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Notice HQE du DCE - Ekopolis

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Direction des Affaires Scolaireset de l'Enseignement SupérieurRECONSTRUCTION DU LYCEE JEAN JAURÈSA CHARENTON-LE-PONT<strong>DCE</strong>NOTICE <strong>HQE</strong>MAITRISE D'OUVRAGERégion Ile de France DASES 3 - 35 boulevard des Invalides 75007 PARISMANDATAIRE DU MAITRE D'OUVRAGE et CONDUCTEUR D'OPERATIONSADEV 94 - 31, rue Anatole-France - 94306 VINCENNES CEDEXMAITRISE D'ŒUVREEPICURIA Architectes Architecte mandataire - 23 rue de Rome, 75008 ParisAA MALISAN Architecte associé - Ferme de maison neuve - 91220 BRETIGNYSUR ORGESEREB Concept Economiste - 4 allée Verte, 93200 SAINT DENISCET Bureau d’Etudes - Immeuble Villerenne 23, quai Sisley 92390 VILLENEUVE LE GARENNESOPHIE BRINDEL-BETH Architecte qualité environnementale - 4, rue Georges Saché 75014 PARIS


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Cible 1 Relation harmonieuse <strong>du</strong> bâtiment avec son environnement immédiatDéveloppement urbain <strong>du</strong>rable compte tenu de contexte environnementalLe terrain a un bilan environnemental difficile : pollution de l’air, pollution sonore, pollution <strong>du</strong> sol, zoneinondable au sud, immeubles proches de plus de dix étages, vues sur l’autoroute et les voies de chemins defer. Il bénéfice d’une large exposition sud et de quelques beaux arbres.Pour ces raisons, nous avons choisi de protéger le centre <strong>du</strong> bâtiment, d’en faire le centre de vie, de créerdes vues agréables et d’éviter de proposer un lieu où les élèves se sentiraient enfermés.- Le bâtiment ceinture le terrain et crée un bouclier acoustique protecteur <strong>du</strong> bruit des trains et del’autoroute. La face externe de cette ceinture est réservée aux circulations horizontales et verticales et àdes locaux de service. Elle comporte des espaces tampons acoustiques et bioclimatiques dans lesquelsarrive de l’air tempéré par des puits canadiens. Cet air permet de tempérer l’air neuf des classes paréchange en période de non chauffage. En inoccupation, le ventilateur est arrêté et l’air, venant des puits,circule à très faible vitesse, tiré par les défauts d’étanchéité ou par des ouvrants hauts implantés enfaçade. En période très chaude, l’air est accéléré par des ventilateurs, de jour et de nuit.- Au nord, un espace planté et une voie pompiers éloigne un peu le bâtiment <strong>du</strong> chemin de fer. Au sud,une noue, plantée de plantes semi aquatiques épurantes, est conçue pour absorber une partie des eauxde ruissellement. Une bâche de stockage des eaux de pluie et un bassin de rétention complètent cedispositif pour gérer les eaux de pluie sur le terrain.- Le bâtiment au sud comporte un étage de plus qu’au nord : cela règle la question de différenced’altimétrie sur le terrain : le parking rempli la surface plus basse au sud.- La conception des bâtiments, basée sur le principe de mettre des circulations côté bruit et des salles declasse côté cour, permet des seconds jours côté couloir, pour les salles de classe.- Seuls les logements ne bénéficient pas de la protection de ce ceinturage. Ils font face aux immeubles delogements plus hauts. Leurs façades sont vitrées à l’est et à l’ouest : en période chaude, il est possiblede créer une ventilation traversante naturelle <strong>du</strong> logement.- Côté ouest le bâtiment est plus bas de façon à marquer l’accroche urbaine, sans laisser passer le bruitde l’autoroute ou des trains. Sur cet espace bas, les toits sont plantés.- Au centre, la cour sera implantée sur le parking. La terre sur la partie nord plus haute ne sera pasenlevée : des plantes dépolluantes seront plantées. Selon les polluants présents, le traitement desdéchets végétaux venant de cette zone devra faire l’objet, dans les premières années, d’une éliminationspécifique ou non.- A la pointe <strong>du</strong> terrain des beaux arbres seront complétés de façon à créer un petit bois qui sera visibledepuis l’entrée, à travers l’espace qui lie la zone sud et la zone nord qui est vitrée. Le long de la voieferrée, une rangée d’arbres, des charmes, sera plantée. Dans la cour, une allée de marronniers rougesou de tulipiers viendra en période chaude apporter de la fraîcheur aux locaux de la façade sud et àl’espace vert intérieur.- L’air neuf, nécessaire au renouvellement d’air des locaux, est pris à l’intérieur de l’enceinte que forme lebâtiment.- Au sud, les toits en pente reçoivent les panneaux solaire préchauffant l’eau chaude sanitaire et lechauffage des logements et, en option, des panneaux photovoltaïques fournissant un peu d’électricité(fictivement car échange avec le réseau) à l’établissement.- Une bâche de stockage des eaux pluviales sera implantée sous la cour à côté <strong>du</strong> parking.- Il y aura peu de terre enlevée <strong>du</strong> terrain. La terre en excédent servira à remblayer sous la cour ; Commela cour est imperméabilisée, il est possible de stocker la terre même un peu polluée sous la coucheimperméabilisée de la cour de récréation.- Un jardin urbain est créé au nord <strong>du</strong> terrain, en prolongation des jardins voisins.Qualité d’ambiance pour les usagers et les riverainsLa double peau permet de protéger <strong>du</strong> bruit les élèves : les circulations seront au calme, ce qui est importantpour la vie de l’établissement. Elle est conçue pour apporter un isolement acoustique d’au moins 42 dB côtévoies ferrées.A l’intérieur, la cour est protégée des nuisances acoustiques : les bâtiments sont conçus pour ne laisserpratiquement pas de passage direct <strong>du</strong> bruit des deux nuisances vers la cour (voir notice acoustique).Les logements riverains sont face à des bâtiments plus bas et dont les toits sont plantés.L’entrée des élèves se fait face eux : cet emplacement de l’entrée permet une meilleure continuité urbaine etlimite le mieux possible les déplacements.L’entrée des parkings et les livraisons par le quai des Carrières évite des nuisances aux riverains.Les vibrations <strong>du</strong> roulement des trains et, notamment, <strong>du</strong> RER, ne devrait pas affecter la vie <strong>du</strong> bâtiment(selon les premiers résultats (communiqués oralement par le BET qui fait l’étude – les résultats complets ne2/89


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>nous ont pas encore été communiqués). Les zones les plus fragiles sont les logements que nous avonspositionnés le plus loin possible des voies. Ce positionnement semble suffisant pour éviter qu’ils ne soientaffectés par ces nuisances.Bioclimatisme de l’architectureLa double peau des façades sud et nord-est a avant tout une fonction acoustique.L’air neuf des locaux d’enseignement est pris dans la cour. Il est soit, en été, tempéré par échange avec l’airvenant d’un puits canadien, soit, en hiver, réchauffé par l’air extrait.L’air tempéré venant <strong>du</strong> puits est envoyé dans la double peau en hiver. Elle est, ainsi, aussi tempérée enhiver. La double peau concerne à chaque fois deux étages : il a fallu la fractionner pour répondre auxexigences de sécurité acoustique. Entre les deux mo<strong>du</strong>les des bouches d’entrée d’air asservies à ladétection incendie permettent à l’air venant des puits canadiens à partir de bouches d’entrée d’air en partiebasse et d’être évacué par des sorties d’air placées en partie haute.Les logements sont traversants. Ils sont chauffés par des radiateurs basse température, alimentés par lachaufferie.Simplicité des flux et facilité des accèsLe terrain est bordé au sud par le Quai des Carrières, voie la plus accessible.Le parking aura son entrée sur cette voie. Cette solution utilise le dénivelé <strong>du</strong> terrain. Le parking peut ainsiêtre semi enterré (ouvert au sud, enterré côté nord). Il est éclairé et ventilé naturellement. Il accueille aussi30 places destinées aux visiteurs : il n’y a pas de parking en surface.La dépose par car se fera aussi sur cette voie en sens unique : les élèves n’auront pas à trverser.Les ateliers, le local transformateur, l’entrée des livraisons, la sortie des déchets se feront par cette voie. Unlocal en bor<strong>du</strong>re de voie permet d’entreposer les bacs avant collecte.Deux monte-charge, un destiné au propre, l’autre au sale, sont implantés de façon groupée, le long de ladesserte. Ces monte-charges donnent sur une aire de livraison, située le long de la cuisine.La rue de l’Embarcadère, voie à l’ouest, est une liaison avec le tissu urbain. Les entrées piétonnes se ferontsur ce côté : entrée des logements à l’angle, entrée <strong>du</strong> lycée en face de la rue Robert Schuman. Le parkingpour les vélos est le long de cette voie. Il est facilement surveillable depuis la loge.Au nord est et au nord le terrain n’est pas bordé par des voies de circulation, mais par le chemin de fer. Uneentrée de service est créée. Le parking de surface et une voie pompiers vont longer la voie de chemin de feraprès un recul paysager.CIBLE 4. Gestion de l'énergieDéperditionsLes parois sont bien isolées (voir tableau page suivante). Nous recherchons toujours des U de paroisinférieur à la valeur de référence donnée par la réglementation. L’isolation extérieure permet de limiter lesponts thermiques : l’isolant sera retourné autour de l’acrotère. Ubat sera inférieur à 0,8 > Ubatref.Des espaces vitrés sont des sas thermo-acoustiques. Ce sont des doubles peaux dilatées non chaufféesdans lesquelles arrive de l’air neuf tempéré qui les ventilent. Elles sont entrecoupées de blocs opaques nonchauffés (dépôts et certains sanitaires)Les surfaces vitrées représentent 52 % de la façade pour les façades des salles de classe et <strong>du</strong> CDI.En toiture, l’isolant, le verre cellulaire, a été choisi pour sa <strong>du</strong>rabilité et celle qu’il entraîne sur la <strong>du</strong>rée de viede l’étanchéité ou de la toiture. De lambda 0,042, il est utilisé en couche épaisse.Les déperditions sur l’air sont ré<strong>du</strong>ites par l’utilisation d’une ventilation double-flux avec échangeur pour lesgrandes salles (CDI, restauration, salle polyvalente, …) et les étage des bâtiment B et C.Les logements sont équipés de ventilation hygroréglables, avec prises d’air acoustiques et possibilité, enpériode chaude, de ventilation traversante par actionnement manuel d’ouvrants.3/89


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont <strong>HQE</strong>Protections solaires et caractéristiques des vitrages pour chaque local typeDésignationParoisVitréesLogementsComposition (del'extérieur versl'intérieur)Double vitrage(10/16/4)peu émissiflame d’argon de 16mm menuiseriesmétalliquesà rupture de pontthermique(Ra,tr ≥ 32 dB)OrientationCoefficientUgCoefficientUw(W/m².K)Facteur solaire(8.2.6)Surface(m²)Est 0,42 22Ouest1,11,90,42 x 0,2(persiennescoulissantes)103Hauteur del’allègeassociéefentes de0,3 ou 0 ,5de largeportesfenêtrePositioncouchebasseémissivité22Bâtiment ADoublevitrage(8/16/4.4.1)peu émissiflame d’argon de 16mm menuiseriesmétalliquesà rupture de pontthermique(Ra,tr ≥ 34 dB)Est 1,1 1,9Ouest 1,1 1,90,42 x 0,2(persiennescoulissantes) enbureau0,42 x 0,15(stores ext)19 1165 + 133 00,42 10 1 20,42 x 0,2(persiennescoulissantes surCDI)0,42 x 0,15(stores ext)204 021 1220,42 en RDC68300variable4/89


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont <strong>HQE</strong>DésignationParoisVitréesComposition (de l'extérieurvers l'intérieur)OrientationCoefficientUgCoefficientUw(W/m².K)Facteur solaire(8.2.6)Surface(m²)Hauteur del’allègeassociéePositioncouchebasseémissivitéBâtiment CBarres de terre cuitePremière paroi vitréed’épaisseur 8mm(Ra,tr=30 dB)Le plancher haut faitcasquetteseconde paroi vitrée detype St Gobain stadipsilence 6/16/44.2(Ra,tr=34 dB) dans unemenuiserie trèsperformante avecrupture de pont, jointdouble.Doublevitrage(8/16/4.4.1)peu émissiflame d’argon de 16 mmmenuiseries métalliquesà rupture de pontthermiqueStore intérieurSud 5,7 et 1,11,14*(1,9 x 0,6)(La doublepeau estventilée enhiver par l’air<strong>du</strong> puits)0,8 x0,9 x 0,8 x0,42Nord 1,1 1,9 0,65930 0 2135 041 0,676 13*La valeur de U tient compte <strong>du</strong> fait que, par -7°C, l’air soufflé venant <strong>du</strong> puits est a minima à 2°C et que la double peau délimite un espace intérieur6/89


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Etude de la double peauL’air <strong>du</strong> puits canadien est toujours positif. Pour -7°C ; il arrive à 2°C dans la double peau.La peau extérieure est en simple vitrage et, si on ne compte pas sur la stratification de l’air, la températuredevrait chuter dans la double peau.12T° air dans une double peau108Hauteur (m)6420-1,00 -0,50 0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50T°CT° int <strong>du</strong> bât 19 °CT° ext -7 °CParoi int: U11,7 w/m2KParoi ext: U25,8 w/m2KT° entrée air 2 °cDébit d'air18000 m3/hHR air entrant 70 %Largeur de la D-Peau1,3 mlongueur de façade170 mhauteur <strong>du</strong>bâtiment11 mmasse vol air à20°c 1,188 kg/m3Chaleur spéc air20°c 1007 J/kgKL’air entrant dans la double peau a été réchauffé : il ne peut être à saturation. Avec -7°C, l’humidité relativene doit pas dépasser 50 % quand l’air entre dans la double peau. Le point de rosé est au-delà de -15° C(Par précaution, nous avons envisagé un taux d’humidité de 70 %. La température de rosée, de – 2,89 °C,,n’est pas atteinte.)Avec de l’air qui arrive dans la double peau réchauffé par le puits canadien, il n’y a pas de risque decondensation7/89


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Dispositions prises pour atteindre l’objectif de C et Cecl- Les déperditions par les parois et l’air sont ré<strong>du</strong>ites.- Le chauffage est apporté par des chaudières gaz à condensation et brûleur mo<strong>du</strong>lant (à bas NO x ).- Le chauffage des logements se fait par radiateurs alimentés par une chaudière spécifique aux logements.- L’eau chaude sanitaire des logements est pro<strong>du</strong>ite par des capteurs solaires avec complément gaz.- Dans les salles de classe l’inertie des locaux est apportée par le sol et les allèges.- Dans les logements, elle est apportée par les plafonds, les allèges et les trumeaux.- Il n’y a pas de rafraîchissement des locaux, mais l’air est tempéré par la ventilation nocturne et le puitscanadien.- Les ascenseurs sont à contre poids et à moteur à vitesse variable par convertisseur de fréquence.- L’éclairage des salles de classe est à plus de 66 % naturel : Les façades des classe sont vitrées à 52 %avec une hauteur sous linteau à 2,7 m. Elles ont 7 m de profondeur et bénéficient d’un second jour en rivede couloir. L’éclairage électrique sera performant avec utilisation de ballasts électroniques et de lampesfluorescentes dépassant toujours 90 lm/W (attention au 100 lm/W : l’offre sur le marché est pour l’instanttrop restreinte). Les installations d’éclairage seront conçues et leur pilotage est prévu de façon à limiter lesconsommations aux stricts besoins.Chauffage et ECS des logements : choix de la part <strong>du</strong> solaire thermiqueIl a été réalisé un comparatif entre la solution plancher chauffant, alimenté par des capteurs solaires et lasolution avec un chauffage par radiateurs alimentés par le gaz. Dans les deux cas, l’eau chaude sanitaireest fournie, en partie, par des capteurs solaires.Les besoins en ECS, estimés, en APD, pour 5 logements de 100 m² collectifs à 1,5 m 3 ont été revus pourmieux tenir compte <strong>du</strong> foisonnement. Ils sont estimés à 1 m 3 .Pour la solution ECS simple, les capteurs envisaEngés en référence sont des capteurs de performancemoyenne :- Capteurs plan DE DIETRICH Dietrisol de 2,51 m² de surface active (Avis Technique : 14+5/03-813) ;- Coef K : 4,00 W/m².K ;- Coef B : 0,73 ;- Température de stagnation maximale 167 °C.Taux couverture solaire 43.0 % Apport solaire annuel 7917 kWh/anBesoin annuel 18397 kWh/an Pro<strong>du</strong>ctivité annuelle 528 kWh/m².anUne solution plancher + ECS a été envisagée avec des capteurs sous vide VIESSMANN (la performance deces capteurs permet de limiter les surfaces à intégrer) :- Capteurs VIESSMANN : Vitosol 200 SD2 20 de 2,11 m² de surface active (Avis Technique : 14/03-846*V1) ;- Coef K : 1,51 W/m².K ;- Coef B : 0,79.Pour les surchauffes que ces capteurs pourraient connaître en été, il était envisagé des destockage dechaleur vers la bâche à eau.Les besoins d’ECS sont évalués à 18 397 kWh/an et les besoins de chauffage à 15 669 kWh/an.L’installation est la suivante :CapteursSurface 50.6 m²Inclinaison 30 °/HorizOrientation 0 °/SudCoefficient B 0.79Coefficient K 1.51 W/m².°CStockageSituationIntérieur (18 °C)Température ECS 55 °C Température Radiateurs 45°CVolume de stockage 3 000 Litres en 2 ballonsCste de refroidissement 0.1000 Wh/L.j.°CType d'installation ECS Circulation forcée, échangeur séparé8/89


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Irradiationcapteurs(Wh/m².jour)Besoins ECS(kWh/mois)BesoinsChauffage(kWh/mois)CouvertureChauffage(kWh/mois)CouvertureECS(kWh/moisTaux (%)janvier 1181 1699 2957 1181 0 15février 2065 1507 2553 2065 0 27,9mars 3216 1623 2194 2194 1022 46,4avril 4401 1538 1566 1566 1538 70,1mai 4769 1513 - - 1513 93.7juin 5200 1412 - - 1412 96.7juillet 5558 1427 - - 1427 97.2août 5002 1409 - - 1409 94.4septembre 3904 1443 - - 1443 86.1octobre 2662 1551 1432 1432 1230 48,1novembre 1617 1588 2196 1617 0 21,9décembre 946 1686 2771 946 0 14,3Total 40521 18397 15669 11001 10994 64,57%Les capteurs ont une pro<strong>du</strong>ctivité de 625 kWh/m².an.La récupération est donc évaluée à 21 995 kWh par an.On peut espérer une économie de 1 100 euros par an et un coût d’entretien de 200 euros.En effet, l’entretien des capteurs solaires comprend les tâches suivantes :- Nettoyage des capteurs solaires : 1 fois tous les 2 ans, soit 10 h par an- Vérification de la pression <strong>du</strong> fluide caloporteur : 2 fois par an, 1 h- Vérification de la teneur en antigel et <strong>du</strong> Ph <strong>du</strong> fluide caloporteur : 1 fois /an, 1h- Vérification des températures d’entrée sorties de l’échangeur à plaques 2 fois /an ; 2h- Vérification des purgeurs d’air : 1 fois/an, 1 h- Vérification de la soupape de sécurité <strong>du</strong> circuit de sécurité <strong>du</strong> circuit primaire : 1 fois /an, 1h- Vérification de la pression de gonflage <strong>du</strong> vase d’expansion : 1fois/an, 1 h9/89


