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Ce document est é<strong>la</strong>boré selon <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> d’analyse <strong>de</strong> projet mise en p<strong>la</strong>ce par <strong>Ekopolis</strong>, dans le but <strong>de</strong> diffuser aux acteurs <strong>de</strong><strong>la</strong> construction <strong>de</strong>s informations fiables et concrètes, sur <strong>de</strong>s projets franciliens ayant travaillé sur <strong>la</strong> soutenabilité <strong>de</strong> leur réalisation.La métho<strong>de</strong> suivie s’inspire <strong>de</strong> l’expérience <strong>de</strong> l’Observatoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité architecturale menée par les CAUE d’Ile-<strong>de</strong>-France et par le programme <strong>de</strong> recherche européen LENSE. Elle est détaillée dans le document Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>retour</strong> d’expérience– bâtiments, disponible sur le site internet d’<strong>Ekopolis</strong> www.ekopolis.fr.La démarche est mise en p<strong>la</strong>ce avec - et pour - les acteurs du projet (élu, maître d’ouvrage, maître d’œuvre, entreprise et usager),auprès <strong>de</strong>squels un travail d’investigation est mené en procédant à <strong>de</strong>s interviews et <strong>de</strong>s visites. Des données singu<strong>la</strong>risant <strong>la</strong>démarche <strong>de</strong>s acteurs, les métho<strong>de</strong>s mises en œuvre et leurs applications concrètes sont collectées. L’analyse est restituée sousforme d’une visite commentée du projet, accompagnée d’une grille <strong>de</strong> lecture explicitant le « profil » du projet selon les troisdimensions du développement durable. Chacune <strong>de</strong>s dimensions est examinée selon plusieurs buts, divisés en objectifs, enexplicitant les métho<strong>de</strong>s utilisées pour traiter chacun <strong>de</strong>s objectifs.SommaireVisite commentée p 41 > Historique et p<strong>la</strong>nification 42 > Insertion urbaine et territoire 63 > Diagnostic <strong>de</strong> site et programme 74 > Aménagements extérieurs et biodiversité 95 > Espaces intérieurs et lumière 116 > Enveloppe et performance 137 > Équipements et construction 158 > Usages 17Profil développement durable p 19Dimension environnementale 19Dimension sociale 21Dimension économique 23Annexes p 24Liste <strong>de</strong>s entretiens 24Bibliographie 24Archives 25Glossaire 26A suivre... p 27Fiche technique p 28– 2 –


Visite commentée1 / HISTORIQUE ET PLANIFICATIONAprès l’annonce <strong>de</strong> <strong>la</strong> fermeture <strong>de</strong>s usines Renault, plusieurs projets ont vu le jour : construction <strong>de</strong>logements (projet « Sèvres en Seine »), station d’épuration, ou encore port <strong>de</strong> fret. François Kosciusko-Morizet, maire <strong>de</strong> Sèvres, a créé le syndicat mixte <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong> Monsieur, regroupant d’abord <strong>la</strong> communautéd’agglomération du Val-<strong>de</strong>-Seine (villes <strong>de</strong> Sèvres et Boulogne) qui finance respectivement 36 %<strong>de</strong> l’investissement et 20 % du fonctionnement, puis le département (respectivement 57,5 % et 75 %) etenfin les villes <strong>de</strong> Chaville, Saint-Cloud et Ville d’Avray.Le projet bénéficie d’une bonne coordination entre maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre. Sans faireintervenir d’assistant à maîtrise d’ouvrage spécialisé en environnement, il a été suivi par les mêmes personnessur toute sa durée, autant pour les jeunes chargés <strong>de</strong> projet que pour leurs responsables expérimentés,contribuant ainsi à assurer <strong>la</strong> cohérence <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation.« L’objectif était d’avoir une double fonction, presque triple. La première était <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s espaces verts <strong>la</strong>rgementsouverts au public, <strong>de</strong> promena<strong>de</strong>, un grand espace vert supplémentaire s’intégrant avec le parc <strong>de</strong> Saint Cloud et <strong>la</strong>Seine […], <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième d’héberger les associations qui existaient tant bien que mal ici et là […], et <strong>la</strong> troisième, qu’on esten train <strong>de</strong> développer, l’accueil <strong>de</strong>s jeunes.» François Kosciusko-Morizet, premier vice-prési<strong>de</strong>nt, Syndicat mixte <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong> Monsieur« Nous avons conseillé <strong>de</strong> préciser certains aspects liés à <strong>la</strong> programmation du projet, comme le traitement acoustique <strong>de</strong>sbâtiments.» Daniel Chevalier, directeur étu<strong>de</strong>s et projets, Ica<strong>de</strong> aménagementprévisionnelleconstatéeENVELOPPE FINANCIÈREAcquisition foncière 10 000 000 €Déviation du tramway 5 000 000 € HTTravaux, étu<strong>de</strong>s et honoraires 30 000 000 € HT- dont travaux base nautique et bâtiment accueil 10 320 984 € HT 1- dont travaux aménagements paysagers et VRD 7 815 890 € HT 1- dont travaux centre <strong>de</strong> loisir et jeux d’eau (non réalisés) 3 507 573 € HT 1Total 45 000 000 € HTConsommations électriques 20 086 € HT/an 3Re<strong>de</strong>vance agence <strong>de</strong> l’eau pour prélèvements dans <strong>la</strong> nappe 2 397 € HT/an 3Entretien et maintenance <strong>de</strong>s systèmes techniques 20 000 € HT/an 2- dont entretien et maintenance du système <strong>de</strong> chauffage et rafraîchissement par pompe6 400 € HT/an 3à chaleur sur nappe1 : Source 2AD, valeur janvier 2003, révision mai 20072 : Source Eric Bachoffer, directeur du site3 : Source Alto, étu<strong>de</strong> énergétique pour le choix d’une solution <strong>de</strong> production performante.– 4 –


Marché <strong>de</strong> définition : mai 2002 - novembre 200202Étu<strong>de</strong>s : janvier 2003 - mars 2006Permis <strong>de</strong> construire : septembre 2004Démolitions : janvier 2005 - décembre 2005Déviation du tramway : janvier 2006 - décembre e 2006Chantier : juin 2006 - décembre 2007« Les propositions <strong>de</strong>s architectes ont tout <strong>de</strong> suite intégré une optique <strong>de</strong> développement durable. […] On avait <strong>de</strong>mandéà ce qu’il y ait dans les équipes <strong>de</strong>s personnes compétentes en matière d’hydraulique et <strong>de</strong> haute qualité environnementale,et c’est en discutant avec l’architecte retenu qu’on a développé à ce moment là les aspects [<strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l’eau,d’énergie et <strong>de</strong> provenance <strong>de</strong>s matériaux].» François Kosciusko-Morizet, premier vice-prési<strong>de</strong>nt, Syndicat mixte <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong> Monsieur« Avec le recul, l’expérience <strong>de</strong> ce projet conduirait aujourd’hui à prévoir plus <strong>de</strong> temps en amont dans <strong>la</strong> phase d’étu<strong>de</strong>d’exécution afin d’aboutir à une meilleure synthèse entre les différents lots. La réalisation opérationnelle aurait alors puêtre optimisée et certaines reprises ou ajustements en cours <strong>de</strong> chantier auraient pu être évités.» Daniel Chevalier, directeur étu<strong>de</strong>s et projets, Ica<strong>de</strong> aménagementVue sur le chantier dans <strong>la</strong> perspective <strong>de</strong> Paris© Gérard HALARY– 5 –


2 / INSERTION URBAINE ET TERRITOIREÀ l’époque <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> réalisation du parc <strong>de</strong> Saint-Cloud, l’île <strong>de</strong> Monsieur <strong>de</strong>vait également êtreaménagée pour le prolonger jusqu’à <strong>la</strong> Seine. L’histoire en a finalement fait, malgré le c<strong>la</strong>ssement du sitedans les années 40, une zone industrielle <strong>de</strong> fret bordée d’une voie ferrée et d’une route départementale,coupant le parc <strong>de</strong>s berges.Le projet présenté iciv, grâce à <strong>la</strong> déviation du tramway, permet d’é<strong>la</strong>rgir l’espace naturel <strong>de</strong>s berges, et<strong>de</strong> le rapprocher du parc en créant une liaison pour les piétons au nord <strong>de</strong> l’île. Le site profite égalementd’une accessibilité en transports en commun par sa proximité au tramway, métro et bus.« Le parc <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong> Monsieur est une jonction très importante <strong>de</strong>s corridors écologiques d’Île-<strong>de</strong>-France, actuellementcoupée, entre <strong>la</strong> première et <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième couronne par <strong>la</strong> Seine.» Yann Fradin, directeur général, association EspacesP<strong>la</strong>n <strong>de</strong> situation <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong> Monsieur© <strong>Ekopolis</strong>« Les entrées sud et nord du parc sont reliées par une promena<strong>de</strong> principale, en traversant les différentes ambiances paysagères.Cette promena<strong>de</strong> haute, pour piétons et cyclistes, suit <strong>la</strong> trace <strong>de</strong> l’ancienne voie ferrée du tramway et relie <strong>la</strong>p<strong>la</strong>ine sableuse à l’entrée nord, en offrant une vue surplombant <strong>la</strong> Seine. […] La promena<strong>de</strong> du chemin <strong>de</strong> ha<strong>la</strong>ge relieles différentes îles Saint-Germain, Seguin et île <strong>de</strong> Monsieur, puis le Parc <strong>de</strong> Saint-Cloud par l’entrée nord.» Daniel Chevalier, directeur étu<strong>de</strong>s et projets, Ica<strong>de</strong> aménagement« Du point <strong>de</strong> vue du développement durable, il est à noter que ce projet a donné une p<strong>la</strong>ce importante aux clubs nautiqueslocaux, c’est un projet d’économie locale.» Yann Fradin, directeur général, association Espaces– 6 –


