RAPPORT D'ACTIVITÉ 2007 - Cité de l'architecture & du patrimoine

Cité de l’architecture& du patrimoineRAPPORT D’ACTIVITÉ 2007

INTRODUCTIONSi l’année 2007 devait se résumer à un seul événement,ce serait bien évidemment l’ouverture de la Cité, quis’est déroulée en deux séquence ; mars et septembre. Enmars 2007, deux expositions d’une portée internationaleont inauguré les espaces d’exposition temporaire traitantde l’architecture d’aujourd’hui. Où en est l’architecturecontemporaine ? Comment aborder la question de la restauration? Pour répondre à cette double question, l’expositionAvant-Après, Architectures au fil du temps a poséle regard personnel de son commissaire, Patrice Goulet,sur les trente dernières années d’architecture et montréla vitalité de la création. Une présentation sous forme de150 films, voulue comme un hommage à l’histoire du lieu,qui abritait l’ancienne galerie du musée du Cinéma.En parallèle, l’exposition Christian de Portzamparc, Rêverla ville, a ouvert brillamment une série de monographiesconsacrées à des architectes de premier plan. Unchoix justifié par une œuvre d’architecte mais aussid’urbaniste, dont la réflexion théorique sur la ville etson évolution tient une place essentielle dans l’œuvreconstruite. La troisième exposition de cette séquenceinaugurale, Génération Europan, a abordé le thème del’aménagement urbain.C’est à l’occasion des journées du patrimoine les 15 et 16septembre 2007 que la Cité a ouvert au public l’ensemblede ses espaces ; musée, bibliothèque mais égalementateliers pédagogiques. Ces journées ont attiré 18 000 visiteurset ont été suivies de l’inauguration officielle par lePrésident de la République le 17 septembre 2008, accompagnéd’architectes venus du monde entier, et occasiond’un discours remarqué sur l’architecture. Outre la ministrede la culture et de la communication Christine Albanelet son administration notamment la DAPA, étaient présentsl’EMOC, maître d’ouvrage du projet, l’architectede la rénovation Jean-Fançois Bodin et son équipe, lespartenaires fondateurs de la Cité Bouygues Immobilier,Vitra, et Le Moniteur et enfin de nombreux architectes etreprésentants des institutions culturelles.Succédant à cette ouverture, l’exposition Vauban bâtisseurdu Roi Soleil, coproduite avec le Musée des plans-reliefs,a clôt l’année 2007. Le choix de Vauban s’est imposé pourcette première exposition à caractère patrimonial en raisonde l’anniversaire du tricentenaire de sa naissance etaussi parce que la programmation permet d’aborder lapériode des XVII e et XVIII e siècles, relativement peu traitéedans la galerie des moulages.

LE MUSÉEDES MONUMENTSFRANçAIS

Ouvert à nouveau aupublic pour les Journéesdu patrimoine des 15 et 16septembre 2007, le musée desMonuments français se veutun lieu de référence pourtous les publics, permettantde saisir les racineshistoriques des enjeux lesplus contemporains de lacréation architecturale etdes politiques urbaines.Consacré à l’histoire del’architecture du XII e siècle ànos jours, organisé en troisgaleries, il rassemble lesfonds de moulages, de dessinset de photographies desmusées de Sculpture comparéeet des Monuments français,ains que de nouvellescollections, constituéesà partir d’acquisitions,de prêts, de dépôts, etcomportant également desœuvres spécifiquement créées(productions audiovisuelles,maquettes...).Le musée fait égalementpartie du réseau des muséesd’architecture dans le monde.L’un de ses objectifs estd’organiser avec eux—en lienavec les administrations,les universités, lesécoles d’architecture, lesécoles d’ingénieurs et lesentreprises privées, desprogrammes d’études et deréflexion sur l’architectureet l’urbanisme.

LE MUSÉE DES MONUMENTS FRANçAISGaleriedes moulagesLes efforts déployés depuis de nombreusesannées se sont poursuivis afin de permettrela présentation de la galerie au public.L’équipe s’est activée sur le chantier,auprès des restaurateurs, staffeurs,de la maîtrise d’œuvre (EMOC) comme de l’agencede l’architecte Jean-François Bodin.Elle s’est également investie dans sa missionscientifique : rédaction des cartelset des fiches de salles, alimentationdes dossiers d’œuvres et conception des bornesmultimédia.Moyens en personnelCinq personnes ont composé le service en 2007 : OdileWelfelé, conservatrice en chef du patrimoine, responsablede la galerie, Jean-Marc Hofman, adjoint à la conservatrice,ainsi qu’Estelle Tessier et Élodie Jeannest, et,jusqu’au mois de septembre, Tizulu Maeda, attachées deconservation.Chaque membre du personnel a également étéamené à collaborer avec d’autres services pour l’expositionVauban ; pour l’exposition Chine (recherchesiconographiques) et enfin pour la régie (constats d’état).Suite et fin du chantier d’installation177 des 178 œuvres (moulages maquettes confondues)restantes du second marché Retour et installation desœuvres ont été rapatriées depuis les réserves et remontées(liste des œuvres en annexe).L’installation de la maquette de Notre-Dame de Dijon,rapatriée dans le cadre du lot R2, a en effet été reportéeà 2008. Celle-ci a été sévèrement endommagée sur le sitelors d’un déplacement. La société responsable n’a pas étéofficiellement identifiée.Par ailleurs l’installation de la maquette de l’égliseSaint-Pierre de Beauvais dans la salle « Éléments d’architecture» n’est que provisoire. À l’instar de l’édificeoriginal, la maquette tend en effet à déverser.Georges Barthe, restaurateur des lots R1 & R2, l’a étayéeet temporairement stabilisée. Cette solution a été validéeconjointement par le musée et la conservation du Centrede recherche sur les Monuments historiques, propriétairede la maquette.Il conviendra en 2008 de lui garantir des conditions optimalesde conservation et de présentation.Production et signalétiqueComme en 2006, les efforts du service se sont concentréssur la signalétique et, plus précisément, sur la rédactiondes fiches de salle. Le service s’est fortement impliquédans les étapes de production de cartels dans les salles(201 cartels, 13 panneaux de salle).Type de cartel QuantitéSimples 157Groupés 44Total 201L’activité a également porté sur les recherches iconographiquesauprès des DRAC et de certains services d’archivesdépartementales afin d’obtenir des photographieslibres de droits.L’équipe a veillé au respect des contenus après leur miseen page par les graphistes de la Cité.Un total de 33 fiches de salles sur les 49 prévues sur lesannées 2007-2008 a été rédigé :• 28 ont été produites en langues française, italienne,allemande et espagnole.• Seules 12 ont été produites en anglais, la qualité destraductions n’étant pas satisfaisante.• La mise en page des fiches traduites en chinois estactuellement en attente.MultimédiaSept dispositifs multimédias, au lieu des six initialementprévus, ont été réalisés pour l’ouverture :TM01L’abbaye du Thoronet - FilmL’église Sainte-Foy de Conques - PanoramiqueTM03Histoire et techniques du moulage - ContenuL’église Aulnay de Saintonge - PanoramiqueTM04La cathédrale Notre-Dame de ChartresPanoramiqueTM05La cathédrale Notre-Dame de Reims - FilmLa cathédrale Notre-Dame de Strasbourg - PanoramiqueTM07Le Beau dieu Amiens Réalité augmentéeTM10Le château de Chambord - FilmLe château de Verneuil - Film11

LE MUSÉE DES MONUMENTS FRANçAISTM11Les Châteaux disparus d’Île de France - ContenuHistoire du Musée et des collections - ContenuLe suivi scientifique des films et des panoramiques a étéintégralement assuré par la conservation et validé par ladirectrice.La réalisation des panoramiques a été faite avec le soutiendes SDAP et/ou des divers responsables des édifices(offices de tourisme, évêché, ACMH, etc).Pour les trois bornes de contenu, impliquant une abondanteiconographie, des démarches systématiquesauprès des institutions (RMN, bibliothèques etc…) ontété entreprises afin de bénéficier de l’exonération desdroits. Ces démarches ont permis d’abaisser considérablementle coût de chaque borne.Le dispositif de « réalité augmentée » a fait l’objet de testset d’un cartel détaillé spécifique portant sur la polychromieau Moyen-Âge.Prêts d’œuvres et contactsavec d’autres institutionsPrêts 2007Les prêts sont décrits in extenso ci-après, dans la partiesur la régie.Des demandes sont traitées en préparation pour 2008 :Exposition « The Renaissance Portrait», au musée nationaldu Prado à Madrid (juin-septembre 2008) et à laNational Gallery de Londres (octobre 2008- janvier 2009).Demande de deux moulages actuellement présents engalerie (Charles VI et Isabeau de Bavière, Poitiers).association Proarac à Conques. Quatre moulagesdemandés.« Le château de Gaillon, fastes de la Renaissance enNormandie », musée départemental des antiquités,Rouen. Demandes de moulages prêtés au musée nationalde la Renaissance pour une exposition sur le rôle decommanditaire de l’archevêque de Rouen dans sa résidenced’été de Gaillon.Projet d’exposition sur le patrimoine de Loire dansle Loiret, exposition organisée par le conseil généraldu Loiret. Demandes de moulages de Germigny et deSaint-Benoit-sur-Loire.ContactsMusée Bourdelle, Paris. Il conserve des moulages de lacollection personnelle du sculpteur, sans doute acquiseauprès de l’atelier de moulage du musée. Collaborationen cours avec la conservation du musée Bourdelle.DRAC Champagne-Ardennes. Contact avec le sculpteurchargé de refaire une copie en pierre de la Reine de Sabade la cathédrale de Reims pour remplacer l’original.Troyes. Demande de renseignements sur les moulagesvendus par le musée pour un projet d’exposition.Un contact a été établi en mai 2007 avec MonsieurPaul Barnoud, architecte en chef des Monuments historiques,en charge de la restauration du château de Maulnes(Yonne). En 2008, une des bornes multimédia de la galeriedevrait être dédiée à cet édifice d’époque Renaissance,élevé par l’architecte Jacques Androuet du Cerceau aurang des « plus excellents bâtiments de France ».12

LE MUSÉE DES MONUMENTS FRANçAISRéalisation de monographies d’édificesR. Dulau, E.Jeannest, E.PolackLe projet de publication illustrant les œuvres majeuresde la collection des peintures murales et des vitraux aété mis en chantier. Une première monographie surl’église de Saint-Savin-sur-Gartempe a été rédigée(Elodie Genest), une seconde consacrée à l’église deNohant-Vic, rédigée par E. Pollack est en cours.Projet de publication de ces deux monographies en 2008.cf : MF UlrichCampagne photographiquedes peintures muralesdossier suivi par E.Polack et B.MayerLa campagne photographique réalisée par une photographeprofessionnelle, Bérangère Lomont et mise enœuvre dès 2006 s’est poursuivie en 2007. Ainsi, toutes lespeintures murales en volume présentées dans la galeriedes peintures ont été photographiées. Cette campagne aété suivie par la conservation et permet de satisfaire lesbesoins nécessaires aux publications présentes et futures(voir point publication N°VII). Cette campagne servira àl’illustration du catalogue raisonné des peintures muralesmais aussi à l’illustration du guide du visiteur en coursde réalisation en 2008.Une campagne photographique des peintures planes etdes vitraux se poursuivra en 2008. Ainsi, la totalité ducorpus présentée dans la galerie des peintures muraleset des vitraux sera disponibles sous forme de photographiesnumériques.Œuvres photographiéesAu niveau N2Maureillas PEM.00021, Montoire-sur-le-Loir PEM. 00020Montoire-sur-le-Loir PEM. 00032,Le Puy-en-Velay PEM.00074, Rocamadour PEM. 00050Saint-Jacques-des-Guérets PEM.00013Saint-Jacques-des-Guérets PEM.00013Saint-Aignan-sur-Cher PEM.00044Poitiers PEM.00003-02, Saint-Chef PEM.00046Pouzauges PEM.000142-01, Angers PEM.00025Saint-Savin-sur-Gartempe Porche PEM.00005Saint-Savin-sur-Gartempe Tribune PEM.00060Vienne PEM.00323, Villeneuve-lès-Avignon PEM.00184Au niveau N3Albi PEM.00232, Embrun PEM.00257Grézillé PEM.00114, Kernascleden PEM.00122Amiens PEM.00255Soit au total 21 peintures en volume photographiéesPublicationsOuvragesLe musée des Monuments français,sous la direction de Léon Pressouyre.Article de R. Dulau.Participation du département des peintures murales à larédaction d’un article : « Paul Deschamps ou la consécrationdes Monuments français », destiné à l’ouvrage :Le musée des Monuments français, publié en septembre2007. Cet ouvrage est le premier à présenter une approchehistoriographique, à rendre compte de l’évolution et deschangements d’approches depuis la création du muséede sculpture comparée, jusqu’au musée des Monumentsfrançais et enfin de rappeler le rôle de la copie dans l’histoirede l’art.Par ailleurs, grâce à un double mécénat : (Ciment Calciaet Conseil régional d’Île de France), il a été possible d’éditerun ouvrage Le Corbusier échelle 1, relatant les enjeuxd’une expérience pédagogique et d’une réalisation scientifiqueconduite depuis six ans par 17 lycées techniqueset professionnels et ayant abouti à la retranscription d’unappartement à échelle 1, de la Cité radieuse de Marseillede Le Corbusier. Cet ouvrage bilingue (français, anglais)est illustré de 300 images, montrant l’ensemble des phasesde réalisation de ce projet. Il est actuellement diffuséen France et en Europe.Magazines & revues scientifiquesLe département des peintures murales a aussi participé àla rédaction de divers articles, à la sélection et à la préparationd’images ainsi qu’à relecture de chacun des textesdans les revues :Connaissance de Arts, Figaro numéro spécial, Beaux-Artsmagasine, Monumental…Activités pédagogiquesL‘équipe de conservation de la galerie des peinturesmurales a été également associée à l’élaboration et à lapréparation de visites commentées destinées à la tenuede conférences, à des visites générales ou de thématiquesspécifiques de la galerie des peintures.18

LE MUSÉE DES MONUMENTS FRANçAISAppartement LE CORBUSIERRéalisation, suivi technique, scientifiqueet pédagogique, dossier suivi par R.Dulau, P.Mory,et J.Mariotti et E.RawlinsonRéalisation dans la GAMC, d’un appartementtype de la Cité radieuse.Conduit sous la maîtrise d’ouvrage de la Cité de l’architecture& du patrimoine (R. Dulau conservateur, P. Moryarchitecte), sous la maîtrise d’œuvre de Fernando Marza,architecte, et de Pierre-Antoine Gatier, architecte en chefdes monuments historiques, et la maîtrise d’ouvrageBâtiment (Emoc) la retranscription, à échelle 1 de l’appartementde la Cité radieuse de Marseille, commencéedès 2002, avec l’Éducation Nationale, a été entièrementachevée en 2007 (à l’exception de quelques finitionsactuellement en cours). Cette entreprise a été rendueparticulièrement complexe en raison du nombre d’intervenants,de la durée exceptionnelle du projet et de lacoordination nécessaire entre maîtrise d’ouvrage et maîtrised’œuvre.L’appartement, situé dans la galerie d’architecturemoderne et contemporaine placée sous la responsabilitéde sa conservatrice, Corinne Bélier, a été réalisé par 17lycées techniques et professionnels d’Île-de-France. Untotal de 1 300 lycéens avec leurs enseignants y ont participé,provenant de 17 établissements franciliens. Cetteréalisation a été soutenue conjointement par le ministèrede l’Education nationale, le Conseil Régional et la Dracd’Île-de-France et enfin la Fondation Le Corbusier.Aujourd’hui ouvert au public, l’appartement reçoit journellement400 visiteurs en moyenne. Cette opérationillustre la mission pédagogique de la Cité de l’architecture& du Patrimoine, et témoigne de l’intérêt des visiteurspour l’architecture moderne et son histoire et del’évolution des usages et de la problématique de l’habitat.Elle rend compte enfin d’une opération exemplaire,jamais conduite à ce jour dans un musée européen.Film Le Corbusierdossier suivi par R. Dulau, Pascal Mory,Julie Mariotti, Emily Rawlinson.Dans le souci de conduire jusqu’à son terme l’opérationLe Corbusier et d’en assurer la promotion en France eten Europe, un mécénat du Conseil Régional, de la DracÎle-de-France et de l’Éducation nationale (60000 €), apermis de produire un film de 51’ dont le diffuseur estTV5 Monde. Le producteur est Étienne Levamme, sociétéClipperton-production.Le réalisateur du film Florent Verdet a filmé depuis plusde deux ans toutes les phases du projet Le Corbusier eta assuré le montage des étapes essentielles de l’opération: voyages à Marseille et montage de l’appartementà la Cité. Le film sera diffusé par TV5 Monde douze foisde 2008 à 2010.19

LE MUSÉE DES MONUMENTS FRANçAISGalerie d’ArchitectureModerne & ContemporaineL’année 2007 est l’année d’ouverture et doncde première présentation au public de cettegalerie qui constitue la nouveauté du MMF.Les neuf premiers mois ont été marqués parl’accélération de toutes les productions,restaurations et du chantier. Les troisderniers mois ont été ceux de l’accueil dupublic, des finitions menées en salle etprogressivement d’un changement d’activité,tournée vers de nouveaux projets pour2008-2010À cet effet, les équipes de la GAMC ont été stabilisées : lespostes directement liés au projet, (personnes sous CDDtravaillant sur les sélections de dessins ou les stagiaires),ont quitté le musée tandis que les postes liés à l’activitéintrinsèque du service ont été consolidés (l’adjoint auconservateur a vu son poste transformé en CDI).Forte de ces équipes compétentes et motivées, la GAMCa pu mener à bien, dans les délais qui étaient prévus, laproduction et l’installation des œuvres en salle ainsi quela réalisation de la signalétique, des sélections audiovisuelset des dispositifs multimédias.Des tâches a été accomplies sous la direction deCorinne Bélier, en liaison étroite avec FernandoMarza et Francis Rambert, co-commissaires, et deMarie-Paule Arnauld, directrice du musée desMonuments français.RechercheInitié en 2005, le programme de recherche documentaireconduit sous la direction d’Hervé Doucet s’est poursuiviau cours de l’année 2006 et a été achevé en 2007.L’équipe de chercheurs (Hélène Caroux, Anaïs Doré,Sophie Flouquet, Caroline Soppelsa et Laure Ducos)a terminé la réalisation des dossiers scientifiques. Autotal, une centaine de dossiers (dossiers d’œuvres etdossiers thématiques) ont été réalisés. Ils ont permisla rédaction des cartels eux-mêmes et la formation desconférenciers.Ces dossiers constituent des outils essentiels à la miseen valeur de la galerie et de ses collections au traversnotamment de la politique éditoriale qui sera mise enplace par la Cité.CollectionsLes créations de maquettesLa Galerie d’architecture présente une centaine d’édifices,dont 71 le sont grâce à des maquettes analytiquesréalisées par le musée et 30 environ grâce à des dépôtset dons.L’ensemble du programme des créations de maquetteslancé depuis 2005 pour l’ouverture et dirigé parÉmilie Regnault a été finalisé. La quarantaine de productionslancée en 2006-2007 a été réceptionnée (cf liste enannexe). Ces objets réunis en salle sont individuellementd’une qualité exceptionnelle et font la richesse de cettenouvelle collection vouée à croître dans les années àvenir. Parmi les maquettes les plus remarquables, citons :• Les transformations de Paris sous Haussmann• La bibliothèque Sainte Geneviève, 1839-1850,Henri Labrouste, architecte• La piscine tournesol, 1969-1984,Bernard Schœller, architecte• La Tour sans fins, La Défense, 1988-1992,Jean Nouvel, architecteLa reconstitution de la verrière de l’église Notre-Damedela Consolation du Raincy à l’échelle 1 confiée à l’entrepriseDegaine, s’est fait sans retard, l’œuvre est uneréussite. Son montage, complexe, fut suivi de concert parla régie et la GAMC. Elle habite l’espace de la Galerie parson échelle et sa qualité d’exécution. Il reste à en étudierun éclairage plus adapté, qui mettrait en valeur la grandequalité de ses vitraux.L’ensemble du programme des créations de maquetteslancé depuis 2005 pour l’ouverture de la Galerie d’architecturemoderne et contemporaine a été finalisé.La quarantaine de productions lancée en 2006-2007 a étéréceptionnée.Ces dernières réceptions finalisent un programme deproduction de 71 maquettes.Le budget global des acquisitions pour l’année 2007 futde 828000 €, les créations de maquettes se montant pourleur part à 726000 €.21

LE MUSÉE DES MONUMENTS FRANçAISLes donations, dépôts, donationsL’année 2007 a été décisive en matière de prêts de dépôtset de donations. Tout comme l’année précédente, la politiqued’accroissement des collections, suivie par ElviraFérault, a été largement dictée par le parcours muséographiquede la GAMC.Parmi les dons, citons : de la part de l’architecte ManuelleGautrand, un ensemble de maquettes du ShowroomCitroën construit sur les Champs-Élysées ; la maquettede l’Ilot Candie Saint Bernard à Paris donnée parMassimiliano Fuksas ; ou celle encore des Stades enbord de Seine à Nanterre donnée par Barthélémy-Grino.L’architecte Dominique Perrault a, quant à lui, conçupour la GAMC des maquettes concept de deux de sesréalisations, l’Usine Aplix de Nantes et la Médiathèquede Vénissieux.Parmi les dépôts ou prêts, citons : deux maquettes duministère des finances à Paris déposées par l’architecteBorja Huidobro accompagnées de fac-similes de ses carnetsde croquis; l’agence Odile Decq-Benoit Cornette aprêtée une maquette concept de la Banque Populaire del’Ouest, accompagnée d’un prototype d’attache métalliqueissue de la façade du bâtiment et de dessins préparatoires,qui ont fait l’objet de reproduction en fac-simile; la jeune agence d’architecture Search (Caroline Barat etThomas Dubuisson) a prêté plusieurs maquettes d’étudede leur projet de Pôle nautique de Mantes la Jolie.Le Centre Georges Pompidou (MNAM-CCI), le MuséeNational des Arts et Métiers et le Frac Centre figurentparmi les principaux prêteurs. Signalons aussi le dépôtpar le Musée de Radio France de nombreux objets issusde ses collections, objets représentant ou symbolisant laMaison de la Radio.Deux éléments de bâtiments, à échelle 1 sont venuscompléter le dispositif muséographique de la galerie.Ainsi, l’entreprise PMA, filiale d’Arcelor Mittal, a donnéun ensemble de bardage provenant de l’Usine Aplix deDominique Perrault. Quant à l’entreprise ParmentierGlass Design, elle a confié un panneau de verre sérigraphiéissu de l’immeuble de la rue Emile Durkheim conçuà Paris par l’architecte Francis Soler..Ces multiples collaborations ont permis de nouer descontacts privilégiés avec plusieurs institutions, publiquesou privées, ainsi qu’avec de nombreuses agences d’architecture.Le rythme des partenariats avec les agences s’estainsi largement amplifié au cours des mois précédantl’ouverture au public de la GAMC. Au total, près de 30agences d’architecture ont été consultées. Cela aura permisde nouer des relations, souvent très fructueuses, avecnombre d’entre elles. Cet important réseau sera entretenuet renforcé aux cours des années à venir..Les acquisitions d’ouvrages raresL’acquisition des ouvrages rares et précieux destinésà illustrer et renforcer le programme de la galerie a étéparticulièrement importante en cette année d’ouverturedu musée. Elle s’est accompagnée d’une campagne derestauration assurée par la Société Laurenchet, retenuesur appel d’offres. Les acquisitions ont été faites auprèsde librairies spécialisées et de ventes aux enchères (voirannexes). Elles comportent l’achat de livres, de dessinsd’architectes anciens, d’estampes. Toutes ont été réaliséesdans le but de constituer un fonds précieux d’éditionsoriginales en cohérence avec le premier noyau dela collection.En quelques chiffresNombre de titres acquis en 2007 : 106Budget acquisitions total : 71.601Nombre d’ouvrages restaurés en 2007 : 200Budget restauration total : 28.166,66Dons de la bibliothèque de la Cité : 148 ouvragesNombre de vitrines en salle : 30Ouvrages présentés : 102Rotation : tous les 2 à 3 moisdossier suivi par Florence Allorent )RestaurationsLe programme de restaurations des œuvres de la GAMC,s’est élevé en 2007 à 74.868,08 € TTC. Il a consisté dans unpremier temps à poursuivre la restauration des maquettesanciennes destinées à être exposées de manière permanentedans la galerie. Plusieurs restaurateurs spécialistesde diverses techniques comme le bois, le métal, le papierou les matières plastiques, ont traité les objets en vue deleur mise en salle. Une étude approfondie, à l’issue de chaquerestauration, a été remise à la conservationchantier suivi par Elvira FéraultSignalétiqueL’écriture de l’ensemble des cartels a été réalisée eninterne ; soit 11 cartels d’introduction, 20 cartels desous thèmes et 88 cartels d’œuvres (Hervé Doucet etElvira Férault, avec Marielle Blanc).Le suivi matériel de la galerie a été assuré : regroupementde tous les éléments nécessaires à la mise en page descartels ( les textes définitifs, les traductions, les illustrationsdes cartels rassemblées par l’iconographe et les schémascomplémentaires réalisés par François Cusson) ; puis lesuivi de la réalisation de la mise en page graphique des119 cartels en collaboration avec la communication (graphistes); et enfin le suivi de la fabrication et de l’installationdes cartels22

LE MUSÉE DES MONUMENTS FRANçAISMise en salleLa mise en salle de l’ensemble de la collection s’estéchelonnée sur quatre mois : elle a débuté tardivement,du fait des retards de chantier : les premières entrées ensalle s’étant effectué mi-mai. La coordination entre lesservices de Cité s’est fort bien déroulée : ont été posé ensimultané : les œuvres, les multimédias, la signalétique,les vitrines.Au sein de la GAMC, Elvira Ferault et Emilie Regnaultont suivi la mise en salle de l’ensemble des maquettes,tandis que Hervé Doucet et Florence Allorent ont procédéà la mise en salle des livres. L’équipe de la régie,sous la direction d’Hélène Perrel (Laetitia Antonini,Céline Darridan, Jérôme Menneret et Pierre Vareilles)furent présents au quotidien.Pour la pose de la signalétique, Marie France Ulrich,Hervé Doucet et Guillaume Lebigre ont assuré la miseen œuvre et la pose de la signalétique. Emilie Regnaulta vérifié la conformité de l’ensemble du mobilier muséographiquelivré par l’entreprise Gendre.La présence de plusieurs restaurateurs a été requisependant les semaines d’installation des œuvres dans laGAMC. En effet, la réception des maquettes au Palais deChaillot provenant soit d’autres institutions (le CentreGeorges Pompidou, le Conservatoire national des Artset métiers, le FRAC Centre…), soit des diverses agencesd’architecture ou enfin des réserves de la Cité, nécessitaitau bas mot, un dépoussiérage systématique ou, dans denombreux cas, de réelles restaurations.Maintenance de la salleAprès le tourbillon de l’inauguration, l’équipe a procédéaux différents réglages de la salle et à la mise en routedes procédures régulières de maintenance et surveillancedes œuvres.L’éclairage de la salle fut ainsi réglé pour le mieux.Cependant, il s’est avéré que malgré de nombreuxessais avec l’existant, une amélioration de la « de mise enlumière » de la galerie reste à faire.La surveillance de la température, de l’hygrométrie etdes lux fut mise en place. Elle a permis de constater desvariations dans le climat général de la galerie, suite à ladéfaillance partielle des équipements de climatisation ;variations préjudiciable aux œuvres.Certaines maquettes bois, tels que la maquette de laDirection régionale de l’agriculture et des forêts ainsi quela maquette de la Cathédrale la Major ont déjà subi desdécollements ou fissurations. En ce qui concerne les lux,l’ouverture de la galerie sur l’extérieur est fort agréablemais pose de réels soucis de conservation pour certainesmaquettes et œuvres, le niveau de lumière étant incompatibleavec des conditions de bonne conservation. Ceproblème reste entier depuis 2006 et a justifié l’appel àune expertise-conseil du C2RMF (2008).Une politique de maintenance des œuvres exposées horscapot, soit une cinquantaine d’objets, a été instaurée aucours de l’automne 2007. Afin de garantir des conditionsde conservation optimales aux œuvres, un entretienhebdomadaire a été mis en place. Quatre restaurateursont été retenus, familiers de par leurs spécialités respectivesde la totalité des matériaux présents en galerie.Cette maintenance des œuvres a été complétée par lamise en place, en lien étroit avec la régie des œuvres,d’un entretien régulier (5 fois par semaine) du mobiliermuséographique et plus précisément des zones situéesà proximité immédiate des maquettes, soit le dessus destables, les capots et vitrines. Cet entretien s’accompagned’une veille sanitaire de la GAMC (détection d’insectes,larves…).Le renouvellement des vitrines a commencé notammentpar le remplacement de certaines planches pour lesouvrages anciens et fragiles.24

LE MUSÉE DES MONUMENTS FRANçAISValoriser et enrichir la collectionCouverture presseDe nombreux numéros hors série et articles de pressesont parus pour et depuis l’inauguration (hors-série :Monumental, L’objet d’art, Figaro, Connaissance des Arts,Beaux Arts....). Articles ou interviews ainsi que les photosfurent, en grand partie, fournis par le service de la GAMCen collaboration avec la Direction de la Communication.Campagne photographiqueLa couverture photographique des collections a étémenée à terme. Elle a permis d’illustrer les différentespublications et accompagnera ultérieurement la mise enligne des collections.Base de données File-MakerCelle-ci a fait l’objet d’une mise à jour constante tout aulong de l’année et s’est révélée être un outil fondamentalpour la muséographie. Sa mise en ligne sera un projetprioritaire pour 2008-2009 ainsi que le reversementd’une partie des données dans la base de gestion descollections.Visites des collectionsLa demande est soutenue pour des visites particulièressur les collections. En moyenne depuis l’ouverture : unevisite par semaine est conduite à la demande de professionnels,tandis qu’une fois toutes les trois semaines sontorganisées à l’attention du grand public une visite de lagalerie dans son ensemble, le vendredi et une visite surune œuvre (une heure une œuvre), le jeudi.Enrichissement de la collectionDès la fin de l’année 2007, la question de l’enrichissementde la collection s’est posée notamment, en termes denouvelles productions.Un premier projet a été lancé avec un atelier de maquettistes,Carrafont, souhaitant collaborer avec la Cité, lepartenariat est en cours de négociation. Ceci devraitaboutir à la réalisation d’une maquette venant rejoindrel’ensemble des maisons plastique présenté sur la tableIndustrialisation.D’autres nombreux projets sont en cours d’étude, en particulierla poursuite de la collection de petites maisonsmanifestes en mettant en place un partenariat avec l’entreprisedétenteur du brevet, Corian.Plusieurs agences d’architecture ont contacté la Citépour d’éventuelles donations.25

Régie des œuvresGestion des œuvresL’année 2007 a été consacrée au conditionnement desœuvres et au rangement des réserves externes, et surtoutau retour et à la ré-installation des œuvres pour l’ouverturedu musée.L’inspection des réserves externes a été effectuée au gréde la présence du personnel de la régie des œuvres dansles réserves mais il n’y a pas eu de travaux spécifiquesen réserve en 2007.La régie a également coordonné le dossier « étudede programmation pour un projet de réserves définitives» ; soit la finalisation de la première étape del’étude de programmation projet de réserves définitives,(architecte programmiste : Frédéric Ladonne, assistéd’Isabelle Boiché, restaurateur objet, consultante enconservation préventive, cabinet d’ingénierie PARICA).Mouvements d’œuvres pour expositionsPrêts d’œuvres pour sept expositions à l’extérieur :• « 1 000 monuments du XX e siècle protégés en France »(60 panneaux), gérée par le MMF pour le compte de laDAPA, prêtée à la ville de Neuville-en-Ferrain du 5 au15 février.• « Kreuzritter », exposition réalisée par le SchlossSchallaburg (Autriche) du 30 mars au 17 octobre. Prêt dehuit moulages : visite sur place, suivi et organisation dela restauration, convoiement et suivi de l’installation etdu démontage.• « Chartes ornées - Images du pouvoir royal » produitepar le Musée d’Histoire de France (Centre historiquedes archives de France) du 4 avril au 3 juillet. Allervoiren réserves avec l’emprunteur et sur place, suiviet organisation de la restauration, convoiement et suivide l’installation et du démontage de vingt moulages.Ce prêt à permis la restauration d’œuvres qui étaient trèsendommagées.• « La mode au Moyen Âge » organisée par l’Institut deFrance au Château de Langeais du 27 avril au 26 juillet.Prêt de neuf moulages : aller-voir sur place, organisationde la restauration, convoiement et suivi du montage etdu démontage.26

LE MUSÉE DES MONUMENTS FRANçAIS• « Héros et merveilles du Moyen Âge » qui a eu lieu àl’Abbaye royale de Fontevraud du 31 mai au 16 septembre.Prêt de quatre chapiteaux : organisation de la restauration,convoiement et suivi du montage et du démontage, suivirestauration après exposition suite à des dommages.• « Ferdinand Pouillon, architecte » organisée par la maisonrégionale de l’architecture des Pays de la Loire auPalais de Justice de Nantes du 7 juin au 6 juillet. Prêtde quatre maquettes mises en dépôt par le Pavillon del’Arsenal.Expositions et actions à la CitéExposition Vauban, bâtisseur du Roi Soleil : mobilisationde toute l’équipe de la régie des œuvres et notammentLaetitia Antonini avec l’aide de Céline Daridan dans laphase préparatoire.En collaboration avec la chargée de mission, furent misen place et suivis la base de données des œuvres empruntées,les demandes de prêt, la rédaction du cahier descharges pour le transport et l’installation des œuvres, lesrelations avec les prestataires et l’installation des œuvres.L’équipe de la régie des œuvres a assuré : montage de l’exposition,accueil des convoyeurs, l’accrochage de cadres,encadrement des installateurs, mise en place d’élémentsde l’espace pédagogique…Dans le cadre de la préparation de l’exposition sur laChine, ont été assurés : participation aux réunions régulièresavec l’équipe de l’Ifa gérant le projet et gestion desliens avec les prêteurs institutionnels français.Tous les mouvements d’œuvres pour retour de dépôts ontété reportés en raison du travail lié à la ré-ouverture dumusée.Mouvements d’œuvres& suivi de restauration pour ChaillotEn vue de réaménagement du musée à Chaillot, la préparationdu transport et le suivi organisationnel du transport-retourdes œuvres ont été effectués : moulages, peinturesplanes, vitraux, éléments de bâtiment et maquettesanciennes et contemporaines à partir des sept lieux deréserves (constats d’état départ et arrivée, coordinationde la repose).Il en fut de même pour l’organisation des mouvementsd’œuvres en dépôts et en donation en collaboration avecle service de conservation de la GAMC.A été fait également : le suivi organisationnel, logistiqueet administratif de la campagne de repose et de restaurationdes œuvres en galerie des moulages et en galerie despeintures, conjointement avec les services de conservation; le suivi des dégâts sur les œuvres et traitement desdossiers, de même que l’aide au ménage, au nettoyage età l’entretien des œuvres juste avant et après l’ouverturedu musée, jusqu’à la mise en place d’un service de nettoyageadapté à chaque type de collection.Activités diversesRangement et entretien de tout le matériel technique possédépar le musée, utile en régie.Classement de la documentation technique et surtoutclassement informatique selon un plan de classementinterne à la régie des œuvres comprenant l’indexationtoutes les photos numériques réalisées par la régie desœuvres (environ 19 000) par numéro d’inventaire.Participation aux réunions techniques hebdomadaires :moulages tous les jeudis matin, peintures tous les mercredimatin, GAMC, et aux réunions d’ouverture de pliset de commissions d’appels d’offres (restauration / démarouflage-grattage-remarouflage/ réserves définitives etc.),les réceptions de travaux de restauration.27

N1973 — Échelle: 1/250Bois, plastique, carton, papierPrêt du Centre Georges Pompidou,Musée national d’art moderne, ParisDon de l’Atelier parisien d’urbanisme,2003 — AM 2003-2-184Extraits d’archives, INA;extraits de Ballet métallique,réal. Dimka, 1976;Beaubourg, centre d’art et de culture,réal. Roberto Rossellini, 1977;Manifeste. Centre Pompidou,15 ans déjà, réal. Alain Jaubertet Michel Le Bayon, 1992Durée: 3 min. 34 sec.NPLACEEDMONDMICHELET0 50PLACEGEORGESPOMPIDOUPLACEIGORSTRAVINSKYSAINT-SAVIN-SUR-GARTEMPE (Vienne)Ancienne égliseabbatiale Saint-SavinVoûte de la nefScènes de la Genèse et de l’Exode(Fin du xı e siècle-début du xıı e siècle)w Fin du xı e siècledébut du xıı e siècleIl s’agit de la plus exceptionnelle peinture romane française.Admirée dès 1835 par Prosper Mérimée, elle met en scène près de cinquanteépisodes bibliques appartenant aux livres de la Genèse et de l’Exode quipréfigurent la venue du Christ. La copie du musée, qui respecte l’agencementen six cycles successifs de l’œuvre originale, ne présente toutefois que la moitiédes scènes. Le mauvais état de conservation de certaines d’entre elles ne permitpas de reproduire l’intégralité de la voûte dans les années 1940.N0 5Édifice et peintures murales classés Monuments historiques par liste de 1840Peinture à la détrempe, toile maroufléeCopie réalisée par Paul-Albert Moras, Pierre Valade, André Mazurier,Charles Bouleau et Marcel Nicaud de 1940 à 1943 — Inv.PEM.00034PARIS (4 e arrondissement)Centre Georges PompidouRenzo Piano (1937),Richard Rogers (1933), architectesw 1971-1977«Je voudrais passionnément que Paris possède un centre culturel à la fois musée etcentre de création». Ce lieu, voulu par le Président de la République Georges Pompidou,transforme le quartier Beaubourg mais aussi le paysage architectural françaisdans son entier. Son programme est complexe et novateur. À l’issue d’un concoursinternational, le jury retient un projet radical qui se définit avant tout comme un systèmeouvert et flexible. De grands plateaux permettent de distribuer librement les activitésprésentes ou à venir. Les circulations, les fluides et les points d’appui sont reportésà l’extérieur. En façade, un gigantesque escalator forme une rue oblique en contactavec la ville environnante. Enfin, la moitié du terrain est libérée pour créer une grandeplace publique qui se prolonge au rez-de-chaussée du bâtiment.Maquette d’ensembleMontage audiovisuel, 2007Le Centre Georges Pompidouen 1976RUE RAMBUTEAURUE DU RENARD© Etienne WeillBERZÉ-LA-VILLE (Saône-et-Loire)Chapelle de l’ancien prieurédite « Chapelle des Moines »AbsideTraditio legis, martyre de saint Blaise,martyre de saint Laurent, saints et saintes ( Début du xıı e siècle )Le thème de la Traditio legis, ou remise de la Loi à saint Pierre, fréquemmentreprésenté dans les églises italiennes de la même époque, décorele cul-de-four de l’abside de cette chapelle bénédictine dépendant de l’abbayede Cluny. Le Christ en majesté est figuré entouré du collège des apôtres,saint Paul et saint Pierre se tenant respectivement à sa droite et à sa gauche.Dans les arcatures aveugles, à droite et à gauche de l’abside, sont représentésles martyres de saint Laurent, brûlé vif sur le gril, et de saint Blaise, décapité.Ces deux saints figurent parmi les saints protecteurs de la région de Berzé,village situé tout près de l’abbaye-mère de Cluny.w Fin du xı e siècle0 1Édifice et peintures murales classés Monuments historiques par arrêté en 1893Peinture à la détrempe, toile marouflée. Copie réalisée par Paul-Albert Moras en 1939 — Inv.PEM.0001528

