PROLONGATIONSRENAULT A-T-IL FAIT LE TROU EN F1 ?DEUX VICTOIRES au terme des équipes ont fait de bons débuts cette deux monoplaces jaune et bleu ne (septième). Certes, à Bahreïn, le mulés chez Ferrari (trois moteurs dernière a été accablée par la malchance,Räikkönen étant victime Giuntini à L’Équipe TV sur le plateau tiel : c’est en réussissant un début decomme le précisait hier Anne ment analysé un paramètre essen-deux premiers Grands Prix disputés année, voire cinq avec Williams qui, souffrit la moindre vapeur. «Nos moulin de Fisichella avait eu du mou changés au sein de la Scuderia enjusque-là (Bahreïn et Malaisie), la malgréles problèmes defiabilité rencontrésaujourd’hui, a prouvé un citait Pat Symonds, responsable de comme le précisaitgros soucis de une suspension cassée huit jours sur les problèmes pneumatiques. toires en autant de courses) quevoitures ont été impeccables, se féli-dans les papillons d’admission mais, deux courses), Honda (V 8 cassé et d’un accrochage en Malaisie après de Question de sport, en se penchant saison parfait en 2005 (quatre vic-seconde étant assortie d’un doubléFisichella etAlonso, performance qui potentiel certain », disait d’ailleurs l’ingénierie. Pas le moindre souci ! » Denis Chevrier, responsablede l’exploi-d’équilibre deMcLaren : « Nous devons faireUn atout maître : freins et auparavant.Même écho du côté du motoriste de Renault bâtit son triomphe. Et, s’ilsn’était plus survenue chez Renault Jean Todt, patron de la Scuderia, au L’unique accroc était à mettre sur ledepuis vingt-quatre ans au bon vieux terme du Grand Prix de Malaisie. compte d’une machine à ravitailler tation des V 8 sur lela fiabilitéchâssis pour Reste que, à la fiabilité, Renaultsont globalement plus proches desmieux ! Il nous faut travailler fort »,temps de la Régie nationale : incontestablement,l’écurie française majeure, celle qui fait la force de R 26 d’Alonso, ce qui lui valait du périphérique qui n’avait, heureusepulseursen fumée à Sepang). Seule déclaré en ce qui concerne sa maison président de Mercedes Motorsport,La fiabilité : voilà bien la qualité déversant trop d’essence dans la terrain : « Il s’agissait d’un défaut Barrichello) et Williams (duo de pro-ajoute la performance. Jean Todt l’aleaders que voilà un an, il y a désormaisurgence à les contrer au pluslança dimanche Norbert Haug, vice-monopolise non seulement les premiersrangs mais marque aussi les Dans le chaudron malais, aucune des teinte lors des qualifications A contrario, les pépins se sont accu-est mieux sortie. En revanche, cette être plus compétitifs. » Notamment, Car tous ces messieurs ont parfaite-PHILIPPE JOUBINl’actuel leader.coup une performance en demiment,rien de structurel. »l’écurie McLaren, sur ce plan-là, s’en rouge : « Je pense que nous devons à ses troupes.vite.esprits. Paradoxalement, si l’équipetotalise à ce stade de la saison deuxpoints de mieux qu’en 2005 (28contre 26 l’année dernière), sonavance est moindre.Flashback. Après les deux coursesinaugurales de 2005, Renault s’étaitdéjà constitué un avantage certain.Une victoire pour Fisichella enAustralie, une autre pour Alonso enMalaisie, assortie d’une troisièmeplace aux antipodes et, sur le strictplan comptable, l’écurie possédait16 et 17 points de plus queFerrari et McLaren. Au soir du GrandPrix de dimanche, le Championnatdes constructeurs se révèle plus serré: la Scuderia et McLaren, deuxièmesà égalité, ne concèdent quetreize unités de retard.En ce qui concerne lespilotes, Alonsopossédait en 2005 une avance de6 points sur Fisichella, de 14 surSchumacher et de 15 sur Räikkönen.Changement de décor cette fois : lamarge de l’Espagnol s’élève « seulement» à 7 points sur l’Allemand, à 8sur son camarade