3 / DIAGNOSTIC DE SITE ET PROGRAMMELe site d’origine a subit les impacts <strong>de</strong>s activités industrielles, ferroviaires et chimiques. D’après l’étu<strong>de</strong>détaillée <strong>de</strong>s risques d’Arcadis Gester, les sols, les eaux souterraines et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine contenaient <strong>de</strong>s pollutionsaux métaux lourds, solvants et hydrocarbures (gazole, huiles). Une dépollution partielle et certainesprécautions, comme le rechargement en terre saine et <strong>la</strong> signalisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> couche <strong>de</strong> terre polluéeont permis <strong>de</strong> réaliser le projet. Certaines caractéristiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> nappe n’ont toutefois pas été suffisammentbien évaluées et <strong>la</strong> concentration <strong>de</strong> fer oblige aujourd’hui à changer régulièrement les filtres <strong>de</strong>spompes <strong>de</strong> forage (voir p.10 pour <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> l’eau).L’association Espaces, présente sur le site <strong>de</strong>puis plusieurs années, a pour objectif l’entretien paysager<strong>de</strong>s berges <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine <strong>de</strong> ce secteur par <strong>de</strong>s travailleurs en réinsertion sociale. Elle a participé aux concertationset apporté un soutien aux concepteurs lors <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s.« Mon idée à l’époque se résumait à trouver l’endroit fantastique pour <strong>de</strong>s espaces verts, <strong>de</strong>s activités nautiques.» François Kosciusko-Morizet, premier vice-prési<strong>de</strong>nt, Syndicat mixte <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong> MonsieurPhotographie aérienne du site d’origine. On observe <strong>la</strong> présence <strong>de</strong>s hangars et du sol presque intégralementminéral, mais aussi le tracé originel du chemin <strong>de</strong> fer longeant <strong>la</strong> Seine, le rond-point <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> manufacture<strong>de</strong> Sèvres avant son réaménagement et l’absence d’accès au parc au nord du site.© Gérard Ha<strong>la</strong>ry« En 1994, à <strong>la</strong> création d’Espaces,beaucoup <strong>de</strong> SDF logeaient dans<strong>de</strong>s baraques entre <strong>la</strong> berge et <strong>la</strong>voie ferrée. A l’époque le long <strong>de</strong><strong>la</strong> Seine, il n’y avait pas encore <strong>de</strong>bateaux-logement, et les déchetsputrescibles <strong>de</strong>s marchés étaientdéversés dans <strong>la</strong> Seine.Avant le projet <strong>de</strong> base nautique,le terrain était propriété <strong>de</strong> RFF,loué à Renault comme p<strong>la</strong>teforme<strong>de</strong> fret et stockage pour l’usine <strong>de</strong>Boulogne-Bil<strong>la</strong>ncourt.» Yann Fradin, directeur général, associationEspaces– 7 –


Le processus <strong>de</strong> marché <strong>de</strong> définition adopté à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce d’un concours c<strong>la</strong>ssique a bien permis d’enrichirle programme <strong>de</strong>s analyses <strong>de</strong> plusieurs concepteurs qui, au regret <strong>de</strong> <strong>la</strong> maîtrise d’ouvrage, n’ont paséchangé d’idées spontanément entre elles, ce qui aurait permis plus d’interactions.« Le programme initial (4 ou 5 pages) compi<strong>la</strong>it tous les souhaits <strong>de</strong>s communes du syndicat, <strong>de</strong>s surfaces succinctes sansorganigramme et avec une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> « démarche environnementale » sans plus <strong>de</strong> précisions. [...] Nous avons organisé<strong>de</strong>s réunions <strong>de</strong> concertation postérieures au marché <strong>de</strong> définition, […] mais il est délicat d’être juge et parti : notreposition était intenable. Nous avons donc <strong>de</strong>mandé au maître d’ouvrage <strong>de</strong> faire appel à un programmiste.» Lucie Rivault, architecte associée chez 2AD architecture« Le marché <strong>de</strong> définition s’est déroulé en <strong>de</strong>ux phases, et notre idée <strong>de</strong> déviation du tramway est <strong>de</strong>venue une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>pour toutes les équipes dans <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième phase. Le point fort <strong>de</strong> notre projet tient dans l’organisation spatiale et urbainedu site avec un noyau d’activité centralisé autour du <strong>de</strong>ck, bien exposé et bien situé par rapport aux accès existants. Leconcept paysagé a été retravaillé dans <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième phase pour être plus naturel, avec un développement spontané <strong>de</strong> <strong>la</strong>végétation.» Isabelle Pougheon, architecte spécialisée conception environnementale pour 2AD ingénieriePerspective du projet du permis <strong>de</strong> construire© 2AD architecture« Le projet est vraiment parti <strong>de</strong>s contraintes du site : imp<strong>la</strong>ntation obligatoire en recul <strong>de</strong> 30m <strong>de</strong>puis les berges <strong>de</strong> Seine,bâtiments au <strong>de</strong>ssus du niveau <strong>de</strong>s plus hautes eaux connues et intégration du dévoiement <strong>de</strong> <strong>la</strong> ligne <strong>de</strong> tramway. Nousavons souhaité scin<strong>de</strong>r les bâtiments <strong>de</strong> stockage afin <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s percées vers les espaces paysagers du parc et encréant <strong>de</strong>s liaisons entre eux sous <strong>la</strong> forme d’un espace ouvert au public, d’où le concept du <strong>de</strong>ck.» Lucie Rivault, architecte associée chez 2AD architectureP<strong>la</strong>n masse du projet. Le centre <strong>de</strong> loisir au nord n’a pas été réalisée.© Architecture du paysage - 2AD architecture– 8 –


4 / AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS ET BIODIVERSITÉLe parc s’articule autour <strong>de</strong>s bâtiments d’accueil et <strong>de</strong> stockage pour les activités nautiques, orientés versles accès en transports en commun. Il offre un espace naturel <strong>de</strong> détente ouvert au public, et les contraintes<strong>de</strong> bruit généré par <strong>la</strong> route départementale et d’inondabilité ont été intégrées dans un projet <strong>de</strong>terrain mo<strong>de</strong>lé pour minimiser les transports <strong>de</strong> terre pendant le chantier.L’association Espaces a conduit un recensement <strong>de</strong>s espèces végétales indigènes, et proposé un projetpour les conserver pendant le chantier et les redisséminer ensuite. Certains arbres n’ont pu être conservéset les orchidées sauvages sont, <strong>de</strong>ux ans après <strong>la</strong> livraison, sous serre en attente d’être rep<strong>la</strong>ntées. De<strong>la</strong> terre contenant <strong>de</strong>s graines à été conservée pendant le chantier et transp<strong>la</strong>ntée à l’entrée sud du site.Extrait du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> localisation <strong>de</strong>s espèces végétales patrimoniale pour un projet <strong>de</strong> conservation. Photo <strong>de</strong> l’orchis pyramidal (en haut) et <strong>de</strong> l’orchis bouc.© Espaces© Bruno Macé, Espaces, 1999 © Bruno Macé, Espaces, 1999« L’association Espaces a inventorié les espèces végétales rares, parmi lesquelles <strong>de</strong>s charmes et <strong>de</strong>s orchidées. Les charmesont été abattus (pour l’aménagement du parking), et les orchidées dép<strong>la</strong>cées sous serre, en attente <strong>de</strong> rep<strong>la</strong>ntation.Espaces a également proposé un projet <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s végétaux autochtones pendant le chantier (enclos protégésrepérées par l’association) avec Jean-François Quesson qui malgré le soutien <strong>de</strong> 2AD n’a pas été mis en p<strong>la</strong>ce.» Yann Fradin, directeur général, association Espaces– 9 –


Le travail <strong>de</strong> Jean-François Quesson, paysagiste, a permis recréer un espace naturel, avec <strong>de</strong>s niches inaccessiblesau public et <strong>de</strong>s espèces à développement spontané, et <strong>de</strong> minimiser les travaux nécessaires àl’entretien du parc, avec une ton<strong>de</strong> bisannuelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> prairie par exemple.Vue sur les aménagements extérieurs <strong>de</strong>vant le club house et les bâtiments <strong>de</strong> stockage© 2AD© 2AD © 2AD« Il serait intéressant <strong>de</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce une signalétique pour communiquer sur les espèces végétales présentes. Certainsvisiteurs trouvent inadmissible que <strong>la</strong> pelouse ne soit pas tondue, il faut leur expliquer le fonctionnement, qu’elle esttondue seulement <strong>de</strong>ux fois par an.» Catherine Toutain, assistante <strong>de</strong> direction– 10 –


La gestion <strong>de</strong> l’eau a été pensée globalement en mutualisant les sources potentielles (eaux <strong>de</strong> pluie,Seine, nappe phréatique et eau <strong>de</strong> ville), différenciant les usages (consommation, sanitaires, arrosage,baigna<strong>de</strong>) et répartissant les rejets (infiltrations, Seine, réseaux publics d’eaux usées et <strong>de</strong> pluie). Leseaux pluviales récupérées en toiture sont stockées dans une citerne enterrée reliée aux chasses d’eau<strong>de</strong>s sanitaires du club house et au réseau d’arrosage du parc nautique. Les eaux <strong>de</strong> pompage nécessairesau chauffage et au rafraîchissement <strong>de</strong>s locaux sont réutilisées pour alimenter <strong>la</strong> rivière d’agrément, lebassin d’esquimautage et <strong>la</strong> citerne d’arrosage du parc. Le dossier loi sur l’eau étudie tous ces impacts etvali<strong>de</strong> ces usages, mais reste vague sur les aspects sanitaires. La cuve <strong>de</strong> stockage, qui doit être nettoyéeannuellement, peut être alimentée par <strong>la</strong> surverse du bassin d’esquimautage mais <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’eau n’estpas analysée. Le seul traitement <strong>de</strong> l’eau est celui, nécessaire au rejet en Seine, <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> ruissellement<strong>de</strong>s parkings, chargées en hydrocarbures et matières en suspensions.« La réflexion pour <strong>la</strong> récupération <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> pluie a été amorcée très en amont du projet par <strong>de</strong>s rencontres <strong>de</strong> présentationdu projet avec les services <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction départementale <strong>de</strong>s affaires sanitaires et sociales (DDASS), qui nous ontdonné un accord <strong>de</strong> principe, en <strong>de</strong>mandant une présentation ultérieure du dossier d’exécution, au moment du chantier.[…] La validation s’est faite en plusieurs mois. Des modifications ont été <strong>de</strong>mandées, alors que <strong>la</strong> mise en œuvre étaitdéjà très avancée […], concernant le filtrage <strong>de</strong>s premières eaux <strong>de</strong> toiture. Nous avons pallié à ce manquement par <strong>la</strong>création d’un regard, avec tamis <strong>de</strong> filtrage et surverse en amont <strong>de</strong> <strong>la</strong> cuve.» Isabelle Pougheon, architecte spécialisée conception environnementale pour 2AD ingénierieVue sur le parking paysager© <strong>Ekopolis</strong>• L’arrêté du 21 août 2008 définit les modalités <strong>de</strong> récupération<strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> pluie sur les toitures non accessiblespour les usages <strong>de</strong> nettoyage <strong>de</strong>s sols, d’évacuation <strong>de</strong>s excrétats,et, à titre expérimental, pour les <strong>la</strong>ve-linges. Sontconcernés uniquement les bâtiments n’accueil<strong>la</strong>nt pas<strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tions «sensibles» (sont donc exclus les établissements<strong>de</strong> santé, accueil<strong>la</strong>nt <strong>de</strong>s jeunes enfants ou <strong>de</strong>spersonnes agées). Ces prescriptions sont les conditionsd’obtention d’un crédit d’impôt prévu par <strong>la</strong> loi sur l’eau<strong>de</strong> décembre 2006.Pour ces situations, l’autorisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> DDASS n’est doncplus nécessaire.« Nous avons fait le choix <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ntations à développement spontané pour le parking, pour offrir une première approchepaysagée avant l’entrée du parc. Un concept <strong>de</strong> noues p<strong>la</strong>ntées structure le <strong>de</strong>ssin du parking et recueille les eaux <strong>de</strong>ruissellement.» Isabelle Pougheon, architecte spécialisée conception environnementale pour 2AD ingénierie« Nous avons récupéré une certaine quantité <strong>de</strong> matériauxsur site pour en faire venir un minimum <strong>de</strong> l’extérieuret minimiser également les évacuations. […]Ça et là, <strong>de</strong>s ensembles composés <strong>de</strong> dalles fracturéess’étirent jusqu’aux berges avec un calepinage que nousavons étudié. […] La solution adoptée a été <strong>de</strong> réaliserun coulis <strong>de</strong> béton avec le concassage puis <strong>de</strong> raboterle sol, ce qui présentait l’avantage d’être égalementantidérapant, sur toute <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> mise à l’eau <strong>de</strong>s bateaux.» Lucie Rivault, architecte associée chez 2AD architectureVue sur <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> mise à l’eau <strong>de</strong>s bâteaux.©<strong>Ekopolis</strong>– 11 –