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>- Vérification <strong>du</strong> fonctionnement des circulateurs : 2 fois/an, 2 hSoit moins de 20 heures par an à raison d’une intervention de 2 jours et une intervention d’une journée. Pourne pas avoir un contrat d’entretien <strong>du</strong> même ordre que l’économie, il est nécessaire de prévoir le nettoyagedes capteurs par les agents d’entretien <strong>du</strong> lycée.InvestissementChaudière gazPlancher solaire +ECS solaireRadiateurs gaz bassetemp. + ECS solaireIdentique car la chaudière doit couvrir tousles besoinsRéseau régulé indépendantIdentique<strong>du</strong> reste <strong>du</strong> lycéeEmetteursSolution Plancher (chapes+ réseaux)RadiateursCoût 32 000 € 17 500 € + 14 500 €Régulation vanne 3 voiesIdentiqueVanne pressostatique 500 € + 500 €Capteurs solairesSolution 50,6 m² VITOSOL 15,06 m² DIETRISOLCoût 50 600 € 12 800 € + 37 800 €ConsommationsSolaire 21 995 kWh 7 917 kWhGaz 15 100 kWh 30 700 kWhCoût 755 € 1 535 € - 780 € / anEntretienCoût 200 € 50 € + 150 € / anLe surcoût de l’installation est évalué à 52 800 euros, mais les charges annuelles sont inférieures de 630euros. En tenant compte de l’évolution des coûts (augmentation <strong>du</strong> gaz 8% et inflation de 3%), l’installationplancher est plus rentable qua la solution ECS seulement au bout de 27 ans.L’investissement de l’installation d’ECS solaire est rentable au bout de 18 ans lorsqu’on prend en compte uncoût d’entretien de 50 €.EcartCalcul de consommationsLes consommations <strong>du</strong> lycée comprennent les consommations d’électricité et les consommations de gaz. Legaz sert au chauffage et à l’ECS, l’électricité pour la ventilation, l’éclairage, les ascenseurs et leséquipements électriques divers (Bureautique…).Les calculs réglementaires sont intégrés aux documents BET.10/89


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Autres énergies renouvelablesSolaire photovoltaïque :Les toits <strong>du</strong> bâtiment C orientésvers le sud sont couverts d’unetoiture parapluie qui protège desintempéries, des surchauffes etde la vue les équipementstechniques. La surface équipéede capteurs photovoltaïques estde 200 m² (140 panneaux de185 Wc) et le gain annuelprévisible est de 29 047 kWh/an.Le taux de retour de cettesolution au prix actuel descellules et de l’installation(environ 200 000 €) avecrevente sur le réseau à 0,55€/kWh est de l’ordre de 13 ans(les capteurs ont une fonctionparapluie protégeant leséquipements en toiture et l’onpeut espérer 0,55 €/kWh, sinon,la revente est à 0,3 €/kWh et letemps de retour brut de 23 ans,ce qui reste en dessous de lampériode de garantie descellules qui est de 25 ans.).Le comptage de l’énergiepro<strong>du</strong>ite sera reporté sur la GTC. Ré<strong>du</strong>ction des émissions polluantes :Les capteurs solaires permettent d’éviter : 1,87 t de CO2/an et 1,36 kg de NOx/anLes capteurs photovoltaïques : 2,61 t de CO2/an, 11,62 kg de SO2/an, 4,94 kg de NOx/an1,45 kg de déchets nucléaires radioactifs faibles et moyens0,29 kg de déchets nucléaires radioactifs forts ou très fortsPerformance des équipementsL’installation de ventilation comprend un puits canadien qui apporte un rafraichissement en été enpermettant le soufflage de l’air rafraîchi par le puits directement dans les salles de classe. Les étudesréalisées lors des précédentes phases <strong>du</strong> projet ont montré que cette installation était indispensable enpériode chaude. L’air venant <strong>du</strong> puits sera donc soufflé directement dans les salles en période de nonchauffage.Un comparatif entre deux solutions pour l’hiver :• 18 000 m 3 /h d’air neuf venant <strong>du</strong> puits canadien soufflé aussi directement dans les salles ;• 18 000 m 3 /h d’air neuf pris dans la cour et réchauffé par échange avec l’air extrait.C’est cette dernière solution qui est retenue.En hiver, les besoins de chauffage de l’air neuf sont évalués à 111 800 kWh/an.L’échangeur a un rendement de 80 %. Les besoins de chauffage sont alors de 22 300 kWh. Ils sontcouverts par les apports internes et les radiateurs et comme l’air arrive dans les salles à plus de 14°C le jourle plus froid, il n’est pas prévu de batterie chaude dans la centrale d’air.Avec le puits canadien, l’apport de chaleur en période de chauffage est de 9 K lorsqu’il fait -7°C dehors etdiminue progressivement jusqu’à la température de non chauffage.Cette solution nécessite une batterie chaude dans chaque centrale d’air. La puissance totale des batteriesest de 105 kW.11/89


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>CIBLE 5. Gestion de l'eau- Dispositions pour économiser l’eau potableLes réseaux d’eau potables seront facilement sécables et des compteurs seront installés par zone.Partout, les chasses d’eau seront équipées de doubles boutons poussoir (2 débits 3 ou 6l).Dans le lycée, les lavabos et douches sont équipés de systèmes économiseurs robinets temporisés ; robinet associés à des détecteurs infrarouges (moins robustes) là où ils sont possibles : zone desbureaux, douches à pommeaux à micro gouttelettes pour les vestiaires.Dans les logements, les baignoires seront basses, les équipements de classe A+ sont favorisés, lesdouches à pommeaux à micro gouttelettes, les robinets de salle de bains avec mousseur.Comme il est maintenant difficile d’utiliser l’eau de pluie pour les besoins humains, les consommationspeuvent être estimées à :- 30 m 3 par personne et par an en logement, soit 600 m3 ;- 2,5 m 3 par personne et par an en enseignement, soit 2000 m3.Le gain lié à l’utilisation des équipements économes en eau est estimé à :- 10 m 3 par personne et par an en logement, soit pour le lycée 200 m 3 par an ;- 0,8 m 3 par personne et par an en enseignement, soit pour le lycée 650 m 3 par anTableau Bilan des consommations selon la Certification "Bâtiments Tertiaires - Démarche <strong>HQE</strong>®"Utilisateurs Nombre Usage Consommation /j Fréquence Bilan enm3Elèves 717 WC hors ceux <strong>du</strong> préau 7l/j35s x 4,5 j 790,492Et nettoyages(équipementéconome = 8l –utilisation EP)Demi pensionnaires 400 8l/j 35s x 4j 448 ,000Enseignants 65 WC et nettoyages16 l/j35s x 3j 109,200PersonnelenseignantnonRepas35 WC et nettoyagesRepas8l/j16 l/j8l/j35s x 2 j42s x 5j42s x 3j34,720117,60035,280Habitants 20 Repas, toilette, WC, 85 l 330 j 561,000nettoyageTotal 2096,292Cette estimation est plus fine que l’estimation à l’aide de ratio à l’année. Elle con<strong>du</strong>it à un résultat plusoptimiste.Calcul de référenceUtilisateurs Nombre Usage Consommation /j Fréquence Bilan enm3Elèves 717 WC hors ceux <strong>du</strong> préau 13l/j 35s x 4,5 j 1468,057Et nettoyagesDemi pensionnaires 400 8l/j 35s x 4j 448,000Enseignants 65 WC et nettoyagesRepas25 l/j8l/j35s x 3j35s x 2 j170,62536,400Personnel non 35 WC et nettoyages 25 l/j42s x 5j183750enseignantRepas8l/j42s x 3j35,280Habitants 20 Repas, toilette, WC, 130 l 330 jnettoyage858,000Total3200,112Gain = 35 %<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 14


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Coefficient d’imperméabilisation37 % des surfaces au sol sont imperméables et le taux de ruissellement <strong>du</strong> terrain est de 48 %Surface en m 2 Coefficient de ruisellement Surface pondéréeToits (dont 200 m² solaires) 1720 0,9 1548Voiries et cour en enrobé 1158 0,9 1149Toits plantés avec 1,2 m de terre 659 0,3 197Toits plantés avec sé<strong>du</strong>m 550 0,5 275Voie pompiers en evergreen 455 0,5 227Espaces verts 3125 0,1 312Surface pondérée 3708Surface totale <strong>du</strong> terrain 7667Taux de ruissellement 0,48La certification prend en compte un coefficient de 0,7 pour les toits plantés de sé<strong>du</strong>m : avec ce coefficient letaux d’infiltration est de 0,50.Elle considère aussi que les surfaces de toits pour les quelles l’eau de ruissellement est récupérée, ne sontpas à compter dans ce calcul.Dans ce cas, le coefficient d’imperméabilisation est de 15 %.Arrosage et alimentation des sanitaires de la cour en eau de pluieLes sanitaires <strong>du</strong> rez-de-chaussée et l’arrosage sont alimentés à partir d’une bâche de récupération d’eaude pluie.Le système est composé d’une bâche à eau et d’un local adjacent comprenant les installations techniques.L’installation comprend :− 2 pompes simples auto-amorçante (Marque : SALMSON) équipées, chacune de 2 vannes d’isolement etde manchons antivibratiles− 1 réservoir tampon en béton de 500 litres permettant la distribution de l’eau équipé de vannes d’isolementsur chaque alimentation− 2 détecteurs de niveau d’eau permettant de gérer le remplissage <strong>du</strong> réservoir, soit par la bâche à eau, soitpar l’alimentation en eau de ville en cas de manque d’eau de pluieL’alimentation en eau de ville sera équipée d’une électrovanne commandée et d’une vanne d’arrêt ¼ detour.La distribution sera assurée par deux pompes simples montées en parallèle. La mise en route des pompesse fera par demande de tirage.La bâche à eau, en béton, sera équipée de :- 1 filtre situé en local technique pour permettre l’entretien et la vérification- 1 canalisation en partie basse d’eau de pluie- 1 dispositif de trop plein pour rejet au bassin de rétention- 1 canalisation d’aspiration des pompes en acier galvaniséLes installations seront commandées à partir d’une armoire de contrôle qui commandera :- La mise en route des pompes pour que la bâche à eau soit toujours pleine- La hauteur d’eau dans la citerne d’eau et la bâche à eau pour commander l’ouverture del’alimentation en eau de ville quand la bâche à eau est vide- Le contrôle de l’encrassement <strong>du</strong> filtre pour avertir en cas d’encrassement trop important- La mise en route des pompes de distribution lors de demande d’eau pour les sanitaires etl’arrosage- La diffusion des alarmes techniques<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 15


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Principe hydraulique de gestion des eaux de pluies sur le terrainIl Il est prévu de récupérer les eaux de pluie pour les chasses d’eau des toilettes de la cour, les arrosages etles nettoyages extérieurs. Le volume de stockage prévu de 60 m 3 va largement couvrir les besoins arrosageet nettoyage(1 litre par m² planté et de cour et pour 15 jours, soit 35 m 3 ) et les besoins des chasses d’eau :environ 1,2 m3 par jour, soit pour 15 jours 12 m3.La bâche à eau prévue a 69 m² de surface. Sa profondeur va permettre de rendre visitable ce réservoir.Compte tenu de la position <strong>du</strong> Ministère (Circulaire de mars 2006), nous avions proposé de simplementalimenter les chasses d’eau des wc <strong>du</strong> rez-de-chaussée donnant sur la cour (ce sera les plus utilisés et leréseau sera très court). Cette solution fait l’objet d’un cahier de présentation destiné à la DASS.Le gain d’eau potable peut être évalué à 1,2 m3 par jour pour les WC, soit environ 250 m3 par an et, pourl’arrosage 500 m3 pour l’arrosage et le nettoyage.Un volume de rétention pour palier aux conséquences des pluies d’orage est aussi prévu à côté de la bâche.La note de la Direction générale des services départementaux fournie en annexe de l’analyseenvironnementale <strong>du</strong> site indiquait un débit de fuite de 50 l/s/ha, ce qui représente un débit très important.Dans ce cas, les hypothèses sont donc :- Débit de fuite admissible : 50 l/s/ha, soit 0.04 m3/s (40 l/s)- Surface : 0.73 ha- Coefficient d’apport : 0.62- Période de retour : 10 ansLes volumes de stockage à prévoir sont alors de 62 m3L’ensemble des volumes des bâches à eau va donc être de 120 m3.<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 16


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Le système est composé d’une bâche à eau et d’un local adjacent comprenant les installations techniques.L’installation comprend :− 2 pompes simples auto-amorçante (Marque : SALMSON) équipées, chacune de 2 vannes d’isolement etde manchons antivibratiles− 1 réservoir tampon en béton de 500 litres permettant la distribution de l’eau équipé de vannes d’isolementsur chaque alimentation− 2 détecteurs de niveau d’eau permettant de gérer le remplissage <strong>du</strong> réservoir, soit par la bâche à eau, soitpar l’alimentation en eau de ville en cas de manque d’eau de pluieL’alimentation en eau de ville sera équipée d’une électrovanne commandée et d’une vanne d’arrêt ¼ detour.La distribution sera assurée par deux pompes simples montées en parallèle. La mise en route des pompesse fera par demande de tirage.La bâche à eau, en béton, sera équipée de :- 1 filtre situé en local technique pour permettre l’entretien et la vérification- 1 canalisation en partie basse d’eau de pluie- 1 dispositif de trop plein pour rejet au bassin de rétention- 1 canalisation d’aspiration des pompes en acier galvaniséLes installations seront commandées à partir d’une armoire de contrôle qui commandera :- La mise en route des pompes pour que la bâche à eau soit toujours pleine- La hauteur d’eau dans la citerne d’eau et la bâche à eau pour commander l’ouverture del’alimentation en eau de ville quand la bâche à eau est vide- Le contrôle de l’encrassement <strong>du</strong> filtre pour avertir en cas d’encrassement trop important- La mise en route des pompes de distribution lors de demande d’eau pour les sanitaires etl’arrosage- La diffusion des alarmes techniquesUn comptage sera installé pour connaître la quantité d’eau récupérée.<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 17


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Les eaux de ruissellement de toiture <strong>du</strong> lycée et des logements vont dans le bassin de stockage, puis dansla cuve d’orage. L’eau de cette cuve est évacuée progressivement dans le réseau communal via un limiteurde débit.Le branchement direct sur le réseau communal permet d’évacuer ce trop plein sans mélange avec les eauxpluviales <strong>du</strong> site. La succession des deux cuves garantit l’absence de risque de pollution <strong>du</strong> stockage par unretour gravitaire des eaux de pluies lors de la mise en charge des différents réseaux.Réseaux d’eau de pluieLes réseaux d’eau de pluie seront en PVC peint afin d’être correctement identifié sur l’intégralité <strong>du</strong>cheminement.Les réseaux ne passent pas dans les bâtiments, hormis les courts réseaux qui vont de la bâche auxsanitaires de la cour : il s’agit de quelques mètres à l’intérieur des seuls locaux sanitaires.Les robinets de puisages seront uniquement à clé et comporteront le pictogramme « eau non potable ».Entretien• Action sur le local techniqueA chaque période de vacances scolaires :o Visite <strong>du</strong> local technique pour contrôle visuel des installations de plomberie et électricité ;o Contrôle visuel de l’aspect de surface <strong>du</strong> volume de stockage ;Annuellement, visite par une société de maintenance sous contrat d’entretien de l’installation qui vaeffectuer le contrôle des pompes de surpression, des vannes et électrovannes ;Tous les 10 ans, nettoyage de la cuve par aspiration des rési<strong>du</strong>s contenus dans le fond et contrôledes joints et de l’étanchéité globale des réseaux.• Action sur les entrées d’eau pluvialeVérification et nettoyage biannuels des crépines en toiture• Action sur le reste <strong>du</strong> bâtimentRécupération quotidienne des données <strong>du</strong> compteur sur la GTBBi-annuellement, visite des regards d’EP et nettoyage éventuel.CIBLE 10. Confort visuelConfort visuel des locauxLes salles de classe ont une façade vitrée à 52 % et bénéficient d’un second jour côté couloir.Le CDI a une zone lecture en façade avec des vitrages traités comme dans les salles de classe. Des puitsde lumière sont prévus sur les box de travail avec prise de lumière au nord. Les zones de rayonnage sontimplantées le long de la circulation. Elles sont éclairées en second jour.(Voir coupes schémas)Facteurs de lumière de jour dans les locauxLocalClasses8 x 7,2(ip=2,8)Bureaux(ip=1,9)CDI(ip=2,5)Restau(ip=2)Protections solairesCasquette au sudplus storesextérieursPersiennes au nordouest,stores extérieurs ausud estPersiennes au nordouest,stores extérieurs ausud estCasquette au sudplus storesextérieursVitragesRéflexion lumineuseHauteur Largeur Allège FS Tl Sol Murs Plafond2,002,002,002,006,4 m sur8 m enbandeau80 % enbandeau80 % enbandeau80 % enbandeau0,7m 0,42 0,7 0,5 0,7 0,80,7 m 0,42 0,7 0,5 0,7 0,80,7 m 0,42 0,7 0,5 0,7 0,80,7 m 0,42 0,7 0,5 0,7 0,8<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 18


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>La lumière apportée par la double peau a été évaluée de la façon suivante :On considère une circulation de 3,9m de large(double peau+couloir : 1,2+2,7) avec en façadeun triple vitrage (transmission lumineuse de63%) combiné avec les barres de terre-cuiteTeréal qui assurent une protection solaire de lafaçade, la simulation de la lumière dans lacirculation <strong>du</strong> bâtiment C nous donne lesrésultatsPour les locaux les évaluations sont les suivantes :Les façades ont été revues pour répondre aux exigences de la Cetification.Salle <strong>du</strong> proviseur adjoint au R+1bât.A _3a03_ / Pièce similaire :_3a04_Caractéristique des ouvertures :Donnant sur l’extérieur,h=2.90 et l=2.1 et all=0.1Salle <strong>du</strong> proviseur R+1 _3A02_Caractéristiques des ouvertures :h=2.9 l=1.08 et 1.04 et 0.8all=0.1<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 19


