 ; Japon (Arino, Fujimoto, Nishitani,Terao), disq.Prochaines épreuves : 1000 mhommes et 1 500 m femmes, samedi18 février.AVECavoir échoué dans ses deux premièressorties. Comme ici.Le snowboard cross, qui fait sa grandeapparition aux Jeux dès ce matin, estparticulièrement choyé par les Français(voir page 7). Verra-t-on XavierDe Le Rue, Karine Ruby et Julie Pomagalskisurles podiums ? Leursabsencesreporteraient à nouveau toute la pressionsur les épreuves de géant parallèle,en fin de Jeux. Et, dans ce final,l’alpin jettera ses derniers atouts avecles slaloms, le biathlon visera ses dernièrescibles pour toucher du métal. Ilfaudra vivre avec une grosse pressionet ses conséquences même si, en 2002,c’est là que la France avait touché lepactole en amassant cinq médailles(dont trois d’or) dans les sept derniersjours. Est-ce possible de remettre ça ?ÉTIENNE BONAMYLE PARCOURS DESFRANÇNÇAISCombiné nordique(par équipes)N.B. : le deuxième sautet le fond ont lieuaujourd’hui.Ski freestyle(bosses)Short-track(1 000 m)FemmesSki alpin(descente)QualificationsLES MÉDAILLES FRANÇAISESSALT LAKE CITY - TURIN : 3-21510Nicolas BALFrançois BRAUDJason LAMY-CHAPPUISLudovic ROUX, 6 es après le 1 er sautSylvainPALAZOT,éliminéen qualificationsMaxime CHHATAIGNIER,éliminé en sériesJean-ean-Charles MATTEI,éliminé en sériesSKI ALPINDESCENTE FEMMESSan Sicario Fraiteve (à 97 km à l’ouest deTurin). Altitude : 2 538 m au départ,1 738 m à l’arrivée. Dénivelée : 800 m.Longueur : 3 058 m. Traceur : JanTischhauser (SUI, représentant la FIS).Temps : couvert. Neige : inégalementdure. Températures : – 5 o C au départ ;2 o C à l’arrivée.1. DORFMEISTER (AUT), 1’56’’492. Mart. SCHILD (SUI), 1’56’’863. Paerson (SUE), 1’57’’134. Götschl (AUT), 1’57’’205. Styger (SUI), 1’57’’626. Haltmayr (ALL), 1’57’’697. Mancuso (USA), 1’57’’718. Kildow (USA) et Meissnitzer (AUT), 1’57’’7810. N. Fanchini (ITA), 1’57’’8411. Alcott (GBR), 1’57’’85 ; 12. Aufdenblatten(SUI), 1’57’’96 ; 13. Recchia (ITA),1’58’’30 ; 14. S. Berthod (SUI), 1’58’’36 ;15. Marchand-Arvier, 1’58’’39 ; 16.Jacquemod, 1’58’’46 ; 17. J. Hargin(SUE), 1’58’’53 ; 18. Lindell-Vikarby(SUE), 1’58’’56 ; 19. Cook (USA),1’58’’70 ; 20. Brydon (CAN), 1’58’’97 ;21. Clark (USA), 1’59’’07 ; 22. Bent (SUE),1’59’’17 ; 23. Kristjansdottir (ISL),1’59’’43 ; 24. Vanderbeek (CAN),1’59’’63 ; 25. Robnik (SLV), 1’59’’66 ; 26.Rubens (CAN), 2’0’’30 ; 27. <strong>La</strong>wrence(CAN), 2’0’’47 ; 28. Montillet, 2’1’’03 ;29. E. Fanchini (ITA), 2’1’’06 ; 30. Ruiz-Castillo (ESP), 2’1’’09 ;31. Coletti(MCO), 2’1’’34 ; 32. Merighetti(ITA), 2’1’’76 ; 33. Alieva (RUS), 2’2’’06 ;34. Njeim (LIB), 2’2’’86 ; 35. Maculova(SLQ), 2’3’’63 ; 36. Gantnerova (SLQ),2’4’’60 ; 37. Huckova (SLQ), 2’5’’32 ; 38.Casasnovas (ESP), 2’6’’73 ; 39. Vazquez(ARG), 2’7’’42 ; 40. Douibi (ALG) 2’9’’68.– 40 classées.Non partante : Kostelic (CRO).Abandons : Weirather (LIE), Rabic (SLV),Görgl (AUT), Morlans (ESP).Prochaine épreuve : combinéfemmes, demain.510 15 e jour45 211 11001 er 2 e 3 e 4 e 5 e 6 e 7 e 8 e 9 e 10 e 11 e 12 e 13 e 14 e 15 e 16 e(jours de compétition)Classement finalGuilbaut COLAS, 10 ePierre OCHS, 17 eM. MARCHAND-ARVIER, 15eIngrid JACQUEMOD, 16eCaroleMOMONTILLET, 28 eSKI FREESTYLEBOSSES HOMMESSauze d’Oulx (82 km à l’ouest de Turin). Qualifications: les 20 premiers qualifiés pour lafinale. Finale : un passage par concurrent. Lesskieurs doivent descendre une piste bosseléeet réaliser deuxfigures acrobatiques àpartir detremplins, dans le meilleur temps possible.1. D. BEGG-SMITH (AUS), 26,77 points2. RONKAINEN (FIN), 26,623. Dawson (USA), 26,304. Moreau (CAN), 25,625. Björnlund (SUE), 25,216. Bloom (USA), 25,177. Mayer (USA), 24,918. Ju. <strong>La</strong>htela (FIN), 24,429. Cabral (USA), 24,3810. Colas, 23,6011. Bilodeau (CAN), 23,42 ; 12. Fisher (AUS),23,39 ; 13. Smyshlyaev (RUS), 23,22 ; 14.Wong (CAN), 22,88 ; 15. Stark (ALL), 22,84 ;16. Ja. <strong>La</strong>htela (FIN), 22,65 ; 17. Ochs, 21,37 ;18. Bormolini (ITA), 21,36 ; 19. Fortkord (SUE),20,58 ; 20. O. Ueno (JAP), 19,54.Qualifications : 1. D. Begg-Smith (AUS),25,40 points ; 2. Cabral (USA), 24,88 ; 3.Moreau (CAN), 24,69 ; 4. Bloom (USA), 24,51 ;5. Colas, 24,33 ; 6. Dawson (USA), 24,20 ; 7.Mayer (USA), 24,04 ; 8. Björnlund (SUE),23,97 ; 9. Wong (CAN), 23,89 ; 10. Ja. <strong>La</strong>htela(FIN), 23,77 ; 11. Bilodeau (CAN), 23,75 ; 12.Stark (ALL), 23,65 ; 13. Ronkainen (FIN),23,38 ; 14. Ochs, 23,19 ; 15. O. Ueno (JAP),23,03 ; 16. Fisher (AUS), 22,89 ; 17. Fortkord(SUE) et Bormolini (ITA), 22,87 ; 19. Ju. <strong>La</strong>htela(FIN), 22,31 ; 20. Smyshlyaev (RUS), 22,18.Non qualifiés pour la finale : 21. Galli(ITA), 21,98 ; 22. Mustonen (FIN), 21,57 ; 23.Spett (SUE), 21,53 ; 24. Robertson (AUS),21,52 ; 25. Valinteev (RUS), 21,51 ; 26. Palazot,21,29 ; 27. Sharifullin (RUS), 21,24 ; 28.Blöchl (ALL), 21,16 ; 29. J. Begg-Smith (AUS),20,22 ; 30. Ozaki (JAP), 19,70 ; 31. Bosia (ITA),19,62 ; 32. Tsukita (JAP), 19,13 ; 33. Reiherd(KAZ), 18,33 ; 34. Pegorari (ITA), 16,25 ; 35.Glushchenko (RUS) 12,75. – 35 classés.Prochaine épreuve : saut femmes,dimanche 19 février.CURLINGPinerolo Palaghiaccio (42 km au sud-ouest deTurin ; capacité de 2 982 places). Dix équipess’affrontent lors de la phase préliminaire, chezles hommes comme chez les femmes. Chaqueéquipe rencontre toutes les autres. Les quatremeilleures du classement accèdent aux demifinales(la 1 re contre la 4 e et la 2 e contre la 3 e )avant la finale.HOMMESPHASE PRÉLIMINAIRE3 e journée : Finlande - Nouvelle-Zélande,7-5 ; Suède-Norvège, 4-9 ; Canada - Grande-Bretagne, 9-5 ; États-Unis - Italie, 5-6 ;Canada-Suisse, 7-5 ; Allemagne-Finlande,5-2 ; Grande-Bretagne - Norvège, 6-3.FEMMESPHASE PRÉLIMINAIRE3 e journée : Suède - Grande-Bretagne, 8-6 ;Italie-Russie, 6-4 ; Japon-Norvège, 4-9 ; Danemark- États-Unis, 3-8.AUJOURD’HUI : suite de la phase préliminaire.HOCKEY SUR GLACEHOMMESTOUR PRÉLIMINAIREPalasport Olympique (tour préliminaire, demifinaleset finale) (au sud de Turin, près du Districtolympique) et Turin Expositions (tour préliminaireet matches de classement) (sur leCorso Massimo d’Azeglio à Turin, près du DistrictOlympique). Douze équipes engagées. Lesquatre premières de chaque groupe (A et B)sont qualifiées pour les quarts de finale, disputéspar élimination directe. <strong>La</strong> victoire vaut2 points, le nul 1 pt et la défaite 0 pt.■ GROUPE A : Italie - Canada, 2-7 ; Suisse -Finlande, 0-5, Allemagne - Républiquetchèque, 1-4.Classement : 1. Canada, Finlande et Républiquetchèque, 2 pts ; 4. Allemagne, Suisse etItalie, 0.❏ ITALIE - CANADA : 2-7 (0-1, 2-5, 0-1)Buts. – Italie : 20’43’’, Cirone (Scandella)sup. num. ; 38’08’’ Parco (Tuzzilono). Canada: 5’33’’, Iginla (assistance : Bertuzzi, Sakic)sup. num. ; 21’55’, Heatley (St-Louis, Lecavalier); 25’38’’, Doan (Pronger, Richards) ;26’04’’, Iginla (Sakic) sup. num. ; 33’53’’, St-Louis (Heatley, Lecavalier) ; 34’38’’ Richards(Doan, Bertuzzi) ; 43’39’’ Thornton (Gagne)sup. num.❏ SUISSE - FINLANDE : 0-5 (0-1, 0-4, 0-0)Buts. – Finlande : 13’07’’, O. Jokinen (assistance: Peltonen) sup. num. ; 23’35’’, Numminen(Selanne, Lehtinen) sup. num. ; 28’04’’, O.Jokinen (Peltonen, J. Jokinen) sup. num. ;33’25’’, Selanne (Koivu) ; 39’25’’, Selanne(Lehtinen, O. Jokinen).❏ ALLEMAGNE - RÉPUBLIQUETCHÈQUE : 1-4 (1-0, 0-2, 0-2)Buts. – Allemagne : 19’10’’, Boos (assistance: Sulzer) sup. num. Républiquetchèque : 21’02’’, Kaberle (Kubina, Vokoun) ;23’38’’, Kaberle (Straka, Jagr) sup. num. ;57’47’’, Jagr ; 59’32’’, Vyborny.■ GROUPE B : Kazakhstan - Suède, 2-7 ; Russie- Slovaquie, 3-5, Lettonie - Etats-Unis.Classement : 1. Suède et Slovaquie, 2 pts ; 3.Etats-Unis et Lettonie, 1 ; 5. Russie et Kazakhstan,0.DOPAGE« Des problèmespour localisercertains athlètes »Le docteur PATRICK SCHAMASCH, directeurde la commission médicale du CIO, dresseun premier bilan en matière de contrôles antidopage.TURIN –de notre envoyé spécial« LE CALME semble absolu surle front. L’impression est-elletrompeuse ?– Non, tout va bien. Nous travaillonsdans d’excellentes conditions,et notamment au sein du laboratoire,qui est très fonctionnel. J’enprofite d’ailleurs pour faire uneparenthèse, hors dopage, afin desouligner que le TOROC (comitéd’organisation des Jeux) travailletrès bien également dans le domainesanitaire. Nous avons dû effectuernotre première évacuation par hélicoptèrehier soir (la lugeuse américaineSamantha Retrosi), et celas’est très bien passé.– Pour le reste ?– <strong>La</strong> collaboration au sein de la TaskForce, chargée d’effectuer lescontrôles et où cohabitent CIO,TOROC et AMA (Agence mondialeantidopage), est très fluide. <strong>La</strong> listedes athlètes à cibler est régulièrementmise à jour, et on travaillesereinement.– Beaucoup de sportifs ontopté, sur les sites de montagne,pour des hébergementsprivés. Cela complique-t-il latâche des préleveurs ?– Cela ne la simplifie pas en toutcas. On a connu des problèmes pourlocaliser des athlètes, ce qui nous aamenés à redire aux comités nationauxolympiques qu’ils devaientnous fournir les informationsexactes. Certains jouent mieux le jeuque d’autres…– <strong>La</strong> douzaine de décisionsd’inaptitude prononcées par laFédération internationale deski à l’encontre de fondeurssuscite un certain malaise.Même si l’on se situe sur leterrain sanitaire.– C’est aux fédérations concernéesde gérer ce problème, en particulierla FIS et l’ISU (patinage), puisquel’IBU (biathlon) a renoncé à sa politiquede tests d’aptitude à Turin pours’en remettre entièrement à notreprogramme de contrôles. Ces fédérationsinternationales ont certainementde bonnes raisons d’effectuerces contrôles, qui sont assortisimmédiatement de contrôles antidopageeffectués par nos soins. Mais jepense en effet qu’après les Jeux ilfaudra arriver à un consensus et àune harmonisation de ces tests.– Un mot sur les autorisationsà usage thérapeutique (AUT).Sont-elles nombreuses ?– Nous n’avons eu que troisdemandes d’AUT standards, quiconcernent certainement des prisesd’insuline (pour des athlètes diabétiques).Pour les AUT abrégées,qui sont plus nombreuses, notresystème électronique de gestionfonctionne parfaitement. »DAMIEN RESSIOT■ DICK POUND VEUT DES MESURES. – Le président de l’Agence mondiale antidopage(AMA), le Canadien Dick Pound, s’est étonné du « nombre élevé d’athlètesprésents aux Jeux Olympiques de Turin avec des taux hématocrite ou hémoglobinetrop élevés » et voudrait « qu’à l’avenir leurs cas soient traités comme du dopage » .380 contrôles effectués(chiffre arrêté au mardi 14 février au soir)■ Précompétitions olympiques (jusqu’au jour où l’athlète doit disputerson épreuve)– Contrôles urinaires conventionnels : 222 (dont 214 ont fait l’objet d’une détectionspécifique de l’érythropoïétine).Contrôles sanguins : 143 effectués parallèlement aux contrôles urinaires. Parmices143contrôles:tous ont fait l’objetd’une détectiondeshormonesde croissance(hGH) ; 6 ont fait l’objet d’une détection d’hémoglobines de synthèse et d’unedétection des homotransfusions.■ En compétition (inopinés et après podiums)– Contrôles urinaires conventionnels : 158 (dont 54 ont fait l’objet d’une détectionspécifique de l’érythropoïétine).Contrôles sanguins : 28, qui ont fait l’objet d’une double détection d’hémoglobinesde synthèse et d’homotransfusions.❏ KAZAKHSTAN -SUÈDE : 2-7 (0-3, 1-4, 1-0)Buts. –Kazakhstan : 20’17’’, Koreshkov, inf.num. ; 48’33’’ Antipin (Upper). Suède : 7’45’’,Tjarnqvist (assistance : Jonsson, Holmstrom) ;10’46’’, Alfredsson, sup. num. ; 16’06’’, H.Sedin (Samuelsson, D. Sedin) ; 28’47’’, Axelsson(Pahlsson, Ohlund) ; 31’08’’, Sundin(Backman, Modin) sup. num. ; 35’31’’, D.Sedin (Ohlund, H. Sedin) ; 36’21’’, Tjarnqvist(Axelsson, Pahlsson).❏ RUSSIE -SLOVAQUIE : 3-5 (2-1, 1-2, 0-2)Buts. – Russie : 10’, Datsyuk (assistance :Markov) ; 12’38’’, Kovalev (Datsyuk, Kovalchuk); 30’03’’, Ovechkin (Gonchar, Tyutin)sup. num. Slovaquie : 9’07’’, Demitra (Hossa,Suchy) ; 25’51’’, Visnovsky (Demitra) sup.num. ; 33’05’’, Bondra (Meszaros, Chara) sup.num. ; 56’32’’, Gaborik ; 59’31’’, Gaborik.❏ LETTONIE -ÉTATS-UNIS : 3-3 (1-2, 2-0, 0-1)Buts. – Lettonie : 13’15’’, Nizivijs (assistance: Ozolins) ; 35’04’’, Tribuncovs (Ozolins,Nizivijs) sup. num. ; 35’44’’, Vasiljevs (<strong>La</strong>vins).Etats-Unis : 9’44’’, Gionta (Liles, Gomez) sup.num. ; 10’38’’, Conroy ; 42’01’’, Leopold(Hedican, Conroy).AUJOURD’HUI : suite de la phase préliminaire.PATINAGEDE VITESSEPOURSUITE PARÉQUIPES HOMMESOval Lingotto (à Turin, dans le quartier du Lingotto,àproximité du Village olympique ;capacitéde 8 463 places). Chaque équipe est composéede trois titulaires (et deux remplaçants)qui se relaient en tête, pendant 8 tours chez leshommes, 6 tours chez les femmes. Si uneéquipe double son adversaire dans sa totalité,elle remporte la course avant la fin. Les quatreéquipes victorieuses en quarts de finales’affrontent directement endemi-finales avantla finale.Quarts de finale. – I. 1. Pays-Bas, 3’44’’65 ;2. Russie, 3’47’’49. II. 1. Italie, 3’43’’64 ;2. États-Unis, 3’44’’11. III. 1. Norvège,3’47’’81 ; 2. Allemagne, 3’49’’68. IV. 1. Canada,3’52’’1 ; 2. Japon, 3’53’’88.Séries (servant à déterminer les quarts definale) : 1. Canada, 3’47’’37 ; 2. Italie,3’47’’79 ; 3. Pays-Bas, 3’48’’2 ; 4. Norvège,3’49’’55 ; 5. Allemagne, 3’49’’59 ; 6. Russie,3’49’’75 ; 7. États-Unis, 3’51’’32 ; 8. Japon,4’3’’83. – 8 équipes classées.POURSUITE PARÉQUIPES FEMMESQuarts de finale. – I. 1. Canada, 3’1’’24 ;2. États-Unis, 3’4’’59. II. 1. Japon, vainqueurpar dépassement ; 2. Norvège. III. 1. Allemagne,3’1’’52 ; 2. Pays-Bas, 3’3’’65. IV. 1.Russie, 3’5’’93 ; 2. Chine, 3’8’’29.Séries (servant à déterminer les quarts definale) : 1. Russie, 3’3’’19 ; 2. Norvège,3’6’’34 ; 3. Canada, 3’6’’45 ; 4. Pays-Bas,3’6’’67 ; 5. Allemagne, 3’7’’7 ; 6. États-Unis,3’7’’83 ; 7. Japon, 3’8’’34 ; 8. Chine,3’18’’24. – 8 équipes classées.Prochaines épreuves : poursuite paréquipes hommes et femmes, finales,aujourd’hui.LE TABLEAU DES MÉDAILLESEtats-UnisRussie542312AllemagneAutricheSuèdeNorvègeChinePays-Bas42211122-52221153-Canada 1 1 2Corée du SudItalie111-13FranceAustralieEstonieFinlandeSuisseBulgarieCroatie111-------21111--21--1.2.34.5.6.7.8910111213151617--20Rép. tchèqueLettonie- 1 -- - 1tal898531163434211421111COMBINÉ NORDIQUEPAR ÉQUIPESPragelato (saut) et Pragelato Plan (fond)(86 km à l’ouest de Turin). Chaque équipe estcomposée de quatre athlètes, qui font deuxsauts chacun sur le grand tremplin (HS 140). <strong>La</strong>note cumulée des quatre sauts sert à déterminerl’ordre de départ du relais (4 × 5 km entechnique libre). L’équipe qui obtient la meilleurenote cumulée en saut part en premier,suivie des autres qui s’élancent à des intervallesdéterminés par la conversion de leurspoints en écarts de temps (1 point =1 seconde).Après le 1 er saut : 1. Allemagne (Gaiser, Kircheisen,Ackermann, Hettich), 464,5 points(125 m + 126 m + 126 m + 130,5 m) ; 2.Autriche (M. Gruber, Stecher, Gottwald, Bieler),453,4 (127 + 121,5 + 122,5 + 128,5) ; 3.Russie (Matveev, Fesenko, Kamenev, Maslennikov),450,1 (121,5 + 119,5 + 120,5 +136,5) ; 4. Finlande (Koivuranta, Kuisma,Manninen, Tallus), 444,7 (129,5 + 114,5 + 125+ 124,5) ; 5. Japon (Hatakeyama, Kobayashi,Kitamura, Takahashi), 437,7 (124,5 + 122 +120 + 122) ; 6. France (Braud, Bal, Roux,<strong>La</strong>my-Chappuis), 431,9 (124 + 110 + 118,5 +132) ; 7. Suisse (Schmid, Hurschler, Heer, Rieder),427,5 (124 + 118 + 122,5 + 115,5) ; 8.États-Unis (Demong, Van Loan, Spillane, Lodwick),409,9 (120 + 103 + 124 + 120) ; 9.République tchèque (Vodsedalek, Slavik, Rygl,Churavy), 396,3 (116 + 115 + 113 + 117,5) ;10.Italie (Bresadola, Strobl, Munari, Michielli),393,9 (124,5 + 107,5 + 109+ 118,5). –10 classés.Non partante : Norvège (Klemetsen, Hammer,Moan, Tande). L’épreuve a été interrompueaprès le premier saut en raison d’un ventjugé trop violent.AUJOURD’HUI : 2 e saut et relais de fond(4 × 5 km).PAGE 6 P JEUDI 16 FÉVRIER 2006


JEUX OLYMPIQUES SNOWBOARDCROSSHOMMESSNOWBOARD« Une patate d’enfer »XAVIER DE LE RUE,blesséle13janvier,s’alignecematinaudépartdupremier snowboardcross olympique. Avec détermination.À l’arrivée de sa premièrematinée d’entraînement, leleader de l’équipe de Francede boarder arborait une mineradieuse. D’évidence, il sesentait en mesure de brillersur un parcours taillé à samesure. Quelques heuresplus tard, devant la presse, ilpréférera garder secrète sonambitionpourévoquerplutôtleplaisirqu’il éprouveà participerà ses premiers JeuxOlympiques.BARDONECCHIA –de notre envoyé spécial« VOTRE CHEVILLE vous fait-elletoujours souffrir ?– Non. Le trait de fracture est ressoudé.Mon pied est douloureux, particulièrementà l’arrêt ou quand je fais despetits mouvements avec ma planche.À haute vitesse, en revanche, tout vabien et ça, c’est une bonne nouvelle.– Vos deux séances d’entraînementse sont donc bien passées…– Mieux que ça ! J’ai une patated’enfer. Ça faisait longtemps que jen’avais pas été aussi content. Après lapremièresession, j’ai regardé mes passagesà la vidéo et, franchement, rienne donnait l’impression que j’ai étéobligé de m’arrêter pendant un mois.C’était comme si je n’avais rien perdu.– Cela n’a pas dû réjouir vosadversaires.– C’était drôle ! Quand je me suispointé, mardi, en tenue, en bas du télésiège,ils sont tous venus me voir, medemander comment je me sentais. Dugenre : “Ah bon, t’es là… Cool… Onest contents pour toi.” Mais en disantça, ils tiraient une tronche de troispieds de long !– Vous retrouvez-vous de nouveaudans la peau du grandfavori ?– Cen’est pas le genre de question queje me pose. Je prends du plaisir, àchaque virage, à chaque saut. Et jetâche de rester focalisé sur messensations plutôt que d’envisager unLes Bleus prêtspour la bagarre■ À partir de 10 heuresBARDONECCHIA –de notre envoyé spécialATTENTION LES YEUX, attachez lesceintures, les fast andfurious des montagnesdéboulent et ça va dépoter.Dernière recrue du programme desgrands anneaux, le snowboardcrossespère crédibiliser, par cette premièreapparition olympique, sa position dediscipline émergente du snowboard.Cousin germain du rollerball, le boardercrosssesitue au carrefour de toutesles autres branches de la famille« snow ». Il est la combinaison parfaitede toutes les spécialités. Un peuhalf-pipe, avec ce goût du saut, un peualpin, avec la forte part donné à laglisse et au carving, cette disciplineregroupe, à partir d’aujourd’hui à Bardonnechia,les meilleurs généralistesdu snowboard. Et sur la question,l’équipe de France possède plusieursas dans ses manches. Côté garçons,elle s’appuie naturellement sur lemaestro en chef, Xavier DeLe Rue, n o 1BIATHLON■ À partir de 12 heuresSAN SICARIO –de notre envoyée spécialeILS VIENNENT comme on va à<strong>La</strong> Mecque. En procession. Et peuimporte qu’il neige, vente ou brouillasse,ces milliers de supporters sontdéjà postés en bord de piste plusieursheures avant la course. Supportersnés,lesAllemands prennentmême desjours de RTT pour se rendre à Oberhofet Ruhpolding, les deux classiques dela Coupe du monde du mois de janvier.L’équivalent des Kitzbühel ou Wengenen ski alpin.De ce côté-ci du Rhin, le biathlon faitpartie des sports d’hiver les plus populaires.Les plus regardés à la télé puisqu’unjour de Coupe du monde il n’estpas rare de compter quelque cinq millionsde téléspectateurs devant leurpetit écran. À coups de dizaines de millionsd’euros, les deux chaînes nationales,ARD et ZDF, ont prolongéjusqu’en 2010 les droits de retransmissiondes compétitions internationales.Il faut dire que les Allemands ont dequoi se passionner pour leurs biathlètes,parmi les meilleurs du monde.C’est même l’une d’entre elles, KatiWilhelm, actuellement leader de larésultat. Le meilleur moyen de seperdre, c’est de penser à la destinationau lieu de se concentrer sur la route àsuivre. Je vous signale qu’il y a troisjours, je ne savais même pas si je pourraisparticiper. Je me sens bien, je suisheureux d’être ici, alors je savoure.« J’étais en trainde me laisserbouffer le crâne »– Avez-vous un moment doutéde pouvoir participer ici à vospremiers Jeux Olympiques ?– Paradoxalement, non. J’y ai toujourscru. Mon moral n’est pas, bien entendu,resté toujours en haut mais j’ycroyais.Je suis resté bien ancré sur mesvaleurs : la passion, l’envie, la volonté,le désir de progresser, d’apprendre etd’avancer. Oui, j’y ai toujours cru parceque j’étais dans le juste, dans le vrai.– Pourtant, les premiers avismédicaux n’étaient pas trèsencourageants…– À Kronplatz, quand j’ai dit au médecinquiregardait la radio de ma chevilleque je devais aller aux Jeux un moisaprès, il a rigolé… Pas grand mondene croyait que c’était possible. Saufmoi. J’avais un bon feeling, même si jeme suis blessé un vendredi 13 ! Trèsrapidement je me suis même dit quecette blessure était comme une bénédiction.J’étais en train de me laisserbouffer le crâne par la pression, par lataille de l’événement, par tout ce quel’on me mettait sur les épaules. Vu lafaçon dont on me présentait leschoses, je ne pouvais que me planter :je n’avais d’autre choix que de remporterl’or. Je devenais nerveux, j’avaisSPRINT FEMMESPour le premiersnowboardcrossolympique, le FrançaisXavier De Le Rue,numéro 1 mondialde la spécialité,de retour de blessure(2 e àpartirdeladroite), se sent bien,et sa présence n’estpas faitepour réjouirses adversaires.(Photo UMA Press/Zoom)mondial, mais aussi sur son frère Paul-Henri, Sylvain Duclos et Pierre Vaultier.Ceux-là entrent dans le vif du sujetaujourd’hui et devront se méfier duCanadien J.J. Anderson et de l’AméricainNate Holland.Demain, les demoiselles assureront lesuivi avec, là encore, une force defrappe française remarquable avecKarine Ruby (championne olympiquede géant parallèle à Nagano en 1998)Julie Pomagalski (vainqueur l’an dernierduclassement généralde laCoupedu monde), Marie <strong>La</strong>issus et DeborahAnthonioz qui revient de blessure.Pour atteindre l’or, le chemin passed’abord par un parcours de qualificationle matin, en solo et contre le chronomètre.Ensuite, c’est la grandebagarre dans des poules de quatre oùseuls les deux premiers en bas survivent.Et ce jusqu’au bout. Sur le tracéde Bardonecchia, très technique etsans véritable gros saut, seul un stylisteconfirmé devrait s’en sortir. Il faudrajouer avec le terrain, ne pas sebattre avec lui et surtout, effectuer unchoix de ligne judicieux. Du cœur, de lajugeote et du savoir-faire. – F. Be.Coupe du monde, qui a eul’honneurdeconduire la Mannschaft lors de la cérémonied’ouverture. Avec deux titreschez les hommes et une médaille debronze chez les femmes, l’Allemagneest, pour l’instant, la meilleure nationde ces JO à San Sicario.« Nous avons actuellement l’équipela plus forte qu’on n’ait jamais eue »,se réjouissait récemment Uwe Müssiggang,patron des biathlètes féminines.Comme son homologue chez leshommes, Frank Ullrich, champion« Attaquer d’entrée »SANDRINE BAILLY attend beaucoup de ce sprint, épreuve dans laquelleelleadéjàgagnécethiver.SAN SICARIO –de notre envoyée spéciale« COMMENT vous sentez-vous avant d’aborder cesprint, discipline qui vous a déjà réussi cet hiver ?– Je me sens bien. En plus, j’aime beaucoup le sprint. Mêmesi cela sera difficile, c’est une course sympa, plus violentequ’un 15 km, où il faut gérer l’effort. Je vais attaquerd’entrée, risquer de partir le plus vite possible et, ensuite,tenir. En tir, je sais ce que j’ai à faire. Sur 15 km, lundi (où elleavait terminé 7 e ), même si j’avais raté trois balles j’avais faitle job en étant très concentrée. Je sais ce que j’ai à faire.– Maintenant que la première épreuve est passée,êtes-vous soulagée, dans un autre état d’esprit ?l’impression que les journalistes metestaient à chaque question pour voirsi j’en avais suffisamment dans leventre pour résister au gigantisme del’événement.– Et alors ? Maintenant que vousCOMBINÉ NORDIQUEPRAGELATO –de notre envoyée spécialeLES ENFANTS d’Autrans, de Bois-d’Amont et de Chamonixont replié leurs banderoles et certains pleurent doucement.Ils ont quitté leurs villages en pleine nuit,armés de cloches etde trompes, pour venir encourager l’équipe de France decombiné nordique et ils vont devoir repartir le cœur lourd,la faute à ce vent qui tourbillonne soudain et qui vient depousser le jury à interrompre le concours de saut. Hier, sur letremplin de Pragelato, une seule manche a eu lieu. <strong>La</strong> deuxième,perturbée par de fortes rafales mesurées à près de18 km/h, n’a pu aller au bout, et les résultats des quelquessauteurs à s’être élancés (dont le premier Français, FrançoisBraud) ont été annulés. Le concours reprendra ce matin, àolympique du sprint en 1980, Müssiggangest un coach en or avec, en seizeans d’exercice, 46 médailles dans lesgrands rendez-vous.Contrairement à la France qui,avec quelque deux cents pratiquants,cherche avec peine une relève, l’Allemagne,avec son millier de licenciés,n’a pas de souci pour assurer son futur.Les entraîneurs passent dans les clubspour détecter les futurs talents, qu’ilsenvoient ensuite dans les deux centresde haut niveau d’Oberhof, à l’est, et dePAR EQUIPESLe vent trouble la fêteUne seule manche du concours de saut a pu avoir lieu. L’épreuvereprend ce matin.