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PROLONGATIONSLES ENFANTS TERRIBLESLes snowboarders cultivent leur différence au moment où leur sport traverse en France une crise financière et politique.REPORTAGEDoriane Vidal vient de prendre sa retraite sans obtenir lasecondemédaille olympique dontelle rêvait.Elle estpartiedignement, mais en faisant part de son inquiétude pourl’avenir de son sport. Le lendemain, Mathieu Crépel neréussit pas plus qu’elle à contrecarrer l’hégémonie américaineen half-pipe. Il n’en fallait pas plus pour relancer lesvieilles querelles. Il faut dire qu’en snowboard, le feu n’ajamais cessé de couver…BARDONECCHIA –de notre envoyé spécialILS VONT S’ASSEOIR autour d’unetable, ressusciter la tradition gauloisedu banquet : bien manger, bien boire,refaire l’histoire et, en fin de repas, semettre sur la courge. Ainsi, ils aurontenterré leur sport pour deux ou troisolympiades. « C’est le risque eneffet », redoute Bernard Crépel, lepère de Mathieu, dix-septième del’épreuve olympique du half-pipe lundidernier et, accessoirement,responsable du développement chezQuicksilver (qui a récemment rachetéle groupe Rossignol, <strong>La</strong>nge et Dynastar).« Il y a, dans ce milieu, plein degens bien, compétentset amoureux deleur sport. Le problème c’est qu’ils sedétestent les uns les autres. Cela faitvingtans qu’ils gravitent danslemêmepetit monde et ils ont tous des casserolesaux fesses, ils accusent tous levoisin de lui avoir fait un coup tordu,d’être le pote d’Untel qui, en 1982,avait dit que machin était untocard…» C’est Astérix en Corse. Oupire : Astérix à la montagne.Jean-Philippe Garcia, l’entraîneur historiquedu half-pipe, pourrait tenir lerôle du forgeron fort en gueule. Sonbarde à lui, c’est Mathieu Giraud, lejuge français. À la moindre occasion, ill’allume et rêve régulièrement del’enfoncer sous la neige en lui tapantdessus avec une masse. Dans le langageimagé de Garcia, Niçois pursouche, ça tourne au comique de répétition.Il fait souvent pleurer''de rire l’auditoire avec sesexpressions à la RollandCourbis mais, régulièrement,il agace prodigieusementLuc Faye, le directeurdes équipes de France desnow. Ces deux personnages-làsont emblématiquesdu milieu, de sonmalaise. D’un côté, Jean-Philippe l’autodidacte. Ancien marchandde poissons, de poulets (« groset demi-gros, bien morts et plumés »,précise-t-il), une moustache de Hell’sAngel et une connaissance empiriqueénorme. Quand il raconte sa vie, onpense à un roman. Il a été l’un des premiersriders français à faire partie dumythique team Burton ; sa plancheraccrochée, il a lancé le freestyle enFrance ; il est aujourd’hui l’un desmeilleurs entraîneurs de half-pipe aumonde. Et il réclame plus de moyenspour ses athlètes qui « n’arriverontbientôt plus à rivaliser avec les Américainssi on ne nous offre pas des conditionsd’entraînement digne d’un sportolympique ».Luc Faye, lui, est un pur produit del’École nationale de ski et d’alpinisme.Ses talents d’organisateur sont reconnus,lui aussi aimerait que les athlètesbénéficient de nouvelles facilitésd’entraînement (« mais sans en fairedes assistés »), mais il pèse ses mots etrespecte les règles. Alors quand ilentend Jean-Philippe Garcia annoncerque tel juge « est acheté par Burton »,le sponsor de l’équipe américaine, quetel autre est « un abruti notoire » etque le troisième, « déjà gras commeun goret, ne pense qu’à s’empiffrer »,Luc lève les yeux au ciel d’un air excédé.Et, à l’occasion, il élève le ton. Biensûr, ils savent l’un et l’autre manier leseconddegré ; bien sûr,ils ne prennentpas pour argent comptant les sailliesde l’un et les exaspérations de l’autre.D’ailleurs, Garcia se demande ce qu’ilfera sans son « meilleur ennemi » sid’aventure Faye (surnommé MéméJacquet) quittait le milieu. Il racontevolontiers une anecdote vieille devingt ans, « à l’époque où j’étais leplus fou des riders