5 / ESPACES INTÉRIEURSLe club house centralise tous les espaces mutualisés <strong>de</strong>s associations nautiques, <strong>de</strong>s bureaux, ainsi que<strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> réunions utilisées par les clubs, le Conseil général <strong>de</strong>s Hauts-<strong>de</strong>-Seine ou louées pour <strong>de</strong>sévènements extérieurs. Les vestiaires et bureaux administratifs se trouvent à l’étage. La verrière créeun grand espace d’accueil très ouvert sur l’extérieur tout en étant protégé et animé par les ombres <strong>de</strong>sbrise soleil. La conception <strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> stockage a été étudiée pour ajuster les moyens aux besoins.La charpente bois doublée <strong>de</strong> <strong>la</strong> toile microperforée crée un grand espace aéré avec un éc<strong>la</strong>irage natureldiffus.« Pour les bâtiments <strong>de</strong> stockage, on a adopté le principe d’une toile microperforée perméable à l’air et à <strong>la</strong> lumière afind’éviter les problèmes <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tion intérieure par rapport à l’humidité <strong>de</strong>s bateaux […]. Cette solution <strong>de</strong> toile microperforée présente plusieurs intérêts : une lumière tamisée à l’intérieur non agressive pour les bateaux et donc moinsd’éc<strong>la</strong>irage artificiel, <strong>de</strong>s économies d’éc<strong>la</strong>irage intérieur et extérieur puisque l’éc<strong>la</strong>irage intérieur est très perceptible<strong>de</strong> l’extérieur, comme s’il s’agissait <strong>de</strong> <strong>la</strong>nternes. […] Comme ces bâtiments non isolés étaient ventilés naturellement,l’iso<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s toitures a été supprimée.» Lucie Rivault, architecte associée chez 2AD architecture© 2ADVue <strong>de</strong> l’intérieur d’un bâtiment <strong>de</strong> stockage et détail <strong>de</strong> <strong>la</strong> faça<strong>de</strong> avec toilemicroperforée© 2AD, David BoureauVue d’un atelier© <strong>Ekopolis</strong>– 12 –


Sur les aspects sanitaires, Isabelle Pougheon (consultante environnement) a travaillé sur les prescriptions<strong>de</strong>s matériaux à utiliser en prêtant notamment attention à leurs émissions <strong>de</strong> COV*. Les niveauxd’éc<strong>la</strong>irement naturels n’ont pas été vérifiés.« Le principe du bâtiment consiste en une gradation entre l’intérieur et l’extérieur. Le principe du hall du club house estcelui d’un vaste atrium, en re<strong>la</strong>tion avec l’extérieur, tant visuellement que fonctionnellement.» Lucie Rivault, architecte associée chez 2AD architecture« Le site est très agréable, entre <strong>la</strong> Seine et <strong>la</strong> forêt. Onpeut ouvrir <strong>la</strong> fenêtre, on se sent presque <strong>de</strong>hors. Lesmatériaux sont beaux, on est content <strong>de</strong> venir le matin.On voit aussi <strong>la</strong> réaction <strong>de</strong>s gens <strong>de</strong> l’extérieur, quitrouvent le site très agréable. Il a beaucoup <strong>de</strong> succès.[...]On ne peut pas utiliser le produit d’entretien bio préconisépour notre revêtement <strong>de</strong> sol, car il n’est pas dansle marché <strong>de</strong> <strong>la</strong> centrale <strong>de</strong> gestion d’achat <strong>de</strong>s collectivités.On en a essayé d’autres, mais ils provoquaientsur le linoleum <strong>de</strong>s o<strong>de</strong>urs nauséabon<strong>de</strong>s, on utilisedonc maintenant <strong>de</strong>s produits normaux.» Catherine Toutain,assistante <strong>de</strong> direction• Le type <strong>de</strong> peinture prescrite (capanature <strong>de</strong> Caparol)pour son intérêt écologique présente avant tout unavantage sanitaire. Contrairement aux peintures en phaseaqueuse « c<strong>la</strong>ssiques », celle-ci est « sans solvants, nico-solvants » et présente un bénéfice réel pour <strong>la</strong> qualité<strong>de</strong> l’air intérieur.Hall du club house© 2AD, David BoureauVue d’un bureau dans le club-house© <strong>Ekopolis</strong>Coupe sur le club-house© 2AD– 13 –* Ce terme est expliqué dans le glossaire


NordVestiairesBureauxVi<strong>de</strong> sur hallP<strong>la</strong>n du premier étage du club-house© 2ADNordSalle <strong>de</strong> réunionHallP<strong>la</strong>n du rez-<strong>de</strong>-chaussée du club-house© 2ADFaça<strong>de</strong> sud-ouestFaça<strong>de</strong> nord-est© 2AD © 2AD– 14 –


6 / ENVELOPPE ET PERFORMANCELe bureau d’étu<strong>de</strong> thermique est intervenu seulement après le marché <strong>de</strong> définition, lorsque les volumeset orientations étaient déjà fixés et n’a donc pu travailler que sur l’enveloppe. La verrière notammentest très déperditive et <strong>de</strong>s ponts thermiques (au droit <strong>de</strong> l’acrotère <strong>de</strong>s murs béton par exemple, voir<strong>la</strong> coupe <strong>de</strong> détail) n’ont pas été traités. Les moyens disponibles pour le projet ont par contre permisd’utiliser <strong>de</strong>s matériaux encore peu courant en France pendant les étu<strong>de</strong>s du projet, comme l’iso<strong>la</strong>nt enfibre <strong>de</strong> bois*.Les simu<strong>la</strong>tions thermiques dynamiques ont été utilisées uniquement pour choisir <strong>la</strong> solution <strong>de</strong> chauffage.Elles auraient pu également permettre <strong>de</strong> vérifier le confort thermique d’été et l’efficacité d’uneréelle venti<strong>la</strong>tion naturelle.faça<strong>de</strong> sud est© 2AD, David Boureau« Aujourd’hui les bureaux d’étu<strong>de</strong> interviennent plus en amont du projet. La verrière [du Club House] pénalise beaucouples performances thermiques, on aurait aujourd’hui utilisé du triple vitrage pour <strong>la</strong> verrière. Le bâtiment <strong>de</strong> stockagechauffé est beaucoup plus performant.» Gwenaël Umont, responsable maîtrise d’œuvre, Pouget Consultants« Les panneaux extérieurs sont encontrep<strong>la</strong>qué marine avec peinturemicroporeuse et joints traitésà <strong>la</strong> résorcine*.» Isabelle PougheonVue <strong>de</strong> l’arrière du club house (faça<strong>de</strong> nord ouest à gauche)© 2AD, David Boureau• Les colles ou résines à base <strong>de</strong>résorcine* (résorcine-phénol-formol)contiennent une plus faiblequantité <strong>de</strong> formaldéhy<strong>de</strong>* quecelles <strong>de</strong> type aminop<strong>la</strong>ste (uréeformol).– 15 –* Ce terme est expliqué dans le glossaire


Coupe <strong>de</strong> détail du club house, sur <strong>la</strong> partie en murs extérieurs bois et <strong>la</strong> verrière© 2AD« La venti<strong>la</strong>tion naturelle pour l’été se fait par les châssis <strong>de</strong> <strong>la</strong> verrière (initialement prévu pour le désenfumage) avecouverture manuelle et par les portes en partie basse créant ainsi un brassage d’air. Il n’y a pas eu <strong>de</strong> calculs particulierseffectués pour ces apports d’air frais.» Isabelle Pougheon, architecte spécialisée conception environnementale pour 2AD ingénierieCoupe <strong>de</strong> détail du club house sur un mur béton.L’iso<strong>la</strong>tion par l’extérieur n’est pas continue autour <strong>de</strong>s acrotères, <strong>la</strong>issant <strong>de</strong>sponts thermiques.© 2AD– 16 –


« Les brise soleils sont orientés par rapport à <strong>la</strong> coursedu soleil. Horizontaux en partie basse pour récupérer <strong>la</strong>radiation so<strong>la</strong>ire l’hiver, ils sont beaucoup plus inclinésdans <strong>la</strong> partie supérieure pour assurer une bonne protectiondu soleil d’été.» Lucie Rivault, architecte associée chez 2AD architectureVue entre <strong>la</strong> verrière et les brises soleil© 2AD« Le bâtiment est isolé par <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellulose <strong>de</strong> bois*, iso<strong>la</strong>nt pour lequel peu d’information sur les coûts sont disponibles. Ilcoûte trop cher en France (2,5 fois plus cher qu’en Allemagne) par rapport à ses caractéristiques techniques. Sa meilleureinertie est mal valorisée.» Gwenaël Umont, responsable maîtrise d’œuvre, Pouget ConsultantsDescriptif U (W/m 2 K)NIVEAU D’ISOLATION CLUB HOUSEMurs bois Ossature bois, fibre <strong>de</strong> bois* (10+5 cm), parement bois 0,25Murs béton Béton (20 cm), fibre <strong>de</strong> bois* (8+6 cm), parement bois 0,262P<strong>la</strong>ncher bas rez-<strong>de</strong>-chausséeBéton (20 cm), mousse <strong>de</strong> polyuréthane (10 cm), chape béton (5 cm)0,20et revêtement <strong>de</strong> solP<strong>la</strong>ncher bas 1er étage Bois, <strong>la</strong>ine <strong>de</strong> roche (12 cm) et revêtement <strong>de</strong> sol 0,206Toit terrasse boisBois (21 cm), mousse <strong>de</strong> polyuréthane (10 cm) et blocs <strong>de</strong> terre0,232comprimésToit terrasse béton Béton (18 cm), mousse <strong>de</strong> polyuréthane (10 cm) et gravillons 0,229Menuiseries extérieuresBois et double vitrage remplissage argon à faible émissivité2,10(6/12/44,2 mm)Faça<strong>de</strong> ri<strong>de</strong>auProfilés acier (5 cm) à rupture <strong>de</strong> pont thermiques et double vitrage1,79remplissage argon à faible émissivité (6/12/44,2 mm)VerrièreProfilés acier (6 cm) à rupture <strong>de</strong> pont thermiques et double vitrage2,31remplissage argon à faible émissivité (6/12/44,2 mm)U bat0,91Source : Pouget Consultants, CCTP chauffage rafraichissement venti<strong>la</strong>tion– 17 –* Ce terme est expliqué dans le glossaire