d’écurie et à 12 surle Finlandais.L’arithmétique est implacable : en2005, les hommes de Renaultavaient, au même stade (précoce !)d’avancement de la saison creusé untrou plus important que cette année.Voilà douze mois, le Championnatmontrait toutefois une hiérarchietotalement atypique : Ferrari n’étaitque l’ombre de l’écurie archi-dominatricedu tournant du millénaire, sedébattant en particulier avec desproblèmes de pneus récurrents ;McLaren-Mercedes possédait unretard en performance conséquent,son retour au premier plan se manifestantà Imola, lors du lancement dela saison européenne. Quant aux« hommes du losange », ils étaientles premiers étonnés des succèsacquis alors. Ayant évalué leursforces à la perfection, ils avaient toutefoismésestimé la faiblesse de leursconcurrents.Cette saison, les écuries de pointesont bien présentes. « QuatreROB WHITE, directeur technique moteur de Renault F 1, estime que le travail effectué à l’intersaisonest à la base des succès actuels.« Nousn’avonspasungrosavantage»« QUELLE ANALYSE dressez-vousde votre début de saison ?– Je pense que notre bon début vientde notre préparation. Nous avons vouluplanifier parfaitement toute l’activitéenamontpour être idéalement prêtsafin de réussir immédiatement de bonsrésultats en course. Avec la nouvelleréglementation (*), nous avons essayéd’intégrer à notre processus habituelles contraintes liées au V 8 lui-même,bien sûr, mais aussi celles de la créationd’un nouveau moteur dans undélai plus serré que précédemment. Lapublication du règlement était le pointde départ ; la date du premier GP 2006était plus ou moins connue : dès lors, ila fallu bâtir le planning pour optimiserle temps. Nous avons su le faire tout enintégrant l’expérience de nos projetsprécédents.– Paradoxalement, Renault afait tournertrèstard en pistesonnouveau moteur, contrairementà la plupart de ses adversaires…(PhotoDR)– Chacun sa philosophie. Nous avonsestimé qu’il n’était pas très utile deprévoir une version provisoire du V 8puis d’en faire une mise au point spécifiquequi n’aurait pas été très représentative.De plus, notre châssis del’année dernière n’était pas du toutadapté à la géométrie et à l’architecturedu nouveau moteur. Nous avonsvoulu affiner notre préparation auxbancs d’essai afin d’arriver en pistetrès tôt en début d’année, où nousavions quinze jours d’avance par rapportà notre planning 2005. Et, dès ladeuxième séance d’essais privés, nousdisposions de deux voitures.– Voussemblez plusdominateurqu’en 2005, mais votreavance enpoints est inférieure.– Schumacher et Button ont marquédes points dans les deux premièrescourses ! C’est ce qui fait la différencepar rapport à 2005.– Estimez-vous posséder unavantage important ?– Je ne veux pas entendre que nousavons un gros avantage ! Nous allonstravailler pour tirer le maximum denotre matériel lors des courses à venir.Même si nous nous sentons bienpréparés, d’autres le sont aussi. Etles équipes un peu moins prêtes sontrapides.– Ce Championnat sera-t-il plusdifficile que celui de 2005 ?– En performance pure, cette saisonest très intéressante. Plusieurs équipeset plusieurs pilotes sont susceptiblesde gagner des courses. Les conclusionstirées au terme des essais hivernauxse sont confirmées. Renault est uneécurie rapide et bien préparée. Hondaaussi. Avant l’ouverture du Championnat,McLaren a vécu une périodedifficile en termes de fiabilité, maiscela va beaucoup mieux. Ils sontmenaçants en vitesse et leur combinaisonsolidité-performance nous embêteun peu. Ferrari était l’énigme desessais privés. Ils sont meilleurs que l’andernier et ils ont le potentiel pour nousattaquer ! » – Ph. J.