LE MUSÉE DES MONUMENTS FRANçAISSIGNALÉTIQUE& PRODUCTIONSignalétiqueLa conduite du projet de signalétique muséographiquedont la maîtrise d’œuvre est assurée par GuillaumeLebigre, graphiste au sein de la direction de la communicationet des partenariats de la cité ; coordination avecEstelle Tessier (Galerie des moulages), et Marielle Blanc,iconographe du MMF et coordonné par Marie-FranceUlrich.Bilan des réalisations à l’ouverture95% de la signalétique muséographique définitive a étémis en place en 2007, à l’exception des fiches de lecture,dont la rédaction et production se poursuivra en 2008(127 fiches en six langues programmées). Le remplacementdes cartels provisoires a été finalisé.Production des fiches de lectureGalerie des moulages (sur 49 fiches programmées)• 28 fiches produites avec traductions sf anglais• 11 fiches en cours de mise en page et/ou traductions• 10 fiches restent à réaliser en 2008Galerie des peintures (sur 38 fiches programmées)• 17 fiches produites avec traductions sf anglais• 21 fiches restent à réaliser en 2008Galerie d’architecture moderne et contemporaine :(sur 40 fiches programmées)• 11 fiches reprenant les cartels des œuvres présentéessont en cours de traduction• 29 fiches restent à réaliser en 2008Coût global de la signalétique muséographique - projetsur 2006 et 2007 : 455 087,34 € TTCObservationsLe coût /m² observé sur la base de 8 500m² pour les troisgaleries est de 53,54/m², ce qui représente un coût faiblepar rapport aux coûts habituels de la signalétique desgrands projets (entre 200 et 300 € TTC/m²). La prestationinterne de maîtrise d’œuvre (Guillaume Lebigre)pour l’élaboration de la charte graphique et le suivi demise en page ont été déterminante dans l’économie dece projet.La mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage confiée àla société A3 Production a permis de déterminer matériauxet systèmes d’accrochage en cohérence avec lebudget alloué.La part du coût de l’iconographie dans le projet s’avèrerelativement élevée, mais il est important de soulignerque la quantité de visuels associés aux cartels et fichesde lecture présentés dans les trois galeries est importante,et que le musée a demandé les droits pour 10 ans. Enfin,les coûts d’utilisation de photographies dans la galeriemoderne et contemporaine représentent une proportionimportante du budget iconographique. Au total, plus de80 établissements, agences et photographes missionnésont fourni les visuels du MMF.Traductions : un complément de marché est à prévoir en2008 en raison de l’évolution de la maquette des fichesde lecture : marchés initiaux prévus en concertation avecla conservation et la maîtrise d’œuvre pour 5 000 signes/fiche, évolution en cours de projet à 7 000 signes/fiche.Par ailleurs, les traductions anglaises se sont avéréesd’une qualité médiocre, les prestations n’ont pu êtreréceptionnées à ce jour et un changement de prestataireest à prévoir en 2008.Poursuite du pilotagede l’installation des galeriesLa conservation a assuré la fin de l’installation des galeriesen coordination avec la régie, la maîtrise d’œuvredu projet de rénovation, les entreprises prestataires etavec la contribution de Laurence Bourgeois, architectede septembre 2006 jusqu’en mars 2007.Missions de productionÀ partir d’avril 2007, un poste concernant la fonctionproduction a été créé au sein du musée. Responsable :Marie-France Ulrich, poste placé sous l’autorité hiérarchiquedirecte de la directrice du MMF.Les missions de ce nouveau poste sont d’assurer la coordinationde la programmation et de la réalisation del’ensemble des manifestations et productions initiées parla direction du musée : expositions, publications, manifestationsdiverses, produits dérivés liés aux opérationsdu MMF, politique d’itinérance des expositions, suivi despartenariats et des relations avec le milieu professionnel.Cette mission de production doit fonctionner pleinementen « mode projet » : pour la réalisation de chaque production,les ressources sont choisies et mises à dispositionen interne selon les besoins. C’est ainsi que EstelleTessier, de l’équipe de conservationGalerie des moulages, a contribué largement à la réalisationde l’exposition Vauban, que Emmanuelle Polackde l’équipe de la conservation Galerie des peintures asuivi le projet des petites monographies du musée, qu’untravail joint est réalisé avec le service des publics pour laproduction de produits dérivés « du musée ».29

LE MUSÉE DES MONUMENTS FRANçAISProduits dérivésUn travail en lien avec le service des publics sur les produitsMMF dérivés a commencé au 4ème trimestre 2007,avec l’édition de cartes postales.L’édition des fiches de lecture en format réduit est auprogramme de l’année 2008. Un galop d’essai sur 20 titresest programmé ; selon les résultats, il sera envisagé demettre en vente les traductions de ces fiches. C’est uneintéressante exploitation du travail scientifique et iconographiquedu muséeExposition « Vauban, bâtisseur du Roi-Soleil »,13 novembre 2007 au 5 février 2008Dossier suivi par Marie-Paule Arnauld, directrice du musée,assistée de Laurence Bourgeois, architecte.Commissariat et productionCommissariat : Isabelle Warmœs et Victoria Sanger pourle musée des Plans-reliefs, Robert Dulau et Pascal Morypour la CAPA, Isabelle Pellegrin du service des publicsCAPA pour les dispositifs « enfants».Production : Marie-France Ulrich, responsable (à partiravril 2007), avec Estelle Tessier, Julien Droz-Vincent etElsa Biguet (stagiaire ENS 6 mois), Stéphane Maguetpour les productions multimédia, Hélène Perrel, LaetitiaAntonini, Céline Daridan, Jérôme Méneret et PierreVareilles, de la régie MMF et Christian Carlet (MPR) pourla gestion des mouvements et installation des œuvres,Emmanuelle Polack pour le suivi des encadrements,Odile Pradel pour les productions « enfants », NadineBellou pour la gestion financière, et avec la contributionde la direction de la communication, la direction des systèmesinformatiques, la direction du développement et ladirection du bâtiment de la CAPA.PrestatairesScénographieEPC (Yves Kneuzé et Adrien Gardère)GraphismeLes Pistoleros, Gilles févrierAgencementLes Ateliers de l’exposition, Georges RichouxÉclairageEvalux, Fabrice BlancProductions AV et multimédiaOn Situ, Aristéas, Caue 59, CAPARéalisation des maquettesPhilippe Velu et Jacques PerreautRestauration des œuvresJean-Pierre Galopin, Atelier Quillet,Archives nationales, Filigrana,Isabelle Drieu La Rochelle,Normandie patrimoine, Emmanuelle parisSoclage et lutrinsEric Galliache, Profyl, Emmanuel BougenauxEncadrementsArtista, Veneta Artigianale, Cadrature, Galerie Chomette,Ateliers BnF, Atelier artisanal d’encadrement,Matériel AV et multimédiaTKGéomédia, Loca - images, Attitude multimédia,Installation du matériel multimédia : CinépartsAssurance des œuvresAXA art et AON (œuvres BNF)Conditionnement et transport des œuvresLP Art et AltéadÉdition du catalogueSomogyReportage photo de l’expositionGaston BergeretTravaux photographiquesMinistère de la Défense, Monum, BnF, Boutros Nabil,Archives nationales, la Chambre noireOuvrages salle de consultationLibrairie le Moniteur30

LE MUSÉE DES MONUMENTS FRANçAISInformations complémentairesType de marché pour la scénographie et l’agencement :marché de conception/réalisationSuperficie de l’exposition : 1 500 m 2 (Cathédrale + GalerieS1 + une partie de la Rue)Durée : 2 mois et 3 semaines, 72 jours d’ouverture aupublicNombre d’œuvres et provenance : plus de 200 dont 12 detrès grandes dimensions , prêtées par 42 établissements(pour l’essentiel en France, quelques pièces uniquementacheminées d’Italie, Suède et Allemagne). Ceci expliquela part de 14% du budget global consacré au transport.La majorité des œuvres, à l’exclusion de celles présentéesdans la partie contemporaine de l’exposition, secaractérisaient par leur fragilité et leur ancienneté.87 œuvres graphiques prêtés ont dû être encadrées soitun coût moyen de 204 euros par cadre.13 de ces œuvres ont nécessité une restauration pourpouvoir être présentées au public ainsi que 2 cadres, soitun coût moyen en restauration de 420 € par objet.Valeur d’assurance des œuvres : 8 millions €Total recettes : 713 631 €Mécénat et partenariat : Perenco pour 300 000 €, Conseilgénéral du Nord pour 130 000 € soit un total de 430 000 €Catalogue réalisé en co-édition : payé pour la part du muséepar le mécénat du Conseil Général du Nord. Les 2 500exemplaires disponibles à la vente se sont tous vendus pourune recette de 3 377 €Recettes de droits d’entrée : 263 784 € a quoi s’additionnent16 470 de visites de groupes soit 280 254 € au total.ObservationsLe choix d’un marché de conception-réalisation, cohérentdans les conditions 2007 de flux tendu avant l’ouverturedu MMF, doit être évité, si possible, pour les productionsfutures : manque de marge de manœuvre parrapport aux cotraitants.Bonne collaboration avec les différents services de laCAPA, en particulier avec le service production de l’Ifa etla DSI, pour la mutualisation des moyens et ressources ;un inventaire général du parc matériel permettra réellementdes économies d’échelle à l’avenir.La recherche de mécénat par la direction du développement– Guillaume de la Broïse a abouti au soutien dePerenco, ce qui était inespéré, six mois seulement avantl’ouverture de l’exposition.La fréquentation de l’exposition, soit 53 895 visiteurs enincluant les 3 dimanches gratuits et les groupes, a souffertde la grève des transports en commun pendant 9 joursà partir de l’inauguration de l’exposition. Une « relance »de campagne de communication a heureusement étépossible en décembre 2007.Projet d’itinérance de l’exposition VaubanL’itinérance de l’exposition « Vauban, bâtisseur du Roi-Soleil » est à l’étude depuis décembre 2007. Les difficultéstiennent principalement au fait que cette itinérancen’a pas été envisagée lors du montage rapide du projet.L’intérêt a été manifesté « d’emprunter » certains desdispositifs de l’exposition, telle la carte de France animéeréalisée par On Situ ou les dispositifs « enfants » ouencore les dispositifs de la partie V.Les sites du réseau Vauban ont été nommés au Patrimoinemondial de l’Unesco en juillet 2008, après que l’itinéranceait été confirmée au musée de Saint-Martin deRé et à Besançon, qui ont programmé des volets de cetteexposition.Intérêt manifesté et contacts en cours aujourd’hui : le muséede Drei Echelen à Luxembourg, Bruxelles dans le cadre d’uneexposition sur les villes européennes fortifiées, les archives deTurin, Besançon, Bazoches et St Martin de Ré.Vauban, bâtisseur du Roi Soleil :14 novembre 2007 - 5 février 2008Cette importante exposition organisée par la Cité del’architecture & du patrimoine - musée des Monumentsfrançais, en partenariat avec le musée des Plans etReliefs. La conservation a assuré le co-commissariat dela dernière partie de l’exposition qui traitait des problèmesde restauration, de réutilisation et de reconquêtesdes friches urbaines que les élus conduisent depuis vingtans sur le patrimoine fortifié français. Huit sites avec leurproblématique ont été à ce titre exposés : Avesnes-sur-Helpe, Belle-Ile-en-Mer, Bayonne, Briançon, Gravelines,Lille, Maubeuge, Montdauphin.Co-Commissariat Cité assuré par R. Dulau et P. MoryExposition Architecture sans architecte en terre malienne :Photographie d’Alioune BA du 31 octobre au 25 novembre2007 (prolongation de l’exposition jusqu’au 28 janvier2008)Exposition réalisée au sein de la Cité de l’architecture & dupatrimoine dans le cadre de la première biennale des imagesdu monde initiée par le musée du Quai Branly, Photoquai31

L’INSTITUTFRANÇAISD’ARCHITECTURE« Il n’y a pas de culturearchitecturale sans cultureurbaine. L’évolution del’architecture, dont la fonctionsociale est primordiale,va de pair avec la mutationdes villes. Travailler sur le vifde la création architecturalecomme sur la profondeurdes grands projets urbains,tel est l’objectif de l’Institutfrançais d’architecture au seinde la CitÉ ».Francis Rambert,directeur de l’Ifa33

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTUREExpositionstemporairesLa Cité de l’architecture & du patrimoine,dont l’Institut français d’architectureest un département, a ouvert à l’automne2006 son auditorium (ex-Cinémathèque)et deux galeries d’actualité attenantes.L’Ifa y a présenté de nouveaux programmesà destination du public amateur et desprofessionnels (architectes, urbanistes,paysagistes, maîtres d’ouvrage privés etpublics, étudiants, entreprises...).Ces deux galeries ont vocation à traiter les actualités surdeux niveaux ; en ce lieu de la Cité, tout se décline aupluriel. Pluralité des regards, pluralité des approches, pluralitédes échelles, pluralité des disciplines, pluralité desécritures. L’architecture comme l’urbanisme, sans perdrede vue le paysage ; la France comme ses voisins européens,avec parfois des vues plus lointaines. Au-delà dela valorisation du travail des architectes, l’enjeu porte surle décryptage des cultures.Point important, ces galeries d’actualité s’inscrivent dansle circuit gratuit de la Cité, sur le chemin de l’auditorium.Toujours porteuses de débats, ces expositions sont enprise directe avec le lieu même des échanges : l’anciennesalle de la Cinémathèque française.L’objectif de ces galeries animées par l’Ifa est de mettre leprojecteur sur les laboratoires urbains les plus opérants,les expériences les plus innovantes, les démarches lesplus prospectives. Faire émerger les nouvelles typologiesautant que les nouveaux modes de vie, les jeunes équipesautant que les nouvelles stratégies. Véritable veillesur l’expérimentation sous toutes ses formes, les galeriesd’actualité s’attachent ainsi à présenter les meilleursrésultats de concours d’architecture et autres consultationsd’urbanisme, autant de visions futures pour leshabitants de nos métropoles.Parallèlement à ces grandes confrontations sont présentéesdes monographies d’architectes ou de bâtiments,comme des expositions thématiques de format court.Laissant aux autres lieux de la Cité le soin de porter desregards rétrospectifs sur les choses, les galeries d’actualitésont résolument tournées vers le contemporain.Galerie d’architecture moderneet contemporaine : « La peau »La peau, entre texture et ossatureà partir du 15/09/07Après la grande époque des façades réfléchissantesdes années 70, et la parenthèse « postmoderniste » oùla façade devient le support du décor, nous voilà dansl’ère de la peau. Réactive, respirante, textile, sérigraphiée,pixélisée, préroxydée, végétalisée, arborescente ou évanescente,la peau est – au-delà de la question majeure del’espace - un enjeu pour les architectes qui s’ingénient àlui donner de la matière, de la texture. En dehors des tracésrégulateurs, au-delà des trames, elle se prête à toutesles tensions, à tous les retournements, morphing aidant.L’exposition, dont la scénographie est conçue par lesarchitectes Hamonic+Masson, présente quatorze projetsrécemment réalisés ou en cours de réalisation en France.Ce thème de la peau ayant déjà traversé la productionfrançaise par le passé, des dessins de référence issus desarchives de la Cité sont exposés en parallèle ; des écransrappellent les réalisations marquantes de l’actualitéinternationale dans le domaine.Avec cette présentation d’une durée de 18 mois, la Citéinaugure la programmation de son espace d’expositiontemporaire au sein de la nouvelle galerie d’architecturemoderne et contemporaine.Commissariat : Francis Rambert et Frédéric MialetGaleries d’expositions temporairesAvant-Aprèsdu 21/03/07 au 16/09/07À travers 150 films courts, l’exposition a présenté l’évolutiondans le temps de réalisations architecturales etd’aménagements urbains exemplaires, des plus spectaculairesaux plus quotidiens.Cette exposition était de nature à intéresser et à surprendretous les publics, y compris les « non-architectes». Patrice Goulet, commissaire de l’exposition, avaitfait le pari de montrer l’architecture « autrement », sansmaquette, sans plan, sans croquis, mais avec des films,images animées qui traversent le temps.35

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTURELe cinéma, média qui s’adresse à tous, a ouvert des portesderrière les quelles le public a rencontré des architecturesvivantes, joyeuses, surprenantes. Avant-Après a étéun cheminement à travers l’architecture contemporaineminérale ou végétale, bâtiment singulier ou quartier deville, espace public ou jardin privé...Patrice Goulet a choisi 150 réalisations pour la plupartrécentes, modestes ou monumentales, connues ou inconnues,mais à ses yeux remarquables, qui toutes témoignentdu pouvoir de l’architecture de métamorphoser unsite ou un bâtiment existant et de l’embellir. La plupartsont françaises, quelques unes viennent de l’étranger.Le cinéaste Pierre-Marie Goulet a mis ces réalisations enmouvement dans des films d’une durée de trois minutesenviron, immergeant ainsi le spectateur dans un environnementtransformé par l’architecture. Les films racontent150 histoires en remontant le temps : Avant : le terrain /Pendant : la construction / Après : la réalisation terminée.Par la seule force des images et des sons, sans commentaire,les films suscitent le désir de connaître la suiteet... la fin.Patrick Bouchain a créé une scénographie originale avec24 écrans de grand format (4x3 m) qui se succédaienten suivant la courbe de la nouvelle galerie d’exposition.Sur chaque écran était projeté le même film composé de150 films, mais décalé de quelques minutes d’un écranà l’autre.Le spectateur était ainsi libre de regarder toutes lesséquences sur un écran, d’avancer et donc d’accélérer letemps, ou de retourner sur ses pas et de remonter ainsidans le temps de la projection. L’espace dévolu à Avant-Après, la galerie de l’ancien musée du cinéma au dessusde la mythique Cinémathèque, a inspiré la conception,la réalisation et la scénographie de l’exposition qui préservela mémoire du lieu et passe le témoin, en rendantun vibrant hommage au cinéma, et à son inlassable messager,Henri Langlois.L’exposition « Avant-Après » a bénéficié du soutien de BNPParibas Immobilier, mécène exclusif.Un ouvrage a été publié aux Editions Actes Sud.Rêver la ville, Christian de Portzamparcdu 21/03/07 au 16/09/07Rêver la ville parce que « pour matérialiser les projets àl’échelle de la ville et de l’architecture, il faut s’accrocherà ses rêves ».De Paris à New York et à Rio, en passant par Pékin etBeyrouth, l’exposition a dévoilé les réalisations récenteset les projets en cours de l’architecte, pour la plupartencore inconnus du public, mais aussi quelques « fictions» qui ne seront pas réalisées, comme le So Bella àLas Vegas.Christian de Portzamparc construit dans le mondeentier des bâtiments singuliers, des lieux dédiés à lamusique : Cidade da Musica à Rio de Janeiro, New YorkCity Opera... Des « morceaux » de ville : deux lots surl’Hudson River à New-York, le quartier Masséna à Paris...Des logements : Block 1 à Almere, Pays-Bas... Des tourssculpturales : Tour Granite à la Défense, 400 Park Avenueà New-York...Très spectaculaire, la mise en scène de l’exposition s’estvoulue en elle même une installation architecturale oùse côtoyaient, s’interpellaient, se répondaient les projets :d’une tour à un lot, d’une « fiction » à un bâtiment entrain de se faire, d’un quartier de Pékin au musée pourle père de Tintin.La scénographie a joué sur le dialogue entre de grandesmaquettes et des films sur des réalisations ou des modélisationsde projets en cours, de manière à rendre perceptiblel’espace, le temps, la matière, le vide, l’énergie.Les maquettes détaillent « l’objet » architectural, les filmspermettent de saisir un lieu destiné à être habité. Lesvisiteurs pouvaient cheminer librement entre les tours,les grands bâtiments et les « morceaux » de ville dansune mise en scène qui mettait en rapport les projetsentre eux afin d’établir la cohérence de la démarche.Enfin, l’exposition suivait l’architecte dans sa réflexionsur la ville, l’îlot ouvert, les échelles multiples, l’éclectismedes matériaux... pour un urbanisme humain etconvivial.Commissariat : Sophie TRELCATMonographie publiée aux Editions du Moniteur.L’exposition a bénéficié des soutiens d’Autodesk,Bouygues Immobilier et LVMH.36

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTUREActivités des galeries d’actualitéDix projets pour la tour-phare à la Défensedu 17/01/07 au 18/02/07Présentation des résultats du concours internationallancé par Unibail pour la construction de la Tour Phare,d’une tour monumentale à La Défense.Pour la première fois ont été révélés au public tousles projets du concours, notamment à travers les dixmaquettes exceptionnelles (au 200 e ) et des animations2D et 3D, pour découvrir les propositions d’architectesétrangers et français pour la tour monumentale qui seraréalisée par Unibail dans le cadre de la requalification duquartier d’affaires de La Défense.Une réflexion sur la grande hauteur menée par des équipesd’architectes aussi diverses que : Jacques Ferrier/Norman Foster / Massimiliano Fuksas / ManuelleGautrand / Herzog & de Meuron / Rem KoolhaaS-OMANicolas Michelin / Thom Mayne - Morphosis (lauréat)Jean Nouvel / Dominique Perrault.Seul le projet lauréat de l’américain Thom Mayne(Morphosis) a été dévoilé lors de l’annonce des résultatsle 27 novembre 2006. Très intégré dans le site (l’un desobjectifs majeurs de la consultation) le projet de ThomMayne, d’une surface de 130.000 m² préserve une largeouverture entre le Faubourg de l’Arche et le CNIT auquelil est directement relié.Il constitue un événement architectural, un objet organique,qui vient s’insérer entre les deux monuments de LaDéfense que sont le CNIT et la Grande Arche.Un débat réunissant deux Pritzker Prize, Thom Maynele lauréat de la tour phare et Christian de Portzamparcqui construit aux USA, a été organisé le 17 janvier dansl’auditorium.L’exposition, présentée par la Cité de l’architecture & dupatrimoine / Institut français d’architecture, a été produite enpartenariat avec Unibail.Génération Europandu 21/03/07 au 27/05/07La jeune architecture en projetsCommissariat : Didier ReboisScénographie : Beckmann & N’thépé, architectesGénération Europan retrace 20 ans de concours Europan,qui depuis sa création a fait émerger sur la scèneEuropéenne de jeunes talents dans les domaines de l’architectureet de l’aménagement urbain.Au fil des huit sessions, 430 sites ont été proposés à laréflexion de quelques 40 000 jeunes concepteurs regroupésen 15 000 équipes. Les jurys du concours Europanont primé 450 d’entre eux qui ont ainsi pu réaliser leurspropositions de stratégie urbaine. L’exposition retraceles temps forts de ce concours qui s’intéresse à l’échelleurbaine et architecturale des villes d’Europe.Installée sur les deux niveaux des galeries d’actualité,l’exposition était davantage orientée vers le public professionnelou amateur.Un catalogue accompagnait l’exposition.L’exposition a été réalisée en partenariatavec ING Real Estate, Aubin Imprimeur et OSRAM.Elle a également bénéficié du soutien de Legrand et Vitra.Rogelio Salmonadu 28/06/07 au 16/09/07Rogelio Salmona. Espaces ouverts/Espaces collectifs, expositionitinérante réalisée par le ministère des RelationsExtérieures et le ministère de la Culture de Colombie,ainsi que la Société colombienne des Architectes, a étéla première monographie d’un grand architecte étrangerprésentée à la Cité.Destinée à un public de tous horizons intéressé par laville et l’architecture, elle voulait illustrer à la fois la politiqued’accueil de la Cité et sa volonté d’ouverture aumonde.Rogelio Salmona né en 1929 à Paris, arrivé en Colombieen 1931, étudie l’architecture à l’Université Nationale deColombie. Il rencontre le Corbusier à Bogota et le rejointbientôt dans son agence à Paris. Il y travaille notammentsur les plans de Bogota et Marseille et sur les projetsde Chandigarh. Son intérêt pour l’histoire l’éloigne deLe Corbusier et de l’architecture de style internationalet, après un passage chez Jean Prouvé, il retourne enColombie à la fin des années 1950. À partir de cette époqueil ne cesse d’approfondir un thème central dans sapratique, celui de la construction d’un espace collectif.Sa réflexion et son enseignement donnent naissance au37

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTUREcourant « topologique » de l’architecture colombiennedes années 60.Ses projets urbains, dans lesquels il met en questionl’espace résiduel induit par l’implantation « moderne »des bâtiments et privilégie un modèle de ville ouverte,comme ses projets institutionnels pour lesquels il développede nouvelles formes d’espace collectif et appropriable,témoignent de sa volonté de créer des espacespublics/démocratiques/ludiques où les gens puissent seréunir.Pour Salmona, l’engagement éthique de l’architecte dansune société pleine d’imperfections est justement de donnerde la dignité à chacun et d’apporter une dimensioncollective en concevant des bâtiments comme des espacesouverts et démocratiques (au sens le plus large).Avec une sélection de 28 projets répartis dans 5 thèmes, Contre/propositions urbaines - Trace et Mémoire- Topographies - Composition et Parcours - Dépasser leslimites, l’exposition propose un large panorama du travailde Rogelio Salmona sur plus de 50 ans. Thématique, etnon strictement chronologique, elle établit des correspondanceset des liens entre des œuvres réalisées à différentesépoques en réponse à des programmes variés.Une publication en français a été éditée spécialementpour cette exposition avec le concours de l’Ambassade deColombie.La villa de Mlle Bdu 11/10/07 au 27/01/08Sous prétexte de réaliser une villa pour une MademoiselleB. qui n’est autre que la poupée Barbie, l’exposition aproposé une réflexion sur les « tendances » de la maisonidéale en réponse à l’évolution de nos modes de vie.La Cité a demandé à neuf femmes architectes françaises(Sophie Delhay, Dominique Jakob, Anne-FrançoiseJumeau, Isabel Hérault, Karin Herman, RaphaëlleHondelatte, Gaëlle Hamonic, Florence Lipsky, FionaMeadows et Emmanuelle Marin-Trottin) de créer collectivementla maquette au 1/6 e d’une maison contemporaine,à partir des fragments imaginés par chacune.1. Urban CottageDominique Jakob (Jakob+MacFarlane)Le plaisir d’avoir ses amis chez soi, en toute autonomie :people et jet-setters croisés en boîte, dans un festival, surun plateau télé, personnalités rencontrées à l’Unesco,dans un symposium ou lors de missions humanitairesau bout du monde ou juste à côté... Ou encore toutsimplement le plaisir de recevoir ses copines pour des« pyjama-parties ».2. Treasure IslandAnne-Françoise Jumeau et Emmanuelle Marin-Trottin(Périphériques)Le plaisir du point « 3 G »: garage, grenier, galerie d’art,un espace qui intègre la voiture ou tout autre moyen detransport comme une œuvre d’art, entourée d’objets fétichescollectés lors de journées vide-grenier.3. Lunch BoxIsabel Hérault (Hérault-Arnod)Le plaisir de la bouche, le goût mais aussi l’odorat, lavue, le toucher. Cuisine bio, moléculaire, traditionnelle...sans oublier le grignotage. Un espace où loger fourneaux,piano, table de banquets, table à thé...4. Blablabla LoungeGaëlle Hamonic (Hamonic+Masson)Le plaisir de palabrer au coin du feu, de faire la fête, oude réunir en petit comité une association caritative, politiqueou de quartier. Sofas, bar, chandeliers, narguilés...5. I.T. LabFlorence Lipsky (Lipsky+Rollet architectes)Le plaisir du numérique sous toutes ses formes : espacede travail, de création, de loisirs. Se connecter sur MSN,chatter, jouer à la James Bond girl, se faire des toiles surson home cinéma.38

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTURE6. Beauty Building SpaceKarine Herman (K-Architectures)Le plaisir de se faire belle, de se livrer sans complexeau narcissisme, de se métamorphoser, se travestir, ou des’entraîner : fitness, maquillage, essayages. Galerie desglaces, dressing, podium pour se faire des défilés...7. Body & Soul BoudoirSophie Delhay (Boskop)Le plaisir du repos corps et âme : se relaxer dans unbain, rêver dans son lit ou dans ses livres, faire du yoga,recevoir son psy ou son coach, méditer, créer son propreautel des ancêtres...8. Secret GardenRaphaëlle Hondelatte (Hondelatte Laporte architectes)Le plaisir d’un vrai jardin secret, pour y cacher son « doudou», écrire son journal intime, stocker ses portraits defamille ou tout simplement se réfugier aux toilettes (peutêtrele meilleur endroit pour pleurer...).9. Pet LandFiona Meadows (Archi media girls)Le plaisir de donner à ses amis de compagnie, à plumesà poils ou à écailles, une véritable ménagerie, un espacede jeux sans cesse renouvelé. À ces 9 tranches de la villas’ajoutera une bande en mutation permanente, réaliséepar les enfants lors de visites-ateliers.L’exposition fait également appel à d’autres disciplinestelles que la mode, avec une collection de vêtementscréée spécialement pour la poupée Barbie, ou la cuisine.Partenaires : ministère de la Culture et de la Communication,Barbie (partenariat de Mattel), Téva.École supérieure de cuisine française Jean FerrandiESMOD École de Mode InternationalePrix Mies van der Rohedu 11/10 au 18/11/07Le prix Mies van der Rohe est le plus prestigieux prixEuropéen d’architecture contemporaine. Biennal, ilbénéficie du soutien de la commission Européenne.L’exposition, présentée par la Cité de l’architecture &du patrimoine et produite par la Fondation Mies van derRohe de Barcelone, comportait deux volets :du 11/10 au 18/11/07Une rétrospective du prix depuis sa création. Cette rétrospectiveinédite, introduite par quatre interviews delauréats (D. Perrault, R. Moneo, P. Zumthor et Z. Hadid),présentait :• Le palmarès du Prix de 1988 à 2005*, présenté par lesmaquettes des neuf réalisations primées accompagnéesde dessins originaux et de neuf diaporamas illustrantchacune des Biennales.• Une présentation du Pavillon à Barcelone - saconstruction en 1929, et sa reconstruction entre 1983 et1986• Les nombreux projets sélectionnés entre 1988 et 2005,organisés par thèmes et présentés par un choix demaquettes et de dessins originauxDu 5/12/07 au 27/01/08Une présentation des projets sélectionnés et primés dansle cadre de la dernière édition du Prix (2007).Aux côtés du projet lauréat, le Musée d’art contemporainde Castille et Léon (Musac) des architectes espagnolsLuis Mansilla et Emilio Tuñon, on trouve la réalisation desarchitectes slovènes Matija Bevk, Vasa J. Perovic et BevkPerovic (mention spéciale jeune architecte) ; ainsi queles réalisations des six finalistes : Ben van Berkel, DavidChipperfield, Zaha Hadid, Francisco Aires Mateus, AnneLacaton et Jean Philippe Vassal, Rudy Ricciotti et unesélection de trente deux projets d’architectes parmi lesquels: Dietmar Feichtinger, Norman Foster, MassimilianoFuksas, Chris de Jonge, Jean Nouvel, Richard Rogers.Chaque projet était présenté sous la forme d’un panneauet d’une maquette.Le 5 décembre était proposée, dans l’auditorium de la Cité,une table-ronde animée par Francis Rambert autour du Prix2007, en présence de Luis Mansilla, lauréat, Jean-PhilippeVassal et Rudy Ricciotti, les deux finalistes.39

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTURESalon de l’IFAEspace d’immersion dans la création architecturalecontemporaine.La Cité se propose de donner carte blanche deux fois paran à un(e) architecte pour tenir « Salon », dans un espaced’environ 100 m² où chacun, à tour de rôle, conçoit unescénographie originale, support de son travail de créationet de sa réflexion.Espace « manifeste», lieu poétique, énigmatique, mystérieux,critique... le Salon n’est ni une exposition monographique,ni une intervention plastique éphémère. C’estdavantage l’expression du travail et de la réflexion del’architecte invité. En favorisant la rencontre entre architecture,photographie, design, art, le salon se veut unechambre d’écho des tendances et questionnements desarchitectes invités. Les visiteurs sont incités au dialogue,à la « conversation », ce qui peut s’apparenter à un atelier« pédagogique » dynamique.« Blown Data House » Jakob+MacFarlanedu 19/09/07 au 27/01/08Le Salon de l’Ifa, lieu d’expérimentation à l’échelle 1 àla fois pour l’architecte et pour le visiteur, est devenu,sous la houlette de Jakob+MacFarlane, un laboratoire derecherches technologiques.Les architectes ont développé un nouveau mode opératoirede création et de forme, quasi-instantané et automatique: comment arriver à partir de données virtuelles,à un élément physique, en un peu plus de 56 heures ? Sil’instantanéité du virtuel nous est connue, la Blown DataHouse nous prouve qu’elle peut se prolonger dans l’architectureet dans le réel.« Ce projet traite des mutations de l’environnement naturel.La « Blown Data House » se développe par un processus decollecte d’informations climatiques. Dans l’installation, ce sontles informations sur l’évolution des mouvements du vent dansParis qui sont collectées. Ce processus génère une enveloppeévolutive qui se développe pendant la période de l’exposition,s’entendant dans un champ déterminé, créant un habitacle…un système complet qui définit cet espace.Toutes les 56 heures un programme gère la fabrication dechaque cône. Il télécharge les dernières données météorologiqueset sélectionne sur une période de 2 jours et 16 heures ladirection du vent qu’il modélise en un graphe appliqué à unebase conique. L’objet est « gelé » en un maillage puis réalisépar frittage laser de poudre.Livré, il est ensuite assemblé sur une ossature primaire enacier dont chaque trame matérialise les périodes de 2,33jours. » Jakob+MacFarlaneAutour de l’exposition• Documentaire réalisé par Gilles Coudert de 26 mn• Édition d’un livre DVD, co-produit par a.p.r.e.sproductions et la Cité de l’architecture & du patrimoineLe film est inclus dans le carnet DVD n°1 des Salons del’Ifa : Jakob+MacFarlanePartenaires :Ministère de la Culture et de la Communication, 3DProd,ADEME, a.p.r.e.s. éditions, PARIS PREMIEREActivités « Hors les murs »En parallèle à l’inauguration de ses salles d’exposition àChaillot, la Cité a poursuivi sa programmation « hors lesmurs »NAJA – NAP2005/2006 à Lyon (12/01/07 au 05/02/07) puis Lille(19/02/07 au 18/03/07) et Saint-Jacques de la Lande(05/04/07 au 18/05/07)Nouveaux albums des jeunes architectes 05/06,Nouveaux albums des paysagistes 05/06Les travaux des lauréats des Nouveaux albums, annoncéset reconnus comme les acteurs montants de lascène architecturale et paysagère, ont été présentésà l’Epi Condorcet avec une scénographie signée parKarine Herman, lauréate Naja 2003-2004.Les appels à candidature des NAJA et des NAP, organiséstous les deux ans, illustrent la volonté du Ministre de laculture et de la communication de soutenir les professionsd’architecte et de paysagiste, dans le cadre de sonaction en faveur du cadre de vie.Ils constituent désormais une véritable politique publiqued’aide aux jeunes architectes et paysagistes, françaiset Européens, pour leur permettre de s’insérer professionnellementet de bénéficier d’une visibilité accrueauprès du grand public et des maîtres d’ouvrage.Pour leur troisième édition, les Nouveaux albums desjeunes architectes ont reçu 270 dossiers de candidatureconfirmant leur succès auprès des jeunes talents et detoute la profession. Fort de cette mobilisation, le jury afait le choix de récompenser en 2007 vingt-deux équipes,presque le double de la session précédente.40

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTURELes architectes de la promotion 2005-2006 se sont pourla plupart formés auprès des plus grandes agences internationales.Avec un quart de ressortissants de l’UnionEuropéenne, dont deux équipes domiciliées à Bruxelleset à Barcelone, la dimension Européenne de cette opérationse confirme.L’attribution pour la première fois des Nouveaux albumsdes paysagistes à cinq équipes valorise une professionencore mal connue du grand public et de nombreuxdécideurs. Le métier de paysagiste connaît toutefois unevéritable évolution depuis les années 1990, permettantnotamment de développer des approches à l’échelle duterritoire.La justesse et l’inventivité des propositions et réalisationsdes cinq équipes lauréates de la session 2005-2006constituent la meilleure preuve de l’importance et de lanécessité de leur regard singulier sur notre environnementurbain et paysager.Lauréats des Nouveaux albums des jeunes architectes2005-2006• Agence SearchCaroline Barat et Thomas Dubuisson• Architecture-SystemPaul-Emmanuel Loiret et Serge Joly• Armengaud, Cianchetta, Demont,Hirschauer, Masurel (AWP)• Matthias Armengaud,Alessandra Cianchetta, Sébastien Demont,• Arnaud Hirschauer et Aurélien Masurel• Bonnenfant / Georgieff (COLOCO)Nicolas Bonnenfant et Pablo Georgieff• Bourbouze & GraindorgeGricha Bourbouze et Cécile Graindorge• Cubik AchitectureAngélique Loisy Bonnamour• Sophie Delhay (BOSKOP)• Encore HeureuxNicola Delon et Julien Choppin• FPLuis Miguel Pinto Gonçalves et Stéphane Faidherbe• Guillaume Segond Architectes• Mathurin Hardel (H+LB architectes)• Mahmoud Keldi Architectes• Matthieu Gelin & David Lafon• Eva Meinhardt• Marta Mendonça (Inspace)• Nabito ArquitecturaAlessandra Faticanti et Roberto Ferlito• ProjectilesDaniel Meszaros et Reza Azard• RH+ ArchitectureAlix Héaume et Adrien Robain• Rousselle & Laisné ArchitectesChristophe Rousselle et Nicolas Laisné•Tank ArchitectesLydéric Veauvy et Olivier Camus• Trévelo & Viger-Kohler ArchitectesPierre-Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler• W-ArchitecturesRaphaël VoinchetLes lauréats Nouveaux albums des paysagistes2005-2006• Gilot et Mandel• Thierry Kandjee (Taktyk)• map [paysagistes]• Mutabilis• Marion Talagrand (atelier Tangente)ExtraMuros à LisbonnePortugal, du 31/05/07 au 31/07/07Masse critique Patrice Goulet, Brigitte BorsdorfEn ne présentant que des architectures capables d’enchanterla réalité, Extra-muros a offert des portes dérobéespour attirer ceux qui, a priori, ont toujours jugé l’architecturecontemporaine insupportable. Elle les invite àchanger d’angle de vues, à oublier leurs préjugés, parcequ’elle parle d’aventure, d’invention et de créativité etpar là, bien sûr, conduit insensiblement à considérerautrement l’architecture que comme un monde ferméou un domaine réservé. Par un effet de masse critique,la juxtaposition des projets présentés dit que la « bonne»architecture n’est pas aussi rare qu’il y paraît, que si onne la voit pas c’est sûrement parce qu’elle n’est pas làoù on l’attend, parce que plus simple, plus modeste ousimplement moins préoccupée de sa pérennité qu’onl’imagine. Ces projets disent aussi que l’architecture doitavant tout être aventureuse, ingénieuse, audacieuse etparfois malicieuse, paradoxale, impertinente, voire provocante,qu’elle est un mélange détonant de diversité, deliberté, de goût de l’aventure, d’intégrité, de générosité,de légèreté et d’enchantement.41