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Salle de réunion au R+1 _3A07Caractéristique des ouvertures :Donnant sur l’extérieur,h=2.9 et l=2.1 et 1.43 et 1.85all=0.1Salle de travail en groupe, grand,R+1 _2a06-2_ / Pièce similaire :_2a01Caractéristiques des ouvertures :Donnant sur le CDI,h=3.1 et l=0.6 et 1Donnant sur la circulation,h=1.5 l=1.1 et all=1.6Ce qui améliore le mieux la salle estle détachement en deux bandeauxvitrés <strong>du</strong> bandeau initial côtécirculation. L’agrandissement enhauteur à 1m50 au lieu de 1m estimpératif.Le minimum de l’autre côté, est devitrer au dessus de la porte. Si onpeut rajouter un bandeau vertical enplus au milieu, cela permet unemeilleure homogénéité de la lumièredans la pièce.Salle de travail en groupe, petite,R+1 _2a05-2_ / Pièce similaire :_2a05-1_ 2a05-3_ _2a05-4_Il suffit de vitrer jusqu’en haut audessus de la porte et d’agrandir lavitre de l’autre côté à 1m50 de hautpour avoir un facteur de lumière <strong>du</strong>jour convenable et une homogénéitéparfaite<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 20


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Salle banalisée grande au R+1bât.BCaractéristiques des ouvertures :h=2.2 et l=5.91, all=0.8h=1.5 et l=6.2, all= 1.1Salle d’Histoire et Géographie auR+1 bât.B _1A06-1_ / Piècesimilaire : _1A01-1_ _1A03-1__1A03-1Caractéristique des ouvertures :Donnant sur le patio,h=2.3 et l=6.75 et all=0.55Salle de langue au R+1 bât.B_1A03-2Caractéristique des ouvertures :Donnant sur le patio,h=2.3 , l=6.76 all=0.55Donnant sur la circulation,h=2.6 et l=3 et 1 (porte vitrée)<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 21


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Salle de langue au R+1 bât.B_1A04Caractéristique des ouvertures :Donnant sur le patio,h=2.3 et l=3.4, all=0.55Donnant dans la circulation,h= 2.6 et l=2.0Salle de cours de Sciences auR+1 bât.C _1B01Caractéristique des ouvertures :Donnant sur l’extérieur,h=2.615 et l=10.3all=0.285Salle de cours de TP de sciencesau R+1 bât.CCaractéristique des ouvertures :Donnant sur l’extérieur,h=2.62 et l=6 et 2.6all=0.28<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 22


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Salle banalisée grande décalée auR+2 bât. B _1a01-6Caractéristiques des ouvertures :h=2.2 et l=6.75, all=0.8Salle banalisée grande au R+2bât.B _1a01-7Caractéristiques des ouvertures :h=2.2 et l=5.91, all=0.8h=1.5 et l=6.2, all= 0,8Salle banalisée grande au R+2bât.B _1a01-3_ / Pièce similaire :_1a01-2_ _1a02-4_ _1a02-5_Caractéristiques des ouvertures :h=2.2 et l=6.75, all=0.8<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 23


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Salle banalisée petite au R+2bât.B _1a02-2_ / Pièce similaire :_1a02-3_Caractéristiques des ouvertures :h=2.2 et l=3.4 , all=0.8Salle banalisée petite en coin auR+2 bât.B _1a02-1Caractéristiques des ouvertures :h=2.2 et l=3.4 ,all=0.8h=1.5 et l= 2 ,all= 1.5Salle de dessin au R+2 bât.B_1C01Caractéristiques des ouvertures :h=3.0 et l= 7.75 et 1.5h=2.2 et l=3.6 et all= 0.8<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 24


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Labo de Com au R+2 bât.C _1f04-2_Caractéristiques des ouvertures :h=1.9 et l=6.91 et all=1.0Salle de Com au R+2 bât.C_1f03-1_ / Pièce similaire : _1f03-2_Caractéristiques des ouvertures :h=1.9 et l=6.05 et 5.2Salle banale carré e R+3 (1F05-2)Caractéristiques des ouvertures :h=1.9 et l= 6.9 et all=1.0banale rectangulaire R+3 bât.C_1F05-1_Caractéristiques des ouvertures :h=1.9 et l= 9.1 et all=1.0<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 25


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Assoc. Soc. au Rez-de-chausséebât. A _3C06_Caractéristique des ouvertures :Donnant sur l’extérieur,h=1.95 et l=0.6 et 0.4Atelier OP au Rez-de-chausséebât. C _3B03Caractéristique des ouvertures :Donnant sur le patio,h=2.1 et l=1.3h=3.1 et l= 1.9 ; 0.7 ; 0.5Foyer au Rez-de-chaussée bât. A_2D01Caractéristique des ouvertures :Donnant sur le patio,h=1.62 et l=2.1, all=1.0h=2.62 et l=1.0 (porte vitrée)Donnant sur l’extérieur,h=2.6 et l=1.0 ; 0.74 et 0.4<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 26


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Infirmerie au Rez-de-chausséebât. A _3C03Caractéristique des ouvertures :Donnant sur l’extérieur,h=1.95 et l=0.6 et 0.4Salle de permanence au Rez-dechausséebât. A _3C07Caractéristique des ouvertures :Donnant sur le patio,h=1.62, l=2.0, all=1.0h=2.62, l=1.0 (porte vitrée)Donnant sur l’extérieur,h=2.61 et l=1.0, 0.74 et 0.4Salle polyvalente au Rez-dechausséebât. A _2B01_Caractéristique des ouvertures :Donnant sur l’extérieur,h=3.5 et l=0.6 et 0.4A améliorer en vitrant sur lacirculation et donnant plus de joursur les côtés latéraux de la pièce<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 27


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Surveillants au Rez-de-chausséebât. B _2C06Caractéristique des ouvertures :Donnant sur le patio,h=3.1 et l=2.87En cloison vitrée à l’intérieur,h=1.5 et l=2.0, all=1.0Salle à manger au Rez-dechausséebât. B _4A01_Caractéristique des ouvertures :Donnant sur le patio,h=3.1 et l=8.42 et 7.07En double peau sur l’extérieur,h=3.1 et l=26.64Cible 03 Chantier à faibles nuisances (voir document spécifique)Les bâtiments sont construits en béton, en systèmes poteaux dalles qui permettent une grande flexibilité etun réaménagement facile des bâtiments.La préfabrication est fortement utilisée : panneaux en béton claire en parement de façade, dallespréfabriquées, cloisonnements à ossature métallique.Le recours à des blocs de béton maçonnés pour les allèges et certains cloisonnements est envisagé pour lefaible coût de cette technique qui est déjà par ailleurs une préfabrication. Il permet une modification faciledes partitions.Il y aura peu de fouilles et les espaces verts sont au maximum conservés.L’ensemble <strong>du</strong> site sera clos dès le début <strong>du</strong> chantier.Chartre Chantier à faibles nuisancesElle est intégrée dans le Dossier de Consultation des Entreprises.Nous proposerons des séances de formation/information des ouvriers et des entreprises.La gestion des déchets sera intégrée à l’organisation de chantier et nous rédigerons des livrets d’accueil etune note à destination des riverains.<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 28


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Centres de traitement disponiblesLes centres de traitement des déchets sont de plus en plus nombreux et leurs pratiques permet des trispoussés que aident à la valorisation des déchets.Pour la terre polluée, les centres spécialisés sont les suivants :1. PAPREC VALORISATION 12,76 km LE BLANC-MESNIL2. FRANCE DECHETS 19,46 km VILLEPARISIS3. BIOGENIE-BIOCENTRE 28,13 km ECHARCON4. SSE ARNOULT 44,76 km BOUVILLE5. TRIADIS 45,6 km ETAMPES6. REMONDIS FRANCE SAS 48,08 km MERU7. SARP INDUSTRIES 50,75 km LIMAYPour les DIS• A - Bois non traité• B - Cartouche non toxique• C - Déchet de peinture non toxique• D - Emballage papier-carton• E - Emballage bois et palette• F - Emballage plastique• G - Matériau à base de plâtre• H - Matériau métallique• I - Matériau plastiquePour les DI• J - Béton• K –Enrobé bitumineux• L –Isolant minéral• M -Terre non polluée• N -Terre végétale• O –Tuile, brique, carrelage• P – Verre plat blanc• Q - Verres plats spéciauxEntreprise Distance Lieu DIB DI1. RABONI IVRY 1,3 km IVRY-SUR-SEINE A-B-C-D-E-F-G-H-I J-L-M-O-P2. CEMEX IVRY 1,32 km IVRY-SUR-SEINE A-B-C-D-E-F-G-H-I J-L-M-O-P3. TIRVED SA 1,34 km IVRY-SUR-SEINE A-B-C-D-E-F-G-H-I J-L-M -O-PPOINT P IVRY (AVENUEA-B-C-D-E-F-G-H-I J-L-M -O-P4. 3,05 km IVRY-SUR-SEINEDE VERDUN)LA PLATEFORME DUA-B-C-D-E-F-G-H-I J-L- M- O-P5.3,1 km IVRY-SUR-SEINEBATIMENT IVRYPARIS-11E--A-F-H-IJ-O-P6. VECHAMBRE & CIE XI 3,38 kmARRONDISSEMENT7. POINT P MONTREUIL 3,96 km MONTREUIL A-E-F-G-H-I J-L-M-O-PLA PLATE FORME DUPARIS-14E-- A-B-C-D-E-F-G-H-I J-L-L-M-N -O-P8.4,88 kmBATIMENT PARIS XIVARRONDISSEMENT9. POINT P ALFORTVILLE 4,96 km ALFORTVILLE A-B-C-D-E-F-G-H-I J-M-O-P10. SITA ARCUEIL 5,29 km ARCUEIL A-B-C-D-E-F-G-H-I J-L-M-O-PCRETEIL INCINERATIONB-C-D11. 5,57 km CRETEILENERGIETAIS SGALIPPAB-C-D-G12.5,66 km ARCUEILARCUEIL<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 29


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>LA PLATEFORME DUBOULOGNE--K-N1312,31 kmBATIMENT BOULOGNEBILLANCOURTLA PLATEFORME DUVILLENEUVE-LA--K14.13,02 kmBATIMENT VILLENEUVEGARENNELA PLATEFORME DU-K-N15.13,24 km CLAMARTBATIMENT CLAMART16. SPME CENTRALE SNM 15,43 km GENNEVILLIERS -K-N-QCinq centres tout proches <strong>du</strong> chantier traitent presque tous les déchets.La plateforme <strong>du</strong> bâtiment Paris XIV est la plus complète.Les terres polluées et les verres plats spéciaux doivent traités par des contrats séparés.CIBLE 6. Gestion des déchets d'activitéLes déchets par le lycée sont estimés à partir des données de l’Ademe (kg/élève.an), à savoir :Type dedéchetQuantité enkg/élève/anDensitét/m3Volumel/jourQuantité annuelletotale en t/anFilièreoptimaleFilièrePapiers /CartonsDéchetsorganiques25.00 0.70 142 18 Recyclage ValorisationthermiqueCompostage20.08 0.60 133 14 Compostage ValorisationthermiqueDivers 20.00 0.20 398 14 ValorisationthermiquePlastiques 7.60 0.10 303 5 RecyclageOuValorisationthermiqueMétaux 6.80 1.00 27 5 RecyclageVerre 5.00 0.50 40 4 RecyclageTextiles 1.00 0.17 23 0,8 Valorisationthermiqueou recyclagepâte àpapierMise endéchargeValorisationthermiqueOu Mise endéchargeValorisationthermiqueOu Mise endéchargeCes déchets sont collectés par la collectivité.Le lycée devra passer un contrat avec la commune et lui verser une Redevance Spéciale qui est de l’ordrede 4 000 euros.Les déchets organiques, divers et textiles sont récupérés dans des bacs à couvercle vert. Ilssont collectés, tous les jours sauf le dimanche et le premier mai.La collecte débute à 17h30 et se termine entre 22h00 et 23h00.Ils sont déversées et incinérés avec récupération d'énergie au centre d'Ivry-Paris 13.L'énergie récupérée sert à la pro<strong>du</strong>ction électrique et de chauffage urbain.<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 30


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Le verre est collecté dans des bacs à couvercle bleu.Les bacs utilisés ne doivent pas être plus grands : le verre est trop lourd.La collecte municipale a lieu un jeudi matin sur deux.Le verre est déversé sur un quai de transfert à Villeneuve-Le-Roi, à partir<strong>du</strong>quel il est acheminé à la verrerie Saint-Gobain où il est traité.Le bac destiné à recevoir les journaux-magazines et les emballages ménagers enplastiques, carton et métal a un couvercle marron. La collecte a lieu tous lesjeudi matins Les journaux-magazines et les emballages sont évacués vers lecentre de tri d'Ivry-sur-Seine, où après un tri manuel, les matériauxrejoignent la filière appropriée pour être traités. Les refus de tri sont incinérésavec les or<strong>du</strong>res ménagères.Les déchets toxiques ne doivent en aucun cas être déposés dans un conteneur <strong>du</strong> fait de leurcaractère polluant. Pour les particuliers, la Ville a mis en place un système de collecte. Le lycéedoit géré par divers dispositifs l’évacuation de ces déchets vers des filières de traitement.Les encombrants peuvent rejoindre le centre <strong>du</strong> Syctom d'Arcueil. Après une récupération desfractions valorisables (pro<strong>du</strong>its blancs electroménager, bois...), ils sont enfouis en CET declasse 2 (Centre d'Enfouissement Techni que destinés à recevoir les déchets municipaux etassimilés)Evaluation moyennedes Lycée d’Ile deFrance utilisée enréférence en T /anPrestataires decollectepréférentiels de laRégionDéchets verts 10,5 Traitement surplaceFilièreoptimaleCompostageFilièreDEEE Recyclage * Reprise parlesfabricantsEncom-brantsLampesToners en cartouchesPilesVEOLIA – NICLLIN- SITADéchets de laboratoire 0,47 SITA –TRIADIS-CHIMIRECCorps gras venant desbacs à graisseRecyclageRecyclageRecyclageRecyclageTraitementspécifique8 EAV - SANITRA TraitementspécifiqueHuiles alimentaires 0,5 ECOGRAS -COISPLET• Les déchets électriques et électroniques font l’objet d’ne filière.Les fabricants ont l’obligation de les récupérerTraitementspécifiqueReprise parlesfabricants<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 31


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Des locaux d’entretien sont implantésà chaque étage. Ils pourront contenirdes chariots permettant le transportdes déchets triés (6 m² en rdc <strong>du</strong>bâtiment C, 4 m² au 1° et 2° étages <strong>du</strong>bâtiment B et 5 m² à chaque étage <strong>du</strong>bâtiment C). Le personnel d’entretienira porter les déchets collectés dansles classes dans les bacs rangés dansle local qui est implanté Quai desCarrières en utilisant l’ascenseurdestiné au circuit sale.Un local de stockage des déchets derestauration est prévu en rez-dechausséede 14 m², à proximité de lacuisine. Le trajet des déchets de celocal à la collecte collective est court.Elle se fera par la desserte prévue lelong <strong>du</strong> Quai des Carrières. Il suffit desortir par l’aire de livraison et d’ utiliserle monte-charges destiné aux liaisonssales.Nous proposons d’aider l’établissement à mettre en place des procé<strong>du</strong>res de tri des papiers :- mise en place dans chaque classe d’un bac pour collecter le papier à récupérer (bac de stockage <strong>du</strong>papier à plat;- poubelle à 2 compartiments dans les classes ;- bocal à pilles dans le hall ;- poubelle à cannetes dans la cour.Des panneaux d’affichage sont à prévoir. La visite <strong>du</strong> Centre de tri d’Ivry est une visite pédagogique quiserait fort utile.Les logements ont un local déchets spécifique de 9 m². Les bacs seront sortis par le personnel <strong>du</strong> lycée surle trottoir au moment de la collecte. 3 bacs suffisent (un bleu, un vert et un marron).<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 32


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>A chaque étage les déchets <strong>du</strong> lycée sont apportés jusqu’à l’ascenseur pour être stockés sur le quai.Les déchets cuisine transitent aussi par l’ascenseur « sale ».<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 33


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont <strong>HQE</strong>CIBLE 7. Gestion de l'entretien et de la maintenanceLes matériaux utilisés et les solutions techniques employées ont été sélectionnés pour leur <strong>du</strong>rabilité et le faible entretien qu’ils nécessitent. Les tableauxqui suivent indiquent les entretiens à prévoir.FICHE D’INFORMATION SUR LES PRODUITS & EQUIPEMENTS (entretien maintenance [C7] et santé [C13])Dès le CONCOURS Dès l'APS Dès l'APDOuvrageNATURE <strong>du</strong>Pro<strong>du</strong>it/matériau/équipementLocauxconcernésDurée devieRemarques sur lesqualitésenvironnementales <strong>du</strong>Pro<strong>du</strong>it /matériau/équipementRemarques sur lemode d’entretienRemarques surl'accesCoûtd’entretien(en €/m²),Coût derenouvellementBâtiRevêtements de solPVCouCaoutchoucNORACaoutchouccoulé(Hatoplex)Salles declasse,bureauxCirculations,hall,restauration> 30ans> 30ansGrès cérame Sanitaires > 30ansParquets Logements > 30ansSols peintsLocauxtechniquesselonusagePVC ouSans PVC; recyclabledans les sols mous(aires de jeu)Amalgame avec lachape – concassableet utilisation pour leschausséesConcassable etutilisation pour leschaussées - Argiles35 % – Kaolin 20 % –Feldspath 45 %mélange cuit àtempérature élevée (5à 6 MJ/kg de gaz)Bois issu de forêtscertifiéesPeinture avec COV(pas de peinture sanssolvant disponible)Lavable à l'eauNe laisse pas detraces (chariots…)utilisation possiblede détergents oude désinfectantsLavable à l'eauNe laisse pas detraces (chariots…)Lavable à grandeeauAspiration ou lingehumide – Pro<strong>du</strong>itrénovateur(solvanté) àpasser selonusage (1 à 3 ans)Lavable à grandeeauPas d’obstacle aupassage balais etserpillière.Pas d’obstacle aupassage balais etserpillière.Pas d’obstacle aupassage balais etserpillière.Pas d’obstacle aupassage balais etserpillière.Pas d’obstacle aupassage balais etserpillière.7,3 €HT/m².an7,3 €HT/m².an6,4 €HT/m².anFait parles occupants6,4 €HT/m².an55,0 €HT/m²200,0 €HT/m²73,0 €HT/m²Enprincipe<strong>du</strong>réede vietrèslongue25,0 €HT/m²<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 34