(*) Au nom de la réduction des coûts,le nouveau règlement a banni les V 103 litres pour les remplacer cette annéepar des moteurs V 8 de 2,4 l de cylindrée.CHRISTIAN HORNER, directeur sportif du team Red Bull, s’inspire de l’équipefrançaise dans son management.« Renault, c’est notre modèle »«PERSONNE n’est imbattable.Regardez Ferrari. Il y a deux ans, toutle monde les voyait comme les roisdu monde. On les disait intouchables,au-dessus du lot. Et pouf !Aujourd’hui, c’est vrai, Renault est lepremier. C’est au tour des Françaisd’être au sommet. Ils possèdent une● Nick FRY (directeur de Honda) : « C’est indéniable.Les Renault ont un avantage manifeste sur nous. Mais jene crois pas que c’est parce qu’ils travaillent mieux. Leurgrande force est de bien se connaître et de bien connaîtrela F 1. L’an dernier, leur voiture était parfaite. Celle decette année semble être pas mal non plus. Ils n’ont eu, lesconcernant, qu’à l’adapter au règlement de2006. Nous, ilnous a fallu tout refaire cet hiver. Nous étions partis dansune mauvaise direction l’an dernier. À nous de trouver labonne voie pour 2006. On serapproche, mais il nous restedu travail à faire. Renault, dans tous les cas, a moins dechemin à faire pour le développement de sa voiture. Enplus, quand ils font des choix, ils ne se trompent pas. Ilssont forts ! »super équipe. Ils ont des pilotes extraet une voiture exceptionnelle. Avecun tel ensemble, ce serait presqueanormal qu’ils ne gagnent pas ! Ànous de progresser pour les battre.On peut apprendre beaucoup d’eux.Ils n’ont pas le plus gros budget maisils sont super efficaces dans tous lesdomaines. Et ils le sont parce qu’ilstravaillent collectivement. Je croisque leur grande force réside dans cecollectif, ce lien qui unit toutel’équipe.Ce n’est pas un hasard si j’ai, cethiver, embauché six personnes quiviennent de Renault. Renault, c’estnotre modèle ! »● Jenson BUTTON (pilote Honda) : « Les Renault sontdevant, c’est indéniable. Vous dire pourquoi est difficile…Alonso est parti si vite. Les R 26 sont les plusrapides. Peut-être la chaleur les avantage-t-elle, je ne saispas… Nous verrons à Melbourne. Le circuit est différent,le temps plus frais et nous aurons tous eu le temps detravailler pour progresser. Nous devons le faire car lesRenault ne s’arrêtent pas non plus, et ils ont besoin d’unchallenger pour rendre ce Championnat excitant. »● Jean TODT (directeur général de Ferrari) : « Il n’y aaucune raison qu’ils (Renault) ne soient pas compétitifs.Ils ont été excellents l’année dernière. C’est la continuité.Les mêmes personnes aux mêmes postes. La stabilité. »L’organisationet la rigueurde l’équipeRenaultont faitl’admirationde tous.Cet hiver,lors des essaisde miseau pointde la R 26,comme encompétition,àBahreïnpuisen Malaisie.(Photo ÉricVargiolu/DPPI)ETMAINTENANT ?PROFITANT <strong>DES</strong> QUINZE JOURSqui séparent le GP de Malaisie decelui d’Australie, le 2 avril, à Melbourne,la plupart des grosseséquipes ont programmé des essaisen Europe cette semaine. Depuishier, McLaren-Mercedes est ainsi auPaul-Ricard avec ses deux pilotesessayeurs, Gary Paffett et PedroDe La Rosa. L’équipe britanniquesera rejointe à partir d’aujourd’huipar Renault, avec le seul HeikkiKovalainen, Toyota, qui fera roulerses deux titulaires Ralf Schumacheret Jarno Trulli au côté de RicardoZonta, et BMW-Sauber, qui tourneraavec Nick Heidfeld.Principal rival de Renault en ce débutde saison, Honda est depuis hier etpour trois jours à Vallelunga, enItalie, où l’équipe nippone travaille àl’écart de ses concurrentes avecAnthony Davidson etJames Rossiter.Après avoir identifié la cause de sescasses moteur à Bahreïn puis Sepang– dues, semble-t-il, à des pistonsdéfaillants –, Ferrari a prévu desséances d’essais au Mugello. Sansson pilote vedette toutefois, MichaelSchumacher