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTURELa Case MusgumLa Cité de l’architecture & du patrimoine / Institutfrançais d’architecture et l’association Patrimoine SansFrontières (PSF) ont conçu et réalisé une exposition« La case Musgum », retraçant notamment l’action,menée depuis 1997 par PSF au Nord Cameroun, de sauvegardedu patrimoine bâti du peuple Musgum. Cetteexposition, co-produite avec l’Institut de Recherchepour le Développement (IRD) et l’association culturelleMusgums, est disponible à l’itinérance en deux exemplairesidentiques, l’un destiné à l’Europe et géré par la Citéet l’autre à l’Afrique sous la responsabilité de PSF.« La Case Musgum » dans le cadre du festival des 3 continents,novembre 2007, Hall du Grand T à Nantes.Table ronde autour du film Muna Moto (l’enfant del’autre) 1975, le same:di 24 novembre 2007, Cinéma Katorzaà Nantes, intervenante : Fiona MeadowsPartenaires : Patrimoine sans frontières et l’IRD et la maisonde l’architecture de Nantes.Ateliers d’architectureet Concours pour les étudiants« Maison des femmes » Mayo Daneyel,Cameroun. Atelier Cameroun, août 2007Pour la troisième année consécutive, « AlternativeOrganization of Architects » (AoA) a concrétisé un projetbien particulier en collaboration avec l’associationGondal Africa et la Cité de l’architecture & du patrimoine.Après dix mois d’étude et de préparation, c’est àMayo Daneyel, village du nord du Cameroun de la provincede l’Adamaoua, que le projet s’est concrétisé, grâceà l’enthousiasme de chacun, par la construction d’une« maison des femmes ».La concrétisation de ce projet a permis d’atteindre unsecond but : celui d’un échange, d’une collaboration fructueuseentre pays du Nord et pays du Sud. Cette synergieentre les compétences des spécialistes Européens etcelles de la culture locale, traditionnelle Peule s’exprimeà travers le projet et est diffusée largement.Ainsi, l’expositionorganisée par la Cité de l’architecture & du patrimoineintitulée Mademoiselle B, ayant soutenu le projet,présente la « maison des femmes » et ses premières réalisations: des robes de poupée Barbie confectionnées lorsdes premiers cours de couture. Cette exposition donneune autre dimension au projet initial en permettant lacontinuité de cette collaboration Nord/Sud et en diffusantle travail réalisé par l’atelier de couture de la maisondes femmes.Autour de l’ actionExposition organisée par ENSA de Nantes, La maison desfemmes, Galerie du Crous à Nantes, du 1 er au 29 avril 2007Présentation et débat autour du livre Petites architecturesau Cameroun au Musée du Quai Branly, salleKerchache, le 16 juin 2007, avec Philippe Bataille directeurde l’Ensan, Patrick Bouchain président d’AOA,Fiona Meadows, Julien Beller membre fondateurd’AOA , Lamyne Mohamed, président de Gondal Africaet Aliou Moussa professeur à l’INALCO.Partenaires : Cité de l’architecture & du patrimoine, Mattel,AoA, École Nationale d’Architecture de Nantes, GondalAfrica, École nationale supérieure du paysage de Versailleset de l’École nationale d’ingénieurs des travaux agricoles deClermont.42

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTURELa maison des trois petits doudous/atelier François SeigneurAtelier à Paimpont (35) du 2 au 14 juillet 2007Quinze étudiants, dont cinq de l’ENSA Nantes, ont participéà un atelier de projet, au siège de l’associationArchitectonomes à Paimpont (35), proposé par l’institutfrançais d’architecture /Cité de l’architecture & du patrimoine(programme « petites architectures») sous la directionde François Seigneur, architecte et enseignant avecles écrivains Pierre Combarnous dit Monsieur Mouch etOlivier Hussenet et les architectes critiques Michelle etMiguel de Barcelone et Fiona Meadows.L’objectif était d’imaginer une « maison » à l’échelle del’enfant. Mais pas n’importe quel enfant : celui dont il estquestion ici est hospitalisé, pour une pathologie lourde,qui parfois lui impose jusqu’à l’isolement.La particularité du projet tient à son mode de conceptionque François Seigneur voulait essentiellement poétique,le résultat attendu étant plus proche d’une sculpture qued’une fonction. Le workshop a donc réuni, en plus desétudiants : des écrivains, poètes, plasticiens, architecteset experts (du textile, du paysage, des énergies renouvelableset du milieu hospitalier). Une première phasede réflexion et d’écriture (3 jours) a été suivie d’unephase de réalisation (10 jours) de plusieurs maquettesd’intention.Autour de l’actionUn livre, “De l’écriture à l’architecture. Maisons pourenfants en milieu hospitalier”, réalisé par l’Institut françaisd’architecture / Cité de l’architecture & du patrimoine etédité par Monografik : décembre 2007, 95 pages.Exposition à la Plateforme à Rennes du 26 octobre au 5novembre 2007Partenaires : École nationale supérieure d’architecturede Bretagne, École nationale supérieure d’architecturede Nantes, École nationale supérieure d’architecturede Marseille, École supérieure des Beaux-arts d’Angers.Minimaousse 3, « Pop-up box pour rituel d’été »Concours biennal de micro architectureL’Institut français d’architecture et les Grands Ateliers deL’Isle-d’Abeau, avec le soutien du ministère de la Cultureet de la communication (DAPA et DAP), lançaient auprintemps 2003, le premier concours de micro architectureouvert aux étudiants des écoles d’architecture, dedesign, d’art, du paysage et d’ingénieurs.Pour sa première édition, le thème était Mini maousse,l’éloge du petit. La deuxième édition du concours proposaitde concevoir des « minimaisons roulantes ». En 2007,il s’agira d’inventer une « pop-up box pour rituel d’été »,c’est-à-dire un dispositif poids plume à ingéniosités habitables,pour un usage estival à définir.Assistance régie : Laure Dezeuze.2007• Conception du sujet et choix du jury• Mise à jour du site Internet et création de nouvellesgaleries• Septembre, campagne du lancement du concours(écoles d’architecture, design, art, paysage et ingénieur)Partenaires : Les Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau et la FondationCrédit AgricoleDis Moi nuageCommissaires : Béatrice de Durfort (PSF)et Fiona Meadows (Ifa)Actions de sensibilisation sur la catastrophe deTchernobyl et sur la question du développement durableet de comment transmettre du patrimoine négatif.Actions en deux phases : une exposition La terre Perdueet Dis Moi Nuage 52 contes Vidéo de 10 minutes par desjeunes pilotés par des artistes à l’échelle internationaleMise en place des groupe de jeunes et artistes pour réaliserles contes.Dis-moi, nuage... : la réalisation de contes-illustrés pardes enfants autour du thème du passage du nuage. EnBiélorussie et à travers le monde, 52 groupes d’enfantsde 7 à 15 ans, encadrés par des artistes, ont réalisé desfilms-contes de 10 min.Autour de l’action• Le festival international de films-contes de Braguine enBiélorussie, les 9 et 10 juin 2007 ;• La création du site www.lost-memory.org de promotionde l’action dans le monde (en cours)Mécènes et partenaires : Commission Européenne, ministèrede la Culture et de la Communication, Cité de l’architecture etdu patrimoine, ministère des Affaires étrangères via l’Ambassadede France en Biélorussie, Partridge Foundation, Fondationde France, Fondation Hippocrène.Nos actions bénéficient du soutien du Crédit Agricole, mécènede PSF.43

Programme projet urbain /enseignementDernière phase du programme « réseau Projeturbain et enseignement », dont l’objectifest d’adapter l’enseignement du projet urbaindans le nouveau cadre de la nouvelle réformeCe programme a permis :• En relation avec les acteurs, d’approfondir les critèresde conception des Projets urbains tels qu’ils se posentdans les villes et les territoires d’aujourd’hui.• D’inciter l’ouverture des écoles d’architecture aux différentsacteurs, pour introduire leurs expériences concrètessur des sites nécessitant une interventionou déjà en projets, en les intégrant dans la pédagogie.• Aux enseignants et étudiants architectes (Master, DSAet année d’habilitation d’exercer la profession d’architecte,5 e et « 6 e année ») de réfléchir ensemble avec lesacteurs impliqués, sur la « simulation de la réalité ».Ces débats ont dégagé les grandes lignes d’un enseignement,celui du projet urbain, qui devait se redéfinir ets’intégrer dans les nouveaux cursus des écoles à tous lesniveaux licence, master et doctorat. Ils ont été menés àla Cité et dans les écoles d’architecture. Ce programmes’achève par une publication « Matières de la ville » auxéditions de la Villette.44

Entretiensde ChaillotCycle de conférences mensuelles donnéespar un architecte de renommée internationale2007: Bjarke Ingels (Copenhague), Carme Pinos(Barcelone), Finn Geipel (Berlin), NL (Amsterdam),RCR (Olot), Hérault-Arnod (Grenoble), MAD (Pékin),Jacques Ferrier (Paris), Jan Neutelings (Rotterdam),Massimiliano Fuksas (Rome)Ces conférences publiques ont rassemblées, chacune,150 à 280 personnes.La conférence de MAD a été complétée par un workshop à l’école spéciale d’architecture. Cette opération aété menée en collaboration avec l’Observatoire de l’architecturecontemporaine en Chine.Diffusion dans les écoles d’architecture de deux premièresséries de DVD de ces conférences depuis 1999.Par ailleurs, un débat consacré au thème : « la rue, unequestion d’architecture ?» a été organisé dans l’auditoriumle 11 juin 2007, à l’occasion de l’exposition La rueest à nous…tous ! présentée par l’Institut de la ville enmouvement (IVM) à l’École nationale supérieure d’architecturede Paris-Val de Seine.Modérateur : Francis RambertIntervenants : Jean-Marie Duthilleul, Massimiliano Fuksas,Nicolas Michelin, Olivier Mongin, Christian de Portzamparc,Didier Rebois.45

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTURELa BibliothèqueComme pour l’ensemble de la Cité, 2007 futune année charnière pour la bibliothèque,qui a pour la première fois ouvert au publicen septembre.Parallèlement à son ACTIVITÉ de repérage,d’acquisition et de traitement des collections,les grands axes de TRAVAIL DE la bibliothèqueont été :- l’évolution du portail documentaire.- le déménagement des équipes, du matérielet des collections à Chaillotcar la bibliothèque était installée depuis2004dans des locaux provisoires boulevardde la Villette.- l’aménagement de la bibliothèque ;mise en rayons des collections, installationdes réseaux et des systèmes, conceptionet pose de la signalétique.- la mise en place des outils et des systèmespermettant l’accueil du public.- L’accueil et le renseignement du public.Les collectionsles livresAu cours de l’année 2007, 2 670 titres ont été acquis.Au 31 décembre 2007, la collection de livres était constituéede 26 391 titres.L’objectif d’ouvrir la bibliothèque avec 25 000 titres surles étagères a été largement atteint, puisque le jour del’inauguration, un total de 25 500 titres était mis à la dispositiondes premiers visiteurs.Les livres ont été catalogués et équipés au fur et à mesurede leur arrivée. Cette rapidité de traitement a permis unemise à disposition des 25 500 documents dès le premierjour d’inauguration.les périodiquesTravail sur l’amélioration des outils informatiques de gestionde périodiques.• Mise en place d’un outil de gestion des périodiquessous Access (gestion informatisée des acquisitions, desabonnements, du suivi des factures, de l’équipement).• Reprise du bulletinage dans le SIGB (correction descalendriers).Rationalisation de l’archivage des périodiques• Présentation des collections dans l’accès libre pourl’ouverture de la bibliothèque au public.• Organisation et inventaire de l’archivage des réservesde périodiques (réserve des revues anciennes et stockagede Villeneuve-le-Roi).Mise en valeur des collections de périodiques• Signalement des périodiques dans une base dedonnées sur le portail documentaire de la bibliothèque(importation de notices descriptives et création d’étatsde collections).• Présentation des quatre revues anciennes numériséesconsultables via le portail documentaire (L’Architecte,L’Architecture, La Construction moderne, La Revue générale)Équipement des revues• Équipement rétrospectif de l’ensemble des fasciculesde périodiques en pastilles antivol en vue de l’ouverturede la bibliothèque.• 528 volumes de reliure réalisés en 2007 par Rénov’Livres.• 140 revues plastifiées en 2007 par l’Atelier Saint-Lucet Rénov’ Livres.Travail sur la politique d’acquisitionsdes périodiques pour 2008• 26 nouveaux abonnements repérés pour 2008.• Acquisition de périodiques généralistes traitant del’actualité culturelle (hebdomadaires culturels, quotidiensnationaux).• Réflexion sur la présentation de revues dansle salon d’accueil pour 2008.l’audiovisuelRepérage et veille• Poursuite du travail de repérage et alimentation de labase de veille des documents audiovisuels : 2818 titressont actuellement répertoriés dans la base de films.Acquisitions• 128 titres ont été acquis auprès du catalogue Images dela culture• 39 titres à l’ADAV• 2 titres à RDM Films• 40 Entretiens de ChaillotEncodage des films au format wmv9 et MPEG2Les films du catalogue Images de la culture ont été encodésen wmv9. Ils ont ensuite été déposés sur le serveurafin de permettre une consultation entièrement libre auxlecteurs de la bibliothèque.Une copie de sauvegarde au format MPEG2 est égalementconservée.Catalogage dans la base de données en ligneLes titres acquis ont été catalogués et indexés dans lecatalogue en ligne de la bibliothèque.200 références de films ont été signalées dans lecatalogue.47

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTUREModes de consultation• Deux modes de consultation sont proposés :• L’un sur des postes audiovisuels dédiés et connectésau serveur qui héberge les films numérisés du catalogueImages de la culture.• L’autre sur des lecteurs de DVD portables pour visionnerles DVD.Ces deux modes de consultation permettent de gérer lesdifférents cas de figure des droits liés aux documentsaudiovisuels.Le système d’information documentaireEn 2007, le portail documentaire est passé du statut deprojet à celui d’outil de référence. Le premier objectif del’année était de réaliser une version stable pour l’ouverturede septembre. Les quatre derniers mois de l’annéeont été consacrés à son enrichissement, notammenten permettant une recherche fédérée avec des basesextérieures.Les postes informatiques publics ont été acquis par labibliothèque. Ils ont été installés dans les temps, demême que l’architecture réseau associée : interface,sécurisation…Peu de temps avant l’ouverture, les 25 500 titres ont tousété équipés d’une puce RFID.Cette puce sert à identifier l’exemplaire dans le catalogueet à le protéger contre le vol. Les milliers de fascicules depériodiques ont également été équipés d’une puce RF(système antivol).Parallèlement à la réalisation du portail documentaire,l’autre grand chantier informatique de la bibliothèquepour 2007 fut la numérisation de quatre importantesrevues françaises du début du XX e siècle :• La Construction moderne, sur la période 1885 à 19362437 fascicules / PDF• L’Architecte, sur la période 1906 à 1935257fascicules / PDF• La Revue générale d’architecture, sur la période1840 à 1888362 fasciculesPDF• L’Architecture, sur la période 1889 à 19361792 fascicules / PDFCette campagne de numérisation a été lancée suite àl’attribution d’une subvention de la MRT après appeld’offres du ministère de la Culture.Un appel d’offres a été lancé par la Cité et la sociétéArkhênum a été retenue.Suite à la notification, un important travail de préparationdes trains de numérisation a été réalisé par labibliothèque et, à la livraison des fichiers, des travaux devérification ont été entrepris. Ces différentes étapes ontensuite été immédiatement suivies par la mise en lignedes 80 000 pages dans le portail documentaire. De l’appeld’offres à la mise en ligne des documents fin 2007,les obligations liées à la subvention MRT ont donc étérespectées.Un nouveau chef de projet est arrivé en janvier 2007. Sonrôle est de suivre au plus près les avancées du chantier« portail » avec la société Archimed. Il assure égalementl’interface avec les différents prestataires techniques,notamment la société AB6 (système intégré de gestionde bibliothèque).En 2007, ce poste était partagé entre la bibliothèque etla DSI.Les appels d’offresAu cours de l’année 2007, plusieurs appels d’offres ontété passés.Les cahiers des charges ont été rédigés par la bibliothèque.Les autres pièces ont été rédigées avec l’assistancede la personne chargée des marchés au sein de la Cité.Marché « équipements et reliure de monographies et depériodiques »• Marché « acquisitions de monographies »• Marché « contrôle d’accès et système antivol »• DSP « reprographie et impression pour le public »• Reconduction du Marché « abonnements depériodiques »L’appel d’offres pour la « campagne de numérisation dequatre revues » a été rédigé par la bibliothèque mais aété lancé par la DAPA.48

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTURELes relations avec l’extérieurLa bibliothèque est en contact permanent avec lesacteurs professionnels du monde des bibliothèques et dela documentation et participe aux congrès, colloques etautres journées d’étude.Dès l’ouverture, la bibliothèque reçoit chaque semainedes groupes de professionnels. C’est l’occasion d’expliquerle projet, la collection et le fonctionnement de cettenouvelle bibliothèque. Les retours sont très positifs. Aucours du premier trimestre 2007, un article parait dans leBBF (Bulletin des Bibliothèques de France).Des petits stocks du « guide du lecteur » ont été envoyésaux bibliothèques des écoles d’architecture, et une affiche40x60 a été expédiée dans ce même réseau, ainsique dans celui des bibliothèques municipales de la Villede Paris.L’aménagement des espacesEn dialogue permanent tout au long de l’année avecLucie Hospital (agence BODIN), nous avons travaillé surl’aménagement des espaces de la bibliothèque. De nombreusesréunions ont été programmées au cours des sixpremiers mois de l’année afin d’affiner les options retenuesen 2006 (banques d’accueil, choix du mobilier etdes accessoires, implantation des rayonnages, …). Lesmois de juin, juillet et août ont été consacrés presqueexclusivement à l’installation du mobilier, des systèmes(réseaux, antivol, compteurs…) et des collections.La bibliothèque offre 115 places de consultation assise,36 places de multimedia, ainsi que des espaces de travailpour groupe (45 places).Les premiers mois d’ouverture au public2 e semestre 2007Une personne de l’équipe a été nommée au le poste deresponsable des services aux publics, mise en valeur descollections, évènementiels. De nombreux chantiers ontdonc été mis en place :• La finalisation et la mise en production des documentsrèglementaires cités plus haut• L’élaboration d’un planning de service public destinéau personnel de la bibliothèque grâce à un logicielspécifique acquis par le service (Sodeasoft PlanningPro)• Un service de gestion déléguée de service public pourles photocopieurs et les imprimantes• La mise en espace des collections• L’élaboration, en association avec les graphistes de laCité, d’une signalétique des espaces.• La mise en place de visites de groupes pour desprofessionnels des bibliothèques• La réflexion sur les activités à mener au sein de labibliothèque, de type présentations de livres, journéesd’étude, lectures…• La mise en valeur du portail documentaire et de soncontenu• La communication sur la bibliothèque auprèsdes institutions extérieures (écoles, centres dedocumentation spécialisés…)• Le suivi de la fréquentation de la bibliothèque(statistiques élaborées automatiquement par lasociété Nedap qui gère les portiques anti-vol, contrôlerégulier de la jauge de la bibliothèque par les agentsd’accueil…).La bibliothèque a été ouverte en 2007 tous les jours saufle mardi, de 11 h à 19 h en semaine et de 13 h à 19 h leweek-end, soit 44 heures d’ouverture hebdomadaire.Moyenne de fréquentation en nombre de personnespar jour en 2007• Septembre : 320 personnes par jour (à partir du 17septembre, jour de l’ouverture)• Octobre : 270 personnes par jour• Novembre : 270 personnes par jour• Décembre :315 personnes par jourIl est constaté que les pointes de fréquentation se situentles week-ends, et plus particulièrement le dimanche.L’année 2007 fut riche, intense et passionnante.Un premier semestre consacré à préparer le déménagementet l’emménagement sans pour autant délaisser lesnombreuses autres tâches. Un second semestre où tel unpuzzle, les différents éléments se sont assemblés, petità petit, afin d’aboutir concrètement à la bibliothèquetelle que nous l’avions pensée et imaginée. Et enfin uneéquipe qui, tout au long de l’année, s’est montrée mobilisée,volontaire et très professionnelle.49

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTURELe Centre d’archivesd’architecture du XX e siècleEn 2007, le centre d’archives de l’Ifa a conservéson équipe, qui avait atteint 10 permanentsl’année précédente. La situation immobilièreconnue depuis deux ans (quasi-saturationdes locaux situés rue de Tolbiac,donc à l’extérieur du palais de Chaillot,et des réserves de Provins) n’a pas évolué.La direction des Archives de France poursuitson idée de créer un service national d’archivesd’architecture après 2010 (plus probablementaprès 2013), probablement sur le sitedes Archives nationales à Fontainebleau,où certains des fonds collectés et conservésà l’Ifa pourraient être transférés.Conséquence de l’effort soutenu pendant toutel’année 2006, l’année 2007 a vu la concrétisationde deux projets liés à l’ouverture de la Cité :la mise en ligne de la base de donnéesdans le cadre du portail documentaire,et la création de la Galerie d’architecturemoderne et contemporaine, qui présente de trèsnombreux documents du centre d’archives.Collecte de fonds d’archivesComme antérieurement, faute de nouveaux locaux destockage, aucune politique active de prospection n’a étélancée. Les fonds reçus correspondent donc le plus souventà des propositions spontanées d’architectes.Quatre fonds d’archives ont été recueillis, soit moins quel’année précédente. Plusieurs propositions de don ontété examinées.Celui d’Élie Azagury (1918) est le premier fonds d’archivesrecueilli par la CAPA concernant une œuvre menéeexclusivement hors de France. Élie Azagury est un architecteformé aux Beaux-arts de Paris, né à Casablancaet y ayant toujours vécu, et dont l’essentiel de la carrièreconcerne le Maroc ; tout spécialement la ville deCasablanca, avec des villas remarquables dans le faubourgd’Anfa ou des quartiers populaires périphériques(Derb Jdid) importants pour l’histoire de l’architecture.Le fonds n’est pas complet, mais riche, et témoigne del’ensemble de la carrière.Le fonds Tony Socard (1901-1996) est en revanche trèslacunaire. Installé à Alger de 1933 à 1962, Tony Socardy a enseigné à l’École des Beaux-arts ; il a soutenu unethèse d’urbanisme sous la direction de Marcel Poëte.Ses archives, constituées d’un petit nombre de dossiersnotamment documentaires, témoignent surtout de l’activitéd’un chercheur et d’un enseignant ; l’architecture (àAlger) y est représentée surtout par des photos.Le fonds Henry Pottier (1912-2000) a été reçu en donpar la direction des Archives de France, mais sa prise encharge effective ne pourra avoir lieu que dans deux àtrois ans. Il est entre temps entreposé dans un gardemeuble.Henry Pottier est l’architecte de grands équipementsou de projets urbains (Front de Seine, Paris 15 e ,avec Raymonf Lopez), souvent de qualité, dans la régionparisienne des Trente glorieuses.Le fonds Garry Faïf (1942-2002) est un ensemble de taillemoyenne, concernant un architecte à la carrière hautementatypique : Russe immigré en France en 1973 aprèsplusieurs années d’exercice en URSS, il travaille d’abordavec l’AUA et Paul Chemetov, puis seul, pour des maîtresd’ouvrages publics de logement collectif en banlieuenord-est (la Sodedat par exemple). Mort prématurément,il a une carrière courte mais très intéressante. C’est égalementun sculpteur et plasticien.51

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTURETraitement de fonds d’archivesLe traitement ( inventaire, conditionnement, descriptiondans la base de données Architecture) des fonds del’Académie d’architecture s’est poursuivi : fin du classementdes archives Henri Prost ( très riches en particulieren documents graphiques et photos sur son activité d’urbanisteà Istanbul ), début du classement du fonds Roger-Henri Expert.Le classement du volumineux fonds Guillaume Gillet aoccupé une équipe de trois personnes à mi-temps (dontun permanent) pendant toute l’année. L’ensemble despièces écrites a été traité ; en 2008 les très nombreuxrouleaux seront ouverts.Le classement du fonds Hennebique, le plus volumineuxdu centre d’archives (350 ml de dossiers de calculs debéton armé, contenant de nombreux plans d’édificesdans le monde entier entre 1890 et 1939), lancé en 2005avec une équipe de cinq personnes, s’est poursuivi pendanttoute l’année 2007 avec une équipe de trois personnesà plein temps ; il sera repris dans le second semestre2008.Des milliers de documents ont été numérisés et intégrésà la base de données disponible sur internet.L’effort mis en 2006 sur les restaurations a été poursuivi.Une quarantaine de documents a ainsi pu être restaurée.La restauration d’une maquette dans le cadre d’un travailde fin d’études a fait l’objet d’un compte rendu dans larevue Colonnes.Accueil du public/expositions, publicationsConformément à ses missions de base, le centre d’archivesa reçu des chercheurs tout au long de l’année. Il n’apas participé aux Journées du patrimoine en 2007.632 consultations ont été enregistrées (contre 724 en2005, 775 en 2004, 632 en 2006) ; le tassement s’expliquepar la réduction de trois à deux jours d’ouverture parsemaine, à partir du 1 er septembre, afin de réserver l’unedes journées d’ouverture au travail avec l’équipe de laGalerie moderne et contemporaine du musée, mesureinévitable en cette année précédant l’ouverture mais quis’est révélée très contraignante pour le public.Les fonds les plus consultés sont : Perret (69 fois),Hennebique (24 fois), Lods (23 fois), Écochard (18 fois),Aillaud (17 fois), Pingusson (15 fois, Laffaille, Bonnier,Dubuisson (14 fois chacun), Honegger (12 fois), Vincent,Wogenscky, Atelier de Montrouge (11 fois chacun).Le public se répartit ainsi : 22 % d’étudiants en architecture,21% d’étudiants en histoire de l’art (ou histoire, ouhistoire de l’architecture), 19% de professionnels de l’édition,15% de conservateurs de musées ou commissairesd’exposition, 5,5% d’architectes ou ingénieurs, 5,5%d’enseignants en histoire de l’art (ou histoire, ou histoirehistoire de l’architecture), 5% de professionnels du patrimoine(protection ou restauration).Mise en ligne de la base de donnéesLa base de données interne d’inventaires Architecture aété mise en ligne pour le public en septembre 2007 sousle nom ArchiWebture. Tout au long de l’année 2007, l’effortmené en 2006 s’est poursuivi pour augmenter l’offre et laqualité des informations (postérieurement à la mise enligne, il a surtout porté sur l’illustration des inventaires).52

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTUREProduction-prêtsLe centre d’archives a fourni des documents pour 20expositions (12 en 2005), parmi lesquelles il faut signalertout particulièrement :Bâtiments radieux, architecture de la nuit, au Kunstmuseumde Stuttgart (31 documents prêtés), GATCPAC 1928-1939 :une architecture nouvelle pour une nouvelle ville, au Museud’historia de la ciutat de Barcelona (casa Padellas) (4documents prêtés), Les grands magasins parisiens, expositionitinérante de l’Action artistique de la ville de Paris(6 documents prêtés), Katagami, les pochoirs japonais et lejaponisme, à la Maison de la culture du Japon (un documentprêté et des documents reproduits), D’un regard àl’autre, au musée du Quai Branly (1 document prêté). Deuxexpositions ont montré un très grand nombre de reproductionsde documents du centre d’archives : Bétons :étonnez-vous !, au musée des Arts et métiers (30 documents),et par André Wogenscky, une villa moderne dans lespins, au CAUE de Loire-Atlantique (45 documents).Le centre d’archives a aussi prêté une maquette au colloqueMalraux et l’architecture ( à l’Institut national de l’histoirede l’art).Il a également fourni 384 documents destinés à lapublication de 32 articles et ouvrages, notamment :Georges-Henri Pingusson, architecte, 1894-1978 de SimonTexier (Verdier, 94 documents fournis) ; Les Cités-jardinsde la banlieue du nord-est parisien de Benoît Pouvreau,Marc Couronné, Marie-Françoise Laborde et GuillaumeGaudry (Le Moniteur/PatrimWoine en Seine-Saint-Denis,32 documents fournis) ; « Architecture des écoles d’architecture», numéro hors-série de d’A ; Another Modern : thepost-war architecture and urbanism of Candilis-Josic-Woodsde Tom Avermaete (Rotterdam : NAI publishers, 13 documentsfournis) ; Architectures et patrimoines du XX e siècleen Loire-Atlantique de Christophe Boucher et Jean-LouisKerouanton (éd. Coiffard, 20 documents fournis) ; Vingtsiècles d’architecture religieuse en France de Jean-MichelLeniaud (CNDP/Scéren, 15 documents fournis).Présentations de livresUne seule présentation de livre a été organisée en2007, à la bibliothèque de la Cité, pour l’ouvrageAlbert Laprade qui s’appuie largement sur le fonds d’archivesde l’architecte, en partie conservé à la Cité.Activités internationales& archives numériquesDans le cadre du programme Européen Gau:di, le centred’archives a coordonné un colloque Européen consacréau traitement à long terme des archives numériques desarchitectes (Paris, 8-10 novembre 2007). Ce colloque aréuni 200 personnes pour trois jours de sessions et unesérie de visites. Les actes seront publiés en 2008. Outre lecolloque, le groupe de travail Gau:di/archives d’architectures’est réuni une fois à Paris en mai 2007.Archives oralesSur des crédits d’étude du Bureau de la recherche architecturale,urbaine et paysagère (DAPA), une collected’entretiens avec des architectes a été confiée à l’historiennede l’architecture Dominique Lefrançois, qui en2007 a interviewé Roland Bechmann, Georges Maurios,Jean Dubuisson et Jean Le Couteur. Cette collecte sepoursuit en 2008.53

ArchiscopieArchiscopie propose trois sériesde publications, diffusées aux abonnéset en librairie : le mensuel d’information,la bibliographie semestrielle Archiscopie-Les Livres et un « Portrait de ville » annuel.L’équipe d’Archiscopie est composée de quatrepersonnes : trois sont chargées de la rédaction(réécriture et corrections incluses), de la gestion et dela diffusion de l’ensemble et sont complétées par ungraphiste (conception graphique, maquettes, scans etcorrections d’images, préparation des pdf pour le web).À la réalisation des trois publications papier, il convientd’ ajouter :• La mise à jour régulière des pages Archiscopie du siteCité (sommaires et éditoriaux, listes et documents d’informationdu public).• La mise au point et la réalisation de deux bases de donnéessur Archiscopie pour le portail documentaire, actuellementen cours de production (W. Wols en relation avecles responsables du portail)• La base “dépouillement” qui répertorie tous les articlesparus dans le mensuel et donnera accès aux textes deséditoriaux et, en différé d’un an par rapport à la parution,aux textes des articles, sous forme de fichiers Pdf.Cette base va remplacer l’index HTML de l’ancien siteinternet de la Cité où ne figuraient pas les textes. La saisie(concernant pour l’instant l’année 2007) a démarréen novembre 2007. La mise en ligne est prévue vers mai2008.• La deuxième base, “Archiscopie–Livres”, rendra à l’aveniraccessible sur internet le contenu des supplémentsbibliographiques semestriels, Les Livres.Des liens sont prévus entre ces deux bases et le cataloguede la bibliothèque quand les fiches sont indexéesavec le même numéro d’ISBN, le lecteur pouvant alorspasser d’une base à une autre.54

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTUREPublications 2007Sont parus au cours de l’année 2007• les neuf numéros mensuels programmés (octobre àjuin), de 28 pages (32 pages pour le numéro d’été), illustrésen couleurs. La rédaction est assurée, outre parl’équipe permanente, et par une douzaine de rédacteursextérieurs, architectes et historiens, pour la plupart enseignants.Chaque numéro est pour moitié consacré au programmedes événements culturels publics, en France etailleurs, et pour l’autre à des commentaires de projets, delivres ou d’événements.Une double page centrale est consacrée aux programmesde la Cité.• les deux suppléments semestriels bibliographiques,nos 15 (juin 2007) et 16 (décembre 2007). La rédactionen a été assurée par deux rédacteurs extérieurs(Olivier Namias et Carlotta Daro) sous la direction deGwenaël Querrien et Denise Noël et avec la contributionde toute l’équipe (corrections, maquette, scans et correctionsd’images). Ces bibliographies recensent de façonquasi exhaustive tous les titres parus en français dans lessix derniers mois dans le domaine de l’architecture, dela ville et du paysage. Soit entre 250 et 300 titres parusen France et dans les pays francophones (en particulierBelgique, Suisse et Canada).• le « Portrait de ville » sur Chandigarh (auteur :Rémi Papillault) publié au titre de 2006 est paru en juillet2007. 72 pages (dont 8 de promenades architecturales), env.130 ill. coul., format 23x30 cm.Une conférence-débat de lancement a réuni, le19 octobre à l’auditorium de la Cité, l’auteur,Michel Richard, directeur de la Fondation Le Corbusier,Lodovico Folin-Calabi de l’UNESCO (Patrimoine mondial),Stéphane Couturier photographe, et GwenaëlQuerrien directrice de la collection.• Le « Portrait de ville » à paraître au titre de l’abonnement2007 sera sans doute Moscou (auteur ElisabethEssaian). Le retard pris pour le titre sur Rotterdam initialementprévu en 2007, fait prévoir de passer Moscoudevant.DiffusionLa diffusion se fait principalement par abonnement, lavente au numéro se faisant par correspondance et surtoutdans les librairies spécialisées (une quinzaine enFrance et une en Suisse). Les tarifs des abonnementssont restés au niveau de 2006 (58 € pour la France, 29 €pour les étudiants ; 63 € pour l’étranger) et est fonctiondu prix au numéro (4 € pour le mensuel et la bibliographie,20 € pour un portrait de ville). Le total des recettespour 2007 est de 63 976 € HT (65 340 € TTC).• Le mensuel a été tiré à 2 300 exemplaires, et diffusé àenviron 1 400 abonnés, dont 400 gratuits (dont des VIP,des institutions partenaires, env. 70 DAPA/Min. Culture,44 presse + 55 échanges revues France et étranger, 30CA de la Cité, 30 Min. Équipement, 12 photographesd’architecture).• les bibliographies ont été tirées à 3 000 exemplaireset diffusées, outre aux abonnés, à des bibliothèques etdes librairies qui la reçoivent gracieusement au titre de lapromotion de l’édition d’architecture, ce qui correspondà une stratégie globale de la Cité de l’architecture (et,au-delà, de la DAPA).• le « Portrait de ville » a été tiré à 3 500 exemplaires etdistribué, outre aux abonnés et aux éditeurs, en librairiesspécialisées et par correspondance.Depuis sa parution début juillet, en plus de la diffusionaux abonnés, 313 exemplaires de Chandigarh ont été vendusau numéro, principalement en librairie (dont environ90 à la seule librairie du Moniteur-Cité de septembre àdécembre), pour un total de 3892 € HT (prix public d’unexemplaire 20 € TTC, remise libraire entre 35 et 40%).55

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTUREProgrammeEuropéen gau:DILa Cité est membre de ce réseau Européenles « e-guide books » GAU:DI KidsConception d’une plate-forme d’échanges des actionspédagogiques en direction des publics scolaires, nomméeGAU:DI Kids. Elle se concrétise début 2008 par lamise en place d’un site Internet, coordonné par la Cité.Pour alimenter l’une des rubriques de ce site, le servicedes publics a produit un « e-guide book » sur le thèmeHabille ta façade, un guide d’activité en douze étapes,téléchargeable sous forme de livret ou de fiches, qui permetà des enfants individuels ou à des groupes scolairesde mener une activité simple autour du thème de lafaçade, de la peau, et de l’hybridation.Le Concours Européen étudiantd’architecture durableL’année 2007 a été consacrée au concours lui-même :28 févrierMise en ligne de la data-base et du concours(programme et cahier des charges)Février-septembreActions de formation et diffusion dans les écolesdu Network 12 :• Conférences et séminaires• Workshops et summer-schools (Venise)• 30 Septembre : rendu en ligneParis - 22 OctobreJury Européen pour la sélection des 10 projetsfinalistesLe site Internet GAU:DIUn site Internet commun d’information sur les projets etmanifestations culturelles dans le champ de l’architecture& du patrimoine est géré par la Cité de l’architecture& du patrimoine. Les données relatives aux activitésdurant les trois prochaines années, en provenance desInstitutions coorganisatrices, sont transmises à la personneresponsable de l’informatique à la Cité qui aura encharge de sélectionner et de retranscrire les informationsà faire apparaître sur le site, sur les actions suivantes :Un Observatoire Européen de l’architecture de notretempschefs de projet : Architecture Foundation.Un concours d’architecture pour étudiants Européenssur Internetchefs de projet : Cité de l’architecture & du patrimoineUne plate-forme d’échanges des actions pédagogiquesen direction des publics scolaireschefs de projet : Cité de l’architecture & du patrimoine.Un programme de soutien à l’éditionchefs de projet : CIVA et RIBA.L’Opération « Coup de dés »chefs de projet : Fondation Mies van der Rohe.Conserver la mémoire de l’architecture d’aujourd’huipour protéger l’histoire de demainchefs de projet : Cité de l’architecture & du patrimoine.Actions de sensibilisation sur le thème dudéveloppement durablechefs de projet : The Lighthouse ; Museum of FinnishArchitecture.ENSAG 3-7 décembre 2007Workshop de mise au point des 10 projets retenusLes dix lauréats Européens finalisent leur projet :• Encadrement pédagogique par des enseignantsgrenoblois et Européens• Conférences et débats avec des industrielset des expertsGrenoble – 7 décembreJury Européen pour la sélection des 3 Premiers Prixà l’ENSA de GrenobleConférence de presse de présentation des résultatsà l’Hôtel de Ville de Grenoble57

