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JEUX OLYMPIQUES SNOWBOARDCROSSHOMMESSNOWBOARD« Une patate d’enfer »XAVIER DE LE RUE,blesséle13janvier,s’alignecematinaudépartdupremier snowboardcross olympique. Avec détermination.À l’arrivée de sa premièrematinée d’entraînement, leleader de l’équipe de Francede boarder arborait une mineradieuse. D’évidence, il sesentait en mesure de brillersur un parcours taillé à samesure. Quelques heuresplus tard, devant la presse, ilpréférera garder secrète sonambitionpourévoquerplutôtleplaisirqu’il éprouveà participerà ses premiers JeuxOlympiques.BARDONECCHIA –de notre envoyé spécial« VOTRE CHEVILLE vous fait-elletoujours souffrir ?– Non. Le trait de fracture est ressoudé.Mon pied est douloureux, particulièrementà l’arrêt ou quand je fais despetits mouvements avec ma planche.À haute vitesse, en revanche, tout vabien et ça, c’est une bonne nouvelle.– Vos deux séances d’entraînementse sont donc bien passées…– Mieux que ça ! J’ai une patated’enfer. Ça faisait longtemps que jen’avais pas été aussi content. Après lapremièresession, j’ai regardé mes passagesà la vidéo et, franchement, rienne donnait l’impression que j’ai étéobligé de m’arrêter pendant un mois.C’était comme si je n’avais rien perdu.– Cela n’a pas dû réjouir vosadversaires.– C’était drôle ! Quand je me suispointé, mardi, en tenue, en bas du télésiège,ils sont tous venus me voir, medemander comment je me sentais. Dugenre : “Ah bon, t’es là… Cool… Onest contents pour toi.” Mais en disantça, ils tiraient une tronche de troispieds de long !– Vous retrouvez-vous de nouveaudans la peau du grandfavori ?– Cen’est pas le genre de question queje me pose. Je prends du plaisir, àchaque virage, à chaque saut. Et jetâche de rester focalisé sur messensations plutôt que d’envisager unLes Bleus prêtspour la bagarre■ À partir de 10 heuresBARDONECCHIA –de notre envoyé spécialATTENTION LES YEUX, attachez lesceintures, les fast andfurious des montagnesdéboulent et ça va dépoter.Dernière recrue du programme desgrands anneaux, le snowboardcrossespère crédibiliser, par cette premièreapparition olympique, sa position dediscipline émergente du snowboard.Cousin germain du rollerball, le boardercrosssesitue au carrefour de toutesles autres branches de la famille« snow ». Il est la combinaison parfaitede toutes les spécialités. Un peuhalf-pipe, avec ce goût du saut, un peualpin, avec la forte part donné à laglisse et au carving, cette disciplineregroupe, à partir d’aujourd’hui à Bardonnechia,les meilleurs généralistesdu snowboard. Et sur la question,l’équipe de France possède plusieursas dans ses manches. Côté garçons,elle s’appuie naturellement sur lemaestro en chef, Xavier DeLe Rue, n o 1BIATHLON■ À partir de 12 heuresSAN SICARIO –de notre envoyée spécialeILS VIENNENT comme on va à<strong>La</strong> Mecque. En procession. Et peuimporte qu’il neige, vente ou brouillasse,ces milliers de supporters sontdéjà postés en bord de piste plusieursheures avant la course. Supportersnés,lesAllemands prennentmême desjours de RTT pour se rendre à Oberhofet Ruhpolding, les deux classiques dela Coupe du monde du mois de janvier.L’équivalent des Kitzbühel ou Wengenen ski alpin.De ce côté-ci du Rhin, le biathlon faitpartie des sports d’hiver les plus populaires.Les plus regardés à la télé puisqu’unjour de Coupe du monde il n’estpas rare de compter quelque cinq millionsde téléspectateurs devant leurpetit écran. À coups de dizaines de millionsd’euros, les deux chaînes nationales,ARD et ZDF, ont prolongéjusqu’en 2010 les droits de retransmissiondes compétitions internationales.Il faut dire que les Allemands ont dequoi se passionner pour leurs biathlètes,parmi les meilleurs du monde.C’est même l’une d’entre elles, KatiWilhelm, actuellement leader de larésultat. Le meilleur moyen de seperdre, c’est de penser à la destinationau lieu de se concentrer sur la route àsuivre. Je vous signale qu’il y a troisjours, je ne savais même pas si je pourraisparticiper. Je me sens bien, je suisheureux d’être ici, alors je savoure.