ayant préféré, commenombre de ses pairs, rester dansl’hémisphère Sud pour ne pas jongleravec les fuseaux horaires.D’ACCORD,PAS D’ACCORDVous avez regardéQuestion de sport surL’Équipe TV ou vous nousavez lu. Faites-nous part devos réactions. Vos contributionsne peuvent que nourrirle débat. Elles vont fairedès aujourd’hui l’objet d’unvolet interactif surlequipe.fr.Notre adresse-mail :qds✡lequipe.fr■ À NOS LECTEURS. – La législationantitabac française nous contraintdésormais à masquer les marquesconcernées sur les documents photographiquesque nous publions. La qualitéde ceux-ci s’en trouve altérée.Veuillez nous en excuser.TÉLÉVISION LASÉLECTIONDE«L’ÉQUIPE»MAGAZINE 10.35« NBA Time »San Antonio Spurs - Golden State Warriors.PATINAGE ARTISTIQUE 11.30Championnats du monde 2006.Épreuve de danse imposée. À Calgary (CAN).DOCUMENTAIRE 13.05« Kalaripayat », de B. Guerini (1997).Voir article.PATINAGE ARTISTIQUE 15.30Championnats du monde 2006.Programme court H. À Calgary (CAN).FOOTBALL 16.45Coupe de France. 8 e de finale.Marseille-Sochaux. À Marseille.CURLING 17.00Championnats du monde F. Round Robin.À Grande Prairie (CAN).FOOTBALL 18.15Coupe d’Italie. Demi-finale. Match aller.Palerme - AS Rome.GOLF 18.45Circuit américain.Open d’Orlando (USA). Résumé.FOOTBALL 18.55Coupe des Pays-Bas. Demi-finale.PSV Eindhoven - AZ Alkmaar.Canal + 110 minEurosport 60 minArte 52 minEurosport 90 minTF 1 135 minEurosport 75 minRediff. à 1 h 45Sport + 120 minRediff. demain à 8 h 30Canal + Sport 55 minRediff. à 0 h 30TPS Foot 120 minRediff. demain à 16 h 45MAGAZINE 19.00« Un jour avec… Stéphane Traineau » L’Équipe TV 26 minDOCUMENTAIRE 19.00« Duels de légende.Italie : AC Milan - Inter Milan »MAGAZINE 19.40« Jour de sport » Invités :Mahyar Monshipour, Mary Pierce et Anne-Gaëlle Sidot.TOUT LE SPORT 20.10ESPN Classic 60 minCanal + Sport 80 minFrance 3 10 minÀ voir.Intéressant.À ne pas rater.Les cases vertescorrespondent auxretransmissionsen direct.FOOTBALL 20.30Coupe de France. 8 e de finale.Montpellier (L2) - Bordeaux.FOOTBALL 20.55Coupe des Pays-Bas. Demi-finale.Ajax Amsterdam - Roda JC.FOOTBALL 21.00Championnat d’Espagne. 29 e journée.Saragosse - Real Madrid.FOOTBALL 21.00Coupe d’Angleterre. Quart de finale.Chelsea-Newcastle.PATINAGE ARTISTIQUE 22.45Championnats du monde 2006.Programme libre couples. À Calgary (CAN).FOOTBALL 22.50Coupe d’Italie. Demi-finale. Match aller.Inter Milan - Udinese.BASKET 23.00Euroligue H. Top 16. 5 e journée. Groupe G.Efes Pilsen Istanbul (TUR) - Panathinaïkos (GRE).JEUX DU COMMONWEALTH 23.157 e jour.À Melbourne (AUS).MAGAZINE 23.30« Culture et dépendances »Invité : Abel El Quandili. Voir article.BASKET 04.00NBA.Seattle Supersonics - Milwaukee Bucks.ZAPCe soir 18: 30Eurosport 135 minTPS Foot 120 minRediff. demain à 22 h 15Sport + 120 minRediff. demain à 12 h 45Canal + Sport 110 minEurosport 180 minCanal + Sport 100 minSport + 90 minRediff. demain à 10 h 45Eurosport 2 60 minFrance 3 100 minNBA + 120 minRediff. demain à 7 h 30INFORMATION> LA GRANDE ÉDITIONMarc Van Dalen, président de Kronos, sur le plateau d’Olivier Ménard> RALLYEPetit frère devenu grandFrance 3. 23 h 30. Mag. Culture et… dépendances. 100’.« OÙ EN SERA LA FRANCE dansvingt ans ? » Vaste débat au menu dela centième de magazine Culture et…dépendances, présenté par Franz-OlivierGiesbert. Au côté des poids lourdshabitués à écumer les plateaux télé(citons, en vrac, Raymond Barre, JackLang ou Guy Sorman), le poids légerAbel el-Quandili, bardé de ceinturesmondiales en boxe pieds-poings, estinvité à parler du livre le Grand Frèredes banlieues (Fayard) que lui a consacréHafid Hamdani. Rare invité sanscravate à la table d’honneur, El-Quandiliparaît intimidé. Il évoque (tropbrièvement) son parcours deboxeurnédans un bidonville à Nanterre, en1964: « Le sportm’a sauvé. Mais,malgrémes seize titres de champion dumonde,j’aieudu mal. C’étaitune réussitesportive, la réussite sociale estvenue après. » Notamment grâce àson investissement dans la vie associativepour aider à l’insertion des« petitsfrères » des banlieues par le sport, enmartelant un message de paix et derespect. Son discours volontariste metaussi le doigt sur la chape de « vide »qui pèse sur la banlieue, le manqued’encadrement qui se fait cruellementVoyage au kalariARTE. 