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont <strong>HQE</strong>OuvrageNATURE <strong>du</strong>Pro<strong>du</strong>it/matériau/équipementLocauxconcernésDuréede vieRemarques sur lesqualitésenvironnementales <strong>du</strong>Pro<strong>du</strong>it /matériau/équipementRemarques sur lemode d’entretienRemarques surl'accesCoûtd’entretien(en €/m²),Coût derenouvellementBâtiRevêtementde cloisonRevêtementde plafondFenêtres/menuiseriesPeinture Tous 10 ans Peinture Alkyde àphase aqueuse(moins de 10 g/l =dégagement de COVle plus faible despeintures NF Env.tBois enpartie perforéet lasuréLaineminéralePlaqueplâtreperforéePanneauxabsorbantsChâssisaluminium àrupture depontsthermiquesdeChâssis bois– aluGrandslocauxSalles de classe >30 ansGrandes salles >30 ansTous horslogements>30 ans Lasure à phaseaqueuse COV 30 anslogements >30 ans4,59 MJ/m²émission possible deCOV si utilisation decolle20 MJ/kg – utilisationde panneaux contenantdes liants les moinssolvantésAluminium recyclé à100 % - contient 85 %de recyclé et énergieembarquée : 12kWh/kg d’aluminiumet 10 MJ/m² pourdécoupe +assemblage +chargementBois = renouvelableObligation de leprotéger, même côtéintérieur - Issu deforêts certifiéesLessivable 1 ou 2foisUtilisation nacelleou échafaudagepour les doubleshauteursLessivages parhabitantsou ATOSDépoussièrage 1,9 €HT/m².anDépoussièrage Nettoyages parATOSDépoussièrage Nettoyages parATOSNettoyage à l’eauRévision desjoints > 5 ansNettoyage à l’eaude l’alu – réfectionlasure intérieure(<strong>du</strong>rée 30 ans)Révision desjoints > 5 ansDe l’intérieurDe l’intérieurNettoyages parATOSNettoyages parhabitants19,0 €HT/m²250,0 €HT/m²50,0 €HT/m²30,0 €HT/m²150,0 €HT/m²220,0 €HT/m²<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 35


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont <strong>HQE</strong>OuvrageNATURE <strong>du</strong>Pro<strong>du</strong>it/matériau/équipementLocauxconcernésDuréede vieRemarques sur lesqualitésenvironnementales <strong>du</strong>Pro<strong>du</strong>it /matériau/équipementRemarques sur lemode d’entretienRemarques surl'accesCoûtd’entretien(en €/m²),Coût derenouvellementFenêtres/menuiseriesProtectionssolairesDoublevitrage lamed’air 16 mmcouche peuémissiveDoublevitrage lamed’air 16 mmcouche peuémissiveVitrages <strong>du</strong>hallVitragessimplesfaçade doublepeauBarres terrecuite (Téreal)PersiennesbakéliséesVolets Roulantsen aluminium ouacierStores mobilesextérieursStores intérieursantiéblouissementTous horslogements etfaçade doublepeauTous horslogements etfaçade doublepeauCirculationsud et nord>30 ans>30 ans>30 ansFaçade Sud >30 ansLogements – >étages 30 ansBâtiment ARDC façadesur rueEmbarcadèreFaçades surcourSalles avecécran>30 ansSuivantusageSuivantusageGaz ArgonEnergie embarquée =22 MJ/kg pour le verreGaz ArgonEnergie embarquée =22 MJ/kg pour le verreTrimestriel Nettoyage del’intérieur ou parcaillebotis àchaque étage etouvrantsTrimestriel Nettoyage del’intérieur ou parcaillebotis àchaque étage etouvrants1,9 €HT/m².an1,9 €HT/m².anVerre auto- nettoyable Annuel au jet d’eau Par nacelle 0,82 €HT/m².anTerre cuite inerte – forteénergie embarquéeBois renouvelableAluminium recyclé à100 % - contient 85 %de recycléAluminium recyclé à100 % - contient 85 %de recycléAnnuel au jet d’eau(ou tous les 2 ans)Peinture tous les10 à 15 ans –vernis 5 ans etlasure moinsVérificationannuelleroulement etglissièresPar nacelleEnlèvement pourentretienCoffres intégrés –accès de l’intérieurAccès de l’intérieurau roulement et auxglissières1,2 €HT/m².anNettoyages parhabitantsNettoyages parATOSReglagesNettoyages parATOSToile ReglagesNettoyages parATOS250,0 €HT/m²250,0 €HT/m²100,0 €HT/m²150,0 €HT/m²130,0 €HT/m²180,0 €HT/m²250,0 €HT/m²<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 36


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont <strong>HQE</strong>OuvrageFaçadesextérieuresEspacesvertsStationnementVRDNATURE <strong>du</strong>Pro<strong>du</strong>it /matériau/équipementDouble peau( p.m. = voir plushaut)ArbresCouvre-solsBéton brut oupeintPuits canadienLocauxconcernésEtagesbâtimentsB et CExtérieurs :Au sol ousur terrassesur CDIExtérieursSous-sol deplain piedcôté QuaiDurée devie> 30 ansRemarques sur lesqualités environnementales <strong>du</strong> Pro<strong>du</strong>it/matériau /équipement> 100 ans Arbres rustiques etlocauxVivaces oupersistantsCelle <strong>du</strong>bâti-mentEssences à faibleentretien et à faiblebesoin d’eauVentilation par façadePas de parking ensurfaceRemarques sur lemode d’entretienElagage tous les3ansRamassage desfeuillesNettoyage dessurfaces vertesRemarques surl'accesCoûtd’entretien(en €/m²),0,82 €HT/m².an140 €HT/an800 €HT/an400 €HT/anSols lavés Lessivages parATOSCoût derenouvellement100,0 €HT/m²1200 €HT/arbreTuyaux enterrés > 30 ans S.O. S.O.> 30 ans Tuyaux PVC si possibleAccès depuis les 0,75 €HTd’une seule longueurlocaux technique /m².anNettoyage etsurveillancerobotisée possibleS.O.19,0 €HT/m²180,0 €HT/m²ToituresIsolantsZinc sur verrecellulaire(solution la plus<strong>du</strong>rable pour cetype decouverture)Plantations surverre cellulaireet étanchéitéanti racinesLaine minéraleVerre cellulaireToitspenteenToit terrasseplanté> 30ans Vérification del’étanchéitéGarantie 50 ansEtanchéité> 30 ansMurs > 30ans Non classéecancérogèneToitures >Matériau issu <strong>du</strong> sable30 ans Inerte, sans variationsdimensionnellestous les 3 ansNettoyage desplantationsEntretien de typeespace vert tousles ans Vérificationde l’étanchéitéAccès par cageescalierAccès par cageescalier140 €HT/an800 €HT/an14 €HT/m².an1200 €HT/arbre200 €HT/m².S.O. S.O.S.O. S.O.<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 37


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont <strong>HQE</strong>OuvrageNATURE <strong>du</strong> Pro<strong>du</strong>it /matériau/équipementCaoutchouc naturelDès l'APD voir tableau ci-dessus et fiches ci aprèsRemarques sur les caractéristiques chimiques (COV et formaldéhydes) des pro<strong>du</strong>itsPas de PVC et d'halogènes (chlore par ex.).Neutralité des revêtements contrôlée parl'ÖKI, l'institut autrichien des plastiques - Certifié par le GREENGUARD EnvironmentalInstitute (GEI) américainBâtiRevêtements de solRevêtements decloisonRevêtements deplafondIsolants thermiquesIsolants acoustiquesCaoutchouc + résines époxydiques Faibles COV, mais en cas d'incendie participe aux fumées toxiquesGrèsArgiles 35 % – Kaolin 20 % – Feldspath 45 % = Inerte (0 COV)– joints à faible impactenvironnemental (pas de dégagement solvantés)PVCPétrole + sel + phtalates (plastifiants les plus utilisés, pas d'effet toxique sur l'homme(sauf en cas d'ingestion > 5g), ni sur les organismes aquatiques.Peinture EvolutexAlkyde-acrylique phase aqueuse COV 10 g/l pour les peintures claires et < 70g/l pour lesfoncéesPeinture Inotex Alkyde-acrylique phase aqueuse COV 25g/l couleurs – 1g/l blancPeinture PREMIORAlkyde-acrylique phase aqueuse Maximum 140g/l de COVLaine de roche compacte Non classée cancérigèneVerre cellulaireInerte (0 COV)Non classée cancérigène - fabrication selon liant utilisé en panneau : risque d’émissionLaine minérale ACERMIde formaldéhyde, ammoniac, phéno, en très faibles quantitésLaine de roche compacte Non classée cancérigèneSous couche acoustique de solFibre de verre surfacée d’un liantPas de risque de dégagement gazbitumineux + Film plastiqueLes escaliers montent jusqu’en toiture, pour les bâtiments A et C et les équipements <strong>du</strong> bâtiment B sont sous toiture..Les réseaux de fluides utilisent les circulations et, de façon minimale, les faux plafonds.<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 38


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Fiches matériaux1. Béton2. Huile de décoffrage3. Acier4. Bois (en attente connaissance essence)5. Aluminium6. Etanchéité sous couche végétalisée7. Panneau acoustique minéral8. Plaque de plâtre9. Laine de verre10. Cloisons en plaques et Ossature11. Double vitrage peu émissif (face 2)12. Verre cellulaire13. Grès14. Peinture Alkyde phase aqueuse15. Haltopex16. Revêtement de sol en caoutchouc naturel17. Peinture Alkyde-acrylique phase aqueuse (Inotex)18. Peinture Alkyde-acrylique phase aqueuse (Prémiorsatin)19. Fenêtre de toit à double vitrage20. Revêtement PVC21. Zinc prépatiné22. Plaques photovoltaïque23. Etanchéité sous carrelage24. Cloisons en terre cuite25. Porte isophone26. Porte Phone 2827. Joints pour faïence et carrelage28. Isolant acoustique29. Porte battante30. Persiennes bois coulissantes31. Brises soleil en terre cuite32. Asphalte33. Revêtement collé34. Châssis de désenfumage<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 39


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>1– BétonBETONCaractéristiques techniquesMasse volumique 2500 kg /m 3Comportement au feu M0Economies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieSable, gravillons, ciment, eau0,9 MJ/kgNonNon ⇒ justifier la provenance des sables et gravillons, éviter les sablesprovenant des lits principaux de rivièresOui possibilité d’utiliser des déchets de bétonProblèmes liés aux cimenteries, émissions de SOx, NOx, CO2⇒ utilisation de déchets pour limiter les consommations énergétiquesdans la fabrication de ciment⇒ traitement des rejets gazeuxRisques de pollution des sols et des eaux de nappe par les laitances<strong>du</strong> béton⇒ mise n place d’un bac de décantation et de rétention des laitancessur le chantierRASRASProblèmes liés aux cimenteries, manipulation de pro<strong>du</strong>its volants etirritants (cendres volantes)⇒ respect des conditions de sécurité sur les lieux de travailRisques d’irritation voir de maladie de peau si le ciment contient deschromates, liés au maniement <strong>du</strong> cimentBruits liés au coffrage⇒ information <strong>du</strong> personnel sur le chantier et port de protectionsRASRASNéantVie <strong>du</strong> bâtimentMise en oeuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesMise en œuvre et fabrication sur chantier – Coffrages⇒ Utiliser des huiles de décoffrage végétales et limiter les pollutions vers le solFin de vierécupérablesrecyclablesvalorisablesDéchets ultimesOuiOuiOui en sous – couche routièreDI<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 40


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>2 - Huile de décoffrageHUILE DE DECOFFRAGE (Exemple DECOBIO S)Caractéristiques techniquesPropriétésAspect : liquideCouleur : jaune pailleDensité : 0,84Kg/dm3Viscosité : 40 secondes. Coupe Afnor 2.5 à 20°CPoint éclair :> à 65°CBiodégrabilité ultime :> 70% selon la norme NF EN ISO 9408-OCDE301 FComportement au feu Inflammable – ne supportent pas la chaleur à ne pas laisser au soleilen période chaudeEconomies de ressourcesComposition Huile végétale 50%Distillat parafenique < 01%aromatiqueAdditifs d’origine naturelleContenu énergétique 0,3 k W/tMatériaux renouvelables Origine végétaleRessources raresAucunMatériaux recyclésSans objetRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieUne part non dégradable : mettre un bac sous le conteneur d’huileRisques pour la santéDe nombreuses huiles à base végétale améliorent les conditions de travail des compagnons en matièred’odeur et de toxicité (contact avec la peau, les muqueuses, les yeux) – La fiche de sécurité doit toujoursêtre examinée attentivementFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretien .Durée de vieMise en oeuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesPar pulvérisateur, ou au chiffon, sous forme d’un film mince et uniforme. Eliminer les excédents avecune raclette caoutchouc.Fin de vie : De nombreuses huiles à base végétale présentent un pourcentage de biodégradabilité deleur partie non volatile important : un pourcentage élevé (plus de 70 %) doit être recherché – Les rejetsdoivent être considérés comme des DISrécupérablesrecyclablesvalorisables<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 41


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>3 - Acier (seul notamment en plaques ou en complément <strong>du</strong> béton)ACIERCaractéristiques techniquesPropriétésComportement au feuEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vie et vieMo<strong>du</strong>le de Young d'environ 200 GPa, indépendamment de leurcomposition. Les autres propriétés varient énormément en fonction deleur composition, <strong>du</strong> traitement thermomécanique et des traitements desurface auxquels ils ont été soumis.En structure, nécessité de protection (écrans utilisables : plâtre, béton,plaques, mortiers ou peintures intumescentes)Suivant les alliagesObtenu par la combustion à plus de 1200°C de coke et de minerai defer en hauts fourneaux. Energie électrique pour recycler l’acierRéserves en minerai de fer connues estimées à 175 à 265 ans60% de la pro<strong>du</strong>ction totale d’acier vient de recycléForte énergie embarquéeIntérêt de la légèreté des structures réaliséesProtection indispensable si l’acier est exposé en permanence àl’humiditéPrépeinture après grenaillage pour empêcher la formation de rouille surdes surfaces sensibles, à l’aide d’une peinture dont les pigments sonthabituellement des chromates de zinc. Ce pro<strong>du</strong>it est toxique : sonemploi en épaisseur très limitée (15 à 20 microns) pour ne pasincommoder les soudeurs, en limite l’efficacité à quelques mois ;Peintures de protection appliquées en atelier et sur chantier : elles ontune <strong>du</strong>rée de vie d’au moins 10 ans dans les milieux moyennementagressifs. Pour éviter que ce ne soit une source de corrosion, il fautcommencer par protéger l’acier avec une protection « active » à basede métaux. On utilise <strong>du</strong> plomb ou <strong>du</strong> zinc.Protection par revêtement métallique apporté par galvanisation àchaud permettant de remplacer les opérations de préparation àl’application des couches de peinture de protection. La galvanisation àchaud est obtenue par immersion dans un bain de zinc en fusion.Métallisation, soit pulvérisation au pistolet, après grenaillage, de zincou d’aluminium en fusion. Cette protection peut être ensuite complétéepar une peinture de protection.Problèmes liés à l’oxydationForte chaleur des lieux de pro<strong>du</strong>ctionQuand emploi de sou<strong>du</strong>res à chaud ou de protections à base depro<strong>du</strong>its toxiquesEntretien et <strong>du</strong>rée de vie Liée aux risques de corrosion et aux précautions prisesMise en oeuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie : Totalement recyclable<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 42


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>5 - AluminiumALUMINIUMCaractéristiques techniquesPropriétésPropriétés mécaniques moyennesDensité 3,87 t /m 3Economies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésBauxite, charbon, gaz naturel, pétroleImportant 12 kWh/kgNonNon réserves abondantes de bauxiteContient 85 % de recycléRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieGrande consommation d’énergie, gaz à effet de serre, déchetsnucléaires (énergie électrique)⇒ Utiliser des pro<strong>du</strong>its recyclésRASRASRASRASRASRASRASPas d’entretien50 ansMise en oeuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie : DIBrécupérablesOuirecyclables Oui à 100 %valorisables<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 43


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>6 -Etanchéité sous toiture terrasse (les fiches concernant les pro<strong>du</strong>its SARNAFIL seront faite enphase suivante)ETANCHEITE DE TOITURE VEGETALISEE (Sopalene de Soprema)Caractéristiques techniques AT 5/96 – 1197Comportement au feuPropriétésÉtanchéité de toiture non accessible.Economies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vie• Bitume sans goudron 3 kg/m².• Calcaire 0,7 kg/m².• Polyester ou toile de verre 0,25 kg/m².• Ardoise1 kg/m².Electrique 1,2 kWh/m² - Gaz 4,4 MJ/m²NonNonNonRASRASRASRASPro<strong>du</strong>it non classé dangereux conformément aux arrêtés des 10, 11 et12 octobre 1983 sur les pro<strong>du</strong>its classés dangereux.RASRASRASConforme au DTU : 1/an> 10 ansMise en oeuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie = DI – peut être laissé sur place et recevoir un nouveau revêtement de surfacerécupérablesrecyclablesutilisation dans remblaivalorisables<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 44


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>7 – Panneau acoustique en laine de rochePANNEAU ACOUSTIQUE EN LAINE DE ROCHECaractéristiques techniquesComportement au feu comportement au feu M0Propriétésbonnes propriétés acoustiques et thermiquesEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieroche de basalte, liants et huiles minérales20 MJ/kgnonnon (réserve de roches volcaniques infinies)oui quantité variableselon liant utilisé en panneau : risque d’émission deformaldéhyde, ammoniac, phénolRASRASRASselon liant utilisé en panneau : risque d’émission deformaldéhyde, ammoniac, phénol⇒ ventilation des locaux de travailselon liant utilisé en panneau : risque d’émission deformaldéhyde, ammoniac, phénol⇒ préférer les panneaux contenant des liants les moinssolvantésrisque lié à l’émanation de fibres⇒ porter masque, lunettes et gantsRASrisque lié à l’émanation de fibres⇒ nécessité de test de non-cancérogénicité et debiopersistance négatifs prévus par la directive européenne97/69/CE <strong>du</strong> 5/12/97 (transposée en droit français le28/8/98)pas d’entretienpas de donnéesMise en oeuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesen panneaux, fixation mécaniqueFin de vie = DIBrécupérablesrecyclablesvalorisablesnonoui dans les process de fabricationoui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 45


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>8 - Plaque de plâtrePLAQUE DE PLÂTRE (FDES janvier 2003)Caractéristiques techniquesComportement au feu M1Propriétéscomportement à l’eau sensible à l’humiditéRésistance à la diffusion de vapeur d’eau 0,74.10 9 m².s.Pa/kgCon<strong>du</strong>ctivité thermique : 0,25 W/m.KEconomies de ressources (Flux de référence 1000 m²)CompositionGypse et dihydrate de sulfate de calcium = 8,7 kg/m²Carton = 0,333 kg/m²Contenu énergétique 40 MJ/m²Matériaux renouvelables Consommation d’eau 15 l/m²Ressources raresSansMatériaux recyclésCartonRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieEmission de CO 2 et sulfates (3g.eq CO 2 /m² - 0,006 g.eqSO 2 .m²) quisont traitéspollution de 179 m 3 d’air et 0,7 m 3 d’eau /m²RASRASRASPoussières ⇒ port de masquesDécoupe avec un cutter pour éviter les poussièresRASRASPas d’entretien50 ansMise en oeuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesossature métallique, visFin de vie = Déchets inertes 9 kg/m² - DIB 0,024 kg/m² – DIS 0,007 kg/m²récupérablesouirecyclablesNon, mais les fabricants montent une filièrevalorisablesgranulats routiers<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 46