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTUREL’Observatoire de l’architecturede la Chine contemporaineL’année 2007 a été marquée par deux évènementsspécifiques, d’une part, la préparationexceptionnelle des expositions sur la villechinoise et sur une sélection d’architecteschinois contemporains, dont la préparations’inscrit au cœur des actions mentionnéesci-dessous, présentées l’été 2008 à la Citéet l’hiver suivant au Centre de CultureContemporaine de Barcelone, d’autre partla signature d’une convention entre la DAPA,Cité avec l’Université Tongji et l’Institut deformation et de recherche du patrimoinemondial de l’Unesco, région Asie Pacifique(Shanghai), lors de la mission menée parMichel Clément, avec Anne Marie Le Guével,Alain Marinos et Françoise Ged en décembre.L’apport en moyens de l’Ambassade de France en Chinea été renouvelé, à hauteur usuelle en termes de boursesd’études ou de stages, de prise en charge du séjouren France d’invités chinois, de la mise à disposition debillets internationaux, le tout sous condition de fairel’objet de coopération franco-chinoise. Toutefois les restrictionsbudgétaires en cours au ministère des AffairesÉtrangères ont également affecté nos programmes ; c’estainsi que la subvention 2006 n’a été mise en paiementqu’en 2007 sur une affectation 2007.Dans un premier temps, il s’est agi de renouveler laconfiance, entretenue de longue date, en présentanten détail à nos nouveaux interlocuteurs au Service deCoopération et d’Action Culturelle, les programmes encours, lors des différentes missions sur place, par messagerieou par rendez-vous téléphoniques. Un projet originaldans son montage, comme les expositions sur laChine, menées grâce à nos partenaires chinois, sans êtrepour autant un projet commun, a été un temps considérécomme mal venu (mission d’avril 2007) avant de fairel’objet d’un soutien officiel et très apprécié de l’Ambassadeuren fin d’année.Les axes de travail ont été menés à bien et sont développésci-dessous, selon la grille de présentation proposéepar l’Ambassade : les programmes d’échanges inter-écoles,le suivi des actions sur les villes historiques dans sesdéclinaisons plurielles, menés avec l’École de Chaillot,l’IGAPA et la DAPA, les échanges entre urbanistes ; lavalorisation et la diffusion des savoirs apparaît dans chacunede ces actions et n’est pas déclinée comme telle,pour faciliter la lecture au vu des moyens affectés parl’Ambassade de France à Pékin.Toutefois ces deux événements majeurs ont pris placedans un cadre difficile, en termes d’espace d’une part car,après le déménagement de la Porte Dorée, l’Observatoireest installé de manière transitoire dans une pièce uniquequi ne permet pas de contenir son fonds documentaireni des espaces de rangements des archives vivantes ainsique l’accueil d’une à deux personnes en rendez-vous. Uncadre difficile, en termes de personnel également (F. Gedà temps partiel pendant 4 mois suite à une fracture gravedu coude ; E. Rousseau à 3/5 e en formation continue,puis en congé maternité pathologique), temps partielsnon compensés en raison de la priorité naturelle portée àl’ouverture de la Cité au public et à l’affectation de CDDà d’autres services de manière exceptionnelle.À noter toutefois le recrutement de stagiaires de grandequalité, Amala Marx et Chih-Chia Chung, dont les compétencesont été précieuses pour l’accueil des partenaireschinois et qui ont été ensuite recrutés au service desexpositions, l’une en remplacement du congé maternitéet le second en CDD. Le renforcement du service pour lesuivi des programmes envisagés grâce à l’appui de l’Ambassadede France à Pékin serait précieuse.59

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTUREProgrammes inter-écolesSur cette ligne, l’Observatoire a bénéficié de 13 billetsinternationaux qui ont été attribués aux enseignantsdes écoles de Paris-Malaquais, Bordeaux, Nantes dansle cadre des ateliers définis par les enseignants chinoiset français sur des quartiers en chantier à Pékin, Xi’an,Chongqing, dans le cadre d’actions ponctuelles de renforcement(colloque sur le Yuanming yuan, mission Cité),ou nouvelle (Université Dongnan). Un certain nombre debourses d’études (35 mois en tout), d’invitations d’enseignants(cinq enseignants) ont aussi été mis à dispositiondes écoles.Programme villes historiqueset développement urbainCette ligne d’action s’inscrit dans une histoire commencéeen 1998, dont les développements actuels lui donnevaleur de référence en matière de coopération scientifiqueet technique, au delà de nos frontières (invitationscolloque internationaux) comme en France (Sénat,UNESCO). Elle est promise à se renforcer grâce à laconvention signée en décembre, entre la DAPA/Cité etl’Université Tongji avec l’institut de formation sur le patrimoinemondial.Le programme s’appuie fortement sur les moyens accordéspar l’Ambassade de France à Pékin, qui nous permettentd’accueillir les partenaires chinois qu’ils soientprofesseurs, chercheurs, techniciens, haut-fonctionnaires,responsables de services d’urbanisme, selon les thèmesde travail retenus en commun (invitations de délégationsavec ou sans interprète), et facilitent la prise en chargede billets internationaux pour la partie française (deuxbillets en 2007).Ce programme est aussi rendu possible grâce à la personnalitéde notre partenaire, le Pr ZHOU Jian à Tongji (aveclequel nous avons aussi ouvert le champ à des échangespour d’autres organismes comme l’Institut pour la villeen mouvement et l’Université Paris I) et à la DAPA, avecnotamment Alain Marinos et ses collègues de l’IGAPA.Ce programme se décline selon trois axes, en fonction dela disponibilité des personnes compétentes et en capacitéd’accueil :• formation en France de futurs professeurs qui deviennentnos relais en Chine (comme Shao Yong, Lu Yongyi,etc. à Tongji) ; c’est aussi l’occasion d’échanges sur lespratiques, les expériences et les connaissances (documentset pratiques réglementaires, outils d’application,structures de décision, de contrôle, d’informations…)• sensibilisation et formation des décideurs, responsablesdes services d’urbanisme, chefs de projets urbainsde grande envergure : pour la troisième année, ce programmea été organisé en Chine et en France, avec succèspar Tongji, l’École de Chaillot et l’Observatoire ;• partage des connaissances et diffusion vers le plusgrand nombre ; participation à des conférences, colloques,expositions.60

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTUREÉchanges entre urbanistesAccueil Zhou Jianfin juillet-début aoûtLes vacances universitaires sont l’occasion pourZhou Jian de venir plus librement en France, et nousdéfinissons la mise en œuvre des programmes communsde manière concrète à cette occasion notamment pourles mois suivants : atelier à Zhaji, formation des décideurs,mission officielle Dapa-Cité. La prise en chargepartielle du séjour a été possible grâce au soutien del’Ambassade.• Entretien de Chaillot avec MA Yansong et atelier avecl’ESA, en septembrePour la seconde année consécutive, un architecte-urbanistechinois présente ses travauxdans le cadre des entretiens de Chaillot. AprèsMa Qingyun (agence MADA SPAM) installé à Shanghai,Francis Rambert a accueilli MA Yansong, agence MAD,jeune architecte qui est passé par l’agence de ZahaHadid avant de créer une agence à Pékin avec un camaraded’école venu du Japon ; le séjour d’ une semaine estmis à profit pour mener un atelier sur le thème « megaplant » avec les étudiants de l’Ecole spéciale d’architecture(ESA) à Paris et Paolo Cascone enseignant.L’atelier a pris pour point d’appui l’étude analytique desprocessus de génération de la forme et leur évolutiondans la nature, la capacité d’adaptation à des contextesspécifiques, de façon symbiotique, dans le temps et dansl’espace. Ce thème a servi de support à l’élaborationde prototype et de tester des techniques de modélisationinformatiques. Cette expérimentation a pour objetd’ouvrir le champ des possibles des étudiants face à larapidité des évolutions des cadres urbains et architecturauxdes villes contemporaines.Atelier Zhaji (province de l’Anhui),École de Chaillot-Tongji, en septembreSur proposition de l’Observatoire et de Julien Minet, levillage de Zhaji a été retenu pour faire l’objet du premieratelier croisé entre les étudiants de l’École de Chaillot etceux de la toute nouvelle filière spécialisée sur le patrimoinede Tongji.Julien Minet, rencontré lors du colloque de Suzhouen 1998, a restauré et transformé en gîte une anciennehabitation de Zhaji, village proche de Nankin et desHuangshan, célèbre site touristique ; le village subitdes pressions touristiques continuelles, et il nous a étédemandé de réfléchir à de nouvelles pratiques de protectionet d’amélioration du cadre de vie pour les habitants,dans le cadre chinois actuel. Face aux choix de deuxautres sites déjà étudiés par des universités chinoises,Tongji et l’École de Chaillot ont finalement retenu Zhajicomme lieu de leur atelier expérimental pour l’année2007-08.Les enseignants se connaissent bien, Mmes Lu Yongyiet Shao Yong, Benjamin Mouton et Daniel Duché, pouravoir déjà travaillé ensemble.L’objectif pédagogique est d’immerger les étudiants dansun contexte réel d’analyse paysagère, urbaine et architecturale.Ils travaillent ensuite par groupe, sur les élémentsrecueillis sur le terrain, dans chaque pays ; au printemps2008, un séjour de dix jours intensifs permet de faire croiserles analyses et évoluer les propositions.Celles-ci font l’objet d’expositions publiques, en France àViviers en juin 2008, et en Chine, il est prévu que le mairede Zhaji soit associé à l’évenement.L’atelier en Chine a pris place du 12 au 21 septembre,avec l’ensemble des professeurs évoqués, dix étudiantsfrançais et dix étudiants chinois, pour moitié urbanisteset pour moitié architectes ; une étudiante en cinéma aassuré un tournage et prépare un court métrage sur lesujet, la coordination pratique a été assurée par SéverineBoursin, pour la partie française. Pour cette mission quatrebillets internationaux ont été financés par l’Ambassadede France pour les enseignants, la coordinatriceet la réalisatrice, le séjour sur place pris en charge par lapartie chinoise.Délégation Pr RUAN Yisan,Shao Yong, Zhang Qin, Ding Feng en octobreProfesseur retraité de l’Université Tongji, le Pr Ruan Yisana profité de la reconnaissance qui lui est attachée pourcréer une fondation dédiée à l’information, la recherche,la formation sur le patrimoine chinois lors de la premièrejournée nationale du patrimoine en 2006 ; il lui a donnéson nom, Fondation Ruan Yisan.Shao Yong est conseillère de la fondation ; MmesZhang Qin et Ding Feng en sont respectivement secrétairegénérale et adjointe à la secrétaire générale.Elles sont toutes trois urbanistes, anciennes étudiantesdu Pr Ruan, impliquées dans des projets urbainsconcrets, tels que le plan de protection et de gestionde villes célèbres comme Suzhou (Zhang Qin), Lijiang(Shao Yong). Ding Feng a déjà fait un voyage en France eten Angleterre pour étudier les modes de fonctionnementdes fondations.61

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTUREL’objectif de leur séjour était pluriel. En premier lieu,c’était une occasion privilégiée de faire connaître les travauxméconnus de ces professionnels chinois sur leurculture, leur patrimoine populaire, villageois et urbain.La conférence organisée à la Cité a réuni un public attentifet spécialisé de 80 personnes environ (sinologues, étudiantsen urbanisme, étudiants de Chaillot, architectes,presse) et a permis de faire connaître les actions de cettefondation privée.Pour le Pr Ruan, son séjour a été l’occasion d’approcherles modes et pratiques de protection publique lié à desfinancements privés sur le patrimoine en France. LeCentre Français des Fondations avec Béatrice de Durfort,a permis de poser les questions adéquates sur ce thème,développé sous l’angle juridique par Xavier Caroff (Ernst& Young, spécialisé sur le management des organisationsculturelles et les organismes sans but lucratif) et sousl’angle pratique par la Fondation du patrimoine à Tours,avec Christèle Alphonse.En outre, une journée dédiée au savoir-faire artisanala été organisée avec la fédération compagnonniquedes métiers du bâtiment, grâce à son présidentJean Paul Chapelle, qui serait intéressé à développer deséchanges avec ses pairs en Chine.Enfin, une journée a été consacrée à la rencontre avec laMission Val de Loire, afin de préparer de futurs échangessur les projets liés au Grand Canal et ceux mis en œuvredans le Val de Loire. La rencontre a été très fructueuse,et Yves Dauge s’est rendu disponible à cette occasion.La qualité des réponses apportées et des interlocuteursrencontrés a été grandement appréciée par le Pr Ruan,qui nous l’a chaleureusement rappelé lors de notre missionen décembre ; la préparation et le suivi de cette missionont été confiées à Émilie Rousseau et Amala Marx.Invitations urbanistes L’AUC-Tongji projet commun pour l’OIN SaclayPour la première fois en France, les organisateurs d’unconcours international d’idées ont été demandeurs de laparticipation d’équipes chinoises.Si l’idée est intéressante, et réaliste au vu de l’échelleusuelle de territoire concerné par des projets chinois,il s’agit de l’Opération d’intérêt national pour un nouveaupôle scientifique mondial qui va de Massy àSaint-Quentin en Yvelines, via Palaiseau, Saclay,Versailles, la réalisation suppose de connaître lespratiques et les réglementations en France. Pour cefaire, nous avons tiré profit d’un situation particulière: depuis 2005, une architecte-urbaniste française,Marie-Perrine Plaçais, travaille sous contrat chinoischez nos partenaires de Shanghai, à l’Institut de projetsd’urbanisme, dirigé par Zhou Jian ; par ailleurs,Djamel Klouche enseignant à l’ENSA Versailles associéeà Tongji dans les échanges inter-écoles, et fondateur del’agence l’AUC, répondait au concours. Les trois partiesétaient d’accord pour travailler ensemble à cette occasionet découvrir plus avant les modes et les pratiques,cette fois sur un terrain français et non chinois.Dans ce cadre, trois urbanistes chinois travaillant àTongji avec Marie Perrine Plaçais et Zhou Jian, sontvenus avec elle retrouver leurs collègues de l’AUC, quelquetemps avant le rendu du concours en France (miseen place de trois bourses de stage avec l’Ambassade).Cette expérience a permis des simulations de population,de phasage, des hypothèses différentes et transversalesqui ne sont pas habituelles dans la pratique deprojet en Chine. « Par exemple, le choix de privilégier unmode de transport collectif et d’en faire à la fois un symboleet un élément de structure du projet, est opposé aumodèle de ville chinoise basé sur un quadrillage de routestrès larges pour assurer la circulation et promouvoirla croissance automobile » nous rapporte Marie-Perrine.En outre, « l’habitude des clients chinois qui privilégientla quantité et l’épaisseur des documents rendus, laissentà penser aux urbanistes chinois que les maîtres d’ouvragefrançais sont bien plus professionnels pour comprendre àpartir de plans uniquement… »De telles expériences, précieuses car elles s’appuient surdes échanges concrets, sont toutefois difficiles à mettreen œuvre de prime abord, car elles reposent sur uneconfiance réciproque engendrée ici par la connaissancedes deux partenaires.62

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTUREVille et transculturalité,la photo comme médium,en décembreDans la lignée de l’exposition sur la ville chinoise présentéeà la Cité, le choix de photographes chinois a étéretenu exclusivement pour présenter leur pays, grâceau réseau d’Alain Jullien (organisateur de biennales dephotographies organisées à Pingyao, à Liangzhou près deCanton, au Musée de Canton. Il a été proposé à trois photographeschinois de représenter leur vision d’une villefrançaise, Lorient. En effet, Alain Jullien s’était assuré dusoutien de la ville pour organiser accueil, exposition etéventuellement publication.Comme l’indique Alain Jullien : « Pour tenter de cernerl’histoire mouvementée de cette ville militaire et portuaireoù se sont succédés espagnols, allemands, et français,la photographie permet des trajets dans l’histoiremais aussi pousse les spectateurs a regarder ce qu’ils nevoient pas au quotidien. Les confrontations ouvertes parles images photographiques obligent à des réflexions quinous sortent du passé ou du présent ordinaire pour nousemmener vers des constats et peut être des solutionsinhabituelles. » Luo YongJin, Mo Yi et Li Lang sont troisphotographes entre 30 et 40 ans, dont les travaux ontdéjà été remarqués en Chine ou à l’étranger.À la suite de leur séjour (bourses de stage obtenues via l’Ambassade),les travaux développés seront un support au travailpédagogique des écoles, et feront l’objet d’une exposition l’annéesuivante, à Lorient, sur la ville.Enfin, outre les expositions sur la ville chinoise etl’architecture chinoise contemporaine qui ont lieu àla Cité en 2008, signalons l’appui apporté par l’Observatoireà une association dijonnaise, ArchitectureDijon Bourgogne, qui a produit une exposition surles villes chinoises « megacity in China » du 5 octobreau 3 novembre, en faisant appel au réseau desarchitectes et urbanistes chinois venus en Francedans le cadre du programme présidentiel (Shao Yong,Zhang Kai, Zou Qiang, Huang Quanle, etc.) dossier suivipar Émilie Rousseau notamment. L’exposition est composéed’interviews et d’images tournées en Chine parcette association ; elle a été accompagnée d’un dossierpédagogique pour les scolaires et d’une conférence donnéepar Françoise Ged le 5 octobre. Une itinérance estprévue dans plusieurs villes françaises.63

L’INSTITUT FRANçAIS D’ARCHITECTUREprogrammeGlobal AWARDProgramme Global AwardGlobal Award for sustainable architectureCollection manifeste d’architecturedu XXI e siècle en Mantois Seine AvalLa Cité de l’architecture & du patrimoine pilotel’organisation et la valorisation culturelledu Global Award for Sustainable Architecture,prix créé en 2006 par l’EPAMSA (EtablissementPublic d’Aménagement en Mantois Seine Aval),et dirigé pour l’EPAMSA par un commissairegénéral, l’architecte et expert Jana RevedinDirigé de mai à juillet 2007, en liaison avec le commissaire,la réalisation de cinq documentaires sur chacundes architectes nominés en 2007, diffusés tout d’abordsur France 5 puis distribués sur les chaînes étrangères,et enfin téléchargeables sur le site du Global Award,global-award.comOrganisé le premier jury international du Global Award,qui s’est réuni le 23 septembre Villa Savoye et a désignéle premier lauréat, Hermann Kauffmann.En 2007 la Cité a :Consolidé un réseau de partenaires associés, le GA ScientificCommittee, composé de six centres d’architectureEuropéens :• CIVA, Bruxelles, Belgique• DAM, Francfort, Allemagne• MFA, Helsinki, Finlande• Biennale d’architecture de Ljubljana, Slovénie• Università IUAV, Venise, Italie• CAP, Paris, FranceRéuni ce comité en mars 2007 à Ljubljana pour désigner,parmi les 40 dossiers d’architectes envoyés par le réseaud’experts Européens et internationaux associés au GA,les cinq nominés du premier Global Award 2007 :• Stefan Behnisch, Allemagne• Balkrishna Doshi, Inde• Hermann Kaufmann, Autriche• Françoise-Hélène Jourda, France• Wang Shu, Chine65

L’écolede ChaillotDepuis août 2004, le CEDHEC, communément appelé« École de Chaillot », est le département formationde la Cité de l’architecture & du patrimoine.À l’origine, en 1890, une chaire « d’ Histoire del’architecture française » est créée dans le Palaisdu Trocadéro, au sein du Musée d’architecturescomparées, avec pour but de permettreau service des Monuments Historiques,alors en cours de création, de disposer d’expertspour la restauration des édifices qu’il étaiten train de protéger. L’enseignement est confiéà l’architecte Anatole de Baudot, connu pourson usage précurseur du béton armé.En 1979, cette formation prend le nom de CESHCMA(Centre d’études supérieures d’histoireet de conservation des monuments anciens).En 1998, le statut de Service à compétencenationale (SNC) est conféré à l’Ecole, qui prendalors le nom de Centre des hautes étudesde Chaillot (CEDHEC). Le CEDHEC avait rejointen juillet 2003 les deux autres départementsde la Cité au palais de la Porte Dorée.Depuis septembre 2006, l’Ecole est de retourau palais de Chaillot, son lieu d’origineemblématique, dont elle porte le nom depuisses débuts.67

L’ÉCOLE DE CHAILLOTUne École dans la CitéL’année 2007 est celle durant laquelle l’École a pris sesmarques dans la Cité de l’architecture & du patrimoine,et dans le palais de Chaillot. L’équipe administrative,les élèves et les enseignants bénéficient désormais delocaux rénovés prestigieux, des services généraux de laCité, et d’un environnement culturel foisonnant.Les espacesL’équipe administrative, y compris la direction, est installéedans sept bureaux aux niveaux 4 et 5 du pavillond’About.La grande salle de cours de 80 places, située au niveau6, est réservée aux cours du DSA les lundi et mardi.Elle accueille aussi d’autres formations. Au niveau 0, lasalle Davioud est réservée aux AUE (Architectes et urbanistesde l’Etat). L’atelier dédié aux élèves du DSA estsitué au niveau 1. Les Cours publics se déroulent dansl’Auditorium. L’École dispose aussi d’une bibliothèqueau niveau 6 et d’une salle des professeurs au niveau 5.L’aménagement de certains de ces espaces reste encoreà perfectionner.L’actualité à l’École en 2007Les actions internationales ont connu de nouveaux développements,avec, au-delà des cours existants en Syrie eten Bulgarie, l’ouverture de deux cours de longue durée,l’un au Cambodge et l’autre au Maroc, un atelier croiséen Chine avec l’université de Tongji à Shanghai, et la participationà des workshops en Inde. Les Cours publicsont connu un véritable succès d’audience, ainsi que lesformations pour les maîtres d’ouvrage.La mise en œuvre du DSA mention « architecture etpatrimoine », nouvelle version de l’ancien « cycle d’étudessupérieures », s’est poursuivie selon la réforme, avecles promotions 2005-2007 et 2006-2008.Pour la formation post-concours des AUE, assurée conjointementavec l’ENPC, l’année 2007 a vu se succéder la finde la promotion 13 et le début de la promotion 14.Les travaux d’atelier du DSA 2005-2007 ont été exposésà Beaucaire. Leçon inaugurale et remise de diplôme ontété retardés pour faire place aux cérémonies d’ouverturede la Cité de l’architecture & du patrimoine, auxquelleselle participé activement du 14 au 18 septembre 2006.La collaboration avec les autres départements de la Cités’est poursuivie dans le cadre des nouvelles formations(CAMO , Cours publics), dans l’organisation des JournéesEuropéennes sur le relevé en architecture.69

LeDSAarchitectureetpatrimoineComme chaque année, l’année civile a concerné trois Ce qui peut paraître la routine pour d’autres institutionsa été pour l’École en général, et pour le DSA enpromotions:• La promotion 2005-2007, qui a terminéparticulier, une année de répit appréciable, après troissa formation en juillet 2006,années de déménagements successifs, durant lesquelles• La promotion 2006-2008, qui a été présenteles conditions d’enseignement exigeaient de constantestout au long de l’année,improvisations.• La promotion 2007-2009 qui a débutéLe conseil pédagogique s’est réuni à deux reprises ensa formation en septembre 2007.2007. La réunion du 14 février a permis de faire le bilan deLa promotion 2005-2007 a expérimenté la mise en place la formation de la promotion 2004-2006 et, à mi parcoursdu nouveau diplôme de spécialisation et d’approfondissement(DSA) mention architecture et patrimoine, avec sibles du cursus en vue de la prochaine habilitation. Lede l’habilitation du DSA, de débattre des évolutions pos-un cursus organisé selon la réforme entrée en vigueur programme de la promotion 2007-2009 lui a été soumisen 2005.pour avis à la réunion du 14 juin, avant d’être approuvéLa promotion 2007-2009 est la première à avoir fait sa par le Conseil d’Administration de la Cité le 2 octobrerentrée dans les locaux rénovés du palais de Chaillot. 2007.Celle-ci coïncidait d’ailleurs avec l’inauguration officiellede l’ensemble des espaces de la Cité par le Président dela République, le lundi 17 septembre 2007.70

L’ÉCOLE DE CHAILLOTLa promotion 2005-2007En 2007 s’est déroulé le dernier semestre du cursuspour cette promotion.L’atelier de projetFaisant suite aux ateliers sur site de l’automne précédent,les élèves ont poursuivi le travail au cours de séances detravail encadrés par les enseignants. Une semaine intensivedestinée à permettre la finalisation du travail a eulieu en avril 2007. Elle s’est déroulée dans la salle d’atelierde l’École. 35 élèves du DSA ont finalisé leurs travauxsur l’ilôt Pommier à Beaucaire, l’Église de Bethléem àRémoulins et la Maison Calvière à Monfrin, suite à leurséjour sur le terrain en octobre 2006.Ces ateliers ont aussi accueilli nos collègues syriens duCours de Chaillot à Damas (18 élèves, quatre professeurset le doyen de la faculté d’architecture de Damas),et nos collègues roumains de l’Université Ion Mincu deBucarest (cinq élèves et deux professeurs). Ils ont finaliséles études entamées en octobre avec les français sur unquartier de Damas et sa mosquée en Syrie, et une égliseen bois dans le village de Breb dans les Maramurès aunord de la Roumanie. Le doyen de l’université Ion Mincu,le Professeur Popescu, a signé une convention de coopérationavec François de Mazières, Président de la Cité.La présentation de ce travail a eu lieu à Beaucaire les 2et 3 juillet en présence des élus et des personnalités destrois villes gardoises concernées.Le jury de fin de sessionLa promotion 2005-2007 comportait 52 élèves à l’entréeen 1ère année. Suite aux jurys de fin de session, du 6juillet et du 7 septembre 2007, à l’issue de la session derattrapage, il y a eu 35 diplômés, soit un taux de réussitede 67, 3%.La promotion 2006-2008En 2007, les cours se sont déroulés le second semestreet le début du 3 e semestre pour cette promotion,« à cheval » sur la 1 re et la 2 e année.Les jurys de fin de 1 re annéeLe jury s’est réuni le 6 juillet et le 7 septembre à l’issuedes épreuves de rattrapage. Ont été admis en 2 e année41 élèves. A ceux-là s’ajoutent 8 redoublants partiels del’année précédente et 1 élève qui avait interrompu soncursus à l’issue de la 1 re année. Sont donc inscrits en 2 eannée 49 élèves.À ce contingent il faut ajouter 2 élèves de la promotion2005-2007 qui, ayant obtenu toutes les UE (unités d’enseignement)du cursus, doivent encore valider leur rapportde mise en situation professionnelle (stage).L’atelier de projetPour cette promotion, il a été décidé de faire coïnciderle lieu du « voyage découverte », qui s’était déroulé enoctobre 2006 à Viviers sur Rhône, et celui de l’atelier.Ce dernier s’y est déroulé du 15 au 20 octobre 2007,avec une trentaine d’élèves. Ils y ont travaillé sur troissites : l’ancien couvent Notre Dame de Rhône et sonéglise, la Maison de Lestrade et une partie du CouventSaint-Roch.Pour dix autres élèves et deux professeurs, l’atelier a eulieu en Chine, dans la petite ville de Zhaji, province del’Anhui, à cinq heures de route au Sud Ouest de Shanghai.Du 11 au 23 septembre, ils ont travaillé en équipe avecdix élèves et deux professeurs de l’Université de Tongjià Shanghaï.La promotion 2007-2009En 2007 a eu lieu la rentréeet le 1 er trimestre de cette promotion.Le recrutementÀ l’issue des jurys de sélection, 49 élèves ont été admisdont 3 AUE, auxquels s’ajoutent 9 redoublants partielsou abandons des années précédentes. Sont égalementaccueillis en tant qu’auditeurs libres 5 ingénieurs desservices culturels en poste au ministère de la culture etde la communication.Le voyage « découverte »Ce voyage, qui a lieu en tout début d’année scolaire, apour but de sensibiliser les nouveaux élèves aux différentsaspects du patrimoine d’une région de Francechoisie pour son intérêt historique et les spécificitésde son architecture. Cette année, il s’est déroulé dansle Nord. Au programme : les sites Vauban de Arras etLe Quesnoy, le patrimoine minier, les restaurations faitesaprès les démolitions de la guerre 14-18 et des chantiersde restauration en cours.Un rapport de visite et un carnet de croquis sont demandésaux élèves à l’issue de ces voyages.71

L’ÉCOLE DE CHAILLOTL’école d’application desArchitectes et Urbanistesde l’État (AUE)L’organisation et la gestionL’arrêté du 6 mai 1994 a réparti les missions de formationpost concours des architectes et urbanistes de l’État(AUE) entre les ministères chargés de la culture et del’équipement, aujourd’hui ministère de l’écologie, dudéveloppement et de l’aménagement durables (MEDAD).La maîtrise d’œuvre de cette formation d’un an estconfiée conjointement à l’École des ponts et chaussées(ENPC) et à l’École de Chaillot. Les deux établissementsassurent la gestion administrative, le suivi des élèves etl’ingénierie pédagogique dans le cadre du tronc communet des enseignements de spécialité. L’ENPC assurele suivi administratif et comptable des missions et desintervenants. Pour cela, elle bénéficie de deux postes àmi-temps : conseiller technique architecte et secrétariat.Pour l’École de Chaillot, un chargé de mission AUE estresponsable de l’organisation de la formation.Les effectifs21 AUEE ont été formés dans la promotion 13, dont 12 del’option patrimoine. L’effectif, qui dépend du nombre deplaces et de reçus au concours, est en diminution pour lapromotion 14 (2007-2008) : elle comprend 12 élèves dont7 dans l’option patrimoine.Le financementDepuis l’origine en 1993, la formation est financée parune subvention unique versée à l’ENPC par le ministèrede l’Écologie du Développement et de l’Aménagementdurables (MEDAD). Le budget de la formation est restéconstant depuis 2003, la subvention du MEDAD s’élève à130 000 €. Le ministère de la Culture complète ce financementà hauteur de 30 000 €.Le déroulementLa formation des AUE se décompose en trois parties :• un cycle d’enseignements théoriqueset pratiques avec un tronc communpour l’ensemble des élèves, et des voiesd’approfondissements spécifiquespour chacune des options• un ou plusieurs stages pratiquesdans des services publics• l’élaboration et la soutenancedevant un jury d’un projet de fin d’études (PFE).L’année 2007 a vu la fin de la « promotion 13 » et le débutde la « 14 ». Les cours théoriques ont lieu en septembre,puis de mi-janvier à juin. Entre ces deux périodes, lesAUE élèves (AUEE) accomplissent leurs stages pratiquesau sein d’un service de l’État. Le PFE est soutenu enjuillet.Au terme de cette formation, les AUEE obtiennent leurtitularisation en fonction des résultats obtenus dans lecadre des différents enseignements, de l’appréciationportée par le responsable du stage pratique, de l’appréciationdu jury évaluant le PFE, ainsi que de leur assiduité.73

L’ÉCOLE DE CHAILLOTLe programmeCalendrier des promotions 13 et 14PÉRIODE EN 2007PROMOTIONJanvier à Juillet13 e1 er septembreSeptembre14 e Octobre à DécembreACTIVITÉSCours et travail personnelpour le projet de fin d’études (PFE)et soutenance du PFEPrise de posteCours tronc communStageNOMBRE DE SEMAINES24 semaines4 semaines16 semainesPour la promotion 13, les enseignements en tronc communorganisés en modules d’environ 30 h autour dethèmes coordonnés par l’équipe pédagogique et placéssous la responsabilité d’un enseignant ont couvert lesmodules suivants :• habitat et logement• droit et pratiques de l’aménagement• droit du patrimoine• institutions Européennes, module qui s’est dérouléà Paris (1 journée) et à Bruxelles (2 journées)• pratiques professionnelles, administrativeet communication• environnement• rédaction administrative• finances locales et finances publiques• management• aménagement en centre ancienLes cours de l’option “patrimoine” dispensés par desenseignants de l’École de Chaillot et par d’autres intervenantschoisis pour leurs compétences et leur expérienceprofessionnelle ont concerné les domaines suivants :• exercice du contrôle architectural• histoire des techniques de construction• conservation et entretien des monuments historiques• stage d’une semaine à l’École d’Avignon en juin 2006(enduits, badigeons, menuiserie…).Les élèves de l’option « aménagement» ont suivi uncours sur les systèmes d’informations géographiques(SIG) et trois séminaires du Mastère d’action publique(MAP) de l’ENPC, parmi les suivants : Gestion des ressourceshumaines (GRH), Économie et politiques del’aménagement, de l’urbanisme et du foncier, Gestiondu changement, Prévention et pilotage des situations decrise, Economie et politique du logement. Les élèves del’option patrimoine ont également eu la possibilité desuivre un ou deux séminaire(s) du MAP.74

L’ÉCOLE DE CHAILLOTLes sujets de PFE qui clôturent le cycle de formation, enprise directe avec les réalités de l’action publique sur lesterritoires, étaient pour la promotion 13 :• Le patrimoine de proximité dans le Gard• Patrimoine industriel en vallée de la Seineen Seine-et-Marne• Patrimoine ligérien en zone inondable dans le Loiret• Argenteuil, Bezons : patrimoine et PLU• Patrimoine et logements d’urgence en Seine St-Denis :le site Coignet• Le port de Concarneau• Centre-ville de Choisy-Le-Roi : vers un voletpatrimonial de la gestion urbaine• Lyon, du patrimoine mondial au patrimoine local• Lens : le Louvre II dans le bassin minier du nord• Les espaces publics en secteur sauvegardé :l’exemple nantais• L’aménagement de la porte d’Aubervilliers• Des IGH à Paris ?• Plateau du Santerre, canal Seine-Nord etpôle d’échange multimodal• PDH Val de Marne• l’ANRU confrontée aux territoires• Quartier ANRU en Girondes• Sites inscrits en Île de France• La pointe du Verdon (Gironde).Quelle gestion et quel projet pour ce territoire ?• Densification autour des rocades départementales enÎle de France• Aménagement autour de l’Étang de Berre• Projets voirie Lille75

L’ÉCOLE DE CHAILLOTLes coopérationsinternationalesLes coopérations qui existaient jusquelà se sont poursuivies en 2007 : cours de longuedurée de Damas et de Sofia, coopérationd’une dizaine de jours avec la Chine,ateliers croisés avec la Syrie et la Roumanie.L’année 2007 a vu le lancement de trois autresformations au Cambodge, au Maroc et en Inde.Le cours de DamasEn 2007, l’École a envoyé sept missions d’enseignement,principalement assurées par Bernard Wagon, Architectedu patrimoine, urbaniste, et Pierre Bortolussi, Architecteen chef des monuments historiques. Il s’agissait de ladeuxième session de cette coopération commencéeen 2004 avec la Faculté d’architecture de Damas. Lejury final s’est déroulé en novembre 2007, présidé parDr Mamour Wareh, doyen de la faculté d’architecture.Bernard Wagon Pierre Bortolussi et Mireille Grubert yparticipaient pour l’École de Chaillot. Sur 17 élèves, 13ont obtenu leur diplôme qui leur a été remis lors d’unecérémonie présidée par M. Michel Duclos, ambassadeurde France à Damas. Les mémoires ont donné lieu à uneexposition.Cette deuxième session a (2005-2007) a fait l’objet autotal de 28 missions d’enseignement et administrativesde la part de l’École. En décembre 2007, une troisièmesession a débuté, accueillant 30 étudiants venant detoute la Syrie.Le cours de SofiaLe Cours de Sofia se poursuit avec une 4ème session dedeux années chacune. 16 architectes bulgares y participentcomme élèves . Dominique Larpin, Architecte enchef des monuments historiques, y a remplacé BenjaminMouton comme « pilote » du champ architecture. L’Écolede Chaillot a envoyé 16 missions d’enseignement à Sofiaen 2007.Du 10 au 17 juin les élèves ont participé à un atelier surle site de Ovcha Mogila, dans la région de Rousse surle Danube, à la frontière avec la Roumanie. FlorenceBabics, architecte du patrimoine et Dominique Larpin,architecte en chef des monuments historiques, en ontassuré l’encadrement avec leurs collègues bulgares.Ils ont étudié la forme urbaine, le bâti en terre crue, etl’église de la Sainte Trinité (1864), avec ses abords.En octobre, le troisième semestre a démarré avec la correctionde l’atelier et sa notation. Chaque élève a choisiun projet de fin d’études qu’il présentera en juin 2008.L’IndeSuite à une demande du bureau de l’Unesco en Indedirigé par Minja Yang à New Delhi, l’École de Chaillota participé en 2007 à une mission préparatoire et deuxmissions d’enseignement dans l’État de Tamil Nadu, ausud-est de l’Inde, afin de contribuer à la formation pourla connaissance et à la mise en valeur du patrimoine dela région du Chettinad.Du 16 au 22 juillet 2007, deux enseignants de l’École deChaillot, Paul Trouilloud, architecte et urbaniste de l’État,chef du Service départemental de l’architecture & dupatrimoine des Yvelines, et Robert Dulau, Conservateuren chef du patrimoine au musée des MonumentsFrançais, ont participé à un premier studio sur siteavec les étudiants du département d’architecture de laAnna University of Chennai (Madras). Un Memorandumof Understanding (convention de partenariat) a été signé.Ce travail est destiné à se poursuivre en janvier 2008.Une formation pour les décideurs chinoisPour la troisième année consécutive, à la demande del’Université de Tongji (Shanghai), la Cité de l’architecture& du patrimoine / École de Chaillot / Observatoirede l’architecture de la Chine contemporaine a organisé,avec la DAPA, une formation pour des responsables del’urbanisme de villes historiques et culturelles chinoises.Du 13 au 22 novembre, 15 décideurs chinois ont découvertles instruments et les acteurs de la protection du patrimoineurbain en France lors d’un séjour qui les a menésde Paris à Nancy, Longwy, Lille et Roubaix. L’accent étaitmis sur la reconversion du patrimoine industriel, et lescandidatures au patrimoine mondial de l’UNESCO.L’École et l’Observatoire de l’architecture de la Chinecontemporaine ont également reçu du 22 au 31 octobrele professeur M. Ruan Yisan, président de la fondationRuan Yisan, des chercheurs du Centre National deRecherche sur les Villes Historiques Chinoises (CRVHC),ainsi qu’une délégation de l’Université de Tongji, dontMme Shao Yong, professeur à l’Université Tongji.77

L’ÉCOLE DE CHAILLOTLe CambodgeUn « Centre régional de formation aux métiers du patrimoine» a été créé au Cambodge à la rentrée universitaire2007-2008 . L’École de Chaillot a été sollicitée par laDAPA et le MAE pour en être l’opérateur.Le cours est financé par un FSP (Fond de solidaritéprioritaire) du MAE, pour trois sessions de formationsuccessives de un an chacune. La DAPA/MCC apporteun financement complémentaire aux dépenses techniqueset fonctionnelles du centre. Les SCAC (Services deCoopération et d’action culturelle) des ambassades deFrance dans ces trois pays soutiennent cette action.L’organisation du cours sur place est assurée sur placepar Michel Verrot, Architecte et urbaniste de l’État, enposte au Cambodge, et ses deux assistants. Des chercheursde l’EFEO (École française d’Extrême Orient) yinterviennent dans l’enseignement.Après une première mission préparatoire au Cambodgeet au Laos en juin 2006, une seconde a eu lieu en février2007 au Vietnam. En juin 2007, dans chaque pays partenaire,se sont réunis les Comités mixtes locaux de coordination. Le 13 juillet 2007, le Comité général d’orientations’est réuni à Paris dans nos locaux. Coprésidé parle MAE et le MCC/DAPA, il rassemblait des représentantsde la Cité de l’architecture & du patrimoine / Écolede Chaillot, des ministères de la culture du Cambodge,du Laos et du Vietnam, M. Azzedine Beschaouch pourl’UNESCO, ainsi que de Michel Verrot responsable duCentre au Cambodge . Le Comité général a approuvé leprogramme, le calendrier et arrêté la liste des élèves.Les dix semaines de cours prévues se déroulent àSiem Reap pour le champ Architecture et à Phnom Penhpour le champ Ville. Un enseignant de l’École « pilote »chacun des deux champs : Pierre-André Lablaude,Inspecteur général des monuments historiques, pour lechamp « architecture », Alexandre Melissinos, urbaniste,pour le champ « ville ». Il est prévu de faire intervenir desspécialistes d’Europe et d’Asie.Les élèves sont architectes, archéologues, urbanistes ouingénieurs. Les langues de travail sont l’anglais et le français,avec traduction consécutive.Trois missions d’enseignement ont eu lieu en 2007 :• 1-6 octobre 2007: mission de Mireille Grubert et detrois professeurs de l’École de Chaillot pour le lancementdu Centre à Siem Reap. La leçon inaugurale a étéprononcée par Azzedine Beschaouch, secrétaire permanentdu Comité international de coordination (CIC) del’UNESCO pour le site d’Angkor, devant une centaine depersonnes. •12-17 novembre : la 2 e semaine de formations’est déroulée à Phnom Penh avec Alexandre Melissinospour le champ « ville ». Les étudiants ont présenté leprojet long sur lequel ils travailleront tout au long de l’année.Jacques Gaucher de l’EFEO a donné un cours surl’histoire des villes indiennes.• 8 décembre 2007 : Pierre-André Lablaude est allé àSiem Reap pour la troisième semaine de cours, en coordinationavec la réunion du CIC auprès duquel il estexpert. Les élèves ont pu profiter de conférences d’expertsindien et américain. La formation a été présentéeau CIC, et bénéficie ainsi d’une forte visibilité.78