■ À partir de 9 heuresêtes sur le site, cela vous paraîtdémesuré ?– Non. Au contraire. Quand tu y es, tudémystifies un peu le truc. Le villageolympique de Bardonecchia est convivial,on s’y sent bien. Tout le monde aRuhpolding, à l’ouest, où ils bénéficientde conditions d’entraînementexceptionnelles.De plus, quand les coaches remarquentune certaine carence, ils n’hésitentpas à s’adapter. Ainsi, depuis lesMondiaux 2004àdomicile, oùl’équipemasculine peina au niveau du ski, il aété décidé de travailler davantage enaltitude. <strong>La</strong> bande de Sven Fischer,champion olympique du sprint mardidernier à trente-quatre ans, passedorénavant une bonne partie de– Je suis contente que ce 15 km soit derrière moi. Je croisque j’avais besoin d’une telle grosse course pour me mettreenjambes. Maintenant,cela devraitallerde mieux en mieux.Peut-être aurais-je dû faire un effort intense avant de venirici. Mais j’ai préféré laisser venir.– Après trois épreuves, la France n’a pas encoreremporté de médaille en biathlon alors qu’ellefigure parmi les nations favorites. Vous sentezvousinvestie d’une mission ?– Oui, j’aimerais en avoir une pour toute l’équipe. O. K.,nous avons été toujours classés, mais jamais placés. On saitqu’aux Jeux seule la médaille compte. Pour le moment, cen’est pas totalement satisfaisant. » – A. <strong>La</strong>.9 heures, quand le vent est censé dormir encore, et la coursede fond a été reprogrammée pour 15 heures.Hier, les quatre Français ont tous sauté à leur niveau, etJulien Eybert-Guillon, l’un de leurs entraîneurs, était plutôtsatisfait que les résultats de la première manche soientconservés : « On est au contact et tout à fait capables de serapprocher encore un peu. » Classés sixièmes, à 33’’ desAllemands et 22’’ des Autrichiens, François Braud – qui aréussi un excellent saut à 124 mètres –, Nicolas Bal(110,5 m), Ludovic Roux (118,5 m) et Jason <strong>La</strong>my-Chappuis(132 m), malgré le forfait des favoris norvégiens, ne se fontpourtant pas d’illusion quant à leurs chances de podium.« Bien sûr, tout dépendra des écarts après le deuxième sautet des équipes qui partiront avec nous, poursuit l’entraîneur.Mais il fautêtre réaliste, vu leniveau des favoris, onse battraplutôt pour la place de quatrièmes. » Dans leurs salles declasse,aumoment durelais, les enfants rentrés aupays rêverontpour eux. Sans cloches ni cornes de brume mais le cœurrempli d’espoir. – D. I.L’Allemagne à fondBrillante depuis le début des compétitions, la Mannschaft sera encore la nation à battre aujourd’hui.l’intersaison à Tignes, à plus de2 200 mètres d’altitude.De même, les femmes ont préparé cesJeux dans leur traditionnel campd’entraînement d’Obertilliach, enAutriche, à environ 1 500 mètres audessusdu niveau de la mer.Nombreux à prétendre à l’équipe première,les Allemands ne sont jamaissûrs de leur sélection. Malgré septmédailles en quatre participationsolympiques, Ricco Gross n’a pas faitexception à la règle cette année. Àtrente-cinq ans, l’ancien a dû faire desmiracles sur la dernière étape deCoupe du monde pour, enfin, s’inviterà ses cinquièmes JO.« Quand une fille appartient àl’équipe, elle a pour devoir de courirpour une médaille », explique lepatron des femmes. « À cause de laconcurrence dans notre équipe, je n’aipu participer qu’à une course aux JOde Salt <strong>La</strong>ke City, voilà quatre ans »,rappelait Martina Glagow après satroisième place du 15 km, dimanchedernier. Aujourd’hui, c’est au tourd’Andrea Henkel, double championneolympique en 2002, de rester sur latouche pour le sprint. Ses camaradesWilhelm, Disl, Apel et Glagow saventdonc que leur sélection vaut de l’or.ANNE LADOUCEl’air bien décontracté, même si certainsvont tomber plus facilement qued’habitude quand viendra l’heure de lacompétition… À part ça, c’est un peule bordel, on se fait contrôler auxrayons X dix fois par jour, mais les Italienssont sympas, même si pas grandchosen’estvraiment organisé. En plus,on mange bien… Sincèrement, lesJeux, c’est plus impressionnant à latélé qu’en vrai.– Que pensez-vous du parcours ?<strong>La</strong> vérité sans fartDE PRAGELATOC’ESTUN BONHEUR de le regarder faire. Engoncé dansson épais tablier noir, il se penche sur l’établi avec cetteéconomie et cette précision de gestes que l’on diraitempruntées à un ébéniste. Dans cette cahute de Pragelatoqui est la cabine de fartage de l’équipe de France decombiné nordique, rien ne le distingue de ces dizaines detechniciens anonymes qui jouent du racloir et du fer àrepasser jusqu’au jour, peut-être, où l’exploit de leur protégéles sortira brièvement de l’ombre.Sauf que lui, il a connu la lumière du premier rang. C’étaiten 1992 à Albertville. À vingt-trois ans, Fabrice Guy avaitgagné l’or du combiné nordique devant Sylvain Guillaume,et la France avait découvert,avec son visage de gaminétonné par la gloire, ce drôle desport où l’on semble toujours hésiter entre le saut autremplin et le ski de fond.Quelques années et quelques kilos plus tard, le voicidoncaux Jeux deTurin, occupé àpréparer les skis deceuxqui ont pris la suite. À vrai dire, ce n’est pas son job. Entemps normal, il s’occupe des équipes de France jeunesau centre national de Prémanon, dans son cher Jura.Mais, depuis ses débuts, Fabrice a toujours aimé le côtématériel du… matériel, quand certains coureurs secontentent d’en faire usage. « Si jene faisais pas ça, dit-ild’une voix sonnant comme un clairon dans l’étroitecabine, je ne serais pas là. Je regarderais les Jeux chezmoi à la télé car je ne me vois pas venir ici sans rienfaire. »Ça se voit qu’il aime ça, à cette façon de manier lesétroites planches de fond. Les jeunes disent qu’il a « dupied » pour signifier cette capacité à relier l’art du skieuret celui du préparateur. On se fait la réflexion qu’il auraitapprécié l’époque où le Vercors découvrait les disciplinesnordiques aux Jeux de Grenoble, quand le bois dessapins donnait de l’âme aux skis d’alors. Mais comme s’il– C’est la première fois que j’arrive surune course et que je n’entends que descommentaires positifs. C’est fluide,long, fin techniquement. Il permet denombreux dépassements et on ne verradonc pas des courses où noussommes à la queue leu leu du haut jusqu’enbas. Il faudra être inventif etjoueur, ne pas s’endormir si jamais onest en tête et ne pas se décourager si cen’est pas le cas. »JEAN ISSARTE<strong>La</strong>vait éventé cette suggestion nostalgique, il dit aussitôtson goût des matériaux modernes, prolongé dansl’amour qu’il porte au vélo. On le sent intarissable sur leLook 585 qu’il va commander au retour des Jeux pourpréparer L’Étape du Tour Vélo Magazine. « Et puis lecadre, je le veux noir, brut de carbone, c’est tellementbeau ! »Tout comme le progrès technique le laisse sans regret,Fabrice vit sa vie sans un regard vers l’arrière. «Mesmédailles (NDLR : car il eut aussi du bronze par équipes àNagano), elles sont à la maison, un point c’est tout. »Même le « drame » d’Albertville ne l’a jamais empêchéde dormir, quand le doublé de l’épreuve individuelle nedéboucha que sur une quatrième place par équipes aulieu de l’or attendu.L’histoire mériterait un livre,dont on vous livre une sorted’avertissement au lecteur futur : pour choisir le troisièmehomme de l’équipe, avec Guy et Guillaume,l’entraîneur Jacques Gaillard avait le choix entre XavierGirard et Francis Repellin, respectivement treizième etvingt-deuxième de l’épreuve individuelle. Quand lalogique sportive s’imposait, Gaillard eut le scrupule depréserver l’avenir du groupe et le moral de ces gaminsqui avaient grandi ensemble. À qui allait-on donner lamédaille attendue ou plutôt qui allait-on en priver ?Gaillard se décida dans la douleur sur la capacité mentaledes impétrants à accepter la décision. Girard, dont laforme justifiait la sélection, fut sacrifié et Repellin manquale rendez-vous… Des années plus tard, il y a peudonc, Gaillard a fini par avouer à Girard la vraie raison duchoix qui, pour avoir voulu protéger le groupe, l’avait faitimploser.Voilà tout de cette belle et triste histoire. On l’a racontéeà Fabrice qui, fidèle à son personnage, a regardé droitdevant lui. « Je ne ressasse jamais le passé. »BERNARD CHEVALIERLES J.O. SUR RMCFLASH OLYMPIQUE TOUTES LES 20 MINUTESET AUJOURD’HUI :12H : Sandrine BAILLY sprinte versla 1 re médaille du biathlon français.13H - 15H :INTÉGRALE OLYMPIQUEEN DIRECT DU CLUB FRANCE14h : Xavier DE LE RUEride le snowboard-cross.19H - 20H :GLOBAL OLYMPIQUE21H - 0H :INTÉGRALE OLYMPIQUEEN DIRECT DE LA PATINOIREBrian JOUBERT, le podium au termedu programme libre ?AVECCHRONIQUE OLYMPIQUEVotez sur rmcinfo.fr jusqu’à 19H :Carole MONTILLET a-t-elle eu raison departiciper à la descente ?Le résultat d’hier :Le plus spectaculaire : half-pipe 45,7 %,ski de bosses 54,3 %Réagissez au 3216* et sur rmcinfo.fr* 0,34 euro/minJEUDI 16 FÉVRIER 2006 PAGE 7


PROLONGATIONSLES ENFANTS TERRIBLESLes snowboarders cultivent leur différence au moment où leur sport traverse en France une crise financière et politique.REPORTAGEDoriane Vidal vient de prendre sa retraite sans obtenir lasecondemédaille olympique dontelle rêvait.Elle estpartiedignement, mais en faisant part de son inquiétude pourl’avenir de son sport. Le lendemain, Mathieu Crépel neréussit pas plus qu’elle à contrecarrer l’hégémonie américaineen half-pipe. Il n’en fallait pas plus pour relancer lesvieilles querelles. Il faut dire qu’en snowboard, le feu n’ajamais cessé de couver…BARDONECCHIA –de notre envoyé spécialILS VONT S’ASSEOIR autour d’unetable, ressusciter la tradition gauloisedu banquet : bien manger, bien boire,refaire l’histoire et, en fin de repas, semettre sur la courge. Ainsi, ils aurontenterré leur sport pour deux ou troisolympiades. « C’est le risque eneffet », redoute Bernard Crépel, lepère de Mathieu, dix-septième del’épreuve olympique du half-pipe lundidernier et, accessoirement,responsable du développement chezQuicksilver (qui a récemment rachetéle groupe Rossignol, <strong>La</strong>nge et Dynastar).« Il y a, dans ce milieu, plein degens bien, compétentset amoureux deleur sport. Le problème c’est qu’ils sedétestent les uns les autres. Cela faitvingtans qu’ils gravitent danslemêmepetit monde et ils ont tous des casserolesaux fesses, ils accusent tous levoisin de lui avoir fait un coup tordu,d’être le pote d’Untel qui, en 1982,avait dit que machin était untocard…» C’est Astérix en Corse. Oupire : Astérix à la montagne.Jean-Philippe Garcia, l’entraîneur historiquedu half-pipe, pourrait tenir lerôle du forgeron fort en gueule. Sonbarde à lui, c’est Mathieu Giraud, lejuge français. À la moindre occasion, ill’allume et rêve régulièrement del’enfoncer sous la neige en lui tapantdessus avec une masse. Dans le langageimagé de Garcia, Niçois pursouche, ça tourne au comique de répétition.Il fait souvent pleurer''de rire l’auditoire avec sesexpressions à la RollandCourbis mais, régulièrement,il agace prodigieusementLuc Faye, le directeurdes équipes de France desnow. Ces deux personnages-làsont emblématiquesdu milieu, de sonmalaise. D’un côté, Jean-Philippe l’autodidacte. Ancien marchandde poissons, de poulets (« groset demi-gros, bien morts et plumés »,précise-t-il), une moustache de Hell’sAngel et une connaissance empiriqueénorme. Quand il raconte sa vie, onpense à un roman. Il a été l’un des premiersriders français à faire partie dumythique team Burton ; sa plancheraccrochée, il a lancé le freestyle enFrance ; il est aujourd’hui l’un desmeilleurs entraîneurs de half-pipe aumonde. Et il réclame plus de moyenspour ses athlètes qui « n’arriverontbientôt plus à rivaliser avec les Américainssi on ne nous offre pas des conditionsd’entraînement digne d’un sportolympique ».Luc Faye, lui, est un pur produit del’École nationale de ski et d’alpinisme.Ses talents d’organisateur sont reconnus,lui aussi aimerait que les athlètesbénéficient de nouvelles facilitésd’entraînement (« mais sans en fairedes assistés »), mais il pèse ses mots etrespecte les règles. Alors quand ilentend Jean-Philippe Garcia annoncerque tel juge « est acheté par Burton »,le sponsor de l’équipe américaine, quetel autre est « un abruti notoire » etque le troisième, « déjà gras commeun goret, ne pense qu’à s’empiffrer »,Luc lève les yeux au ciel d’un air excédé.Et, à l’occasion, il élève le ton. Biensûr, ils savent l’un et l’autre manier leseconddegré ; bien sûr,ils ne prennentpas pour argent comptant les sailliesde l’un et les exaspérations de l’autre.D’ailleurs, Garcia se demande ce qu’ilfera sans son « meilleur ennemi » sid’aventure Faye (surnommé MéméJacquet) quittait le milieu. Il racontevolontiers une anecdote vieille devingt ans, « à l’époque où j’étais leplus fou des riders français et que Lucétait juge aux Championnats deFrance, déjà aussi con que les jugesd’aujourd’hui. J’avais tenté – etréussi – un saut périlleux énorme et,comme cette figure était trop dangereuse,Luc m’avait déclassé… »Vu de près, les querelles comme cellesqui opposent ces deux braves types(quitrinquent régulièrementensembleen se reprochant tous les maux dusnow) paraissent bon enfant. Leproblème c’est qu’avec le coup de projecteurolympique, dans un contexteéconomique très difficile, et aumomentoù des cadres de l’Associationfrançaise de snowboard (AFS),emmenés par leur président, PhilippeJeannot, entrent en résistance contrel’intégration de leur discipline au seinde la Fédération française de ski (FFS),les rancœurs sont exacerbées.Et les athlètes se retrouvent pris enotage. Mathieu Crépel fut la premièrevictime. Déçu de son élimination avantla finale du half-pipe alors qu’il visaitun podium, il s’en est pris aux juges.Les médias ont relayé. Et les critiquesont commencé à pleuvoir sur lui.Quand il a analysé à tête reposée sadéfaite, qu’il s’est rendu compte queses notes n’étaient pas si injustes, qu’ilétait aussi le premier responsable desa contre-performance, les micros etles caméras étaient déjà passés à autreAvec le coupde projecteurolympique,les rancœurssont exacerbées''chose. Il n’y avait plus moyen pour luide tempérer… « C’est frustrant, dit-il,parce qu’après mon accès de colère,avons une culture propre. Que nousj’avaisenviede remerciertous ceuxquitenons à la préserver. Je prends unm’ont soutenu, d’expliquer au publicexemple tout simple : en boarder, nousque mon sport est beau, qu’il est fragileet qu’il faut le défendre. Et ça, jene portons pas de combinaisons moulantesqui pourtant favoriseraientla vitesse. Nousn’ai pas pu. Il faudrait qu’on prenne un''peu plus le temps. Pour se parler.nous battons pour qu’il enÉchanger. »C’estpas gagné… Car audelàdes problèmes de jugement ensoit toujours ainsi. Parcequ’il s’agit de notre identité,parce que notre travailhalf-pipe, il existe une lutte pour lepouvoir qui déborde très largement leprend seulement la performanceencompte.Ilyaaus-cadre sportif. Le monde de la planche àneige est déchiré entre les besoins dessi une notion de plaisir, demarques, les désirs des anciens deliberté, de découverte.l’AFS, les ambitions de la FFS, les pressionsdu syndicat des moniteurs de ski,C’est une chance par rapportaux sports où tout estdont le président très influent ne veutcadré, figé. Chercher àsurtout pas entendre parler d’un brevetd’état spécifique aux enseignantsremettre en cause cet espritconstitue une entrave aude snowboard… Et au milieu de toutdéveloppement de moncela coulent des athlètes.sport et je crois qu’il est du devoir duXavier DeLe Rue, qui s’aligne ce matin, ministère d’intervenir pour nousen favori, au départ du premier snowboardcrossolympique, essaye de ne Le message est passé depuis un bonaider. »penser qu’à sa performance, et auplaisir qu’il y prend. Mais quand enconférence de presse, on lui demandeson avis sur les problèmes du snowboard,il réagit de façon épidermique :« Ce sont des histoires politiques quisont assez décevantes. Tout cela esttroploin du sport.C’est dommage qu’ily ait tant de pression et de lobbying.Moi, je considère que l’AFS se batdepuis quinze ans pour nous. Son systèmespécifique fonctionne bien et iln’est ni juste ni logique que la FFS lerécupère. Il faut comprendre que nousTÉLÉVISION LASÉLECTIONDE«L’ÉQUIPE»JEUX OLYMPIQUES 08.45Combiné nordique ; curling ;ski de fond (10 km classique F) ; snowboard H.JEUX OLYMPIQUES 09.50Snowboard H ;ski de fond (10 km classique F).JEUX OLYMPIQUES 11.45Biathlon (7,5 km sprint F) ; curling ; ski de fond(10 km classique F) ; snowboard H.JEUX OLYMPIQUES 12.00Biathlon.7,5 km sprint F. À Cesana San Sicario (ITA).TENNIS 12.00WTA Tour.Tournoi d’Anvers (BEL). 8 es de finale.JEUX OLYMPIQUES 12.55Biathlon (7,5 km sprint F) ;ski de fond (10 km classique F) ; hockey sur glace.JEUX OLYMPIQUES 16.00Curling H. 1 re phase. Grande-Bretagne - Allemagne.À Pinerolo Palaghiaccio (ITA).JEUX OLYMPIQUES 16.55Patinage de vitesse (poursuite par équipes F et H,demi-finales et finales) ; skeleton F ; patinage artistique.MAGAZINE 17.30« C’est pas sorcier »Voir article.JEUX OLYMPIQUES 18.15Patinage de vitesse (poursuite par équipes F et H,demi-finales et finales).TENNIS 19.00ATP.Tournoi de Marseille. 4 e jour.JEUX OLYMPIQUES 19.00Patinage artistique.Programme libre H. À Turin (ITA).Eurosport 180 minFrance 3 120 minFrance 2 70 minEurosport 90 minRediff. à 0 h 45Eurosport 2 315 minFrance 3 190 minEurosport 120 minFrance 2 155 minFrance 3 30 minEurosport 120 minSport + 90 minEurosport 115 minMAGAZINE 19.30« Un jour à Turin » France 2 25 minBARDONECCHIA. – Les snowboarders, principalement en freestyle (ici le half-pipe), cultivent leurs différences. Du coup, leur intégration dans le giron olympique n’estpas évidente.(Photo Jean-Louis Fel)Deux mondes opposésL’ASSOCIATION FRANÇAISE DE SURF est la fédération historique des snowboarders.Elle est très liée aux marques et au circuit international Ticket To Ride.Le TTR est composé d’épreuves à travers le monde sponsorisées par différentesfirmes impliquées dans le snow. Les plus belles épreuves de snowboard ont lieuaux États-Unis. Les disciplines concernées sont : le half-pipe, le big-air, le quarterpipeet le boardercross.<strong>La</strong> Fédération française de ski dispose, selon la loi du 8 août 2003, de l’agrémentministériel, la FFS est donc la fédération de tutelle du snowboard. Elle privilégielogiquement les épreuves de la Coupe du monde de la Fédération internationalede ski.À voir.Intéressant.À ne pas rater.Les cases vertescorrespondent auxretransmissionsen direct.moment. Jean-François <strong>La</strong>mour ad’ailleurs passé du temps autéléphone, « avec Xavier, pour lui souhaiterun bon rétablissement auIl faut comprendreque nous avonsune culture propre.Que nous tenonsàlapréserver(Xavier De Le Rue,boardercross)''moment où il était blessé ; avecMathieu Bozzetto aussi, pour évoquerles problèmes que traversent ces disciplines». Pour le ministre de laTENNIS 19.30WTA Tour.Tournoi d’Anvers (BEL). 8 es de finale.TOUT LE SPORT 20.10Suvi du « Journal des Jeux ».VOLLEY-BALL 20.30Ligue des champions H. Play-offs. 1 er tour.Match retour. Tours-Roeselare (BEL).FOOTBALL 20.40Coupe de l’UEFA. 16 e de finale. Match aller.Stuttgart (ALL) - Middlesbrough (ANG).MAGAZINE 20.45« Jeudi soir boxe » Avec :José-Luis Castillo (MEX) - Rolando Reyes (USA). Voir article.JEUX OLYMPIQUES 20.50Patinage artistique.Programme libre H. À Turin (ITA).JEUX OLYMPIQUES 21.00Patinage artistique.Programme libre H. À Turin (ITA).TENNIS 22.00ATP.Tournoi de Marseille. 4 e jour.HOCKEY SUR GLACE 01.30Tournoi H. 1 er tour.BASKET 01.30NBA.Cleveland Cavaliers - Philadelphia 76ers.ZAPCe soir 18: 30Jeunesse et des Sports, il sera tempsaprès les Jeux de trouver des solutionsaux multiplesproblèmes. « <strong>La</strong> portedemon bureau a toujours été ouvertepour les athlètes, je les recevrai avecplaisir pour qu’ils évoquent leurscraintes et que nous puissions les rassurer.J’en connais l’essentiel, je lescomprends. Elles tiennent principalementà un manque de reconnaissanceau sein des comités régionaux, et ausein de la FFS. Nous serons vigilants àleur représentativité au sein des instances.»Mais, au-delà de ces problèmesconcrets, la question se pose de savoirsi la culture des snowboarders peut secouler dans le carcan fédéral et, parextension, celui du monde olympique…Jean-François <strong>La</strong>mour amesuré la différence, évalué les divergences.« Ils ont, particulièrementdans le freestyle, unesprit différent, unbel esprit différent. Ils ont peut-être,parfois, du mal à se fondre dans lemoule fédéral classique et dans lemoule olympique, mais je suis certainque leur pratique et la façon dont ilsenvisagent le sport est compatibleavec celle, plus classique, d’autres disciplines.Il faudra peut-être une oudeux olympiades mais le snowboardfinira par être parfaitement intégré. »Intégré, mais pas digéré…Le snowboard, dans sa version olympique,est une activité sportive qui aEurosport 2 105 minFrance 3 5 minSport + 90 minRediff. demain à 10 hTPS Star 135 minCanal + Sport 90 minRediff. demain à 18 hFrance 2 160 minEurosport 135 minRediff. à 4 h 15Sport + 90 minFrance 2 90 minNBA + 120 minRediff. vendredi 17 à 7 h 30INFORMATION> LA GRANDE ÉDITION<strong>La</strong>urent Depouilly, ancien entraîneur de Brian Joubert, en plateau> JEUX OLYMPIQUES DE TURINété générée par un marché, celui del’équipement, des planches, des fringues...Et quand le marché se réduit,quandles fabricants vendent moins, çadevient dur pour le sport. C’est exactementcequi est en train de se passer. <strong>La</strong>firme Nokia, principal bailleur de fondsdes organisateurs d’épreuves desnowboard, pourrait retirer ses billes.D’autres risquent de suivre. « Surtout,se désole Bernard Crépel, si tous ceuxqui détiennent de petits leviers de pouvoirrefusent de s’asseoir ensembleautour d’une table pour mettre les problèmesà plat, en oubliant les querellespassées et en passant à l’avenir.L’échec du half-pipe aux Jeux a mis lemalaise en lumière. Si on ne règle pasles problèmes, Quicksilver, comme lesautres, arrêtera d’aider l’activité et secontentera de parrainer quelquesathlètes. À titre personnel, celam’attristerait, parce que celaconstituerait un terrible coup d’arrêt,notamment pour les jeunes. Mais sichacun n’y met pas du sien, ce retraitdeviendra inéluctable. » Malheureusement,certains comportements nerendent pas optimiste.Sur le thème du malaise du snowboard,tout le monde accepte de donnerson point de vue, de le défendre etd’argumenter. Des athlètes jusqu’auministre. Tous, sauf le président de laFFS, Alain Méthiaz. Qui a d’évidenced’autres chats à fouetter.JEAN ISSARTEL<strong>La</strong> ganterie d’AnversCANAL + SPORT. 20 h 45. Jeudi soir Boxe.90’.POUR HABILLER lesréunionsdeboxedont il a conclu les diffusions avecl’organisateuraméricain Bob Arum jusque2007, le groupe Canal + lance un rendez-voushebdomadaire sur Canal +Sport. Si son titre, Jeudi soir Boxe, présentel’avantage d’être facilement repérablesur son agenda, c’est une afficherelativement décevante qui inaugure lerendez-vous présenté par le duo Delcourt-Bouttier: le combat sans enjeu quiaopposéle4février,auTexas,JoseLuisCastillo à Rolando Reyes. L’amateurappréciera davantage les sujets entourantce match, notamment la rétrospectivesur les grands combats qui ont eulieu à El Paso, dont le Championnat WBCdes welters où Oscar De <strong>La</strong> Hoya surclassaPatrick Charpentier en 1998. C’estaussi l’occasion de découvrir Josephd’Anvers, révélation (avec l’album LesChoses en face) de la scène musicalefrançaise qui tâte du ring depuis septans : il a d’ailleurs failli participer auxChampionnats de France universitairesde boxeetcontinuedes’entretenirphysiquement,gants aux poings. Il faut direque ce natif de Nevers et habitant Paris,du côté de la station de métro Anvers(d’oùsonnomdescène),alesportdansles gènes. Son père fut champion d’académiedeboxeenPACA,recordmandeLes JO expliqués aux enfantsFRANCE 3. 17 h 30. Mag. C’est pas sorcier. 30’.CELA RESSEMBLE À UN ENTRAÎNEMENT accéléréenvued’unhypothétiqueTrivialPursuitconsacréauxJOd’hiver.Quelleestl’inclinaisond’untremplindesautàskis ? 35 degrés. <strong>La</strong> vitesse maximum d’un palet dehockey sur glace?190 km/h. Jamyet Fred, les présentateurs du magazine scientifique pour enfants C’estpas sorcier, ontréponse à tout, et en l’occurrence à toutes les questions qu’ils se posent sur lesépreuves olympiques hivernales. C’est évidemment un peu énervant, surtout quandles deux compères reviennent à la naissance du monde en expliquant le hockey surglace,depuis la formation physique deladiteglace.Mais,aumilieudespitreries et desexpériences de physique faciles, on parvient à glaner quelques enseignements intéressants.On apprend, par exemple, que le poids maximum des équipages de bobsleighàquatre n’a pas toujours été limité à 630 kilos. Une information illustrée par uneimage d’archives désopilante où des bobeurs d’antan, aussi joufflus que leurs successeurssont athlétiques, se lancent lourdement à l’assaut de la piste. Avec quinze disciplinesreprésentéesauxJeuxdeTurin,dontcertainesfortexotiques,commelecurling,le tour d’horizon n’est pas inutile, même tenu par la main.FRANÇOIS-GUILLAUME LEMOUTONDOMINIQUE MALTAIS, la meilleure représentantecanadienne en snowboardcross,évoquel’exempledesonpays.«Nousdisposonsde gros moyens »« AU CANADA, les snowboarders sont-ils bien intégrés dans le mondede la neige ?– Les skieurs nous regardent un peu de haut mais, auprès du grand public, nousavons une bonne cote. Chez nous, le snow représente 50 % de la pratique sportivedans les stations. Pourtant, nous avons encore l’étiquette de sportifs pas trèssérieux alors que nous nous entraînons comme des pros.– Les skieurs jouissent de plus de respect ?– Eux, en tout cas, raisonnent ainsi. Et la presse aussi. Si Éric Guay fait cinquièmed’une Coupe du monde de descente, il aura nettement plus de presse que si moi jegagne un boarder. Mais les choses commencent à changer, grâce aux jeunes quiadorent le snow, les instances ont amorcé un gros virage et, dans la perspectivedes Jeux de Vancouver (en 2010), nous sommes bien soutenus. Nous disposonsmaintenant de gros moyens. C’est la première année que nous avons un bon budget.– <strong>La</strong> Fédération de ski dirige-t-elle le snowboard au Canada ?– Non, c’estdeuxcircuits totalementdifférents. Nousn’avons pasderapport avecle ski alpin.– Que pensez-vous du circuit de la Fédération internationale de ski(FIS) ?– Par rapportaux compétitions américaines, lesCoupes du mondeFIS ne sont pasterribles. Les dotations sont bien moindres, il n’y a pas beaucoup de public et,souvent, les parcours de boarder sont vraiment moyens. On sent que nous n’avonspas beaucoup d’importance aux yeux des dirigeants de la Fédération internationalede ski. Un exemple : quatre mois avant les Jeux, on nous a fait courir à Saas Feen Suisse sur un parcours vraiment dangereux. Etil y aeu de nombreux blessés qui,du coup, ne peuvent pas participer à la fête olympique… » – J. I.Bourgogne de la hauteur, rugbyman,entraîneur de canoë-kayak… C’est surles terrains de foot que le fiston faillitexercer son art : après avoir évoluéquatre saisons chez les moins de 15 ansnationaux, il avait reçu une lettre lui proposantd’intégrer la section sport-étudesd’Auxerre signée d’un certain Guy Roux.JOCELYN LERMUSIEAUXL’ÉQUIPE TV6. Édition du matin. 10. Édition de la journée.11. Un jour avec… (rediff. à 14. et16.). 18.30 <strong>La</strong> Grande Édition (rediff.toutes les heures, jusqu’à 21.30).19. <strong>La</strong> <strong>Page</strong> rugby (rediff. toutes lesheures, jusqu’à 22.). 22.30 Édition dela nuit.INFOSPORT6. <strong>La</strong> Matinale Sport, avec une pagespéciale JO. 10. Le Journal en continu.18. <strong>La</strong> Grande Heure, avec une pagespéciale JO.LE COIN DES RADIOSToute la journée. France Info. À .8 et à .38de chaque heure, chronique sportive.6.40 et 7.40. France Inter. Sports.6.45 RTL. RTL JO. 7.40 Europe 1. Sports.7.40 France Info. Journal des Jeux (et à9.40 et 10.40). 16. RMC. DKP (rediff. à21.). 18. RMC. Luis Attaque. 18. SudRadio. <strong>Rugby</strong> & Compagnie. 18.53 RTL.RTL JO. 19. RMC. Global Olympique.19.40 RMC. Global Sport. 20. Europe 1.Europe Sport (avec, à 20.10 Le Club Pires)20. RTL. RTL Foot. 20. RMC. CoachCourbis.PAGE 8 JEUDI 16 FÉVRIER 2006