« J’étais en trainde me laisserbouffer le crâne »– Avez-vous un moment doutéde pouvoir participer ici à vospremiers Jeux Olympiques ?– Paradoxalement, non. J’y ai toujourscru. Mon moral n’est pas, bien entendu,resté toujours en haut mais j’ycroyais.Je suis resté bien ancré sur mesvaleurs : la passion, l’envie, la volonté,le désir de progresser, d’apprendre etd’avancer. Oui, j’y ai toujours cru parceque j’étais dans le juste, dans le vrai.– Pourtant, les premiers avismédicaux n’étaient pas trèsencourageants…– À Kronplatz, quand j’ai dit au médecinquiregardait la radio de ma chevilleque je devais aller aux Jeux un moisaprès, il a rigolé… Pas grand mondene croyait que c’était possible. Saufmoi. J’avais un bon feeling, même si jeme suis blessé un vendredi 13 ! Trèsrapidement je me suis même dit quecette blessure était comme une bénédiction.J’étais en train de me laisserbouffer le crâne par la pression, par lataille de l’événement, par tout ce quel’on me mettait sur les épaules. Vu lafaçon dont on me présentait leschoses, je ne pouvais que me planter :je n’avais d’autre choix que de remporterl’or. Je devenais nerveux, j’avaisSPRINT FEMMESPour le premiersnowboardcrossolympique, le FrançaisXavier De Le Rue,numéro 1 mondialde la spécialité,de retour de blessure(2 e àpartirdeladroite), se sent bien,et sa présence n’estpas faitepour réjouirses adversaires.(Photo UMA Press/Zoom)mondial, mais aussi sur son frère Paul-Henri, Sylvain Duclos et Pierre Vaultier.Ceux-là entrent dans le vif du sujetaujourd’hui et devront se méfier duCanadien J.J. Anderson et de l’AméricainNate Holland.Demain, les demoiselles assureront lesuivi avec, là encore, une force defrappe française remarquable avecKarine Ruby (championne olympiquede géant parallèle à Nagano en 1998)Julie Pomagalski (vainqueur l’an dernierduclassement généralde laCoupedu monde), Marie <strong>La</strong>issus et DeborahAnthonioz qui revient de blessure.Pour atteindre l’or, le chemin passed’abord par un parcours de qualificationle matin, en solo et contre le chronomètre.Ensuite, c’est la grandebagarre dans des poules de quatre oùseuls les deux premiers en bas survivent.Et ce jusqu’au bout. Sur le tracéde Bardonecchia, très technique etsans véritable gros saut, seul un stylisteconfirmé devrait s’en sortir. Il faudrajouer avec le terrain, ne pas sebattre avec lui et surtout, effectuer unchoix de ligne judicieux. Du cœur, de lajugeote et du savoir-faire. – F. Be.Coupe du monde, qui a eul’honneurdeconduire la Mannschaft lors de la cérémonied’ouverture. Avec deux titreschez les hommes et une médaille debronze chez les femmes, l’Allemagneest, pour l’instant, la meilleure nationde ces JO à San Sicario.« Nous avons actuellement l’équipela plus forte qu’on n’ait jamais eue »,se réjouissait récemment Uwe Müssiggang,patron des biathlètes féminines.Comme son homologue chez leshommes, Frank Ullrich, champion« Attaquer d’entrée »SANDRINE BAILLY attend beaucoup de ce sprint, épreuve dans laquelleelleadéjàgagnécethiver.SAN SICARIO –de notre envoyée spéciale« COMMENT vous sentez-vous avant d’aborder cesprint, discipline qui vous a déjà réussi cet hiver ?