français et que Lucétait juge aux Championnats deFrance, déjà aussi con que les jugesd’aujourd’hui. J’avais tenté – etréussi – un saut périlleux énorme et,comme cette figure était trop dangereuse,Luc m’avait déclassé… »Vu de près, les querelles comme cellesqui opposent ces deux braves types(quitrinquent régulièrementensembleen se reprochant tous les maux dusnow) paraissent bon enfant. Leproblème c’est qu’avec le coup de projecteurolympique, dans un contexteéconomique très difficile, et aumomentoù des cadres de l’Associationfrançaise de snowboard (AFS),emmenés par leur président, PhilippeJeannot, entrent en résistance contrel’intégration de leur discipline au seinde la Fédération française de ski (FFS),les rancœurs sont exacerbées.Et les athlètes se retrouvent pris enotage. Mathieu Crépel fut la premièrevictime. Déçu de son élimination avantla finale du half-pipe alors qu’il visaitun podium, il s’en est pris aux juges.Les médias ont relayé. Et les critiquesont commencé à pleuvoir sur lui.Quand il a analysé à tête reposée sadéfaite, qu’il s’est rendu compte queses notes n’étaient pas si injustes, qu’ilétait aussi le premier responsable desa contre-performance, les micros etles caméras étaient déjà passés à autreAvec le coupde projecteurolympique,les rancœurssont exacerbées''chose. Il n’y avait plus moyen pour luide tempérer… « C’est frustrant, dit-il,parce qu’après mon accès de colère,avons une culture propre. Que nousj’avaisenviede remerciertous ceuxquitenons à la préserver. Je prends unm’ont soutenu, d’expliquer au publicexemple tout simple : en boarder, nousque mon sport est beau, qu’il est fragileet qu’il faut le défendre. Et ça, jene portons pas de combinaisons moulantesqui pourtant favoriseraientla vitesse. Nousn’ai pas pu. Il faudrait qu’on prenne un''peu plus le temps. Pour se parler.nous battons pour qu’il enÉchanger. »C’estpas gagné… Car audelàdes problèmes de jugement ensoit toujours ainsi. Parcequ’il s’agit de notre identité,parce que notre travailhalf-pipe, il existe une lutte pour lepouvoir qui déborde très largement leprend seulement la performanceencompte.Ilyaaus-cadre sportif. Le monde de la planche àneige est déchiré entre les besoins dessi une notion de plaisir, demarques, les désirs des anciens deliberté, de découverte.l’AFS, les ambitions de la FFS, les pressionsdu syndicat des moniteurs de ski,C’est une chance par rapportaux sports où tout estdont le président très influent ne veutcadré, figé. Chercher àsurtout pas entendre parler d’un brevetd’état spécifique aux enseignantsremettre en cause cet espritconstitue une entrave aude snowboard… Et au milieu de toutdéveloppement de moncela coulent des athlètes.sport et je crois qu’il est du devoir duXavier DeLe Rue, qui s’aligne ce matin, ministère d’intervenir pour nousen favori, au départ du premier snowboardcrossolympique, essaye de ne Le message est passé depuis un bonaider. »penser qu’à sa performance, et auplaisir qu’il y prend. Mais quand enconférence de presse, on lui demandeson avis sur les problèmes du snowboard,il réagit de façon épidermique :« Ce sont des histoires politiques quisont assez décevantes. Tout cela esttroploin du sport.C’est dommage qu’ily ait tant de pression et de lobbying.Moi, je considère que l’AFS se batdepuis quinze ans pour nous. Son systèmespécifique fonctionne bien et iln’est ni juste ni logique que la FFS lerécupère. Il faut comprendre que nousTÉLÉVISION LASÉLECTIONDE«L’ÉQUIPE»JEUX OLYMPIQUES 08.45Combiné nordique ; curling ;ski de fond (10 km classique F) ; snowboard H.JEUX OLYMPIQUES 09.50Snowboard H ;ski de fond (10 km classique F).JEUX OLYMPIQUES 11.45Biathlon (7,5 km sprint F) ; curling ; ski de fond(10 km classique F) ; snowboard H.JEUX OLYMPIQUES 12.00Biathlon.7,5 km sprint F. À Cesana San Sicario (ITA).TENNIS 12.00WTA Tour.Tournoi d’Anvers (BEL). 