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>9 - Laine de verreLAINE DE VERRECaractéristiques techniquesComportement au feuPropriétésEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieM0Con<strong>du</strong>ctivité thermique 0.032 à 0.036 W/m.°CHydrophile : ne doit pas être mis en œuvre en milieu humide sansprotectionSilice4,800 kWh/kgnonrares non (réserve de silice infinie)oui quantité variableselon liant utilisé en panneau : risque d’émission deformaldéhyde, ammoniac, phénolRASRASRASfabrication selon liant utilisé en panneau : risque d’émission deformaldéhyde, ammoniac, phénol⇒ ventilation des locaux de travailFibre irritante, mais non classée cancérigènerisque lié à l’émanation de fibres⇒ porter masque, lunettes et gantsRASrisque lié à l’émanation de fibres⇒ nécessité de test de non-cancérogénicité et debiopersistance négatifs prévus par la directive européenne97/69/CE <strong>du</strong> 5/12/97 (transposée en droit français le28/8/98) et de mise en œuvre évitant tout contact des fibres avec l’airambiant ou entrant dans les piècespas d’entretien50 ansMise en oeuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesen vrac, ensaché ou en panneaux⇒ préférer l’utilisation de laines minérales ensachées à l’intérieur des locauxFin de vie = DIBrécupérablesrecyclablesvalorisablesnonoui dans les process de fabricationoui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 47


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>10 - Plaques et OssatureCLOISONS SECHES A OSSATURE (FDES janvier 2003)Caractéristiques techniquesComportement au feuPlaques M1 – degré coupe feu suivant le nombre de plaques de plâtrePropriétéscomportement à l’eau sensible à l’humiditérésistance thermique 2.8 à 3 m².K/W avec 100 mm de laine minéraleisolement acoustique suivant la compositionEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieplaque de plâtre, acier galvanisé, laine minérale4,59 MJ/m²nonnonoui si utilisation de laine minérale contenant des matièrespremières recycléesproblèmes liés aux filières de fabrication <strong>du</strong> plâtre, de lalaine minérale et acierRASRASRASfabrication problèmes liés aux filières de fabrication <strong>du</strong> plâtre, de la laineminérale et acierrisques de coupures, émission possible de COV si utilisation decolle⇒ port de gants, ventilation des locaux de travailémission possible de COV si utilisation de colle⇒ ventilation des locauxémission possible de COV si utilisation de colle⇒ ventilation des locauxsans50 ansMise en oeuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesossature métallique, vis, quelques éléments peuvent être collés⇒ préférer la fixation mécaniqueFin de vie DIB sans colle, ni peinture sinon DISrécupérablesoui si non collé et si revêtement papier et/ou peinture minéralerecyclablesoui pour laine minérale sans collevalorisablesoui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 48


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>11 - Double vitrage peu émissif (face 2)DOUBLE VITRAGE PEU EMISSIFCaractéristiques techniquesComportement au feuPropriétésEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésM0 – claque à la chaleurCoefficient U : 1,1 W/K.m²Facteur de transmission lumineux TL > 0.7Facteur solaire g ≅ 0.4Verre (>95% en masse), aluminium, polyuréthanne, gaz argon10 MJ/m² pour découpe + assemblage + chargement22 MJ/kg pour le verreNonNonOui verres des vitres automobilesRisques sur l'environnementFabrication Problèmes liés à la fabrication <strong>du</strong> verre, émissions de CO 2, , SO 2 ,NOx,⇒ favoriser l’utilisation de déchets de verre dans le process defabrication, traitement des rejets gazeuxTravauxRASDébut de vieRASVieRASRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieémissions de gaz chauds, risques de brûlures⇒ ventilation des locaux de travail, port de protectionsrisque de coupures⇒ port de gantsrisque de coupures accidentellesrisque de coupure accidentellenettoyage régulier des vitrages⇒ faciliter le nettoyage des vitrages, prévoir l’accès30 ansMise en oeuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairessur menuiserie aluminium à rupture de pont thermique, fixationFin de vie = DIBrécupérablesrecyclablesvalorisablesouiouioui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 49


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>12 - Verre cellulaire (λ =0,042)VERRE CELLULAIRE (FOAMGLASS)Caractéristiques techniquesComportement au feu M0Propriétésmasse volumique 120 kg/m3con<strong>du</strong>ctivité thermique 0.042 W/m.Kperméabilité à la vapeur d’eau nulleEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de viesable, carbonate de calcium, dolomie, feldspath, oxyde defer, noir de carbone9 MJ/kgnonnonoui verre plat ou verre automobileémissions liées au four de cuisson nécessitant le traitement des rejetsgazeuxRASRASRASpoussières et bruit⇒ port de protectionsémissions de pro<strong>du</strong>its gazeux lors de la mise en œuvre aubitume chaud, risque de brûlure en cas de feuRASRASpas d’entretien40 ans constatésMise en oeuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesmise en œuvre au bitume chaudprivilégier si possible la mise en œuvre avec une colle à froidFin de vie DIB pour verre cellulaire et DIS avec bitumerécupérablesouirecyclablesouivalorisablesoui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 50


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>13 - Grès cérameGRES CERAMECaractéristiques techniques Classements NF - UPECComportement au feu M0Propriétés Dureté, résistance à l’abrasion (sable), aux agressions chimiques ;insensibles au gel de par leur faible porosité.Teintés dans la masse, ils conservent un parfait état de surface dans letempsRésistance mécanique (poinçonnement) très élevée.Les grès cérames émaillés présentent une finition mate, satinée oubrillante (⇒ vérifier émail sans métaux lourds)Economies de ressourcesComposition Argiles 35 % – Kaolin 20 % – Feldspath 45 %obtenus par pressage ou par étirage à partir d’un mélange d’argiles etd’oxydes métalliques cuit à température élevée (plus de 1200°C)Contenu énergétique Gaz naturel 5 à 6 MJ/kgMatériaux renouvelables NonRessources raresNonMatériaux recyclésNonRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieProtection contre l'humidité - Les joints doivent être surveillés : bonremplissage et, éventuellement, utilisation d'un pro<strong>du</strong>it bactéricide.RASRASNettoyage à l’eau, éventuellement en utilisant une monobrosse30 ansMise en oeuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesPose avec un bon calepinage pour éviter les chutesUtilisation intérieure / extérieure – murs/sol sans restriction, ils conviennent donc à toutes les utilisations.Le traitement « antidérapant » s’impose en extérieur.Une étanchéité peut être nécessaire. Importance de la qualité des jointsMortier ou mortier colle :Pose collée sur une couche de mortier colle appliquée en couche mince sur le support et éventuellementsur les carreaux (double encollage), admise que sur des sols à base de ciment parfaitement secs etplats (tolérance de planéité limitée et liée au type de mortier colle employé). Ceci n’empêche pas laréalisation d’une pente permettant l’écoulement d’eau, c'est-à-dire supérieure à 1%, vers un siphon ou,pour des sols extérieurs, vers des surfaces en terre. Les mortiers colles à employer sont choisis enfonction <strong>du</strong> classement P des locaux (niveau d’exposition au poinçonnement en fonction de l’usage), dela taille des carreaux, <strong>du</strong> type de support et de son positionnement (extérieur, intérieur sur vide sanitaire,sur plancher courant ou plancher chauffant). En cas de nécessité d’une étanchéité, par exemple, dansles pièces humides telles que salle de bains, cuisine, WC, celle-ci doit être réalisée avant la pose collée.Pose scellée, sur un lit de mortier déposé sur un support (plancher en béton par exemple), une forme(ouvrage destiné à donner une pente ou améliorer la planéité <strong>du</strong> support), réalisée par un lit de sable oude pierres concassées, un mortier ou une chape de béton, un isolant thermique ou acoustique adapté et<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 51


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>une couche de désolidarisation (qui permet de prendre en compte les comportements éventuellementdifférents <strong>du</strong> support et <strong>du</strong> carrelage et qui est obligatoire sauf pour les dalles de béton ou certainplanchers à entrevous ). Afin d’éviter la fissuration de grandes surfaces de carrelages, des joints defractionnement doivent être réalisés : il s’agit de rainures faites dans la couche de mortier suivant lesjoints des carreaux. La pose scellée s’effectue sur un lit de mortier traditionnel (<strong>du</strong> ciment et <strong>du</strong> sable),bâtard (<strong>du</strong> ciment, de la chaux et <strong>du</strong> sable) ou spécifique et prêt à l’emploi. La pose jointive des carreauxou dalles est interditeCarton d’emballage et palettes en boisFin de vie Déchet inerte (17 01 03)récupérablesDifficilementrecyclablesConcassable (utilisation notamment en remblais)valorisablesNon<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 52


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>14 - Peintures Alkydes phase aqueusePeinture Alkyde-Acrylique Phase Aqueuse : EVOLUTEX DELA SEIGNEURIECaractéristiques techniquesComportement au feu RASPropriétés- Classification AFNOR : NF T 36005 Famille I-Classe 4a 7b2-NFENVIRONNEMENT- Confort à l’application- Excellent rendement et bon pouvoir opacifiant- Blancheur (stabilité satisfaisante dans le temps)- Nourrit les fonds légèrement absorbant- En mat et satinéEconomies de ressources Dilution : de 0 à 3% d’eau maximumRendement : 10 à 12 m2/litreCompositionAlkyde - Acrylique - EauContenu énergétiqueMatériaux renouvelables NonRessources raresNonMatériaux recyclésNonRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieNon connusTaux COV parmi les plus faibles < 10g/l - Sans odeurTaux COV parmi les plus faibles < 10g/l - Sans odeurSans odeurRisques pour la santé : pro<strong>du</strong>it en phase aqueuse, non soumis à étiquetageFabricationNon connusTravauxFaible taux de COV (< 10 g/l pour les peintures claires et < 70g/l pourles foncées)Début de vieFaible taux de COV (< 10 g/l pour les peintures claires et < 70g/l pourles foncées)VieRASEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieLessivableRéfection à la fréquence habituelleMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesImpression sur fonds absorbants ou en<strong>du</strong>isage impératif sue matériaux alcalins (ciments et dérivés)Protéger les métaux par un primaire appropriéFin de vie = DIB pour les pots de peinturerécupérablesSans objetrecyclablesSans objetvalorisablesSans objet<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 53


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>15. HALTOPEXRevêtement de sols coulé à base de résine de synthèse - HIMFLOOR DS 200Caractéristiques techniquesComportement au feu M3PropriétésClassement UPEC: U4 P4 E2/3 C2Epaisseur: 8 ou 10 mmAcoustique: Efficacité normalisée aux bruits d'impact: Ré<strong>du</strong>ction bruitsde chocs (∆L w ) : 17 dB (8 mm).Résistance à l’arrachement : ≥1 N/mm².Résistance au poinçonnement statique : 0,20 mm en 150 min.Enfoncement rémanent à 150 min ≤ 0,20 mmCon<strong>du</strong>ctivité thermique 0,141 W/m.KBrillance < 5Economies de ressourcesCompositionCaoutchouc et résine époxyde.Contenu énergétique Non connuMatériaux renouvelables CaoutchoucRessources raresNonMatériaux recyclésNonRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieNon connuFaibles COVRASRASNon connu.La pose s'effectue sur support ayant une planimétrie de 5 mm sous larègle de 2 m. Si un rattrapage de support s'avérait nécessaire, il faututiliser exclusivement après préparation un mélange résine /<strong>du</strong>rcisseur+ sable siliceux ou appliquer le pro<strong>du</strong>it en deux passes. Les pro<strong>du</strong>its delissage usuels même classés P3 ne conviennent pas. L'épaisseur finiesera de 7mm moyenne.L'entreprise devra se conforter à l'avis technique <strong>du</strong> C.S.T.B.L'entreprise devra posséder les qualifications QUALIBAT 6253 solsplastiques coulés.Finition obtenue par ponçages croisés, masticage, lustrage etapplication d’un vernis polyuréthanne aliphatique.RASEn cas d'incendie participe aux fumées toxiquesPermet des nettoyages poussés et des décontaminationsGarantie 10 ans L'entretien peut être réalisé selon la surface et sadestination à l'aide de matériel manuel ou de matériel mécanique.Non connueMise en oeuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vierécupérablesvalorisablesNonOui quand on peut le détacher <strong>du</strong> support<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 54


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>16 Revêtement <strong>du</strong> sol en caoutchouc naturelCAOUTCHOUC NATURELCaractéristiques techniquesComportement au feuClassement réaction au feu : M3 (PV n° B040577-Cemat/1 délivrépar le LNE) - Classement au feu aux normes Euroclasses : Cfl-s1.Propriétés - Avis technique n° 12/05-1445- Adapté pour les sièges à roulettes.- Compatible avec sol chauffant.- Résistant aux brûlures de cigarettes.- Classement UPEC : U4 P3 E1/2 C1/2 (AT n° 12/05-1445).- Dureté : 85 Shore A.- Classe d’usage : 23-33.- Ré<strong>du</strong>ction bruits de choc (L W ) : 20 dB.- En dalle de 61 x61 ou en lès 1,22 x12 m – épaisseur 4 mm- Fabricant certifié ISO 9001 et ISO 14001Economies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclés50 % de recycléCaoutchouc naturel et in<strong>du</strong>striel (polymérisation de certains pro<strong>du</strong>itsde raffinage <strong>du</strong> pétroleUtilisation de chaleur (170°C nécessaires)OuiNonA la fabrication Eau utilisée recyclée – EU épurées sur placeRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieNon connusNonPlus de 30 ansInnocuité toxicologique en cas d’incendie.Pas de PVC et d'halogènes (chlore par ex.).NonNeutralité des revêtements contrôlée par l'ÖKI, l'institut autrichien desplastiques - Certifié par le GREENGUARD Environmental Institute(GEI) américainUtiliser des colles à très faibles émissions selon EC1 ou SouthCoastAir quality management dont celle <strong>du</strong> fabricantRASSurface satinée et totalement lisse facilitant l’entretien et nenécessitant aucune métallisation ni en usine ni après la pose.Lavage à l’eau – pas de pro<strong>du</strong>it spécifique à utiliserCoût 95 €/m².anAu moins 30 ansMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesMise en œuvre : pose collée en plein avec joints vulcanisés au moyen <strong>du</strong> cordon thermique ou aveccolle acrylique ou polyuréthanne. La pose <strong>du</strong> revêtement sera effectuée dans les règles de l’art selonle DTU 53.Fin de vie = DIBrécupérablesrecyclablesvalorisablesNonOuiOui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 55


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>17 Peinture Alkyde-Acrylique Phase Aqueuse : INOTEXINOTEX DE LA SEIGNEURIECaractéristiques techniquesComportement au feu RASPropriétés- Classification AFNOR : NF T 36005 Famille I – Classe 7b2- Label : ECOLABEL- Confort à l’application- Excellent rendement et bon pouvoir opacifiant- Bonne lavabilité- Séchage rapide- En mat et satinéEconomies de ressources Dilution : de 0 à 3% d’eau maximumRendement : 10 à 12 m2/litreCompositionAlkyde - Acrylique - EauContenu énergétiqueMatériaux renouvelables NonRessources raresNonMatériaux recyclésNonRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieNon connusTaux COV parmi les plus faibles < 25g/l couleurs – sans odeur1g/l blancTaux COV parmi les plus faibles < 25g/l couleurs – sans odeur1g/l blancSans odeurLessivableRéfection à la fréquence habituelleMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesImpression adaptée sur fonds absorbantsProtéger les métaux par un primaire appropriéFin de vie = DIBrécupérablesrecyclablesvalorisablesSans objetSans objetSans objet<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 56


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>18 Peinture Alkyde-Acrylique Phase Aqueuse : PREMIOR SATINPREMIOR SATIN de LA SEIGNEURIECaractéristiques techniquesComportement au feu RASPropriétés- Classification AFNOR : NF T 36005 Famille I - Classe 7b2 - 6a NFENVIRONNEMENT- Grande <strong>du</strong>reté (résiste aux chocs et aux rayures)- Satiné stable dans le temps- Faible V.O.C- Excellent ten<strong>du</strong>- Faible odeur- Lessivable- Séchage rapideEconomies de ressources Dilution : de 0 à 3% d’eau maximumRendement : 10 à 12 m2/litreCompositionAlkyde - Acrylique - EauContenu énergétiqueMatériaux renouvelables NonRessources raresNonMatériaux recyclésNonRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieNon connusMaximum 140g/l de COVMaximum 140g/l de COVRASLessivableRéfection à la fréquence habituelleMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesEn intérieur : plâtre, ciment, bois et métaux, neufs ou anciens, recouverts ou non d’anciennespeintures en bon état, préparées et notamment dépolies.En extérieur : tous fonds usuels préparés et notamment dépolis, après reconnaissance préalable pourdéterminer la nature des préparations et la couche d’impression.Fin de vie = DIBrécupérablesSans objetrecyclablesSans objetvalorisablesSans objet<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 57


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>19 Fenêtre de toit double vitrageVELUXCaractéristiques techniquesComportement au feu M0 – claque à la chaleurPropriétés - Norme NF P01-010- Coefficient U : 1,4 W/K.m²- Facteur de transmission lumineux TL > 0.7- Facteur solaire g ≅ 0.4Economies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieVerre (double vitrage), pin, aluminium10 MJ/m² pour découpe + assemblage + chargement22 MJ/kg pour le verreNonNonNonPart dans l’énergie embarquée- pro<strong>du</strong>ction de composants 85 %- assemblage 14 %- transport 1 %- Problèmes liés à la fabrication <strong>du</strong> verre, émissions de CO 2, SO 2 ,NOx,⇒ favoriser l’utilisation de déchets de verre dans le process defabrication, traitement des rejets gazeuxRASRASRASémissions de gaz chauds, risques de brûlures⇒ ventilation des locaux de travail, port de protectionsrisque de coupures⇒ port de gantsrisque de coupures accidentellesrisque de coupures accidentellesnettoyage régulier des vitrages⇒ faciliter le nettoyage des vitrages, prévoir l’accès30 ansMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairessur menuiserie aluminium à rupture de pont thermique, fixationFin de vie = DIBrécupérablesrecyclablesvalorisablesOuiOuiOui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 58