7 / ÉQUIPEMENTS ET CONSTRUCTIONLors <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s, le projet a fait l’objet d’une simu<strong>la</strong>tion thermique pour comparer plusieurs solutions <strong>de</strong>chauffage et rafraîchissement et finalement choisir <strong>la</strong> pompe à chaleur eau/eau pour chauffage et rafraîchissementavec puisage dans <strong>la</strong> nappe phréatique.L’énergie so<strong>la</strong>ire est utilisée pour <strong>la</strong> production d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire, et <strong>de</strong>s panneaux so<strong>la</strong>ires photovoltaïques(<strong>de</strong> faible surface totale, plutôt dans un objectif <strong>de</strong> communication) produisent <strong>de</strong> l’électricitérevendue à EDF.Une réflexion a été amorcée notamment par Isabelle Pougheon sur l’organisation nécessaire au suivi d’unchantier d’un projet vou<strong>la</strong>nt minimiser les impacts environnementaux et sanitaires. Le nombre <strong>de</strong> lot aici été volontairement limité à 5 macro lots pour limiter le nombre d’interlocuteurs.« Avec d’autres expériences professionnelles et le recul, il est indispensable aujourd’hui d’avoir <strong>de</strong>s entreprises avec unp<strong>la</strong>n d’action qualité et environnement et un schéma d’organisation et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s déchets (SOGED) c<strong>la</strong>irementdéfinis, surtout avec cinq macro lots sur le chantier. [...]Par expérience aujourd’hui, en particulier concernant les missions d’AMO HQE, une vraie stratégie <strong>de</strong> management environnementaldoit impérativement être mise en p<strong>la</strong>ce pour le suivi <strong>de</strong> chantier à faibles nuisances. La méthodologie dusuivi doit être définie avec l’ensemble <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> maîtrise d’œuvre, <strong>la</strong> maîtrise d’ouvrage et assistance <strong>de</strong> <strong>la</strong> maîtrised’ouvrage, le pilotage <strong>de</strong> l’exécution <strong>de</strong>s travaux, ainsi que le coordonnateur SPS, en amont <strong>de</strong> <strong>la</strong> phase <strong>de</strong> réalisation,et avant l’appel d’offre <strong>de</strong>s entreprises pour définir c<strong>la</strong>irement <strong>la</strong> limite <strong>de</strong>s rôles <strong>de</strong> chacun en termes <strong>de</strong> suivi environnementalet surtout pour <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong>s bonnes informations en temps utiles.» Isabelle Pougheon, architecte spécialisée conception environnementale pour 2AD ingénierieÉvolution du club house pendant le chantier. On remarque (photo à droite) le pare-pluie posé sur le bois, et <strong>la</strong> partie réalisée en béton à droite.© Syndicat mixteÉvolution d’un bâtiment <strong>de</strong> stockage pendant le chantier© Syndicat mixte– 18 –* Ce terme est expliqué dans le glossaire


DescriptifDurée <strong>de</strong> vieMATÉRIEAUX ET PRINCIPES CONSTRUCTIFSStructureBétonStructureBoisRevêtements <strong>de</strong> faça<strong>de</strong>Parement boisToitureGravillons et blocs <strong>de</strong> terre compriméeIso<strong>la</strong>tion mursFibre <strong>de</strong> bois* (Homatherm Holzflex)Iso<strong>la</strong>tion toitures et p<strong>la</strong>nchersMousse <strong>de</strong> polyuréthane, <strong>la</strong>ine <strong>de</strong> rocheMenuiseries extérieuresBois et double vitrageVerrièreAcier et double vitrageCloisonsBA15 et <strong>la</strong>ine <strong>de</strong> verreSource : Pouget Consultants, étu<strong>de</strong> thermique« Une gran<strong>de</strong> liberté était par contre permise sur les moyens techniques à mettre en œuvre. Plusieurs techniques ont étéexpérimentées par Pouget Consultants, et l’enveloppe et les équipements sont du niveau <strong>de</strong> ceux mis en œuvre encoreaujourd’hui.» Gwenaël Umont, responsable maîtrise d’œuvre, Pouget ConsultantsRépartition <strong>de</strong>s énergies so<strong>la</strong>ires moyennes journalières© AltoBesoins en chauffage et rafraîchissementRépartition <strong>de</strong>s températures moyennes journalières« ALTO a réalisé une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité <strong>de</strong>s différentes solutions, entre chauffage gaz, pompe à chaleur sur pieux, etpompe à chaleur sur nappe, solution qui a été retenue et qu’on utilise encore souvent. […] Pour un débit estimé à 40 m 3 /hpar rapport aux besoins, 2 puits ont été forés à 40 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur.» Gwenaël Umont, responsable maîtrise d’œuvre, Pouget Consultants« Pour avoir <strong>de</strong>s financements, il fal<strong>la</strong>it une garantie <strong>de</strong> résultat so<strong>la</strong>ire (GRS),dont le coût était équivalent au gain, et le maître d’ouvrage n’a donc pas fait<strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.» Isabelle Pougheon, architecte spécialisée conception environnementale pour 2ADingénierie« Le contexte fait que aujourd’hui le photovoltaïque, avec un temps <strong>de</strong> <strong>retour</strong>d’une douzaine d’années, pour nous est correct. Ce<strong>la</strong> dit moi ça me choque,avec <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s subventionnées presque à 100%, <strong>de</strong>s travaux subventionnésà 50%, et un prix <strong>de</strong> rachat subventionné à un prix incroyable pour queça marche… c’est va<strong>la</strong>ble quelques années, mais si <strong>la</strong> filière ne s’affirme pasmieux, il faudra trouver autre chose.» François Kosciusko-Morizet, premier vice-prési<strong>de</strong>nt, Syndicat mixte <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong>MonsieurVue sur le bâtiment <strong>de</strong> stockage n°4 et les panneauxso<strong>la</strong>ires photovoltaïques© 2AD, David Boureau– 19 –


Durée <strong>de</strong> vieTemps <strong>de</strong> <strong>retour</strong>sur investissementSYTÈMES ÉNERGÉTIQUES ET ÉNERGIES RENOUVELABLESPompes à chaleur eau/eau sur nappe phréatique (CIAT 2x118 kW pour le club house et 2x103kW 20 ans 14 anspour les bâtiments <strong>de</strong> stockage, forage à 40 m)Panneaux so<strong>la</strong>ires thermiques pour l’eau chau<strong>de</strong> sanitaire 25 ans 11 ansBallon électrique pour l’appoint d’eau chau<strong>de</strong> sanitaire10 ansPanneaux photovoltaïques, silicium polycristallin, 73 m 2 , 8 640 Wc (Tenesol TE1300) 25 ans 21 ansChauffages par p<strong>la</strong>ncher chauffant, panneau rayonnant et venti<strong>la</strong>tionSource : Cegelec, Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions énergétiques <strong>de</strong> l’Ile <strong>de</strong> Monsieur. Le temps <strong>de</strong> <strong>retour</strong> sur investissement <strong>de</strong>s pompes à chaleur est estimé par rapport à unechaufferie gaz, celui du so<strong>la</strong>ire thermique par rapport à un chauffe eau électrique. Les hypothèses prises pour ces estimations sont trop simplificatrices. Des capteurssupplémentaires <strong>de</strong>vraient être installés afin <strong>de</strong> vérifier ces calculs.Vue d’un local technique et <strong>de</strong>s panneaux so<strong>la</strong>ires thermiques sur <strong>la</strong> toiture terrasse du club-house© <strong>Ekopolis</strong>© 2AD, David BoureauSchéma <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> l’eau sur le parc. Une surverse du bassin d’esquimautage dans <strong>la</strong> cuve <strong>de</strong> stockaged’eau <strong>de</strong> pluie ne figure pas sur ce p<strong>la</strong>n.© 2AD« J’ai eu une formation par l’entreprise, et j’ai surtout appris pendant les 6 premiers mois avant que l’entreprise chargée<strong>de</strong> <strong>la</strong> maintenance ne soit missionnée. C’est très important d’avoir une personne en interne qui connaisse le fonctionnement<strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions.» Eric Bachoffer, directeur du parc– 20 –


8 / USAGESLe parc, les berges et le ponton sont accessibles toute <strong>la</strong> semaine, jour et nuit et le club house est en accèslibre en rez-<strong>de</strong>-chaussée. Des salles sont souvent louées pour <strong>de</strong>s évènements ou <strong>de</strong>s expositions, faisantdu projet un espace privilégié <strong>de</strong> sensibilisation au problématiques environnementales.Les clubs <strong>de</strong> sport avaient l’habitu<strong>de</strong> d’avoir leurs propres locaux, ils ont dû s’adapter à ce nouveau site,au partage <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions, aux évènements qui ont lieu sur le parc. Si certains trouvent les bâtiments<strong>de</strong> stockage trop loin <strong>de</strong>s pontons, toutes les personnes rencontrées apprécient le site.Un suivi <strong>de</strong>s consommations a été prévu trop tard et n’est pas encore en p<strong>la</strong>ce 2 ans après <strong>la</strong> livraison.Le manque <strong>de</strong> comptages ne permet pas encore <strong>de</strong> tirer <strong>de</strong>s conclusions fiables sur les consommationsd’eau et d’énergie, ni sur les temps <strong>de</strong> <strong>retour</strong> sur investissement.« L’entreprise Cegelec <strong>de</strong> son côté a engagé une étu<strong>de</strong>spécifique pour comparer les hypothèses prévisionnelles<strong>de</strong> consommation énergétique ou d’eau avec lesrésultats d’exploitation. Cette étu<strong>de</strong> a pour vocation <strong>de</strong>renforcer l’expertise <strong>de</strong> <strong>la</strong> société et <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>r dans <strong>la</strong>mise au point <strong>de</strong> futures réalisations.» Daniel Chevalier, directeur étu<strong>de</strong>s et projets, Ica<strong>de</strong> Aménagement« L’année <strong>de</strong>rnière on n’a pas eu <strong>de</strong> chauffage pendant1 mois et <strong>de</strong>mi, du coup on ne touche jamais au thermostatdans le bureau, <strong>de</strong> peur d’avoir un nouveauproblème. L’été par contre on n’a jamais eu trop chaud,même dans <strong>la</strong> verrière.» Catherine Toutain, assistante <strong>de</strong> directionEnergie finale enkWh ef/m 2 .anBESOINS ÉNERGÉTIQUES ESTIMÉS DU CLUB HOUSEChauffage 131,9 1 – 165,9 2Rafraîchissement 21,6 1Eau chau<strong>de</strong> sanitaire 38,1 2La surface utilisée pour les ratios est <strong>la</strong> surface utile chauffée finale(1627 m 2 ).1 : Source Alto, étu<strong>de</strong> énergétique pour le choix d’une solution <strong>de</strong>production performante. Besoins évalués par simu<strong>la</strong>tion avec lelogiciel CA-SIS en phase APD.2 : Source Cegelec, étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions énergétiques <strong>de</strong> l’Ile <strong>de</strong>Monsieur réalisée après <strong>la</strong> livraison, l’estimation <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong>chauffage utilise le Ubat RT2000, les besoins d’ECS proviennent dulogiciel SimSol.« Les premières données <strong>de</strong> consommation donnent un résultat <strong>de</strong> 117 kWh/m², sans prendre en compte les panneauxso<strong>la</strong>ires thermiques pas encore en fonctionnement. […] Ces consommations ne sont pas significatives, compte tenu <strong>de</strong>srég<strong>la</strong>ges qu’il a fallu réaliser au cours <strong>de</strong> cette année sur les PAC. Il nous faudra collecter les données <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> annéeet les suivantes.» Isabelle Pougheon, architecte spécialisée conception environnementale pour 2AD ingénierieétu<strong>de</strong>réellesCONSOMMATIONS D’ÉLECTRICITÉ DU CLUB HOUSEénergie finale en kWh ef/m 2 .anChauffage 30,8Climatisation 5,8Auxiliaires 15,1La surface utilisée pour les ratios est <strong>la</strong> surface utile chauffée finale (1627 m 2 ).Production panneaux so<strong>la</strong>ires thermiques 15,6 1 508 kWh /m2 .an (soit 194 kWh ep SHON ef /m2 .an avec le coefficient <strong>de</strong> 2,58)SHONSource Alto, étu<strong>de</strong> énergétique pour le choix d’une solution <strong>de</strong> productionVenti<strong>la</strong>tion 56,5performante.Ec<strong>la</strong>irage 38,9Besoins évalués par simu<strong>la</strong>tion avec le logiciel CA-SIS en phase APD.Eau chau<strong>de</strong> sanitaire 20,11 : Source Cegelec, étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions énergétiques <strong>de</strong> l’Ile <strong>de</strong> Monsieurréalisée après <strong>la</strong> livraison. Pour le photovoltaïque, l’estimation a été réaliséeDivers électrique 30,8avec le logiciel PVsyst, <strong>la</strong> consommation réelle provient <strong>de</strong> <strong>la</strong> facture EDF <strong>de</strong><strong>la</strong> première année. Pour le so<strong>la</strong>ire thermique, l’estimation provient du logicielTotal 198,0SimSol et n’est pas comparable avec <strong>la</strong> consommation estimée en phase APD,Production électrique photovoltaïque 4,6 1 4,9 1mais avec le besoin estimé par Cegelec <strong>de</strong> 38,1 kWh/m 2 .an.Pouget Consultants annonce une consommation conventionnelle RT2000 <strong>de</strong>– 21 –