8 es de finale.JEUX OLYMPIQUES 12.55Biathlon (7,5 km sprint F) ;ski de fond (10 km classique F) ; hockey sur glace.JEUX OLYMPIQUES 16.00Curling H. 1 re phase. Grande-Bretagne - Allemagne.À Pinerolo Palaghiaccio (ITA).JEUX OLYMPIQUES 16.55Patinage de vitesse (poursuite par équipes F et H,demi-finales et finales) ; skeleton F ; patinage artistique.MAGAZINE 17.30« C’est pas sorcier »Voir article.JEUX OLYMPIQUES 18.15Patinage de vitesse (poursuite par équipes F et H,demi-finales et finales).TENNIS 19.00ATP.Tournoi de Marseille. 4 e jour.JEUX OLYMPIQUES 19.00Patinage artistique.Programme libre H. À Turin (ITA).Eurosport 180 minFrance 3 120 minFrance 2 70 minEurosport 90 minRediff. à 0 h 45Eurosport 2 315 minFrance 3 190 minEurosport 120 minFrance 2 155 minFrance 3 30 minEurosport 120 minSport + 90 minEurosport 115 minMAGAZINE 19.30« Un jour à Turin » France 2 25 minBARDONECCHIA. – Les snowboarders, principalement en freestyle (ici le half-pipe), cultivent leurs différences. Du coup, leur intégration dans le giron olympique n’estpas évidente.(Photo Jean-Louis Fel)Deux mondes opposésL’ASSOCIATION FRANÇAISE DE SURF est la fédération historique des snowboarders.Elle est très liée aux marques et au circuit international Ticket To Ride.Le TTR est composé d’épreuves à travers le monde sponsorisées par différentesfirmes impliquées dans le snow. Les plus belles épreuves de snowboard ont lieuaux États-Unis. Les disciplines concernées sont : le half-pipe, le big-air, le quarterpipeet le boardercross.<strong>La</strong> Fédération française de ski dispose, selon la loi du 8 août 2003, de l’agrémentministériel, la FFS est donc la fédération de tutelle du snowboard. Elle privilégielogiquement les épreuves de la Coupe du monde de la Fédération internationalede ski.À voir.Intéressant.À ne pas rater.Les cases vertescorrespondent auxretransmissionsen direct.moment. Jean-François <strong>La</strong>mour ad’ailleurs passé du temps autéléphone, « avec Xavier, pour lui souhaiterun bon rétablissement auIl faut comprendreque nous avonsune culture propre.Que nous tenonsàlapréserver(Xavier De Le Rue,boardercross)''moment où il était blessé ; avecMathieu Bozzetto aussi, pour évoquerles problèmes que traversent ces disciplines». Pour le ministre de laTENNIS 19.30WTA Tour.Tournoi d’Anvers (BEL). 8 es de finale.TOUT LE SPORT 20.10Suvi du « Journal des Jeux ».VOLLEY-BALL 20.30Ligue des champions H. Play-offs. 1 er tour.Match retour. Tours-Roeselare (BEL).FOOTBALL 20.40Coupe de l’UEFA. 16 e de finale. Match aller.Stuttgart (ALL) - Middlesbrough (ANG).MAGAZINE 20.45« Jeudi soir boxe » Avec :José-Luis Castillo (MEX) - Rolando Reyes (USA). Voir article.JEUX OLYMPIQUES 20.50Patinage artistique.Programme libre H. À Turin (ITA).JEUX OLYMPIQUES 21.00Patinage artistique.Programme libre H. À Turin (ITA).TENNIS 22.00ATP.Tournoi de Marseille. 4 e jour.HOCKEY SUR GLACE 01.30Tournoi H. 1 er tour.BASKET 01.30NBA.Cleveland Cavaliers - Philadelphia 76ers.ZAPCe soir 18: 30Jeunesse et des Sports, il sera tempsaprès les Jeux de trouver des solutionsaux multiplesproblèmes. « <strong>La</strong> portedemon bureau a toujours été ouvertepour les athlètes, je les recevrai avecplaisir pour qu’ils évoquent leurscraintes et que nous puissions les rassurer.J’en connais l’essentiel, je lescomprends. Elles tiennent principalementà un manque de reconnaissanceau sein des comités régionaux, et ausein de la FFS. Nous serons vigilants àleur représentativité au sein des instances.»Mais, au-delà de ces problèmesconcrets, la question se pose de savoirsi la culture des snowboarders peut secouler dans le carcan fédéral et, parextension, celui du monde olympique…Jean-François <strong>La</strong>mour amesuré la différence, évalué les divergences.