– Je me sens bien. En plus, j’aime beaucoup le sprint. Mêmesi cela sera difficile, c’est une course sympa, plus violentequ’un 15 km, où il faut gérer l’effort. Je vais attaquerd’entrée, risquer de partir le plus vite possible et, ensuite,tenir. En tir, je sais ce que j’ai à faire. Sur 15 km, lundi (où elleavait terminé 7 e ), même si j’avais raté trois balles j’avais faitle job en étant très concentrée. Je sais ce que j’ai à faire.– Maintenant que la première épreuve est passée,êtes-vous soulagée, dans un autre état d’esprit ?l’impression que les journalistes metestaient à chaque question pour voirsi j’en avais suffisamment dans leventre pour résister au gigantisme del’événement.– Et alors ? Maintenant que vousCOMBINÉ NORDIQUEPRAGELATO –de notre envoyée spécialeLES ENFANTS d’Autrans, de Bois-d’Amont et de Chamonixont replié leurs banderoles et certains pleurent doucement.Ils ont quitté leurs villages en pleine nuit,armés de cloches etde trompes, pour venir encourager l’équipe de France decombiné nordique et ils vont devoir repartir le cœur lourd,la faute à ce vent qui tourbillonne soudain et qui vient depousser le jury à interrompre le concours de saut. Hier, sur letremplin de Pragelato, une seule manche a eu lieu. <strong>La</strong> deuxième,perturbée par de fortes rafales mesurées à près de18 km/h, n’a pu aller au bout, et les résultats des quelquessauteurs à s’être élancés (dont le premier Français, FrançoisBraud) ont été annulés. Le concours reprendra ce matin, àolympique du sprint en 1980, Müssiggangest un coach en or avec, en seizeans d’exercice, 46 médailles dans lesgrands rendez-vous.Contrairement à la France qui,avec quelque deux cents pratiquants,cherche avec peine une relève, l’Allemagne,avec son millier de licenciés,n’a pas de souci pour assurer son futur.Les entraîneurs passent dans les clubspour détecter les futurs talents, qu’ilsenvoient ensuite dans les deux centresde haut niveau d’Oberhof, à l’est, et dePAR EQUIPESLe vent trouble la fêteUne seule manche du concours de saut a pu avoir lieu. L’épreuvereprend ce matin.■ À partir de 9 heuresêtes sur le site, cela vous paraîtdémesuré ?– Non. Au contraire. Quand tu y es, tudémystifies un peu le truc. Le villageolympique de Bardonecchia est convivial,on s’y sent bien. Tout le monde aRuhpolding, à l’ouest, où ils bénéficientde conditions d’entraînementexceptionnelles.De plus, quand les coaches remarquentune certaine carence, ils n’hésitentpas à s’adapter. Ainsi, depuis lesMondiaux 2004àdomicile, oùl’équipemasculine peina au niveau du ski, il aété décidé de travailler davantage enaltitude. <strong>La</strong> bande de Sven Fischer,champion olympique du sprint mardidernier à trente-quatre ans, passedorénavant une bonne partie de– Je suis contente que ce 15 km soit derrière moi. Je croisque j’avais besoin d’une telle grosse course pour me mettreenjambes. Maintenant,cela devraitallerde mieux en mieux.Peut-être aurais-je dû faire un effort intense avant de venirici. Mais j’ai préféré laisser venir.– Après trois épreuves, la France n’a pas encoreremporté de médaille en biathlon alors qu’ellefigure parmi les nations favorites. Vous sentezvousinvestie d’une mission ?– Oui, j’aimerais en avoir une pour toute l’équipe. O. K.,nous avons été toujours classés, mais jamais placés. On saitqu’aux Jeux seule la médaille compte. Pour le moment, cen’est pas totalement satisfaisant. » – A. <strong>La</strong>.9 heures, quand le vent est censé dormir encore, et la coursede fond a été reprogrammée pour 15 heures.Hier, les quatre Français ont tous sauté à leur niveau, etJulien Eybert-Guillon, l’un de leurs entraîneurs, était plutôtsatisfait que les résultats de la première manche soientconservés : « On est au contact et tout à fait capables de serapprocher encore un peu. » Classés sixièmes, à 33’’ desAllemands et 22’’ des Autrichiens, François Braud – qui aréussi un excellent saut à 124 mètres –, Nicolas Bal(110,5 m), Ludovic Roux (118,5 m) et Jason <strong>La</strong>my-Chappuis(132 m), malgré le forfait des favoris norvégiens, ne se fontpourtant pas d’illusion quant à leurs chances de podium.