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>20 Revêtement de sol PVCRevêtement de sol PVC GERFLORCaractéristiques techniquesComportement au feu Contenant 57 % de chlore n'émet que <strong>du</strong> CO² et de l'eau à lacombustion.PropriétésRésistance au poinçonnement et à la perforation3.086 kg/m²Economies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésPVC : fabriqué à partir <strong>du</strong> chlorure de vinyle,43 % de pétrole57 % de selAutres matières associées : plastifiants, stabilisants, pigments etcharges minérales.10 MJ/m² pour découpe + assemblage + chargement22 MJ/kg pour le verreLe PVC provient pour 57% <strong>du</strong> sel considéré disponible sans limite dansles mersNonNonRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieEmission de COV probable mais faibleRASRASLes phtalates (plastifiants les plus utilisés) : pas d'effet toxique surl'homme (sauf en cas d'ingestion > 5g), ni sur les organismesaquatiques.Les plastifiants habituellement utilisés, en particulier le DEHP (ou DOP)seul autorisé pour les poches à sang, ont été classés noncancérigènes par l'ARC (Association Internationale pour la Recherchesur le Cancer)...- Pose à l’aide d’une colle sans solvant limitant l’émission de COV- Prévoir une ventilation lors de la pose et <strong>du</strong> séchage <strong>du</strong> revêtementLes gaz nocifs que le PVC pouvait dégager en cas d'incendie ont étésupprimésNettoyage régulier et périodique par lavage sec (aspirateur) et lavagehumide (eau, détergent)20 ansMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie = DIBrécupérablesrecyclablesvalorisablesPossible(dépend <strong>du</strong> niveau d’usure)Théoriquement oui (Dépose à la décharge et évacuation à 100%) maispas toujours en applicationOui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 59


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>21 Zinc « pré patiné »Zinc « pré patiné » RHEINZINKCaractéristiques techniquesComportement au feuPropriétésEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienM0Excellente aptitude au formage (mécanique) et grande résistance à lacorrosion. La patine protectrice se développant dans le cadre <strong>du</strong>processus naturel de vieillissement compense de façon naturelle leséventuelles éraflures, détériorations superficielles mineures et nuancesde couleur.Matériau laissé à l'état naturel dont la surface n'est ni filmée, niprotégée d'aucune manière que ce soit. Le matériau résiste bien à l'air.La surface de zinc réagit tout d'abord avec l'oxygène en formant del'oxyde de zinc. Sous l'effet de l'eau (pluie, humidité) se forme ensuite<strong>du</strong> dioxyde de zinc, qui se transformera, par une réaction avec ledioxyde de carbone contenu dans l'air, en une couche de couverturede carbonate de zinc basique (patine) dense, tenace et résistante àl'eau. C'est à cette couche de protection qu'est dû le haut degré derésistance à la corrosion <strong>du</strong> zinc. Grâce à la formation d'une patinenaturelle, on obtient non seulement une autoprotection, mais aussi unauto-nettoyage constant par l'intermédiaire <strong>du</strong> processus devieillissement naturel et <strong>du</strong> contact avec la pluie.Les pro<strong>du</strong>its « pré patinés » ont une teneur plus élevée en cuivre quele zinc normal.OuiNonOuiNiveau de bruit dans l’atelierCoupure, chute, brûlure, blessureRASRéaction en présence de concentration de oxyde de souffreimportantes avec largage de zinc dans les eaux de ruissellementRASRASRASRASLe matériau Rheinzink ne nécessite aucun entretien.Nettoyage normal Le matériau est lavé à l'eau pure, sans ajout depro<strong>du</strong>it nettoyant avec une éponge ou un chiffon. On peut de cettefaçon venir à bout des salissures peu importantes comme par exemplela poussière, les déjections d'oiseaux etc.… On pourra venir à bout dessalissures à base d'huile (restes des processus de pro<strong>du</strong>ction desprofilés) en utilisant un chiffon légèrement imprégné de ROTOL (huilesans acide, pro<strong>du</strong>ite biologiquement et n'ayant aucun effet nuisible surl'environnement).Les souillures peu importantes et les changements de teintes dessurfaces <strong>du</strong>es à la poussière peuvent être nettoyés, dans le cas desmatériaux "naturel", à l'aide de paille de fer très fine ou d'une éponge àrécurer et d'eau. La paille de fer oxydable n'est pas appropriée. Les<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 60


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Durée de vieparticules de rouille provenant de la laine d'acier resteront sur lasurface et le pro<strong>du</strong>it de nettoyage pourrait attaquer la surface <strong>du</strong> zinc.La surface ayant séchée pourra être frottée à l'aide d'huile denettoyage. Ce procédé de nettoyage peut aussi être appliqué dans lecas de salissures émanant de la combustion des installations dechauffage.Pour venir à bout des petites salissures comme les restes de colle, ilfaut utiliser un pro<strong>du</strong>it de nettoyage à base de solvant La surface estnettoyée avec un torchon propre imbibé. Le traitement complémentairese fait avec un torchon propre, sec et qui ne peluche pas.Lors <strong>du</strong> nettoyage des surfaces "pré patinées", la finition donnée enusine est enlevée. L'apparition de la finition "naturel" après le nettoyagese transformera au fil <strong>du</strong> développement de la patine en une surfacepatinée uniforme. Ce processus peut <strong>du</strong>rer de quelques mois à 5 anssuivant l'exposition <strong>du</strong> projet. Le nettoyage abrasif des façadesentrainant une destruction <strong>du</strong>rable de l'apparence de la surface estdéconseillé.100 ansMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesMise en œuvre en hiver (plus de cuivre) préférable.Adapté aux contraintes <strong>du</strong> chantier :Le zinc « pré patiné » peut être livré avec un film de protection. : un traitement de surface organique apermis d’améliorer les caractéristiques de transport, de stockage et de mise en œuvre <strong>du</strong> matériau « prépatiné ». Il s’agit d’une protection temporaire qui limite au maximum les traces de doigts. En outre, sontconservés la bonne aptitude au pliage et au brasage ainsi que la possibilité <strong>du</strong> façonnage sans huiledans les profileuses. Sur demande,Fin de vie = DIBrécupérablesrecyclablesvalorisablesOuiOuiNon<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 61


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>22 Plaques photovoltaïquesCellules photovioltaïquesCaractéristiques techniquesUne cellule photovoltaïque est principalement constituée à partir de silicium dopé (semi-con<strong>du</strong>cteur :jonction p-n).Lorsqu'une cellule est exposée au rayonnement électromagnétique solaire, les photons de la lumièretransmettent leur énergie aux atomes de la jonction. Cette énergie permet aux électrons de libérer desatomes, générant ainsi des électrons (charges N) et des trous (charges P).Ces charges sont alors maintenues séparées par un champ électrique qui constitue une "barrière depotentiel".Une fois les charges P et N isolées, il suffit de fermer le circuit entre ces 2 zones (P et N) pour mettreen mouvement les électrons et créer ainsi un courant électrique.Comportement au feuPropriétésEconomies de ressourcesCompositionSilicium, verreContenu énergétique .Matériaux renouvelables OuiRessources raresNonMatériaux recyclésOuiM0Le rendement d’une cellule photovoltaïque en silicium polycristallinest de l’ordre de 12 à 15% en moyenne. 1m2 de capteursphotovoltaïques permet de fournir une puissance de 100 Watts, etpro<strong>du</strong>it en moyenne de 80 à 100 kWh par an en Région ParisienneCellules à base de silicium monocristallin :Du silicium à l'état brut est fon<strong>du</strong> pour créer un barreau. Lorsque lerefroidissement <strong>du</strong> silicium est lent et maîtrisé, on obtient unmonocristal.Un "wafer" (tranche de silicium) est alors découpé dans le barreau desilicium. Après divers traitements (traitement de surface à l'acide,dopage et création de la jonction p-n, dépôt de couche antireflet,pose des collecteurs) le "wafer" devient cellule.BP Solar fabrique ses cellules monocristallines à partir d'unetechnologie qui consiste à intégrer les grilles de collecte d'électronsdans l'épaisseur de la cellule (gravure laser).Risques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieRASRASRASRASCoupure, blessureCoupure, blessureRASRASNettoyage de la vitre une fois par an30 ansMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie = DIBrécupérablesOuirecyclablesOuivalorisablesOui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 62


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>23 Etanchéité sous carrelagesystème TRILATEX (N) d'étanchéité sous carrelage - KEMCO TRIXACaractéristiques techniquesComportement au feuPropriétésContinuité de l'étanchéité résultant <strong>du</strong> mode de mise en œuvre propreà un système liquide à l'état de livraison - sol et murs sont revêtus d'unseul tenant sans joints -Atténuation <strong>du</strong> risque de poinçonnement par le support –Excellente tenue à la fissuration en raison de l'élasticité élevée <strong>du</strong>système - élongation à rupture sur fissure provoquée: 3,4 mm.Membrane TRILATEX (N)classement SEL sur planchers intermédiaires intérieurs SP3épaisseur <strong>du</strong> revêtement obtenu............1,6 à 1,8 mmperméabilité à l'eau .........................pas de passagesadhérence sur mortier (à l'état initial) .....0,80 MPaélongation à rupture sur fissure instantanée ......3,8 mmadhérence sur la menbrane TRILATEX (N) <strong>du</strong> carrelage collé àl'aide de TRILAFIXgrès cérame ............................................0,63 MPaformat admissible des carreauxen carrelage collé ............................inférieur à 2.000 cm² au delà, lescarreaux seront posés par scellement au mortier mis en oeuvre sur lamembrane d'étanchéité TRILATEX (N) avec interposition d'un écran dedésolidarisation.classe admissible des locaux en carrelage collé :.P3 ou plusEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésLe TRILATEX (N) est un pro<strong>du</strong>it à deux composants se présentantsous la forme d'une poudre grise et d'un liquide de couleur blanchequ'on mélange l'un avec l'autre pour obtenir une pâte onctueuseapplicable à la brosse en deux couches formant après séchage unrevêtement de couleur grise, souple, étanche et adhérent au supportdont l'épaisseur nominale est de 1,7 mm.NonNonNonRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesmise en œuvre successive de TRILATEX (N) en revêtement d'étanchéité et, en cas de pose collée, de<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 63


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>TRILAFIX pour la fixation <strong>du</strong> carrelage à sa surface On peut l'utiliser sous carrelage scellé, mais depréférence, en particulier en parties verticales, sous carrelge collé à l'aide de TRILAFIX qui est une colleà carrelage à liants mixtes incorporés formant avec le TRILATEX (N) un système complet, cohérent etgaranti, couvrant étanchéité et fixation <strong>du</strong> carreau.Absence de toute nuisance à l'application - ni flamme, ni développement de vapeurs de solvants -Diversité des supports admissibles : béton, mortier, bois, anciens carrelages, et même plâtre, y compriscarreaux ou plaques de plâtre, en relevés.classe admissible des locaux en carrelage collé :.P3 ou plusFin de vie = DIBrécupérablesrecyclablesvalorisables<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 64


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>24 Cloisons en carreaux de terre cuiteCARROBRICCaractéristiques techniquesComportement au feuPropriétésEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVie- Réaction au feu : selon revêtement- Résistance au feu : suivant épaisseur CF 1 à 3h PF 1/2 à 1 h 1/2Terre cuite : matériau minéral qui fixe très peu l'humiditéPour solidité : voir avis technique 9/99-683Pro<strong>du</strong>it adapté à des locaux humides- Isolation thermique :Résistance R de la paroi :ep. 50, 55, 60 = 0.12 m².C/Wep. 70, 100 = 0.21 m².C/WInertie- Isolation acoustique :Affaiblissement : ep. 50 à 60 mm = 32 dB(A)Alpha Sabine : environ 0.1 (son augmentation dépend <strong>du</strong>revêtement)- Confort olfactif : dépend uniquement <strong>du</strong> revêtementCarreaux de terre cuiteOuiNonOuiMilieu peu favorable au développement des moisissures.Aucun composé gazeux dégagé.Emission de radioactivité :Une analyse des teneurs en radioélémentsprovenant de la terre cuite à mis en évidence qu'elles étaient prochesdes concentrations moyennes de l'écorce terrestre. Le matériau estdonc une source négligeable de radon dans le bâtiment.Présence de métaux lourds : teneur infime en métaux lourds (plombet mercure sous forme de traces).Risques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vie- Respecter les règles de ventilation des locaux.- Eviter les chocs intenses et les saignées.30 ansMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie = DIrécupérablesrecyclablesvalorisablesOuiOuiOui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 65


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>25 Porte IsophonePorte Isophone MALERBACaractéristiques techniquesComportement au feu CF et PF 1/2 h (PV no RS 00-025)PropriétésJoint balai (Essai CEBTP n° B 212.6.934/2) Rw (C;Ctr) = 40(-1;-4) dBSeuil suisse (Essai CEBTP n° B 212.6.934/1)Rw (C;Ctr) = 41 (-2;-5)Economies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieHUISSERIE METALLIQUE OU BOIS EXOTIQUEJOINT D’HUISSERIE :à 2 lèvresEPAISSEUR : Fibre brute ou pré-peinte : 40Placage bois : 41Stratifié 9/10o : 42- CADRE B.E. 45 x 33,3 - Montants embrevés- AME COMPOSITE ACOUSTIQUE- FERRAGE : 3 ou 4 paumelles de 130 – Serrure 1 point- JOINT BALAI HELIOS BPSU EN PARTIE BASSEOuiNon : le bois est issu de forêts cultivéesOui : métalPro<strong>du</strong>it renouvelable si bois certifié PEFC ou FSCRASRASRASPoussières, blessuresBlessuresRASRASDurée de vie <strong>du</strong> bâtimentMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesStocker les vantaux et les huisseries bois dans des locaux clos et couverts dont les conditionshygrothermiques sont aussi proches que possible de celles prévisibles des locaux en service. Unchauffage peut s’avérer nécessaire. Si ces conditions ne peuvent être respectées, et que les pro<strong>du</strong>itssoient placés dans des pièces humides, une couche d’impression hydrofuge doit être appliquée surceux-ci dès leur livraison.La mise en œuvre ne doit être entreprise que lorsque les conditions nécessaires sont réunies et enparticulier quand les locaux sont à leur ambiance d’utilisation, et protégés contre toute réhumidification.La mise en peinture ne doit s’effectuer que si les conditions d’humidité sont satisfaisantes.Les préparations de surface doivent être conformes à l’état de finition recherché.L’application successive des couches de peinture doit s’effectuer simultanément sur les 2 faces desportes, et ce avec des pro<strong>du</strong>its de même nature, afin de ne pas engendrer une déformation desvantaux.Fin de vie = DIBrécupérablesOuirecyclablesOuivalorisablesOui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 66


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>26 - Porte Phone 28Porte Phone 28 MALERBACaractéristiques techniquesComportement au feu CF et PF 1/2 h (PV no RS 01-130PropriétésEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésavec joint balai Rw (C;Ctr)) = 29 (0;0) dB(Extension CEBTP n° B210.2.856)Huisserie métallique – Ame pleine 350 kg/m3Joint d’huisserie à 2 lèvres - Joint balai en partie basseEPAISSEUR : Fibre brute ou pré-peinte : 40Placage bois : 41Stratifié 9/10o : 42- CADRE B.E. 33 x 33,3. Montants embrevés pour largeur > 930- FERRAGE : 3 ou 4 paumelles de 130 – Serrure 1 pointOui bois issu de forêts cultivéesNonOuiRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de viePro<strong>du</strong>it renouvelable si bois certifié PEFC ou FSCRASRASRASPoussières, blessuresBlessuresRASRASStocker les vantaux et les huisseries bois dans des locaux clos etcouverts dont les conditions hygrothermiques sont aussi proches quepossible de celles prévisibles des locaux en service. Un chauffagepeut s’avérer nécessaire. Si ces conditions ne peuvent êtrerespectées, et que les pro<strong>du</strong>its soient placés dans des pièceshumides, une couche d’impression hydrofuge doit être appliquée surceux-ci dès leur livraison.La mise en œuvre ne doit être entreprise que lorsque les conditionsnécessaires sont réunies et en particulier quand les locaux sont àleur ambiance d’utilisation, et protégés contre toute ré-humidification.La mise en peinture ne doit s’effectuer que si les conditionsd’humidité sont satisfaisantes. Les préparations de surface doiventêtre conformes à l’état de finition recherché.L’application successive des couches de peinture doit s’effectuersimultanément sur les 2 faces des portes, et ce avec des pro<strong>du</strong>its demême nature, afin de ne pas engendrer une déformation desvantaux.Durée de vie <strong>du</strong> bâtimentMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie = DIBrécupérablesOuirecyclablesOuivalorisablesOui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 67


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>27 Joints pour faïences et carrelages murauxJoint spécial BOTAMENTCaractéristiques techniquesComportement au feuPropriétésEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vie- Très bonne résistance à l’abrasion- Très bonne résistance à la vapeur en pression 100°C, 120 bars- Très bonne résistance aux pro<strong>du</strong>its chimiques de pH 5 à 14- Très bon antifongique- Perméable à la vapeur- Densité : env. 2,1 kg/ litre- Résistance aux températures : de -50°C à +250°C (chaleur sèches)Bi composant : Mortier spécial, minéralo- anorganique, sans solvantTraitement anti acideNon connuNonNonNonEvite l’utilisation d’EpoxyEmballages DIBNonNonPas de dégagements solvantésNonNonNonNettoyant : à l’eauNon connuMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesPossibilité de l’appliquer sur supports humidesFacile à mettre en œuvre - Température d’application : de +2°C à +30°CA appliquer dans les joints à la taloche en caoutchouc <strong>du</strong>r.Les joints sont lissés et prénettoyés à la taloche- éponge à peine humide, il doit y avoir le moins d’eaupossible sur le carrelageFin de vierécupérablesSans objetrecyclablesSans objetvalorisablesSans objet<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 68


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>28 Isolant acoustiqueIsolant acoustique ASSOUR 19Caractéristiques techniquesComportement au feuPropriétés - Isolant classe SC1 selon norme NF P61.203- Performances acoustiques et classification :* 1 couche d’Assour Chape 19 : SC1 a2 A∆LW = 19 dB (PV CTBA 01/PC/PHY/1092/1_A)∆RW = +4 dB (PV CEBTP B212.0.300)* 2 couches d’Assour Chape 19 : Assimilée SC2∆LW = 24 dB (PV FIBS 65 131 190)*∆RW = +6 dB (PV CTBA 01/PC/PHY/1092/4)Economies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclés- Fibre de verre surfacée d’un liant bitumineux- Film plastiqueNonNonNonRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieRASRASRASRASRASDurée de vie <strong>du</strong> bâtimentMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie = DIBrécupérablesNonrecyclablesNonvalorisablesNon<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 69


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>29 Porte battante 1 à 2 vantauxPorte battante MANESSMANCaractéristiques techniquesComportement au feuPropriétésEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieM0-Norme NF P 24-351 contre la corrosion-NF EN 1154 pour la fermeture de la porte avec amortissement- Acier- Joints silicone pour fixationOuiNonOuiRASRASRASRAS- Réglage éventuel <strong>du</strong> ferme porte- Nettoyage des contres plaqués de la ventouseDurée de vie <strong>du</strong> bâtimentNettoyant : à l’eau et au détergentDurée de vie <strong>du</strong> bâtimentMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie = DIBrécupérablesOuirecyclablesOuivalorisablesOui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 70