FOOTBALL COUPEDEL’UEFA(seizièmesdefinalealler) BOLTON - MARSEILLE : 0-0L’OM se placeEn éteignant le pressing de Bolton, les Marseillais ont ramené un nul intéressant en vue du retour.BOLTON –de notre envoyé spécialMARSEILLE A POURSUIVI hier soirsa bonne série en terre anglaise. Aprèsavoir ramené deux nuls, de Liverpool(1-1) et de Newcastle (0-0), dans sacampagne UEFA en 2003-2004, l’OMen a obtenu un nouveau à Bolton quilui permet d’espérer la qualification auretour au Stade-Vélodrome, jeudi prochain.Les Marseillais ont développéles mêmes vertus qu’il y a deux ansdans le même contexte. Ils ont privél’adversaire du ballon, le meilleurmoyen de lui interdire d’imprimer sonrythme, ce que les équipes anglaisesadorent. Jean Fernandez avait demandéà ses joueurs de ne pas rendre deballons, il a été entendu, tandis queBarthez rassurait en permanence sescoéquipiers par sa vaillance dans le jeuaérien, parfaitement secondé dans cedomaine par Déhu. Un seul regret,l’énorme occasion gâchée par Niangen début de seconde période, car unbut marseillais aurait ponctué parfaitementl’intelligence tactique démontréepar l’OM.Bruno N’Gotty avait annoncé vingtminutes de pression initiale de Bolton.Ce fut en fait à peine la moitié pour unerituelle séance de ballons dans laboîte. Une première sortie de Barthezréussie aux poings (1 re ) donnait le lapour Marseille qui éteignait peu à peules velléités anglaises. Avec pour Boltonune première grosse occasionlorsque Giannakopoulos donnait enretrait pour Okocha, dont la frappepuissante était captée avec brio parBarthez (7 e ). Suivant l’exemple de songardien, l’OM gérait au mieux lesassauts aériens adverses sous l’impulsionde Déhu. Et les joueurs marseillais,en parvenant rapidement à ne pasrendre les ballons à Bolton, révélaientune impuissance créatrice de l’équipeanglaise, Okocha et Giannakopoulosdevenant de plus en plus intermittentsau fil des minutes.De son côté, l’OM tentait de soigner sarelance et se créait une premièreopportunité par Taiwo (19 e ), Jaaskelainenparant le danger. Bolton69%Le pourcentage des équipesqui se sont qualifiéesaprès un nul 0-0 à l'extérieur.Sur 528 précédentsBarthez les a rassurésImpérial dans le jeu aérien, le gardien international a été impeccable.BOLTON –de notre envoyé spécialBARTHEZ (7,5) : on savait qu’ilaurait un rôle capital face au styletrès direct de Bolton. Sur les longsballons – y compris sur touches ! –systématiquement balancés vers sasurface, il rassura considérablementson équipe, par son autoritéaérienne lors du fort pressing initial– et terminal – des Anglais, maisaussi par une parade splendide surun tir d’Okocha (7 e ). Auteur aussid’un réflexe décisif face au rentrantVaz Te (69 e ).D. FERREIRA (5,5) : il ne semblaitconnaissait alors un gros coup depompe et son capitaine, Nolan, haranguaitles troupes en frappant du poingdevant l’apathie des siens (24 e ). Il étaitentendu par Davies, auteur d’unvicieux coup de genou sur Cesar (25 e ),mais en terme de jeu, Marseille semontrait plus intelligent et créatif.Niang rate le breakNasrilançait Niang, quitirait au dessus(35 e ). Une double action litigieuseétait ensuite ignorée par l’arbitre,pas trop savoir quoi faire sans un réeladversaire direct sur son flanc droitet sans le gabarit nécessaire pour lecombat du soir.BEYE (6) : un match plein de courage,de détermination et d’abnégation.Il est aussi resté attentif etsérieux en permanence.DÉHU (6,5) : il aurait dû être sanctionnéd’un penalty mais sa mainéchappa à l’arbitre portugais (37 e )dans une action certes confuse, oùune faute était en même temps commisesur Barthez. Pour le reste, il dutplus jouer de la tête en une soiréequ’en dix matches de L 1. Il le fit àbon escient.LITEX LOVETCH - STRASBOURG : 0-2Strasbourg y est presqueToujours aussi efficace dès qu’il quitte le territoire, le Racing a pris une option pour les huitièmes.LITEX LOVTECH - STRASBOURG : 0-2 (0-1)Temps froid. Terrain glissant. 3 800 spectateurs environ. Arbitre : M. Gilewski (POL).Buts. – Le Pen (2 e ), Diané (83 e ). Avertissements. – Litex Lovetch : Grujic (68 e , jeu dursur Abou) ; Strasbourg : Haggui (35 e , charge sur Novakovic).LITEX LOVETCH: Voutov – Kirilov, Caillet, Cichero,Zanev–Jelenkovic(cap.),Grujic– Gentchev (Lioubenov, 63 e ), Sandrinho (B. Hazurov, 46 e ), Zlatinov (Jelev, 82 e )–Novakovic. Entraîneur : L. Petrovic.STRASBOURG:Puydebois–<strong>La</strong>cour(cap.), Haggui,Kanté,Abou– P.Farnerud,Loué– Diané, Abdessadki (Deroff, 82 e ), Le Pen – Gameiro (A. Farnerud, 67 e ). Entraîneur :J. Duguépéroux.M. Benquerença. Barthez, sur sa ligne,était poussé par Davies et Déhudétournaitensuite le ballon de la main.Dans cette fin de première période oùBolton manquait clairement de gaz,Marseille se montrait à nouveau dangereuxen faisant fructifier sa bonnecirculation du ballon, son souci d’alternerle jeu d’attente et la recherche descoups sûrs. Mais Oruma dosait mal unballon en profondeur pour Ribéry (42 e )et après avoir joliment évité Diagne-CESAR (6) : lui aussi dut se faire malpour ne pas céder sous le défi physiqueimposé. Victime d’une béquillesur un gros coup de genou du gladiateurDavies (25 e ).TAIWO (6) : le Marseillais le plusdangereux de la première mitemps!Auteur d’un (bon) premier tircadré (19 e ) des 25 mètres, il vit surtoutJaaskelainen détourner sondeuxième essai du gauche justeavant la pause. Il commit cependantun peu trop de fautes de concentration.CANA (7) : son travail de harcèlementet son tempérament de feu(parfois excessif), ont grandementLOVETCH –(BUL)de notre envoyé spécialRIEN DE NEUF sous le soleil européenpour Strasbourg qui a signé,hier à Lovetch, son cinquième succèsen Coupe de l’UEFA en sept rencontres.Avec une différence de butsde 16-3 dans cette compétition, leRacing va faire croire au monde quenotre L 1 est exceptionnelle. Le 19 edu Championnat de France, mêmes’il a parfois souffert, a parfaitementrésisté à des Bulgares, pleins d’enviemais brouillons à l’approche desbuts. Un but en début de match, unautre près de la fin et un penaltyarrêté par Puydebois ont suffi. <strong>La</strong>qualification a pris bonne tournure.Même avec les écoles et la moitié desmagasins de Lovetch fermés, lestade Gradski n’était finalementqu’à moitié plein. Vu le battage faitpar la presse bulgare autour de lavenue de Strasbourg, il était surtoutà moitié vide. Si un piège était tenduaux Alsaciens, au pied des collinesenneigées, ça ne sautait donc pasaux yeux. Et si ceux-ci avaient voulul’éviter, ils n’auraient pu s’y prendremieux qu’en marquant dès la2 e minute de jeu, perpétuant ainsiune bonne habitude prise par eux enCoupe d’Europe, qui consiste à semettre devant très vite.Pour le coup, la défense bulgareavait encore les pieds gelés. <strong>La</strong>courlançait Gameiro côté droit, à la limitedu hors-jeu. Le centre du jeune attaquanttrouvait Le Pen absolumentseul face au but. Un plat dupied droitmettait d’entrée Strasbourg dansdes conditions idéales. Avec unmilieu très fourni, et Gameiro seul enpointe, le Racing venait déjà deposer un jalon, en interdisant auxparticipé à la solidité du bloc marseillais.ORUMA (5,5) : sa qualité de passeet sa justesse technique permirent àl’OM de sortir de bons ballons, decalmer le jeu, mais il fut rapidementaverti (31 e ) pour une faute sur son« ami » Okocha, et ne cadra pas untir en bonne position (48 e ).NASRI (5) : il tenta bien de provoquerballe au pied, mais sans jamaispeser. Jean Fernandez aura sansdoute quand même apprécié sa disciplinetactique. Remplacé parGIMENEZ (73 e ).RIBÉRY (5,5) : un bon décalage versTaiwo (44 e ), qui aurait pu faire basculerle match, mais, pour le reste, il abeaucoup couru et tenté sans retrouverencore son punch automnal.Mais il n’en est peut-être plus trèsloin, et il sollicita d’ailleurs lui aussiJaaskelainen (78 e ).NIANG (6) : son tête-à-tête perduavec Jasskelainen (51 e ) lui a gâché sasoirée. Ses dribbles et ses accélérationsperturbèrent les athlétiquesdéfenseurs de Bolton qui ne le ménagèrentpas, notamment Diagne-Faye, son coéquipier en équipe duSénégal. Il enleva trop son tir sur lapremière occasion phocéenne aprèsun contre bien amorcé par Oruma(14 e ).97%Le pourcentage des équipesqui se sont qualifiéesaprès une victoire 2-0 à l'extérieur.Sur 225 précédentsFaye, la frappe hyper puissante de Taiwoétait déviée par Jaaskelainen (44 e ).Marseille pouvait donc espérerprendre l’avantage et était tout prèsd’y parvenir lorsque sur un contre deNasri, il répondait à l’appel de Niangqui, après trente mètres de course, seprésentait seul face à Jaaskelainen.Lequel profitait de la dernière touchede balle trop profonde de l’attaquantde l’OM pour se saisir du ballon (51 e ).Constatant le manque d’imaginationde son équipe, Sam Allardyce remplaçaitOkocha par Speed (60 e ), puis Borgettipar Vaz Te (67 e ). Ce qui permettaità Bolton de remettre de lapression, Barthez étant de nouveausollicité, devançant Vaz Te, seuldevant lui (70 e ). L’OM tentait de bénéficierdes espaces laissés par Bolton,avec un centre dangereux que ne pouvaitreprendre Gimenez (75 e ), entré enjeu deux minutes plus tôt. Ribéry tentaitsa chance de trente mètres sanseffet (78 e ) et dans l’assaut final déclenchépar l’équipe anglaise, Cesar infligeaitun coup de coude dans sa surfaceà Giannakopoulos, échappant àM. Benquerença (80 e ).Mais Bolton continuait aussi à rendrede nouveau beaucoup de ballons, cequi limitait son impact offensif et safaculté à être pressant. En cette fin derencontre, Marseille gérait au mieuxses intérêts sur le plan défensif et préservaitle nul, s’installant en bonneposition pour le retour.DOMINIQUE ROUSSEAUBOLTON. – Bruno N’Gotty (à droite), 34 ans et ancien de l’OM (il y a évolué en 2000-2001) a plutôt bien maîtrisé les assauts des Marseillais.L’attaquant phocéen Mamadou Niang s’en souviendra. Il n’a pas été ménagé par la défense anglaise. (Photo Didier Fèvre)Racontez-nous votre premier souvenirmarquant avec L’Équipe et découvrez peut-êtrevotre témoignage dans L’Équipe du 28 février.Envoyez vos messages à 60ans@lequipe.frjusqu’au 22 février ou connectez voussur www.lequipe.frRendez-vous le 28 février dans L’Équipe.À BOLTON, au jeu rudimentaire etdans l’ensemble très décevant,JAASKELAINEN, le gardien finlandais,fut sans doute le meilleur, etc’est tout dire. Il a évité le but à domiciletoujours embêtant en Couped’Europe.On a vu OKOCHA par éclair. GIAN-NAKOPOULOS et NOLAN n’ontpas été avares d’efforts. L’ex-Lensoiset Istréen DIAGNE-FAYE a trouvéune équipe à son image, dure etrobuste. Quant à N’GOTTY, àtrente-quatre ans, c’est encore unvrai chef de défense.JEAN-MICHEL ROUETcoéquipiers de Jean-Philippe Cailletde prendre leur temps. Ce qu’ils nefirent d’ailleurs pas. Très vite, volontairementpeut-être, Strasbourgrecula, laissant l’initiative aux Bulgares.<strong>La</strong> pression fut intense, unbrin aveugle quand même. Grujicfrappait à côté (4 e ), un coup franc deCaillet ne passait pas loin (13 e ). Legrand Novakovic imposait son gabaritet jouait parfaitement son rôle depivot en attaque. Ce fut une mitempstruffée de corners devant lacage de Puydebois, inquiété par unereprise de Sandrinho (20 e ).Puydebois arrêteun penaltyCurieusement, et sans faire preuved’une grande maîtrise, Strasbourgfinit pourtant par se procurer lesmeilleures chances lorsque Litexéprouva le besoin de souffler, utilisantla vitesse de Diané et Gameiro.Pontus Farnerud, décalé par Gameiro,tirait trop mollement sur Voutov(30 e ), qui décollait bien sur une tentativede lob d’Abdessadki (33 e ). Legardien de Lovetch était encore bienplacé sur une percée de Gameiro(37 e ). Pour Strasbourg, le retour auxaffaires fut dans la continuité, assujettiau harcèlement des hommesorange. Avec B. Hazurov, entré enjeu à la place de Sandrinho, le jeu deLitex gagna en vitesse. Les Bulgaresse bornèrent pourtant à mettre dehauts ballons dans la surface où lespoings de Puydebois faisaient leménage. Le gardien strasbourgeoistenait la baraque et réalisait unesuperbe parade sur un coup franc deCaillet (56 e ) au ras du poteau droit.Sans une mauvaise exploitation deleurs balles de contre, les Alsaciensauraient alors pu se mettre à l’abri.Ilsse mirent plutôt en danger. Il fallutdonc un dernier exploit de Puydeboispour laisser croire que les choses resteraienten l’état. Pour une faute deKanté sur Lubenov, M. Gilewskiaccordait le penalty. Le gardien duRacing partait du bon côté, prolongeantl’idée que la réussite quimanque tant en L 1 ne lâche pasStrasbourg en Europe. Pour confirmation,Diané enfonçait le clouaprès une interception de Le Pen(83 e ). <strong>La</strong> voie vers les huitièmes definale est largement ouverte.JEAN-MARC BUTTERLINCoupe de l’UEFASeizièmes de finale(aller : hier et aujourd’hui ;retour : jeudi 23 février)Lille - Chakhtior Donetsk (UKR)Lok. Moscou (RUS) - FC Séville (ESP)Hertha Berlin (ALL) - Rapid Bucarest (ROU)Gardner5N’Gotty6Jaaskelainen7,5Ben Haïm4,5O’Brien5Giannakopoulos6Nolancap., 5,5Diagne-Faye5,5Okocha5Borgetti4Davies4,5Niang6Ribéry5,53-20-10-1Nasri5Oruma5,5D. Ferreira5,5Beye6Cana7Huitièmes de finale(aller : jeudi 9 mars ;retour : mercredi 15et jeudi 16 mars)Thoune (SUI) - Hambourg (ALL) (20 h 45 TPS Foot) Aujourd’huiFC Bâle (SUI) - Monaco1-0Litex Lovetch (BUL) - Strasbourg0-2VfB Stuttgart (ALL) - Middlesbrough (ANG) Aujourd’huiFC Bruges (BEL) - AS Rome (ITA)1-2Heerenveen (HOL) - Steaua Bucarest (ROU) 1-3Betis Séville (ESP) - AZ Alkmaar (HOL) 2-0Slavia Prague (RTC) - Palerme (ITA) (20 h 45 TPS Star) Aujourd’huiSchalke 04 (ALL) - Esp. Barcelone (ESP) 2-1Bolton (ANG) - Marseille0-0Rosenborg (NOR) - Zénith Saint-Pétersbourg (RUS) 0-2Udinese (ITA) - Lens3-0Artmedia Bratislava (SLQ) - Levski Sofia (BUL) 0-1QUARTS DE FINALE (tirage au sort du tableau, avec les demi-finales, vendredi 17 mars,à Nyon, SUI). — Aller : jeudi 30 mars ; retour : jeudi 6 avril. DEMI-FINALES. — Aller :jeudi 20 avril ; retour : jeudi 27 avril. FINALE. — Mercredi 10 mai à Eindhoven (HOL),Philips Stadion.BUTEURS. –1. M. Delgado (FC Bâle *) ; Brandao (+1) (Chakhtior Donetsk *) ; Cousin(Lens *) ; Loskov (Lokomotiv Moscou *), 5buts; 5. Daniel Carvalho (CSKA Moscou) ;Van der Vaart (Hambourg *) ; Lebedenko (Lokomotiv Moscou*) ; Golan (MaccabiPetach-Tikva) ; Pitak (Slavia Prague*) ; Kanouté (FC Séville*) ; Dica (+1), Goian(+1),Iacob (Steaua Bucarest*) ; Ärst (Tromso), 4buts;etc.■ LES OREILLETTES TESTÉES EN COUPE DE L’UEFA. – Le système de communicationentre arbitres avec oreillettes, déjà utilisé en France et en Écosse, a ététesté hier par l’UEFA dans trois matches des 16 es de finale aller de la Coupe del’UEFA (FC Bâle - Monaco, Lille - Chakhtior Donetsk, Schalke 04 - Espanyol Barcelone).Aujourd’hui, il en sera de même pour le match FC Thoune - Hambourg.BOLTON - MARSEILLE : 0-0★★★✩✩✩Temps frais. Pelouse moyenne. 19 288 spectateurs. Arbitre : M. Benquerença (POR).Remplacements. – 60 e : Okocha parSPEED ; 67 e : Borgetti par VAZ TE.Non utilisés : Walker (g.), Hunt, Jaïdi,O. Perez, Fojut.Entraîneur : S. Allardyce.ILS ONT DITTaiwo6Déhu6,5Cesar6Barthezcap., 7,5LES CARTONS5 AVERTISSEMENTS. – Marseille : Oruma (31 e , tacle à retardement sur Okocha), Cana (45 e +2,charge sur Giannakopoulos), Cesar (62 e , croc-en-jambe sur Giannakopoulos), Barthez(70 e , contestation), D. Ferreira (73 e , contestation).NICOLAS PUYDEBOIS, le gardiende Strasbourg, apprécie une victoirebénéfique pour le moral alsacien.« Une bulle d’oxygène »« UNE FOIS ENCORE en Coupe del’UEFA, Strasbourg a fait preuvedu réalisme qui lui manque tanten Championnat. Commentl’expliquer ?– C’est un mystère. En Coupe del’UEFA, les moments-clés du matchnous sourient. C’est comme sil’ambiance nous convenait mieux.– Même si vous ne jouez pas forcémentmieux…– Aucontraire. EnL 1,on a fait de bienmeilleures performances que ça. Maisil faut peut-être en retenir les leçons.Là, on a souvent subi et su exploiter lesoccasions pour gagner le match. C’estdrôle à dire mais il faut peut-être jouermoins bien et serrer les rangs.– Ce soir, vous êtes décisif enarrêtant un penalty qui auraittout pu changer…– J’ai fait mon job, rien de plus. J’aipermis à l’équipe de rester en tête etd’enfoncer le clou en fin de match.À 2-0, on sera mieux qu’à 1-1.– Vous avez choisi votre côté ?– Vous savez, les gardiens, c’est souventà l’instinct que ça marche sur lespenalties. Il m’a semblé que le gars nepouvait pas tirer sur ma gauche,Remplacements. – 73 e : Nasri parGIMENEZ ; 90 e : Niang par CANTAREIL.Non utilisés : Carrasso (g.), Meïté, Civelli,Deruda, Delfim.Entraîneur : J. Fernandez.ILS ONT DITFernandez : «Jereparsfrustré»● Jean FERNANDEZ (entraîneur de Marseille) : « On a répondu présentdans le combat qui nous a été imposé. Les dernières minutes ont été difficiles,mais mon équipe s’est montrée très solidaire. Le nul est un bon résultat, maisje repars frustré car nous avons eu les meilleures occasions, notamment cellede Mamadou (Niang) en début de deuxième mi-temps. L’arbitre a été trèssévère avec l’OM. On repart en effet avec cinq cartons jaunes, et aucun pourBolton. Le match retour sera difficile. Pour moi, c’est du 50-50. Bolton est unetrès bonne équipe, très bien organisée, et surtout très dangereuse sur lescoups de pied arrêtés. »● Sam ALLARDYCE (entraîneur de Bolton) : « Dans notre période difficile,avec tous mes blessés, mon équipe a été magnifique. Mais une fois encore,Bolton a été pénalisé par l’arbitrage. On nous a refusé un penalty absolumentflagrant sur la main de Déhu. On aurait pu gagner 1-0, ce qui aurait été unformidable résultat, mais 0-0 ce n’est pas mal non plus. Ilnous faudra marquerà Marseille. Je sais qu’on peut le faire. » – J.-M. R.d’après sa position, sa course d’élan.Et voilà…– Vous voici presque en huitièmesde finale…– Ne vendons pas la peau de l’ours.Lovetch a montré que c’était uneéquipe meilleure que ce que beaucoupcroyaient. Les Bulgares sont solidesphysiquement,pas facile à tenir en respect.On a tenu la baraque. Il faudraêtre aussi solide au match retour.– Pour continuer, vous préférezBâle ou Monaco ?– On connaît bien les deux. Mais laquestion ne se pose pas encore.– Jusqu’à présent, vos performanceseuropéennes n’ont paseu de prolongement en L 1. Vousy croyez encore ?– Ce serait bien que ça change. C’estvrai, on n’arrive pas à rééditer nosmatches de Coupe de l’UEFA enFrance. C’est incroyable.– Quel sentiment domine ?– En fait, ça fait quand même du bien.Au moins, on sait qu’on est une équipequi sait gagner. C’est bon pour lemoral. C’est une bulle d’oxygène » . –J.-M. B.● Jean-Philippe CAILLET (Litex Lovetch) : « On a manqué notre pari. On neméritait pas de perdre. Un score de 1-1 aurait été équitable. Mais je ne suis pasdéfaitiste, nous n’irons pas à Strasbourg pour faire du tourisme. Nous serons à200 %, ne vous inquiétez pas. On a été battus sur la force du Racing, la vitessedans le contre. Pourtant, on le savait. De toute façon, on savoure. Qui aurait penséque Lovetch irait aussi loin en Coupe de l’UEFA ? » – J.-M. B.PAGE 10 JEUDI 16 FÉVRIER 2006