« Bien sûr, tout dépendra des écarts après le deuxième sautet des équipes qui partiront avec nous, poursuit l’entraîneur.Mais il fautêtre réaliste, vu leniveau des favoris, onse battraplutôt pour la place de quatrièmes. » Dans leurs salles declasse,aumoment durelais, les enfants rentrés aupays rêverontpour eux. Sans cloches ni cornes de brume mais le cœurrempli d’espoir. – D. I.L’Allemagne à fondBrillante depuis le début des compétitions, la Mannschaft sera encore la nation à battre aujourd’hui.l’intersaison à Tignes, à plus de2 200 mètres d’altitude.De même, les femmes ont préparé cesJeux dans leur traditionnel campd’entraînement d’Obertilliach, enAutriche, à environ 1 500 mètres audessusdu niveau de la mer.Nombreux à prétendre à l’équipe première,les Allemands ne sont jamaissûrs de leur sélection. Malgré septmédailles en quatre participationsolympiques, Ricco Gross n’a pas faitexception à la règle cette année. Àtrente-cinq ans, l’ancien a dû faire desmiracles sur la dernière étape deCoupe du monde pour, enfin, s’inviterà ses cinquièmes JO.« Quand une fille appartient àl’équipe, elle a pour devoir de courirpour une médaille », explique lepatron des femmes. « À cause de laconcurrence dans notre équipe, je n’aipu participer qu’à une course aux JOde Salt <strong>La</strong>ke City, voilà quatre ans »,rappelait Martina Glagow après satroisième place du 15 km, dimanchedernier. Aujourd’hui, c’est au tourd’Andrea Henkel, double championneolympique en 2002, de rester sur latouche pour le sprint. Ses camaradesWilhelm, Disl, Apel et Glagow saventdonc que leur sélection vaut de l’or.ANNE LADOUCEl’air bien décontracté, même si certainsvont tomber plus facilement qued’habitude quand viendra l’heure de lacompétition… À part ça, c’est un peule bordel, on se fait contrôler auxrayons X dix fois par jour, mais les Italienssont sympas, même si pas grandchosen’estvraiment organisé. En plus,on mange bien… Sincèrement, lesJeux, c’est plus impressionnant à latélé qu’en vrai.– Que pensez-vous du parcours ?<strong>La</strong> vérité sans fartDE PRAGELATOC’ESTUN BONHEUR de le regarder faire. Engoncé dansson épais tablier noir, il se penche sur l’établi avec cetteéconomie et cette précision de gestes que l’on diraitempruntées à un ébéniste. Dans cette cahute de Pragelatoqui est la cabine de fartage de l’équipe de France decombiné nordique, rien ne le distingue de ces dizaines detechniciens anonymes qui jouent du racloir et du fer àrepasser jusqu’au jour, peut-être, où l’exploit de leur protégéles sortira brièvement de l’ombre.Sauf que lui, il a connu la lumière du premier rang. C’étaiten 1992 à Albertville. À vingt-trois ans, Fabrice Guy avaitgagné l’or du combiné nordique devant Sylvain Guillaume,et la France avait découvert,avec son visage de gaminétonné par la gloire, ce drôle desport où l’on semble toujours hésiter entre le saut autremplin et le ski de fond.Quelques années et quelques kilos plus tard, le voicidoncaux Jeux deTurin, occupé àpréparer les skis deceuxqui ont pris la suite. À vrai dire, ce n’est pas son job. Entemps normal, il s’occupe des équipes de France jeunesau centre national de Prémanon, dans son cher Jura.Mais, depuis ses débuts, Fabrice a toujours