12.07.2015 Views

TORs Conference - ACP Business Climate

TORs Conference - ACP Business Climate

TORs Conference - ACP Business Climate

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

financements formels reste en effet problématique dans un contexte général qui nefavorise pas l’octroi de crédits à l’économie productive. La CCIMA entend jouer un rôlemoteur afin de servir ses membres dont la majorité sont des TPPEA par la mise àdisposition de nouveaux mécanismes répondant aux besoins non couverts.Dans le cadre du projet, elle assurera la mobilisation des parties prenantes, avec qui elleconstituera un comité de pilotage dont elle assurera la présidence. Les autres partenairespressentis comprennent :- La Société Nationale d’Investissement- L’Association des Banques- L’Association des Etablissements de Microfinance du Cameroun (ANEMCAM).Le projet est articulé autour du constat que le développement des petites entreprises estcorrélé au degré de maturité des systèmes financiers. Hors, sauf en Afrique du Sud, àl’Ile Maurice et en Afrique du Nord, la moyenne des crédits au secteur privé enpourcentage du PIB en Afrique sub-saharienne culmine à 10%, traduisant une déficiencegénérale qui touche tout particulièrement la TPPEA. De fait, le secteur privé en Afriqueest majoritairement composé de micro entreprises informelles - qui bénéficient de lamultiplication des initiatives dans le domaine de la micro finance, aux côtés de grandsgroupes qui sécurisent des financements via (ou avec l’appui) de leurs maisons mères.Entre les deux, les TPPEA constituent le «chaînon manquant» dont les membres sontparticulièrement pénalisés par l’absence de mécanisme de financement adapté à leursactivités.L’autofinancement et les associations informelles d’épargne et de crédit – les tontines –restent les principales sources de financement des TPPEA. Du fait de leur focalisationsectorielle ou régionale, ces mécanismes ont un impact limité en matière demutualisation du risque. Par ailleurs, en raison de la qualité de la demande et del’inadéquation de l’offre, l’accès aux financements classiques reste médiocre, les banquesse désintéressant des crédits aux TPPEA ; à l’opposé du spectre, les 1020 Etablissementsde Micro Finance (EMF) de la CEMAC servent 780.000 clients, gèrent 133 milliards FCFAde dépôt et un portefeuille consolidé de 73,5 milliards de crédit fin 2005. Mais en dépitde leur succès, les EMF n’ont souvent pas la capacité de suivre leurs clients lorsque cesderniers se développent.Ces dernières années, un regain d’attention a été accordé au financement des TPPEA parles Gouvernements et les institutions de développement dans le monde entier. Denombreux programmes à destination des emprunteurs ou des bailleurs de fondss’adressant aux petites entreprises ont été lancés dont la dissémination des résultatspermet d’accélérer l’adoption des bonnes pratiques et la mise en place d’instrumentsefficients.Au Cameroun, suite à la cessation d’activité du fonds national de garantie spécialisé dansles PME (Petites et Moyennes Entreprises) en 2004, des actions ont été lancéess’adressant, d’une part, aux entreprises de taille moyenne sous forme d’un fonds degarantie en cours de création (le Fogamu), et, d’autre part, aux micro entreprises (par lacréation d’une association visant à développer les établissements de micro finance,l’Anemcam).Le présent projet initié par la CCIMA, qui cherche à répondre au besoins du chaînonmanquant, sera étroitement coordonné avec ces deux initiatives qui opèreront sur desgammes de financements de tailles complémentaires. Il cherchera en particulier às’appuyer sur les 214 EMF agréés et le réseau CamCCUL (191 affiliés) dont l’encourss’élève à 50 milliards de FCFA sur plus de 450 000 clients.1.3 Autres programmes et activités supportés par des bailleurs de fondsDe nombreuses initiatives existent dans les <strong>ACP</strong> concernant le financement des TPE etdes PME. Leur diversité en matière de bénéficiaires, d’instruments, de parties prenantes,et l’évolution constante des techniques mises en oeuvre les rend cependant peu lisibles2

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!