« Ils ont, particulièrementdans le freestyle, unesprit différent, unbel esprit différent. Ils ont peut-être,parfois, du mal à se fondre dans lemoule fédéral classique et dans lemoule olympique, mais je suis certainque leur pratique et la façon dont ilsenvisagent le sport est compatibleavec celle, plus classique, d’autres disciplines.Il faudra peut-être une oudeux olympiades mais le snowboardfinira par être parfaitement intégré. »Intégré, mais pas digéré…Le snowboard, dans sa version olympique,est une activité sportive qui aEurosport 2 105 minFrance 3 5 minSport + 90 minRediff. demain à 10 hTPS Star 135 minCanal + Sport 90 minRediff. demain à 18 hFrance 2 160 minEurosport 135 minRediff. à 4 h 15Sport + 90 minFrance 2 90 minNBA + 120 minRediff. vendredi 17 à 7 h 30INFORMATION> LA GRANDE ÉDITION<strong>La</strong>urent Depouilly, ancien entraîneur de Brian Joubert, en plateau> JEUX OLYMPIQUES DE TURINété générée par un marché, celui del’équipement, des planches, des fringues...Et quand le marché se réduit,quandles fabricants vendent moins, çadevient dur pour le sport. C’est exactementcequi est en train de se passer. <strong>La</strong>firme Nokia, principal bailleur de fondsdes organisateurs d’épreuves desnowboard, pourrait retirer ses billes.D’autres risquent de suivre. « Surtout,se désole Bernard Crépel, si tous ceuxqui détiennent de petits leviers de pouvoirrefusent de s’asseoir ensembleautour d’une table pour mettre les problèmesà plat, en oubliant les querellespassées et en passant à l’avenir.L’échec du half-pipe aux Jeux a mis lemalaise en lumière. Si on ne règle pasles problèmes, Quicksilver, comme lesautres, arrêtera d’aider l’activité et secontentera de parrainer quelquesathlètes. À titre personnel, celam’attristerait, parce que celaconstituerait un terrible coup d’arrêt,notamment pour les jeunes. Mais sichacun n’y met pas du sien, ce retraitdeviendra inéluctable. » Malheureusement,certains comportements nerendent pas optimiste.Sur le thème du malaise du snowboard,tout le monde accepte de donnerson point de vue, de le défendre etd’argumenter. Des athlètes jusqu’auministre. Tous, sauf le président de laFFS, Alain Méthiaz. Qui a d’évidenced’autres chats à fouetter.JEAN ISSARTEL<strong>La</strong> ganterie d’AnversCANAL + SPORT. 20 h 45. Jeudi soir Boxe.90’.POUR HABILLER lesréunionsdeboxedont il a conclu les diffusions avecl’organisateuraméricain Bob Arum jusque2007, le groupe Canal + lance un rendez-voushebdomadaire sur Canal +Sport. Si son titre, Jeudi soir Boxe, présentel’avantage d’être facilement repérablesur son agenda, c’est une afficherelativement décevante qui inaugure lerendez-vous présenté par le duo Delcourt-Bouttier: le combat sans enjeu quiaopposéle4février,auTexas,JoseLuisCastillo à Rolando Reyes. L’amateurappréciera davantage les sujets entourantce match, notamment la rétrospectivesur les grands combats qui ont eulieu à El Paso, dont le Championnat WBCdes welters où Oscar De <strong>La</strong> Hoya surclassaPatrick Charpentier en 1998. C’estaussi l’occasion de découvrir Josephd’Anvers, révélation (avec l’album LesChoses en face) de la scène musicalefrançaise qui tâte du ring depuis septans : il a d’ailleurs failli participer auxChampionnats de France universitairesde boxeetcontinuedes’entretenirphysiquement,gants aux poings. Il faut direque ce natif de Nevers et habitant Paris,du côté de la station de métro Anvers(d’oùsonnomdescène),alesportdansles gènes. Son père fut champion d’académiedeboxeenPACA,recordmandeLes JO expliqués aux enfantsFRANCE 3. 17 h 30. Mag. C’est pas sorcier. 30’.CELA RESSEMBLE À UN ENTRAÎNEMENT accéléréenvued’unhypothétiqueTrivialPursuitconsacréauxJOd’hiver.Quelleestl’inclinaisond’untremplindesautàskis ? 