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RAPPORT D'ACTIVITÉ 2007 - Cité de l'architecture & du patrimoine

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L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTURELe cinéma, média qui s’adresse à tous, a ouvert <strong>de</strong>s portes<strong>de</strong>rrière les quelles le public a rencontré <strong>de</strong>s architecturesvivantes, joyeuses, surprenantes. Avant-Après a étéun cheminement à travers l’architecture contemporaineminérale ou végétale, bâtiment singulier ou quartier <strong>de</strong>ville, espace public ou jardin privé...Patrice Goulet a choisi 150 réalisations pour la plupartrécentes, mo<strong>de</strong>stes ou monumentales, connues ou inconnues,mais à ses yeux remarquables, qui toutes témoignent<strong>du</strong> pouvoir <strong>de</strong> l’architecture <strong>de</strong> métamorphoser unsite ou un bâtiment existant et <strong>de</strong> l’embellir. La plupartsont françaises, quelques unes viennent <strong>de</strong> l’étranger.Le cinéaste Pierre-Marie Goulet a mis ces réalisations enmouvement dans <strong>de</strong>s films d’une <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> trois minutesenviron, immergeant ainsi le spectateur dans un environnementtransformé par l’architecture. Les films racontent150 histoires en remontant le temps : Avant : le terrain /Pendant : la construction / Après : la réalisation terminée.Par la seule force <strong>de</strong>s images et <strong>de</strong>s sons, sans commentaire,les films suscitent le désir <strong>de</strong> connaître la suiteet... la fin.Patrick Bouchain a créé une scénographie originale avec24 écrans <strong>de</strong> grand format (4x3 m) qui se succédaienten suivant la courbe <strong>de</strong> la nouvelle galerie d’exposition.Sur chaque écran était projeté le même film composé <strong>de</strong>150 films, mais décalé <strong>de</strong> quelques minutes d’un écranà l’autre.Le spectateur était ainsi libre <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r toutes lesséquences sur un écran, d’avancer et donc d’accélérer letemps, ou <strong>de</strong> retourner sur ses pas et <strong>de</strong> remonter ainsidans le temps <strong>de</strong> la projection. L’espace dévolu à Avant-Après, la galerie <strong>de</strong> l’ancien musée <strong>du</strong> cinéma au <strong>de</strong>ssus<strong>de</strong> la mythique Cinémathèque, a inspiré la conception,la réalisation et la scénographie <strong>de</strong> l’exposition qui préservela mémoire <strong>du</strong> lieu et passe le témoin, en rendantun vibrant hommage au cinéma, et à son inlassable messager,Henri Langlois.L’exposition « Avant-Après » a bénéficié <strong>du</strong> soutien <strong>de</strong> BNPParibas Immobilier, mécène exclusif.Un ouvrage a été publié aux Editions Actes Sud.Rêver la ville, Christian <strong>de</strong> Portzamparc<strong>du</strong> 21/03/07 au 16/09/07Rêver la ville parce que « pour matérialiser les projets àl’échelle <strong>de</strong> la ville et <strong>de</strong> l’architecture, il faut s’accrocherà ses rêves ».De Paris à New York et à Rio, en passant par Pékin etBeyrouth, l’exposition a dévoilé les réalisations récenteset les projets en cours <strong>de</strong> l’architecte, pour la plupartencore inconnus <strong>du</strong> public, mais aussi quelques « fictions» qui ne seront pas réalisées, comme le So Bella àLas Vegas.Christian <strong>de</strong> Portzamparc construit dans le mon<strong>de</strong>entier <strong>de</strong>s bâtiments singuliers, <strong>de</strong>s lieux dédiés à lamusique : Cida<strong>de</strong> da Musica à Rio <strong>de</strong> Janeiro, New YorkCity Opera... Des « morceaux » <strong>de</strong> ville : <strong>de</strong>ux lots surl’Hudson River à New-York, le quartier Masséna à Paris...Des logements : Block 1 à Almere, Pays-Bas... Des tourssculpturales : Tour Granite à la Défense, 400 Park Avenueà New-York...Très spectaculaire, la mise en scène <strong>de</strong> l’exposition s’estvoulue en elle même une installation architecturale oùse côtoyaient, s’interpellaient, se répondaient les projets :d’une tour à un lot, d’une « fiction » à un bâtiment entrain <strong>de</strong> se faire, d’un quartier <strong>de</strong> Pékin au musée pourle père <strong>de</strong> Tintin.La scénographie a joué sur le dialogue entre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>smaquettes et <strong>de</strong>s films sur <strong>de</strong>s réalisations ou <strong>de</strong>s modélisations<strong>de</strong> projets en cours, <strong>de</strong> manière à rendre perceptiblel’espace, le temps, la matière, le vi<strong>de</strong>, l’énergie.Les maquettes détaillent « l’objet » architectural, les filmspermettent <strong>de</strong> saisir un lieu <strong>de</strong>stiné à être habité. Lesvisiteurs pouvaient cheminer librement entre les tours,les grands bâtiments et les « morceaux » <strong>de</strong> ville dansune mise en scène qui mettait en rapport les projetsentre eux afin d’établir la cohérence <strong>de</strong> la démarche.Enfin, l’exposition suivait l’architecte dans sa réflexionsur la ville, l’îlot ouvert, les échelles multiples, l’éclectisme<strong>de</strong>s matériaux... pour un urbanisme humain etconvivial.Commissariat : Sophie TRELCATMonographie publiée aux Editions <strong>du</strong> Moniteur.L’exposition a bénéficié <strong>de</strong>s soutiens d’Auto<strong>de</strong>sk,Bouygues Immobilier et LVMH.36

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