L’ÉCOLE DE CHAILLOTLe MarocL’École de Chaillot a entamé en octobre 2007 sa collaborationà un « Master Patrimoine et métiers du patrimoine» de l’École nationale d’architecture (ENA) deRabat.Une convention entre l’ENA, la DAPA et la Cité de l’architecture& du patrimoine /École de Chaillot a été signéeen juin. Le SCAC de l’ambassade de France soutient cettecoopération.12 missions d’enseignement sont prévues par promotiondans la Convention. Trois se sont déroulées en 2007 :• En juin 2007, Dominique Larpin, Architecte en chef desmonuments historiques a participé au jury de sélectiondes élèves à Rabat.• 18-21 octobre, Mireille Grubert et Benjamin Moutonont participé au lancement du Master, en présencede M. Chorfi, directeur général de l’urbanisme et de l’habitat,et Nicolas Frelot, conseiller adjoint pour la coopérationtechnique à l’Ambassade de France. B. Mouton aprononcé la leçon inaugurale.• 15-17 novembre, Hervé Baptiste, architecte en chef desmonuments historiques a assuré des cours sur la techniquede la terre, les maçonneries et le bois de structure.• 14-16 décembre, Jean Michel Pérignon, Inspecteurgénéral de l’architecture & du patrimoine, a donné descours sur la notion du patrimoine.Les journées internationales d’étudesLe colloque sur le releve en architectureLa Cité de l’architecture & du patrimoine / École deChaillot / Musée des monuments français a organisé les5 et 6 novembre, en collaboration avec le Départementd’histoire de l’architecture de l’Université La Sapienza àRome, et en partenariat avec l’École pratique des hautesétudes, la deuxième édition de ces journées d’études quivisent à faire progresser la recherche dans les domainesde l’architecture et du patrimoine. Cette édition étaitconsacrée au thème suivant : « Le relevé en architecture,l’éternelle quête du vrai ». Ce colloque a permis de retracercertains moments forts de l’histoire de la pratique durelevé, tant du point de vue de ses auteurs (Viollet-le-Duc,Lassus, etc.) que de ses utilisateurs. Il a permis égalementde comprendre quel est l’état de l’art en matière d’outilset de techniques. Ces journées, qui ont accueilli environ200 personnes, ont permis la rencontre entre des professionnelsd’horizons divers, historiens ou architectes français,mais aussi italiens, belges, allemands, espagnols. Cecolloque fera l’objet d’une publication de ses actes.79

La formationpermanenteL’expérience de l’École dans le secteurdu patrimoine et, d’une manière générale,dans les domaines de l’aménagementde la ville et du territoire, l’a amenéeà élargir le cercle des destinatairesde ses formations. En qualité dedépartement formation de la Cité del’architecture & du patrimoine, l’Écolede Chaillot met en œuvre depuis 2005des formations constituant le socled’une activité de formation permanente.Les actions en faveur du grand public (« les Courspublics ») d’une part, et de la maîtrise d’ouvrage privéeet publique (« le CAMO ») d’autre part, ont été chacunereconduites en 2007 pour une deuxième édition avec unsuccès croissant en terme de fréquentation. Un nouveauprogramme a débuté à l’automne 2007 en direction desarchitectes œuvrant dans la réhabilitation, la restauration,l’entretien et la gestion du bâti existant.Les Cours publicsOrganisés avec le concours des deux autres départementsde la Cité de l’architecture & du patrimoine, lesCours publics proposent à un large public un enseignementlui permettant d’enrichir ses connaissances surl’architecture et le patrimoine. Qu’il s’agisse des coursd’histoire de l’architecture ou bien de ceux ayant une thématiqueplus ciblée, les Cours publics ont répondu à unedemande forte en la matière, émanant d’un public varié,amateurs éclairés, enseignants ou simples curieux.Les Cours publics 2007-2008 se composent de deux formationsdistinctes :Le cycle long des jeudis : 26 séances d’histoire de l’architecture(octobre 2007 à juin 2008) consacrées authème de l’habitat, de l’Antiquité à nos jours : « L’habitatà travers les siècles ». La conférence inaugurale a étéprononcée par Monique Eleb le jeudi 25 octobre sur lethème : « Généalogie de l’habitat : une petite histoire denos mœurs ».Le cycle court des lundis : 6 séances thématiques (janvierà mars 2008) ayant pour sujet « L’architecture militaireclassique : conception, construction, réutilisation »en marge de l’exposition Vauban, bâtisseur du Roi Soleilse tenant à la Cité de l’architecture & du patrimoine àl’automne 2007.Les cours d’histoire de l’architecture totalisent 266 inscriptionspar abonnement (la jauge maximum de l’auditorium)tandis que les cycles thématiques accueillerontenviron 150 participants parmi lesquels les élèves de premièreannée du DSA de l’École de Chaillot.Chaque cours reçoit en outre entre 5 et 25 inscriptionsà la séance.80

L’ÉCOLE DE CHAILLOTLes Cours publics en vidéoPour la deuxième année, l’ensemble des cours d’histoiredes jeudis sont filmés et montés pour une édition DVD.Ils seront distribués gratuitement aux différents réseauxpatrimoniaux en ayant fait la demande (SDAP, CAUE,Maison du patrimoine, médiathèques…) et souhaitantdiffuser ces contenus auprès de leurs publics respectifs.Chaque DVD présente un cours dans son intégralité. Ilest agrémenté par l’interview de l’intervenant sous formede portait. Ces interviews sont également consultablessur le site internet de la Cité. Un mécénat dédié à cettecaptation audiovisuelle a été renouvelé avec la MAF,Mutuelle des architectes français, à hauteur de 80 000 €.Les neuf premiers cours sont aujourd’hui consultables àla Bibliothèque de l’École de Chaillot et à la Médiathèquede la Cité de l’architecture & du patrimoine. Leur diffusionen province a débuté, grâce à un partenariat avec LaMaison du patrimoine de Troyes, qui présente ces DVDdans son auditorium, depuis octobre 2007, à raison d’uncours toutes les trois semaines.Les Cours publics hors les murs*Certaines sessions ayant eu lieu à la Cité seront reprisesà la Maison du patrimoine de Troyes, tel le cycle« Histoire des restaurations ». Dans le souci de permettreà des publics ne pouvant bénéficier des cours à Paris.D’autres partenariats de ce type sont à l’étude.Le Cycle architectureet maîtrise d’ouvrage (CAMO)Conçu conjointement par l’association Architecture etMaîtres d’Ouvrage (AMO) et l’École de Chaillot, le CycleArchitecture et Maîtres d’Ouvrage (CAMO) a pour ambitionde permettre aux maîtres d’ouvrage de développerleur culture architecturale en leur proposant des cléspour lire et comprendre l’aménagement de l’espace etmieux travailler avec les architectes.La première session du CAMO s’est achevée en avril2007 après six journées réparties dans l’année. Les participantsse sont vus remettre un certificat autour d’unecérémonie de clôture le 31 mai permettant de conclurela formation de manière festive autour d’un débat entreBernard Roth et Jean-Paul Viguier sur le thème : « l’architecturecrée de la valeur ».La deuxième session 2007/08 reconduit le même principede six journées de formation (dont une journée devisite de l’opération Seine Rive-Gauche (SEMAPA), et dela ZAC Bercy). Elle réunit 39 maîtres d’ouvrage issus dessecteurs privé et public autour d’architectes, praticienschevronnés, qui interviennent seuls ou en binôme avecdes maîtres d’ouvrage.Les intervenants de la session 2007-2008 sontSophie Brindel-Beth, Emmanuelle Colboc, BernardDesmoulin, Christian Devillers, Lorenzo Diez, MichelDresch, Thierry Ebehrard (Agence JP Buffi), JacquesFerrier, Christian Laroche, Michel Macary, Gilles de Mont-Marin, Bruno Pinard, Bernard Roth, Michel Roy, Jean-William Souffront, Yves Thévenin, Jean-Paul Viguier.Patrimoine actualité« Patrimoine actualité » est conçu avec la participationde l’Association des architectes du patrimoine. Lesinterventions sur l’existant constituent une part importantede l’activité des architectes, qu’ils soient libérauxou œuvrant dans le secteur public. La formation« Patrimoine actualité » se consacre à l’actualisation età l’approfondissement des compétences de la maîtrised’œuvre dédiée à la réhabilitation, la gestion, l’entretienet la maintenance du patrimoine bâti, dans ses aspectstechniques et réglementaires. L’enjeu de ce programmepour la profession est la mise à jour des connaissancesrendue nécessaire par l’évolution des métiers ainsi que ladécouverte et l’approfondissement de nouveaux champsde compétence.Pour cette année 2007-2008, deux sessions sont prévues :• 8 et 9 novembre 2007 : en partenariat avec le LRMH(Laboratoire de recherche pour les monuments historiques): « Consolidation et protection de la pierre »• 17 et 18 avril 2008 : « La responsabilité de l’architecteœuvrant dans le secteur du bâti existant ».Diffusion élargie de nos formationset nouveaux projetsOutre la continuation, voir l’extension de la diffusion denos formations en cours, notamment en direction de laprovince, d’autres projets sont à l’étude parmi lesquelsune formation au patrimoine architectural et urbain pourles maîtres d’ouvrage publics et privés.81

L’ÉCOLE DE CHAILLOTéditionsLa politique éditoriale doit permettrede diffuser un large fonds d’informationsur les techniques de conservation,de restauration et de mise en valeurdes édifices et des ensembles urbainset paysagers enseignées par l’École.Les publications• une contribution de l’École au numéro spécialde la revue « Monumental » consacré à la Cité del’architecture & du patrimoine, premier semestre 2007• un article sur l’histoire de l’École de Chaillot publiédans la revue Colonnes, numéro 24• le « Guide architectural d’Ismaïlia », ouvrage réalisé àpartir des travaux des élèves de l’École (session 2006-2008) et d’historiens de l’architecture qui sera sorti enseptembre 2008.Sont en projet ou en préparation• la publication en ligne des actes du colloque sur lerelevé en architecture• la coédition de la publication de la leçon inauguralede Pierre-Louis Faloci et la réédition des leçonsinaugurales de Henri Gaudin et de Patrick Berger• la publication de la leçon inaugurale de Jean Nouvel• la publication de cours de Pierre Pinon sur l’analyseurbaine. Cette publication pourrait être le premierouvrage d’une collection destinée à la publication descours de l’École et un manuel pédagogique d’analyseurbaine et architecturale illustré par les travaux desélèves• la publication des ateliers de l’École en France et àl’étranger de 1994 à 2006• la publication d’un livre retraçant l’histoire de l’Écolede Chaillot.Les moments fortsComme chaque année plusieurs évènements ont marquéet rythmé la vie de l’École dans le déroulement deses différentes activités.Ouverture de la CitéL’École a participé activement aux cérémonies d’ouvertureau public de la Cité à l’automne 2007, avec uneexposition des travaux des ateliers. Elles ont égalementpermis de faire découvrir aux visiteurs les différentesactivités développées par l’École en France et à l’étranger,à travers la projection de films et la présentation demaquettes réalisés par les élèves.Remise des diplômesL’année 2007 a débuté avec la cérémonie de remise desdiplômes aux lauréats de la promotion 2004-2006 desélèves du DSA qui s’est déroulée le 22 janvier à la Cité.Les diplômes ont été délivrés par Michel Clément, directeurde l’architecture & du patrimoine, en présence deLuc Liogier, conseiller technique au cabinet du Ministrede la culture et de la communication. Cette manifestation,programmée initialement à l’automne 2006, avait duêtre reportée du fait des cérémonies de pré-ouverture dela Cité.Exposition des ateliersLes travaux des ateliers de la promotion 2005/2007 ontété exposés le 2 juillet 2007 à 18h00 au Casino municipalde Beaucaire, en présence des élus, du Directeur régionaldes affaires culturelles, et des responsables associatifsdes villes de Beaucaire, Montfrin et Rémoulins. Ces villesont été retenues pour l’étude d’ensembles patrimoniauxsignificatifs de la région gardoise. Y étaient égalementprésentés le résultat des travaux d’ateliers réalisés enSyrie et en Roumanie. Par ce travail, les élèves proposentaux élus locaux, techniciens et professionnels, une lectureapprofondie de leur ville et présentent pour elle denouveaux projets.L’atelier franco-syrien, qui portait sur le quartierAl Fayçal, proche du centre de Damas, et sur un hammamde la période mamelouk, a également été exposéà la faculté d’Aarchitecture de Damas en novembre 2007à l’occasion de la cérémonie de remise des diplômes enprésence de l’ambassadeur de France en Syrie.82

L’ÉCOLE DE CHAILLOTLe bilan financierÉvolution globale des dépenses budgétairesLes dépenses de l’École de Chaillot pour l’année 2006avaient atteint un total de 305850 K€. Pour l’année 2007,elles sont finalisées à 412884 K€. Le tableau suivantrésume l’utilisation des crédits pour l’exercice 2007 etmontre une augmentation de 35% de la consommationdes crédits entre les deux exercices.Alors que les dépenses liées aux rémunérations ont augmentéde 32%, les dépenses de fonctionnement ont évoluéparallèlement de près de 38 %.Dépenses de fonctionnement : À partir de juillet 2006, ledéménagement vers la rue de Richelieu avait entrainéune hausse des charges. L’évolution à la hausse s’estpoursuivie en 2007 avec la montée en puissance du DSAet le démarrage de nouvelles formations en France et àl’étranger.Rémunérations : les dépenses liées aux prestations d’enseignement(honoraires des enseignants et intervenants)se sont fortement accrues en raison de la mise en placedes nouvelles formations et de nouveaux programmesdans le cadre de la coopération internationale (Maroc,Inde et Cambodge) qui ont débuté en 2007.De plus au cours de cette année, l’atelier intensif incluantles élèves Syriens et Roumains a entrainé des charges derémunération qui n’ont pas eu d’équivalent en 2006, cetatelier n’étant organisé qu’une fois tous les deux ans.Valeurs en euros2006 2007Évolution2006/2007Fonctionnement168 923 232 545 37,66 %Rémunérations136 928180 33931,70 %305 851412 88435,00 %83

L’ÉCOLE DE CHAILLOTAnalyse des dépenses par programmeLe tableau ci-après présente les dépenses par programme,regroupés par domaine. Les réalisations budgétaires del’année 2006 sont rappelées pour permettre les comparaisons.L’évolution brute des dépenses est donnée pardomaine d’action.ProgrammesDépensesréalisées 2007Dépensesréalisées 2006Évolution brute2006/2007Dépenses Part/domaine Dépenses Part/domaine Part par domaineFonctionnement général 26 3256,38 %30 0239,82 %-12,32 %Cycle d’études spécialisées 2 e année105 91043 008DSA-1ère annéeDSA-promotion entrante71 20128 81249,87 %92 39541 57157,86 % 16,36 %Cycles d’études spécialisées205 922176 974Formation Post concours AUE 1 0290,25 %12 1463,97 % -91,53 %Cours de SOFIACours de DAMAS32 15616 71417 74724 665Cours du CAMBODGE57 24626,74 %14,16 %153,93 %Cours du MAROC4 285894Cours à l’étranger110 40143 306Fomation des maires chinois85034 870Fomation CAMO33 226Collection Europe24 92516,76 %8 53114,19% 59,46 %Formation publiques10 20643 401Nouvelles formations69 207TOTAL412 884305 850Les dépenses de fonctionnement général et de structuredu département ont pu être réduites à environ 6%des dépenses totales depuis l’installation de l’école deChaillot dans ses nouveaux locaux.Les dépenses du cycle d’études spécialisées devenu DSAreprésentent la moitié des dépenses totales de l’année(49.87%). Elles dépassent les 200 000 €, incluant la campagnede recrutement des élèves du DSA-2007/2009. Ils’agit du domaine le plus important de l’activité l’écoleavec notamment le développement des ateliers intensifs.Les cours à l’étranger constituent encore le seconddomaine des activités du département. Un total de110.401 €, soit plus de 26% des dépenses annuelles, a étéconsacré principalement aux cours de Sofia, de Damas,du Maroc et du Cambodge, pour la prise en charge desdépenses de voyage et mission ainsi que pour les honorairesdes enseignants.Deux autres coopérations internationales ont été préparéesau cours de cette année 2007 ; il s’agit des coopérationsen Inde et en Chine pour la création d’ateliers.84

L’ÉCOLE DE CHAILLOTLes nouvelles formations ont pu être lancées. Un cyclecomplet aura été réalisé (Octobre 2006 / Juin 2007). Parailleurs, pour la troisième année consécutive, l’école deChaillot a organisé un séminaire de formation des décideurschinois en matière d’urbanisme. L’organisationde ces formations nouvelles a mobilisé plus de 16% desdépenses pour cette année 2007.Analyse des dépenses par natureLes trois postes majeurs sont les dépenses de rémunérationdes enseignants et intervenants, les frais de séjourengagés lors des ateliers et séminaires et les frais de transportengagés pour les missions, ateliers et séminaires.(11) Les charges de personnel – honoraires payés directementsur le budget du département – constituent leposte de dépenses le plus lourd, représentant plus de lamoitié des charges annuelles. Il faut noter que les salairesdes professeurs associés et des CDD occasionnels sontcomptabilisés par ailleurs, au budget de la direction desressources humaines de la Cité.(9) Les frais de séjour engagés au titre des ateliers sursite, en France et à l’étranger dépassent 67000 € soit plusde 16% des dépenses annuelles, 32000 € pour les ateliersdes formations traditionnels de l’école et 7000 € pour leséminaire des urbanistes chinois.(8) Les frais de déplacement de toutes natures atteignent,ensemble, un total de 61 048 € (14.8%) qui comprennent :• Les frais de transport des enseignants pour se rendresur les lieux d’enseignement,Le tableau ci-après présente une analyse par nature et par domaine d’action123ANNÉE 2007Fonctionnement courant :matériel, fournitures,PTT, courier,maintenance, entretien...Frais de receptionet de représentation,communicationInscription à desformations, colloques etséminairesFonctionnementdépartementUSAFormat° PostConcours AUECours àl’étrangerNouvellesformationTOTAUXpar nature13 555 3185 3 313 20 052261 0 8 089 9 35104Frais de reprographie 3 507 7 658 246 8 040 19 45156Achat d’ouvrageset abonnementsLocation de salle,surveillance d’examens007Quote par Benef 3 548 3 548891011Voyage & transport :missions, ateliers,séminaires organisésFrais de séjour :ateliers, séminairesorganisésIndemnités de missionsHonoraires :enseignements& intervenants ext.494 27 960 30 623 1 972 61 0485155 31 749 22 957 7 478 67 3403 322 20 005 183 3 790 7 925 35 22430 115 366 600 53 031 28 843 197 870TOTAUX par opération 26 325 205 922 1 029 110 401 69 207 412 88485

L’ÉCOLE DE CHAILLOT• les transports collectifs des élèves lorsdes ateliers et séminaires• les frais de transport de certains « invités »au titre des ateliers et séminaires• les billets de transport des enseignantset personnels administratifs partant en missionen France et à l’étranger(2) Les frais de représentation et de communicationincluent la campagne d’information pour le recrutementdes élèves : annonce presse, impression des affiches… etune participation de 8000 € pour la cérémonie de distributiondes diplômes du CAMO, ainsi qu’une réceptionpour les maires chinois et un catering lors des journéesRelevé.Les ressources/recettes & contributionsdes partenairesAu delà des crédits réservés au département sur le budgetde la Cité, l’École de Chaillot réalise certaines actionsavec des organismes et institutions françaises et étrangèrespartenaires. Les contributions de ces partenaires,importantes, constituent des financements indirectsqui participent et renforcent les actions de l’école. Parailleurs, des recettes sont réalisées par le département,soit au titre de son activité courante soit au titre de subventionsde fonctionnement.Les ressources partenarialesElles ont concerné les actions suivantes :Cours de Sofia : la coopération entre l’Institut nationaldes monuments de la culture à Sofia (INMC) et l’École deChaillot dure depuis six ans. En 2006, la DAPA a accordéune subvention spécifique de 20000 € qui a pris le relaidu MAE. Nos partenaires bulgares prennent à leur chargeles frais liés aux rémunérations des enseignants bulgareset des traducteurs interprètes, les matériels informatiqueset techniques, la location et l’entretien des locauxet les frais de déplacement des enseignants locaux. Leurparticipation annuelle de l’INMC au cours de Sofia estvoisine de 25000 €.Cours de Damas : à l’instar du cours de Sofia, ce coursbénéficie d’importantes ressources externes au budgetde l’école. Le Service de coopération et d’action culturellede l’Ambassade de France en Syrie prend en chargeles frais de mission de nos enseignants pour environ18000 €. De plus, la Faculté d’architecture de Damas quiprend en charge toutes les vacations d’enseignementdes professeurs syriens, assure l’hébergement de tous lesenseignants français missionnés par l’école de Chailloten Syrie.« La Chine »: cette action, réalisée pour la troisième fois,est quasi exclusivement financée par nos partenaires.Cette formation est organisée à l’attention des responsablesde l’urbanisme des villes historiques et culturelleschinoises. Nos partenaires ont autofinancé leurs voyageset séjour en France. L’École de Chaillot n’a pris à sacharge que les frais de réception de la délégation et lesdéplacements en Île de France de sa propre équipe.Formation post-concours des AUE : l’École de Chaillotassure la maîtrise d’œuvre conjointe de cette formationavec l’ENPC. Ce sont les subventions annuelles des ministèresde tutelle qui constituent son budget. Depuis 2003,la part du MEDAD est de 130000 €, celle du ministèrede la culture de 30000 €. L’apport financier de l’École(1.029 € en 2007) ne vient qu’en appoint.86

L’ÉCOLE DE CHAILLOTLes recettes propresPour cette année 2007, les recettes réalisées par le départementont atteint un total de 350000 € à savoir :Les droits d’inscription acquittés par les élèves ont étéde 4518316 € au titre du DSA. Les subventions au titredu cours de Sofia se sont élevées à 40000 € (30 000 -Action internationale - création d’un centre de formationdu patrimoine en Bulgarie (cours de Sofia) pour les professionnelsdu Laos, vietnamiens et cambodgiens 10 000DAPA et DGCID / Affaires étrangères). La participationde nos partenaires chinois pour la formation de leursurbanistes s’est concrétisée par une recette de 30000 €.Les droits d’entrées aux cours publics ont généré unerecette de 44449 €, celles du CAMO 58500 €. Par ailleurs,une convention de partenariat avec la MAF : (Mutuelledes architectes de France) a donné lieu à une ressourcespécifique de 80000 € pour les Cours Publics et celleavec le Cambodge de 78920 €.87

Les servicestransversauxLes services transversaux (ressources humaines,bâtiment, systèmes d’information, communicationet partenariats , service des publics, développementet mécénat, édition et audiovisuel)se sont structurés au fil de la montée en puissancedu projet et du bâtiment pour aboutirà une stabilisation depuis l’ouverture.Certains besoins existent encore, qu’une politiquemaitrisée de recrutement permettra de combler.89

La gestiondes ressources humainesL’établissement s’est attaché à mener,dans un contexte social stable,les actions suivantes.Mise en place d’outils de gestionConstituée d’une équipe de trois personnes, la directiondes ressources humaines gère près de 160 emplois surl’année.Elle a pour la première fois élaboré un « bilan social »,document de synthèse récapitulant les principales donnéeschiffrées dans le domaine social afin d’apprécier lasituation globale de l’établissement en matière d’emplois,de rémunération, de temps de travail et de formation.Le service de l’administration du personnel et de la formationa maintenu son effort en matière de formation.Pour l’année 2007, près de 50% des salariés ont bénéficiéd’actions de formation notamment en langues étrangères,hygiène et sécurité, incendie et renforcement d’acquisdans certaines fonctions.Règlement intérieurLa direction générale a mis en place un règlement intérieurentré en vigueur au mois d’avril 2007, qui s’appliqueà l’ensemble des personnels de l’établissement. Il évoqueles règles relatives à l’hygiène et la sécurité, à la disciplineet aux sanctions applicables.Accord d’entreprise sur le travaille week-end et les jours fériésEn accord avec les autorités de tutelle, l’année 2007 s’esttraduite par la négociation avec les partenaires sociauxd’un nouveau dispositif portant sur le travail du personnelconcerné par le travail le week-end et les jours fériésen raison de l’ouverture du public de l’établissement. Cetaccord est entré en vigueur au mois d’octobre 2007. Ilconcerne notamment la bibliothèque et le service despublics.Équivalent filièrePLAFOND D’EMPLOIS VOTÉ AU BPCatPostes statuaires *TotalArtistique/Acc/Surv TechniqueAdministrativeScientifiqueEPTC EPTC EPTC EPTC EPTCBudgetOpérateurVotéPermanentsNon permanentsCDICDD102 7 15 39 4126 2 5 10 9Personnel État détaché sur budget opérateur 6 0 0 3 3TOTAL INTERMEDIAIRE 134 9 20 52 53HorsPlafondFonctionnaires MàD MCCFonctionnaires MàD Education nationale26216290

LES SERVICES TRANSVERSAUXÉquivalent filièreEFFECTIFS RÉELSTotal Acc/Surv TechniqueArtistique/ScientifiqueAdministrativeCatEPTC EPTC EPTC EPTC EPTCPostes statuaires *PermanentsCDI88,9 5,5 8,7 38,1 36,6BudgetOpérateurNon permanentsCDD38 6 10 12 10Personnel État détaché sur budget opérateur 6 0 0 3 3TOTAL INTERMEDIAIRE 132,9 11,5 18,7 53,1 49,6HorsPlafondFonctionnaires MàD MCCFonctionnaires MàD Education nationale262160,9Flux d’effectifs par filièreen personne physiques (hors professeurs occasionnels et pigistes)FILIÈRE ADMINISTRATIVE RÉALISÉ 2007Flux de sortie par filière dont :Départs à la retraiteAutres départs définitifs (décès, démission, fin de contrat etc...)Départs temporaires (détachements, disponibilités, etc...)Sorties vers une autre filière (au sein de l’opérateur)Flux d’entrée par filière dont :Recrutements sur contratsEntrées en provenance d’une autre filière (au sein de l’opérateur)Autres (retour de disponibilité, de congés parental etc...)881313Soldes entrées/sorties 5FILIÈRE ARTISTIQUE/SCIENTIFIQUE RÉALISÉ 2007Flux de sortie par filière dont :Départs à la retraiteAutres départs définitifs (décès, démission, fin de contrat etc...)Départs temporaires (détachements, disponibilités, etc...)Sorties vers une autre filière (au sein de l’opérateur)Flux d’entrée par filière dont :Recrutements sur contratsEntrées en provenance d’une autre filière (au sein de l’opérateur)Autres (retour de disponibilité, de congés parental etc...)1511499Soldes entrées/sorties -691

LES SERVICES TRANSVERSAUXFILIÈRE ACCUEIL, SURVEILLANCE, MAGASINAGERÉALISÉ2007Flux de sortie par filière dont :Départs à la retraiteAutres départs définitifs (décès, démission, fin de contrat etc...)Départs temporaires (détachements, disponibilités, etc...)312Sorties vers une autre filière (au sein de l’opérateur)Flux d’entrée par filière dont :Recrutements sur contratsEntrées en provenance d’une autre filière (au sein de l’opérateur)Autres (retour de disponibilité, de congés parental etc...)77Soldes entrées/sorties 4FILIÈRE TECHNIQUERÉALISÉ2007Flux de sortie par filière dont :Départs à la retraiteAutres départs définitifs (décès, démission, fin de contrat etc...)99Départs temporaires (détachements, disponibilités, etc...)Sorties vers une autre filière (au sein de l’opérateur)Flux d’entrée par filière dont :Recrutements sur contratsEntrées en provenance d’une autre filière (au sein de l’opérateur)Autres (retour de disponibilité, de congés parental etc...)1111Soldes entrées/sorties 2FILIÈRE OPÉRATEURRÉALISÉ2007Flux de sortie par filière dont :Départs à la retraiteAutres départs définitifs (décès, démission, fin de contrat etc...)Départs temporaires (détachements, disponibilités, etc...)35233Sorties vers une autre filière (au sein de l’opérateur)Flux d’entrée par filière dont :Recrutements sur contratsEntrées en provenance d’une autre filière (au sein de l’opérateur)4040Autres (retour de disponibilité, de congés parental etc...)Soldes entrées/sorties 592

LES SERVICES TRANSVERSAUXLa directiondu bâtimentL’année 2007 a été marquée par la finalisationdu chantier pour l’ouverture et notammentles évènements suivants• La suite de la livraison des espaces et des installationstechniques correspondantes ; en mars 2007, le socle, avecen particulier la galerie haute d’exposition temporaire etles locaux sociaux pour les prestataires, puis en septembre,le solde avec la livraison des trois galeries muséographiques.Pendant une grande partie de l’année, il adonc fallu continuer la coordination avec le chantier etpréparer deux commissions de sécurité. L’essentiel desDDŒ n’a pu être réceptionné qu’en décembre, ce qui n’apas facilité la prise en main des équipements• Les derniers déménagements et installations d’un certainnombre de collaborateurs ont été pilotés par les servicesgénéraux ; le site provisoire loué boulevard de laVillette a été vidé, remis en état et rendu et les équipesde la bibliothèque ont rejoint Chaillot à l’été. Archiscopies’est également installé dans ses bureaux définitifs• Le suivi de l’installation des deux concessions : librairieLe Moniteur et L’Affiche (restauration)• Le suivi et le contrôle (via des indicateurs de performanceciblés) de la montée en puissance du groupementde co-traitants du contrat multiservices piloté parExprim, en charge de la maintenance du bâtiment, de lasécurité-sûreté (changement de prestataire en mai pourcause de manque de résultats ; Main sécurité a doncremplacé G4S), de l’accueil-billetterie (City One) et dunettoyage (la Providence).• La finalisation d’un grand nombre de procédures, liéesà l’ouverture au public ; la mise en place d’un suivi desconsommations énergétiques, avec un bilan thermiqueréalisé en fin d’année.• Le recrutement de deux collaborateurs pour compléterles équipes avec en particulier un régisseur pour l’auditorium,nécessaire face à la montée en puissance desactivités évènementielles de la Cité et un agent polyvalentdu bâtiment indispensable pour le bon entretien deslieux.Les servicescomptables& financiersL’année 2007 a été celle de la mise en place d’un outil degestion informatisé, PHEB, permettant le suivi des engagementset leur contrôle.Cinq contrôleurs de gestion assurent ce suivi ainsi, pourcertains d’entre eux, que la gestion suivie des crédits.Untravail de synthèse des différents postes budgétaires et derapprochement de la présentation (comptabilité privée)avec celle souhaitée par les tutelles (comptabilité publique)a été opéré. Le service comptable et les contôleursde gestion ont été regroupé en une direction financièreassurée par le directeur des systèmes d’information.93

LES SERVICES TRANSVERSaUXLa direction des systèmesd’informationLa mise en œuvre d’une politique globaledu système d’information, embrassantles aspects d’infrastructures de matérielset d’applications informatiquess’est poursuivie.en 2007, la priorité étant mise sur les projets directementliés à l’ouverture :• Projets structurants matériels et logiciels• Multimédia du musée et de la bibliothèque• Mise en place du visioguide.La direction s’est confortée en tant que centre d’expertiseet de ressources sur les problématiques de multimédiaet de projets web.Elle a participé aux réunions hebdomadaires de coordinationdu chantier avec l’EMOC et le maître d’œuvre etaux réunions plus spécifiques portant sur les installationsréseaux et multimédia.Les projets informatiques/matérielset logiciels - liés à l’ouverturePlusieurs projets d’envergure ont été mis en place pourconcorder avec une ouverture en deux temps.BilletterieLa solution de billetterie (Ressources SI) et de contrôledes droits d’entrée a été déployée en deux tempsEn mars à l’entrée Wilson pour les expositions temporaireset en septembre pour le hall du pavillon de têteet l’auditorium. Le progiciel choisi permet également lamise en place d’une billetterie en ligne qui sera opérationnelleen 2008. À la fin de l’année, quatre caisses (dontune pour le visioguide) équipaient le hall du pavillon detête et une l’auditorium. Deux autres points de vente(hall about et entrée Wilson) peuvent être équipée à lademande.VidéosurveillanceLa Cité a souhaité installer un système de vidéosurveillanceglobal afin, d’une part, d’éviter les éventuellesdégradations des œuvres de pouvoir reconnaître lesauteurs de ces faits et de les en dissuader, d’autre part desurveiller les issues de secours (système UGCIS).Dans le cadre des travaux d’aménagement, la fourniturede treize caméras analogiques pour contrôler les UGCISétait prise en charge par l’établissement constructeur(l’EMOC). En revanche, la fourniture et l’installation descaméras sur IP pour la surveillance des espaces intérieursdemeuraient à la charge de la Cité (42 localisationscorrespondant à 32 caméras fixes et 10 dômes). Le systèmepermet une visualisation sur un mur d’images etune prise de main par un opérateur au PC Sécurité, demême que la prise de main à distance via une interfacesécurisé sur Intranet.Dans le respect des dispositions de la loi 78-17 du 6 janvier1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichierset aux libertés et de la loi n° 95-73 du 21 janvier 1995,le dispositif a été présenté au Comité d’entreprise avantmise en œuvre.Logiciel ERP PheBLes dépenses réelles de l’établissement doivent êtrecontrôlées à tout moment. En outre la LOLF (Loi organiquesur les lois de finance) oblige à la mise en placed’une comptabilité analytique spécifique. C’est pourquoila Cité a installé un mode de gestion intégré prenant encompte les aspects comptables et budgétaire au sein dusystème d’information cible correspondant à l’organisationhumaine souhaitée par l’EPIC.Le nouvel outil, PheB intègre notamment les fonctionnalitéssuivantes :• Élimination des doubles saisies• Mise en place d’une comptabilité analytiquesous format LOLF• Édition d’états analytiques multi critères• Outil de reporting mensuel (EPRD) dissociant lebudget, les engagements en cours, la réalisation.Un bilan d’utilisation pour le premier exercice 2007 a permisd’envisager des évolutions qui simplifieront l’utilisationdu progiciel en 2008.94

LES SERVICES TRANSVERSAUXGestion des espacesAfin d’accompagner le développement de sa politiquede commercialisation d’espaces, la Cité a acquis unesolution progicielle de soutien à ses activités de gestiondes espaces et des événements associés, qui doit permettrede suivre l’état d’avancement de chaque événement,depuis la demande initiale de renseignement àla facturation et au suivi post événement en prenant encompte une vingtaine d’espaces différents, soumis à descontraintes variables.Le choix du logiciel (Agora, de la société Avanti) est intervenuen fin d’année et le déploiement opérationnel ne sefera qu’en 2008.Par ailleurs, la Cité a connu en février 2007 un incidentmajeur sur le serveur NAS d’archivage de données, qui aconduit à revoir la politique de partage et de sauvegardedes données.Le multimédia permanentL’ambition multimédia de la Cité peut se décliner entrois axes majeurs.De nouvelles technologies pour de nouveauxusagesLes formes innovantes de médiation culturelle permettentde toucher de nouveaux publics : la visite virtuelledes collections sur écran tactile dans le hall du pavillonde Tête, le visioguide qui offre une découverte de l’histoirede l’architecture au travers de contenus multimédiassur un IPAQ, les jeux de l’atelier pédagogique multimédia« Dessine-moi une architecture » portant surles façades en deux dimensions et « Villa Aurdy, rue desBœgues » permettant la découverte d’une constructionen trois dimensions.Une offre de contenusdans les galeries d’expositionLes dispositifs multimédias des galeries permanentesdu musée, des expositions temporaires complètent lescollections de moulages, de maquettes ou encore delivres et approfondissent certaines thématiques. Conçusspécifiquement pour la Cité, ces dispositifs sont pour laplupart interactifs grâce à une track-ball ou un joy-stick.Certaines créations tel le dispositif de réalité augmentéedu Beau-Dieu d’Amiens dans la galerie des moulages ouencore la fresque multimédia introductive de la GAMCrevêtent un caractère exceptionnel tant par la technologieque par la qualité de la réalisation multimédia. Lavérification de service régulier de la centaine de dispositifsa été prononcée en novembre 2007.Des outils de connaissance et d’informationAussi bien l’École de Chaillot que la bibliothèque offrentdes équipements multimédias adaptés aux exigencesactuelles de l’enseignement et de la recherche. Un portaildocumentaire fédère sur Internet l’ensemble des ressourcesdocumentaires de la Cité en utilisant les dernièrestechnologies (XML, EAD, OAI,…). La bibliothèque disposeégalement de 36 places assises équipées d’un posteinformatique (sur 115 places offertes) et de neuf placesdédiées à la seule consultation des documents audiovisuels.Des bornes de consultation du catalogue et duportail documentaire sont dispersées dans la salle et deslecteurs portables de DVD permettent une consultationde certaines ressources numériques à la table de travail.Le portail documentaire est entré en phase d’exploitationen deux étapes successives et offre toutes les fonctionnalitésprévues depuis septembre.95