« Au rez-<strong>de</strong>-chaussée l’éc<strong>la</strong>irage s’allume à <strong>la</strong> tombée <strong>de</strong> <strong>la</strong> nuit et s’éteint à une certaine heure, alors que certains joursil n’y a personne, ça finit donc par consommer plus qu’avec un système manuel. L’automatisme <strong>de</strong> l’éc<strong>la</strong>irage extérieurmarche très bien par contre, il s’allume à <strong>la</strong> tombée <strong>de</strong> <strong>la</strong> nuit jusqu’à l’heure du <strong>de</strong>rnier tram.» Eric Bachoffer, directeur du parc« Je suis habituée à éteindre <strong>la</strong> lumière <strong>de</strong>puis longtemps, mais pour une question <strong>de</strong> coût plus que <strong>de</strong> préoccupation environnementale.» Catherine Toutain, assistante <strong>de</strong> direction« Il y a un gros problème entre <strong>la</strong> réalité et les normes. Je ne dis pas qu’il ne faut pas faire <strong>de</strong> normes, mais certains systèmessont inadaptés à leur usage. Le système d’éc<strong>la</strong>irage par exemple est trop complexe, surtout pour nos usages en évènementiel: il faut toujours expliquer le fonctionnement que certains trouvent même souvent incohérent.» Eric Bachoffer, directeur du parc« Un comité consultatif d’exploitation du parc nautique composé <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>s collectivités membres, <strong>de</strong>s clubsnautiques et <strong>de</strong>s associations <strong>de</strong>s bateaux-logements riverains a été mis en p<strong>la</strong>ce. Ce comité consultatif est un lieu <strong>de</strong>concertation ayant comme objectif d’associer les utilisateurs réels du parc nautique aux questions d’exploitation.» Daniel Chevalier, directeur étu<strong>de</strong>s et projets, Ica<strong>de</strong> aménagement« Après <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> garantie <strong>de</strong> reprise, Espaces pourrait intégrer le parc <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong> Monsieur dans son chantier d’entretienpaysager <strong>de</strong>s berges <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine par <strong>la</strong> réinsertion sociale.» Yann Fradin, directeur général, association Espaces« Les gens qui louent cherchent <strong>de</strong>s bâtiments environnementaux, on parle souvent <strong>de</strong> développement durable quand onaccueille <strong>de</strong>s extérieurs. Il y a encore par contre beaucoup <strong>de</strong> gens à éduquer au niveau <strong>de</strong>s déchets, le tri est rarementeffectué.» Catherine Toutain, assistante <strong>de</strong> directionétu<strong>de</strong>IMPACTS ENVIRONNEMENTAUXCO2 (en Kg/m 2 .an)Déchets nucléaires (en g/m 2 .an)AcidificationEutrophisationEcotoxicité aquatiqueToxicité humaineProduction d’ozone photochimiqueO<strong>de</strong>urEau utiliséeUtilisation <strong>de</strong>s ressources abiotiquesDéchets inertes produitsLe projet n’a pas fait l’objet d’une analyse <strong>de</strong> cycle <strong>de</strong> vie (ACV)réel« En général, il n’y a pas eu <strong>de</strong> démarche particulière surl’analyse <strong>de</strong> cycle <strong>de</strong> vie (ACV) pour les matériaux misen œuvre. […] Toutefois, nous avons réfléchi à cetteproblématique posée pour plusieurs matériaux en examinantles <strong>fiche</strong>s <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration environnementale etsanitaire (FDES) ainsi que <strong>la</strong> vérification <strong>de</strong> leurs provenance.À ce jour, nous n’avons pas compilé et chiffrénos données.» Isabelle Pougheon, architecte spécialisée conception environnementalepour 2AD ingénierie– 22 –


Profil développement durableDIMENSION ENVIRONNEMENTALEObjectif Mise en œuvre ObservationsLUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUEDiminuer <strong>la</strong> consommation d’énergiesnon renouve<strong>la</strong>bles pour <strong>la</strong> constructionChauffage uniquement par pompe à chaleurVenti<strong>la</strong>tion double fluxRaffraichissement passifBâtiments <strong>de</strong> stockage non chauffés, <strong>la</strong> toile micro perforée limitel’utilisation d’éc<strong>la</strong>irage artificiel et <strong>de</strong> venti<strong>la</strong>tionDiminuer <strong>la</strong> consommation d’énergiesnon renouve<strong>la</strong>bles dans les transportsEmployer <strong>de</strong>s énergies primairesrenouve<strong>la</strong>blesLutter contre <strong>la</strong> <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> <strong>la</strong> couched’ozone stratosphériqueLimiter <strong>la</strong> formation locale d’ozonetroposphériqueAccès au site proche <strong>de</strong>s transports en communPompe à chaleur eau/eauPanneaux so<strong>la</strong>ires thermiquesPanneaux so<strong>la</strong>ires photovoltaïquesLa définition du projet avec le bureaud’étu<strong>de</strong> thermique avant <strong>la</strong> phase APSaurait permis <strong>de</strong> mieux prendre encompte les apports so<strong>la</strong>ires.La verrière en double vitrage occasionnebeaucoup <strong>de</strong> déperditions thermiques.Une analyse du cycle <strong>de</strong> vie permettraitd’estimer les émissions <strong>de</strong> CO2, méthane,oxy<strong>de</strong>s d’azote ou encore <strong>de</strong> gaz fluorés(type CFC).Une analyse du cycle <strong>de</strong> vie permettraitd’estimer les émissions <strong>de</strong> CO2, méthane,oxy<strong>de</strong>s d’azote ou encore <strong>de</strong> gaz fluorés(type CFC).DÉVELOPPEMENT DE LA BIODIVERSITÉRéduire les sources d’eutrophisation Les eaux usées sont traitées par <strong>la</strong> station d’épuration Seine Aval.Les eaux du parking sont traitées par un débourbeur séparateurd’hydrocarbures.L’alimentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> rivière au sortir <strong>de</strong> <strong>la</strong> pompe à chaleur réchauffel’eau (<strong>de</strong> 5°C) et <strong>de</strong>s poissons ont été rajoutés pour limiter uneprolifération d’algues observée.Revaloriser les territoires à faible valeurécologique (faune, flore, sols)Minimiser l’impact sur les sites <strong>de</strong>valeur écologiqueValoriser les espèces végétalesindigènesLe site industrialisé a été c<strong>la</strong>ssé «espace naturel sensible» et lepaysagiste en col<strong>la</strong>boration avec l’association Espaces ont mis enp<strong>la</strong>ce une gestion différenciée <strong>de</strong>s espaces verts.Le projet a été é<strong>la</strong>boré <strong>de</strong> manière à mettre en valeur le site et àl’intégrer au Parc <strong>de</strong> Saint-Cloud, les berges sont réaménagées.L’association Espaces a inventorié les espèces végétales rares, parmilesquelles <strong>de</strong>s charmes, <strong>de</strong>s orchidées.Proche du site, on trouve également une espèce <strong>de</strong> tulipe sauvagenon observée <strong>de</strong>puis 1895.D’après le document d’inci<strong>de</strong>nced’Hydratec, le débourbeur séparateurd’hydrocarbures diminue <strong>de</strong> 15% lesmatières en suspension (MES) (rejetà 77mg/l) et limite <strong>la</strong> concentration enhydrocarbures à 5mg/l, <strong>la</strong> concentrationen DCO* est <strong>de</strong> 77mg/l, et les eaux <strong>de</strong>pluie et <strong>de</strong> <strong>la</strong> nappe ne sont pas polluées.Un diagnostic du sol suivi d’unedépollution ont été effectués. Cetteanalyse avait alors révélé <strong>la</strong> présence<strong>de</strong> trichloroéthylène*. Des pochesd’hydrocarbures ont également étéretrouvées malgré <strong>la</strong> dépollution faite parl’ancien propriétaire du site. Les terresles plus polluées ont été excavées puistraitées en <strong>de</strong>hors du site.Le document d’inci<strong>de</strong>nce d’Hydratecprévoit une légère dégradation <strong>de</strong>spotentialité <strong>de</strong> nutrition <strong>de</strong>s poissonsuite au réaméngement <strong>de</strong>s berges qui<strong>de</strong>vrait être naturellement compensé par<strong>la</strong> repousse d’herbiers.Les charmes ont été abattus (pourl’aménagement du parking) et lesorchidées dép<strong>la</strong>cées sous serre, en attente<strong>de</strong> rep<strong>la</strong>ntation.– 23 –* Ce terme est expliqué dans le glossaire