35 degrés. <strong>La</strong> vitesse maximum d’un palet dehockey sur glace?190 km/h. Jamyet Fred, les présentateurs du magazine scientifique pour enfants C’estpas sorcier, ontréponse à tout, et en l’occurrence à toutes les questions qu’ils se posent sur lesépreuves olympiques hivernales. C’est évidemment un peu énervant, surtout quandles deux compères reviennent à la naissance du monde en expliquant le hockey surglace,depuis la formation physique deladiteglace.Mais,aumilieudespitreries et desexpériences de physique faciles, on parvient à glaner quelques enseignements intéressants.On apprend, par exemple, que le poids maximum des équipages de bobsleighàquatre n’a pas toujours été limité à 630 kilos. Une information illustrée par uneimage d’archives désopilante où des bobeurs d’antan, aussi joufflus que leurs successeurssont athlétiques, se lancent lourdement à l’assaut de la piste. Avec quinze disciplinesreprésentéesauxJeuxdeTurin,dontcertainesfortexotiques,commelecurling,le tour d’horizon n’est pas inutile, même tenu par la main.FRANÇOIS-GUILLAUME LEMOUTONDOMINIQUE MALTAIS, la meilleure représentantecanadienne en snowboardcross,évoquel’exempledesonpays.«Nousdisposonsde gros moyens »« AU CANADA, les snowboarders sont-ils bien intégrés dans le mondede la neige ?– Les skieurs nous regardent un peu de haut mais, auprès du grand public, nousavons une bonne cote. Chez nous, le snow représente 50 % de la pratique sportivedans les stations. Pourtant, nous avons encore l’étiquette de sportifs pas trèssérieux alors que nous nous entraînons comme des pros.– Les skieurs jouissent de plus de respect ?– Eux, en tout cas, raisonnent ainsi. Et la presse aussi. Si Éric Guay fait cinquièmed’une Coupe du monde de descente, il aura nettement plus de presse que si moi jegagne un boarder. Mais les choses commencent à changer, grâce aux jeunes quiadorent le snow, les instances ont amorcé un gros virage et, dans la perspectivedes Jeux de Vancouver (en 2010), nous sommes bien soutenus. Nous disposonsmaintenant de gros moyens. C’est la première année que nous avons un bon budget.– <strong>La</strong> Fédération de ski dirige-t-elle le snowboard au Canada ?– Non, c’estdeuxcircuits totalementdifférents. Nousn’avons pasderapport avecle ski alpin.– Que pensez-vous du circuit de la Fédération internationale de ski(FIS) ?– Par rapportaux compétitions américaines, lesCoupes du mondeFIS ne sont pasterribles. Les dotations sont bien moindres, il n’y a pas beaucoup de public et,souvent, les parcours de boarder sont vraiment moyens. On sent que nous n’avonspas beaucoup d’importance aux yeux des dirigeants de la Fédération internationalede ski. Un exemple : quatre mois avant les Jeux, on nous a fait courir à Saas Feen Suisse sur un parcours vraiment dangereux. Etil y aeu de nombreux blessés qui,du coup, ne peuvent pas participer à la fête olympique… » – J. I.Bourgogne de la hauteur, rugbyman,entraîneur de canoë-kayak… C’est surles terrains de foot que le fiston faillitexercer son art : après avoir évoluéquatre saisons chez les moins de 15 ansnationaux, il avait reçu une lettre lui proposantd’intégrer la section sport-étudesd’Auxerre signée d’un certain Guy Roux.JOCELYN LERMUSIEAUXL’ÉQUIPE TV6. Édition du matin. 10. Édition de la journée.11. Un jour avec… (rediff. à 14. et16.). 18.30 <strong>La</strong> Grande Édition (rediff.toutes les heures, jusqu’à 21.30).19. <strong>La</strong> <strong>Page</strong> rugby (rediff. toutes lesheures, jusqu’à 22.). 22.30 Édition dela nuit.INFOSPORT6. <strong>La</strong> Matinale Sport, avec une pagespéciale JO. 10. Le Journal en continu.18. <strong>La</strong> Grande Heure, avec une pagespéciale JO.LE COIN DES RADIOSToute la journée. France Info. À .8 et à .38de chaque heure, chronique sportive.6.40 et 7.40. France Inter. Sports.6.45 RTL. RTL JO. 7.40 Europe 1. Sports.7.40 France Info. Journal des Jeux (et à9.40 et 10.40). 16. RMC. DKP (rediff. à21.). 18. RMC. Luis Attaque. 18. SudRadio. <strong>Rugby</strong> & Compagnie. 18.53 RTL.RTL JO. 19. RMC. Global Olympique.19.40 RMC. Global Sport. 20. Europe 1.Europe Sport (avec, à 20.10 Le Club Pires)20. RTL. RTL Foot. 20. RMC. CoachCourbis.PAGE 8 JEUDI 16 FÉVRIER 2006

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