aimé le côtématériel du… matériel, quand certains coureurs secontentent d’en faire usage. « Si jene faisais pas ça, dit-ild’une voix sonnant comme un clairon dans l’étroitecabine, je ne serais pas là. Je regarderais les Jeux chezmoi à la télé car je ne me vois pas venir ici sans rienfaire. »Ça se voit qu’il aime ça, à cette façon de manier lesétroites planches de fond. Les jeunes disent qu’il a « dupied » pour signifier cette capacité à relier l’art du skieuret celui du préparateur. On se fait la réflexion qu’il auraitapprécié l’époque où le Vercors découvrait les disciplinesnordiques aux Jeux de Grenoble, quand le bois dessapins donnait de l’âme aux skis d’alors. Mais comme s’il– C’est la première fois que j’arrive surune course et que je n’entends que descommentaires positifs. C’est fluide,long, fin techniquement. Il permet denombreux dépassements et on ne verradonc pas des courses où noussommes à la queue leu leu du haut jusqu’enbas. Il faudra être inventif etjoueur, ne pas s’endormir si jamais onest en tête et ne pas se décourager si cen’est pas le cas. »JEAN ISSARTE<strong>La</strong>vait éventé cette suggestion nostalgique, il dit aussitôtson goût des matériaux modernes, prolongé dansl’amour qu’il porte au vélo. On le sent intarissable sur leLook 585 qu’il va commander au retour des Jeux pourpréparer L’Étape du Tour Vélo Magazine. « Et puis lecadre, je le veux noir, brut de carbone, c’est tellementbeau ! »Tout comme le progrès technique le laisse sans regret,Fabrice vit sa vie sans un regard vers l’arrière. «Mesmédailles (NDLR : car il eut aussi du bronze par équipes àNagano), elles sont à la maison, un point c’est tout. »Même le « drame » d’Albertville ne l’a jamais empêchéde dormir, quand le doublé de l’épreuve individuelle nedéboucha que sur une quatrième place par équipes aulieu de l’or attendu.L’histoire mériterait un livre,dont on vous livre une sorted’avertissement au lecteur futur : pour choisir le troisièmehomme de l’équipe, avec Guy et Guillaume,l’entraîneur Jacques Gaillard avait le choix entre XavierGirard et Francis Repellin, respectivement treizième etvingt-deuxième de l’épreuve individuelle. Quand lalogique sportive s’imposait, Gaillard eut le scrupule depréserver l’avenir du groupe et le moral de ces gaminsqui avaient grandi ensemble. À qui allait-on donner lamédaille attendue ou plutôt qui allait-on en priver ?Gaillard se décida dans la douleur sur la capacité mentaledes impétrants à accepter la décision. Girard, dont laforme justifiait la sélection, fut sacrifié et Repellin manquale rendez-vous… Des années plus tard, il y a peudonc, Gaillard a fini par avouer à Girard la vraie raison duchoix qui, pour avoir voulu protéger le groupe, l’avait faitimploser.Voilà tout de cette belle et triste histoire. On l’a racontéeà Fabrice qui, fidèle à son personnage, a regardé droitdevant lui. « Je ne ressasse jamais le passé. »BERNARD CHEVALIERLES J.O. SUR RMCFLASH OLYMPIQUE TOUTES LES 20 MINUTESET AUJOURD’HUI :12H : Sandrine BAILLY sprinte versla 1 re médaille du biathlon français.13H - 15H :INTÉGRALE OLYMPIQUEEN DIRECT DU CLUB FRANCE14h : Xavier DE LE RUEride le snowboard-cross.19H - 20H :GLOBAL OLYMPIQUE21H - 0H :INTÉGRALE OLYMPIQUEEN DIRECT DE LA PATINOIREBrian JOUBERT, le podium au termedu programme libre ?AVECCHRONIQUE OLYMPIQUEVotez sur rmcinfo.fr jusqu’à 19H :Carole MONTILLET a-t-elle eu raison departiciper à la descente ?Le résultat d’hier :Le plus spectaculaire : half-pipe 45,7 %,ski de bosses 54,3 %Réagissez au 3216* et sur rmcinfo.fr* 0,34 euro/minJEUDI 16 FÉVRIER 2006 PAGE 7

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