Prendre en compte les habitats <strong>de</strong>sespèces animales, existantes ounouvellesCertains espaces sont volontairement inaccessibles au piétonsafin <strong>de</strong> créer <strong>de</strong> nouveaux habitats pour les expèces animales (ex:ragondins).Espaces préconisait <strong>la</strong> construction d’uncrapauduc pour permettre les migrationssaisonnières <strong>de</strong>s crapauds entre les bergeset le parc <strong>de</strong> St Cloud (non réalisé)UTILISATION RAISONNÉE DES RESSOURCES ET RÉDUCTION DES DÉCHETSPrendre en compte les spécifications etles impacts en cycle <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s matériauxet éléments <strong>de</strong> constructionFavoriser les matériaux locaux, <strong>de</strong>qualité et gérés durablementMinimiser <strong>la</strong> production <strong>de</strong> déchetsnon dangereux pendant les phases <strong>de</strong>chantier et <strong>de</strong> fonctionnementMinimiser <strong>la</strong> production <strong>de</strong> déchets àrisques pendant les phases <strong>de</strong> chantieret <strong>de</strong> fonctionnementMinimiser <strong>la</strong> consommation d’eaupotableGérer <strong>la</strong> ressource eauRéutiliser <strong>de</strong>s sites déjà urbanisésLa composition et provenance d’une partie <strong>de</strong>s matériaux(extérieurs et ceux susceptibles <strong>de</strong> dégager <strong>de</strong>s COV*) ont étéexaminés.Les bois ont été choisi en fonction <strong>de</strong> leur provenance, Europe etFrance pour le chêne.Une mini usine <strong>de</strong> déconstruction a été installée afin <strong>de</strong> récupérerle béton <strong>de</strong>s bâtiments démolis en dalles pour le revêtement <strong>de</strong> sol.Un tri sélectif a été mis en p<strong>la</strong>ce pendant le chantier.Les eaux pluviales <strong>de</strong> toiture sont récupérées dans une cuve enterréepour l’arrosage <strong>de</strong>s espaces verts et les toilettes, complétée par l’eau<strong>de</strong> <strong>la</strong> nappe et en cas <strong>de</strong> besoin par <strong>de</strong> l’eau potable.L’eau <strong>de</strong> <strong>la</strong> nappe utilisée par <strong>la</strong> pompe à chaleur est réutilisée pouralimenter le bassin d’esquimautage et une rivière d’agrément, encircuit fermé avec rejet du trop plein en Seine.L’autre versant <strong>de</strong> <strong>la</strong> rivière est alimenté directement par <strong>la</strong> nappe.Seules les eaux usées sont reliées au réseau d’assainissement.L’imperméabilisation du sol est fortement diminuée et permet <strong>de</strong>recharger <strong>la</strong> nappe par infiltration.Le reste <strong>de</strong>s eaux pluviales et <strong>de</strong> forage sont rejetées en Seine.Le projet transforme un ancien site industriel, <strong>de</strong> fret et stockage <strong>de</strong>RFF loué à Renault en parc.Une analyse <strong>de</strong> cycle <strong>de</strong> vie permettraitd’estimer les impact du projet entermes d’émission <strong>de</strong> carbone et <strong>de</strong>consommation d’énergie grise.Une liste <strong>de</strong>s produits utilisé avec leurnature exacte permettrait <strong>de</strong> déterminer<strong>la</strong> quantité et <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s déchetsproduits.Limiter l’étalement urbain La diminution du COS limite <strong>la</strong>constructibilité du terrain.Utiliser et décontaminer <strong>de</strong>s terrainspolluésGESTION DE L’ENVIRONNEMENT ET DES RISQUESLimiter les impacts environnementauxliés à l’organisation et à <strong>la</strong> gestionÉvaluer les risques climatiques locauxÉvaluer les risques géophysiqueslocauxLe site a été décapé sur 30 cm minimum. Les plus grosses pochesd’hydrocabures ont été dépolluées mais lors du chantier, <strong>de</strong>s pochesplus petites et dispersées ont été retrouvées.Les architecte travaillent à proximité du site.Les responsables du projet l’ont suivi pendant toute <strong>la</strong> durée.Le projet tient compte <strong>de</strong>s contraintes d’inondabilité du site.– 24 –* Ce terme est expliqué dans le glossaire


DIMENSION SOCIALEObjectif Mise en œuvre ObservationsBIEN-ÊTRE DES PERSONNESAméliorer le confort lumineuxLes bâtiments <strong>de</strong> stockage sont fermés seulement par une toilemicro perforée permettant l’obtention d’une lumière tamiséeet diffuse à l’intérieur tout en percevant l’extérieur et limitant lerecours à l’éc<strong>la</strong>irage artificiel. Pour le bâtiment principal, les surfacesvitrées sont équipées <strong>de</strong> brise soleil orientés selon l’inclinaison dusoleil l’été pour minimiser les surchauffes et donc l’éblouissement,et l’hiver pour <strong>la</strong>isser passer le rayonnement direct. L’éc<strong>la</strong>irageartificiel est relié à <strong>de</strong>s détecteurs <strong>de</strong> présence.Améliorer le confort thermique Le chauffage s’effectue par p<strong>la</strong>ncher chauffant/rafraichissant +traitement <strong>de</strong> l’air.Le chauffage est régulé automatiquement en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong>température intérieure et manuellement.Les brise soleil protègent <strong>de</strong>s surchauffes d’été.Améliorer le confort acoustiqueAméliorer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’air intérieur etle confort olfactifAméliorer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’eau potable(minimiser les risques microbiens etbactériens)Utiliser <strong>de</strong>s matériaux sains et améliorerle confort tactilePrendre en compte <strong>la</strong> satisfaction <strong>de</strong>susagersAméliorer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’espace d’usageFaciliter l’accès à l’espace d’usageAméliorer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s espacesextérieurs (opération, îlot, quartier)Faciliter l’accès aux espaces extérieurs(jardins, parcs)Préserver <strong>la</strong> santé <strong>de</strong>s occupants(émissions <strong>de</strong> substances nocives,rayonnements...)Venti<strong>la</strong>tion double flux et venti<strong>la</strong>tion naturelle pour l’été par leschassis <strong>de</strong> désenfumage <strong>de</strong> <strong>la</strong> verrière.Dans les bâtiments <strong>de</strong> stockage, <strong>la</strong> toile microperforée permet uneventi<strong>la</strong>tion intérieure permanente pour évacuer l’humidité <strong>de</strong>sbateaux.La peinture utilisée à l’intérieur <strong>de</strong>s bâtiments est sans solvant etcontribue ainsi à préserver <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’air intérieur.Les recherches ont porté sur les matériaux extérieurs et ceuxpotentiellement émetteurs <strong>de</strong> COV* (ex: peinture) et panneaux<strong>de</strong> bois (colles émettant du formaldéhy<strong>de</strong>*), en <strong>de</strong>mandantnotamment les <strong>fiche</strong>s <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration environnementales et sanitaire(FDES) aux fournisseurs.La venti<strong>la</strong>tion double flux permet <strong>de</strong> renouveller l’air intérieur.Des entretiens ont été conduits pendant tout le projet avec lesdifférents clubs, pour mutualiser les différents besoins <strong>de</strong>s clubs.Les espaces intérieurs sont lumineux et spacieux.Requalification du site en prolongement du parc <strong>de</strong> Saint-Cloud,avec continuité visuelle.Le tramway a été dévié pour le traitement <strong>de</strong>s berges.Le projet crée un accès au parc <strong>de</strong> Saint-Cloud, désenc<strong>la</strong>vant <strong>la</strong>parcelle, le chemin <strong>de</strong> ha<strong>la</strong>ge était auparavant une impasse.Une liste <strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> constructionet <strong>de</strong> finition utilisés à l’intérieur<strong>de</strong>s bâtiments permettrait d’évaluerréellement <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’air intérieur.La proximité du parc <strong>de</strong> Saint-Clou<strong>de</strong>ntraîne une augmentation <strong>de</strong>s risquesd’allergies liés aux spores et moisissuresprésents dans l’air.Aucune étu<strong>de</strong> particulière n’a été miseen p<strong>la</strong>ce pour l’utilisation <strong>de</strong> matériauxmoins nocifs à l’intérieur <strong>de</strong>s bâtiment.Les bâtiments <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong>s bateauxsont un peu loin <strong>de</strong>s berges.Le caractère allergène <strong>de</strong>s espèceschoisies ne semble pas avoir été étudié.DIVERSIFICATION DES DÉPLACEMENTS ET MOBILITÉ ACCRUEAméliorer l’accessibilité et <strong>la</strong> proximité Le site est à proximité <strong>de</strong> zones <strong>de</strong> bureaux.entre l’habitat, les lieux <strong>de</strong> travail et leséquipements publics et servicesAméliorer l’accessibilité aux réseaux <strong>de</strong>transports collectifsAméliorer l’offre <strong>de</strong> liaisons piétonnesprotégées pour l’accès direct auxéquipements publics <strong>de</strong> quartierAméliorer l’offre <strong>de</strong> liaisons cyc<strong>la</strong>blesprotégéesAméliorer l’offre <strong>de</strong> véhicules partagés(co-voiturage, location ..)Le site est à proximité <strong>de</strong>s transports en commun.Un passage protégé est créé sur <strong>la</strong> route départementale entre l’île<strong>de</strong> Monsieur et le parc <strong>de</strong> Saint-Cloud.Le projet crée une liaison cyc<strong>la</strong>ble entre les berges <strong>de</strong> Meudon et leparc <strong>de</strong> Saint-Cloud.– 25 –* Ce terme est expliqué dans le glossaire


PROTECTION DES BIENS ET DES PERSONNESAméliorer <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s biens et<strong>de</strong>s personnes (risques humains : vols,agressions)Améliorer <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>s biens et<strong>de</strong>s personnes (risques du bâtiment :incendies, chute d’éléments <strong>de</strong> faça<strong>de</strong>)Prendre en compte les règles <strong>de</strong> sécurité<strong>de</strong>s ouvrages (catastrophes naturelles :risques telluriques, climatiques,incendies)Améliorer <strong>la</strong> sécurité sur le chantierVALORISATIONS SOCIALES ET CULTURELLESInformer, consulter et faire participer lepublic sur l’opération et son rôle futurau sein du quartier, <strong>de</strong> <strong>la</strong> villeIntervenir avec <strong>de</strong>s effets sociauxbénéfiques localementFavoriser les attitu<strong>de</strong>s éthiquementet socialement responsables pourl’utilisation du bâtimentLimiter les nuisances surl’environnement et <strong>la</strong> communautélocale pendant le chantierLimiter les nuisances sur les bâtimentsvoisins et <strong>la</strong> communauté locale duprojet finiAméliorer <strong>la</strong> qualité du conceptdu projet et suivre les objectifs duprogramme pendant toute soné<strong>la</strong>borationAdapter le concept du projet à <strong>la</strong> formeet à l‘esthétique du contexteLe directeur loge sur le site qui est surveillé par un gardien et <strong>de</strong>scaméras.Le site est en zone rouge du PPRI (intégralement inondable), tousles p<strong>la</strong>nchers rdc ont été imp<strong>la</strong>ntés à <strong>la</strong> côte <strong>de</strong>s plus hautes eauxconnues (PHEC) correspondant à <strong>la</strong> crue <strong>de</strong> 1910, et les remb<strong>la</strong>is etdéb<strong>la</strong>is ont été calculés pour gar<strong>de</strong>r <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> stockage d’eauen cas <strong>de</strong> crue.La proximité et <strong>la</strong> forte fréquentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> route départementale anécessité <strong>de</strong> porter une attention particulière à <strong>la</strong> sécurité pendantle chantier.A <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> garantie <strong>de</strong>s travaux, l’association Espacespourrait s’occuper <strong>de</strong> l’entretien <strong>de</strong>s espaces verts avec <strong>de</strong>s contrats<strong>de</strong> réinsertion sociale.L’équipe <strong>de</strong> <strong>la</strong> base nautique peut profiter <strong>de</strong>s visiteurs et <strong>de</strong>sévènements sur le site pour communiquer sur les enjeux dudéveloppement durable.Pas <strong>de</strong> zones d’habitation à proximitéPas <strong>de</strong> zones d’habitation à proximitéUn maître d’ouvrage délégué et une architecte consultante enenvironnement ont suivi tout le projet.Le projet très paysager s’intègre dans <strong>la</strong> continuité du parc <strong>de</strong> Saint-Cloud et le long <strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine.– 26 –