LES SERVICES TRANSVERSAUXSite InternetCitechaillot.fr est d’abord un site d’information grâceauquel le visiteur virtuel peut découvrir l’institution etnotamment les missions qui lui ont été confiées dansle cadre de la promotion de l’architecture et du patrimoine.Le site se propose de fédérer les énergies et lesressources autour de ces thématiques et de fidéliser sonpublic par des informations renouvelées régulièrement.Le site a été mis en ligne en deux temps, suivant en celala séquence d’ouverture de la Cité.L’internaute peut également suivre au jour le jour la programmationde la Cité grâce à l’agenda, la newsletter etgrâce à la présence de nombreux fils RSS (fils de syndicationde contenus). Ce site Internet offre ainsi une présentationapprofondie des expositions et de l’ensembledes activités de la Cité : conférences et débats de l’Institutfrançais d’architecture, formation et cours publicsproposés par l’École de Chaillot ainsi que les publicationsou les projections de films. Une visite virtuellede la Cité permet également de découvrir les espacesdu palais de Chaillot et les œuvres significatives de lacollection permanente des trois principales galeries dumusée des Monuments français. Un jeu de constructionen ligne permet d’approcher les activités pédagogiquesdispensées dans le cadre des ateliers destinés aux jeunespublics. Une rubrique de téléchargement facilite latransmission du savoir en offrant de nombreux contenusgratuits.Sur l’année écoulée, le site totalise plus de 500 000visiteurs.Le visioguideLa Cité propose au public un parcours des collectionspermanentes ayant recours à un visioguide, supportnumérique innovant et pédagogique. Le visioguiderepose sur l’utilisation de PDA de type HP IPAQ. Encoreinédit car très peu usité (Château de Versailles dansle cadre du projet Grand Versailles Numérique ; TateGallery à Londres), ce type de support de visite positionnela Cité parmi les établissements à la recherche denouvelles formes de médiation culturelle en valorisantun partenaire technologique sur ses solutions de mobilité.À la version française proposée dès 2007 on ajouteune version anglaise 20008.Le parcours visioguide propose une histoire de l’architecturedu XII e siècle à nos jours autour d’une sélectiond’œuvres des collections. Il privilégie donc une approchepar thématique et par œuvre, chacune devenant untémoin de l’histoire de l’architecture et de son évolutionà travers les siècles. La navigation alterne séquencesaudiovisuelles (vidéo) et séquences uniquement sonores(audio avec image statique). Conçu autour des collections,le parcours incite son utilisateur à passer par l’ensembledes salles du musée selon un parcours organisé.Trois séquences illustrent chaque œuvre :• « L’œuvre »: description du moulage, maquette oupeinture• « Repère »: la valeur représentative du monumentdont est issu le fragment dans l’histoire de l’architecture• « Parole de … »: le regard d’un spécialiste sous formed’interviewCe projet original a été rendu possible grâce au soutiende HP France.Ressources humainesL’année 2007 a vu le recrutement sur CDI d’un technicienbureautique. Du fait d’un arrêt maladie de longue duréedu responsable d’exploitation, un administrateur réseau,responsable de la sécurité des systèmes d’information aété recruté en octobre. Les missions du responsable ontété assumées pendant sept mois par un prestataire extérieur,occasionnant une importante dépense imprévue.Par ailleurs, le chef de projet multimédia a quitté laCité à la fin de l’année à l’issue de son CDD. Ses tâchesont été redéployées sur la chef de projet web pour laconception et sur l’ingénieur réseau et le technicien pourl’exploitation.PartenariatsDeux contrats de partenariat technologique stratégiquesont été conclus avec les sociétés HP pour la fourniture de100 IPAQ et leur maintenance sur trois ans (visioguides,montant de 45 000 € hors remise) et Alcatel pour le renouvellementet l’équipement du réseau : fourniture d’uncœur de réseau, de switchs de dernière génération et desbornes WiFi nécessaires pour couvrir la Cité (montant de200 000 € hors remise).96

LES SERVICES TRANSVERSAUXLa direction de la communication& des partenariatsForte d’un effectif de 6 personnes(incluant son directeur), la directionde la communication et des partenariatsassure des missions dans le champ de lacommunication, qu’il s’agisse de la promotionde l’institution ou de la valorisation de sesprogrammes, et dans le champ des partenariats,tant avec les médias qu’avec des entreprisesmécènes. L’année 2007 aura été une annéecruciale pour l’action de la direction, marquéepar deux ouvertures successives en mars etseptembre 2007.La fin de l’année 2007 aura égalementpermis de mettre en place le dispositifde communication de la Cité en « régimede croisière », une fois passée l’ouverturegénérale et la totalité de l’offre culturellede la Cité étant mise à la dispositionde ses publics.Les actions de communicationLa communication institutionnelleSignalétique du musée et de la CitéUne part importante de l’action de la direction de lacommunication et des partenariats en 2007 a consistéà déployer, sur la base de l’identité visuelle finalisée eninterne à compter du début de l’année - la signalétiquemuséographique de la Cité, ainsi que la signalétiqueextérieure et intérieure à Chaillot.La signalétique muséographique, établie en étroite relationavec la conservation du musée, a été élaborée pourla totalité des cartels et des fiches de salles du musée.La direction a supervisé la pose dans les galeries.En matière de signalétique extérieure, après sélectiond’un prestataire pour la fabrication des supports, ladirection a conduit le déploiement de ces derniers, qu’ils’agisse :• Des supports d’affichage en façade, au nombre de cinq• De l’affichage d’information aux portes du bâtiment• De l’implantation de totems en verre, pour la réalisationdesquels la direction a négocié un partenariat spécifiqueavec un fabricant verrier, l’entreprise attributaire du marchéde signalétique extérieure ne réalisant que la fabricationet la pose d’adhésifs informatifs.À également été conduite, en relation avec la directiondu bâtiment, la réalisation par les services de la voirie del’arrondissement de panneaux directionnels implantésaux abords du palais.En matière de signalétique directionnelle intérieure,la direction de la communication et des partenariats,appuyée par la direction du bâtiment, a conduit laconception, la fabrication et la pose de ses différentssupports par les prestataires externes affectataires dumarché.ÉditionDans le cadre de l’ouverture générale de l’automne 2007,la direction a coordonné l’édition de plusieurs numéroshors série consacré à la Cité par :• Beaux Arts• Connaissance des Arts• Figaro Hors Série• FigaroscopeLa réalisation d’un guide du visiteur confiée après appeld’offre aux éditions du Moniteur a été engagée.La direction de la communication et des partenariats, enrelation avec le service des publics, a également conçuet édité les différents supports d’information pérennesde la Cité :• plaquette institutionnelle• brochure trimestrielle de programmation• brochure à l’attention des publics scolaires• plan guide de la Cité• guide du lecteur de la bibliothèqueC’est également en 2007 qu’est sorti le premier numérode la publication bimestrielle de huit pages relatives àla programmation de la Cité, encartée dans le magazineAMC et diffusée à la Cité sous forme de tiré à part.97

LES SERVICES TRANSVERSAUXCommunication en ligneL’alimentation éditoriale du nouveau site Internet dela Cité a été poursuivi avec la direction des systèmesd’information.Toujours avec la DSI, dans le cadre de la séquence inauguraledu nouveau fichier de la Cité, « contactCité » a étémise en œuvre et l’optimisation de la mailing-list crééeen 2005 a été poursuivie, pour être désormais alimentéedepuis le site Web de la Cité.Le premier volet de la campagne publicitaire de l’ouverturegénérale de la Cité a été conçu et mis en œuvreen interne par la direction de la communication et despartenariats.S‘appuyant sur le mécénat de compétence négocié avecl’agence Euro RSCG C&O, la campagne publicitaired’ouverture de la Cité a été déployée en deux tempsforts : en mars 2007 à l’occasion de l’inauguration desgaleries d’expositions temporaires, et en septembre dansle cadre de l’ouverture générale.Une campagne comprenant trois visuels distincts adonné lieu à deux vagues d’affichage dans le métro enmars et septembre 2007. Cette campagne a été déclinéeen presse, radio, TV et sous forme de cartes postales promotionnelles.L’ensemble de ces déclinaisons a été effectuésur la base de partenariats médias négociés par ladirection de la communication et des partenariats avec :• Métrobus et CBS Outdoor pour l’affichage, l’appui dece dernier réseau permettant d’obtenir une visibiliténationale• Le Groupe Moniteur, Elle et Elle Déco, Métro,le Nouvel Observateur, l’Express, pour la presse• France Info et France Culture en radio• France 5 et Arte en télévision.Relations presseAprès le lancement en 2006 d’un appel d’offres débouchantsur le recrutement de deux agences, l’une destinéeà couvrir le champ des médias spécialisés en matièred’architecture, l’autre destinée à traiter des médias généralisteset culturels, la direction, en relation étroite avecla présidence de la Cité, a coordonné le travail des deuxagences, en vue de l’obtention de retombées médiasoptimisées dans le cadre de l’ouverture.Un dossier de presse d’ouverture a été conçu en interneainsi qu’un CD images à destination des journalistes. Pourla conception de ce dernier support, un suivi photographiquedes travaux et des collections a été commandé.Participation à des événements et salonsLa présence de la Cité a été assurée dans un certainnombre de manifestations et événements propices àaméliorer la notoriété de l’institution et la connaissancede ses programmes, notamment en orchestrant sa participationau Salon du Patrimoine (novembre 2007).La communication interneEn charge de la communication interne au sein de laCité, la direction de la communication a continué à enrichirle site Intranet de la Cité en contenus d’actualité eta veillé à ce que l’ensemble des personnels soit associé àchacune des manifestations d’ouverture.Évènements d’ouvertureLa conception, le montage (mars 2007) et la coordination(septembre 2007) des événements d’ouverture de la Citéont fortement mobilisé l’équipe de communication.Dans le cas de l’inauguration générale de septembre, enprésence du Président de la République, la direction atravaillé avec un prestataire extérieur, en relation étroiteavec les services de l’Élysée et du ministère de la Cultureet de la Communication.Un partenariat a été négocié avec un traiteur prêt àfournir gracieusement les prestations de restauration àl’occasion des cérémonies inaugurales de mars et de septembre2007.98

LES SERVICES TRANSVERSAUXL’accompagnement et la valorisationdes programmesÀ la faveur du déploiement complet de la Cité dans sesespaces du palais de Chaillot, les actions de communicationpour l’ensemble de la programmation de la Cité etde ses différents départements ont été intensifiées.Dans ce cadre, la direction a négocié des partenariatsmédias distincts de ceux mis en œuvre pour l’ouverture.Ainsi pour l’exposition Vauban, inaugurée en novembre2007, la Chaîne Histoire, Arte, le Figaroscope, le Syndicatnational de la PQR, CBS Outdoor ont été partenaires.Dans le cadre de chaque exposition ou programme, ladirection de la communication et des partenariats s’estvue confirmée dans son rôle en matière de créationgraphique et d’édition, chaque campagne de promotionétant conçue en interne, et la direction éditant :• Affiches dans tous les formats envisageables ;• Annonces presse ;• Journal d’exposition gratuit ;• Flyer ou carte postale promotionnelle ;• Communiqué et dossier de presse + CD d’imagespresse• Signalétique extérieure (bâches) et intérieure (afficheset/ou panneaux d’information).Dans le cas des grandes expositions payantes, la directioncoordonne l’édition de numéros Hors série, notammentavec Connaissance des Arts (cf. Vauban).Elle suit également l’organisation des manifestationsinaugurales, négociant dans ce cadre des accords departenariat avec des prestataires en mesure d’assurer lescocktails et assure la conception et la diffusion des cartonsd’invitation, à partir du fichier « ContactCité ».Les partenariatsEn matière de partenariat, la direction a continué en2007 à travailler sur deux axes complémentaires, en relationétroite avec la direction du développement :• La conclusion de partenariats médias en vue d’assurerle maximum de visibilité pour l’institution et sesprogrammes, dans la perspective de l’ouverture aupalais de Chaillot (cf. supra)• La négociation d’accords de partenariat et demécénat avec des entreprises, notamment en faveur desprogrammes.Ont par ailleurs été reconduits des partenariats enfaveur de programmes récurrents, comme les Courspublics d’histoire de l’architecture (avec la Mutuelle desArchitectes Français).La direction de la communication et des partenariats amis en œuvre le dispositif de valorisation de leur partenariat/mécénatavec les entreprises déjà engagées auxcôtés de la Cité. Cette mission s’est notamment traduitepar le déploiement d’une signalétique dans les espaces dela Cité ayant fait l’objet d’un soutien spécifique, ainsi qued’une signalétique propre aux partenaires fondateurs.99

LES SERVICES TRANSVERSAUXLe servicedes publicsÀ l’occasion des ouvertures successivesde la Cité, la direction des publicsa proposé une large offre d’activitésautour des galeries du musée, des espacesd’expositions temporaires, ainsi quela création de trois ateliers pédagogiques.L’année d’ouverture a été marquée par uneforte mobilisation et importante charge detravail pour la préparation des expositionspédagogiques, la création et la programmationdes ateliers et stages destinés au jeune publicet les visites guidées destinées au publicadulte. Des parcours animés pour le jeunepublic ont été crées et réalisés pour lesgaleries du musée.La préparation des espaces qui accueillerontces activités, l’organisation du planninget la conception d’une brochure deprogrammation ont mobilisé les équipes.L’ouverture a également nécessité la mise en place duservice de la réservation et de la billetterie pour les activitésaccessibles aux groupes et aux individuels, à partirde septembre. Le service de la réservation collabore trèsétroitement avec les prestataires extérieurs chargés desvisites.Une exposition-atelier pour les enfants, Qu’est-ce que tufabriques ? a été préparée, montée et proposée au jeunepublic, scolaire et individuel, du 15 septembre 2007 au 5mai 2008.Un parcours pour le jeune public dans l’exposition consacréeà Vauban, du 14 novembre 2007 au 5 février 2008, aété élaboré, proposant des dispositifs manipulables et unparcours d’observation.Les ateliers pédagogiques, espaces permanents, ont étéaménagés et sont entrés en fonction après l’ouverture.Des outils multimédia ont été conçus à cet effet parl’équipe du service et par des intervenants extérieurs.Ressources humainesDirectionA. RuellandCoordination, administration, gestion financière :O. PradelDéveloppement des publicsA. Halleman (jusqu’à fin mai 2007)S. Lemaire (contrat d’apprentissage, nov. 2007-31 oct.2008)RéservationH. Katz (depuis fév. 2007) et C. Ducoq (depuis sept.2007)BilletterieH. Tran (depuis sept. 2007)Action culturelleV. Antoine-Andersen poste mis à disposition du rectorat deParis, 2 jrs / semaineM. Arsenec (poste mis à disposition du rectorat deCréteil, 2 jrs / semaine, depuis sept. 2007)C. Bossut (emploi aidé, 3 jrs ½ par semaine)E. Brisson, architecteE. Brosseau (depuis nov. 2007,CDD)J. MariottiI. Pellegrin (mise à disposition de l’Éducation nationale,4 jrs / semaine)F. Tassel (1 jr / semaine jusqu’en sept. 2007)Production et produits dérivés : O. PradelProductionExpositions« Qu’est-ce que tu fabriques ?»Pour le jeune public, une exposition-atelier a été produiteet présentée sur le thème de la tour, réalisée en jeux deconstruction : « Qu’est-ce que tu fabriques ? De la touren jeu de Babel à l’Empire State Building »Le travail de conception débuté en 2006 s’est poursuivien étroite collaboration avec le scénographe YvesCassagne et l’entreprise de décors chargée de la réalisation,Côté Jardin.Réception des œuvres prêtées en juillet (Meccano, Anker,Kapla, K’nex, TomTecT, Lego, SuperMag), réalisation d’unfilm documentaire sur l’histoire des jeux de construction,et chantier de montage en août pour une présentationau public à partir du 15 septembre, à l’inauguration dumusée. Une affiche-catalogue, également support dejeux pour les enfants, a été réalisée.Conception et réalisation : V. Andersen et O.PradelL’exposition fonctionne en accès libre et en visites–ateliersanimées pour des groupes.Devant le succès de l’exposition, il a été décidé de la prolongerjusqu’au 5 mai 2008.100

LES SERVICES TRANSVERSAUX« Vauban, le bâtisseur du Roi Soleil » / jeune publicAprès plusieurs remaniements scénographiques del’exposition présentée et coproduite par le musée desMonuments Français (Cité) et le musée des Plans Reliefs,la sixième partie consacrée aux enfants et conçue parla direction des Publics, a évolué vers une série de dispositifspour le jeune public, répartie dans l’ensemblede l’exposition (maquette manipulable, jeu de plans/vues aériennes, espace chantier de construction d’unbastion…).Ces dispositifs sont présentés par un panneau d’introductionà l’attention des enfants et comportent troisconsignes sonores. Un livret a été conçu et réalisé pourpermettre à l’enfant de suivre un parcours instructif etludique dans les œuvres et les dispositifs exposés. L’atelierpédagogique, sous la forme d’une cabane de chantier, aété construit pour recevoir des groupes scolaires.L’exposition fonctionne en accès libre et en visites–ateliersde groupes scolaires, animées par le service despublics.Conception et production pour la direction des Publics :I. Pellegrin et O. PradelOuverture de l’exposition le 14/11/07.L’exposition a accueilli 3057 enfants de moins de 12 ans enparcours libre, et 1 057 adolescents de 12 à 18 ans (chiffres àla clôture de l’exposition, le 5 février 2008) sur plus de 62 000visiteurs.Création de dispositifs pédagogiques / éléments manipulables« Installations Matali Crasset»Le travail en collaboration avec la designer Matali Crassets’est poursuivi.Trois dispositifs manipulables pour les jeunes publicsont été produits et installés dans les galeries du musée(Galerie des moulages) : une cathédrale en plexiglas pourla réalisation de vitraux par les enfants, située au pieddes ascenseurs panoramiques ; un bestiaire fantastiqueà réaliser, sur de petits trépieds, installés à proximité duportail de Saintes ; une coupole à construire, en mousse,pour l’instant remisée en réserve car elle présente desdifficultés de montage.Elle sera néanmoins utilisée dans le cadre d’un projetd’espace de construction et de manipulation conçu parMatali Crasset, situé dans la salle Viollet le Duc, en 2008.« Maquettes manipulables »La création de trois maquettes manipulables s’est poursuivieen collaboration avec Philippe Velu, maquettiste.Elles ont été mises à la disposition du public dans la galeriedes moulages pour aborder la technique de constructionde l’arc en plein cintre, de la croisée d’ogive et del’assemblage d’une charpente. Ces dispositifs pédagogiquesremportent un vif succès auprès du jeune public,mais demandent un entretien important et quotidien.« Roulotte pédagogique »Une roulotte pédagogique, issue du partenariat avecl’École Boulle (cf. Rapport d’activité 2006), a été mise enfonctionnement dans la galerie des moulages, elle permetde mener une visite atelier mobile avec le matérielnécessaire à une animation.Éditions / Publications / CommunicationParcours aventure enfant, créé par l’auteur ÉvelyneBrisou-PellenLa direction des publics a conçu un parcours jeu-aventurepour les enfants dans les Galeries des moulages dumusée et en a confié l’écriture à Évelyne Brisou-Pellen,spécialiste de littérature jeunesse policière sur la périodedu Moyen Âge. Le travail d’écriture de Sauvez l’alchimiste! Archibald le chat a été réalisé en 2006, les illustrationsont été confiées à Marianne Barcilon, illustratrice,et la maquette réalisée par les équipes de graphisme dela direction de la communication.Coordination : Isabelle PellegrinIls sont vendus en caisse au prix de 1.50 €. Tirage : 5 000exemplaires, 381 exemplaires vendus au 31/12/07.Livret VaubanOutil d’accompagnement de la visite de l’expositionVauban et partie intégrante de la scénographie, pour unevisite dynamique et interactive. Le livret de 16 pages aété conçu par I. Pellegrin, les schémas par É. Brisson. Lamaquette a été réalisée par les équipes de graphisme dela direction de la communication.Distribution auprès du jeune public, fascicule gratuit.2 000 exemplaires imprimés et distribués fin décembre.Un retirage de 1 000 exemplaires a été nécessaire.101

LES SERVICES TRANSVERSAUXLivret PortzamparcCe parcours-jeu dans l’exposition, conçu par E. Brisson,invite les enfants de 8 à 12 ans à se promener à traversl’exposition Christian de Portzamparc.Pour répondre aux questions, aux jeux ou aux dessins, ilssont amenés à découvrir différentes facettes du travail del’architecte : qu’est-ce qu’un projet ? Qu’est-ce qu’un planurbain ? Quelles questions soulèvent un site ou un programme? Et surtout, quelles solutions propose Christiande Portzamparc pour y répondre ?Munis de leur carnet de visite, les enfants apprennent àregarder une maquette, un film d’architecture, mais aussiplus largement un bâtiment, un quartier, ou une ville.La maquette de ce carnet a été réalisée par les équipesde graphisme de la direction de la communication.Carnets d’accompagnement pour les visites animées,trois carnets réalisésLes carnets d’accompagnement sont l’un des supportspédagogiques privilégiés pour accompagner les visitesanimées (durée 1h30 dans les collections permanentes).Ces visites, guidées par un conférencier spécialisé dans lamédiation auprès du jeune public, permettent de découvrirla richesse des collections permanentes et différentsaspects de l’architecture de l’époque médiévale à la créationcontemporaine. Ces trois carnets incitent l’enfant àl’observation, permettent les temps de jeu, d’écriture etde dessin, laissant libre cours à leur imagination. Chaqueélève repart ainsi avec une trace de sa visite, qui peutêtre réinvestie ensuite en classe avec l’enseignant ou àla maison.• Le bestiaire dans l’architecture médiévale (Grande sectionmaternelle – CM2) : Carnet de 12 pagesconception et réalisation : I. Pellegrin, C. Bossut, J. Mariotti, E.Brisson, sur un modèle graphique de C. Leroy (Direction de laCommunication).• Les bâtisseurs du Moyen Âge (du CP au collège): Carnetde 16 pagesconception et réalisation : J. Mariotti, schémas d’E. Brisson,sur un modèle graphique de C. LeRoy (Direction de laCommunication).• Découverte de l’architecture (du collège à l’enseignementsupérieur) : Carnet de 20 pagesconception, réalisation, éléments graphiques et dessins :E. Brisson ; sur un modèle graphique de C. LeRoy (Directionde la Communication).Revue Dada, n° 127, avril 2007,L’Architecture, Mango éditeurContributions éditoriales d’Anne Ruelland et VéroniqueAndersen, Élodie Brisson. Revue mise en dépôt à lalibrairie du Moniteur, à la Cité de l’architecture & dupatrimoine.Revue TDCTextes et documents pour la classe, n° 933, avril 2007,La Cité de l’architecture & du patrimoineContributions de la direction des Publics, du Musée,du Centre d’Archives d’architecture du 20 e siècle,et des Éditions de la Cité.Paris-MômesEncart dédié à la Cité, sorti et distribué à l’occasiondes Journées du patrimoine 2007 (15 et 16 septembre2007) parcours jeu pour les enfants dans les galeriesdu musée.Brochure scolaireLa direction des Publics réalise la brochure annuelled’offre au public scolaire et aux centres de loisirs (annéescolaire septembre 2007 à juin 2008). Elle présente lesactivités organisées autour des collections permanentes,visites animées, ateliers, visites et parcours libres, et lesanimations spécifiquement conçues autour des expositionstemporaires. 20 pages. 4 000 exemplaires. Envoià chaque établissement scolaire, de la maternelle aulycée des trois académies d’Île de France, Paris, Créteilet Versailles.Brochure de programmation de la CitéLa direction des Publics coordonne avec la direction dela Communication, l’École de Chaillot, la Bibliothèque,l’Institut français d’architecture, la réalisation de la brochuretrimestrielle de programmation de la Cité de l’architecture& du patrimoine.Elle présente les expositions, les évènements, les activitésculturelles (visites, ateliers, jeune public, scolaires)les cours, conférences et débats, colloques, les activitésaudiovisuelles, théâtrales et multimédia. 32 pages.Site InternetMise en ligne et mise à jour régulière des contenusdes rubriques « Activités », « Informations pratiques » et« Scolaires ».Correspondant du site Internet pour le service des publics :E. Brisson102

LES SERVICES TRANSVERSAUXProgrammation et conception des activitésAteliers et stages adultesUne programmation pour le public adulte autour de l’architectureet du design (thématiques programmées pour2008), d’ateliers réguliers et de stages durant les vacancesscolaires, est établie pour l’année 2007 / 2008. Les ateliersadultes débutent en 2008.Ateliers jeunes publicsLa direction a préparé des thématiques d’ateliers permanents,destinés aux scolaires et jeunes publics.Dans ce but, trois espaces ont été spécifiquement aménagésselon le type d’activité proposée : arts plastiques,construction, multimédia. Un important travail de planning,de budget et d’organisation accompagne la programmation,il a été mis en place par Hélène Katz.L’espace dédié aux arts plastiques dit « la manufacture» est également utilisé pour les ateliers anniversaires« Archi-sucré » organisés de façon bihebdomadaire(le mercredi et le samedi).L’espace construction dit « le chantier » est consacréà la construction et manipulation de maquettes,aux techniques et aux matériaux de construction etaux jeux de construction. Il accueille également unematériauthèque.L’atelier multimédia dit « le studio numérique » peutaccueillir 16 enfants, il est équipé de 9 postes multimédiaet héberge un jeu 2D et un jeu 3D, conçus et réalisésspécifiquement autour des collections et des missionsde la Cité conçus par Fanny Tassel, et développés parla société EMME. Chacun des trois espaces aménagéssera le lieu d’un atelier après une visite thématique dansles galeries.Visites adultesCollections permanentesTrois thèmes de visites préparés dans les collectionspermanentes ; préparation des scénarios de visites etdocuments de travail ; animation de certaines visitesen interne ; formation des conférenciers de la sociétéL’Échappée Belle.Exposition PortzamparcConception et animation de visites adultes à travers l’expositionPortzamparc.Exposition VaubanConception du scénario de visite adulte. Formation desconférenciers de L’Échappée Belle. Organisation d’unevisite de l’exposition par les commissaires à destinationdes conférenciers.Animations et visitesLa direction coordonne et gère les réservations des visitesde groupes et des visiteurs individuels des galeries dumusée, des expositions temporaires et des ateliers.Après consultation de plusieurs prestataires de visitesconférences, un contrat d’un an a été établi avec lasociété l’Échappée Belle (à compter du 11 septembre2007) à laquelle ces visites sont confiées. Elle assure égalementl’animation de nombreuses activités destinées aupublic scolaire et grand public.La direction conçoit et coordonne des animations ponctuellesautour d’évènements spécifiques (visites particulières,journées d’information auprès des rectorats, animationde classes culturelles).Huit thèmes d’ateliers sont développés :• L’architecture du monde en moulages• Décoration de façades• Histoires sculptées• Chic ! Une cathédrale gothique !• Comment ça tient ?• Matières matériauxJeux multimédia :• « Dessine-moi une architecture» les façades delogements de 1850 à aujourd’hui (jeu 2D)• « Villa Aurdy, rue des Bœgues», jeu de piste dans unevilla des années 30 (jeu 3D)103

LES SERVICES TRANSVERSAUXVisites guidéesCOLLECTIONS PERMANENTESGroupesgrand public(3 thématiques)Groupes scolaire(3 thématiques)TotalConférencierCitéConférencierextérieurTotal periode15/09 - 31/122544730190211EXPOSITIONSGroupesGrand publicGroupesScolairesTotalPortzamparc17/03 - 16/0932 12 44Qu’est-ce quetu fabriques?15/09 - 31/12Vauban, bâtisseur du roiSoleil14/11 - 31/1249 4929 3 32Total expositions 61 64 125ATELIERS PÉDAGOGIQUESConférencierCitéConférencierextérieurTotalVisites - ateliers19/11 - 31/121919Ateliers anniversaire06/10 - 31/12310 13Total ateliers15/09 - 31/1222 10 32104

LES SERVICES TRANSVERSAUXJournées du Patrimoine 15 et 16 septembre 2007La direction des Publics a organisé et assuré l’accueil dupublic durant les deux journées du patrimoine, les 15 et16 septembre 2007.Les chargées d’action culturelle ont également proposéet organisé des points parole, en collaboration avec leséquipes de la conservation du musée et l’association desAmis du musée.Journées du Patrimoine pour le jeune publicLes Enfants du patrimoine - 14 septembre 2007Cinq classes, du CE1 au CM1. Animation : É. Brisson,I. Pellegrin, C. Bossut, C. Ducoq• Visite animéele Bestiaire dans l’architecture médiévale(voir paragraphe 1 / Production / Éditions /Publications)• Atelier « Le Chantier »« Matières, matériaux »À partir d’un « mur de matériaux » présentant un grandnombre d’échantillons, les enfants sont invités à découvrirla multitude de matériaux utilisés en architecture,leurs propriétés, leurs mises en œuvres, leurs impactsenvironnementaux, …Après une découverte tactile et sensorielle des matériaux,il faut les classer par familles, et les associer à desréférences de mise en œuvre.Manifestations théâtralesLa Cité de l’architecture & du patrimoine a rendu hommageau théâtre et retracé une partie de son histoire ausein des collections de moulages et de peintures murales.Trois compagnies de théâtre ont fait revivre l’atmosphèredes divertissements médiévaux.Durée : 1 heure. Gratuit.• Dimanche 28 octobre à 15h : farces médiévalesCompagnie : Zibaldoni ; Mise en scène : Jean-HervéAppéré. La Moralité de L’Aveugle et du Boiteux, écrite en1496 par Andrieu de la Vigne.• Dimanche 11 novembre à 15h : Autour de RuzzanteLes jongleurs du Moyen-Âge ; Compagnie : Viva laComedia ; Mise en scène : Anthony MAGNIER.• Dimanche 2 décembre à 15h : Troubadours et bonimentsCompagnie : Phénomène et CompagnieMetteur en scène : Stéphanie Tesson• 6 octobre 2007, jusqu’à 1h du matin : Nuit BlancheDans la cadre de sa Nuit Blanche, la Cité de l’architecture& du patrimoine a réuni trois metteurs en scène afind’animer et de donner un écho théâtral aux collectionsdu Musée des monuments français. Jean-Hervé Appéré,Anthony Magnier et Stéphanie Tesson ont proposé chacunune forme courte (15 min. environ) tirée d’œuvreslittéraires ou théâtrales du XV e et du XVI e siècle.Visite virtuelle du musée (écrans tactiles)La direction des publics a collaboré avec la direction dessystèmes d’information à la réalisation d’un dispositifd’aide à la visite, par la création d’une visite virtuelle descollections permanentes du musée sur écran tactile.Ces écrans disposés sur la grande table d’hôte du CaféCarlu permettent aux visiteurs de préparer ou de prolongerleur visite.La direction des Publics a effectué une sélection d’œuvresdans les différentes galeries, et rassemblé les contenustextuels des cartels et des illustrations pour la miseen forme par la société Opixido.Visioguide « Une lecture de l’architecture du XII e siècleà nos jours ».La direction des Publics, avec la DSI, a souhaité que soitréalisé pour l’ouverture de la Cité un outil d’aide à lavisite en autonomie. Suite au partenariat établi entre laCité et la société Helwett Packard pour la mise à dispositionde 100 Ipaq, la création de cet outil s’est orientéevers un dispositif de visioguide, alliant le commentairesonore et l’observation visuelle sur écran.La création de ce visioguide a été faite en collaborationde plusieurs directions de la Cité : DSI, direction desPublics, musée, École de Chaillot (pilotage M. Béjanin,chargée de mission sur ce projet).La direction des Publics a réalisé, en accord avec les troisconservations et la direction du Musée, une sélectiond’œuvres sur les trois galeries. Dans un second temps,trois stagiaires sous la direction des chargées d’actionculturelle ont constitué des dossiers sur chaque œuvreet thématique choisie et rassemblé un corpus iconographique.L’enregistrement des séquences a été rendu possible grâce à lacollaboration gracieuse des comédiens Michaël Lonsdale etMurielle Mayette, respectivement sociétaire et administratricegénérale de la Comédie française. Il a été suivi par le servicedes publics où J. Mariotti a également prêté sa voix pour cesenregistrements.105

LES SERVICES TRANSVERSAUXPartenariatClasses culturelles de la ville de ParisAnnée scolaire 2006-2007La direction des Publics de la Cité a été contactée par laDirection des Actions Scolaires de la Ville de Paris pourla réalisation de classes culturelles à l’attention des écolesélémentaires durant l’année scolaire 2006-2007.Elles ont fait l’objet d’un marché entre la DASCO et laCité.Suite à une proposition de huit thématiques, deux ont étéretenues par le Conseil de la DASCO pour figurer à leurcatalogue 2007-2008. Elles se sont déroulées durant leprintemps 2007 (année scolaire 2006-2007) avant l’ouvertureau public de la Cité.• « Le bestiaire fantastique dans l’architecture »• « Voyage en France au temps du Moyen-âge »• La direction des publics a également animé une classeculturelle conduite par la Cinémathèque de la Ville deParis, « Éléments d’architecture ».Année scolaire 2007-2008Comme l’an passé, La direction des Publics a été contactéepar la Direction des Actions Scolaires de la Ville deParis pour la réalisation de classes culturelles à l’attentiondes écoles élémentaires durant l’année 2007-2008(réalisation de février à juin 2008).Elles ont fait l’objet d’un marché entre la DASCOet la Cité.Après une proposition de quatre thématiques, trois ontété retenues par le Conseil de la DASCO, pour figurerdans le catalogue des propositions de classes culturellesde la Ville de Paris, l’année 2007-2008.• « Le bestiaire fantastique dans l’architecture »• « Matières matériaux »• « Architectures des lieux de spectacle »Journées rencontres enseignants• Les mercredis Découverte pour les enseignants : séancesgratuites pour les enseignants et éducateurs surréservation. Séance du mercredi 10 octobre (14h30-17h) :29 personnes, visite des collections permanentes et desexpositions temporaires, présentation des supports pédagogiqueset des activités pour le public scolaire.• Rencontres académiques pour les professeurs d’Artsappliqués de l’académie de Versailles (à la demandedes Inspecteurs de Sciences et Techniques industrielles).Trois journées : Vendredi 16 novembre, 30 novembre et 7décembre (9h30-17h) : présentation de la Cité et des activitéspédagogiques pour les scolaires, visite des collectionspermanentes et des expositions temporaires.• Rencontres académiques pour les enseignants dePrimaire et Secondaire de l’académie de Créteil (àla demande de la Délégation académique à l’actionculturelle). Mercredi 28 novembre (14h30-17h). 25personnes.• Stages inscrits au Plan Académique de Formation del’académie de Créteil « Évolution des musées à traversleur architecture : création, rénovation, réhabilitation » ;jeudi 6 décembre 2007 (9h30-17h). 30 personnes.• Stages réalisés à la demande du ministère de laCulture.• Pôle pédagogique de la DRAC et du réseau VPAHd’Ile-de-France : Vendredi 19 octobre 2007. 80 personnes.• Pôle pédagogique et formation de la CAUE Fédérationnationale : Vendredi 7 décembre 2007. 80 personnes• Guides conférenciers du réseau VPAH d’Ile-de-France :Vendredi 21 décembre 2007. 30 personnes106

LES SERVICES TRANSVERSAUXDéveloppement des publicset produits dérivésDéveloppement des publicsLes contacts avec les partenaires touristiques se sontpoursuivis (Office du Tourisme et des Congrès de Paris,et Comité Régional du Tourisme). La Cité figure dansleurs brochures et documentations. Trois éductours ontété réalisés en anglais et en français. Le travail de promotionde la Cité à l’étranger est donc entamé pour lemarché anglais mais aussi espagnol.Une étude qualitative des publics a été menée par lajunior entreprise de l’ESSEC. Elle a été réalisée en deuxphases, l’une entre mars et septembre 2007 concernele public des expositions temporaires, l’autre en octobreconcerne les expositions permanentes. Deux autresétudes de satisfaction ont été réalisées par S. Lemaire :accueil renseignements et caisses, et analyse de remarquesde la boîte à suggestion.La politique commerciale passe également par la participationde la Cité à des salons spécialisés : Loisirs Expoqui s’est déroulé cette année au parc des expositions dela Porte de Versailles, et le Forum des Loisirs Culturelsorganisé par l’OTCP à l’Institut du Monde Arabe. Pource dernier salon le service a conçu une brochure récapitulativedes visites accessibles aux groupes. L’affluenceau Forum des loisirs culturels a toutefois été moindre enraison des grèves survenues à Paris en novembre 2007.Des contacts ont été pris, essentiellement auprès descomités d’entreprise et auprès d’associations en recherchede nouveaux lieux et activités. Ces contacts ont étéenregistrés et intégrés à la base contact de la Cité.Des contacts ont été pris avec les autres musées du quartier duTrocadéro pour entamer des actions de partenariat. Ils serontconcrétisés en 2008.Produits dérivésAu cours de l’été 2006, une étude avait été lancée pourla production de produits dérivés, et des objets avaientété sélectionnés : carnets, marque-pages, portes-clés,crayons, affiches et cartes postales.Ont été mis en production après recherche de fournisseurs: carnets (trois formats, quatre coloris), crayons(trois coloris), tours de cou (deux coloris) et une premièresérie de cartes postales (22 visuels) réalisées àpartir des collections du musée et de vue d’ensemble del’architecture intérieure de la Cité.Ce travail se poursuit et le catalogue de produits dérivésest amené à s’étoffer en 2008 (nouveaux visuels decartes postales, édition de fiches de salles, réalisationsd’affiches…)Les maquettes sont réalisées par l’équipe de graphisme de ladirection de la communication.Ces produits sont en vente à la librairie-boutique tenue parLe Moniteur.Réservation et billetterieLa billetterie de la Cité a été mise en place en 2007(rédaction du cahier des charges, choix du prestataire etdu logiciel de billetterie). Ce travail a été réalisé avec laDSI.Le service de la réservation et de la billetterie a étéconstitué dans la foulée, avec une équipe de trois personnes,chargée de la gestion et de la planification desréservations jusqu’à la facturation, pour les visites librescomme pour les visites guidées, en groupes ou en individuels.Elle coordonne l’activité des intervenants et collaboreétroitement avec la société prestataire de servicechargée de l’accueil et des caisses, par la formation deséquipes.Une première journée de formation sur le contenu descollections a été organisée le 5 septembre 2007 pour lesguides et conférenciers extérieurs (110 participants), uneautre pour la visite de l’exposition Vauban, bâtisseur duRoi Soleil.107

LES SERVICES TRANSVERSAUXLa direction du développement& du mécénatLa direction du développement et du mécénatest en charge d’optimiser les ressourcespropres de l’établissement. Ses deuxprincipales missions sont les opérationsde mécénat et de partenariat ainsique la location des espaces de la Cité.Ce service développe une activité indispensable àl’équilibre budgétaire de l’établissement. Après l’arrivéedu directeur au mois de décembre 2006, l’équipe s’estétoffée avec l’arrivée d’un chef de projet événementiel etmécénat recruté en CDI en février 2007 et d’une secondepersonne chargée de production événementielle recrutéeen CDD à la suite du stage de six mois réalisé de juinà octobre 2007.L’inauguration de la Cité de l’architecture & du patrimoineen septembre 2007 fut le point d’orgue d’uneannée cruciale pour l’établissement. La direction dudéveloppement et du mécénat a mis à profit cette annéepour organiser son fonctionnement avec les autres servicesde l’établissement, élaborer des méthodes de travailet structurer ses activités en confirmant les opérationsen cours et en initiant de nouveaux projets.La direction du développement s’est attachée, en lienavec la direction de la communication, à mettre à jourl’ensemble des fichiers mécènes et contacts institutionnelsnécessaires au bon accomplissement de ses missions.Par ailleurs, dans le cadre de ses missions spécifiques, ladirection a bâti de toute pièce un fichier de prospectspartenaires et commercial qui réunit aujourd’hui plus de500 contacts ‘utiles’ mis à jour régulièrement.Les actions de mécénatLa Cité de l’architecture & du patrimoine, depuis sa création,s’est beaucoup appuyée sur le mécénat, notammentpour compléter l’investissement important de l’État.La première action engagée au titre des activités demécénat fut de collationner l’ensemble des conventionset contrats entre la Cité et ses partenaires etd’en faire une relecture approfondie afin d’homogénéiserleur présentation et de normaliser la rédactionet la valorisation des contreparties proposées.Le Cabinet Baron a été missionné pour expertiser cesdocuments et en fixer clairement les contours juridiqueset fiscaux.Dans un deuxième temps, la direction du développement,en étroite collaboration avec la direction de lacommunication, a concrétisé l’engagement des troispartenaires fondateurs de la Cité que sont aujourd’huiBouygues Immobilier, Vitra et le groupe Moniteur et aveillé à leur offrir la visibilité et l’écho à la hauteur deleur engagement.108