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>30 Persiennes bois coulissantesPersiennes bois coulissantes - PRODEMACaractéristiques techniquesComportement au feu M3PropriétésEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieBoisOuiNonOuiPro<strong>du</strong>it renouvelable si bois certifié PEFC ou FSCFaible.Pro<strong>du</strong>it préfabriqué posé sur chantier.Veillez à la qualité des lasures.RASRASPoussières, émanation des peintures : choisir des lasures à phaseaqueuseRASPro<strong>du</strong>it posé à l’extérieur : aucunPro<strong>du</strong>it posé à l’extérieur : aucunSi lasure : 1 couche/7ans30 ansMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie = DIBrécupérablesOuirecyclablesOuivalorisablesOui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 71


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>31 Brises soleil en terre cuite SHAMALBrises soleil en terre cuite SHAMAL - TERREALCaractéristiques techniquesComportement au feu M0Propriétés - Normes AFNOR de références 13-304 et EN ISO 10-545 :caractéristiques physiques, chimiques et mécaniques- Normes AFNOR de références EN 539-2 Méthode C : résistance augelEconomies de ressourcesComposition Argile (98%)Fer (1.55%) : tiges en acier nécessaires à la mise en œuvre <strong>du</strong> brisesoleil.Silicone utilisé en dilution dans l’eau pour protéger le pro<strong>du</strong>it lors dela mise en œuvre.Contenu énergétique Le gaz naturel constitue la principale ressource énergétiqueconsommée (88.55% de l’énergie primaire totale). Lesconsommations de gaz naturel sont essentiellement liées au séchageet à la cuisson <strong>du</strong> brise soleil dans des fours fonctionnant au gaznaturel.Matériaux renouvelables NonRessources raresNonMatériaux recyclésOuiRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieNonNonNonNonNonNonNonNonAucun entretien, ni maintenance30 ansMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie = DIrécupérablesOuirecyclablesOuivalorisablesNon<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 72


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>32 Volets roulants PVCAMORTSONCaractéristiques techniquesComportement au feuPropriétés - Norme NF P01-010- Contenant 57 % de chlore, le PVC rend le revêtement de sol peuinflammable et peu propagateur de flamme, il dégage moins demonoxyde de carbone que la plupart des matériaux de décoration.Economies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de viePrincipal constituant : la résine PVC43 % de pétrole57 % de selAutres matières associées : plastifiants, stabilisants, pigments etcharges minérales.NonLe PVC provient pour 57% <strong>du</strong> sel considéré disponible sans limitedans les mersLe restant provient de l’extraction pétrolièrePro<strong>du</strong>ction des matières premières PVC, charges additives,emballages à partir des ressources tirés <strong>du</strong> solRASRASRASLes phtalates (plastifiants les plus utilisés) : pas d'effet toxique surl'homme (sauf en cas d'ingestion > 5g), ni sur les organismesaquatiques.Ne pro<strong>du</strong>isent pas de bioaccumulation, n'émettent que <strong>du</strong> CO² et del'eau à la combustion.Les plastifiants habituellement utilisés, en particulier le DEHP (ouDOP) seul autorisé pour les poches à sang, ont été classés noncancérigènes par l'ARC (Association Internationale pour laRecherche sur le Cancer)...RASRASLes gaz nocifs que le PVC pouvait dégager en cas d'incendie ont étésupprimésNettoyage régulier et périodique par et lavage humide (eau,détergent)20 ansMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie = DIBrécupérablesOuirecyclables Oui. Dépose à la décharge et évacuation à 100%valorisablesOui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 73


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>33 AsphalteAMORTSONCaractéristiques techniquesL'asphalte coulé constitue un matériau homogène, plein, inaltérable aux intempéries, demeurantplastique et imputrescible et résistant aux agressions, notamment celles résultant des diversintervenants sur chantiers.Comportement au feuPropriétésM1- Résistance à l’usure et au vieillissement- Ininflammabilité- Non glissance- Résiste à de nombreux pro<strong>du</strong>its chimiques- Utilisable dès le refroidissementEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vie- Asphalte naturel : roche calcaire imprégnée de 12% en poids debitume naturel- Filler et poudre d’asphalte (ou fines)- Sable- GravillonsNon connu - faibleNonNonNonNon connuRASRASRASNon connuRASRASRASEntretien à sec nécessitant des équipements et des procé<strong>du</strong>resspécifiques50 ans (source fabricant)Mise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie = DIBrécupérablesOuirecyclablesOuivalorisablesNon<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 74


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>34 EtanchéitéSARNAFILCaractéristiques techniquesComportement au feuPropriétésEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésVis-à-vis <strong>du</strong> feu venant de l'intérieur, les dispositions réglementairesà considérer sont fonction de la destination des locaux, de la natureet <strong>du</strong> classement de réaction au feu de l’isolant et de son support.Vis-à-vis <strong>du</strong> feu venant de l'extérieur, les toitures sous protectionlourde sont susceptibles d'un classement M0 en réaction au feu.Le classement au feu des feuilles apparentes en relevé n’est pasconnu.- Polyoléfines flexibles- Copolymères- PolypropylèneRisques sur l'environnementFabrication norme ISO 14001TravauxDébut de vieViePas de dégagements nocifs en cas d’incendieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de viePrévention des accidents lors de la mise en œuvre : sécuriténormalement assurée, mais feuille glissante avec l’humidité. Deschemins de circulation sont proposés en dalles sur gravier ou surnon-tissé. Les rouleaux de plus de 45 kg seront portés par deuxpersonnes.Entretien des toitures selon prescriptions des normes NF P 84 série200 (DTU série 43). Le revêtement peut être facilement réparé encas de blessure accidentelle, avec les techniques utilisées pour lajonction des feuilles. Dans le cas de reprise de sou<strong>du</strong>re sur unrevêtement en place après plusieurs années de service, lapréparation de la zone de sou<strong>du</strong>re est réalisée de la façon suivante :- balayage soigné afin d'enlever les poussières libres,- nettoyage à l'eau, suivant l'état d'encrassement, avec l'aide d'untampon abrasif,- rinçage soigné à l'eau,- séchage,.40 ansMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie = DIBrécupérablesrecyclablesvalorisablesOui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 75


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>35 Revêtement colléBOULENGERCaractéristiques techniquesComportement au feuPropriétésEconomies de ressourcesCompositionContenu énergétiqueMatériaux renouvelablesRessources raresMatériaux recyclésM3, sur support M0- U.4 P.4 E.2/3 C.2 suivant Avis Technique <strong>du</strong> C.S.T.B.- Dureté shore A > 80.- Résistance à l’arrachement ≥ à 1 N / mm2.- Résistance au poinçonnement statique :norme EN 433 enfoncement rémanent à 150 min ≤ à 0,10 mm.Revêtements hétérogènes réalisés sur chantier, <strong>du</strong> type « solcoulé poncé » à base de liant polyuréthane, continu et sans joints,constitués de granulats de caoutchouc synthétique colorés, ren<strong>du</strong>visible par ponçage, liés avec une résine incolore et bouche – porésavec une résine colorée avec la poudre de ponçage.La structure de revêtement est la suivante :a) Couche de préparation <strong>du</strong> support :primaire : il s’agit dans tous les cas <strong>du</strong> primaire « P5001 ».ragréage localisé ou tiré a 0, réalisé à l’aide <strong>du</strong> mélangecorrespondant à la couche de masse.b) Grille constituée <strong>du</strong> mélange des granulats <strong>du</strong> caoutchouc et de larésine polyuréthane de pose, celle-ci étant dosée de façon à formerqu’un enrobage autour des grains de sorte à obtenir une structurecaverneuse ; la grille ainsi obtenue est poncée après <strong>du</strong>rcissement,c) Couche de rebouchage constituée <strong>du</strong> liant mastique R+D8402/1,poncé et lustrée après <strong>du</strong>rcissement,d) Liant mastique finition R+D7771,e) Couche de finition satinée à base de vernis polyuréthaneR+D9001.Risques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieVieEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDépoussiérage quotidien à l’aspirateur ou au balai à frangesimprégnées, alternant avec un essuyage humide à la serpillère bienessorée dans de l’eau contenant peu de détergent.Les pro<strong>du</strong>its usuels de nettoyage peuvent être utilisés avec lesrestrictions suivantes :- solvants : cétoniques, esters, trichloréthylène, chlorure deméthylène ;- pro<strong>du</strong>its à base de chlore pouvant donner une coloration jaune <strong>du</strong><strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 76


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Durée de viefait de leurs impuretés ;- poudres détergentes pouvant rayer les revêtements par abrasion.Le lavage doit toujours être suivi d’un rinçage complet <strong>du</strong> sol, pouréviter un encrassement rési<strong>du</strong>el.Pour ces diverses opérations, utiliser de préférence une machinemono-(ou multi) brosse équipée -au moins pour le lavage- debrosses souples à brins verticaux plutôt que de disques en nontissés. Les machines automotrices conviennent également.Détachage : au détergent pur, à l’exclusion des tous solvants oudiluants.10 ansMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie = DIBrécupérablesrecyclablesvalorisables<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 77


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>36 Châssis de toiture pour évacuation de fuméesChâssis de toiture pour évacuation de fumées VELUXCaractéristiques techniquesComportement au feu M3Propriétés- Esthétique : intégration à la toiture- Marquage CNMIS- Mise en œuvre conforme aux exigences de la NF S 61-932- Permet une ouverture à 90° <strong>du</strong> cadre mobile dans sa positiondésenfumage- Conserve une parfaite étanchéité conséquence d’une bonneherméticité à l’air de la fenêtre en position fermée.Le rappel de fermeture étant obligatoire, le système déclencheur estrelié au câble, l’ouverture de la fenêtre se faisant à l’aide de vérins.La commande est soit mécanique soit pneumatique. Un déclencheurélectrique peut également mettre le système en marche à distance.Economies de ressourcesCompositionBois - aluminiumContenu énergétiqueMatériaux renouvelables OuiRessources raresNonMatériaux recyclésOuiRisques sur l'environnementFabricationTravauxDébut de vieVieRisques pour la santéFabricationTravauxDébut de vieViePro<strong>du</strong>it renouvelable si bois certifié PEFC ou FSCRASNe pas obstruer l’ouvertureRASRASEntretien et <strong>du</strong>rée de vieEntretienDurée de vieMise en œuvre et principaux pro<strong>du</strong>its complémentairesFin de vie = DIBrécupérablesOuirecyclablesOuivalorisablesOui<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 78


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Autres composantsDésignation Description <strong>du</strong> système Aspect Entretien - maintenanceadopté Durée de vie Entretien courantconstatée si < Modalités30 ansMenuiseries Portes pleines prépeintes > 5 ans NettoyageRéfection peinturesintérieuresECS ECS solaire Contrat entretiennettoyagevérifications(pression fluide, températures,cir-culateur), autres vérificationsLuminaires Luminaires basseluminance à starterélectronique et tubes fluo -Luminaires à lampes fluocompactdans les petitessallesHauteur uniquement dansles halls : luminaires surmur à mi hauteurprivilégiésChauffage Radiateurs bassetempératureChaufferie gazLuminaires> 30 ansLampes : 8 000à 16 000 h-> 20 ansDépoussiérageRelampageDépoussiérageContrat entretienChaudières gazbrûleurpompescon<strong>du</strong>it fuméesSurveillanceTravauxVentilation Double flux - Nettoyage bouchesContrat entretien = Vérification-fonctionnement, -équilibrageChangement des filtresVentilationPuits canadiens pour lesentrées d’air neuf,- Surveillance de l’évacuation descondensatsChangement des filtresFréquence5 ansAnnuel2 fois/ ansannuellesRéguliertous les 4 à 8 ans2 / an4 / an1 / an1 / anquotidiennehebdomadairesmensuels et annuelsAnnuelFréquence à déterminerselon air extérieurFréquence à déterminer<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 79


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>CIBLE 8. Confort hygrothermiqueConfort d’hiverLe confort d’hiver est obtenu :- par l’isolation des parois ;- par le réchauffage de l’air par échange entre les flux pour les grandes salles (CDI, restaurant, sallepolyvalente, …) et pour les étages des bâtiments B et C. Chaque salle et chaque bâtiment est traitée parune centrale propre équipée d’un échangeur rotatif performant (rendement 80 %) et utilisant unetechnique récente garantissant la qualité de l’air. Les débits d’air sont mo<strong>du</strong>lés en fonction del’occupation ; (voir schémas)- par limitation des débits d’air dans les logements par ventilation hygroréglable ;- par des surfaces chauffantes rayonnantes : radiateurs basse température dans le lycée et dans leslogements ;- par un réglage général en fonction de la température extérieur et local par robinet thermostatiques ;- par la gestion de l’intermittence qui calculera en fonction des paramètres détectés le temps de remontéeen température des locaux et le fera appliquer.Confort d’étéLe confort d’été est obtenu :- par l’inertie moyenne dans les locaux d’enseignement et forte dans les logements et par la possibilité decréer des ventilations traversantes et d’utiliser la ventilation nocturne ;- par le double flux pour les grandes salles (CDI, restaurant, salle polyvalente, …) en augmentant, chaquefois que c’est utile, les débits d’air ;- par refroidissement DIRE CT de l’air neuf par échange avec la terre par puits canadiens ; (voir schémas)- par les protections solaires (voir plus haut) ;- par la double rangée d’arbres de la cour, pour la façade sud <strong>du</strong> bâtiment d’enseignement nord.La double peau est maintenant ventilée par l’air <strong>du</strong> puits en hiver. Des clapets coupe feu sont mis en placedans un plancher béton au deuxième étage, pour respecter les exigences de sécurité vis-à-vis <strong>du</strong> risque depropagation des incendies.<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 80


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Echangeur thermique air/sol (puit canadien)L’échangeur air/sol servira à rafraîchir l’air neuf des étages des bâtiments B et C. Le débit d’air neuf estde 18 m 3 /h par personne, donc 7600 m 3 /h pour le bâtiment B et 10600 m 3 /h pour le C.L’échangeur air/sol n’étant pas en fonction toute l’année. En hiver, l’air passera par un échangeur rotatif deforte performance ce qui permettra d’éviter les problèmes d’hygiène.On distingue deux modes de fonctionnement :- été : l’air venant <strong>du</strong> puits canadien est directement envoyé dans les salles de classe ;- hiver : la chaleur de l’air extrait est récupéré par l’air neuf via l’échangeur rotatif, l’air <strong>du</strong> puits canadienest envoyé dans la double peau.Implantationdel’échangeurthermiqueair/sol :L’échangeur air/sol est constitué de 2 collecteurs d’air en béton (plenum) entre lesquels est disposé lefaisceau de tuyaux. Les collecteurs sont dimensionnés pour pouvoir disposer de 48 tuyaux de 20cm dediamètre. La première ligne de tuyaux, en partant <strong>du</strong> bas, est disposée à 30cm <strong>du</strong> fond des collecteurs. La5ème et dernière ligne est à 70cm de profondeur, les lignes sont espacées de 50cm. Sur chaque ligne lestuyaux sont espacés de 1m et décalé de 50cm par rapport aux lignes adjacentes, ce qui permet d’avoir70cm minimum d’entraxe entre les tuyaux.Afin d’assurer la maintenance, les collecteurs sont accessible par le parking pour le premier et par unegalerie technique pour le second. Le débit total <strong>du</strong> puits canadien est de 20000 m3/h ce qui fait un débit de417 m3/h par tuyaux et donc une vitesse de circulation de l’air de 3,7 m/s.Evolution annuelle de la température en entrée et en sortie <strong>du</strong> puit canadien :<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 81


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Simulation thermique26 entités différentes ont été simulées correspondant chacune à une salle ou à un groupe de salles <strong>du</strong>futur lycée Jean Jaurès de Charenton-le-Pont. L’évolution de la température opérative (ou résultante)est présenté à travers le nombre d’heure <strong>du</strong>rant lesquelles la température résultante dépassent leslimites de 28°C. Le programme défini qu’il faut limiter la température à 28°C à 50h dans l’année.Pour les 26 entités testées, nous avons montrré les différentes étapes qui nous permettent d’arriver àré<strong>du</strong>ire l’inconfort thermique si besoin.Les protections solaires sont toujours considérées mise en place <strong>du</strong>rant l’été.Les fenêtres sont toujours considérées fermées.Le puits canadien simulé est pris en compte dans sa complexité (longueur de tuyaux, diamètre detubes, nombre de tube, débit et vitesse…) avec une variation dynamique de son comportement aucours de l’année.Les débits sont définis de base à une valeur de 18m 3 /h/personne.Pour cette simulation, il nous a donc paru normal de prendre une année moyenne, soit 2001, annéereprésentative de la moyenne des dernières années écoulées et non pas année défavorable.L’étude a notamment cherché à s’assurer <strong>du</strong> comportement de la double peau en tenant compte deses protections solaires, de sa ventilation et de la ventilation des couloirs.Elle a fait le constat <strong>du</strong> confort thermique atteint dans toutes les zones hors :- Salle informatique (1e01) et Salle multimédia langues (1a05) en R +1Pour lesquelles, il faut doubler le débit d’air réglementaire pour obtenir le confort (44 h à plus de28°C) ;- Dans la salle <strong>du</strong> Conseiller orientation (2a08) en R + 1, <strong>du</strong> fait d’une surface vitrée importante, leconfort n’est pas satisfaisant dans les conditions de base. En passant le débit à 2vol/h et ensoufflant l’air depuis le puits canadien, il est possible d’obtenir les conditions de confortsouhaitées. (pas plus de32 h où la température dépasse 28°C) ;- Dans la salle de Technologie et documentation (2a03) en R+1, Le confort thermique n’est passatisfaisant dans cette zone dans les conditions de base. En augmentant le débit d’air neuf de50%, les conditions sont conformes à la demande (pas plus de30 h où la température dépasse28°C) ;- Dans les salles de classe banalisées (1f05-1) en R+3, le confort thermique n’est pas satisfaisantdans cette zone dans les conditions de base . En doublant le débit d’air neuf venant directementdes puits canadiens, les conditions sont conformes à la demande (pas plus de 26 h où latempérature dépasse 28°C) ;On constate que grâce aux protections solaires performantes et à la mise en place d’un puitscanadien, le confort thermique d’été peut être respecté dans chaque salle <strong>du</strong> lycée. Avec lescorrections vues ci desssus.Par ailleurs, que les circulations seront ventilées pour éviter des surchauffes trop importantes. Cetteventilation se fera avec de l’air provenant de l’extérieur à hauteur de 1vol/h.De même la double peau sera ventilée en été pour éviter la concentration de chaleur, et la con<strong>du</strong>ctionde cette chaleur vers l’intérieur <strong>du</strong> bâtiment (même avec les performances thermiques importantesdes parois vitrées).Le puits canadien est réservé l’été pour les salles (grandes salles spécifiques et tous les étages debâtiments B et CLes consommations se décomposent en 2, les consommations d’électricité et les consommations degaz.Le gaz sert au chauffage et à l’ECS, l’électricité pour la ventilation, l’éclairage, les ascenseurs et leséquipements électriques divers (Bureautique…).Comme le montre le tableau de la page suivante, les besoins annuels de chaleur sont fortementré<strong>du</strong>its grâce aux récupérateurs de chaleur. Ce tableau ne tiens pas compte <strong>du</strong> rendement deschaudières à condensation. Les résultats <strong>du</strong> chapitre Cible 4 en tiennent compte.Ils vont être améliorés.<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 82