FOOTBALL COUPEDEL’UEFA(seizièmesdefinalealler)LILLE - CHAKHTIOR DONETSK : 3-2Deux minutes qui gâchent toutLes Lillois menaient 3-0 contre de décevants Ukrainiens et les ont laissés revenir dans les derniers instants.LILLE - CHAKHTIOR DONETSK (UKR) : 3-2 (1-0)Temps frais. Pelouse correcte. 13 644 spectateurs. Arbitre : M. Paparesta (ITA).Buts.- LILLE : Bodmer (19 e ), Dernis (58 e ), Odemwingie (78 e ); CHAKHTIOR DONETSK:Brandao(88 e ),Marica(89 e ).Avertissements.-Lille:Debuchy(21 e ,simulation),Dernis(68 e , accrochage avec Rat), Bodmer (74 e , faute sur Fernandinho), Makoun (87 e ,charge sur Chygrynski); ChakhtiorDonetsk: Rat (68 e , charge sur Dernis),Matuzalem(87 e , faute sur Odemwingie).LILLE : Malicki (cap.) (21 e , Pichon) - Lichtsteiner, Tavlaridis, Schmitz, Vitakic - Dernis(72 e , A. Keita), Makoun, Bodmer, Debuchy- Fauvergue (79 e , Cabaye), Odemwingie.Entraîneur : C. Puel.CHAKHTIOR DONETSK : Schust - Srna, Hübschman, Chygrynski, Rat - Duljaj (69 e ,Marica), Lewandowski (60 e , Tymotchuk) - Fernandinho, Matuzalem (cap.), Elano(74 e , Jadson) - Brandao. Entraîneur : M. Lucescu.LILLE –de notre envoyé spécialALA87 e MINUTE, le LOSC était quasimenten huitièmes de finale de laCoupe de l’UEFA. Il menait 3-0. Il avaitl’air tranquille, maître de son jeu et deson adversaire, le Chakhtior Donetsk,très décevant. Mais pour avoir unenouvelle fois oublié qu’un match duretrès souvent 90 minutes, voire plus, iln’est plus certain de disputer le prochaintour. Généralement, ce sont lespremières périodes que les Lilloisomettent de jouer. Hier soir, ce ne futpas le cas. En revanche, ils sont sortisdu match dans les cinq dernièresminutes, encaissant deux buts stupidesqui leur promettent un drôle dematch retour. Ce sera jeudi prochain,dans le froid glacial de Donetsk.Mais que s’est-il passé dans la tête desjoueurs de Claude Puel qui pensaientpourtantavoirmûri aprèsavoirdisputéla grande Ligue des champions? Interrogésà l’issue de la rencontre, ils ne sel’expliquaient pas. Ils ont simplementexpliqué qu’il y avait eu un relâchementcoupable. Un relâchement etquelques erreurs individuelles(Schmitz) dont profitèrent avec joieBrandao (88 e ) et Marica (89 e ). Et sansle retour désespéré de Tavlaridis(90 e +1) sur Marica, les Ukrainiensauraient pu quitter la France avec unbut supplémentaire.Un grand LOSC,pourtant«On s’en tire même assez bien»,reconnaissait Mathieu Debuchy, unpeu sonné par le sombre dénouement.Tout comme <strong>La</strong>urent Pichon, entré enjeu à la 50 e minute à la place de GrégoryMalicki, touché à la cuisse gauche. Iln’avait jamais joué en pro… Quel formidablegâchis!Car les Lillois ont certainement jouéleur meilleur match de l’année, retrouvantà de nombreux moments leur fluiditédans le jeu, leur agressivité dans lepressing et leur réalisme offensif. Trèsnaturellement, ils ouvraient la marquepar l’intermédiaire de Mathieu Bodmer(19 e ) déviant une frappe croiséede Nicolas Fauvergue, excellent hiersoir et associé à Peter Odemwingie.Cette saison, Claude Puel n’avait pourtantguère eu de réussite avec ce systèmeà deux attaquants: une seulefois, contre Nice (4-0). Les deuxpointes s’appelaientdéjà Fauvergue etOdemwingie. Le duo a beaucoup pesésur la défense ukrainienne, souventdépassée, parfois à la limite.Un duo toutefois absent sur le deuxièmebut du LOSC, où une autre associationfit merveille. A la 58 e , Bodmer,remarquable hier soir, lança intelligemmentGeoffrey Dernis, égalementtrès bon, qui résista au retour de Rat etanticipa la sortie de Schust pour inscrireson premier but de la saison.Complètement dépassé physiquementet incapable de tenir le ballon plus detrois secondes, le Chakhtior Donetskcéda une nouvelle et dernière fois à la78 e sur une merveille africaine. Jean IIMakoun, le Camerounais, récupéra leballon dans son camp et effaça deuxadversaires avant de lancer Kader Keita,l’Ivoirien, sur son aile droite, quidéposa son garde du corps pour offrirun remarquable ballon à Odemwingie,l’international nigérian (3-0).Le Stadium était aux anges, chantaitson bonheur, persuadé d’assister auretour du grand LOSC, celui qui avaitfait tomber l’Olympique Lyonnais (3-1)en fin d’année dernière. Il déchantaquelques minutes plus tard, trèsinquiet pour l’avenir européen de sonéquipe. Il y a de quoi.GUILLAUME DUFYUDINESE - LENS : 3-0Lens prend l’eauLes Lensois ont été nettement battus, victimes de trois contres de l’Udinese.VILLENEUVE-D’ASCQ. –À l’image de toute sonéquipe, l’Ukrainien Rat s’estaccroché jusqu’au bout…au milieu de terrain lilloisGeoffrey Dernis (à droite).Aprèslematch,cedernierne décolérait pas.(Photo Mao)42%Le pourcentage des équipesqui se sont qualifiéesaprès une victoire 3-2 à domicile.Sur 141 précédentsILS ONT DITDernis : « C’est inadmissible »● Geoffrey DERNIS (milieu de terrainde Lille) : « Il n’y a pas de déception.Il y a de la colère. On est très énervés.Il paraît que la Ligue deschampions devait nous servir. Elle n’aservi à rien du tout. Prendre deux butsdans ces conditions, c’est inadmissible.Ça change tout pour le matchretour. Je ne sais pas ce qui s’est passé.On est tombés dans la facilité. Ça nesert à rien de dire qu’on a tiré les leçonsPuel : «Tropnaïfs»● Claude PUEL (entraîneur de Lille) : « Nous avons été trop naïfs en fin dematch. Nous avons réussi 85 très bonnes minutes en nous montrant trèssolides et je crois que nous menions logiquement et largement. Dans les cinqdernières minutes, nous avons manqué de concentration et Donetsk en a profité.C’estprobablement dû à la fatigue consécutive à nos matches rapprochéssur des terrains difficiles. Même si nous avons disputé la Ligue des champions,nous sommes encore très neufs dans le métier. Bien évidemment, on ne peutpas être satisfait du résultat. Avoir mené 3-0 avant d’être remontés à 3-2 nousmet en mauvaise posture. Nous aurions pu éviter un gros match là-bas auretour. Il faudra être costauds pour se qualifier. » –M.Bo.de la Ligue des champions, c’est dubavardage pour rien. Je suis très énervé.J’espère que tous les joueurs n’ontpas apprécié. En Coupe d’Europe, onn’a pas le droit. Un but et les Ukrainienssont qualifiés. On a pourtant faitlematchqu’il fallait. On a mêmefaituntrès bon match. On paye cash noserreurs. J’espère que cette raclée vanous faire réfléchir. » –G.D.● Rafael SCHMITZ (défenseur deLille) : « On a lâché. C’est une grossedéception. Je ne sais pas ce qui s’estpassé. Il fallait plus de concentrationdans les dernières minutes. On n’a passuffisamment gardé le ballon… Etpuis, il y a eu des erreurs défensives. <strong>La</strong>qualification va être dure. Tout lemonde est en colère. On ne doit jamaisprendredebutsen Couped’Europe àlamaison. On avait pourtant fait un grosmatch. »● <strong>La</strong>urent PICHON (gardien deLille) : « Ma première aurait pu êtrebelle. Ce n’est pas évident d’entrercomme ça dans un match. J’ai essayéde me situer rapidement. Sur la fin, ona perdu le fil.J’ai juste sentiun relâchement,une sorte de flottement. C’estune soirée très contrastée. » –G.D.● Mircea LUCESCU (entraîneur deChakhtior Donetsk) : « C’est Dieu quinous a aidés ce soir car à 3-0, la qualificationétait perdue. Les Lillois ont jouécomme on l’attendait. Ils ont marquéleur premier but à la suite d’un cornerpuis ont défendu et joué en contre.Pour notre part, nous voulions marquermais en essayant d’attaquer,nous nous sommes faits prendre encontre-attaques, remarquablementjouées et qui nous ont coûté deux buts.En mettant le ballon à terre, nous pouvonsmettre la défense centrale de Lilleen difficulté. C’est en jouant commecela que nous pourrons nous qualifierau match retour. » –M.Bo.FC BÂLE - MONACO : 1-0Monaco encore trop justeLes Monégasques devront marquer deux buts sans en encaisser pour se qualifier. Délicat.UDINESE - LENS : 3-0 (1-0).Temps froid. Terrain gras. 8 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Mejuto Gonzalez(ESP).Buts.-UDINESE:DiNatale(35 e ),Barreto(61 e ,81 e ).Avertissements.-Udinese:Zenoni(20 e , jeu dur sur Assou-Ekotto), Natali (55 e , tacle irrégulier sur Jussiê), Barreto (75 e ,simulation). Lens : Se. Keita (17 e , croc en jambe sur Obodo).UDINESE: De Sanctis (cap.) - Zapata, Natali, Felipe - D. Zenoni, Obodo, Baronio,Muntari (Tissone, 68 e ), Candela - Rossini (Iaquinta, 85 e ), Di Natale (Barreto, 56 e ).Entraîneur : N. Sensini.LENS: Itandje - Demont, A. Coulibaly, Hilton (cap.), Assou-Ekotto - A. Diarra (Khiter,75 e ), S. Keita - Frau (Jemaa, 64 e ), Jussiê (Carrière, 64 e ), Thomert - Cousin. Entraîneur:F. Gillot.UDINE –de notre envoyé spécialAVANT LE MATCH d’hier, VincentCandela disait qu’il sera fier de montrerà ses coéquipiers de l’Udinesel’ambiance de Bollaert où il n’est plusretourné depuis France-Paraguay lorsde la Coupe du monde 98… Jeudiprochain, les 40 000 supporters lensoisne seront pas de trop pour exalterles Sanget Oràremontertroisbuts. <strong>La</strong>tâche sera extrêmement compliquée,d’ailleurs Francis Gillot n’y croit plus.A l’issue d’une rencontre où sesjoueurs ont fait preuve d’un réelmanque de combativité, il a exprimésa colère, n’hésitant pas à évoquer«une faute professionnelle de leurpart» et à leur reprocher de «choisirleur match».Il faut dire que le Racing était en dessousde tout hier soir dans le Frioul.Dominé dans tous les secteurs du jeu,par la paire de costauds Obodo-Baronioau milieu, et par la vitesse desattaquants de l’Udinese, il a été battuà plate couture par une équipe moribondeil y a peu encore. En ouvrant lamarque, lors de la première période,Di Natale a rendu à ses coéquipiersune sérénité égarée en route depuisdenombreuses semaines et legoûtdusuccès après deux mois de disette. Enseconde période, Barreto, qui l’avaitsuppléé sur le terrain (56 e ), allait finaliserdeux contres meurtriers accablantune équipe lensoise trop inconsistante.Peut-être que ce match aurait présentéune tout autre physionomie si Frauavait exploité dès la 6 e minute uneerreur Candela. Mais, seul devant DeGillot : «Nemeparlezplusde Coupe d’Europe »● Francis GILLOT (entraîneur de Lens) : « On est sanctionnés. Ce score est mérité.Maintenant, on a 0 % de chances de se qualifier. L’Udinese a livré un match deCoupe d’Europeet nous, un match du dimanche matin. Je suis en colère, commentne pas l’être ? C’est une faute professionnelle. Ce n’est pas parce qu’on ne jouepas Lyon ou le PSG, parce que les tribunes sont presque vides qu’il ne faut pasjouer. Après Strasbourg (2-1), il y a deux semaines, j’ai dit aux joueurs ma façon depenser. Mais ça n’a pas servi à grand-chose. Jouer tous les trois jours depuis sixmois pour en arriver là ! Ne me parlez plus de Coupe d’Europe ! »Sanctis, il croisait trop sa frappe. Et leRacinq commençait à subir. Un but deDi Natale était même annulé pourhors jeu (9 e ). Les «bianconeri» duFrioul passaient sur les ailes, notammentsur la droite. Le danger se rapprochaitdu but d’Itandje: tir de DiNatale après un débordement d’Obodo(15 e ), centre menaçant de Felipe(16 e ). Peu après,Hilton jouait au pompierdevant Di Natale (22 e ). Sur l’unede leurs rares incursions dans lestrente mètres adverses, les Sang et Ors’offraient une opportunité d’ouvrir lamarque grâce à une étincelle de Thomert.Dans un angle fermé, l’attaquantreprenait instantanément uneremise en touche d’Assou-Ekotto. DeSanctis détournait le ballon en corner(33 e ).Deux minutes plus tard, l’Udinesemarquait le premier de ses trois buts.Un contre était rapidement mené parZenoni, à nouveau sur le flanc droit.Assou-Ekotto était trop court pours’interposer. Rossini passait Hilton enforce et centrait dans le dos desdéfenseurs artésiens encore opérationnels,Coulibaly et Demont. Enfinpar pour longtemps, car la reprise del’intérieur du pied droit de Di Natalefinissait dans la lucarne (1-0, 35 e ).<strong>La</strong> réaction lensoise? Un tir de Cousincontré in extremis dans la surface par8%Le pourcentage des équipesqui se sont qualifiéesaprès une défaite 0-3 à l'extérieur.Sur 375 précédentsFRANCE FOOTBALL (MARDI + VENDREDI)13 SEMAINES SOIT 26 NUMÉROS*Prix de vente au numéro.PRIX TOTALDES N OS 46,40 €*Natali (41 e ). Mais au bout du compte,les Nordistes s’en tiraient bien avec cebut de retard à la pause, puisque Obodo,seul face à Itandje, impuissant,tirait à ras du poteau après avoirexploité une faille de la défense (44 e ).Dès la 47 e , un coup-franc de Thomertpassait à quelques centimètres ducadre. Rendant coup pour coup, l’Udinesese montrait à son tour très dangereuxsur une tête d’Obodo à laréception d’un centre de Di Natale.Sans une spectaculaire claquetted’Itandje, Lens aurait été bien mal enpoint (50 e ).Le grand gardien ne faisait que retarderl’échéance de la défaite. Sur unenouvelle contre-attaque, c’est Barretoqui le crucifiait (2-0, 61 e ). Une réussiteobtenue cinq minutes seulementaprès l’entrée du Brésilien à la placede Di Natale.Lens croyait pourtant limiter lesdégâts en marquant par Thomertmais le but était invalidé pour hors jeu(75 e ). Le pire était à venir: Itandje,abandonné par sa défense, étaitdevancé par Barreto (3-0, 81 e ). Enface, son homologue réussissait laprouesse de sortir de la lucarne un tird’Assou-Ekotto de la lucarne (90 e +2). Décidément, rien n’aura marché àLens…JEAN-LUC GATELLIER● Loris DOMINISSINI (co-entraîneurde l’Udinese) : « Nous avonsavancé depuis notre match, samedi,contre la <strong>La</strong>zio (1-1). <strong>La</strong> défense a bienfonctionné, l’attaque aussi. Je suissatisfait de notre efficacité mais aussidu jeu développé, et de notre prestationtechnique. L’équipe a bien joué enavant avec un mental retrouvé. Rossiniabien supplééIaquinta (entré à la 85 e ),qui avait fait trois matches d’affilée etavait besoin de souffler. » – J.-L. G.BÂLE –de notre envoyé spécialSANS AVOIR franchement démérité,mais sans, non plus, avoir livré ungrand match, Monaco s’est incliné,hier soir, sur le score minimum àBâle. Une victoire méritée pour leleader du Championnat de Suisse,qui n’avait jamais été à pareille fêtedevant un club français, et qui, toutau long du match, a été le plus pressantet le plus dangereux. C’est lacinquième défaite des Monégasquestoutes compétitions confonduesdepuis la trêve hivernale. Un reversqui démontre, une nouvelle fois, lesdifficultés rencontrées par l’ASM surtous les fronts, ainsi que son cruelmanque de confiance.Jamais les hommes de Guidolinn’ont véritablement mis Zuberbühler,le gardien suisse, sous pression.FC BÂLE - MONACO : 1-0 (0-0)Temps frais. Pelouse souple et glissante. 14 143 spectateurs.Arbitre : M. Vink (HOL).But. – D. Degen (78 e ). Aucun avertissement.FC BÂLE : Zuberbühler (cap.) – Zanni, Majstorovic, Smiljanic, Berner – P.-M. Ba –D. Degen, Delgado (Ergic, 77 e ), Petric (Baykal, 70 e ), Sterjovski – Eduardo (Kuzmanovic,90 e ). Entraîneur : C. Gross.MONACO : Warmuz – Maicon, Squillaci, Givet (cap.) (Modesto, 20 e ), Dos Santos –Bernardi,Zikos– Gakpe,Plasil (Veigneau,65 e ),Meriem(Gigliotti,90 e ) – Vieri. Entraîneur: F. Guidolin.44%Le pourcentage des équipesqui se sont qualifiéesaprès une défaite 0-1 à l'extérieur.Sur 748 précédentsGuidolin : «Onn’enestqu’àlami-temps»« C’EST VOTRE CINQUIÈME défaite depuis ledébut de l’année 2006…– C’est une défaite, c’est vrai, mais on n’en est qu’àla mi-temps d’un match de 180 minutes. Rien n’estterminé. Je ne pense pas que nous ayons fait un mauvaismatch. J’ai toujours espéré faire un résultat positif.Le match a été équilibré mais, malheureusement,on a pris un but sur la fin et on n’est pas récompensésde nos efforts. C’est dommage.OFFRE PRIVILÉGIÉED’ABONNEMENTPOUR VOUS27 €SEULEMENTPLUS DE41%DE REMISEIl leur faudra élever leur niveau dejeu pour marquer, jeudi prochain, lesdeux buts nécessaires à leur qualification.En sont-ils capables ? C’est lefond du problème.Hier, en tout cas, Guidolin n’avaitpas dérogé à ses habitudes. Il avaitapporté pas moins de cinq changementspar rapport à l’équipe alignéeface à Troyes samedi (1-1). Il avaitdécidé, aussi, de maintenir saconfiance à Gakpe (cinq titularisationslors des six derniers matches).C’est le jeune attaquant monégasquequi allait être le plus en vuelors d’une première période très serrée,verrouillée par la dominationdes deux défenses et extrêmementpauvre en occasions. Le plus souvent,la rencontre était menée par lesSuisses (six corners à zéro à lapause), mais Warmuz n’était jamaisvraiment mis à contribution. Gakpes’essayait même deux fois face aubut mais, ni à la 26 e minute, pour lapremière frappe de la partie, ni à la32 e , il ne parvenait à cadrer.Dans l’intervalle, Dos Santos avaitété obligé de reprendre David Degendans la surface monégasque, defaçon jugée suspecte par le publicbâlois, mais tout à fait correcte auxyeux de l’arbitre (30 e ). Ce n’est finalementque par l’athlétique Eduardo,ancien Toulousain, que l’équipesuisse pesait sur la défense monégasque.<strong>La</strong> première frappe cadréede la soirée était à porter au crédit deMonaco… dans le temps additionnelde la première mi-temps, maisVieri échouait sur Zuberbühler. Legardien suisse intervenait ensuitesur un centre de l’Italien convoité parGakpe (54 e ) et repoussait difficilementune frappe de Plasil (55 e ).Le match sembla alors s’ouvrir. Enl’espace de dix minutes, Bâle eut lapossibilité de prendre l’avantagemais Warmuz sortit une doubleparade décisive devant Degen puisDelgado (56 e ), avant de se montrer ànouveau efficace sur une têted’Eduardo (63 e ), véritable poison parsa puissance et sa couverture deballe. Dès lors, le match ne pouvaitvisiblement basculer que sur un– Qu’est-ce qui explique vos difficultés cesoir (hier) ?– On a surtout souffert en première mi-temps. Bâleest une équipe plus costaud que la mienne et nous adonné du fil à retordre mais, par la suite, je crois quenous avons bien rétabli la situation et qu’on auraitmérité de terminer sur une meilleure note.– Vous êtes éliminés de la Coupe de France,de la Coupe de la Ligue et neuvièmes enexploit individuel. Vieri était toutprès de le réussir quand sa frappe filaà côté (67 e ). Mais c’est ce diabled’Eduardo qui fut, en définitive, leplus efficace. Un double contact faceà la charnière centrale de l’ASM luipermettait de décaler Degen sur lagauche, dont la frappe trompaitWarmuz (78 e ). Le petit but, attendupar les 14 000 spectateurs présentsau St-Jakob-Park, a fait le bonheurde Bâle, et va inquiéter Monaco pendanttoute une semaine.JEAN-PIERRE RIVAIS■ GIVET TOUCHÉ AUX ADDUC-TEURS. – Remplacé à la vingtièmeminute par Modesto, hier, le capitainemonégasque souffre del’adducteur droit et du pubis. Sa participationau match de samedi contreNice est fortement compromise.Championnat. Imaginez-vous une nouvelledésillusion en Coupe de l’UEFA ?– Il faut tenir compte de l’ensemble de la saison.L’équipe avait très mal débuté avant mon arrivée etnous traînons cette période comme un fardeau. Maison a démontré qu’on était capables de réussir debonnes performances. Avant la trêve, on a fait debelles choses, mais c’est vrai qu’avec notre départcette saison, les choses ne sont pas faciles. » – J.-P. R.BULLETIN D’ABONNEMENTOUI, je m'abonne à FRANCE FOOTBALL pour 13 semaines(mardi + vendredi) au tarif de 27 €. Je joins mon règlement par chèque oumandat à l'ordre de FRANCE FOOTBALL.NOM.................................................................................... PRÉNOM............................................ADRESSE........................................................................................................................................CODE POSTALVILLE......................................................................TÉL.................................................................. E-MAIL...................................................................Glissez ce bulletin et votre règlement dans une enveloppe non affranchie adressée à :FRANCE FOOTBALL - Libre Réponse 9650 - 75482 PARIS cedex 10.CETTE OFFRE EST VALABLE UNIQUEMENT POUR LES NOUVEAUX ABONNÉS,EN FRANCE MÉTROPOLITAINE, JUSQU’AU 28 AVRIL 2006.Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute informationvous concernant.ANEQ RCS Nanterre B 332 978 485JEUDI 16 FÉVRIER 2006 PAGE 11


FOOTBALL LIGUE 1 (27 e journée)–LYON-NANTES(demain)«Jenedoutepas»JOHN CAREW n’aplusmarquédepuisdeuxmoisetdemi,maisilassurenepass’inquiéter.NipourLyonnipourlui-même.Après des débuts en fanfare (six buts lors de ses quatre premiersmatches officiels, dont un triplé lors du Trophée deschampions face à Auxerre, 4-1), John Carew, qui alterne à lapointe de l’attaque lyonnaise avec le Brésilien Fred, marque lepas depuis quelques semaines : il n’a plus marqué depuis le3 décembre face au Paris-SG (2-0). Jouera-t-il demain à Gerlandcontre Nantes ? Pas sûr. En revanche, le géant norvégienpart favori pour être l’avant-centre de Lyon, mardi soir à Eindhoven,enhuitièmesde finaleallerde laLiguedeschampions.Questiondegabaritetd’expérienceeuropéenne.Ilfaitlepoint,en espagnol,sur les ambitionsdes Lyonnaisdans les trois compétitions(L 1, Coupe de France, Ligue des champions) qu’ilsveulent toujours remporter.LYON –de notre envoyé spécialpermanent« VOILÀ QUELQUES SEMAINESque vous n’avez plus inscrit lemoindre but. Cela vousinquiète-t-il ?– D’abord, pour Lyon, c’est difficilede marquer en ce moment. Celaarrive dans une saison. D’autre part,l’avantage, à Lyon, c’est que beaucoupde joueurs peuvent marquer.Alors, à la limite, peu importe quimarque, pourvu que l’équipe gagne.Personnellement, j’ai déjà vécu ça.Une saison est faite de cycles, avecplus ou moins de réussite. Mais ça nem’inquiète pas, je ne doute pas. Unpeu à l’image de l’équipe, je connaisune période de creux. Mais jem’entraîne de nouveau à 100 %. Endébut de saison, d’ailleurs, lorsque jemarquais but sur but, je vous avaisannoncé que je connaîtrais sûrementune période de moindre réussite. Jene m’étais pas trompé.– Le froid, les terrains en mauvaisétat, les pépins de santésont-ils des excuses ?– Pas plus que l’arbitrage, ceschoses-là ne sont des excuses à mesyeux. De toute façon, le froid et lesmauvais terrains, c’est pour tout lemonde. Pour le reste, c’est vrai quemon fils m’a refilé la grippe. Puis, j’aiété blessé à un pied à Ajaccio(2-1 a.p., en 16 es de finale de laCoupe de France). Mais ce sont lesaléas d’une saison. Et, aujourd’hui,tout va bien.– Au-delà, Lyon s’est laissé grignoterpar Bordeaux. Celavous perturbe-t-il ?– On a très bien démarré le Championnatet assez vite creusé un grosécart. Depuis la reprise, on a pris12 points sur 18 possibles. On auraitpréféré en prendre 15 ou 16, biensûr. Mais il n’y a rien de grave ni depréoccupant, oncontinue de prendredes points ! Et, même si rien n’estfait mathématiquement, je ne peuxpas imaginer que Lyon ne soit paschampion et ne remporte pas son“ cinquième titre ” (en français).– Comment vivez-vous leturnover que prône GérardHoullier ?– Très bien ! Un joueur préfère toujoursêtre sur le terrain et y rester jusqu’àla dernière minute, mais on faitconfiance au coach. Il est très près dugroupe, sait parfaitement cequ’il faitEN DIRECT DE LA LIGUE 1TOULOUSESirieix opéréSirieix (fracture du péroné) a été opéréavec succès, hier matin, à l’hôpital de laPitié-Salpêtrière. Il sera plâtré durant45 jours avant de probablement partir enrééducation au CERS de Capbreton. Sasaison est terminée. Taïder (déchiruremollet), Aubey (accident musculairecuisse) et Santos (entorse cheville)devraient être présents samedi contreStrasbourg. – N. S.BORDEAUXUne épidémie de gastro-entérite décimele vestiaire girondin. Faubert n’a pu terminerl’entraînement, tandis que Mavuba adû rentrer chez lui avant le début de laséance. Ramé soigne son entorse ducoudeet Darchevilleson tendond’Achille,une douleur qui ne devrait pas l’empêcherde jouer samedi. Moins de certitudes pourJurietti, que ses problèmes d’abdominauxtracassent toujours. – L. L.AGENDADEMAIN■ LIGUE 1 (27 e journée,match avancé)20 H 45Lyon (1) - Nantes (12) (Canal +)■ LIGUE 2 (26 e journée)20 H 30Amiens (14) - Brest (15)Guingamp (17) - Créteil (6)Istres (16) - Grenoble (12)<strong>La</strong>val (19) - Le Havre (11)Lorient (3) - Dijon (5)Reims (13) - Montpellier (8)Sedan (1) - Caen (7)Sète (20) - Gueugnon (9)Clermont (18) - Bastia (2)Valenciennes (4) - Châteauroux (10)■ NATIONAL (24 e journée,matches avancés)SAMEDI 18 FÉVRIER■ LIGUE 1 (27 e journée, suite)17 H 15Nice (10) - Monaco (9) (Canal +)et, de toute façon, est condamné àfaire des choix. Au-delà, il faut savoirque les défenseurs français sont costaudset rigoureux, ils défendent unpeu à l’italienne et sont plus durs àjouer que les défenseurs espagnols.En France, le jeu est plus physique etplus usant. Mais ça ne veut pas direqu’il est plus difficile d’être attaquant.Tous les postes sont difficiles.– Un mot sur l’arbitrage, qui nevous épargne pas...– Pas question de critiquer lesarbitres. En tout cas, je ne me serviraijamais de cet argument commeexcuse quand je ne marque pas. Enrevanche, c’est vrai que, en raison demon gabarit, on siffle des fautes dèsque je me sers de mon corps. Et ça mecomplique un peu la tâche.– Cela peut-il vous inciter àchanger votre jeu ?– Pouvez-vous changer de stylequand ce que vous avez fait jusquelàvous a amené là où vous êtes ? Etun boxeur change-t-il de style à sapremière défaite ?« Très fortsmentalement »– Cette saison, Lyon renversesouvent la vapeur dans les derniersinstants. C’est un jeu dangereux.– C’est souvent la marque deséquipes très fortes mentalement. EtLyon dispose justement d’un groupefort et uni. C’est même sûrement saforce numéro 1. Il s’agit donc de lacultiver, autour d’un entraîneur quiest partie prenante de cette solidarité.Je me souviens que la saison oùj’ai joué à la Roma (2003-2004), onétait leaders à mi-Championnat. Etpuis, lors des matches retour, on afait quelques matches nuls, pendantque Milan gagnait souvent en fin dematch. Et, à l’arrivée, c’est Milan quia été champion. Mais ce n’est pas lehasard ou la chance qui font souventgagner en fin de match. C’est la forcementale. Et ce sont généralement lesgrosses équipes qui la possèdent.– Mardi, Lyon retrouve laLigue des champions avec un 8 ede finale aller à Eindhoven.Qu’est-ce que ça vous inspire ?– Ce seront deux matches très difficiles.Je sais quelle responsabilité onaura sur les épaules. Je ne peux pasdire que je connaisse très bien lefootball néerlandais puisque j’aijoué une fois contre Feyenoord et, enjuillet dernier, contre le PSV (1-1)TROYESGrax absent un moisSorti à la demi-heure de jeu mardi à Nantes (1-1), Grax souffre d’une déchirureaux ischio-jambiers droits. Son indisponibilité est évaluée à un mois. Paisley aété victime d’une tension au quadriceps gauche. On saura demain s’il pourratenir sa place samedi contre Nancy. – J.-P. K.NANTESCetto (lésion de la cuisse droite), déjàabsent contre Troyes mardi (1-1), manquerale déplacement à Lyon demain. Ilcourra en début de semaine prochaine etpasseraune échographiede contrôlemercredi.Pierre(contracturecuisse droite) estlui aussi forfait. Capoue (coup à la chevilledroite) devrait être apte. – J.-D. C.PARIS-SGAprès avoir participé aux trois quarts de laséance d’hier, Mario Yepes, qui souffraitd’une gastro-entérite, a dû s’arrêter. Saparticipation au match de samedi n’estpas remise en cause. – D. D.RENNESAu milieu des inquiétudes concernant Frei(voir par ailleurs),deux bonnesnouvelles :les Suédois Isaksson et Källström ontrepris l’entraînement. – J.