LES SERVICES TRANSVERSAUXAinsi, depuis 2007, la Cité de l’architecture & du patrimoines’est attiré la confiance de multiples partenairesqui ont accepté d’associer leur image et leur compétenceà celle de la Cité de l’architecture & du patrimoine.Partenaires financiers en 2007ARGILEPartenaire du « concours étudiant d’architecture durable»Global AwardAUBIN IMPRIMEURMécène de l’exposition « Génération Europan»AUTODESKMécène de l’exposition« Christian de Portzamparc. Rêver la ville»CHRISTIAN LACROIXPartenaire et auteur de l’aménagementde la Suite Elle DécorationBNP PARIBASIMMOBILIERMécène exclusif de l’exposition « Avant-Après. Architecturesau fil du temps»BOUYGUESIMMOBILIERMécène de l’exposition « Atelier Montrouge»CIMENT CALCIAMécène de la construction à l’echelle de l’unité d’habitationLe Corbusier, dans la galerie moderne et contemporaine.CONSEIL REGIONALD’ÏLE DE FRANCEPartenaire de l’appartement Le CorbusierCRÉDIT AGRICOLE SAPartenaire de l’expositio « la peau, entre texture et ossature»et du concours « MiniMaousse»FONCIÈRESDES RÉGIONSFONDATION D’ENTREPRISE GAZDE FRANCEMécène de l’exposition du « Prix Mies van der Rohe 2007»et de l’exposit° des lauréats des « Nouveaux albums des jeunesarchitectes et des paysagistes» session 2007/2008Mécène de la restauration et de la pésentation des vitrauxde la galerie des peintures murales du muséedes monuments FrançaisING REAL ESTATEMécène de l’exposition « Génération Europan»JARDINS DE GALLYMécène de l’aménagement paysager de la terrassedu salon d’aboutLA REDOUTEPartenaire de l’amnéagement de la suite Elle Décodu salon de tête par le créateur Christian LacroixLVMHMécène de l’exposition « Christian de Portzamparc.Rêver la ville»109

LES SERVICES TRANSVERSAUXMAFMutuelle des ArchitectesFrançaisPartenaire des Cours publics d’histoire de l’architectureMATTEL FRANCEMécène de l’exposition « La villa de Mlle B»PERENCOMécène de l’exposition « Vauban»TECHNALPartenaire du « concours étudiant d’architecture durable»Global awardUNIBAILMécène de l’exposition « Tour phare de la Défense»Les partenaires technologiquesLa réussite de la Cité de l’architecture & du patrimoinerepose également sur un remarquable ensemble de partenairestechnologiques dont l’excellence des compétencesa été mise au service de la conception et la productionde contenus culturels, de solutions innovantes d’aménagementdes services et des espaces de la Cité.Les partenaires de l’aménagementdes espaces de la Cité en 2007D’autres sociétés partenaires ont également apportéleur concours aux travaux de réaménagement par leurexpertise, leur savoir-faire, ou en fournissant matériels oumatériaux.AGC FRANCE SAS(anciennementGLAVERBEL)ERCOPartenaire des aménagements des espaces intérieurs et extérieursde la Cité de l’architecture & du patrimoine par le biaisde fourniture de produits verriersPartenaire de l’éclairage de l’auditoriumde la Cité de l’architecture & du patrimoineIGUZZINIPartenaire de la mise en lumière des espaces muséographiquesde la Cité de l’architecture & du patrimoineLEGRANDPartenaire des aménagements électriques des espaces d’expositionsde la Cité de l’architecture & du PatrimoineFORBO - SARLINO -SASPartenaire de l’aménagement des revêtements de sols de certains espacesde la Cité de l’architecture & du patrimoineDSRAM SASUPartenaire de l’aménagement des revêtements de sols de certains espacesde la Cité de l’architecture & du patrimoineCIMENT CALCIAMécène de l’éclairage de l’exposition«La Peau, entre texture et ossature»NISCAYAH(anciennement SECURITASSYSTEM)Partenaire des solutions de sécurité, vidéosurveillance et de détectiond’intrusion de la Cité de l’architecture & du patrimoine110

LES SERVICES TRANSVERSAUXLes partenaires des systèmes d’informationDepuis son ouverture complète en septembre 2007,la Cité de l’architecture & du patrimoine accueille sesvisiteurs dons un environnement technologique répondantaux enjeux contemporains de l’information et dela médiation culturelle. Sa démarche s’inscrit dans unepolitique générale visant à rendre accessible l’architectureet le patrimoine au plus grand public.ALLIANCE NETWORKPartenaire technologique de l’installation du réseaude la Cité de l’architecture & du patrimoineALCATEL - LUCENTPartenaire technologique de la Cité au service d’un bâtimentintelligent - couverture complète des espacesde la Cité de l’architecture & du patrimoine grâce à des bornes wi-fiHP FRANCEPartenaire technologique et informatique de la Cité au servicedes solutions de mobilité - parcours interactif mis en placedans les collections permanentes de la Cité (visioguide)Les partenaires de l’ouverture de la Citémécénats de compétenceL’agence EURO RSCG C&O a réalisé la campagned’ouverture de la Cité.L’agence État de Fête a quant à elle participé à la conceptionet à la conduite des manifestations d’ouverture.L’ensemble des apports financiers au titre du mécénatpour l’activité 2007 est de 1.461 k€.La location des espacesLa direction du développement et du mécénat a la responsabilitéde gérer l’occupation de l’ensemble des espacesde l’établissement, au titre des locations commerciales,des événements institutionnels, ou de ses activitésinternes.L’année 2007 fut une année d’organisation des activitésévénementielles en concertation avec les autres servicesde l’établissement. L’absence de régisseur technique en2007 a conduit la Cité à faire appel à une régie événementielledéléguée sur les opérations les plus importantes,notamment les grandes soirées dans la Galerie desMoulages à l’automne-hiver 2007-2008.L’effet de nouveauté de la Cité, qui est aujourd’hui l’undes plus grands centres culturels au cœur de Paris offrantla possibilité de louer une grande variété d’espaces a,dès le début de l’année 2007, suscité un engouement trèsimportant et une forte demande de location d’espace.Afin de répondre efficacement à cette demande et assurerla sécurité des personnes et des lieux, la direction dudéveloppement a été à l’initiative d’une série de procédures,qui, à l’échelle de l’établissement, ont permis defixer les conditions d’exploitation de chacun des espacesde la Cité.Ce travail complexe est le résultat de démarches engagéesavec l’ensemble des services de la Cité (bâtimentet sécurité, musée et régie des œuvres, prestataireExprimm, IFA, École de Chaillot, etc.) et le fruit d’uneméthodologie commune. L’ensemble de ces opérationsétant coordonnées par la direction du développementlors de comités de pilotage événementiel.Les outils indispensables pour structurer ces tâches ontété élaborés par la direction afin d’assurer une collaborationefficace des personnels de la Cité entre eux et dela Cité avec ses partenaires, ses clients ainsi que de trèsnombreux prestataires extérieurs (traiteurs, techniciensaudio-vidéo, décorateurs, etc.). Ces outils, inexistants àl’origine, évoluèrent au cours de l’année 2007 en fonctiondes situations des réalités du terrain :• Création de fiches techniques synthétisant toutes lesprocédures relatives à la mise en œuvre d’une opérationévénementielle et définissant la nature des exploitationstypes par espaces.111

LES SERVICES TRANSVERSAUX• Élaboration d’un cahier des charges fixant les conditionsde sécurité des biens et des personnes ainsi que lesmesures de protection des œuvres (ces éléments furentvalidés par les services de sécurité-incendie du ministèrede la Culture et de la Communication d’une part, et parles services du musée et de la régie des œuvres d’autrepart).• Élaboration des procédures de constat d’état et déterminationd’un barème de dédommagement des dégâts.Ce travail a été mené en étroite collaboration avec lesservices du musée et la direction du bâtiment.• Rédaction des conventions de mise à disposition d’espace.Une mission de conseil confiée au cabinet Baron apermis de valider la rédaction générale de ces conventionset de proposer des déclinaisons adaptées auxcaractéristiques de la Cité.Une comparaison tarifaire des espaces de la Cité a étéeffectuée au printemps 2007 auprès d’autres établissementsculturels parisiens également ouverts à la locationévénementielle. Cette étude a permis de fixer la grilletarifaire des espaces de la Cité en l’adaptant au marché.L’ensemble de ces études constituent la base des élémentsde communication et de promotion mis en placepar la direction en 2008.L’absence d’outil informatique de réservation des espacess’est avérée problématique. En mars 2007, la directiondu développement a défini précisément les procéduresde réservation des espaces et rédigé un cahier des chargesen vue d’acquérir un logiciel spécifique de gestiondes espaces adapté à ses besoins. Ce nouvel outil, opérationneldepuis juin 2007, simplifie et sécurise considérablementcette activité et permet désormais d’avoir unevision analytique de l’occupation des espaces de la Cité.À terme, ce logiciel sera installé sur l’Intracité et permettrala réservation en ligne de certains espaces par les personnelsde l’établissement. Il assurera toutes les étapesde la location d’espace, depuis la prise d’option jusqu’ausuivi financier de ces activités.112

LES SERVICES TRANSVERSAUXTableau d’utilisation des principauxespaces commercialisés en 2007Le tableau présente les statistiques d’occupation des salles en 2007Partenaire& Mécène BTP Banque IndustrieCLIENTInformatiqueImmobilierMode/Déco/JouetSSTOTALCLIENTSTOTAUXFRÉQUENCEUTILISAT°ESPACE/MOISnboperations8,00 3,00 2,00 1,00 0,00 2,00 10,00 18,00 2,6 8,00GALERIEDESMOULAGES% dans nbTotalPAXtotal% dans nbTotal44,44 16,67 11,11 11,11 5,56 0,00 11,11 55,56 100,00 fois/mois4630,00 2000,00 1500,00 1300,00 350,00 0,00 160,00 6750,00 11 380,00 1625,7140,69 17,57 13,18 11,142 3,08 0,00 14,06 59,31 8100,00 fois/moisPartenaire& Mécène BTP Banque IndustrieCLIENTInformatiqueImmobilierMode/Déco/JouetSSTOTALCLIENTSTOTAUXFRÉQUENCEUTILISAT°ESPACE/MOISnboperations30,00 2,00 3,00 2,00 0,00 1,00 5,00 13,00 43,00 6,1SALOND’ABOUT% dans nbTotalPAXtotal67,77 4,65 6,98 4,65 0,00 2,33 11,63 30,23 100,00 fois/mois2 250,00 230,00 660,00 260,00 0,00 150,00 900,00 2 270,00 4 520,00 645,71% dans nbTotal48,78 7,08 14,16 5,15 0,00 3,32 19,91 50,22 100,00 fois/moisPartenaire& Mécène BTP Banque IndustrieCLIENTInformatiqueImmobilierMode/Déco/JouetSSTOTALCLIENTSTOTAUXFRÉQUENCEUTILISAT°ESPACE/MOISnboperations27,00 1,00 1,00 2,00 0,00 3,00 0,00 7,00 34,00 4,9AUDITO-RIUM% dans nbTotalPAXtotal79,41 2,94 2,94 5,68 0,00 8,82 0,00 20,59 100,00 fois/mois2 980 ,00 150,00 90,00 200,00 0,00 600,00 0,00 1040,00 4020,00 5274,29% dans nbTotal74,13 3,73 2,24 4,98 0,00 14,93 0,00 25,87 100,00 fois/moisPart desclientsTotal nombre visiteursTotal nombreprivatisation10060,00 19 920,0030,00 95,00113

LES SERVICES TRANSVERSAUXCoordination éditorialeLe président François de Mazières a chargéGwenaël Querrien, qui dirige la publicationd’Archiscopie, d’assurer en outre une missionde conseil pour l’édition de la Cité, un budgetponctuel de 8 000 € étant consacré à cette ligneen 2007.Ce budget a notamment permis de confier une missiond’études sur le paysage de l’édition d’architecture àArmelle Lavalou, dont les résultats ont été exposés oralementlors d’un comité éditorial en juin 2007 et dont lanote de synthèse est jointe, des documents techniquesayant été élaborés par ailleurs. L’idée était de s’appuyersur ce travail pour positionner les missions éditoriales dela Cité dans ce contexte. Les priorités de l’ouverture de laCité n’ont pas permis de poursuivre en interne ce travailqui demandait la participation des trois départements.Par ailleurs, la mission de conseil a impliqué de nombreusessollicitations pour l’élaboration d’appels d’offresou le recours à des partenaires (rédacteurs ou éditeurs).Un poste a été sollicité en juin 2007 pour la coordinationéditoriale, mais n’a pas eu de suite. Il s’agissait notammentd’épauler les équipes pour les appels d’offres ainsique pour les conventions de coédition et autres partenariats,ainsi que pour les questions de droits d’auteur.Faute de budget, il n’a pas été possible non plus d’avoirrecours à un appui extérieur (et aucun budget n’estprévu en 2008).Pour autant, un certain nombre de publications ont étéréalisées à la Cité en 2007 (cf. document annexe et le siteweb doit permettre de les faire connaître : pour présenterles publications de façon claire et en relation avec lesautres activités de la Cité, il a été décidé de restructurerla rubrique “Publications” du site citechaillot.fr (en cours,en liaison avec la Direction de la communication et laDSI).114

LES SERVICES TRANSVERSAUXPôle audiovisuelLes actions engagées par le pôle audiovisuelen 2007 et 2008 ont dû adapter leur rythmeet leur « montée en puissance » à la mobilitédu calendrier de livraison du chantier et del’ouverture de la Cité. Ces actions ont portésur essentiellement sur quatre axes1) Suivi du rééquipement vidéo et cinéma de l’auditoriumselon les préconisations élaborées en 2006 avec laDirection du bâtiment et la Direction des systèmes d’information.2) Programmation de l’auditorium, de façon autonome,mais également en contrepoint des expositions encours.3) Consolidation et développement des partenariats engagésen 2005 et 2006 (Cinémathèque française, CNC,INA, Arte, festival Image de ville).4) Mise en œuvre, de la politique de co-production documentaire(série Architecture avec Les Films d’ici et Arte).ÉquipementGrâce aux accords de partenariat engagés l’année précédentepar le service avec la Cinémathèque française, lerééquipement en projection cinéma de la salle, rebaptiséeAuditorium, a été assuré en 2007, avec l’implantationdans la régie de deux projecteurs (un 16/35mm et un35mm) et leurs accessoires, cédés à la Cité par l’ancienoccupant pour un montant symbolique.Un appel d’offre a été passé pour sa remise en fonctionnement(et, ponctuellement, l’exploitation commercialede celle-ci, sous la gestion de la direction du développement).L’écran, le dolby et l’ensemble de la connectiqueont dû être remplacés, sous le contrôle technique de lasociété Tac Kinoton, à qui il a également été passé commanded’un videoprojecteur dans des conditions de tarifpréférentielles, compte tenu de l’importance du marché.Ces investissements en termes d’équipement audiovisuelont été complétés par des acquisitions de matériel informatique(enregistrement, montage, captation d’images,etc.) sous la double tutelle de la Direction du bâtiment etde la Direction des systèmes d’information.Un dégât des eaux important a entraîné un certain retarddans la livraison finale de l’auditorium en tant que sallede projection.Le pôle audiovisuel, transversal aux départements de laCité, s’est étoffé d’un régisseur technique à plein temps(tous deux dépendant de la direction du bâtiment dansl’organigramme), de deux projectionnistes requis ponctuellementen fonction des besoins, et d’une assistantede programmation, stagiaire plein-temps les 6 premiersmois, puis recrutée aux 2/3 de temps jusqu’au 30décembre 2007.115

LES SERVICES TRANSVERSAUXProgrammationFermée depuis de nombreuses années, l’ancienne salleprestigieuse de la Cinémathèque française n’était plusidentifiée par le public comme salle de projection defilms. Envisagée dans la mouvance de l’ouverture généralede la Cité, la programmation inédite de l’Intégrale dela série Architectures d’Arte, en entrée libre les samedi etdimanche, entre le 14 et le 29 avril, se proposait précisémentde réamorcer une « visibilité » du lieu auprès dupublic non professionnel.Compte tenu de l’ajournement de l’inauguration en septembre,cette programmation n’a pas pu bénéficier de lasynergie escomptée d’une communication globale, etn’aura connu qu’une faible fréquentation. Défavorable, lefacteur climatique a sans doute joué son rôle, la périodeayant été marquée par une chaleur caniculaire et unensoleillement proprement estival, peu incitatifs pour desséances de films documentaires en journée.Ce programme ambitieux (la programmation documentairese positionnant comme le produit d’appel dufestival de films de fictions) s’il a bénéficié d’une bonnereconnaissance sur le plan de son intérêt culturel etpédagogique, a été également un relatif échec au plan desa fréquentation : 155 visiteurs pour six dates.En tout état de cause, cette programmation de plus de 100films sur cinq semaines n’aurait pu être mise en œuvresans l’appui d’un assistant de programmation recruté àcette fin, États de siège s’inscrivant dans une stratégie dedéveloppement sur le long terme, en liaison avec les projetsde l’ensemble des départements de la Cité.Les efforts se sont surtout concentrés, tout au long del’année 2007, sur la préparation du cycle de films « Étatsde siège », manifestation d’envergure en contrepoint del’exposition temporaire d’automne-hiver :Vauban, bâtisseurdu Roi-soleil.États de siège a été conçu en deux temps.D’une part, tous les jours, du 14 novembre au 1er décembre,en entrée libre et aux heures d’ouverture de l’exposition,un florilège de plus de 80 documentaires pour évoquer,non seulement l’œuvre et la figure de Vauban, maiségalement la poliorcétique dans son histoire, du MoyenÂge jusqu’à nos jours.D’autre part, du 7 au 16 décembre, un festival de films defiction, rassemblant 32 longs métrages (dont trois filmsmuets en ciné-concert accompagnés au piano, et unpanorama du siège dans ses illustrations au cinéma, aussibien dans des œuvres classiques que dans des œuvresrécentes ou contemporaines, françaises ou étrangères).États de siège a permis d’initier un partenariat avec larevue d’histoire et de cinéma Vertigo, qui, à cette occasion,a édité sous le même visuel que la manifestation unnuméro 32 au titre éponyme, avec une publicité pleinepage de l’exposition Vauban en quatrième de couverture,et un contenu rédactionnel portant, de façon très large,sur le traitement imaginaire de la poliorcétique à l’écran.116

LES SERVICES TRANSVERSAUXPartenariatsL’ouverture de la Cité a coïncidé avec la mise à l’épreuvedes partenariats initiés par le service.La Cinémathèque française, outre l’échange entre lesservices de communication pour la promotion réciproquedes programmations de nos deux institutions, a jouéson rôle dans la recherche des ayants droits, la localisationdes copies et le prêt, soit gracieux, soit à tarif préférentiel,de certaines d’entre elles.L’INA, dans le cadre de la convention signée en 2006, amis à disposition des émissions ou documentaires issusde son fond pour alimenter les programmes audiovisuelsde la Cité. Compte tenu du calendrier, il a été décidéde reporter sur 2008 le volet des dites « soirées INA »désormais inscrites dans nos programmes sous le titregénérique de Séquences d’architectures. Les dates de cesprogrammes bimestriels ont été arrêtées pour l’année2008 et leurs contenus mis à l’étude.Par une autre convention, le CNC a été mandaté par laCité pour le contrôle et suivi du contrat de co-productionde la série Architectures, dont les Films d’ici est leproducteur délégué. Une extension de cette conventiona été mise à l’étude pour l’acquisition des droits audiovisuelspar la bibliothèque-médiathèque de la Cité.La chaîne Arte, en parallèle à la rétrospective Intégralede la série Architectures en avril 2007, a été un partenaireessentiel pendant cette année d’ouverture, non seulementcomme relais médiatique, mais également commeressource documentaire pour l’élaboration des programmationssur le long terme.Enfin et surtout, l’année 2007 a consolidé le partenariatengagé dès 2005 avec le festival Image de ville ( Aix-en-Provence) à l’occasion de sa 5ème édition, la Cité invitantpour la première fois la manifestation aixoise à seprolonger à Chaillot, du 23 au 26 novembre.Thème : La maison, des histoires… Avec des rencontreset des débats rassemblant architectes, cinéastes,décideurs, autour de plusieurs films de fiction et documentaires.Le catalogue a été mutualisé. Là encore, lafréquentation décevante (225 billets vendus) souligne ladifficulté du public à identifier la salle comme lieu dediffusion du cinéma, en lien avec l’architecture. Une stratégiedoit être définie pour réussir ce pari.Co-productions documentairesÉmergeant en 2006 au budget de la Communication,l’enveloppe « co-production » propre aux productionsdocumentaires transversales à la Cité a été, cette année,transférée vers le service Audiovisuel. Les contraintesbudgétaires ne permettent pas, cependant, de saupoudrernos contributions en faveur de plusieurs projetsconcurrents sur un seul exercice.C’est pourquoi le choix a été fait de concentrer l’appuifinancier de la Cité à une collection de référence, qui neperdure que grâce à ses soutiens institutionnels ( muséedu Louvre, Centre Pompidou, DAPA, etc. ), à savoir la collectionArchitectures.En 2007, la Cité de l’architecture & du patrimoine a ainsicontribué comme co-producteur à la réalisation du film« La Chocolaterie Menier », qui sera diffusé en 2009 surla chaîne Arte. Comme conseiller scientifique, un conservateurde la Cité est, aux côtés du service audiovisuel,systématiquement associé aux réunions et donc auxchoix de la commission qui entérine les projets portéspar l’ensemble des contributeurs. Pour la première fois,de façon symbolique, la commission s’est réunie à la Citéen 2007. En dépit d’un budget plus contraint en 2008, ilest acquis que l’effort de la Cité se poursuive pour assurerle financement des projets en cours d’étude.117

LES SERVICES TRANSVERSAUXDonnées chiffréesde l’exerciceLa Cité en tant qu’établissement publicindustriel et commercial a construitson plan d’affaires en incluant des ressourcespropres permettant de garantir son équilibreéconomique sur la moyenne et longue période.Ces ressources propres doivent provenir des recettes debilletterie et de services au public, de locations d’espaceset de mécénat pour l’essentiel, ainsi que des formations,plus accessoirement sur les recettes issus des coéditions,produits dérivés, redevances des concessions et autresproduits divers.FréquentationPour 2007, les chiffres de fréquentation sont de 163.806visiteurs dont 12.431 « jeune public » (soit plus de 7%), sursix mois d’ouverture partielle et quatre mois d’ouverturecomplète.La répartition payants/gratuits (73%/ 27%) est classique.Les chiffres sont conformes à aux prévisions faites lorsde l’élaboration budgétaire de l’exercice. Les expositionstemporaires gratuites des galeries d’actualité connaissentune fréquentation moyenne qui oscille entre 150 et 225visiteurs par jour.La fréquentation du site Internet a été très élevée du faitde l’attrait de la nouveauté de l’ouverture de la Cité : 3,7millions de pages vues pour plus de 500.000 InternautesFRÉQUENTATION 2007Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 TOTALPayants Gratuits Total Payants Gratuits Total Payants Gratuits Total Payants Gratuits Total Payants Gratuits Total3 369 502 3 871 17 809 2 877 20 686 24 800 5 394 30 194 73 487 35 568 109 055 119 465 44 341 163 80673 % 27 %JeunePublicPART DU JEUNE PUBLIC 2007Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 TOTALTotal %JeunePublicTotal %JeunePublicTotal %JeunePublicTotal %JeunePublicTotal %93 3 871 2,40 % 560 20 686 2,71 % 1 336 30 194 4,42 % 10 442 109 055 9,57 % 12 431 163 806 7,59 %2006SITE INTERNET 2007T1 T2 T3 T4TOTAL190 783 71 41994 135 133 234 206 763 505 551118

LES SERVICES TRANSVERSAUXOrganisation et systèmed’information de gestionLe système d’information de gestion a pour objectif lapréparation et le suivi budgétaire d’une part, l’enregistrementdes opérations réalisées en comptabilité d’autrepart. Il est à même de donner à tout moment la consommationdes enveloppés allouées au budget et, de manièreplus large, la situation patrimoniale de l’établissementpublic à travers ses comptes sociaux.À ces fins, tous les départements et services sont suivispar un responsable de gestion qui participe à l’ensemblede la chaîne, depuis l’élaboration du budget par actionjusqu’à la traduction comptable de la réalisation des opérations.Le contrôle de gestion est garant du bon déroulementdes procédures, qui sont consignées dans un guideaccompagné de notes d’information, l’ensemble étantdisponible sur l’Intranet de l’établissement - IntraCité.La Cité a opté pour une comptabilité de type privée, sansagent comptable de l’État. Ses comptes sont certifiés pardes commissaires aux comptes.Le système d’information repose sur deux progiciels :SAGE ligne 100 pour la comptabilité, les moyens depaiement et la paie, PheB pour le suivi budgétaire, lesdeux outils étant intimement interfacés. Le suivi desrecettes est actuellement réalisé à l’aide de divers outilsmétiers (location d’espace, billetterie, gestion des abonnements,…)et se déverse dans l’outil de comptabilité.Données financièresEN €BP/EPRD2007DERNIÈREDM 2007EXÉCUTÉ2007TAUXD’EXÉCUTIONCOMPTE DE RÉSULTAT PRÉVISIONNELCHARGESPersonnel (cptes 64, 631, 633 et 069« crédits à répartir personnel »)Dont compte 64Dont compte 631 et 633Autres charges d’exploitationDont impôts sur les sociétés (cpte 69)Dont dotation aux amortissements et provisions (68)TOTAL CHARGES6 841 073 7 428 511 7 369 592 108 %6 424 173 948 808 6 892 855416 900 479 705 476 73615 819 160 16 765 462 16 267 286 103 %100 000 0849 000 599 000 931 01322 660 233 24 193 975 23 636 878 104 %119

LES SERVICES TRANSVERSAUXBP/EPRDDERNIÈREEXÉCUTÉTAUX2007DM 20072007D’EXÉCUTIONPRODUITS14 276 402 14 129 032 13 996 15498%Subvention cultureSubvention de fonctionnementSubvention complémentaire pour remboursement màdAutres subvention d’État (DAF, acquisition œuvres)Autres subventions publiques (hors État)417 700 417 700 405 200135 000 472 920 657 61597%487%Ressources propresMécénat partenariatPrestations diverses3 940 000 5 406 212 5 986 8751 250 000 1 943 400 4 305 1252 340 000 2 519 234152%Produits exeptionnels sur opération de gestionProduits de cession de VMPTOTAL PRODUITS200 000 808 578 1 338 260150 000 320 000 322 67518 769 102 20 625 864 21 045 844112%RÉSULTAT (BÉNÉFICE OU PERTE) - 3 891 131 - 2 968 207 - 3 082 951TABLEAU DE FINANCEMENT PRÉVISIONNELEMPLOISInsuffisance d’autofinancement3 042 131 3 127 111 2 410 330 79%InvestissementTOTAL EMPLOIS2 822 000 3 043 252 2 634 027 93%5 864 1316 170 3635 044 35786%RESSOURCESCapacité d’autofinancementSubventions d’investissement300 000 300 000 282 000 94%Autres ressources d’investissementTOTAL RESSOURCES300 000 300 000 285 000 94%VARIATION SUR FONDS ROULEMENT(APPORT OU PRÉLÈVEMENT)-5 564 131-5 870 363-4 759 357En jours de fonds de roulement504061120

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ANNEXES123

les publications en 2007OuvragesAUTOUR DES EXPOSITIONSAvant-AprèsArchitectures au fil du tempsPatrice Goulet, avec des contributionsde Gilles de Bure et de François SeigneurArles/Paris, Actes Sud/Cité de l’architecture& du patrimoine, 2007702 p., ill. noir et coul., 20,5x15,8, 45 €ISBN 978-2-7427-6648-2Catalogue de l’exposition éponyme présentée à la Cité del’architecture & du patrimoine, Paris, du 21/3 au 16/9/2007L’auteur a choisi 150 architectures créées des années1960 à nos jours en France et dans le monde pour “montrerque l’architecture n’est pas un simple objet statique,qu’elle s’inscrit dans l’histoire d’un lieu (…) et que, àpeine achevée, elle est aussitôt transformée par la vie deses utilisateurs, que le temps donc lui est aussi essentielque l’espace”. Bâtiments ou aménagements urbains etpaysagers, œuvres modestes ou de référence, ces exemplessont pour lui autant d’expériences positives. Chacunest illustré par une série d’images montrant l’état deslieux avant, pendant et après le chantier. Les textes deGilles de Bure sont conçus comme des histoires inspiréespar la transformation des lieux.Christian de portzamparcRêver la villeTexte Sophie TrelcatParis, Le Moniteur, 2007302 p., ill. noir et coul., 23,5x27,8, 50 €ISBN 978-2-281-19354-1Publié à l’occasion de l’exposition éponyme présentée àla Cité de l’architecture & du patrimoine, Paris, du 21/3 au16/9/2007Présentation par thèmes des projets et réalisations récents(depuis 1990) en France et à l’étranger (Luxembourg,Rio de Janeiro, New York, Las Vegas, Pékin…) de cetarchitecte français, prix Pritzker 1994, qui, dès la fin desannées 1970, s’est attaché au renouvellement des formesurbaines en même temps qu’il produisait une architectureexpressionniste. Complété par des fiches techniquessur chaque projet.Europan generationLa ville réinterprétéeDir. Didier ReboisAnalyses thématiques Didier Rebois, Chris YounèsParis/Paris-La Défense, Cité de l’architecture & dupatrimoine/Europan, 2007222 p., fçs/angl., ill. coul., 20x30, 35 €isbn 978-2-914296-13-7Publié à l’occasion de l’exposition “Génération Europan” présentéeà la Cité de l’architecture & du patrimoine, Paris, du21/3 au 27/5/2007Lancé il y a vingt ans, le concours d’idées “urbano-architecturales”Europan a donné l’occasion à toute une générationde jeunes architectes de réinventer la ville contemporaineautour de nouvelles problématiques regroupéesici en trois grands thèmes : paysage/durable, densité/diversité, suburbain/infrastructure.La villa de mlle b.Extra Small, hors série, n° 01Paris, ICI, 2007128 p., ill. noir et coul., 24x30,4, 6 €ISSN 127 811 34Publié à l’occasion de l’exposition éponymeprésentée à la Cité de l’architecture & du patrimoine,Paris, du 15/10/2007 au 27/1/2008Sous la forme de l’imitation d’un magazine de mode féminineconsacré à la personnalité de Mlle B., cet ouvrageprésente les installations réalisées par dix femmes architectescréant chacune une pièce de la maison de la poupéeBarbie, supposée incarner la femme moderne.Les salons de L’IFAJakob + MacFarlaneDir. Fiona Meadows, Gilles CoudertParis, Cité de l’architecture & du patrimoine/APRÈS, 200762 p., ill. noir et coul., 14,8x19,6, DVD, 14,90 €ISBN 2-9528897-0-4Avec le concours de la direction del’Architecture & du Patrimoine, ministère de la CultureCarnet-DVD du premier “Salon de l’IFA”, Paris,du 19/9/2007 au 27/1/2008Réflexions imagées autour de l’installation architecturaleréalisée pour l’IFA par ce duo d’architectes franco-écossaisféru de technologies numériques.124

LES publications en 2007Vauban, bâtisseur du Roi-soleilDir. Isabelle Warmœs et Victoria SangerParis, Somogy/Cité de l’architecture & du patrimoine/Musée des Plans-reliefs, 2007431 p., ill. noir et coul., 25,4x28,8, 49 €ISBN 978-2-7572-0121-3Catalogue de l’exposition éponyme présentée à la Citéde l’architecture & du patrimoine, Paris, du 14/11/2007au 5/2/2008Cet ouvrage rassemble les contributions de divers spécialistesde l’œuvre de Sébastien Le Prestre, marquis deVauban, maréchal de Louis XIV, qui fut en charge de laréorganisation du système de fortifications du royaume.Sa méthodologie, son impact sur l’urbanisme et l’architecturesont détaillés. Les questions de l’héritage deses dispositifs et de la réhabilitation du patrimoine queconstituent aujourd’hui ces ouvrages militaires désaffectéssont également abordées cf. Archiscopie, n° 71, novembre2007VaubanBâtisseur du Roi-SoleilConnaissance des arts, hors série, n° 349, 2007Paris, Société française de promotion artistique35 p., ill. noir et coul., 21,5x28,5, 8 €ISSN 1242-9198Introduction à l’œuvre de Vauban (1633-1707), maréchalde Louis XIV créateur d’un système de fortifications quirenouvela l’art militaire et contribua à établir les frontièresde la France.À PROPOS DE LA CITÉLe musée des Monuments françaisCité de l’architecture & du patrimoineDir. Léon PressouyreParis, Nicolas Chaudun/Cité de l’architecture & du patrimoine, 2007199 p., ill. noir et coul., 24,5x33,7, 49 €ISBN 978-2-35039-030-7/978-2-916183-09-1L’histoire du musée des Monuments français, depuisses origines en 1878 comme “musée de sculpture comparée”voulu par Viollet-le-Duc jusqu’à son renouvellementrécent au sein de la Cité de l’architecture & dupatrimoine. Sont évoquées notamment les spécificitésdu musée (la copie grandeur, les techniques de moulage,etc.), mais aussi les questions sur les objectifs et le sensd’un tel musée à différentes périodes.La Cité de l’architecture & du patrimoineTDC (Textes et documents pour la classe),n° 933, 1 er avril 2007Futuroscope, SCÉRÉN-CNDP, 200754 p., ill. noir et coul., 21x29,6, 4,40 €ISSN 0395-6601Dans la tradition de cette revue qui consacre certains deses numéros aux nouvelles institutions culturelles crééesen France, cette parution est entièrement dédiée à la Citéde l’architecture & du patrimoine, évoquant son origine,ses objectifs et son fonctionnement, en particulier sonoffre pédagogique.Cité de l’architecture & du patrimoineMonumental, semestriel 1, septembre 2007Paris, Centre des monuments nationaux,Éditions du Patrimoine127 p., ill. noir et coul., 23x29,8, 30 €ISBN 978-2-85822-943-7Axé sur le volet patrimonial (musée, École de Chaillot,archives d’architecture) de la Cité de l’architecture & dupatrimoine, le dossier qui lui est consacré rend comptede l’histoire du palais de Chaillot, de celle des collectionsdu musée et de leur restauration, des nouveaux objectifsdu musée et ceux de l’École, du fonds d’archives de l’Ifa.125

LES publications en 2007Cité de l’architecture & du patrimoineConnaissance des arts, hors série, n° 335, 2007Paris, Société française de promotion artistique66 p., ill. noir et coul., 21,5x28,5, 9 €ISSN 1242-9198Entre histoire du site et présentation des collections dumusée, ce dossier rend compte de la diversité des approchesde l’architecture au sein de la Cité de l’architecture& du patrimoine via ses trois départements : le musée,l’IFA et l’École de Chaillot.Cité de l’architecture & du patrimoineBeaux-Arts éditions, hors série, 2007Paris, TTM66 p., ill. noir et coul., 22x28,5, 9 €ISBN 2-84278-556-8Le récit des métamorphoses du palais du Trocadéro(1878), puis du palais de Chaillot (1937) jusqu’aux aménagementsles plus récents introduit une présentation dumusée et des collections de ses trois galeries.Le musée des Monuments françaisHistoire et collectionsDossier de l’art, n° 144, septembre 2007Dijon, Faton95 p., ill. noir et coul., 21,6x28,6, 9 €ISSN 1161-3122Après une brève présentation générale de la Cité de l’architecture& du patrimoine, le “dossier du mois” zoomesur le musée des Monuments français, son histoire etles collections de ses trois galeries (moulages, peintures,architecture moderne et contemporaine).COLLECTION “PORTRAIT DE VILLE”ChandigarhRémi PapillaultParis, Cité de l’architecture & du patrimoine, 2007Coll. Portrait de ville, édité en supplément annueld’Archiscopie72 p., ill. noir et coul., 23x30, 20 €ISBN 978-2-916183-08-4Parmi la centaine de villes nouvelles créées en Indeaprès l’indépendance (1947) pour faire face aux redécoupagesterritoriaux – partition entre l’Inde et le Pakistan,restructuration des États indiens – et aux mouvementsde population qui s’ensuivirent, Chandigarh est célèbrepour être signée de Le Corbusier. Chargé de définir leplan général assorti d’un cahier des charges, il est aussile concepteur des grands édifices publics du Capitoleet de quelques autres. Le Corbusier trouva là l’occasiond’expérimenter ses théories en les adaptant toutefoisaux réalités locales, de nombreuses réalisations étant dePierre Jeanneret, son cousin et fidèle collaborateur, etdes architectes Maxwell Fry et Jane Drew, spécialistes del’architecture climatique, assistés d’une équipe de juniorarchitects indiens.Trésors retrouvés du patrimoine françaisLa Cité de l’architecture & du patrimoineLe Figaro, hors série, septembre 2007Paris, Le Figaro122 p., ill. noir et coul., 23x29,7, 7,50 €ISSN 0182-582Itinéraire de découverte des trois galeries du nouveaumusée des Monuments français à la Cité de l’architecture& du patrimoine, introduit par des entretiens avecles responsables et des éléments sur l’histoire du musée126

LES publications en 2007COLLECTION “GRANDS TÉMOINS DE L’ARCHITECTURE”HORS COLLECTIONLa cathédrale de ReimsChef-d’œuvre du gothiqueAlain Erlande-BrandenburgParis/Arles, Cité de l’architecture & du patrimoine/Aristeas/Actes Sud, 2007(Coll. Les grands témoins de l’architecture)125 p., ill. noir et coul., 20x26,2, DVD, 32 €ISBN 978-2-7427-6333-7Partant des chapiteaux des colonnes de l’édifice religieuxpour arriver au quartier qui l’entoure, cet ouvrage à butpédagogique dresse l’anatomie complète du monumentqui accueillit le sacre de la plupart des rois de France.La place forte de mont-dauphinL’héritage de VaubanNicolas FaucherreParis/Arles, Cité de l’architecture & du patrimoine/Aristeas/Actes Sud, 2007(Coll. Les grands témoins de l’architecture)123 p., ill. noir et coul., 20x26,3, DVD, 32 €ISBN 978-2-7427-6711-3Œuvre de Vauban, cette fortification interdisait l’accèsde la vallée de la Durance aux armées de la maison deSavoie. Elle abritait le noyau d’une ville neuve qui dépéritrapidement : à la suite de la signature du traité d’Utrechten 1713, Louis XIV fut contraint d’abandonner la place. Desvues écorchées en 3D et de nombreux plans restituent lefonctionnement de cette place forte archétypale.Albert LapradeArchitecte, jardinier, urbaniste, dessinateur,serviteur du patrimoineMaurice Culot, Anne LambrichsPhoto. Dominique DelaunayParis, Norma/Cité de l’architecture & du patrimoine, 2007399 p., ill. noir et coul., 24x31,4, 85 €ISBN 978-2-9155-4211-0Diplômé de l’École des beaux-arts, Albert Laprade(1883-1978) a laissé une œuvre aussi importante queméconnue. Lié au maréchal Lyautey, il construit, à lademande de celui-ci, le palais des Colonies à Paris, porteDorée – actuelle Cité de l’immigration – et, pour d’autrescommanditaires, des bâtiments remarqués à l’époque,comme le garage Citroën de la rue Marbeuf. Après laseconde guerre mondiale, il sera l’architecte d’EDF et dequelques édifices pour la Cité universitaire de Paris, touten se lançant dans l’édition de ses carnets de croquis,portrait de l’architecture française traditionnelle.Anatomie de projets urbainsBordeaux, Lyon, Rennes, StrasbourgYannis Tsiomis, Volker ZieglerParis, La Villette, 2007(Coll. SC)333 p., ill. noir et coul., 17x21, 30 €ISBN 978-2-91-545627-1Plus encore que l’analyse de projets urbains, c’est le processuset la diversité des cultures urbaines des acteursqui sont au centre de la réflexion, menée à partir d’étudesde cas représentatifs des pratiques des quatre villesconcernées. Ouvrage issu du programme “Projetsurbains et nouvelles cultures urbaines” conduit par lePlan urbanisme construction architecture et la Cité del’architecture & du patrimoine, de 2000 à 2006, avec lesquatre villes.127