DIMENSION ÉCONOMIQUEObjectif Mise en œuvre ObservationsVALORISATION DU FINANCEMENT ET GESTION DE L’OPÉRATIONConduire une analyse fonctionnelleprécise du projet (adéquation aucontexte territorial, aux aspirations <strong>de</strong><strong>la</strong> clientèle ou usagers, aux critères <strong>de</strong>faisabilité économique <strong>de</strong> l’opérateur,prévoir au plus juste pour ne passurdimensionner.)Prévoir <strong>de</strong>s espaces partagés etmultifonctionnelsOptimiser <strong>la</strong> valeur d’usage du cadrebâti et réduire les coûts <strong>de</strong> constructionet <strong>de</strong> financementAméliorer les standards <strong>de</strong> constructionet <strong>de</strong> gestionPlusieurs activités nautiques et du conseil général (centre <strong>de</strong> loisirs)ont été regroupées.Le principe <strong>de</strong> construction <strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> stockage est simple(charpente bois et toile microperforée).Le projet <strong>de</strong> centre <strong>de</strong> loisirs au nord est ajourné, l’accueil <strong>de</strong>groupes d’enfants peut se faire dans le club house.Plusieurs techniques <strong>de</strong> chauffage ont été expérimentées par lebureau d’étu<strong>de</strong> thermique.ÉVALUATION SUR LA DURÉE DE VIE DES INVESTISSEMENTS FINANCIERSÉvaluer en coût global <strong>la</strong> construction,coordonner et standardiser lesmétho<strong>de</strong>s et collectes <strong>de</strong> données pourobtenir une meilleure expertise <strong>de</strong> <strong>la</strong>valeur du projet en tant qu’ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong>décisionAppliquer une analyse multicritèresincluant gestion du risque et coût globalpour évaluer le projet sur ses qualités etperformances et non sur <strong>la</strong> seule valeurdu coût d’investissementApprécier <strong>la</strong> valeur d’échange dupatrimoine immobilier à différenteséchéances, qualité pérenne, maîtrise<strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> <strong>retour</strong> sur investissementEstimer <strong>la</strong> valeur d’usage pour lespropriétaires ou occupants pour qui lebâtiment est construitPrévoir l’adaptabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction,<strong>la</strong> flexibilité <strong>de</strong>s espaces, l’évolutivité <strong>de</strong>l’enveloppe, et <strong>la</strong> déconstructibilitéÉtudier <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s opératoires aiséspour les travaux <strong>de</strong> maintenance (courtet long terme)ÉVALUATION DES IMPACTS INDIRECTSFavoriser les emplois, servicesspécialisés et productions locauxLes consommations et productions d’eau et d’énergie en exploitationsont suivies par CegelecLes temps <strong>de</strong> <strong>retour</strong> sur investissement <strong>de</strong> plusieurs options <strong>de</strong>chauffage et <strong>de</strong>s panneaux so<strong>la</strong>ires photovoltaïques (mais pas <strong>la</strong>solution retenue) ont été évalués.La constructibilité du site a été limitée.Le parc à proximité <strong>de</strong> zones <strong>de</strong> bureau est un atout pour attirer<strong>de</strong>s entreprises.Favoriser les emplois, servicesspécialisés et productions locauxPromouvoir l’excellence et l’innovationtechnique, utiliser l’image <strong>de</strong> marque et<strong>la</strong> communication externeL’équipe <strong>de</strong> <strong>la</strong> base nautique peut profiter <strong>de</strong>s visiteurs et <strong>de</strong>sévènements sur le site pour communiquer sur les enjeux dudéveloppement durable.– 27 –


AnnexesListe <strong>de</strong>s entretiensEntretien avec :> Lucie Rivault, architecte associée chez 2AD architectureet Isabelle Pougheon, architecte spécialisée conceptionenvironnementale pour 2AD ingénierie, 10/06/2009> Gwenaël Umont, responsable maîtrise d’œuvre, PougetConsultants, 06/10/2009> Yann Fradin, directeur général, association Espaces etJuliette Mac Aleese, chargée <strong>de</strong> mission, associationEspaces, 12/10/2009> Daniel Chevalier, directeur étu<strong>de</strong>s et projets, Ica<strong>de</strong>Aménagement, 19/10/2009> Eric Bachoffer, directeur du parc et Catherine Toutain,assistante <strong>de</strong> direction, 08/12/2009> François Kosciusko-Morizet, premier vice-prési<strong>de</strong>nt,Syndicat mixte <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong> Monsieur, 15/01/2010Bibliographie> M.B., Excavation <strong>de</strong>s sols les plus pollués en hydrocarbures,in : Les cahiers techniques du bâtiment, n°291octobre 2009, p. 50> <strong>Ekopolis</strong>, Vidéo du parc nautique <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong> Monsieur,réalisée à l’occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> visite organisée au printemps2009, disponible sur www.ekopolis.fr> Habiter écologique : quelles architectures pour uneville durable ? Catalogue <strong>de</strong> l’exposition à <strong>la</strong> cité <strong>de</strong> l’architecturedu 13/05/09 au 01/11/09, Actes SudSur les approfondissements :> Peuportier Bruno, Éco-conception <strong>de</strong>s bâtiments et<strong>de</strong>s quartiers, Mines ParisTech, collection « Sciences<strong>de</strong> <strong>la</strong> terre et <strong>de</strong> l’environnement », 2008> Déoux Suzanne et Pierre, le Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’habitat sain.Habitat, qualité, santé, pour bâtir une santé durable,Medieco, 2004Sur internet :> www.ile-<strong>de</strong>-monsieur.fr (consulté le 9/3/2010)> http://totems.bois.com/ (consulté le 9/3/2010)– 28 –


ArchivesLes documents réunis par <strong>Ekopolis</strong> au cours <strong>de</strong> l’analyse sont archivés. Dans le but <strong>de</strong> diffuser les expériences <strong>de</strong> projets, cesdocuments sont centralisés et téléchargeables sur le site www.ekopolis.fr, en accès libre pour certains, restreint pour d’autres,selon <strong>la</strong> confi<strong>de</strong>ntialité voulue par leur auteur.Pour plus d’informations, vous pouvez contacter <strong>Ekopolis</strong>.2AD> Dossier p<strong>la</strong>ns coupes En accès libre> Synthèse <strong>de</strong>s principes environnementaux En accès libre> Notice environnementale du permis <strong>de</strong> construire En accès libre> Présentation <strong>de</strong>s préconisations sur <strong>la</strong> qualité environnementale du projet En accès libre> Notice générale HQE du DCE En accès libreESPACESRecensement <strong>de</strong>s espèces végétales patrimoniales <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong> MonsieurProposition d’intervention pour pérenniser le patrimoine naturelAvis sur le projet <strong>de</strong> parc <strong>de</strong> nautique <strong>de</strong> l’île MonsieurAvis sur <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’autorisation loi sur l’eauEn accès libreEn accès libreEn accès libreEn accès libreALTOÉtu<strong>de</strong> énergétique pour le choix d’une solution <strong>de</strong> production performanteEn accès libreSYNDICAT MIXTE DE L’ÎLE DE MONSIEURCompte-rendu <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong> concertation du 29/09/2004En accès librePOUGET CONSULTANTSCCTP chauffage venti<strong>la</strong>tion rafraîchissementEn accès libreCEGELECÉtu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions énergétiques <strong>de</strong> l’Île <strong>de</strong> MonsieurEn accès restreintANTEAÉtu<strong>de</strong> <strong>de</strong> faisabilité hydrogéologique en vue <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> thermofrigo-pompesEn accès restreintARCADIS GESTERSynthèse <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> détaillée <strong>de</strong>s risquesEn accès restreintHYDRATECDocument d’inci<strong>de</strong>nce – dossier loi sur l’eauEn accès restreint– 29 –


Glossaire• les Composés organiques vo<strong>la</strong>tils (COV) sont présents dans <strong>de</strong> nombreux produits et matériaux à l’intérieur <strong>de</strong>s bâtiments.Ils peuvent se dégager <strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> construction, notamment mousses iso<strong>la</strong>ntes, peintures, moquettes, linoléum,vernis, bois pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.Les effets sur <strong>la</strong> santé vont <strong>de</strong> <strong>la</strong> simple gêne olfactive à une irritation <strong>de</strong>s muqueuses, <strong>de</strong>s yeux, <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau, à une diminution<strong>de</strong> <strong>la</strong> capacité respiratoire jusqu’à <strong>de</strong>s troubles cardiaques, digestifs, neurologiques avec, pour certains composés, <strong>de</strong>srisques cancérogènes et mutagènes.> Pour en savoir plus : Déoux Suzanne et Pierre, le Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’habitat sain. Habitat, qualité, santé, pour bâtir une santé durable,Medieco, 2004• <strong>la</strong> Deman<strong>de</strong> chimique en oxygène (DCO) correspond à <strong>la</strong> quantité d’oxygène (en mg) consommée dans un litre d’eau parles matières oxydables, sous l’action d’un oxydant chimique énergétique.> Pour en savoir plus : Bruno Peuportier, Éco-conception <strong>de</strong>s bâtiments et <strong>de</strong>s quartiers, Mines Paris Tech, collection «Sciences<strong>de</strong> <strong>la</strong> terre et <strong>de</strong> l’environnement», 2008• le Formaldéhy<strong>de</strong> est un composé organique vo<strong>la</strong>til (COV) présent dans <strong>de</strong> très nombreux produits tels que <strong>de</strong>s colles,mousses iso<strong>la</strong>ntes, produits ménagers, etc. ; il provoque, même à faible concentration, <strong>de</strong>s irritations et <strong>de</strong>s inf<strong>la</strong>mmations<strong>de</strong>s yeux (démangeaisons, <strong>la</strong>rmoiement), <strong>de</strong>s voies respiratoires (nez, gorge, poumons) et <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau (rougeurs, démangeaisons,eczéma). Il peut également avoir <strong>de</strong>s conséquences neurologiques, se traduisant par une fatigue accrue, <strong>de</strong>s angoisses,<strong>de</strong>s migraines, <strong>de</strong>s nausées, <strong>de</strong> <strong>la</strong> somnolence ou <strong>de</strong>s vertiges. Il est c<strong>la</strong>ssé cancérogène <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse 1 par le Centre international<strong>de</strong> recherche sur le cancer (CIRC)> Pour en savoir plus : Déoux Suzanne et Pierre, op. cit.• l’Iso<strong>la</strong>nt en <strong>la</strong>ine <strong>de</strong> bois est fabriqué à partir <strong>de</strong> fibre <strong>de</strong> bois agglomérées soit par feutrage <strong>de</strong>s fibres, soit par un liantsynthétique. Il existe <strong>de</strong>ux procédés <strong>de</strong> fabrication : le procédé humi<strong>de</strong>, les fibres sont gaufrées sur une face. Le procédé sec,par encol<strong>la</strong>ge. L’impact sanitaire dépend <strong>de</strong> <strong>la</strong> taille <strong>de</strong>s fibres. Les fibres courtes et <strong>de</strong> diamètre supérieur à 4μm, en suspensiondans l’air, peuvent être à l’origine d’irritations <strong>de</strong> <strong>la</strong> peau, mais aussi <strong>de</strong>s yeux et <strong>de</strong>s voies respiratoires supérieures.Seules celles <strong>de</strong> diamètre géométrique inférieur à 3μm atteignent le poumon profond mais également, le cas échéant, <strong>de</strong> <strong>la</strong>colle utilisée, il est recommandé d’éviter l’utilisation <strong>de</strong> celles <strong>de</strong> type urée formol.> Pour en savoir plus : INRS, <strong>fiche</strong> pratique <strong>de</strong> sécurité, ED 93 et Déoux Suzanne et Pierre, op. cit.• le Résorcinol est une matière <strong>de</strong> base pour <strong>la</strong> fabrication <strong>de</strong> résines phénop<strong>la</strong>stes (résines résorcinol-formaldéhy<strong>de</strong> : dérivéphénolé + aldéhy<strong>de</strong>) utilisé essentiellement dans l’industrie du caoutchouc, <strong>de</strong>s pneumatiques (renforcement <strong>de</strong> l’adhésion<strong>de</strong>s constituants) et dans l’industrie du bois (colle pour bois, fabrication <strong>de</strong> contrep<strong>la</strong>qué).> Pour en savoir plus : <strong>fiche</strong> toxicologique n°178, INRS• le Trichloroéthylène est un liqui<strong>de</strong> incolore utilisé pour ses propriétés <strong>de</strong> solvant et c<strong>la</strong>ssé cancérogène <strong>de</strong> catégorie 2 parl’union européenne.> Pour en savoir plus : INRS, <strong>fiche</strong> toxicologique– 30 –