-D. C.20 HEURESAC Ajaccio (18) - Bordeaux (2)Paris-SG (5) - Le Mans (7)Rennes (15) - Lens (8)Saint-Étienne (13) - Lille (4)Sochaux (17) - Auxerre (3)Toulouse (14) - Strasbourg (19)Troyes (16) - Nancy (11)(Ces sept matches sur Foot +)■ NATIONAL (24 e journée, suite)DIMANCHE 19 FÉVRIER■ LIGUE 1 (27 e journée,match décalé)18 HEURESMetz (20) - Marseille (6) (Canal + Sport)MARDI 21 FÉVRIER■ LIGUE DES CHAMPIONS(8 es de finale aller)20 H 45PSV Eindhoven (HOL) - Lyon (TF 1)Real Madrid (ESP) - Arsenal (ANG) (Foot +)Benfica (POR) - Liverpool (ANG) (Foot +)Bayern Munich (ALL) - AC Milan (ITA)(Foot +)avec Lyon. Mais j’en sais assez pourdire que les Hollandais pratiquent unbon football qui n’est pas qu’athlétique.Ce qui est certain, enrevanche, c’est que nous croyons ennous. Et je continue de penser queLyon figure parmi les sept ou huitéquipes qui peuvent prétendregagner la Ligue des champions.Après, comment savoir si Barceloneest plus fort que Milan ou la Juventus,si Chelsea est plus ou moins fortque le Real. En tout cas, à mes yeux,Lyon fait partie de ce peloton.– Vous venez d’évoquer leReal. Le but que vous avez marquéà Santiago-Bernabeu (1-1,en phase de poules retour),d’une talonnade aux sixmètres, est-il le plus beau quevous ayez jamais marqué ?– Disons qu’il figure parmi les troisplus beaux...– Comment avez-vous eul’idée de tenter ce que vousavez fait ce soir-là ?– Vous savez, un attaquant ne doitpas trop penser, sinon, il est foutu! »CLAUDE CHEVALLYClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —1. Lyon 56 25 16 8 1 40 16 +242. Bordeaux 49 26 13 10 3 24 12 +123. Auxerre 43 26 13 4 9 33 26 +74. Lille 41 26 11 8 7 34 19 +155. Paris-SG 40 26 11 7 8 31 25 +66. Marseille 40 26 11 7 8 26 27 -17. Le Mans 39 26 11 6 9 26 19 +78. Lens 38 26 8 14 4 33 22 +119. Monaco 37 25 10 7 8 26 20 +610. Nice 36 26 9 9 8 20 21 -111. Nancy 35 25 10 5 10 26 19 +712. Nantes 34 26 9 7 10 28 26 +213. Saint-Étienne 34 26 8 10 8 23 25 -214. Toulouse 34 26 9 7 10 25 28 -315. Rennes 32 26 10 2 14 25 40 -1516. Troyes 27 26 6 9 11 23 32 -917. Sochaux 27 26 6 9 11 19 28 -918. AC Ajaccio 21 26 4 9 13 16 31 -1519. Strasbourg 1726 211131835 -1720. Metz 15 25 2 9 14 15 40 -25SOCHAUXIlan (adducteurs) et Tosic (coup sur lepied) ont couru hier et devraient rejoindrele groupe sochalien ce matin, tout commeDagano, préservé au début de la semaineen raison d’une douleur aux adducteurs.Diawara et Daf, ménagés à leur retour dela CAN, ont repris hier. – C. M.MERCREDI 22 FÉVRIER■ LIGUE DES CHAMPIONS(8 es de finale aller)20 H 45Chelsea (ANG) - FC Barcelone (ESP)(Canal +)Werder Brême (ALL) - Juventus Turin (ITA)(Canal + Sport)Ajax Amsterdam (HOL) - Inter Milan (ITA)(Sport +)Glasgow Rangers (ECO) - Villarreal (ESP)JEUDI 23 FÉVRIER■ COUPE DE L’UEFA(16 es de finale retour)19 HEURES(18 HEURES, HEURE FRANÇAISE)Chakhtior Donetsk (UKR) - Lille (Sport +)19 HEURESStrasbourg - Litex Lovetch (BUL)(TPS Star)20 H 45Marseille - Bolton (ANG) (M 6)Monaco - FC Bâle (SUI) (TMC)Lens - Udinese (ITA) (Sport +)Grosse inquiétude pour FreiRENNES –de notre correspondant permanentLA SANTÉ d’Alexander Frei alimente la chronique rennaise.L’attaquant suisse, cinq buts en L 1 cette saison, n’a plusjoué depuis le 21 janvier (Rennes - Nancy, 0-2). <strong>La</strong> nature desa blessure n’a jamais été très claire. Il est question d’un problèmeau niveau des releveurs de hanche. Lundi, alors quel’international revenait de Suisse, où il avait pris un diagnosticcomplémentaire, Pierre Dréossi lâchait un nouveau termeinquiétant (que Frei, lui-même, contestait le lendemain)– pubalgie – et annonçait plusieurs semaines d’arrêt. Hiermatin, le manager général breton, très contrarié par l’avalanchede blessures dans son équipe, est monté d’un crandans le pessimisme. Lors d’une discussion informelle avecdeux journalistes, il évoquait tout de go une absence « jusqu’enfin de saison », précisant que le club s’était renseignésur la possibilité d’un recrutement par dérogation. Sanssuite.Joint un peu plus tard, le dirigeant rennais mettait plusieursPARIS TRUQUÉSPerquisitions en BelgiqueHier matin à 7 heures, Cliff Mardulier, le deuxième gardien du Lierse, <strong>La</strong>urentFassotte, défenseur du même club, ainsi que leur entraîneur adjoint, PatrickDeman, ont reçu la visite à leur domicile des enquêteurs bruxellois dans lecadre de l’affaire des paris truqués qui pollue le football belge. Les policiersauraient notamment saisi l’ordinateur de Deman. Après les perquisitions, lestrois hommes ont été emmenés au tribunal pour être auditionnés. Présidentdu Lierse depuis juin 2005, Leo Theyskens avait déposé plainte pourassociation de malfaiteurs, escroquerie, abus de confiance, faux en écriture,corruption active et passive, violation de la loi sur les jeux de hasard et paris,fin novembre 2005, contre Gaston Peeters, manager du club qui l’a depuislicencié, Gaston Vets, son prédécesseur, et le Chinois Zheyun Ye, introuvabledepuis plusieurs semaines et qui est soupçonné d’être le chef du réseau desparis truqués en Europe.Après sa prise de fonctions, Theyskens avait découvert 300 000 euros dans lacomptabilité du Lierse, une somme provenant de l’homme d’affaire chinois.Selon Theyskens, cette somme n’aurait jamais profité au club, mais elle auraitété utilisée pour arranger des matches. Le président du Lierse a des soupçonssur au moins deux rencontres disputées par son équipe. Le 22 octobre 2005,<strong>La</strong> Louvière avait battu Lierse (1-0). Sur le but de <strong>La</strong> Louvière, le ballon étaitpassé entre les jambes de Mardulier. Le 5 novembre 2005, Lierse s’étaitincliné 0-4 à Anvers face au Germinal Berschoot après avoir encaissé d’entréede jeu un but sur lequel Fassotte sembla très passif. – R. R.■ ZIDANE : « AU MIEUX, IL MERESTEUNANETDEMI.»–Zinédine Zidane a de nouveauévoqué sa fin de carrière, hier surson site Internet, rappelant qu’iln’irait pas au-delà de juin 2007.«Ilmerestesixmoisouunan!Aumieux il me reste un an et demi, aexpliqué le capitaine de l’équipe deFrance. Je suis plus près de la finque du début. J’ai envie de profiterde mes derniers moments defootballeur et de les vivre à fond. »Réagissant à un article du quotidienespagnol As affirmant qu’il pourraitprendre sa retraite après la Coupedu monde, Zidane avait indiqué le22 janvier sur Canal + que le sujetn’était « pas d’actualité ».Évoquant les chances de la France àla Coupe du monde, Zidane affirme :« On a une belle équipe. Maintenant,on a aussi dit ça en 2002 et en 2004.Donc,ilnefautpasfairelesmêmeserreurs. » Avant de revenir surl’échec de l’Euro 2004 : «Sijesuisun peu déçu, c’est surtout de 2004.On s’était bien préparés. On avaitune belle équipe. C’est pour ça quel’échec a été très dur. Et ce n’étaitpas pour rien que j’avais arrêté. »■ TROYES VEUT FAIRE BLANCHIR LECROM. –ExpulsémardilorsdeNantes-Troyes (1-1) pour une faute surDiallo qu’il n’avait apparemment pascommise, Ronan Le Crom doit êtreautomatiquement suspendu samedipour la venue de Nancy. Mais hier sesdirigeants ont envoyé un fax à lacommission de discipline pour êtreentendus lors de la réunionhebdomadaire, qui a lieu dans la soirée.Troyes compte s’appuyer sur les imagesvidéo pour prouver qu’Alain Sars et sonassistant Vincent Texier ont été abuséspar une simulation de Diallo. <strong>La</strong>jurisprudence pourrait aussi peser enfaveur de l’ESTAC. Cette saison, lacommission de discipline a déjà retirédeux cartons rouges (au Niçois Balmontet au Strasbourgeois Deroff)consécutifs à des erreurs d’appréciationdu corps arbitral. – R. R.■ EURO 2008 : LES NÉGOCIATIONSCONTINUENT. – Alors qu’on serapprochedeladatedu2mars,limite imposée par l’UEFA auxnations concernées pour se mettred’accord, le calendrier deséliminatoires 2008 du groupe del’équipe de France n’est toujours pasofficialisé. Après deux jours deréunion en fin de semaine dernière àParis, la France, l’Italie, l’Écosse, laGéorgie, la Lituanie et les Féroéavaient trouvé un accord. Mais leseptième pays du groupe, l’Ukraine,avait refusé de le valider. Dans unpremier temps, l’Ukraine avaitjusqu’à lundi dernier, 13 heures,pour accepter ce calendrier ou s’enremettre au tirage au sort de l’UEFA.Mais face aux inconvénientsreprésentés par ce dernier recours,les adversaires de l’Ukrainecontinuent de discuter pour trouverun arrangement. Hier, aucun accordn’avait encore été trouvé. – V. D.■ NICE : VAHIRUA PROLONGEJUSQU’EN 2010. –Lemeneurdejeude l’OGC Nice, Marama Vahirua,25 ans, doit aujourd’hui prolongerde trois ans son contrat, qui le lieraitau Gym jusqu’en 2010.■ SALOMON KALOU BIENTÔTNÉERLANDAIS ? –L’attaquantivoirien du Feyenoord Rotterdam,Salomon Kalou, frère du ParisienBonaventure, pourrait dans lesprochaines semaines devenir citoyennéerlandais et défendre les couleursdesPays-BasàlaCoupedumonde2006. Hier, le Conseil d’Étatnéerlandais a décidé que la ministreà l’Immigration devait réexaminer lademande expresse qu’elle refusejusqu’àprésentàl’Ivoirienetprésenter de nouveaux arguments.bémols à ce pronostic fracassant : « On attend de savoir siAlex est out jusqu’en fin de saison. En ce moment, vu cequ’on traverse, on anticipe le pire. On attend les résultats dedifférents examens. On prendra la décision d’opérer pourretendre la paroi abdominale dans les vingt-quatre heures, àla lumière des entretiens avec le joueur et le staff médical. »Dans l’après-midi, Frei est d’ailleurs venu à la Piverdière, lecentred’entraînement rennais. Le sourire las, il n’a pas voulufaire de commentaire à sa sortie et a renvoyé vers le responsablede la communication.Un communiqué est tombé en début de soirée : « Alex Frei asubi dernièrement une série d’examens médicaux dontl’ensembledesrésultatsserademain (aujourd’hui)enla possessiondu staff médical. Un communiqué sera diffusé aprèsanalyse des données obtenues. » Au-delà de Rennes, toutela Suisse s’inquiète pour son buteur attitré, auteur de septbuts dans les éliminatoires. <strong>La</strong> Suisse retrouvera la Francelors du premier tour de la Coupe du monde, le 13 juin. Frei nesemble plus sûr d’en être. – J.-D. C.L’entourage du joueur est plutôtconfiant puisqu’une demandesimilaire s’est déjà produite et a étéacceptée en badminton quelquesmois plus tôt. – R. Kr.■ GRENOBLE : LE MAIRE DÉPOSEUN NOUVEAU PERMIS DECONSTRUIRE. – Le député-maire deGrenoble, le socialiste Michel Destot,a déposé hier un nouveau permis deconstruire pour le futur stade,l’ancien permis ayant été jugépérimé, ce qui devrait permettre lareprise des travaux aujourd’hui. Lesopposants au stade, qui jugent leprojet « trop grand, trop cher et tropmal placé » et le combattent depuis2003, ont aussitôt annoncé qu’ilsattaqueraient ce permis en justicepar le biais d’un référé-suspension.■ LES SUPPORTERS DE L’AJAXBANNIS DE LA HAYE. –Touslessupporters de l’Ajax Amsterdamserontinterditsdestadeà<strong>La</strong>Hayeces cinq prochaines années. Cettedécision des autorités de la ville de<strong>La</strong> Haye fait suite aux violencescommises par certains hooligans,vendredi dernier. De violentsaffrontements avaient eu lieu dansla nuit de vendredi à samedi entredes partisans de l’Ajax et dessupporters d’ADO <strong>La</strong> Haye.■ PORTUGAL : UN BRÉSILIENPOSITIF. – L’attaquant brésilienRoberto Alcantara Ballestero(Penafiel) a été contrôlé positif ausalbutanol, médicament préconisépour le traitement de l’asthme, lorsd’une contre-expertise, a annoncéhier le club portugais de D 1.« Le joueur en a pris pour traiter unemaladie pulmonaire (asthme) et nondans le but d’améliorer sesperformances physiques », expliquela direction du club. Le joueur a étécontrôlé le 17 décembre dernieraprès un match contre le FC Portoperdu par Penafiel (1-3).■ UN CANNOIS DE SEIZE ANSÀARSENAL.– Le jeune défenseurde Cannes (National), Carl Parisio,seize ans, formé au club et repérépar les Gunners, cet été lors dutournoi Zidane à Cannes, a signéhier avec Arsenal. Bien que le joueursoit libre de tout contrat, Arsenal atenuàdédommagerleclubcannoispourfraisdeformation(lemontantn’a pas été communiqué par le club).<strong>La</strong> démarche du club britannique aété qualifiée d’« élégante etexemplaire » par le présidentcannois, Marcel Salerno.■ ANGLETERRE (match enretard).– HIER, 19 e journée :Blackburn - Sunderland, 2-0. Buts :Bellamy (38 e ,63 e )Àl’issuedecematch,Blackburnest7 e avec 40 points et Sunderland20 e avec 10 points.■ ÉCOSSE (Coupe, 8 es de finale,match à rejouer).– HIER : PARTICK(D 3) - Inverness, 1-1, 4-2 aux t.a.b.CYCLISME RUTADELSOLPetacchi -Boonen : 2-0APRÈS UNE PREMIÈRE VICTOIREsur Tom Boonen mardi, la deuxièmeconfrontation de l’année entre AlessandroPetacchi et le champion dumonde a une nouvelle fois tourné àl’avantage de l’Italien, hier, sur lesroutes espagnoles de la Ruta del Sol.« Cette victoire est différente, expliquaitle coureur de Milram. Le finalétait plus dur (en raison d’un faux platà 400 mètres de l’arrivée) et toutel’équipe a dû faire des efforts pourrevenir sur l’échappée (dans laquelleon retrouvait Vandenbroucke) dans ledernier kilomètre. »Le vainqueur de Milan - San Remo nedisposait d’ailleurs plus que d’un seuléquipier dans le final contre deux pourle champion du monde.« C’est pourçaque j’ai pris la roue de Boonen et lorsqu’ila lancé le sprint aux 200 mètres,j’avais un vélo de retard », racontaitPetacchi. Tom Boonen, cinq victoires àson compteur depuis sa repriseau TourRÉSULTATSRUTA DEL SOL (2.1 [ESP], 12-16 février). – 4 e étape, Ecija-Ronda : 1. Petacchi (ITA, Milram),les 162,1 km en 4 h 7’11’’ ; 2. Boonen (BEL, Quick Step) ; 3. Brown (AUS, Rabobank) ; 4. C. GarciaQuesada (ESP, Unibet), t.m.t. ; 5. Trenti (ITA, Qsi), à 3’’ ; ... 8. Olivier (Agritubel), à 6’’.Classement général : 1. C. Garcia Quesada (ESP, Unibet), en 16 h 18’13’’ ; 2. Garcia Rena (ESP,Kaiku), à 5’’ ; 3. A. Garcia Quesada (ESP, Andalucia), à 16’’ ; 4. Isasi (ESP, Euskaltel), à 20’’ ; 5.Pasamontes (ESP, Uni), à 23’’ ; ... 15. Petacchi (ITA, Milram), à 31’19’’ ; 17. Boonen (BEL, QuickStep), m.t.AUJOURD’HUI. – 5 e et dernière étape : Olvera-Sevilla (172,6 km).■ TOUR D’ALGARVE (2.1 [POR], 15-19 février). – 1 re étape, Albufeira-Tavira : 1. Zanotti(ITA, Unibet), les 162 km en 3 h 43’30’’ (moy. : 43,570 km/h) ; 2. Hunt (GBR, Uni) ; 3. M. Zberg(SUI, Gerolsteiner) ; 4. Soeiro (POR, Riberalves) ; 5. Steegmans (BEL, Davitamon-Lotto) ; ... 12.Minard (Cofidis), t.m.t.Classement général : 1. Zanotti (ITA, Unibet.com), en 3 h 43’20’’ ; 2. Hunt (GBR, Uni), à 4’’ ; 3.M. Zberg (SUI, Gerolsteiner), à 6’’ ; 4. Mengin (Française des Jeux), à 7’’ ; 5. Sabido (POR, Barloworld),m.t.AUJOURD’HUI. – 2 e étape : Vila Do Bispo - <strong>La</strong>gos (173,5 km).■ PISTE - SIX JOURS DE HASSELT (BEL, 9-14 février). – Classement final : 1. Gilmore-Keisse (BEL), 330 pts ; 2. Slippens-Stam (HOL), 289 ; à 2 tours : 3. Steels (BEL) - Villa (ITA),242 ; 4 Betschart (SUI) - Schep (HOL), 149 ; à 4 tours : 5. De Ketele - Schets (BEL), 310.■ CONDAMNATION ANNULÉEPOUR VANDENBROUCKE. –FrankVandenbroucke a obtenu, hier,l’annulation par la Cour de cassationde Bruxelles d’un jugement quil’avait condamné à 250 000 eurosd’amende pour possession deproduits dopants. Une perquisitionau domicile du coureur belge enfévrier 2002 avait permis dedécouvrir de l’EPO, des hormones decroissance, de l’adrénaline, de latestostérone,delamorphineetdesamphétamines. Suspendu par lacommunauté flamande du1 er septembre 2002 au 28 février2003, VDB avait ensuite étécondamné financièrement par lacour d’appel de Gand. Ses avocatsont plaidé qu’une sanction pénale nepouvait s’ajouter à une sanctionsportive,laloibelgeindiquantqu’une personne ne peut être puniedeux fois pour les mêmes faits.■ PISTE : LADAGNOUS SURPLUSIEURS FRONTS. –Ledirecteurtechnique national, Patrick Cluzaud,a complété hier la sélection en vuedes Championnats du monde àBordeaux (13-16 avril). Au terme detests effectués depuis lundi sur lapiste bordelaise, Fabien Sanchez etDamien Monier disputeront commeprévu la poursuite individuelle.Sanchez, Delage, <strong>La</strong>dagnous,Rousseau et Mouchel (quatre àchoisir parmi eux) sont retenus pourl’épreuve par équipes. Récentlauréat d’une étape du TourMéditerranéen, Mathieu <strong>La</strong>dagnousEn débutde saison,John Carew(à gauche)qui faussecompagnieàl’AuxerroisJean-PascalMignot,faisait peuràtoutesles défenses, maisdepuis prèsde deux moiset demi il n’a plusinscrit le moindrebut. Inquiétant ?Pas pour lui,en tout cas.(Photo Richard Martin)du Qatar, affichait une mine déçue.« Nous avons eu un petit problèmedans notresystèmedetrain, a expliquéle Belge. J’ai dû freiner alors que j’étaisdéjà sur le 12-dents et vis-à-vis d’unsprinteur comme Petacchi, c’est mortel.Mais bon, ce n’est pas tellementgrave. Je suis toujours très bien, c’estbonsigne en vue du Volk (25 février). »Pour Wilfried Peeters, le directeursportif de Quick Step Innergetic, «cetypedesprintest laspécialité dePetacchimais c’est sa seule arme. Un jourviendra où Tom le battra ». Ce quePetacchi lui-même confirmait :« Battre Boonen à deux reprises nesignifie pas que je suis meilleur. Maischaque fois que j’ai sprinté contre luipar le passé, je n’ai jamais eu le sentimentqu’il était plus vite que moi. Il y abeaucoup d’intérêt pour nos duels,mais je suis habitué, c’était déjà pareildu temps de Cipollini. » –B.R.disputera également la course auxpoints et l’américaine, en compagniede Jérôme Neuville, comme aux JeuxOlympiques d’Athènes. Neuville est,lui, retenu pour le scratch. Chez lesfemmes, Pascale Jeuland estqualifiée pour la course aux pointset Élodie Henriette pour le scratch.<strong>La</strong> place pour la poursuite seraattribuée après un nouveau stage àBordeaux (13-17 mars), MarinaJaunâtre, pressentie pour l’exercice,souffrant actuellement d’unetendinite au genou.■ LARENTRÉEDEMONCOUTIÉ.–Pour sa dixième annéeprofessionnelle, David Moncoutié araté le Tour Med. Il a en fait choiside retarder son retour à lacompétition pour durer pluslongtemps dans la saison. «Lebutest d’éviter une certaine lassitude,préciselecoureurdeCofidisquiserasamedi au Tour du Haut Var. C’estune course que je connais bien etqui me convient, mais elle estdifficile. Samedi soir, je saurai où jeme situe par rapport aux autrescoureurs, dont certains ont déjàdeux courses par étapes dans lesjambes. » Son programmel’emmènera ensuite en Suisse(Chiasso et Lugano, les 25 et26 février) et à Paris-Nice(5-12mars),saparticipationrestenéanmoins liée à la naissance de sonpremier enfant prévue pour lami-mars. En attendant, d’ores etdéjà, en deuxième partie de saison,il se verrait bien disputer la Vuelta.PAGE 12 JEUDI 16 FÉVRIER 2006


RUGBY ÉQUIPEDEFRANCECastaignède en renfortL’arrière des Saracens mais aussi Mas et Dusautoir ont été appelés hier avec les Bleus en vue de France - Italie.IL N’Y A EU aucune surprise. Lessélectionneurs ont dévoilé hier uneliste de trente joueurs convoquéspour préparer France - Italie le25 février à 15 heures), dont vingtsept– trois des quatre Parisiens retenusjoueront dimanche soir à Agen etne rallieront Marcoussis que lundiaprès-midi – seront réunis dimancheprochain à 17 heures à Orly. Au petitjeu des comparaisons avec le groupede vingt-neuf éléments présentsavant France - Irlande, on noteradeuxabsences, toutes les deux attendues,et trois apparitions ou réapparitions.C’est le mercredi 22 février à14 h 45 que seront connues la compositiondu quinze de départ etl’identité des sept remplaçants. Parmiles huit joueurs non conservés,quatre rejoindront France A, pourlaquelle dix-huit joueurs ont été déjàretenus, et quatre regagneront leurdomicile le mercredi soir. «Onespère que l’on pourra travailler avecce groupe entier et que le week-endde Top 14 et de Championnatd’Angleterre qui arrive ne modifierapas l’effectif en début de semaine,a lancé Bernard <strong>La</strong>porte. Mais on estconscients que souvent, les matchesdu samedi et du dimanche modifientnos plans » .Dimitri Szarzewski ne figure pas dansla liste. Titulaire contre l’Écosse le5 février dernier, puis non retenudans les vingt-deux contre l’Irlande,le talonneur du Stade Français estblessé au tendon d’Achille du pieddroit et ne peut ni s’entraîner, ni joueractuellement. Il souffre d’une bursitequi le handicapait déjà après lematch en Écosse. Guillaume Boussèsnon plus n’a pas été gardé. Le centreberjallien, qui avait fêté sa premièresélection à Murrayfield, puis intégréles vingt-neuf pour l’Irlande avant derejoindre France A, a été de nouveaulaissé à la disposition de France A,qui jouera à Lons-le-Saunier (Jura) levendredi 24 février à 18 heures.<strong>La</strong>porte : « Masrevient à un posteoù nous ne sommespas riches »Au rayon des présences, c’est bienévidemment le retour de ThomasCastaignède qui marque cette liste.Titulaire des trois derniers matchesdes Bleus à l’automne (Canada, Tonga,Afrique du Sud), l’arrière desSaracens s’était blessé à la cuissegauche contre Biarritz en Couped’Europe le 21 janvier. Trois joursavant l’annonce de la liste pourÉcosse-France, qu’il était quasimentassuré de jouer avec le numéro 15dans le dos. « Nous l’avons eu autéléphone, il jouera samedi àNorthampton et il est une solutionprécieuse pour le numéro 15, qu’ilavait déjà contre les Springboks », aprécisé Jo Maso au sujet de l’ancienToulousain et Castrais. D’ores etdéjà, « le petit Boni » apparaîtcomme le grand favori pour le posted’arrière contre l’Italie.L’autre retour important est celui deNicolas Mas. Le pilier droit de Perpignanétait de la belle campagne desBleus dans le Tournoi 2005, où il futtitulaire lors des quatre derniersmatches (Angleterre, Galles, Irlande,Italie). Mais une opération du dos l’aprivé de la suite de la saison internationale.Vendredi dernier, il était àLimoges avec France A : « Nicolasfait partie intégrante du groupeFrance en vue de la Coupe du monde,a insisté <strong>La</strong>porte. Il nous a donnétoute satisfaction l’an dernier, il s’estblessé, et il est rétabli, il revient normalementdans le groupe à un posteoù nous ne sommes pas très riches. »Enfin, il faut espérer que ThierryDusautoir, le seul non capé dugroupe, ne se blessera pas à Brive,samedi. Convoqué pour partir avecles Bleus en Afrique du Sud et en Australieen juin dernier, puis pour participerà la dernière tournée denovembre, le troisième-ligne aile duBO avait décliné l’invitation les deuxfois pour blessure ! « Lui aussi a saplace dans ce groupe élargi, a poursuivi<strong>La</strong>porte. On le suit depuis un andéjà. Thierry a été le meilleur avecFrance A vendredi dernier, c’est untrès bon défenseur, plaqueur, il colleau ballon. Et c’est tout l’intérêt depouvoir entraîner trente joueurs pendantdeux jours et demi. On va voir ceque donnent les jeunes, mais aussiles moins jeunes qui reviennent delongues absences. On veut voir oùchacun en est et ensuite, on feranotre choix. »Outre Castaignède, il pourrait doncy avoir d’autres joueurs non présentsau Stade de France samedi dernierrappelés dans les vingt-deux contrel’Italie. Comme Betsen, voire Traille.« Le groupe est ouvert, rien n’estfigé. On ne prend pas trente joueurspour ne fonctionner finalementqu’avec les mêmes », a conclu<strong>La</strong>porte.HAMID IMAKHOUKHENE«Pasd’affairePelous»BERNARD LAPORTE et JO MASO ont conforté hierFabien Pelous dans son statut de capitaine.MOINS DE quarante-huit heuresaprès que Bernard <strong>La</strong>passet se fut fendud’une déclaration ambiguë, aumicro de Sud Radio, quant à l’influencede Fabien Pelous chez les Bleus,l’entraîneur et le manager de l’équipede France ont apporté hier un soutiensans faille à celui qu’ils ont installé unepremière fois comme capitaine de janvier2000 à juin 2001, puis à l’issue dela Coupe du monde 2003, quandFabien Galthié s’est retiré. «Onalesentiment que l’équipe a perdu piedsitôt que Raphaël Ibanez est sorti etOlivier Magne après lui. Le paquetd’avants est devenu orphelin de cesdeux leaders », avait notamment lancéle numéro 1 fédéral. « PourquoiFabien ne serait-il pas capitaine contrel’Italie, pour la suite du Tournoi et lefutur, s’est étonné Bernard <strong>La</strong>portehier à Marcoussis. Qui fait l’équipe ?Personne ne m’a rien dit ni demandéau sujet du capitanat. Si JacquesChirac m’appelle et me dit qu’il n’enveut plus comme capitaine, alorsj’appellerai Bernard <strong>La</strong>passet pour enparler et voir ce que l’on fait. Mais,pour le moment, ce n’est pas le cas.Fabiena toute notre confiance eton nepeut pas lui faire porter le chapeaupour certains mauvais choix etquelques mauvaises réalisations deses partenaires. Je conseille à tousceux qui doutent de revoir son matchcontre l’Irlande, où il a été le deuxièmeplaqueur de l’équipe (14 plaquages).Fabien a la carrure pour ce rôle. Il estnotre capitaine, nous donne satisfaction.Et, si ce n’était pas le cas, on le luidirait. » De son côté, Jo Maso s’estmontré tout aussi solidaire. « Il n’y apas d’affaire Pelous et sur ce sujet j’aiprécisément eu le président <strong>La</strong>passetce matin (hier), qui a eu Fabien mardiau téléphone : il n’y a pas de problèmeà ce niveau-là. Il m’a demandé dedémystifier ses propos au sujet deFabien, avec lequel il s’est entretenu àl’issue du banquet officiel, samedi dernier.Il m’avait alors justement dit àquel point c’était un type bien. Je mefais donc son porte-parole, mais surtout,en tant que manager général del’équipe de France, je tiensà réaffirmerégalement mon soutien sans faille àFabien Pelous. Il est notre capitaine etnous souhaitons qu’il le reste. » Ilserait surprenant que, contre l’Italie, leToulousain, recordman des sélectionscommecapitaine (36), ne conduise pasles Bleus avec ses galons... – H. I.Dimanche, Thomas Castaignède retrouvera Rémy Martin (à droite) et Lionel Nallet (à gauche) parmi les trentestagiaires du groupe France. Contre l’Italie, son jeu au pied pourrait être très précieux, comme ici au mois denovembre contre l’Afrique du Sud au Stade de France.