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont <strong>HQE</strong>GAZELECTRICITEBesoinsSans récupération, avec puits canadien 179 036 kWh - kWhAvec récupération 80% (Foyer, restau, CDI, polyvalente), avec puits canadien 129 321 kWh - kWhpertes de distribution 3% -rendement de combustion 96% -rendement global de génération 90% -rendements d’émission 95% -rendements de régulation 95% -ConsommationsSurfaceConsommation Chauffage 170 823 kWh - kWhConsommation auxiliaires CVC - kWh 38 417 kWhConsommation ECS (cuisines) 60 000 kWh - kWhConsommation Eclairage - kWh 143 669 kWhConsommation Ascenseurs - kWh 20 000 kWhConsommation TOTALE 230 823 kWh 202 086 kWh752 204 kWhepSurface utile 4 800 m²Surface Shon 6 800 m²Ratio consommation 48 kWh/m² 42 kWh/m²111 kWhep/m²DégagementpolluantsDégagement CO2 47 319 kg/an 18 188 kg/an65 506 kg/anDégagement SO2 27 kg/an 105 kg/an132 kg/anDégagement déchets radioactifs - kg/an 12 kg/an12 kg/anRatio dégagement CO210 kg/an/m²Soit 13 Kg/ m² utiles par an de CO2, 27,5 g SO2/m² utile par an et 2,5 g de déchets radioactifs/ m² utiles par an<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 83


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>CIBLE 9. Confort acoustiqueCette cible est développée en détail dans la notice acoustique1 Zonage acoustiqueLes bâtiments sont reliés par des circulations, mais les zones sont bien délimitées : enseignementgénéral au nord, technique au sud , CDI entre le prolongement intérieur de la rue de l’Embarcadère etla cour avec protection des bruits de la cour. Le préau est au centre de la cour éloigné des deux ailesd’enseignement. La salle polyvalente est le long de la rue de l’embarcadère, à part, et les logementssont en hauteur, avec un ou deux logements par niveau.2 Moyens pour assurer le confort acoustique des grandes salles et des locaux sensiblesLes grandes salles auront toujours un plafond correcteur.L’étude acoustique indiquera les surfaces absorbantes qu’il faudra ajouter sur les murs. Il n’a pas étéprévu de forme spécifique, traitant mieux l’acoustique, mais présentant souvent des inconvénientsfonctionnels.Les bruits émis principalement par les installations suivantes et mesurés dans les locaux de réceptionconcernent les ascenseurs, la ventilation mécanique contrôlée (VMC), le TGBT, les tableauxélectriques, l’éclairage fixe, … Pour ces équipements, il est fixé des objectifs à respecter sous formede courbes NR (niveau à ne pas dépasser dans chaque bande d’octave) et sous forme de niveauglobal pondéré A à ne pas dépasser, par exemple : pour le hall NR 35 et pour le local « déchets » NR60 .La courbe NR ne dépassera par 40 dB(A) pour le hall et 60 dB(A) pour le local « déchets » .3 Moyens pour assurer le confort acoustique des espaces extérieursLes bâtiments sont conçus pour former une barrière acoustique. Le long <strong>du</strong> Quai des Carrières et lelong des voies SNCF, il n’y a pas de pièces de vie, mais uniquement des espaces tampons, descirculations, des dépôts, des locaux techniques et quelques sanitaires. L’intérieur <strong>du</strong> lycée estentièrement protégé par des bâtiments. La cour comprend une partie imperméable et une partieplantée. Les surfaces absorbantes apportées par la terre (coefficient d’absorption de l’ordre de 0,5) etles gros arbres, l’absence de parois parallèles contribuent au confort acoustique de la cour.L’étude des bruits dans la cour montre qua la cour et particulièrement la cour de récréation est aucalme, soit en grande partie avec un niveau de bruit de fond inférieur à 40 dB. En revanche, il subsisteune petite zone au le bruit de fond dépasse 60dB : la façade de la salle à manger des hôtes devra enêtre protégée.4 Isolation acoustique des espaces intérieurs et extérieursLes isolements acoustiques de façade permettront de respecter un niveau de pression acoustiquerési<strong>du</strong>el de 35 dB(A) dans les locaux (salles de classe, bureaux, CDI) sur la période diurne et de 30dB (A) maximum dans les logements la nuit..La double peau apporte une très bonne isolation acoustique : première paroi vitrée d’épaisseur 8mm(Ra,tr=30 dB) et seconde paroi vitrée de type St Gobain Stadip silence 6/16/44.2 (Ra,tr=34 dB) dansune menuiserie très performante avec rupture de pont, joint double.En façade ou en partition, l’épaisseur des ouvrages en béton coulés en place (planchers ou voiles) nepourra être inférieure à 18 cm, ce qui correspond à un indice d’affaiblissement acoustique Raminimum des séparatifs de 57 dB (pour un spectre de bruit rose) : Les différents séparatifs verticauxet horizontaux réalisés à l’aide de voiles béton coulés en place seront caractérisés par un indiced’affaiblissement acoustique R A supérieur ou égal à 58 dB correspondant à une épaisseur minimalede 20 cm de béton. Il sera fait aussi fait appel, si nécessaire, à des parpaings d'au moins 2000Kg/m3. Tous les murs et allèges mis en œuvre en façade devront être caractérisés par une massesurfacique supérieure ou égale à 500 kg/m² garantissant un indice d’affaiblissement acoustique Ra,tr(pour un spectre de bruit routier) supérieur à 55 dB.Les cloisons sur circulation doivent être caractérisées par un indice d'affaiblissement acoustique Rad'au moins 39 dB pour un spectre de bruit rose certifié par le procès verbal d'essai en cours devalidité. Ce sont celles pour lesquelles l’exigence est la moins forte.<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 84


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>En séparatif, les cloisons ont 98 à 120 mm d’épaisseur et des compositions diverses. Toutes cescloisons seront systématiquement installées avant les doublages, les chapes flottantes et les fauxplafonds. Pour les isolements plus importants, des cloisons renforcées, adaptées seront utilisées : lanotice acoustique précise les caractéristiques minimales à prévoir pour chaque cas différent..CIBLE 13. Qualité sanitaire de l’air1 Emplacement des entrées et sorties d’airEn logement l’air est pris en façade le long de la rue de l’Embarcadère à l’aide de bouchesacoustiques.Dans les locaux <strong>du</strong> lycée, l’air est pris, pour les bâtiments d’enseignement, au centre de la cour ettempéré par échange avec de l’air rejeté en hiver. En été l’air neuf passe directement dans des puitscanadiens. Tous les locaux, hors les locaux techniques en rez-de-quai, sont équipés de double flux.2 Principes et gestion de ventilationIl est utilisé des systèmes simple flux pour les locaux techniques ou de service en rez-de-chaussée<strong>du</strong> bâtiment C.Les logements sont ventilés par ventilation mécanique hygroréglable avec prises d’air acoustiques etpossibilité, en période chaude, de ventilation traversante par actionnement manuel d’ouvrants.Le renouvellement d’air <strong>du</strong> reste des locaux est réalisé en hiver, par double flux avec échangeurperformant et possibilité de mo<strong>du</strong>ler les débits en fonction de l’occupation.L’air neuf est, en été, avant intro<strong>du</strong>ction dans les locaux tempéré par passage par le puits canadiens.Les doubles peaux sont ventilées en hiver par intro<strong>du</strong>ction de l’air des puits canadiens et ouvertureshautes. Ces espaces sas seront si possible plantés de plantes épurantes.La ventilation est coupée pendant l’inoccupation des salles après une temporisation. Elle est remiseen route avant l’arrivée des premiers occupant . La programmation <strong>du</strong> fonctionnement des centralesd’air est réalisée pour chaque centrale d’air3 COVLes panneaux de bois seront de classe E1 et les peintures NF Environnement et, si possible Alkydesà phase aqueuse (COV < 10 g /l).Pour les sols en PVC sur mousse, la fiche de déclaration environnementale et sanitaire indique que ledégagement de COV est de 0,000448 kg COV/ m2 pendant 20 ans. Elles peuvent être limitées <strong>du</strong>rantla mise en oeuvre par l'utilisation de colle sans solvant. Pendant la vie en oeuvre les mesures deCOVT peuvent être faites selon la méthode FLEC (2).CIBLE 2. Choix intégré des pro<strong>du</strong>its, systèmes et procédés de construction1 Choix <strong>du</strong> matériau de structureLe bâtiment a une structure béton.Le bois ne pouvant être employé pour ces bâtiments : trop élevés.L’acier aurait pu être employé, mais :- son coût a très forment augmenté ;- la taille <strong>du</strong> bâtiment implique des précautions vis-à-vis de l’incendie, notamment l’emploi de peinturesintumescentes que nous avons souhaité éviter au maximum ;- la masse <strong>du</strong> béton est très utile <strong>du</strong> point de vue acoustique et compartimentage incendie.2 Engagement à sélectionner des systèmes constructifs- permettant de ré<strong>du</strong>ire la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> chantier ;Le projet utilise des éléments préfabriqués : dalles, panneaux de parement des façades enbéton clair. La structure est en poteaux dalles et les façades sont non porteuses. Façades etcloisons peuvent être réalisées dès que la structure est sèche.- respectueux de l’environnementLa structure <strong>du</strong> bâtiment est en béton. Le système poteaux - dalles assure la meilleureflexibilité d’usage des plateaux dégagés. C’est la phase non sèche <strong>du</strong> chantier. Les façades<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 85


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>sont préfabriquées. Ce choix a des avantages au niveau <strong>du</strong> chantier : moins de déchets, pasd’eau utilisée, moins de bruits, pas d’huile de coffrage, etc. Les panneaux de bétonpermettent aussi d’éviter d’avoir des revêtements à refaire régulièrement. Le béton est poli. Lebéton confère à la construction une inertie moyenne : seul le plancher sera en contact avecl’ambiance.Les menuiseries sont en aluminium. L’aluminium est l’élément métallique le plus répan<strong>du</strong>dans l’écorce terrestre (8 % en Al, 15 % en alumine). Cependant, son obtention parélectrolyse de l'alumine issue des bauxites (en Europe, faibles réserves) ou des latéritesbauxitiques (pays tropicaux, réserves importantes) consomme encore de grandes quantitésd’électricité (13 kWh/kg), malgré d’importants progrès. Les profilés employés sont pourvusd’une ”coupure thermique” qui leur procure une isolation thermique performante et permet enoutre d’éviter tout problème de condensation. L’aluminium est totalement et indéfinimentrecyclable. En 1996, l’aluminium utilisé dans le bâtiment était recyclé à 85 % L’aluminiumexposé aux intempéries perd de brillance. Il peut être protégé par une couche de laque dont la<strong>du</strong>rée de vie est estimée à 15 ans.Les menuiseries en aluminium sont celles qui ont la meilleure performance mécanique à partird’une certaine taille de vitrage. L’entretien des menuiseries en aluminium est limité à lasurveillance et au remplacement des joints.Dans les logements, les menuiseries seront en bois et aluminium : il y a peu d’aluminium et lebois est protégé. Cette solution utilise massivement un matériau renouvelable. Elle n’estutilisable que pour des surfaces vitrées de petite ou moyenne tailleLes parois vitrées sont équipées de doubles vitrages très performants : lame d’air de 16 mmet couche peu émissive sur une face d’un des vitrages. La place de cette couche compte pourla gestion des échanges de chaleur : pour les façades exposées au soleil, cette couche seraen face 2 et seulement 40 % de la chaleur solaire pourra pénétrer dans les locaux. Pour lesfaçades pas ou peu exposées, la couche est en face 3 : le niveau d’éclairement de cesvitrages est légèrement meilleur.Les protections solaires sont sur toutes les façades où la pénétration de la chaleur solairepeut être une source d’inconfort, extérieures :- Des stores extérieurs : les dispositifs de roulement sont encastrés derrière les panneauxde béton. L’ouverture des fenêtres ou impostes sera possible.- Des lamelles protègent <strong>du</strong> soleil d’été les sas vitrés. Elles sont conçues comme destablettes à lumière sur leur face de dessus (face blanche). Le matériau employé n’est pasencore déterminé de façon précisePour les isolants nous avons choisis des isolants minéraux : de la laine de verre en façadeet, sous rampants et sur terrasse <strong>du</strong> verre cellulaire. La laine de verre nous paraît une solutionacceptable. La laine de verre est fabriquée à partir de sable, de « pierre de chauxdolomitique » et de borax. Le sable est extrait dans des carrières à ciel ouvert. La fabricationutilise beaucoup d’énergie (1200°) et de l’eau en quantité contrôlée et limitée et sans rejetd’eau sale. Les laines de verre peuvent être réutilisées ou recyclées et utilisent des pro<strong>du</strong>itsrecyclés : à la pro<strong>du</strong>ction, on utilise le recyclage <strong>du</strong> verre plat et des bouteilles. La laine deverre est biosoluble : elle ne persiste pas dans les voies respiratoires. La directive 97/69/CEest transposée en droit français par l’arrêté <strong>du</strong> 28 août 1998 ne classe pas commecancérigène tous les pro<strong>du</strong>its des fabricants regroupés dans le FILMM. Elle contient des liantsà base de résine urée-formol ou phénol-formol qui dégagent d’extrêmement faibles quantitésde composés organiques volatils (formaldéhyde).Le verre cellulaire utilise aussi beaucoup d’énergie, mais ces cellules fermées lui donnent unegrande stabilité qui se répercute sur la stabilité des étanchéités et des couvertures. En fin devie, il peut être refon<strong>du</strong> ou utilisé pour des remblais. Il ne présente aucun risque pour la santédes personnes.Les cloisons sont en ossature métallique et plâtre. Les plaques de plâtre sont maintenantdes déchets qui peuvent être réutilisés ou retraités. Le gypse est abondant.Choix intégré des matériaux voir les deux tableaux déjà insérés en cibles 4 et 7 et les fichesmatériauxCALCUL DE LA CHARGE ENVIRONNEMENTALE DU BÂTIMENT (Cible 2) (APD)Les informations pour remplir ces tableaux sont trop parcellaires pour pouvoir les remplir utilement.<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 86


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>Impact concerné : ressources énergétiques Indicateur Unité :.Elément Indicateur BâtimentVALEURINDICATEUR Valeur parUF x NombreFamilleUFN° Nature / TypeContenuUF ValeurNombreOrigine m², m3,(unité) par UFUFkg)GROSOEUVREMurs1 Bétonporteurs etpoteaux 2non déterminépar la filièreSECONDOEUVRETOTALIsolants1 Verre cellulaire kg/m²thermiques 2 Laine minérale kg/m²Revêtementsde sol1 Grès cérame2 Caoutchouc couléCaoutchouc en2lès4,800kWh/kgFILMNota : ne pas oublier d’intégrer les remplacements nécessaires, compte tenu <strong>du</strong> rapport entre la <strong>du</strong>réede vie de chaque pro<strong>du</strong>it et la <strong>du</strong>rée de vie souhaitée pour le bâtiment.Impact concerné : changement climatique Indicateur Unité :.Elément Indicateur BâtimentVALEURINDICATEUR Valeurpar UF xFamilleNombre UFN° Nature / TypeContenu NombUF ValeurOrigine m², m3, re(unité) par UFkg) UFGROSOEUVRESECONDOEUVREMurs 1porteurs etpoteaux2Isolants 1thermiques 2Revêtementsde solTOTALPrécisions éventuelles:122Nota : ne pas oublier d’intégrer les remplacements nécessaires, compte tenu <strong>du</strong> rapportentre la <strong>du</strong>rée de vie de chaque pro<strong>du</strong>it et la <strong>du</strong>rée de vie souhaitée pour le bâtiment.<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 87


Lycée Jean Jaurès - Charenton - -Le - Pont<strong>HQE</strong>CIBLE 12. Qualité sanitaire des espaces1 Prise en compte des sources d’ondes électromagnétiquesLes sources d’ondes électromagnétiques viennent <strong>du</strong> transformateur et surtout des lignes de cheminde fer. Pour éviter tout impact de ces lignes, il faut être à plus de 100 m de celles-ci, c'est-à-direpratiquement en dehors <strong>du</strong> terrain.Pour le bâtiment nord, les espaces de vie sont protégés des champs électromagnétiques par le murde béton en rive de couloir.Dans tous les bâtiments et particulièrement dans le bâtiment sud tous les éléments métalliques dontimpérativement mis à la terre. La qualité de la terre sera surveillée.CIBLE 14. Qualité sanitaire de l'eau1 Principales dispositions pour se prémunir de la présence des légionelles dans lesinstallations d’ECSLes matériaux choisis pour l’eau potable sont de type alimentaire. Les matériaux à privilégier sont lecuivre, le polybutyène ou le polypropylène. Pour l’eau potable, le polypropylène est une bonnesolution.En revanche, pour l’eau chaude sanitaire, le cuivre est particulièrement adapté aux fortestempératures et aux traitements chlorés. Il s’oppose à la formation de biofilm par son actionbactéricide.Pour l’ECS, les canalisations sont en cuivre. Le mitigeage de l’eau se fait au point de puisage.L’installation est bouclée et est capable de subir des chocs thermiques.Pour les réseaux d’ad<strong>du</strong>ction, le PVC est un matériau qui est redevenu acceptable. Il peut êtreemployé pour l’eau potable. La composition des pro<strong>du</strong>its proposés fait qu’ils ne présentent plus derisques de relargage de chloroforme et de tétrahydrofurane dans l’eau. Il est inerte et pour lescanalisations enterrées c’est un choix possible. Les déchets pro<strong>du</strong>its sont aussi maintenantincinérables : les gaz dégagés sont plus faciles à traiter et ont per<strong>du</strong> leur dangerosité.Il sera employé ici pour l’eau de pluie. En utilisant un matériau différent de ceux des autres réseaux,on prévient les risques <strong>du</strong>s aux piquages sauvages par des plombiers ne connaissant pasl’installation. Ce réseau sera aussi signalé.Des dispositifs seront pris pour éviter tout risque de diffusion vers le réseau d’eau potable.Les robinets utilisables par le personnel seront à double condamnation.<strong>Notice</strong> <strong>HQE</strong> 88

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