À suivre...La collecte <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> cette opération et <strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong> cette p<strong>la</strong>quette ont eu lieu entre mai 2009 et février 2010. Desacteurs <strong>de</strong> tous les niveaux du projet ont été rencontrés, <strong>de</strong>s élus aux usagers, permettant ainsi d’é<strong>la</strong>rgir le regard trop généralementrestreint aux aspects constructifs d’un projet d’architecture pour tenter d’y inclure <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> temps et d’espace, lesre<strong>la</strong>tions avec son territoire et ses aspects humains.Le projet du parc nautique a été choisi pour <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> ses aménagements extérieurs paysagers, pour son intégration dans letissu urbain et plus <strong>la</strong>rgement dans une politique d’aménagement à l’échelle du territoire, et pour ses réflexions sur <strong>la</strong> durabilité.Les équipes à <strong>la</strong> fois jeunes et expérimentées ont tenté d’optimiser les impacts environnementaux par l’organisation et <strong>la</strong> gestion,par une logique <strong>de</strong> circuits courts et <strong>de</strong> fonctionnements simples.Grâce aux moyens financiers importants mis en jeux, le projet a mis en p<strong>la</strong>ce au fur et à mesure <strong>de</strong>s objectifs ambitieux.Concernant <strong>la</strong> biodiversité et <strong>la</strong> gestion différenciée <strong>de</strong>s espaces verts, le projet initial n’a pu être complètement respecté.Certaines espèces indigènes n’ont pu être gardées et d’autres sont toujours en attente d’être rep<strong>la</strong>ntées. Le résultat est incomparablementplus riche que le site d’origine. Aucun objectif n’avait été fixé mais il serait intéressant <strong>de</strong> suivre le développement<strong>de</strong>s espèces végétales et animales, et <strong>de</strong> <strong>la</strong>ncer une action <strong>de</strong> communication pour le public comme le suggérait l’assistante <strong>de</strong>direction.Certaines volontés n’ont pas pu aboutir, comme celle <strong>de</strong> mesurer <strong>la</strong> diminution <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> CO2 dans les transports pourl’acheminement <strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> construction et d’analyser les impacts environnementaux car les entreprises n’ont pas réponduà ces problématiques.La gestion partagée <strong>de</strong>s multiples sources, utilisations et rejets d’eau a produit un système complexe alliant eau potable, nappephréatique, Seine, pluie, bassins <strong>de</strong> baigna<strong>de</strong> et <strong>de</strong> stockage, usages sanitaires et réseaux d’eaux usées. Le système inclut également<strong>de</strong>s pompes électriques et un bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s consommations d’eau et d’énergie complet permettrait <strong>de</strong> mesurer son impactenvironnemental réel.Le montage du projet a permis d’associer les concepteurs au programme grâce au marché <strong>de</strong> définition, et le comité d’exploitationmis en p<strong>la</strong>ce permet au gestionnaire <strong>de</strong> prendre en compte les remarques <strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong>s associations sportives. Legestionnaire (directeur du site) a par contre été nommé pendant le chantier et n’a donc pas pu participer à <strong>la</strong> conception maisconnaît bien le fonctionnement <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions et habite sur p<strong>la</strong>ce.Les outils utilisés pour évaluer les économies d’énergie et <strong>la</strong> limitation du dérèglement climatique sont limités. Une simu<strong>la</strong>tionthermique dynamique a tout <strong>de</strong> même été utilisée en début <strong>de</strong> conception, mais seulement pour choisir le système <strong>de</strong> chauffage.Les différents calculs d’émissions <strong>de</strong> CO2 trouvés dans différents documents du projet prennent tous <strong>de</strong>s ratios différents : Altoutilise respectivement 90 gCO2/kWh pour l’électrique hors chauffage et 224 gCO2/kWh pour le chauffage, Cegelec 84 pour les<strong>de</strong>ux tandis que Tenesol, le fabricant, avance le chiffre <strong>de</strong> 370 sans distinction. Les 84 gCO2/kWh ne tiennent pas compte <strong>de</strong>sémissions plus élevées en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> pointe l’hiver et <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> bi<strong>la</strong>n carbone <strong>de</strong> l’ADEME donne pour les consommationsélectriques <strong>de</strong> chauffage 180 gCO2/kWh. Il est difficile dans ces conditions d’annoncer <strong>de</strong>s chiffres <strong>de</strong> réduction d’émissions <strong>de</strong>gaz à effet <strong>de</strong> serre.Cegelec a démarré une étu<strong>de</strong> sur les consommations énergétiques du projet et les temps <strong>de</strong> <strong>retour</strong> sur investissement <strong>de</strong>s différentséquipements. Le suivi <strong>de</strong>s consommations n’a été mis en p<strong>la</strong>ce dès le début du projet, et sans capteurs sur les bâtiments,peu <strong>de</strong> données fiables sont disponibles pour analyser les consommations <strong>de</strong>s pompes à chaleur et les apports du système so<strong>la</strong>irethermique. L’instrumentation du bâtiment, <strong>de</strong>mandée par plusieurs acteurs, permettrait <strong>de</strong> vérifier les hypothèses <strong>de</strong> conceptionet d’avoir un bi<strong>la</strong>n global et réel sur les consommations d’eau et d’énergie.– 31 –


Fiche techniquePARC NAUTIQUEDE L’ÎLE DE MONSIEURAdresse :Rue <strong>de</strong> Saint-Cloud92310 SèvresContexte : Parc naturel, Seine et équipements tertiairesNombre d’habitants dans <strong>la</strong> commune : 24 000Maîtrise d’ouvrage :Maître d’ouvrage : Syndicat mixte <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong> Monsieur, FrançoisKosciusko MorizetMaître d’ouvrage délégué : Ica<strong>de</strong>, Daniel ChevalierMaîtrise d’œuvre :Architecte mandataire : 2AD architecture, Lucie RivaultBET environnement : 2AD ingénierie, en partenariat avecIsabelle Pougheon, consultante spécialisée environnementBET VRD : ViatecBET thermique et flui<strong>de</strong>s : Pouget Consultants, Gwenaël UmontBET structure : Charpente Concept et 2b IngénierieÉconomiste : Cabinet M<strong>de</strong>tcEntreprises : 5 macrolots :Gros œuvre : GCC Tpin, Botte fondationsCharpente, menuiseries extérieures, couverture, bardage,étanchéité : MathisVRD : Co<strong>la</strong>s, Screg, CoceanTous corps d’état techniques : CegelecAménagements paysagers : Agrigex, SerpevProgramme :Conversion d’une friche industrielle en parc ouvert au publicet base nautique.Type d’intervention : démolition et construction neuveSurface <strong>de</strong> <strong>la</strong> parcelle : 7,6 hectaresSurface HON club-house : 2 313 m 2 1Surface utile chauffée club-house : 1 627 m 2 1Volume chauffé club-house : 5 900 m 3 2SHON bâtiments <strong>de</strong> stockage : 6 747 m 2 1SU chauffée bâtiments <strong>de</strong> stockage : 2 001 m 2 1Volume chauffé bâtiments <strong>de</strong> stockage : 7 400 m 3 21 : Source 2AD, synthèse <strong>de</strong>s surfaces phase2 : Source Cegelec, Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions énergétiques <strong>de</strong> l’île <strong>de</strong> MonsieurMarché <strong>de</strong> définition : mai 2002 - novembre 2002Étu<strong>de</strong>s : janvier 2003 - mars 2006Démolition : janvier 2005 - décembre 2005Chantier : juin 2006 - décembre 2007Coût total du projet : 45 M€ HTDéviation du tramway : 5 M€ HTCoût d’acquisition foncière : 10 M€ HTTravaux, honoraires et étu<strong>de</strong>s : 30 M€ HTTravaux base nautique : 10,3 M€ HT 1 : 1137 €/m 2 SHONTravaux aménagement extérieurs : 7,8 M€ HT 1 : 103 €/m 21 : Source 2AD, valeur janvier 2003, révision mai 2007Ai<strong>de</strong>s financières :CNDB : soutien technique boisADEME : ai<strong>de</strong> technique et subvention (panneaux so<strong>la</strong>iresthermiques et PAC)Région Île-<strong>de</strong>-France : 86 000 € HT (panneaux photovoltaïques,panneaux so<strong>la</strong>ires et PAC)EDF : ai<strong>de</strong> technique et subvention <strong>de</strong> 23 000 € HT (étu<strong>de</strong>PAC géothermique et investissement PAC sur nappe)Usagers rencontrés :Directeur : Eric BachofferAssistante : Catherine ToutainDistinctions :> Réalisation nominée au Totems 2008 (http://totems.bois.com/)www.ekopolis.frcontact@ekopolis.frRédaction :Graphisme :Clément Rigot (<strong>Ekopolis</strong>) et Pauline B<strong>la</strong>nchard (Master risques en santé dans l’environnementbâti, ISSBA Angers), avec <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> Christian Binétruy (CAUE91),Sophie Thollot (CAUE 92).CHEERIPour toute remarque ou suggestion : clement.rigot@ekopolis.fr– 32 –

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