(Photo Marc Francotte)LES TRENTE POUR FRANCE-ITALIEAVANTS : Marconnet, De Villiers (Stade Français), Milloud (Bourgoin), Mas(Perpignan), Ibanez (Wasps/ANG), Bruno (Sale/ANG), Pelous (Toulouse), Thion(Biarritz), Nallet (Castres), Papé (Bourgoin), Lièvremont, Betsen, Dusautoir(Biarritz), Bonnaire (Bourgoin), Nyanga (Toulouse), Magne (London Irish/ANG),Martin (Stade Français).ARRIÈRES : Élissalde, Michalak, Fritz, Heymans (Toulouse), Yachvili, Traille,Brusque (Biarritz), Boyet (Bourgoin), Marty (Perpignan), Dominici (StadeFrançais), Rougerie (Clermont), Castaignède (Saracens/ANG), Valbon (Brive).ILS ONT DITCastaignède : «Peuimporteleposte»APRÈS AVOIR appris la bonne nouvellehier en début d’après-midi,Thomas Castaignède ne s’est pas poséde question quant à son état de formeou la position qu’il pourrait occuper sion le retient parmi les vingt-deux : «Jesuis apte à jouer. Pendant troissemaines, j’ai fait de la rééducation etje m’entraîne normalement. Maintenant,j’espère jouer une partie de larencontre contre Northampton samedi,car je devrai commencer le matchcomme remplaçant. Cette convocationme rend très heureux. Et je viendraiavec l’espoir de jouer contre l’Italie.Peu importe le poste ! Je pense quema polyvalence est devenue un atout.Et ce même si j’aimerais bien être utiliséà l’ouverture en club de temps entemps, un poste où je n’ai pas jouédepuis longtemps. » Numéro 10, uneposition où il faut posséder un bon jeuau pied, secteur dans lequel les Bleusn’ont aucune certitude. « C’est toujoursfacile de blâmer le botteur quandles choses ne vont pas bien. Quand onloupe une touche ou une pénalité, celase voit. Le jeu au pied se prépare aussicollectivement, il dépend de la façondont on se dégage de la pressiondéfensive adverse. Contre I’Irlande,Fred Michalak était l’option prioritairepour le jeu au pied et cela facilite le travailde la défense. Quand des joueurscomme Yannick Jauzion ou DamienTraille sont à ses côtés, cela facilite leschoses. » Contre l’Italie, c’est à luiqu’on pourrait bien demander de faciliterles choses… – H. B.● Thierry DUSAUTOIR (troisième-ligne du Biarritz Olympique : « J’espéraiscettesélectionet j’aitravaillé pourça, maisil yaencoreunmatch à disputeràBriveet je commence à être superstitieux, car j’ai déjà dû décliner mes deux premièressélections. Les entraîneurs de France A nous avaient dit vendredi, avant le matchcontre l’Irlande, que si nous réalisions une bonne performance nous avions unechanced’intégrerlegroupedel’équipedeFrance.Là, jesuisdanslestrente, s’ilsenavaient pris vingt-deux, ils ne m’auraient peut-être pas appelé. J’y vais sans pressionparticulière, j’ai tout à gagner. » –C.J.● Damien TRAILLE (centre du Biarritz Olympique) : « Comme avant l’Irlande, jesuis rappelé dans le groupe des trente, mais cette fois-ci j’y vais dans d’autres conditionscar j’aurai disputé deux matches (il a joué dimanche avec les Espoirs de Biarritzà Bayonne, 14-5, et il fera sa rentrée en équipe première samedi à Brive). – C. J.FRANCE A INCHANGÉELes dix-huit joueurs retenus pour jouer contre Italie A (ils seront rejoints mercredimidi par quatre des trente stagiaires du groupe France) étaient tous présents vendredidernier à Limoges pour la victoire contre Irlande A (20-12). AVANTS : Poux,<strong>La</strong>mboley (Toulouse), Kaiser, Marchois (Stade Français), Debaty, Lecorvec (Perpignan),Cabello (Bourgoin), Faure (Castres), Harinordoquy (Biarritz). ARRIÈRES :Durand (Perpignan), Albouy (Castres), Skrela (Stade Français) Peyrelongue, Bidabé,Gobelet (Biarritz), Boussès (Bourgoin), Clerc (Toulouse), Thiery (Bayonne).COUPE DU MONDE 2007✲Thobois, l’hommedu consensusCet ancien de Paris 2012 a été choisi hierpour occuper le poste de directeur généraldu Mondial 2007.UN GRAND ÉCLAT de rire, puis un« No comment » ferme, suivi d’un«Désolé les gars, mais il faudraattendre le 6 mars ! » On n’en saurapas plus. Il faudra donc attendrecette date pour qu’Étienne Thobois(notre photo) s’exprime, une foisvalidée par le conseil d’administrationsanomination au poste de directeurgénéral du Comité d’organisationdu Mondial 2007.Après trois semaines de négociationsparfois tendues entre leministre des Sports, Jean-François<strong>La</strong>mour, et le patron de la FFR, Bernard<strong>La</strong>passet, les deux hommes ontfinalement tranché hier après-midi,s’entendant sur le nom du successeurde Vincent Roux-Trescases. Cedernier avait, en effet, souhaité, le23 janvier, mettre fin à ses fonctions.Face à un Essar Gabriel, ancien directeurgénéral adjoint du projet Paris2012, bénéficiant du soutien implicitedu ministère, Bernard <strong>La</strong>passetsouhaitait pousser la candidature deGérard Wolf, directeur des métiers àEDF, l’un des principaux sponsors duMondial français. Résultat, commenous le laissions entendre la semainedernière (L’Équipe, 11 février), leconsensus s’est fait autour d’un invitéde dernière minute.Étienne Thobois n’est pas, loin s’enfaut, un inconnu dans le monde del’organisation des grands événementssportifs. À trente-huit ans, cediplômé de l’École supérieure decommerce de Paris a notamment àson actif l’élaboration du budgetprévisionnel du projet de candidatureolympique Paris 2008. Il aensuite été directeur financier desMondiaux d’athlétisme à Saint-Denis en 2003, avant de devenir ledirecteur de la planification et dessports de Paris 2012. À ce poste, ilœuvrait en qualité de bras droit d’uncertain... Essar Gabriel ! On ajouteraque ce technicien de haut vol a aussiun passé de sportif de haut niveau.Triple champion de France de badminton,il a notamment participé auxJeux Olympiques en 1996 à Atlanta.Et il ne s’agit pas d’un inconnu ducôté du Groupement d’intérêt publicFrance 2007, pour lequel il a effectué,en qualité de consultant, uneÉtienne Thobois, nouveaupatron du Mondial 2007.(Photo Stéphane Mantey)mission concernant la restaurationdont les conclusions ont été remisesle 31 janvier.Adoubé par le ministère et la fédération,il aura notamment un rôled’interface entre ces deux entités etdevra être rapidement opérationnelpour s’atteler aux dossiers les pluschauds, notamment celui – crucial –de l’ouverture au grand public de labilletterie, le 10 avril. Il devra aussimaîtriser l’important volet relationsinternationales de son poste et établirdes liens personnels avec l’IRB(fédération internationale) pourreprendre des négociations financièresqui s’annoncent difficiles. Unvrai défi pour cet homme qui n’estpas issu de la « famille du rugby » etsur lequel son prédécesseur avaitbuté.XAVIER AUDEBERTet PATRICK ISSERT■ DU RENFORT POUR LE GIP. –Max Bouchet-Virette a été nomméresponsable de la mise en œuvre duprogramme concernant les volontaires,dans le cadre de l’organisationdu Mondial 2007. Après avoirtravaillé pour les Jeux d’Albertvilleen 1992, puis le Mondial de football1998 et celui d’athlétisme en 2003, ila été directeur des ressourceshumaines de Paris 2012.GALLESL’énigmeRuddockLe départ soudain après deuxmatches du Tournoi de MikeRuddock, l’entraîneur gallois,continue de faire beaucoup parler.Un an après le premier GrandChelem remporté par les Diablesrouges depuis 27 ans, Ruddock afinalement renoncé, apparemment àla demande de la fédération, aprèsavoir envisagé de poursuivrejusqu’au match contre la France le18 mars prochain. Il sera remplacéjusqu’à la fin du Tournoi par sonadjoint, l’Australien Scott Johnson.<strong>La</strong> Welsh <strong>Rugby</strong> Union aimerait bienque ce dernier soit le successeurjusqu’à la Coupe du monde. MaisJohnson est pressenti pour devenirundesbrasdroitsdeJohnConnollychez les Wallabies à partir du moisde juin et on dit même du côté deSydney que le contrat serait sur lepoint d’être signé. Ruddock ainvoqué des « raisons familiales »pour expliquer son départ, mais ilsemble que de laborieusesnégociations pour l’extension de soncontrat, qui se terminait à la fin dela saison, aient aussi joué un rôle. Lebruit court également,immédiatement démenti,notamment par le capitaine, leToulousain Gareth Thomas, dedifférences d’opinion avecquelques-uns des joueurs majeurs del’équipe. C’est en tout cas ledeuxième départ inattendu quisecoue le rugby gallois, trois moisaprès celui du directeur de laFédération, John Moffett, qui estreparti en Nouvelle-Zélande.■ ÉCOSSE : MURRAY SUSPENDUTROIS SEMAINES. –ScottMurray,le deuxième-ligne écossais, a étésuspendu hier trois semaines par lacommission de discipline du Tournoi,qui l’a jugé coupable d’avoir donnéun coup de pied volontaire auGallois Ian Gough, ce week-end àCardiff. Murray manquera leprochain match du Tournoi, contrel’Angleterre le 25 février.■ AGEN : FAUGERON POUR DEUXANS. –DanielDubroca,leprésidentd’Agen, a hier officiellementconfirmé que Didier Faugeron seraitle directeur sportif du club les deuxprochaines saisons, en remplacementde Christian <strong>La</strong>nta, en partance pourLyon. «NousavionsplusieursAGENDAVENDREDI 17 FÉVRIER■ ANGLETERRE (15 e journée). –Leicester - Worcester ; Sale - Leeds.■ LIGUE CELTIQUE (14 e journée). –Neath-Swansea - Borders ; Édimbourg -Ulster.■ SUPER 14 (2 e journée). – OtagoHighlanders (NZL) - Auckland Blues(NZL) ; Golden Cats (AFS) - WaikatoChiefs (NZL) ; Northern Bulls (AFS) - ACTBrumbies (AUS).SAMEDI 18 FÉVRIER■ TOP 14 (17 e journée). – Perpignan-Castres (15 h 10, en direct sur Canal +) ;Brive - Biarritz (17 h 30, en direct surCanal + Sport) ; Montpellier - Bourgoin ;Toulon - Clermont ; Pau - Bayonne ;Narbonne - Toulouse (18 h 30).■ PRO D 2 (20 e journée).– Colomiers -Pays d’Aix ; <strong>La</strong> Rochelle - Tarbes ; Auch-dossiers de candidature, dont un del’étranger, et nous avons estimé quela continuité de l’excellent travail deChristian <strong>La</strong>nta et de ChristopheDeylaud pouvait être assurée parDidier Faugeron, a confié DanielDubroca. Sa capacité à faire monterBrive de Pro D 2 en Top 16,l’ambition et l’esprit du jeu qu’il amisenplaceontfaitpencherlabalance en sa faveur. Nous noussommes mis d’accord mardi soirpour signer un protocole. »■ OLIBEAU À PERPIGNAN. –Aprèsavoirengagéletrois-quartscentreargentin du BO, Federico MartinAramburu, l’USAP continue de faireson marché à Biarritz où elle vientde faire signer, pour les deuxTyrosse ; Béziers - Mont-de-Marsan ;Albi-Oyonnax (18 h 30).■ ANGLETERRE (15 e journée). – Bath -London Irish ; Northampton - Saracens.■ LIGUE CELTIQUE (14 e journée). –Connacht - Llanelli ; Munster - Glasgow ;Newport - Leinster.■ SUPER 14 (2 e journée).– WellingtonHurricanes (NZL) - Western Force (AUS) ;Queensland Reds (AUS) - Canterbury Crusaders(NZL) ; Coastal Sharks (AFS) - <strong>Free</strong>State Cheetahs (AFS) ; Western Stormers(AFS) - New SouthWales Waratahs(AUS).DIMANCHE 19 FÉVRIER■ TOP 14 (17 e journée).– Agen - StadeFrançais (20 h 45, en direct sur Canal +).■ PRO D 2 (20 e journée). – Dax - Aurillac; Racing-Métro 92 - Montauban ;Stade Bordelais - Lyon OU (15 heures).■ ANGLETERRE (15 e journée). –Bristol - Wasps ; Newcastle - Gloucester.prochaines saisons, ledeuxième-ligne Olivier Olibeau(29 ans, 1,97 m, 112 kg). PourOlibeau, Catalan d’origine, il s’agitd’un retour au bercail au sein del’USAP, qu’il avait quittée en 2002afin de rejoindre Narbonne, puisBiarritz il y a deux ans. – V. C.■ TOULOUSE : NYANGA RASSURÉ.– Victime d’une entorse du genougauche, a priori légère mais assezdouloureuse, samedi lors deFrance-Irlande (43-31), YannickNyanga a passé une IRM de contrôlerassurante. «Iln’yaaucunelésionligamentaire ou méniscale, juste unpetithématomeautourdelarotule », se réjouit le flanker deToulouse et des Bleus. «Jereprendsl’entraînement jeudi (aujourd’hui),avec l’espoir d’être retenu pour ledéplacement à Narbonne. » Unebonne nouvelle pour le managergénéral, Guy Novès, déjà privé deMcCullen (genou) et sans doute deBrennan (rotule) samedi dans l’Aude.–J.L.■ BIARRITZ : TOULOUSE ETBAYONNE REÇUS À DAX ? –C’estplus qu’une rumeur : le BiarritzOlympique, champion de France entitre, pourrait recevoir Toulouse (le 7ou le 8 avril) puis le voisin bayonnais(le28oule29avril)enTop14austademunicipaldeDax.Cequipermettrait de disposer d’unecapacité d’accueil portée à17 500 places alors que le staded’Aguilera, actuellement en travauxet où la nouvelle tribune est sortiede terre, n’en contient que 7 500 àl’heure actuelle.Les plus beaux souvenirs Les plus beaux du XV souvenirs de France. du XV de France.Le Le match, match, l’essai, l’essai, la bagarre, la bagarre, la 3 e mi-temps la 3 e mi-temps du siècle et du l’élection siècle de l’équipeidéale pour et l’élection le centenaire de l’équipe du XV de France idéale sont pour dans le centenaire L’Équipe Magazine du XV 100% rugby.de France sont dans L’Équipe Magazine 100 % rugby.Samedi 18 février chez votre marchand de journaux, 1,80 €.JEUDI 16 FÉVRIER 2006 PAGE 13


VOLLEY-BALL LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (play-offs, 1 er tourretour)PÉROUSE - CANNES : 3-0Cannes balayéPérouse a étouffé le champion de France, stoppant net son parcours en Ligue des champions.PÉROUSE - CANNES : 3-0 (25-14 ; 25-15 ; 25-16)1 000spectateurs.Arbitres:MM. Bozkurt(TUR)et Jovanovic(SEM).Pointsmarqués:120 (75 + 45). Durée : 1 h 1’ (1 er set : 22’ ; 2 e : 19’ ; 3 e : 20’).PÉROUSE : 3 aces (Lebl, 2) ; 17 contres gagnants (Di Franco, 7) ; 33/56 attaquesgagnantes (Swiderski, 9/15) ; 11 fautes directes (dont 7 au service).Six de départ : Tofoli (3) ; Lebl (9) ; Swiderski (10) ; Vujevic (cap., 8) ; Hernandez(11) ; Di Franco (12). Libero : De <strong>La</strong> Fuente. Entraîneur : M. Caponeri.CANNES : 1 ace (Le Marrec) ; 2 contres gagnants (Bernier et Barca-Cysique) ;31/86 attaques gagnantes (M. Novotny, 12/29) ; 22 fautes directes (dont 10 au service).Six de départ : Le Marrec (cap., 2) ; Gibert (3) puis Ognier (2) ; Barca-Cysique (3)puis Bernier (3) ; Schalk (2) ; M. Novotny (12) puis Hudecek (1) ; Meneau (6). Libero :Berriri. Entraîneur : A. Josserand.PÉROUSE –(ITA)de notre envoyé spécialLe tableau des play-offs hommesPremier tourDeuxième tour Final FourAller : 28 février au 2 mars ; À Rome (ITA),Retour (aller) retour : 7 au 9 mars les 25 et 26 marsRotterdam (HOL)Din. Moscou (RUS)03(0)(3) Dinamo MoscouTours(2)Aujourd’huiRoeselare (BEL) (3)Friedrichshafen (ALL) (0)Trévise (ITA)Belgorod (RUS)Aujourd’hui(3)Pérouse (ITA)Cannes30(1)(3)PérouseVienne (AUT) (0)Aujourd’huiI. Salonique (GRE) (3)Maaseik (BEL)Belchatow (POL)23(1)(3)BelchatowN.B. : directement qualifié pour le Final Four, Trévise rencontrera l’équipe issue du haut de tableau.AVIRONCracknell rangeles pellesJAMES CRACKNELL était le dernier. Ledernier des quatre membres du « FabFour » de Sir Steven Redgrave encore(théoriquement) en activité. Trois foischampiondumonde(1997-1998-1999)etchampion olympique 2000 avec le quatresans barreur britannique de Redgrave,James Cracknell avait décidé de prendreune année sabbatique dans la foulée deson second succès olympique survenu en2004. Mais après avoir disputé (et gagné)une course transatlantique à la rame,Cracknell a constaté que l’envie n’étaitplus vraiment là. À trente-trois ans, ilrange donc définitivement les pelles, fortau finalde deux titres olympiqueset de sixmondiaux. Un de ses plus beaux exploitsest le doublé deux sans barreur- deux barréréalisé au Mondial 2001 à Lucerne encompagnie de Matthew Pinsent. – M. V.James Cracknell.(Photo Popperfoto / Presse Sports)BADMINTONL’AVENTURE EUROPÉENNE del’AS Cannes s’est arrêtée brutalementhier soir sur le parquet dePérouse (3-0). Une heure de jeu aurasuffit à la formation italienne pourrenverser une situation jugée « délicatemais pas compromise » par lecoach Massimo Caponeri, à l’issuedu match aller que les champions deFrance avaient joliment remportéeen quatre sets. Un seul nombre pourraitsuffire à résumer l’outrageantedomination transalpine : 17 contresgagnants à... 2. Cette différencecolossale exprime bien toutel’emprise qu’a exercé le blockdéfense de Pérouse sur ce match. Enface, Cannes a subi, sans jamais sedonner les moyens de rétorquer. Pis,les cadres de l’équipe ont failli. Lesinternationaux Barca-Cysique et FrédéricGibert ont même terminé larencontre dans le carré des remplaçants.Spectateur attentif et tendu,<strong>La</strong>urent Tillie, toujours en convalescence,laissaittomber quelques motsà l’issue de la déconvenue :« Ils nousont mis K.O. d’entrée. On a été horsdu coup pendant les deux premierssets. Rien n’a fonctionné. »Ce match décisif ne s’est pas joué surles qualités techniques des protagonistesmais plutôt sur leurs capacitésmentales à aborder l’événement.Plus aguerrie (quatre joueurs du sixitalien arborent la trentaine fleurissante),plus habituée aussi à disputerde telles affiches, l’équipe phare del’Ombrie a largement mérité sa qualificationpour le deuxième tour desplay-offs. « On manque cruellementde recul, analysait le toujours poséChristophe Meneau. Quand on estdominé à ce point, il faut prendre letemps de poser son jeu. Quitte àtrouver des subterfuges. À piquertrois ou quatre secondes avant de sesaisir du ballon pour agacer l’adversaire.Là, au contraire, on a cherché àaccélérer en permanence. Et le seulsecteur dans lequel on peut agresserl’adversaire, s’imposer à lui, c’est leservice. »Lebl, attaquantle plus efficaceLe service. L’élément clé de la premièrerencontre entre les deux formations.Mais la performance desCannois s’est révélée insuffisante(1 petit ace), laissant au néo-liberoespagnol Enrique De <strong>La</strong> Fuente toutle temps de prendre ses marques surun poste qu’il a découvert... hiersoir ! Écarté à cause de son inconstance,Dario Messana, l’habitueltitulaire a dû apprécier la performancede l’ancien Cannois derrière(78 % d’efficacité). Des tribunes, il aaussi dû noter l’efficacité du centraltchèque Martin Lebl, récompenséavant la rencontre par la CEV, enqualité d’attaquant le plus efficace(67,86 % au filet) de la première■ CHAMPIONNAT D’EUROPE PAR ÉQUIPES (Thessalonique [GRE], 14-19 février). –1 re phase. 2 e journée. HOMMES. Groupe 4 : France - Roumanie, 4-1 (Maunoury - Posteuca,0-2 [19-21, 15-21], Kehlhoffner - Ciobotaru, 2-0 [21-8, 21-16], Fossy - Constantinescu, 2-0[21-16, 21-16], Quéré-Vincent - Patroaica-Gradinaru, 2-1 [21-19, 18-21, 21-12], Popov-Stoyanov - Ciobotaru-Constantinescu, 2-0 [21-18, 21-15]) ; République tchèque - Turquie, 5-0.Classement : 1. France et République tchèque, 2 pts ; 3. Roumanie et Turquie, 0.FEMMES. Groupe 6 : France - Slovénie, 4-1 (Pi - Kersnik, 2-0 [21-9, 21-12], Lebuhanic - Tvrdy,1-2 [21-15, 16-21, 16-21], Rahmawati - Pohar, 2-0 [21-13, 21-13], Eymard-Rahmawati -Kersnik-Tvrdy, 2-1 [21-16, 11-21, 21-13], Pi-Choinet - Silvester-Pohar, 2-0 [21-15, 21-6]) ;Suisse - Pays de Galles, 5-0.Classement : 1. France, 2 pts ; 2. Suisse et Slovénie, 1 ; 4. Pays de Galles, 0. Les premiers dechaque groupe se qualifient pour les quarts de finale.AUJOURD’HUI. – France - République tchèque HOMMES ; France - Suisse FEMMES.HOCKEY SUR GAZON<strong>La</strong> longue marche bleueLes Français poursuivent leur préparation pour le tournoi de qualificationà la Coupe du monde, avec les JO de 2008 en ligne de mire.LA CHINE EST devenue l’obsessiondes hockeyeurs tricolores. Dans unpetit coin de leurs têtes, les Bleusrêvent forcément de Pékin et des JeuxOlympiques. Mais, avant d’espérerapercevoir les anneaux olympiques enaoût 2008, les Français, cinquièmes dudernierChampionnat d’Europe, se rendrontdu 12 au 23 avril cinq cents kilomètresplus au sud, à Changzhou, oùils disputeront le tournoi de qualificationà la Coupe du monde.Après une série de test-matches enMalaisie en janvier, les Bleus poursuiventleur « opération commando »depuis le début de la semaine àBordeaux. Aujourd’hui, demain etsamedi (à 15 heures les trois fois), laFrance sera opposée à l’Écosse, quis’apprête à disputer les Jeux du Commonwealth(15 au 26 mars àMelbourne). Trois matches de préparationen vue de parfaire les automatismesentre des joueurs qui pour laplupart ne se sont pas dispersés dansles compétitions en salle de cet hiverafin de se consacrer uniquement augazon.À Changzhou, où la France sera dansun premier temps opposée à la Chine,à la Corée du Sud, à la Malaisie, à laNouvelle-Zélande et au Japon, l’objectifsera de terminer dans les cinq premiersafin de s’inviter à la Coupe dumonde à Mönchengladbach (Allemagne)en septembre, rendez-vousauquel les Tricolores n’ont plus étéconviés depuis 1990, à <strong>La</strong>hore (Pakistan).LesBleus devront alors terminer ànouveau dans les cinq premiers pourgagner le droit de disputer le tournoipréolympique, dernière étape avantles JO. Un rêve pour une France privéede la fête olympique depuis les Jeux deMunich, en 1972.Àvingt-quatre ans, Matthieu Durchon,fort de ses quatre-vingt-dix sélections,BATEAUXphase de la Ligue des champions.L’élimination cannoise de la compétition,contraignant aujourd’huiTours à la défense des intérêts duvolley français dans la plus prestigieusedes compétitions continentales(voir par ailleurs) recèle pourtanten son sein quelques élémentsd’optimisme. Ainsi, en dehors d’unrevers inattendu à domicile face àVienne (2-3), le club azuréen n’a pasraté son retour, dix ans après sa dernièreapparition à ce niveau. Cinqvictoires, autant de défaites, ce bilanéquilibré correspond assez bien finalementau visage de Cannes cettesaison. Celui d’un groupe qui tiredavantage force de son collectif quede l’association sporadique de brillantesindividualités, comme le faitPérouse, qui restait ainsi sur cinqrevers de rang toutes compétitionsconfondues.Bien sûr, le club azuréen avait desveut croire au destin olympique desFrançais. « Ce sera dur mais c’est faisable,estime l’attaquant du CAMMontrouge. Nous avons vraiment lepotentiel pour y parvenir. Nous nousconnaissons tous depuis longtemps,ce qui nous permet d’avoir beaucoupde repères. Techniquement, nousn’avons pas non plus grand-chose àenvier aux autres. Et nous travaillonsraisons de croire que le second tourdes play-offs lui était accessible.Mais, précisément, il n’a fait qu’ycroire. « Nous n’avons pas agi,regrettait ainsi Arnaud Josserand,dont l’intérim sur le banc en qualitéd’entraîneur numéro un se poursuitjusqu’au au retour de son ami Tillie,prévu dans une semaine ou deux.Mon principal regret provient du faitque les Italiens n’ont pas mieux serviqu’à l’aller et que pourtant nousVictorieux sur la Côte d’Azur à l’aller (3-1), Jean-Patrice Ndaki Mboulet (à droite) et les Cannois n’ont pas tenule choc en Italie au retour.(Photo Nice Matin/PQR)En décembre 2004la France, avecici Frédéric Soyez(de dos, à droite)et Nicolas Gaillard(au centre),avait dominél’Inde (3-1),nation majeuredu hockeymondial. De quoialimenter le rêveolympiquedes Tricolores.(Photo AFP)beaucoup physiquement. Nous avonsréalisé des gros progrès depuisquelques années car il y a eu un investissementdes joueurs qui se sont responsabilisés,avec notamment desprogrammes physiques et davantagede regroupements. Le tournoi deChangzhou n’est pour nous qu’uneétape vers les Jeux. »PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU■ VOLVO OCEAN RACE : RÉGATE FINALE. – Alorsqu’hier matin, ABN-AMRO One pouvait espérer avoir coursegagnée dans cette 3 e étape, le leader du tour du monde enéquipage, tombait dans un terrible trou de vent à quelquesdizaines de milles de Wellington. Du coup, Movistar refaisaitcomplètement son retard pour naviguer bord à bord toutel’après-midi. L’arrivée, en début de nuit dernière, s’annonçaitserrée.Troisième étape (Melbourne [AUS] - Wellington [NZL],1450 milles, départ le 12 février). – Positions, hier à17heures :1.Movistar (ESP, Bekking [HOL]) etABN-AMRO1 (HOL, Sanderson [NZL]), à 49 milles de l’arrivée ; 3. Piratesdes-Caraïbes(USA, Cayard), à 16 milles des leaders ; 4. Brasil1(BRE, Grael), à 32 milles ; 5.ABN-AMRO 2 (HOL, Josse),à 40 milles ; 6. Ericsson (SUE, McDonald [GBR]), à 68 milles.