LES publications en 2007OUVRAGES JEUNESSESauvez l’alchimiste !Archibald le chat.Parcours-aventure dans la galerie des moulagesÉvelyne Brisou-PellenIllustrations Marianne BarcilonParis, Cité de l’architecture & du patrimoine, 200745 p., ill. noir et coul., 13x20, 1,50 €Jeu de piste dans la galerie des moulages du musée de laCité de l’architecture & du patrimoine : 13 indices disperséssur les copies d’éléments d’architecture livrent la cléd’un dessin mystérieux représentant l’endroit où Hiatusa emprisonné l’alchimiste. À partir de 7/8 ans.1 Bâtiment/un architecteCollection d’architectures15 œuvres dans le monde pour découvrirl’architecture contemporaineConception Arc en rêve centre d’architectureBordeaux/Paris, Arc en rêve/Cité de l’architecture & du patrimoine, 200715 affiches (52,5x70) ; 15 bandeaux-titres (26,25x70) ;15 petits livres (24 p., 10x15)+ 1 catalogue (80 p., 21x15)et 1 mode d’emploi (24 p., 10x15), 50 €ISBN 978-2-906489-32-5Diff. Arc en rêveEnsemble de supports didactiques privilégiant uneapproche sensible de l’architecture contemporaine à partirde 15 bâtiments majeurs.PériodiquesArchiscopieRédactrice en chef : Gwenaël Querrien9 numéros mensuels (6 numéros de janvier à l’été, 3 numérosd’octobre à décembre)2 suppléments Les Livres (juin et décembre)1 supplément annuel (Portrait de ville, cf. supra)Colonnesbulletin de liaison des centres d’archives d’architectureDirecteur de publication : François de Mazières, président dela Cité de l’architecture & du patrimoineRédacteur en chef : David PeyceréN° 244, décembre 2007Dossier “André Lurçat architecte 1894-1970”Dehors dedansCe que cachent les façades parisiennesTexte Anne RuellandIllustrations François CussonParis, Parigramme/Cité de l’architecture & du patrimoine,200766 p., ill. coul., 20,6x20,9, 11 €ISBN 978-2-84096-458-2Un ouvrage didactique pour apprendre à interpréterquelques œuvres architecturales emblématiques deParis, le rapport entre l’enveloppe extérieure, son décoret les articulations spatiales internes. À partir de 11 ans.128

liste des œuvres du muséeremontées en 2007Galerie des moulagessection / designation / n° invNaissance du GothiqueSenlis - StatueMOU.06000Naissance du GothiqueSenlis - StatueMOU.06001Naissance du GothiqueSenlis - StatueMOU.06002Naissance du GothiqueSenlis - LinteauMOU.00055Naissance du GothiqueSenlis - StatueMOU.06003Naissance du GothiqueSenlis - StatueMOU.06004Naissance du GothiqueChartres - Statue-colonneMOU.07258Naissance du GothiqueChartres - Statue-colonneMOU.07259Naissance du GothiqueChartres - Statue-colonneMOU.00019Naissance du GothiqueChartres - Statue-colonneMOU.00037Naissance du GothiqueChartres - Statue-colonneMOU.00265Naissance du GothiqueChartres - TympanMOU.00177Naissance du GothiqueSens - TrumeauMOU.00340Naissance du GothiqueChartres - Statue-colonneMOU.00038Naissance du GothiqueChartres - Statue-colonneMOU.00035Naissance du GothiqueChartres - Statue-colonneMOU.01641Naissance du GothiqueChartres -Statue-colonneMOU.01642Naissance du GothiqueSaint-Loup-de-Naud - Statue-colonneMOU.06104Naissance du GothiqueSaint-Loup-de-Naud - Statue-colonneMOU.06103Naissance du GothiqueSaint-Loup-de-Naud - Statue-colonneMOU.06105Naissance du GothiqueSens - Cathédrale Saint-EtienneMaquette Maq.00029Naissance du GothiqueChartres - Bas-relief pilierMOU.02101Naissance du GothiqueChartres - Bas-relief pilierMOU.02102Naissance du GothiqueChartres - Bas-relief pilierMOU.02103Naissance du GothiqueChartres - Bas-relief pilierMOU.02104Naissance du GothiqueChartres - Bas-relief pilierMOU.02106Naissance du GothiqueChartres - Bas-relief pilierMOU.02107Naissance du GothiqueChartres - Vitrail - DavidVit.00005Naissance du GothiqueChartres - Vitrail - SalomonVit.00012Plénitude GothiqueParis - Cathédrale Notre-Dame -Maquette Maq.00019Gothique XIV e siècleBordeaux - StatueMOU.00426-02Gothique XIV e siècleDijon - EbrasementMOU.00979-01Gothique XIV e siècleDijon - TrumeauMOU.06040Gothique XIV e siècleDijon - EbrasementMOU.00979-02Gothique XIV e siècleAuxonne - StatueMOU.07096Gothique XIV e siècleMainneville - StatueMOU.07261Gothique XIV e siècleDijon - Pleurant du tombeaude Philippe le HardiMOU.01101Gothique XIV e siècleDijon - Pleurant du tombeaude Philippe le HardiMOU.01102Gothique XIV e siècleDijon - Pleurant du tombeaude Philippe le HardiMOU.01103Gothique XIV e siècleDijon - Pleurant du tombeaude Jean sans PEURMOU.01106Gothique XIV e siècleDijon - Pleurant du tombeaude Jean sans PEURMOU.01105Gothique XIV e siècleDijon - Pleurant du tombeaude Jean sans PEURMOU.05373Gothique XIV e siècleDijon - Pleurant du tombeaude Jean sans PEURMOU.01104Gothique XIV e siècleDijon - Pleurant du tombeaude Jean sans PEURMOU.01107Gothique XIV e siècleDijon - Pleurant du tombeaude Jean sans PEURMOU.01108Gothique XIV e siècleDijon - Pleurant du tombeaude Jean sans PEURMOU.01109Gothique XIV e siècleDijon - Pleurant du tombeaude Jean sans PEURMOU.05370129

Liste des œuvres du musée remontées en 2007Gothique XIV e siècleDijon - Pleurant du tombeaude Jean sans PEURMOU.05371Gothique XIV e siècleDijon - Pleurant du tombeaude Jean sans PEURMOU.05372Gothique XIV e siècleBourges - Pleurant du tombeaude Jean de BerryMOU.06023Gothique XIV e siècle Bourges - Pleurantdu tombeau de Jean de BerryMOU.08198Gothique XIV e siècleBourges - Pleurant du tombeaude Jean de BerryMOU.06022Gothique XIV e siècleBourges - Pleurant du tombeaude Jean de BerryMOU.06021Gothique XIV e siècleBourges - Pleurant du tombeaude Jean de BerryMOU.06024Gothique XIV e siècleBourges - Pleurant du tombeaude Jean de BerryMOU.08197Gothique XIV e siècleBourges - Pleurant du tombeaude Jean de BerryMOU.08196Gothique XIV e siècleBourges - Pleurant du tombeaude Jean de BerryMOU.08194Gothique XIV e siècleBourges - Pleurant du tombeaude Jean de BerryMOU.08200Gothique XIV e siècleBourges - Pleurant du tombeaude Jean de BerryMOU.08195Gothique XIV e siècleBourges - Pleurant du tombeaude Jean de BerryMOU.08199Gothique XIV e siècleBourges - Pleurant du tombeaude Jean de BerryMOU.08201Gothique XIV e siècleBourges - Gisant de Jean de BerryMOU.06721Gothique XIV e siècleBourges – Tête priant Jean de BerryMOU.07016Gothique XIV e siècleLouvre – Pleurant du Tombeaude Philippe PotMOU.06757Gothique XIV e siècleTroyes – Eglise Saint-Urbain – MaquetteMaq.00018Archit. Militaire & civile Maquettedu donjon du château de CoucyMaq.00005Archit. Militaire & civile Maquettedu donjon du château de ProvinsMaq.00026Archit. Militaire & civile Maquettedu donjon de LochesMaq.00003Archit. Militaire & civile Maquettedu château de CoucyMaq.00004Gothique flamboyantChâteaudun – StatueMOU.07209Gothique flamboyantChâteaudun – StatueMOU.07210Gothique flamboyantChâteaudun – StatueMOU.07211Gothique flamboyantChâteaudun – StatueMOU.07212Gothique flamboyantBar-le-Duc – Statue Ligier-RichierMOU.02176Gothique flamboyantMontluçon – PiétaMOU.06533Gothique flamboyantBourges – Porte de l’escalierMOU.07145Gothique flamboyantBourg-en-Bresse –Pilier du Tombeaude Philibert le BeauMOU.06272Gothique flamboyantBourg-en-Bresse – Pilier du Tombeaude Philibert le BeauMOU.06271Gothique flamboyantParis – Sainte-Chapelle – MaquetteMaq.00053Gothique flamboyantLa Ferté-Bernard – Eglise Notre-DameMaquette Maq.00014Gothique flamboyantParis, PilierMOU.05997ArchitectureSenlis, Cathédrale Notre-DameMaquette Maq.00017ArchitectureConques, Église Sainte-FoyMaquette Maq.00037ArchitectureMoissac, Bas-reliefMOU.05873ArchitectureMoissac, Bas-reliefMOU.05872ArchitectureMoissac, ChapiteauMOU.05876ArchitectureMoissac, ChapiteauMOU.05874ArchitectureMoissac, ChapiteauMOU.05875ArchitectureRieux, Église, MaquetteMaq.00016ArchitectureCluny, Abbaye, bras sud du transeptMaq.00035ArchitectureBeauvais, Église Saint-PierreMaquette Maq.00010RenaissanceParis, Fontaine des InnocentsMOU.05398RenaissanceParis, Fontaine des InnocentsMOU.05400RenaissanceParis, Fontaine des InnocentsMOU.05399RenaissanceParis, Fontaine des InnocentsMOU.00279130

Liste des œuvres du musée remontées en 2007RenaissanceParis, Fontaine des InnocentsMOU.00280RenaissanceParis, Fontaine des InnocentsMOU.00278RenaissanceParis, Fontaine des InnocentsMOU.00276RenaissanceParis, Fontaine des InnocentsMOU.00277RenaissanceParis, Fontaine des InnocentsMOU.02116RenaissanceParis, Fontaine des InnocentsMOU.02115RenaissanceDampierre-sur-BoutonneTravée de la galerieMaq.00012RenaissanceSaint-Jean-LespinasseMaquette de l’escalierdu château de MontalMaq.00006RenaissanceMaquette de l’escalierdu château de BloisMaq.00011XVIIe-XVIII eToulon, Porte de l’hôtel de VilleMOU.00787XVIIe-XVIII eNancy, Fontaine de NeptuneMOU.02097XVIIe-XVIII eMaquette d’OpéraClaude Théophile MulyDEP-Maq.00235XVIIe-XVIIIeParis, Église des MinimesDEP-Maq.00050XVIIe-XVIII eParis, Hôtel de Rohan –Porte des écuries –Chevaux d’ApollonMOU.00606Roman LanguedocBeaulieu-sur-Dordogne, TrumeauMOU.07352Roman LanguedocSouillac, TrumeauMOU.01630Roman LanguedocConques - Statue du transeptMOU.07138Roman LanguedocConques - Haut-reliefMOU.07134Roman LanguedocConques - Statue du transeptMOU.07139Roman LanguedocToulouse - ChapiteauMOU.06936Roman LanguedocToulouse - ChapiteauMOU.06935Roman LanguedocToulouse - ChapiteauMOU.06937Roman LanguedocToulouse - ChapiteauMOU.06536Roman BourgogneCluny - ChapiteauMOU.06795Roman BourgogneCluny - ChapiteauMOU.06791Roman BourgogneCluny - ChapiteauMOU.06790Roman BourgogneCluny - ChapiteauMOU.06794Roman BourgogneCluny - ChapiteauMOU.06792Roman BourgogneCluny - ChapiteauMOU.06793Roman AuvergneChamalières - BénitierMOU.07237Roman AuvergneMozac - ChapiteauMOU.06256Roman AuvergneClermont-Ferrand - ChapiteauMOU.00014Roman AuvergneClermont-Ferrand - ChapiteauMOU.00017Roman AuvergneClermont-Ferrand - ChapiteauMOU.00015Roman AuvergneClermont-Ferrand - ChapiteauMOU.00016Roman AuvergneSaint Nectaire - ChapiteauMOU.00012Roman AuvergneSaint Nectaire - ChapiteauMOU.00013Roman Auvergne - Saint NectaireVierge reliquaireMOU.07300Roman Auvergne - Clermont-FerrandEglise Notre-Dame du PortMaquette - MAQ.00033Roman provence Arles - Saint-TrophimePilier du cloîtreMOU.00010Architecture AmiensDix chevrons de la nef de la CathédraleMaq.00068Architecture AuxerreHuit chevrons de la nef de la cathédraleMaq.00061Architecture ChartresBeffroi de l’église Saint-PèreMaq.00086Architecture DijonSix chevrons de la nef du bâtimentadossé à l’ancien cellier de ClairvauxMaq.00054Architecture ParisSix chevrons de la charpentede la nef de l’église Saint-Pierrede MontmartreMaq.00056Architecture ParisOnze chevrons de la charpente de la nefdu réfectoire de l’ancienne abbaye Saint-Martin-des-champsMaq.00058Architecture ParisHuit chevrons de la charpente du chœurde la cathédrale Notre-Dame Maq.00059Architecture ParisHuit chevrons de la charpente de laCathédrale Notre-DameMaq.00060Architecture PuiseauxSix chevrons de la charpente du chœurMaq.00055131

Liste des œuvres du musée remontées en 2007Architecture Sens,Huit chevrons dela charpente de lacathédrale Saint-EtienneMaq.00057Architecture Tonnerre,Huit chevrons dela nef de l’ancien Hôtel-DieuMaq.00062Architecture Reims,Neuf chevrons de lacharpente de la nef versle transept de la cathédraleMaq.00064Architecture Reims,Onze chevrons de la charpentede la nef vers le portailde la cathédraleMaq.00065Architecture Rouen,Neuf chevrons, Eglise Saint-OuenMaq.00063Architecture Vincennes,Charpente de la chapelle du châteauMaq.00069Architecture Châteaudun,Charpente du donjon du châteauMaq.00085Architecture Châteaudun,Charpente de l’aile Longueville du châteauMaq.00088Architecture Blois,Sept cerces de charpente« Philibert Delorme »de la maison sise 11 rue du Lion ferréMaq.00067Architecture Paris,Charpente, Ecole des Beaux-artsMaq.00075Architecture Paris,Charpente de l’Eglise Sainte-ElisabethMaq.00089Architecture Paris,Trois fermes de l’égliseSaint-Paul Saint-LouisMaq.00070Architecture Pont-Saint-Esprit,Grande salle du logis des chevaliers,rue Saint-JacquesMaq.00091Architecture Saint-Germain-en-Laye,Reconstitution de la charpenteà la Philibert Delormedu Château de La MuetteMaq.00066Architecture Sully-sur-Loire,Charpente de la grande salle du ChâteauMaq.00081Architecture Sully-sur-Loire,Charpente de la tour sud-est du ChâteauMaq.00082Architecture Troyes,Quatorze chevrons et deuxfermes de la nef de la CathédraleMaq.00072Architecture Brives,charpente de dôme de l’anciencollège des doctrinairesMaq.00092Architecture Comines,Dôme en charpente du beffroiMaq.00073Architecture Paris,Dôme en charpente de l’églisedes Carmes Maq.00071Architecture Versailles,Dôme en charpentede la cathédrale Saint-LouisMaq.00084Architecture Lentilles,Église à pans de boisMaq.00090Architecture Parçay-Meslay,Charpente de la grange de MeslayMaq.00074Architecture Courtes,Maison à pans de bois,ferme de la forêtMaq.00087Architecture Paris,Flèche de la cathédrale Notre-DameMaq.00077Architecture Orléans,Flèche de la cathédrale Sainte-CroixMaq.00079Architecture Dijon,Flèche de l’église Saint-BénigneMaq.00080Architecture Reims,Charpente du rond-pointet du clocher à l’angede la cathédrale Notre-DameMaq.00076Galerie d’architecturemoderne et contemporaineProductions réceptionnées :Transformation de ParisGeorge-Eugène HaussmannLa piscine tournesol, 1969-1984,Bernard Schœller, architectePlace du nombre d’or, Quartier Antigone,1979-1985, Ricardo Bofill, architecteMaquette d’assemblage Hexacube 1971,George Candilis, architecteModule du procédé Hexacube, 1971,George Candilis, architecteMaquette d’assemblage Tétrodon, 1971,AUA, architectesModule du procédé Tétrodon, 1971,AUA, architectesDirection régionale de l’agricultureet des forêts, 1985-1990,Roland Schweitzer, architecteMaison du désert, prototype – 1958,Jean Prouvé, architecteTour sans fins, Le Defense, 1988-1992,Jean Nouvel, architecteTour Nobel, la Défense, 1966,Jean de Mailly, Jacques Depussé,architectes et jean Prouvé, ingénieurMaison Dom-ino, 1914,Le Corbusier, architecteCentre culturel de Tjibaou,Renzo Piano, architecteFédération nationale du bâtiment,1949-1951, Raymond Gravereau,Raymond Lopez, architectes etJean Prouvé, ingénieurUnité touristique de la Grande-Motte,1964-1983,Jean Balladur, architecte en chefde la stationPyramide de la Grande-Motte, 1964-1983Jean Balladur, architecte en chefde la stationGroupe scolaire Karl Marx, 1930-1933,André Lurçat, architecteStation de sports d’hiver Avoriaz,1962-1966, Jacques Labro,Jean-Jacques Orzoniet Jean-Marc Roques, architectesHôtel des Dromonts, 1962-1966,Jacques Labro, Jean-Jacques Orzoniet Jean-Marc Roques, architectes132

Liste des œuvres du musée remontées en 2007Station de sport d’hiver de Flaine,1959-1968, Marcel Breuer,architecte en chef de la stationHôtel de Flaine, 1959-1968, Marcel Breuer,architecte en chef de la stationBibliothèque Sainte Geneviève, 1839-1850,Henri Labrouste, architecteCarré d’art, 1984-1993, Norman Foster,architecteStade en bords de Seine, 2000-2003,Barthélémy et Grino, architectesPalais de Justice Nantes, 1993-2000,Jean Nouvel, architectePalais de Justice de Bordeaux, 1994-1997,Richards Rogers, architectePalais de Justice de Grasse, 1993-1999,Christian de Portzamparc, architecteMaison de la radio, 1952-1963,Henri Bernard, architecteEnsemble d’habitation Les Pyramides,1971-1981, Michel Andrault, Pierre Parat etPierre Sirvin, architectesEnsemble d’habitation Les Courtillères,1954-1962, Emile Aillaud, architecteEnsemble d’habitation Toulouse-le-Mirail,1961-1968, Candilis, architecteEnsemble d’habitation Casanova,1970-1972, Jean Renaudie, architecteEnsemble d’habitation La Caravelle,1959-1967, Jean Dubuisson, architecteImmeuble d’habitation Nemausus,Jean Nouvel, architecteImmeuble d’habitation,rue Emile Durkheim, 1993-1997,Francis Soler, architecteMaison Rouréou, 1969-1989,Antti Lovag, architecteMaison Lemoine,Rem Koolhas, architecteMaison Drusch, 1963-1966,Claude Parent, architecteMaison André Bloc, 1949,André Bloc, architecteVilla Cavrois, 1929-1932,Robert Mallet-Stevens, architecteUnité d’habitation comparaison verticaleet horizontale, Le Corbusier, architecte133

détail des missionsde l’observatoire de la ChineProgramme d’échanges inter-écolesParis-Malaquais-Tsinghua, Nantes-Chongqing,Bordeaux-Xi’anLes séjours dans les villes chinoises pour les étudiantset enseignants français, permettent de mettre en perspectiveles modes de constitution de la ville : approchede la grande échelle, mode d’urbanisation rapide portépar un système mixte de planification et d’adjudicationde parcelles à construire, accent porté sur l’architecturecomme objet de marketing de la ville, mais aussi mise envaleur du patrimoine et du site existant, mixité urbaineet logements populaires, développement durable etextension urbaine.En liaison avec le Bureau des enseignements de la DAPApour le suivi des écoles développant des ateliers sur laChine, l’Observatoire apporte un soutien, tant théorique(interventions dans les cours, les jurys) que concret (stratégie,demande et répartition des bourses) aux programmesfavorisant les échanges entre enseignants et entreétudiants chinois et français, portant ainsi sur les pratiqueset méthodologies du projet.Les ateliers ont été menés par Paris-Malaquais et l’universitéTsinghua en septembre à Paris et en octobre 2007à Pékin, et pour la préparation de l’année 2008, Bordeauxà Xi’an (lié à une ancienne du Programme présidentiel,Mme LIU Hui) et Nantes à Chongqing.Les travaux des ateliers franco-chinois, menés par Paris-Malaquais et Tsinghua, Nantes et Chongqing, Versailleset Shanghai, fait l’objet d’une publication dont la parutionest prévue en 2008.Université Dongnan, à NankinBruno Chauffert-Yvart, IGAPADes contacts ont été développés avec l’École d’architecturede Nankin, Dongnan, l’une des quatre grandesécoles au niveau national, où l’Observatoire avait amenéun groupe des directeurs et enseignants des ENSA en2002. Cette école très désireuse de développer de plusamples échanges avec la France, à l’instar d’autres paysEuropéens, a envoyé plusieurs doctorants en France. Elleaccueille à l’automne 2008 le forum urbain organisé parl’ONU-Habitat et l’UNESCO, sur le thème « des quartiershistoriques pour tous ». Elle nous prête également desreconstitutions vidéos sur la construction traditionnellepour les expositions sur la Chine.L’invitation pour un séjour d’un mois en France fin2006, d’un ancien du Programme présidentiel, M. YANGJianqiang, devenu directeur adjoint, a permis de poursuivrele contact. En effet, Bruno Chauffert-Yvart (IGAPA),ancien tuteur de stage de M. Yang, a été invité à donnerune série de conférences sur le patrimoine, programmequi pourrait être amené à se renouveler. Le séjour étaitpris en charge par la partie chinoise et le billet internationalpar l’Ambassade de France.Colloque international sur le Yuanming yuan,à Tsinghua – CHIU Che BingLe Jardin de la Clarté parfaite, Yuanming yuan, est unsite historique prestigieux à Pékin, dont l’entretien estdepuis plusieurs années sujet à débat au sein même desautorités chinoises et des milieux académiques. C’est unsujet d’étude majeur et emblématique que l’on connaîten France grâce aux travaux de Chiu Che Bing notamment,qui effectue deux missions sur ce sujet : l’une dereconnaissance pour évaluer la portée du changementde direction de ce jardin et les possibilités de coopérationéventuelles ; la seconde, réponse à la première, puisqu’uncolloque international a pu se tenir en fin d’annéeavec l’invitation de plusieurs personnalités françaises.En effet, Chiu Che Bing, chercheur et chargé de coursdans plusieurs écoles et universités, mène un travail delongue haleine sur ce thème avec le Muséum d’histoirenaturelle et Janine Christiany (ex-responsable DESSJardins à l’ENSA Versailles). Chercheurs chinois et occidentauxcherchent à éviter la destruction partielle ouune réutilisation inadéquate de cet ancien jardin impérial.Comme souvent, les points de vue développés pardes chercheurs étrangers lors de tels colloques renforcentles prises de position de leurs homologues chinoisce qui permet de réelles avancées, sur un site qui seraitsinon miné par la spéculation immobilière ou transforméen parc d’attraction. L’équipe française bénéficie du soutiende l’Observatoire et de l’Ambassade de longue date,qui a pris en charge le billet d’un des deux participantsau colloque ; le séjour était pris en charge par la partiechinoise.134

DÉTAIL DES MISSIONS DE L’OBSERVATOIRE DE LA CHINEMission Cité, préparation des expositions,entretien du réseau, fin aoûtLa mission conduite fin août début septembre parles deux commissaires Françoise Ged et FrédéricEdelmann, était une occasion pour Lucie Haguenauer,Fred Chung, José Antonio Soria (CCCB) et Enric Masip(architecte-scénographe), qui les accompagnaient avecJérémie Descamps sur place, de poursuivre le travailde repérage, prise de vue, et de contact avec le réseaude l’Observatoire, dans une dizaine de villes dontShenzhen, Canton, Chongqing, Chengdu, Shanghai,Nankin, Hangzhou, Suzhou, Tongli et Pékin. Cettemission faisait suite à celle organisée en avril par laCité, avec nos correspondants du CCCB, où nous avionsrencontré nos partenaires privilégiés à Tongji, à Pékinavec l’Institut d’urbanisme de Pékin, qui nous prête lagrande maquette de la ville, et l’Université Tsinghua quinous présenta l’Institut des biens culturels.C’est à cette occasion qu’un certain nombre de prêts(Université Dongnan, Pékin) et demandes de textes pourles catalogues (à Chongqing, Shanghai) ont été amorcésauprès de nos partenaires. De même les visites dans lesvilles ont été l’occasion de garder actif le réseau développépar l’Observatoire depuis dix ans, en retrouvantd’anciens architectes ou urbanistes du Programme présidentiel,comme à Chengdu où la dernière mission avaiteu lieu lors de l’organisation du colloque pour l’IVM(Institut pour la ville en mouvement) en 2001.Cette mission a été rendue possible à titre tout à faitexceptionnel (et non reconductible) par l’Ambassade quia financé trois billets sur ce projet qui n’est pas, strictosensu, un projet de coopération franco-chinoise.Bourses d’études en Franceinvitations d’enseignants et étudiantsNantes-ChongqingL’ENSA de Nantes a reçu trois enseignants (dontMme DU Chunlan, ancienne du Programme présidentiel)avec dix étudiants impliqués dans le projet menéà Chongqing au cours du 2 e semestre 2006-07, pour unséjour d’échanges et de visites à Paris, Nantes qui s’estétendu ensuite en Europe.Nancy-WuhanL’ENSA de Nancy a accueilli pour l’année universitaire(2006-07) des étudiants en formation d’un an, M. ZhouXu et M. WU Wei ; en fait, cette proposition ne rentre pasvéritablement dans le cadre d’un programme d’échangeset l’Ambassade souhaite que ce type de formation passepar les formules usuelles d’accueil d’étudiants étrangers,à défaut d’avoir un projet de coopération spécifique.Paris Malaquais-TsinghuaL’ENSA Paris-Malaquais a organisé l’atelier au premiersemestre de l’année 2007-08. Une première session s’esttenue à Paris avec dix étudiants de Tsinghua et leurprofesseur ZOU Huan (ancien du Programme présidentiel; annulation en dernière minute du 2 e enseignantXU Weiguo) qui ont présenté le terrain d’études, l’environnementet les enjeux à leurs homologues français.Ceux-ci se sont rendus sur place en octobre, avec unrelais organisé par Jérémie Descamps à Pékin et unesemaine intensive sur le projet sous la houlette des enseignantsfrançais et chinois.Versailles – TongjiEn raison de la notification tardive (mi-mars) des moyenspar l’Ambassade, Versailles n’a pu profiter du programme,car l’atelier était prévu au second semestre 2006-07.Les enseignants ont organisés un séjour d’études et deprojet, sans articulation pédagogique avec leurs homologueschinois.Montpellier-Chengdu/Shanghai - reportLes programmes d’échanges prévus, accueil deShen Zhaopeng (ancien du Programme présidentiel) deChengdu et projet d’échanges avec l’Université ont étéreportés. (désistement de Shen) et report sur les années àvenir. Perspectives éventuelles avec Shanghai, suite à l’accueild’un diplômant, Jéremy Cheval, à l’Université Tongjià Shanghaï. Report des billets sur l’ENSA Bordeaux.À noter également pour information, parmi les programmesdes ENSA en France : Asia Link lancé par ParisLa Villette sur l’enseignement du paysage ; voyage d’étudesde l’ENSA de Normandie à Pékin et Shanghai auprintemps 2007135

DÉTAIL DES MISSIONS DE L’OBSERVATOIRE DE LA CHINEProgramme d’action villes historiqueset développement urbainSéminaire international à Tongji, en juinWang Shu, lauréat Global awardGérard Goudal, IGAPA, invité à TongjiAvec la création de la journée nationale du patrimoineen 2006, le second samedi de juin, Tongji organise chaqueannée un séminaire international de réflexion sur lesujet. Aux côtés des institutions prestigieuses ICOMOS,UNESCO, Patrimoine Mondial, ICCROM, Getty Institute,et des personnalités chinoises reconnues sur le thème,Alain Marinos et Françoise Ged étaient les deux invitésfrançais choisis pour ce séminaire. Il s’inscrivait en outredans la semaine de célébration du centenaire de la créationde l’Université Tongji.Outre le séminaire, à l’invitation complète de la partiechinoise (avion et séjour), la mission était l’occasion deretrouver l’équipe du programme des « Global Awards »,Marie Hélène Contal et Jana Revedin, les organisatrices,ainsi que l’équipe de tournage pour réaliser le filmconsacré au lauréat chinois, Wang Shu. Avec sa femmeet associée, tous deux ont reçus les représentants de laCité avec une grande disponibilité et gentillesse, en lesaccompagnant sur tous les sites nécessaires au tournagedu film.Enfin, ce séjour permettait d’accueillir Gérard Goudal, IGAPA,invité par Tongji (avion et séjour) à donner une série de conférencessur les matériaux et la protection du patrimoine, du 23mai au 2 juin.Accueil de la délégation de Wang Jinghuià la mi-aoûtWang Jinghui fait partie des partenaires de longue datede l’Observatoire, alors haut-fonctionnaire au ministèrede la Construction, où il a lancé la politique de protectiondes villes dès 1982.À la suite d’un voyage en Europe, Wang Jinghui nousa demandé d’organiser des visites professionnelles auMont Saint-Michel et dans de petites villes historiquesvoisines ; le sujet est double, portant sur la pression touristiqueen haute saison en site sensible et sur les outilsde mise en valeur et de développement urbain pour despetites cités historiques.Pour recevoir la délégation de Wang Jinghui composéede jeunes chercheurs de l’organisme de conseil et d’étudesdu Ministère de la construction (Chinese Academyof Urban Planning & Design), l’Observatoire a fait appelpour le Mont-Saint Michel à Jean Michel Germaine,déjà au fait des questions chinoises sur les petites villeset au réseau des Petites cités de caractère, initié parJean Bernard Vighetti.La délégation, qui fut reçue à Dinard, Dinan, Tréguierpar leurs maires et par l’Association des petites cités decaractère, a organisé à son retour à Pékin une expositiondans le hall de l’Académie présentant leurs analysescomparées issues du voyage d’étude en Norvège, puis enAngleterre et en France. Ce remarquable travail de diffusionet d’information a été vu lors de la mission officiellede décembre. La délégation chinoise était accompagnéepar Chih-Chia pour l’Observatoire et en partie parAlain Marinos.La mise en parallèle des deux cas, villages chinois (quicomptent encore un patrimoine important bien que peuentretenu voire délaissé, et un faible bassin d’emploilocal) et petites villes françaises qui ont pu proposer uncadre de vie renouvelé, tant aux habitants permanentsque temporaires, sont des pistes de réflexion qui intéressentvivement les deux parties et qui pourraient êtredéveloppées par la suite.Formation décideurs Tongji-École de Chaillot-Observatoire en novembreEn 2007, c’est la troisième session, organisée pour quinzeparticipants dont les fonctions sont tournées vers leprojet d’urbanisme, soit comme chef de projets, soitcomme responsable d’un service d’urbanisme dans lesvilles proches de Shanghai, des provinces du Jiangsu etdu Zhejiang ; s’ajoutent à ce groupe deux promoteursimmobiliers dont l’un, déjà venu en 2006, était particulièrementintéressé par le thème de cette formation : patrimoinemondial, patrimoine industriel, transformation etréutilisation des lieux et des sites.Le programme était orienté à dessein sur les régions nordet est ; il a été mis en place par l’École de Chaillot, avecles visites de Nancy et Longwy, Saint-Ouen et Paris, Lilleet Roubaix. Les exposés ont été demandés auprès de nosréseaux croisés, de préférence auprès de personnalitésdéjà sensibilisées aux questions chinoises (Lorenzo Diezet Denis Grandjean, Daniel Duché et Élisabeth Blanc,Jean Marc Zuretti et Dominique Mons) afin d’être àmême de croiser les approches, pour un bénéfice mutuelde mise en perspective des questions et des outils misen place.Le peu de disponibilité imprévue des trois orga-136

DÉTAIL DES MISSIONS DE L’OBSERVATOIRE DE LA CHINEnisateurs côté français (Mireille Grubert, Alain Marinos,Françoise Ged) a été compensé par la grande qualitéde l’accueil reçu et la mise en œuvre du programme. Lechoix d’un opérateur extérieur d’origine asiatique pourla prestation hôtelière est à retenir pour les prochainesannées. Cette session a bénéficié de l’appui de l’Ambassadepour nos invités de Tongji et la prise en charge del’interprète, qui garantit la qualité des échanges car ellesuit nos programmes depuis dix ans.Mission DAPA-Cité – convention avec Tongji,expositions, décembreAfin de conforter la place réelle occupée par la DAPA etla Cité auprès des organismes chinois, au vu des acquis etde la qualité des échanges en matière de politique urbaineet patrimoniale, les accords passés en 1998 entre l’Observatoireet l’Ecole d’architecture et d’urbanisme de Tongjiont été définis à travers une convention de coopérationplus large, de manière à englober les dimensions prisespar ce programme depuis dix ans et avec la perspectived’ouvrir de nouvelles pistes en renforçant les liens existants.En effet, l’actualité montrent que la « french touch »est appréciée de plus en plus, autant pour des projetsurbains qu’architecturaux ou portant sur le patrimoine.La part prise par les architectes et urbanistes français enChine est liée à l’appui original et spécifiquement françaissuscité par des coopérations scientifiques et techniques.L’axe de travail retenu pour l’année suivante porte sur leprojet national liés aux sites du Grand Canal, sujet intéressantau regard des pratiques en cours en France sur leVal de Loire et le Canal du Midi, tous deux classés patrimoinemondial.La mission était également l’occasion de rendez-vousofficiels auprès du Ministère de la Construction (MoC),du Bureau national des biens culturels au Ministère dela Culture, de l’Académie chinoise d’urbanisme et deplanification urbaine (lié au MoC), en présence de CléaLecardeur (SCAC- Ambassade de France à Pékin) ; aucours de ces entretiens, plusieurs pistes de coopérationset des demandes directes ont été formulées auprès de lamission officielle composée de Michel Clément et AlainMarinos (DAPA) et d’Anne Marie Le Guével et FrançoiseGed pour la Cité. Une visite rapide à Xi’an a permis derencontrer quelques uns des acteurs travaillant sur le projettransnational de Route de la Soie ainsi que le secrétairede l’Association des villes historiques et culturelleschinoises. A Shanghai, le directeur du Bureau de gestionurbaine, a souligné l’impact de la coopération françaisedans la mise en œuvre des 27km² de quartiers à protéger,grâce aux travaux menés en liaison étroite entre l’UniversitéTongji, la ville de Shanghai, la DAPA et la Cité. Lesministères chinois, comme l’Ambassade de France, nousont assuré de leur soutien aux expositions sur la Chinepréparées par de la Cité et l’Université Tongji nous garantitdes prêts de grande qualité. C’est une première dansla mesure où cette exposition conçue en France fait appelà de nombreux partenaires de l’Observatoire en Chine,sans représenter pour autant un programme élaboré demanière conjointe. La demande chinoise porte en revanchesur le souhait de participer à des tables rondes ouséminaires professionnels à cette occasion.Cette mission officielle se doublait d’une mission de suivisur les expositions avec Frédéric Edelmann, commissairede l’exposition sur la Ville chinoise, et co-commissairede Positions, sur la jeune architecture contemporainechinoise, Marie–Françoise George, Jérémie Descampsdepuis la Chine, puis Francis Rambert, directeur de l’IFAet membre du conseil d’administration de l’ENSA Paris Valde Seine. Elle a permis de voir la Biennale de Shenzhen,confiée à Ma Qingyun, visiter des chantiers récemmentterminés ainsi que les grands projets de Pékin (stade,aéroport, grand théâtre) et poursuivre les échanges avecnos interlocuteurs chinois.Pour Alain Marinos, cette mission était combinée au préalableavec un colloque à Pingyao, organisé pour les dixans de la nomination de la ville sur la liste du patrimoinemondial ; c’était l’occasion de faire un point sur les échecset réussites des projets menés au niveau local et national.Une nouvelle équipe municipale est en place à Pingyao etShao Yong est chargée de la définition du nouveau plande protection et de gestion urbaine.Pour cette mission, les frais de séjour ont été pris encharge en partie par nos partenaires chinois, en partie parla Cité ; trois billets ont été financés grâce à l’Ambassade,ainsi que des frais de mission.137

RemerciementsLa CitÉ de l’architecture & du patrimoineremercie l’ensemble de ses partenairesqui concourent quotidiennement à sonaction et soutiennent ses programmes.LES PARTENAIRES FONDATEURSVITRABOUYGUES IMMOBILIERLe GROUPE MONITEURLES PARTENAIRES DE PROGRAMMESAGC FRANCE SAS(anciennement GLAVERBEL)ALCATEL-LUCENTALTIALLIANCE NETWORKAMBIANCE LUMIEREARGILEAUBIN IMPRIMEURAUTODESKBATIRENOVER SASCHRISTIAN LACROIXCITELUMBACARDI-MARTINIBNP PARIBAS IMMOBILIERBOUYGUES IMMOBILIERCBS OUTDOORCIMENT CALCIACONSEIL REGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCECRÉDIT AGRICOLE SAENIA CARPETERCOÉTAT DE FÊTEEURO RSCG C&OEXPRIMMFONCIÈRES DES REGIONSFONDATION D’ENTREPRISE GAZ DE FRANCEFONDATION TOTALFORBO-SARLINO SASG.DHALTOHARDWARE XENONHP FRANCEIDEOGRAMiGUZZINIIKEAING REAL ESTATEJANVIERJARDINS DE GALLYLAFARGELA REDOUTELEGRANDLVMHMAF(Mutuelle des Architectes Français)MAGNUMMAISON MARTIN MARGIELAMATTEL FranceMEYERNISCAYAH(anciennement SECURITAS SYSTEM)OSRAM SASUPERENCOPHILIPSSEIGNEURIETARGETTITARKETTTECHNALTERREALTHORNUNIBAIL RODAMCOUNIFORVOIES NAVIGABLES DE FRANCE138

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140Cité de l’architecture & du patrimoine1 place trocadéro-75016 Pariswww.citechaillot.fr