■ SOLO MÉDITERRANÉE : NOUVEAU FORMAT. – Premièreépreuvedu Championnat de France de course au largeen solitaire de la classe Figaro, le Solo Méditerranée changede format et prend une orientation plus hauturière. Du 1 er au17 juin, de Marseille à Porquerolles, les concurrents enchaînerontGrandsPrix et grandescourses, dont deux étapeslonguesde200 milles(Cassis-Gruissan) et 400 milles(Gruissan-Porquerolles).avons beaucoup moins bien réceptionné.Nous étions trop crispés.Nous ne nous sommes jamais libérés.C’est dommage car, les jours oùon y arrive, on est capables de trèsbien jouer. » Il restera à le démontrerdès samedi à Beauvais, en Coupe deFrance et, surtout en Championnat,en poursuivant la belle remontée auclassement entamée il y a bientôt unmois.GUILLAUME DEGOULETBOXEBoulakhrasprofessionnelCHAMPION DE FRANCE amateurs des légers en 2003 et 2004, Mohamed Boulakhrasdisputera son premier combat professionnel le 18 mars à Levallois, auprogramme du Championnat WBA des super-coq Mahyar Monshipour-Somsak(THA). <strong>La</strong> réunion comprendra également le Championnat WBA des super-légersavec Myriam <strong>La</strong>mare, le Championnat de France des super-welters Woilid Guarras- Alban Mothie, le quart de finale du Championnat de France des moyens SylvainGomis - Didier Nkuku, le welter Brice Faradji, le léger Christophe De Busillet,le super-coq Daniel Kodjo et le lourd Armand Netsing.■ DÉFENSE DE PONGSAKLEK. – Considéré comme le meilleur moucheactuel, le gaucher thaïlandais Pongsaklek (28 ans, 59 victoires, dont 31 avant lalimite, 2 défaites), invaincu depuis 1996, défend son titre WBC (pour la treizièmefois) face au Mexicain Gilberto Keb Baas (28 ans, 26 victoires, 1 nul, 12 défaites),aujourd’hui à Chainart (Thaïlande).TENNIS DE TABLE■ OPEN PRO TOUR DU QATAR (14-17 février). – HOMMES. Simple. 1 er tour : Schlager (AUT,n o 19) - Legoût (n o 63), 4-1 (5-11, 11-8, 11-6, 12-10, 15-13) ; Chila (n o 33) - Jakab (HON,n o 120), 4-2 (11-5, 11-3, 12-10, 10-12, 9-11, 11-7) ; J.-M. Saive (BEL, n o 9) - Jover (n o 128),4-1 (8-11, 11-8, 11-3, 11-4, 13-11). 2 e tour : Kreanga (GRE, n o 11) - Kuzmin (RUS, n o 47), 4-2 ;Chuan Chih-yuan (TAI, n o 15) - Chila, 4-2 (8-11, 11-5, 3-11, 11-9, 11-7, 11-8) ; Korbel (RTC,n o 26) - Ma Long (CHN, n o 16), 4-1 ; Chtchetinine (BLR, n o 89) - Saive (BEL, n o 9), 4-3 ; Lundqvist(SUE, n o 35) - Hao Shuai (CHN, n o 10), 4-3 ; Boll (ALL, n o 2) - Persson (SUE, n o 38), 4-0.■ PRO A HOMMES. – 11 e journée : Levallois-Angers, 3-3 (Éloi - Yang Min, 3-0 ; Desprès-Cabestany, 0-3 ; Karlsson - Chang Yuen Su, 2-3 ; Éloi-Cabestany, 3-1 ; Karlsson - Yang Min, 3-1 ;Desprès - Chang Yuen Su, 0-3) ; Cestas-Argentan, 4-2 (Liu Song - Zhao Wei Guo, 3-1 ; Varin-Simoncik, 2-3 ; Tugwell-Hassan, 0-3 ; Liu Song - Simoncik, 3-1 ; Tugwell - Zhao Wei Guo, 3-0 ;Varin-Hassan, 3-1) ; <strong>La</strong> Romagne - Saint-Denis, 3-3 (Ollivier-Filimon, 3-2 ; Phung-Mirault, 3-1 ;Calus - Lin Zhi Gang, 0-3 ; Phung-Filimon, 3-0 ; Ollivier - Lin Zhi Gang, 2-3 ; Calus-Mirault, 0-3) ;Metz - Pontoise-Cergy, 4-1 (Saive-Such, 3-0 ; Reiland-Franz, 1-3 ; Gionis-Plachy, 3-2 ; Saive-Franz, 3-2 ; Gionis-Such, 3-1). Déjà joué : Hennebont-Istres, 4-0.Classement : 1. Hennebont, 33 pts ; 2. Levallois, 24 ; 3. Istres, Metz et Pontoise-Cergy, 23 ; 6.Angers et Cestas, 22 ; 8. Saint-Denis, 19 ; 9. <strong>La</strong> Romagne, 18 ; 10. Argentan, 13.Prochaine journée (28 février). – Istres-Levallois ; Argentan-Hennebont ; Saint-Denis -Cestas ;Metz - <strong>La</strong> Romagne ; Angers - Pontoise-Cergy.■ PRO A FEMMES. – 11 e journée : Montpellier - Grand-Quevilly, 4-0 ; Lys-lez-<strong>La</strong>nnoy - Jouélès-Tours,3-3 ; Beauchamp - Fontenay-sous-Bois, 4-1 ; Évreux - Saint-Berthevin-Saint-Loup,4-1 ; Mondeville-Bordeaux, 4-0.Classement : 1. Montpellier, 32 pts ; 2. Mondeville, 31 ; 3. Lys-lez-<strong>La</strong>nnoy, 24 ; 4. Evreux, 23 ; 5.Saint-Berthevin-Saint-Loup et Beauchamp, 21 ; 7. Grand-Quevilly, 20 ; 8. Joué-lès-Tours, 19 ; 9.Fontenay-sous-Bois, 18 ; 10. Bordeaux, 11.Prochaine journée (28 février). – Bordeaux-Montpellier ; Joué-lès-Tours - Mondeville ; Beauchamp-Évreux; Grand-Quevilly - Fontenay ; Saint-Berthevin-Saint-Loup - Lys-lez-<strong>La</strong>nnoy.MOTO GPTOURS - ROESELAREGuemmadidonne le tonMoins serein ces derniers temps à l’imagede son international algérien, Tours doits’imposerpoursequalifier.■ ESSAIS MOTOGP. Sepang ([MAL], 14-16 février). – Nakano (JAP, Kawasaki), 2’1’’80 ; Capirossi(ITA, Ducati), 2’1’’87 ; Rossi (ITA, Yamaha), 2’1’’89 ; Hopkins (USA, Suzuki), 2’1’’90 ; Pedrosa(ESP, Honda), 2’1’’93 ; Checa (ESP, Yamaha), 2’2’’06 ; Edwards (USA, Yamaha), 2’2’’20 ;De Puniet (Kawasaki), 2’2’’37 ; Elias (ESP, Honda), 2’2’’62 ; Melandri (ITA, Honda), 2’2’’65 ;Tamada (JAP, Honda), 2’3’’66 ; Gibernau (ESP, Ducati), 2’2’’87 ; Hayden (USA, Honda), 2’2’’93 ;Roberts Jr (USA, KR Honda), 2’2’’95 ; Vermeulen (AUS, Suzuki), 2’3’’18 ; Hofmann (ALL, Ducati),2’4’’23 ; Cardoso (ESP, Ducati), 2’4’’65 ; Ellison (GBR, Yamaha), 2’5’’08.AUJOURD’HUI, 20 H 30, PALAIS DES SPORTSROBERT-GRENON (en direct sur Sport +)TOURS: 1. Sloboda(BRE/FRA,2m) ; 3.Hardy-Dessources(1,97 m) ; 4.Boskan(SEM,1,99 m) ; 7. Haldane (CAN/GBR,2,04m) ; 8. Nikolov (BUL, 2 m) ; 9. Mrozek (1,88m) ;10. Dimitrov (2,02 m) ; 11. De Kergret (cap., 1,93 m) ; 13. Hfaiedh (TUN, 2 m) ;14. Meawad (1,90 m) ; 15. Guemmadi (ALG, 1,94 m) ; 18. Mijic (SEM, 1,86 m).Entraîneur : R. Serniotti (ITA).ROESELARE: 1. Van der Ougstraete (2 m) ; 2. Rubacek (RTC, 1,95 m) ; 4. Depestele(1,91 m) ;5. Stancu (ROU,2,03m) ; 6. Dewes (ALL,2,12 m) ; 7. Contreras(cap.,MEX,1,96 m) ; 11. Hoho (1,96 m) ; 13. Marquez (VEN, 2,05 m) ; 14. Hardy (AUS, 1,98 m) ;15. Verhelst (1,95 m) ; 17. Van Kerckhove (1,87 m) ; 18. Callebert (1,81 m).Entraîneur : D. Baeyens.Arbitres : MM. Lekkas (GRE) et Sodja (AUT).LA STATISTIQUE reste trop rarepour ne pas être soulignée. Battusamedi dernier pour la première foisen Championnat à Cannes (3-0),Tours reste aussi sur deux reversconsécutifs en Ligue des champions.Le premier, anecdotique, face auxmodestes Tchèques de Kladno (3-0),à Robert-Grenon, avait certes faitgrincer quelques dents, mais aufond, le TVB étant déjà qualifié pourla suite, le résultat importait peu. Lesecond, en revanche, sur le parquetflamand de Roeselare lors du premiertour des play-offs la semainepassée (2-3), interroge davantage.Certes, une fois encore, quelquesarguments étayent la – relative –contre-performance des championsd’Europe. Les coéquipiers de LoïcDe Kergret ne se sont inclinés enBelgique qu’en cinq manches (13-15dans l’ultime set), avec un VladimirNikolov diminué. Et comme ils ontmarqué plus de points que les Belgesà l’aller (110 à 103), un succès ce soir– même au tie-break – devrait suffirepour passer et retrouver le DinamoMoscou au 2 e tour des play-offs.Alors que faut-il conclure de cesrevers ? Que le collectif tourangeaugère habilement ses efforts ou que labelle sérénité dégagée depuis ledébut de saison touche à sa fin ?« On vit un moment un peu difficile,c’est vrai, reconnaît Hichem Guemmadi(29 ans, 1,94 m, 85 kg), leréceptionneur-attaquant algérien.Le groupe s’est réuni après le reversde Cannes,où on a été ridicules. Iln’ya pas de raisons de paniquer. Resteque je n’ai pas vraiment d’explicationsà fournir, si ce n’est que physiquementon est tous un peu moinsbien. »En retraitet en concurrenceTous, donc lui aussi. Lui dont laprogression depuis son arrivée enTouraine, en 2002, s’est révélée fulgurante.Lui surtout dont les performancesen réception et au filetconditionnent fortement le rendementde sa formation. «Hichem,c’est un peu le baromètre del’équipe, soutient d’ailleurs PascalFoussard, le directeur sportif qui l’afait venir de Cannes, alors qu’il étaitconfiné dans un rôle de joker. C’estaussi un joueur atypique, très technique.Celui qui possède la relationla plus fine avec De Kergret. »Élément clé du sacre tourangeau enmars dernier à Salonique, Guemmadia, depuis, incontestablementpris une dimension nouvelle. Longtempsconsidéré comme le « maillonfaible » de la ligne arrière sur lequelles serveurs adverses devaientconcentrer leurs engagements, ilaffiche désormais les meilleurs pourcentagesde réception de sa formationen Ligue des champions cettesaison, hormis face aux Belges (seulement50 %). « Il a beaucoup travailléce secteur, note Roberto Serniotti,son entraîneur. C’est un vraipro qui, en plus, affiche de vraiesqualités humaines. » Humilitéd’abord quand il dit combien « il estaisé de jouer aux côtés de Boskan etMijic derrière, tellement ils prennentde place » ou comment il a « progresséau contact d’Hubert Henno »auparavant. Ambition aussi quandl’homme, toujours en attente de sanaturalisation, raconte que « Toursprésente la qualité pour rallier leFinal Four et que l’équipe va montrerson vrai visage agressif » face auxjoueurs de Roeselare, qui l’ont surprispar leur force mentale au matchaller.« L’aspect mental, c’est précisémentce domaine qu’il doit travailler,assure le maestro Serniotti. QuandHichem fait une faute dans le jeu, il yrestetrop attaché. Ildoit apprendre àoublierimmédiatement pourdevenirun vrai leader. » Particulièrementtranchant sur les attaques en pipe,Guemmadi n’est jamais aussi redoutableque lorsqu’il assume son statutde deuxième pourvoyeur offensifderrière Vladimir Nikolov, opérationnelce soir après avoir soigné sonélongation à la cuisse droite. Saufque, ces derniers temps, l’internationalalgérien est apparu nettementplus en retrait, mis en concurrenceavec le Tunisien NoureddineHfaiedh. « Le plus en forme des deuxjoue », a toujours déclaré l’allenatoredu TVB, attentif au fait queTours a remporté tous ses titres avecle natif de Constantine sur le terrain.–G.De.■ LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (play-offs aller). – MARDI : Ekaterinbourg (RUS) -Pérouse (ITA), 2-3 (26-28, 25-17, 23-25, 25-23, 13-15). HIER : Bergame (ITA) - Bakou (AZE) 3-1(21-25, 25-15, 25-13, 25-18) ; V. G. Istanbul (TUR) - <strong>La</strong>s Palmas (ESP) 3-0 (29-27, 25-17,25-23). Matches retour les 21 et 23 février. Le RC Cannes, en qualité d’organisateur, est qualifiéd’office pour le Final Four (18-19 mars).SQUASH■ OPEN DE LONDRES : GAULTIERFRÔLE LA « PERF ». – Hier, en quart definale de l’Open de Londres, GrégoryGaultier fut tout près de l’exploit face àl’Australien Ricketts, n o 3 mondial puisqu’ilmena 2 jeux à 1 avant de s’incliner14-12 à la belle après 1 h 45’ de jeu. À labelle, le Français, après avoir sauvé troisballes de match à 10-7 mena même11-10. Lincou jouait pour sa part face auGallois Alex Gough (début du match à23 h 45). En cas de succès, il devra avoirvite récupéré puisqu’il était attenduaujourd’hui en demi-finale par l’AnglaisPeter Nicol, sa bête noire qu’il n’a battuequ’une fois en onze rencontres.Quarts de finale : Ricketts (AUS, n o 3)-Gaultier(n o 11), 3-2 (11-8, 4-11, 8-11, 11-7, 14-12); Darwish (EGY, n o 11) - Willstrop (ANG, n o 6),3-2 ; Nicol (ANG, n o 7) - Beachill (ANG, n o 8), 3-0; Lincou (n o 5) - Gough (GAL, n o 18), n.p.Fondateur : Jacques GODDETDirection, administration, rédaction, ventes et publicitécommerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9.Tél. : 01-40-93-20-20Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C.S.A. INTRA-PRESSECapital : 2.150.620 ✴. Durée : 99 ans.Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY.Président du Conseil d’administration :Philippe AMAURY.S.N.C. L’EQUIPECapital : 50 000 ✴. Durée : 99 ans du 12 avril 1985.Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT.Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE.Directeur général,Directeur de la publication : Christophe CHENUTDirecteur des rédactions : Claude DROUSSENTDirecteur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONIVENTE : Tél : 01-40-93-20-05Allemagne, 2 ✴ ; Andorre, 1 ✴ ; Antilles, la Réunion,1,30 ✴ ; Autriche, 2 ✴ ; Belgique, 1,50 ✴ ; Canada,2,75 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 400 CFA ; Danemark,15 DKK ; Espagne, 1,75 ✴ ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon,1 400 CFA ; Grande-Bretagne, 1,30 £ ; Grèce, 1,95 ✴ ;Italie, 1,70 ✴ ; Luxembourg, 1,50 ✴ ; Maroc, 10 MAD ;Pays-Bas, 2 ✴ ; Portugal, 1,8 ✴ ; Sénégal, 1 400 CFA ;Suisse, 2,30 FS ; Tunisie, 1,40 DIN.ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60.22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10.France Métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,5 ✴ ;1 an : 309 ✴.Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ✴ ; 1 an : 358,20 ✴.ÉTRANGER : nous consulter.Modifications : joindre dernière bande.Publicité commerciale :MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99.Petites annonces : 25, av. Michelet,93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15.Commission paritairen o 1207I82523 ISSN 0153-1069.SETirage du mercredi 15 février 2006 :414 256 exemplairesPAGE 14 JEUDI 16 FÉVRIER 2006


BASKET SEMAINEDESASDesmystèresenBourgogneÀ Dijon, la Semaine des As s’annonce très ouverte et doit éclairer la hiérarchie du Championnat.DIJON –de notre envoyé spécialILS SONT HUIT au départ d’un sprint dequatre jours. Huit sur la même ligne oupresque, tous en mesure de revêtir la capede l’As des As, dimanche à Dijon, siège dela quatrième édition d’une Semaine quis’élance aujourd’hui dans l’indécision.Institué en 2003 et apprécié des acteurs, lerendez-vous est désormais incontournabledans la saison pro. Il offre une successionde matches couperets, à la manière, toutesproportions gardées, du tournoi universitaireaméricain, générateur d’épopées.Audelàd’une place européenne à son vainqueur,ildélivre aussi un trophéecrédible, àmoindre coût. Trois victoires en quelquesheures et c’est un palmarès qui s’enrichit(Pau 2003) ou se construit (Dijon 2004,Nancy 2005). C’est pour certains la naissanced’une aventure qui se poursuivralorsque le printemps viendra. Plus quejamais, comme le soulignait hier FabriceCourcier, coach de Gravelines, l’édition2006 aura pour sens d’établir « un état deslieux » de la Pro A à mi-saison, d’éclairerune hiérarchie qui n’a jamais été aussiopaque, en vue des échéances futures.Car la Semaine des As est le fidèle reflet del’élite d’aujourd’hui, fluctuante, ouverteaux vents de la résistance et de la révolte.Elle fournira des informations sur les rapportsde forces du moment. Quelle est lameilleure équipedupays aujourd’hui ? Estelled’ailleurs présente à Dijon ? Peut-êtrepas, si l’on considère que le voisin bourguignon,Chalon, est un peu l’équipe à battredel’hiver, après huit succèsen dixmatches,la plupart d’entre eux par K.-O.L’absence de l’équipe de Grégor Beugnot,due à un classement insuffisant à la fin desmatches aller (huitième), planera forcémentsur le raout dijonnais. Elle ne sauraitpour autant remettre en cause l’intérêt del’épreuve, car tous les perdreaux sont dansla région, ainsi qu’un tendre poulet(Bourg), et un rapace supposé, la JDADijon, dont les serres sont peut-être entrain de pousser au meilleur moment…Bref, un casting idéal pour une série àquatre épisodes.Bourg et Dijon en trublionsLe tirage au sort des quarts a accentué lemystère qui entoure la Semaine. L’ouverturemettra aux prises deux affamés, deuxdéçus des As, Le Mans et Gravelines, derniersfinalistes en date de l’épreuve. L’andernier au même stade, les Nordistesavaient giflé les Sarthois (91-77) avant dese saborder en finale face à Nancy(76-112). Le MSB, lui, avait quitté Mulhouseil y a deux ans dans l’amertume d’undernier shoot raté contre Dijon. Il y a dixjours, Le Mans a remporté la répétitiongénérale à domicile (+ 22) et sera légère-DIJON - ASVELFenton débuteLA COMPOSITION DES ÉQUIPESDIJON : 5 Plateau (1,84 m) ; 6 N’Doye (2,03 m,SEN) ; 7 T. Brown (1,94 m, USA) ; 9 Diawara(1,98 m) ; 11 Baxter (1,98 m, USA) ; 12 Marigney(1,86 m, USA) ; 13 Natsvlishvili (2,04 m, GEO) ;14 Bennett (2,06 m, USA) ; 15 Monnet (2,05 m) ;16 Sciarra (1,95 m). Entraîneur : J. Monclar.ASVEL : 5 A. Sy (2 m) ; 6 Paulding (1,96 m, USA) ;7 Dioumassi (1,95 m) ; 8 Gaines (2 m, USA) ; 9 Mrazek(1,92 m, SUI) ; 12 Ceranic (2,10 m, SEM) ;13 T. Ruzic (2,08 m, CRO) ; 14 Brun (2,02 m) ;16 L. Felton (1,93 m, USA) ; 20 Sangaré (1,93 m).Entraîneur : C. Bergeaud.ment favori, eu égard à son organisationcollective, sa défense et sa rigueur auxdépens du talent offensif d’un BCM peu àl’aise hors de son Sportica (quatre revers encinq matches depuis le 5 novembre). MaisLe Mans reste sur sa plus large défaite de lasaison française. C’était samedi dans cettemême salle de Dijon…Ce soir-là, le palais des sports a vécu unesorte de résurrection, celle d’une JDAmalade depuis le début de la saison (quinzièmeà mi parcours), malgré un effectifdigne des grands crus qui l’entourent.Qu’en sera-t-il ce soir face à l’ASVEL ?Invaincu aux As – une participation, un trophéeen 2004 –, Dijon a une bonne tête demaniaque, capable de tout. Cela effraieforcément Claude Bergeaud et une équipequi s’est inclinée ici fin novembre et qui, acontrario, n’a jamais remporté un matchdans l’épreuve, trois défaites en quarts definale. Bonne deuxième du Championnat,l’ASVEL devrait faire commencer ce soirson nouvel arrière US, <strong>La</strong>velle Felton, maisn’a pas rassuré par son comportement àl’extérieur. Le piège est tendu. Demain,Strasbourg et Nancy, eux, auront peu desecrets à cacher. Ce classique de l’Est estl’affiche des quarts, entre le champion deFrance et le tenant des As, pour un septièmeduel en treize mois, remake de lafinale de Bercy et du quart de finale 2005arraché par les Lorrains après prolongation.Une référence récente – succès de laSIG à domicile il y a moins de deuxsemaines (70-62) – a mis Nancy, brillantdepuis début janvier, sur ses gardes. Surune série de sept succès en huit matches,seulement interrompue par Chalon, lechampion a retrouvé sa cohésion défensiveet possède l’antidote pour enrayer la meilleureattaque et le meilleur rebond duChampionnat.Il sera ensuite temps d’accueillir Cendrillon,cette JL Bourg envoyée dans les griffesde l’ours palois, solide leader certes, maisquine faitplus peur.Après avoir disputé lespremiers play-offs l’an dernier, les Bressansfêtent leur première Semaine des As,comme une première communion. Leshommes de Frédéric Sarre, coach paloisdéchu en 2004, n’ont gagné qu’un seulmatch contre l’un des sept premiers duChampionnat. C’était contre… Pau, àdomicile, en octobre. L’assemblage collectiffonctionne toujours aussi bien malgréles rigueurs de l’hiver. Ils ont échoué enBéarn samedi (77-90) mais rêvent del’exploit que leur autorisent les mouvementsd’effectif palois – intégration deHiram Fuller à la place de Lux, absences deHarrison, de Thierry Gadou et de D’Almeida,forme encore précaire de Foirest etSims – et les incertitudes qui pourraient endécouler. Alors, prêts pour les coups depoker ?ARNAUD LECOMTEL’ASVEL N’A JAMAIS GAGNÉ la Semaine des As et s’est inclinéecettesaison de deux pointsà Dijon. Mais rien n’est joué pour ce soir.À Dijon, qui intégrera l’arrière Tony Brown et l’intérieur VatkangNatsvlishvili, tout le monde sera sur le pont. L’entorse de la chevillede Jimmy Baxter (meilleur marqueur de la JDA, 17,1 pts par match),datant du dernier match face au Mans, ne l’a pas empêché des’entraîner normalement hier, de même que Yakhouba Diawara,touché à la main droite. À l’ASVEL, le tonique intérieur CharlesGaines s’est plaint hier pendant un moment de douleurs à la chevilledroite, mais a repris l’entraînement. Le nouveau venu, l’arrièreaméricain <strong>La</strong>velle Felton en provenance d’Iraklis Salonique, était dela séance dirigée par Claude Bergeaud hier au Palais des sports. Leremplaçant de Lever Pedroza est qualifié et doit apporter un relais àYohann Sangaré, très sollicité à la mène depuis deux mois. – L. T.Le 26 novembre, le pivot dijonnais Mario Bennett (à gauche) avait pris le meilleur en Bourgogne surCharles Gaines et l’ASVEL à l’issue d’une partie serrée (60-58). <strong>La</strong> JDA, qui a depuis changé de visage,notamment avec l’arrivée de <strong>La</strong>urent Sciarra, va tenter de récidiver ce soir en quart de finale des As.(Photo Stéphane Mantey)LE MANS - GRAVELINESOublier le passéLA COMPOSITION DES ÉQUIPESGRAVELINES - DUNKERQUE : 5 Owens(1,95 m) ; 7 Dubiez (1,95 m) ; 8 Kerckhof (1,94 m) ;9 Kuzminskas (2,10 m, LIT) ; 10 Dubos (2,07 m) ;11 Wheeler (1,78 m, USA) ; 12 Adomaïtis (2,01 m,LIT) ; 13 Turner (1,96 m, USA) ; 14 K. Johnson(2,02 m, USA) ; 15 Jones (1,92 m, USA). Entraîneur :F. Courcier.LE MANS : 5 Gregory (1,98 m, USA) ; 6 Amagou(1,85 m) ;7 Koffi (2,05 m) ; 8 J. Ruzic(1,99 m, CRO) ;9 Bokolo (1,88 m) ; 11 Guice (1,94 m, USA) ;12 Besök (2,12 m, TUR) ; 13 Campbell (1,95 m,USA) ; 14 JD Jackson (1,96 m), 15 Krolo (2,16 m,CRO). Entraîneur : V. Collet.OPPOSÉS EN OUVERTURE, Le Mans et Gravelines tenteront demettre de côté leurs souvenirs récents. Le quart de 2005 d’abord,remporté (91-77) par les Nordistes et, surtout, le succès aisé des Sarthois,il y a deux semaines à Antarès (94-72). « Quand les matches sesuiventface aumêmeadversaire, uneéquipes’ensertpourcorrigerletir », remarque Vincent Collet. « Que pouvions-nous corriger ? Onpouvait juste espérer faire aussi bien. <strong>La</strong> défaite à Dijon compense unpeu et change la donne. C’est quelque chose qui peut nous servir »,ajoute le coach manceau, qui pourra compter sur toutes ses troupes,Besök (cheville) étant opérationnel. Le BCM sera peut-être privé deson intérieur Fabien Dubos, à l’arrêt depuis deux jours (microlésionsau tendon d’Achille). L’ancien international est néanmoins peuutilisé cette saison (9 minutes par match) par Fabrice Courcier, quiconsidère queson équipe a « toutàgagner » et« saitcomment jouerpour éviter une nouvelle désillusion ». – Ar. L.<strong>La</strong> Semaine des As (tous les matches à Dijon)Quarts de finale Demi-finales FinaleAujourd’hui, 18 heures :Samedi, 17 h 30 (TPS Star) Dimanche, 17 heures (TPS Star).Le Manset 20 heures.GravelinesAujourd’hui, 20 h 30 :ASVELDijonLe vainqueur est qualifiéDemain, 18 heures :pour l’Eurocoupe 2006-2007.Pau-OrthezBourg-en-BresseDemain, 20 h 30 :NancyStrasbourgDijon joueson VatoDistancé en Pro A, le club bourguignon veut réussiruncoupauxAsavecleretourdesonGéorgienVakhtang Natsvlishvili, dit « Vato ».DIJON –de notre envoyée spécialeC’EST COMME un petit caillou quel’histoiredes As aurait semésur le chemindijonnais. Enfin, le petit caillouétait plutôt un roc il y a deux ans.Vakhtang Natsvlishvili, dit « Vato »,l’intérieur géorgien qui pleurait debonheur à Mulhouse en 2004 encaressant le trophée des As, arrachéde haute lutte par sa JDA, est deretour…Avec Jérôme Monnet, il estaujourd’hui le seul survivant del’équipe qui avait alors triomphé duMans en finale ; de deux points. Cetteannée-là, la JDA avait gagné tous sesmatches des As de deux points. Cetteannée-là, elle était arrivée péniblementaux As, huitième et dernièrequalifiée – au point-average devantCholet ! – sans jamais avoir réussi àbattre une équipe du « top 4 ». Ce quine l’avait pas empêché de saisir sonGraal.Cette saison, la JDA est quinzième dePro A et qualifiée en tant qu’équipeorganisatrice de l’événement. «Onades résultats tellement baroques »,dit artistement Jacques Monclar, quitestera dès aujourd’hui face à l’ASVELun groupe retouché avec l’arrivée del’arrière américain Tony Brown et leretour de « Vato le guerrier », écartédes terrains après un pneumothoraxconsécutif à un choc avec RahshonTurner, actuel intérieur de Gravelines.« Challenger absolu »Car ce n’était pas une sinécure, cettesaison, de faire tourner la maisonbourguignonne au gré des essais,des changements, des blessures etdes joueurs arrivés au comptegouttes.« Le plus dur à gérer, indépendammentde l’intégration technico-tactique,ce sont les différentsétats de forme des joueurs »,explique Monclar qui, dans un Palaisdes sports espérant monts et merveillesde ses joueurs, convient qu’il« compte sur tout le monde ». Ycompris les p’tits nouveaux.« Tony Brown doit encore ajuster sonjeu, c’est un joueur qui fait un peutout, qui n’est pas mal en sortied’écrans. Quant à Vato, il doitreprendre des minutes, retrouver la" forme du match ". Il a perdu un peude masse musculaire. »Le physique est en effet plus sec, maisle mental a gardé sa vigueur.« Retrouver Dijon, et pour la Semainedes As, c’est une grosse émotion. J’enai de bons souvenirs et, si je suis là,c’est pour les garder vivants », ditcelui qui fut le temps de son exil forcévice-président de la Fédération géorgienne.Au temps de son ardeur, Vatopesait 13,9 points à 55,7 % de réussiteet 5,9 rebonds dans la raquettedijonnaise. Il est trop tôt pour dire si lerude Géorgien, qui n’a repris l’entraînementqu’en décembre, pourraencore ainsi saper les fondationsadverses. « Ce que je veux apporterd’abord, c’est un esprit de combattant,une envie de jouer en équipe. Cegroupe a des moyens », affirme-t-il.Lui y croit et n’a peur de rien : «<strong>La</strong>douleur, la blessure ? Quand je suissur le terrain, j’oublie tout ça ! Je n’aijamais eu peur de me faire mal, c’estpeut-être pour ça que je me suis blessé», sourit-il.Voilà donc Dijon qui revit à certainesvaleurs de combat. Le Mans en a faitdouloureusement les frais samediavec une victoire prometteuse avantles As (90-77). Tout ça met un peu defolie ce soir dans l’air dijonnais àl’heure de retrouver en quart l’ASVEL,battue cette saison au Palais dessports. Jacques Monclar, qui veut bienvoir en son équipe « le challengeurabsolu », en a pris bonne note.« Cette victoire face au Mans, ça nousa donné des repères sur ce qu’on peutfaire de bien, de très bien. Mais on estune équipe qui n’a pas de constance nide consistance pour l’instant. »LILIANE TRÉVISANLE PALMARÈS2003 (à Pau) : Pau-Orthez2004 (à Mulhouse) : Dijon2005 (à Clermont) : NancyCOUPEDEFRANCEHOMMES(32 es de finale, matches en retard)HIER : Saint-Chamond (N 1) - Charleville (Pro B), 72-77 ; Évreux (Pro B) - Rouen(Pro A), 59-66. DEMAIN (20 HEURES) : Boulogne (N 2) - Saint-Quentin (Pro B).Les seizièmes de finale auront lieu le samedi 25 mars avec entrée en lice des clubsde la Semaine des As.ÉVREUX - ROUEN : 59-66 (21-17 ; 19-8 ; 5-28 ; 14-13)ÉVREUX : Bracey (8), Calvez (11), Diene (13), G. Plateau (2), Maizeroi (15), M’Boma (4), Glover(5), Housieaux. Entraîneur : P. Thibaud.ROUEN : K. Morlende (4), Soliman, D. Harrison (25), Haïf (2), Le Brun (2), M. Vérove (5),Blanqué, J. Peterson (23), Porter, Rambur (5). Entraîneur : M. Veyronnet.SAINT-CHAMOND - CHARLEVILLE : 72-77 (20-22 ; 15-20 ; 16-19 ; 21-16)SAINT-CHAMOND : Coombs (15), Doron, M. Diallo (10), Denave (2), <strong>La</strong>urent (6), Massenya (7),<strong>La</strong>vanchy (2), Patey (15), Merle (4), <strong>La</strong>slo (11). Entraîneur : M. Perrin.CHARLEVILLE : Berry (16), T. Pons (5), W. Bernard (13), Thioune (14), Francis, Correa (16),Yatzkan (6), Condouant, Davidson (7). Entraîneur : M. Gonsalves.NBA EXPRESSHouston requinquéLES RÉSULTATSMiami-Orlando, 107-93 ; Detroit - New Jersey, 85-71 ;Milwaukee-Seattle, 106-91 ; Chicago-Sacramento,101-105 a.p. ; L.A. Clippers -Houston, 97-128.LE FAIT DU JOURHouston va mieux depuis le retour de Yao Ming. Les Rocketsont remporté haut la main, sur le terrain des LA Clippers, leurseptième victoire en neuf matches. <strong>La</strong> troisième équipe texaneest toujours enlisée dans les profondeurs de la ConférenceOuest (13 e , 22 v.-30 d.), mais l’espoir est de retour. Ming a dominé l’intérieur(17 pts, 12 rbds), McGrady a gommé l’un des plus mauvais matches de sacarrière (3/20 contre les Knicks) avec 28 points en 29 minutes et Houston aempilé 128 points devant des Clippers médusés, avec 32 passes décisives, sonmeilleur total de la saison.LES FRANÇAIS<strong>La</strong> nuit dernière, les Warriors de MICKAËL PIETRUS recevaientles Clippers, les Spurs de TONY PARKER tentaient dese relever à Philadelphie, les Suns de BORIS DIAW jouaient àDenver et les <strong>La</strong>kers de RONNY TURIAF accueillaient Atlanta.Enfin, après avoir sombré à Milwaukee, JOHAN PETRO (6 pts à 2/3, 2/4 auxl.f., 5 rbds, 1 b.p. en 20 min) et les Sonics enchaînaient à Minnesota.LES NEWSVladimir Radmanovic a été échangé aux LA Clippers contreChris Wilcox (23 ans, 8 e choix de la Draft 2002, 6,5 pts, 3,8 rbds entrois ans avec les Clippers). À vingt-cinq ans, le shooteur serbe,12 e de la draft 2001, n’a jamais convaincu en quatre saisons avecSeattle (10,1 pts, 4,5 rbds). Il sera libre de tout contrat à la fin de la saison.L’arrière de Cleveland <strong>La</strong>rry Hughes (16,2 pts, 3,9 p.d.) devrait rater la finde saison régulière après une deuxième opération en six semaines sur son majeurde la main droite.COUPE DE FRANCEFEMMES (8 es de finale)HIER : Mondeville (LFB) - Tarbes (LFB),68-65 ; Bourges (LFB) - Aix (LFB),79-51.DÉJÀ QUALIFIÉS : Valenciennes, Villeneuved’Ascq, Challes, Mourenx,Montpellier, Rezé-Nantes (N 1).Les quarts de finale auront lieu lessamedi 25 février et mercredi 8 mars.Les tirages au sort des seizièmesde finale (hommes) et quarts definale (femmes) des Coupes deFrance auront lieu le mercredi 22février.■ PLATEAU ROYAL À MADRID. –En même temps que la Semaine desAs se dispute en Espagne laprestigieuse Coupe du Roi, avecdemain au programme des quarts definale le clasico entre le Real Madridet le FC Barcelone. Tenant dutrophée, le club de Malaga, oùévoluent les Français StéphaneRisacher et Florent Pietrus, entre enlice ce soir face à la formation deGran Canaria et réussirait uneperformance de choix en conservantle titre acquis la saison passée. Undoublé qu’aucun club n’a réussidepuis le Barça, en 1988.Quarts de finale : AUJOURD’HUI :Valence - Gérone, Malaga - GranCanaria. DEMAIN : Vitoria -Badalona, Real Madrid -FC Barcelone.■ HAMM À ORLÉANS. – BrunoHamm s’est engagé hier à terminerla saison au sein de l’EntenteOrléanaise, l’actuel leader de Pro B.L’ancien international (1,82 m,35 ans) y secondera Ahmed Fellah auposte de meneur de jeu, Zaïnoul Bahcontinuant d’assurer une rotationsupplémentaire. Hamm, vainqueurdu triptyque limougeaud en 2000(Coupe, Championnat et Korac) et dela Semaine des As avec Dijon en2004,évoluaitjusqu’àpeuenSuisse,à <strong>La</strong>usanne, où il totalisait13,8 points et 7,5 passes décisivesde moyenne. À Orléans, il retrouvedeux de ses anciens coéquipiersdijonnais : Mohamed Kante et<strong>La</strong>urent Bernard. – P. Bo.AUTOMOBILE FORMULE1Mosley chasse le gaspiLe président de la FIA fixe aux écuries un cadre strict à partir de 2008, pour des économies drastiques.BRUXELLES –de notre envoyée spécialeCE MANDAT devrait être son dernier, du moins lepense-t-il aujourd’hui. Président de la FIA depuis1991, et réélu à l’automne 2005 pour quatre ansencore, Max Mosley assure qu’il songe à sa succession.Mais pour l’heure, sa priorité est ailleurs. Elle vaaux grandes mutations qui secouent l’industrie automobile,son économie – et au-delà, son sport – à cestendances qu’il faut anticiper pour maîtriser l’avenir.« J’ai conscience de vivre une période fort intéressante,confessait-il mardi lors d’un dîner à Bruxelles.Conscience aussi d’avoir une responsabilité énormepour tout ce qui touche au futur de la F 1... »Et pour le garantir, Max Mosley fixe dès à présent unpremier cadre strict : celui des engagements pour leChampionnat du monde2008. Six écuries sont d’oreset déjà déclarées partantes : Ferrari, Williams, RedBull, Toro Rosso, Midland et Super Aguri. Seules lescinq dépendant des grands constructeurs ne se sontpas déterminées : Renault, Mc<strong>La</strong>ren-Mercedes,BMW, Honda et Toyota. Elles auront jusqu’au31 mars pour le faire. Un peu court ? « Pas du tout,rétorque Max Mosley. Nous avons un délai de18 mois à respecter avant d’introduire un nouveaurèglement. Celui de la saison 2008 devra être prêt au30 juin 2006. Défini en concertation avec les équipesconcernées. Nous n’aurons pas trop de trois moispour discuter. »Officiellement ouvertes le 23 mars, au lendemain duConseil mondial, les inscriptions seront closes le31, et pas un jour plus tard. Ceux qui viendraient à sedécider ultérieurement ne seraient pas rejetés... maisn’auront pas le droit de prendre part à l’élaborationdes règles et accords futurs. Et si le « club des cinq »,uni dans un front commun, renonçait soudain à laF 1 ? Max Mosley ne croit pas à ce scénario. « Nousneperdrons pastouslesconstructeurs. Cedontjesuisà peu près sûr, en revanche, c’est que Renault s’en irasi nous ne devenons pas enfin raisonnables. »Et la raison, s’il devait la chiffrer, pourrait tenir à ceci :100 millions d’euros de budget annuel par écurie,quand les teams les plus prodigues, aujourd’hui,dépassent allègrement les 400 millions (1)... Àl’opposé, il cite en exemples Renault et Cosworth.Cosworth, seul à dépenser moins de 100 millionspour produire un moteur compétitif – à bord de laWilliams, son V8 figure parmi les meilleurs. Renault,sixième équipe par son budget, et première en 2005aux deux Championnats, pilotes et constructeurs.Objectera-t-on que la sagesse a toutefois un prix, etque Renault pourrait le payer l’an prochain au niveaudes résultats, son pilote vedette, sa perle rare,Fernando Alonso, ayant choisi de poursuivre sa carrièreavec Mc<strong>La</strong>ren et Mercedes, réputés autrementplus généreux ? « C’est un risque, acquiesce le Président.Mais on le limitera en développant les pépinièresde jeunes pilotes. En ce sens, la démarche deFlavio Briatore me paraît intéressante. Si l’on détecteles talents assez tôt, et si elle sait les accueillir, la F 1n’aura pas forcément à attendre cinq ou dix ans pourtrouver dessuccesseurs aux meilleurs. Ni à débourserdes sommes extravagantes. »« Abaisser les coûts de 30 % »Cette éventuelle régulation du marché des coureursviendrait en complément de mesures que MaxMosley imagine depuis un moment déjà. « Je saisqu’on les dira cruelles. Mais je réponds que les plusintelligents seront gagnants. » Parmi les suggestionsdu président de la FIA pour réduire les coûts demanière spectaculaire : le boîtier électronique communà toutes les équipes. « Honda et Toyota s’yopposent. Pourtant, c’est l’unique moyen d’interdire,sans risque de fraude, l’antipatinage, le système dedépart automatisé, et autres aides au pilotage,toutes à l’origine d’un gaspillage que le spectacle nejustifie pas. Le meilleur moyen aussi de limiter le kilométrageparcouru en essais privés et de le contrôler.Donc de dépenser infiniment moins d’argent. »Outre l’électronique, trois autres postes budgétairesessentiels retiennent l’attention de la FIA : lesmoteurs, les boîtes de vitesses et l’aérodynamique.« En définissant des règles strictes pour les châssis,on peut abaisser les coûts de 30 % . Je ne veux plusnon plus de ces boîtes ultra-sophistiquées, véritablesbijoux d’horlogerie suisse, mais qui n’intéressent queceux qui les conçoivent, et dont la durée de vie estbien trop courte. »Les moteurs ? Mosley envisage, à l’horizon 2008, deles figer dans leur définition technique pour trois ans.« <strong>La</strong> F1 n’en demeurera pas moins une discipline oùs’exprime la très haute technologie. Les voitures n’eniront pas moins vite. N’en seront pas moins belles etles Grands Prix pas moins spectaculaires. » Si lesconstructeurs parvenaient enfin à produire des propulseursà 10 millions d’euros – promesse un tempsfaite par Mercedes, mais jamais tenue – l’économieserait en effet considérable ! Mosley ironise : « Celadevrait même les inciter à rester, eux qui revendiquentune part du gâteau de Bernie (2). Que seraientalors les 20 ou même les 50 millions que Bernie leurverserait, au regard des 150 ou 190 millions qu’ilsépargneraient sur leurs seuls moteurs ? »En toute logique, les nouvelles frontières du règlementtechnique induiront une importante diminutiondes effectifs (3). « Si l’on ne consent pas un certainnombre de sacrifices aujourd’hui, dans quelquesannées, on sera contraints de renoncer à tout. »ANNE GIUNTINI(1) Sont particulièrement visés Toyota, BMW et Honda.(2) Bernie Ecclestone, grand argentier de la F 1, à qui lesconstructeurs reprochent de ne pas répartir équitablementles gains de la discipline.(3) Certaines écuries de pointe emploient aujourd’huiplus de 1 000 personnes.LeprésidentdelaFIAafixéaux écuries la datedu 31 mars pour s’engagerdans le Championnat... 2008de F 1 et participerà l’élaboration de ses règles.(Photo Jérôme Prévost)RÉSULTATS■ ESSAIS F 1. Valence (ESP,14-17 février). Rosberg (ALL, Williams-Cosworth), 1’10’’994 (94 tours) ; Räikkönen(FIN, Mc<strong>La</strong>ren-Mercedes), 1’11’’199 (16) ;Kovalainen (FIN, Renault), 1’11’’362 (115) ;Fisichella (ITA, Renault), 1’11’’443 (83) ; Klien(AUT, Red Bull-Ferrari), 1’11’’544 (63) ; Webber(AUS, Williams-Cosworth), 1’11’’584(33) ; Montoya (COL, Mc<strong>La</strong>ren-Mercedes),1’12’’462 (85) ; Albers (HOL, Midland-Toyota),1’12’’916 (64) ; Coulthard (GBR, Red Bull-Ferrari), 1’13’’585 (14) ; Doornbos (HOL, RedBull-Ferrari), 1’14’’643 (44) ; Mondini (ITA,Midland-Toyota), 1’14’’646 (84). Bahreïn(13-22 février). Massa (BRE, Ferrari),1’30’’029 (92) ; Button (GBR, Honda),1’31’’278 (140) ; Barrichello (BRE, Honda),1’31’’640 (102) ; M. Schumacher (ALL, Ferrari),1’32’’229 (37) ; Jani (SUI, Toro Rosso-Cosworth), 1’33’’028 (76). Barcelone(14-16 février). Heidfeld (ALL, BMW-Sauber),1’16’’374 (73) ; Villeneuve (CAN, BMW-Sauber), 1’16’’551 (87).■ SATO ET IDE CHEZ SUPERAGURI. – Onzième écurie du plateaude F 1 2006, Super Aguri a dévoiléhier le nom de ses deux pilotes :Takuma Sato et Yuji Ide. Si lepremier est déjà un habitué de laF 1, le second, deuxième en 2005 enFormula Nippon Series, débuteradans la discipline reine. <strong>La</strong> grilleF 1 2006 affiche désormais complet.JEUDI 16 FÉVRIER 2006 PAGE 15


TENNIS MARSEILLE(ATP,indoor)Jeudi 16 février 2006L’effet Coupe DavisIl y a ceux qui en étaient ce week-end et ceux qui n’en étaient pas. Ceux que ça aide et les autres…L’Open 13 de Marseillese déroule souvent dansla foulée du premier tourde Coupe Davis. De cetteplace dans le calendrierpeuvent découler desrésultats surprenants,car l’épreuve collectiveséculaire marquebeaucoup sesparticipants,positivement ou pas.Toujours est-il que sixFrançais restent en licepour tenter d’atteindreles quarts de finale.MARSEILLE –de notre envoyé spécialQU’ELLE AGISSE comme un accélérateurdes particules de laconfiance ou comme un générateursurpuissant de fatigue nerveuse, laCoupe Davis ne laisse insensibleaucun de ses acteurs. Ni les premiersrôles ni les figurants. <strong>La</strong> troisièmejournée de l’Open 13 l’a confirméhier à Marseille.Inutile de revenir sur les raisons de lanon-participation de Fabrice Santoroà la rencontre Allemagne-France duweek-end dernier. Il était plus intéressantd’observer hier l’impact decet épisode sur sa capacité à sereplonger dans le circuit. En larmes àTarbes il y a dix jours, avant son exhibitioncontre Nadal, hésitantpresque à disputer le tournoi de Marseille,Santoro a retrouvé le cheminde la motivation via une semained’entraînement intensif à Genève.« Un besoin de se défouler »,résume-t-il. Paradoxalement, c’est leFrançais qui a profité hier de l’effetCoupe Davis. Son adversaire, ThomasJohansson, n’avait débarquéque la veille d’un éprouvant voyagedepuis Buenos Aires oùil venait de serétamer sur la''terre battue del’équipe d’Argentine,facilementvictorieuse. Décalagehoraire etchangement desurface jouèrentcontre lui (6-4,7-6).Feliciano Lopez,qui ne disputaque le doubleespagnol en Biélorussie,« était peut-être un peufatigué à cause de la Coupe Davis » ,proposa son vainqueur Jean-ChristopheFaurel (6-3, 6-3). Issu des qualifications,ce dernier a confirmé son<strong>La</strong> 400 e de SantoroLe Français a remporté hier sa 400 e victoiresur le circuit principal, il est le deuxièmedre ce cap après Yannickdix plus gros vainqueurs47640003893803772892312272182000deuxième tour à l’Open d’Australieen signant hier la plus belle perf’ desa vie contre Lopez (38 e ). Lui même175 e à presque 25 ans, il atteindralundi son meilleur classement.Paul-Henri Mathieu occupe déjàOn vient de vivrequelque chosede tellement fortque c’est difficilede revenir ensuitesur un tournoi classique(Arnaud Clément)''cette semaine le rang le plus élevé desa carrière, à savoir le 35 e .PHMavécu de près le premier tour deCoupe Davis sans totalement y goûter,en sa qualité de « cinquièmehomme » de Guy Forget. « J’ai passéle week-end assis tout le temps sur lebanc et aujourd’hui (hier), j’avais lesjambes dans le coton, glissa-t-ilaprès sa difficile victoire contreJérôme Haehnel (5-7, 6-3, 6-4). Ilfaut reconnaître qu’on est vraimentfatigué à cause de toute la tensionqu’il y avait en Allemagne. »Le duel Gasquet-Clément confirmal’analyse de Mathieu. Malgré un tennisressuscité en Allemagne, le plusjeune des deux ne parvint jamais àjouer avec l’agressivité nécessaire,présentant un teint trop « Halle »,c’est à dire très pâle. « Je suis vidé,avoua le n o 1 français, battu 3-6, 6-4,6-0. Je n’ai pas encore l’expériencesuffisante pour être capabled’enchaîner après une CoupeDavis. » « Richard était cuit après cequ’il a donné ce week-end, confirmaClément, vainqueur du double avecLlodra samedi. On vient de vivreMARSEILLE. – Les « inséparables », comme on appelait il y a quelques années, Arnaud Clément (notre photo) et Sébastien Grosjean,sont tous les deux venus à bout de la nouvelle génération en battant respectivement Richard Gasquet et Gaël Monfils.(Photo Anne-Christine Poujoulat/AFP)quelque chose de tellement fort quec’est difficile de revenir ensuite sur untournoi classique. Sauf que pour moi,Marseille n’a rien d’un tournoi classique…»Même chose pour Sébastien Grosjean,né dans la cité phocéenne. Le fait dejouer « son » tournoi l’aida beaucouphier à passer outre la combinaison deson manque de fraîcheur et du punchde Gaël Monfils pour remonter de 6-2,5-3 et s’imposer 2-6, 7-5, 6-3 : «<strong>La</strong>Coupe Davis est quelque chose de trèsdifficile à digérer, constata le n o 2 français.Si ça n’avait pas été Marseille, jen’aurais pas joué cette semaine. Je nesuis pas à fond mais j’ai vraimentenvie. Et j’ai pu voir que j’avais desréserves, car j’ai puisé contre Gaël… »Le plus impliqué de tous en CoupeDavis la semaine dernière, n’a cependantpas été un Français. Ivan Ljubicic,ANVERS (WTA Tour, indoor)n o 5 mondial, a porté une triple casquetteen Autriche : pilier en simple,pilier en double, et… capitaine ! Levendredi, il a passé trois heures sur lachaise pour aider Ancic à remonterdeux sets de handicap avant d’entreren piste lui-même pour l’emporter entrois sets. Le lendemain, rebelote avecà nouveau un come backde deuxmanches à rien en double. « Mais jeme sens plutôt bien, souriait sereinementle Croate hier. C’est possible decumuler les fonctions si on ne se laissepas déborder par l’émotion quand onest sur la chaise. » Hier, Ljubicic a frappé21 aces pour se débarrasser deParadorn Srichaphan (6-3, 6-7, 6-3). Ilfaut dire que le Thaïlandais arrivaitjuste d’Ouzbékistan, où son équipevenait de gagner et donc de se rapprocherdes barrages pour l’accession augroupe mondial de la Coupe Davis.Prenante, cette Coupe Davis…JULIEN REBOULLETRÉSULTATSDotation : 510 250 ✴Premier tour : Mathieu b. Haehnel, 5-7, 6-3, 6-4 ; Verdasco (ESP) b. Melzer (AUT), 6-4, 7-6(7-3) ; Faurel b. F. Lopez (ESP), 6-3, 6-3 ; Santorob. T. Johansson (SUE), 6-4, 7-6 (7-3) ; Ljubicic(CRO) b. Srichaphan (THA), 6-3, 6-7 (6-8), 6-3 ; Clément b. Gasquet, 3-6, 6-4, 6-0 ; Grosjeanb. Monfils, 2-6, 7-5, 6-3.AUJOURD’HUI. – À partir de 10 h 30 : Mathieu - Stepanek (RTC) ; Andreev (RUS) - Ljubicic(CRO) ; Santoro - Rusedski (GBR) ; Verdasco (ESP) - Clément ; Korolev (RUS) - Davydenko(RUS) ; Faurel- Ancic (CRO) ou Baghdatis (CHY). Pas avant 19 heures : Nadal (ESP) - Simon ;Grosjean - Youzhny (RUS).ÀlasantédeKim!Victorieuse à l’arraché de Tatiana Golovin, Kim Clijstersa offert, comme promis, le champagne aux spectateurs.ANVERS – (BEL)de notre envoyé spécialKIM CLIJSTERS est d’une naturefranchement généreuse. Même sil’on peut soupçonner qu’elle n’aitpas été la seule à casser sa tirelirepour accomplir ce geste d’une raregrandeur d’âme, la championneBelge a bel et bien tenu à honorerhier soir une promesse qu’elle avaitfaite dès l’automne dernier d’offriraux spectateurs venus assister à sonpremier match du tournoi d’Anversune bouteille de champagne, dansl’hypothèse où elle serait redevenueentre temps numéro 1 mondiale.Chose promise, chose due, donc,hier, pour les quelque 10.000 spectateursdu Sportpaleis qui ont puquitter le stade en fin de soirée avecune bouteille du précieux breuvagesous le bras en échange de leurticket d’entrée et, en prime, la satisfactiond’avoir vu leur idole victorieuseà l’arrachée d’une TatianaGolovin très accrocheuse (4-6, 7-6,7-5) et qualifiée ainsi pour un quartde finale qui sera lui aussi de tous lesdangers, demain, face à la RusseDinara Safina.<strong>La</strong> fête, pourtant, aura longtempsmenacé d’être gâchée et le fameuxchampagne qui promettait de coulerà flot ce soir là à Anvers faillit carrémenttourner au vinaigre lorsque,après plus de deux heures de jeu,Golovin fit à 3 partout dans la troisièmemanche un break que l’on crutbien alors décisif. «Mais moi jesavais bien que rien n’était gagnépour autant, corrigea un peu plustard la Française.Je savais que si Kims’était engagé dans ce tournoi, c’estparce qu’elle se sentait prête.Jamaisjen’ai eul’impression d’avoiren face de moi une joueuse qui relevaitde blessure. En revanche, j’aibien eu le sentiment de jouer face àune numéro 1 mondiale, unejoueuse avec beaucoup plus d’expérienceet qui a tout simplement sugérer mieux que moi les momentsimportants. Ca s’est joué à trois foisrien et ce petit surplus d’expériencequi a fait, au bout du compte, la différence.»Clijsters :« C’est un bon débutpour un retour »Toute à sa joie d’avoir tenu le chocphysiquement et de s’être sortie victorieused’un combat longtempsincertain et douteux, Kim Clijsters,elle, ne se fit pas prier pour pousserla chansonnette avec une vedettelocale à l’occasion d’une petite cérémonieorganisée sur le court pourcélébrer son retour au plus haut rangde la hiérarchie mondiale du tennisféminin, avant de venir confesser surle tard son sincère soulagement :« Je savais que ce ne serait pas unepartiedeplaisir contreGolovin et j’aiété servie. Je suis heureuse d’avoirtenu le coup mentalement pour resterconcentrée jusqu’au bout etattendre qu’elle (Golovin) fasse lafaute la première. Je ne joue pasencore, et de loin, mon meilleur tenniset tout ce que je peux faire demieux en attendant, c’est de continuerà me battre.. C’est un bondébutpour un retour,un joli motif desatisfaction » Et une belle occasion,hier soir à Anvers, de faire sauter lebouchon de champ’ à sa santé.MARC BEAUPÈRERÉSULTATSDotation : 503 505 ✴Premier tour : Peschke (RTC) b. Sprem(CRO), 6-1, 6-2. Deuxième tour : Daniilidou(GRE) b. Koukalova (RTC), 6-4, 6-1 ; Petrova(RUS) b. Ivanovic (SEM), 7-5, 6-3 ; Safina(RUS) b. Srebotnik (SLV), 6-2, 6-4 ; Clijsters(BEL) b. Golovin, 4-6, 7-6 (7-4), 7-5.L'un de vous ne paie que moitié prix :ça se fêêêêête !Savourez l’instant.Réservez au One&Only Le Saint Géran ou au One&Only Le Touessrok à l’île Maurice, l’un de vous paiera moitié prix et vous bénéficiereztous deux des plaisirsofferts par ces resorts d’exception : les golfs de Bernhard <strong>La</strong>nger et Gary Player, les nombreux sports proposés,les inoubliables soins de nos Spas, et un éventail de savoureux restaurants.Offre valable pour tout séjour du 20/O2 au 7/04/2006 en chambre Deluxe et en Suite Junior, pour toute nouvelle réservation.Renseignez-vous sur oneandonlyresorts.com ou rendez-vous dans votre agence de voyages et réservez auprès de nos partenaires :EXOTISMES, JET TOURS, KUONI, SOLEA VACANCES, THOMAS COOK, TOURINTER.RÉSULTATS■ BUENOS AIRES (ARG, ATP, terre battue, 425 000 $, 13-19 février). – Premiertour : Vassallo Arguello (ARG) b. Mello (BRE), 6-3, 6-3 ; Chela (ARG) b. Horna(PER), 7-6 (7-1), ab ; Massu (CHL) b. Daniel (BRE), 6-3, 5-7, 6-1 ; Saretta (BRE)b. Fraile (ESP), 6-0, 4-6, 6-3 ; Moya (ESP) b. Fognini (ITA), 6-7 (6-8), 6-4, 6-4 ;Acasuso (ARG) b. Montanes (ESP), 6-1, 6-3 ; Marin (CRI) b. Sabau (ROU), 6-1,6-1. Deuxième tour : Pashanski (SEM) b. Martin (ESP), 3-6, 7-6 (7-5), 6-3.■ SAN JOSE (USA, ATP, dur, 380 000 $, 13-19 février). – Premier tour : Roddick(USA) b. Garcia-Lopez (ESP), 6-3, 6-4 ; Wang Yeu-tzuoo (TAI) b. Blake(USA), 6-3, 7-5 ; Wilson (USA) b. Karlovic (CRO), 7-6 (7-1), 7-6 (7-5) ; Gimelstob(USA) b. Rehnquist (SUE), 6-1, 6-4 ; Söderling (SUE) b. Pavel (ROU), 6-3, 6-4 ;Vliegen (BEL) b. Schüttler (ALL), 6-1, 6-3 ; Carlsen (DAN) b. Dlouhy (RTC), 3-6,6-2, 6-1.■ BANGALORE (IND, WTA Tour, dur, 175 000 $, 13-19 février). – Premiertour : Kostanic (CRO) b. Kix (AUT), 6-2, 3-6, 6-3 ; Camerin (ITA) b. Peer (ISR),6-4, 6-2. Deuxième tour : A. Bondarenko (UKR) b. Rodionova (RUS), 6-2, 6-1 ;King (USA) b. Pratt (AUS), 6-0, 6-1 ; Czink (HON) b. Koryttseva (UKR), 6-2, 6-2 ;Pin b. Mirza (IND), 1-6, 7-5, 6-2.■ BELGRADE (SEM, ATP Challenger, indoor, 85 000 ✴, 13-19 février). – Premiertour : Llodra b. Berrer (ALL), 6-3, 6-2 ; Sela (ISR) b. Carraz, 6-3, 7-6 (7-4).Deuxième tour : Mahut b. Hasek (RTC), 6-2, 6-3 ; Llodra b. Cipolla (ITA), 7-6(7-3), 6-4.■ PIN GAGNE PAR ERREUR ! –Ilyaunedizaine de jours, pendant l’Open Gaz de France,Camille Pin racontait pourquoi elle était obligéede disputer le tournoi de Bangalore cettesemaine : « À l’origine, je voulais jouer à Anversmais j’ai dû faire une erreur en cochant mestournois et la WTA m’a signalé que j’étaisinscrite à Bangalore. Comme j’étais prise dans letableau final, impossible de changer au derniermoment. Ça m’embête de faire cet aller-retouren Inde mais je n’ai pas le choix. » Aujourd’hui,Pin ne doit pas regretter le déplacement puisque,après avoir battu l’Indonésienne Widjaja aupremier tour, elle s’est offert le luxe d’éliminerhier l’Indienne Sania Mirza, tête de sérienuméro 1, tenante du titre et super star localepuisqu’elle est originaire de Bangalore. Menée6-1, 5-3, Pin ne s’est pas affolée. «J’aicontinuéà lui envoyer plein de balles hautes pour lamaintenir en fond de court et, au moment deconclure, elle s’est mise à faire des fautes. »

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