13 h 5. Doc. Kalaripayat (1997). 52’.PASSANT POUR L’ANCÊTRE du kung-fu, du karaté, de l’aïkido, le kalaripayatest d’abord et surtout le plus ancien des arts martiaux. Né il y a quelque 3 000 ansdans la jungle du Kerala, petit État situé à la pointe sud de l’Inde, et pratiquéaujourd’hui encore, il offre la particularité de comprendre des techniques de combatsans armes (proches de ce que sera le karaté) et avec (massue pointue en boisdur, poignard fait de corne de gazelle, sabre à deux tranchants, lances, bâtons,boucliers), techniques destinées à toucher les points faibles de l’adversaire(l’homme en compterait 108). Le kalaripayat – que les dieux ont créé, dit lalégende – se pratique dans un kalari, gymnase et lieu de culte à la fois, endroitventilé et plutôt sombre pour éviter que les combattants étouffent de chaleur.Avec ce documentaire que lui consacre Bernard Guerini, le téléspectateur suit auplus près ces pacifiques guerriers indiens de tout âge, enduits d’huile de coco etqui, lorsqu’ils s’échauffent dans des positions d’animaux prêts à attaquer, offrentun spectacle proche du ballet. Leurs mouvements, accompagnés d’exercices derespiration contrôlée, donnent des moments de grâce que restitue parfaitement lacaméra. De belles images pour un beau retour aux sources… N’ayez pas peurd’emprunter « le chemin du champ de bataille » (kalaripayat en hindi).BERNARD DOLETsentir « dans ces quartiers dont on al’impressionqu’ilsnefont paspartiedela France ».Pour avoir aussi mis en lumière, paritéoblige, le rôle des « grandes sœurs »en banlieue, l’ancien maire de Lyon etPremier ministre Raymond Barre sevoit offrir le DVD d’El-Quandili (*) parun Giesbert hilare qui l’encourage, vindicatif,à s’initier au kick-boxing.JOCELYN LERMUSIEAUX(*) Mes meilleures techniques decombat (Sony BMG).L’ÉQUIPE TV6. Édition du matin. 10. Édition de la journée.11. Question de sport. « Renault a-tilfait le trou en F 1 ? » (rediff. à 14. et16.). 18.30 La Grande Édition (rediff.toutes les heures jusqu’à 21.30). 19. UnJour Avec… Stéphane Traineau (rediff.toutes les heures jusqu’à 22., età0.15).22.30 Édition de la nuit.INFOSPORT6. La Matinale Sport. 10. Le Journal encontinu. 18. La Grande Heure.LE COIN <strong>DES</strong> RADIOSToute la journée. France Info. À .8 et à .38de chaque heure, chronique sportive.6.40 et 7.40. France Inter. Sports.6.45 RTL. RTL Sport. 7.40 Europe 1.Sports. 16. RMC. DKP. 17. IntégraleCoupe de France. 18. Sud Radio. Rugby& Compagnie.18.53 RTL Mégasport.19. RMC. Luis Attaque. 19.30 RMC.GlobalSports.20. Europe1.Europe Sport.20. RTL. RTL Foot. 20. RMC. IntégraleCoupe de France.PAGE 12 MERCREDI 22 MARS 2006
AUTOMOBILE ENDURANCEPescarolo relève le gantL’écurie française participera à nouveau aux 24 Heures du Mans (17-18 juin), pour tenter de battreAudi. Loeb sera encore de la partie.SNOWBOARD«Cetitreme console »MATHIEU CRÉPEL, décevant aux Jeux Olympiquesde Turin (17 e ), a été sacré premier championdu monde professionnel.CE N’ÉTAIT PAS PASSÉ loin, l’andernier. Alors, Henri Pescarolo a décidéde retenter sa chance, une fois deplus. Deux de ses prototypes à moteurJudd seront au départ des 24 Heuresdu Mans, les 17 et 18 juin prochain,pour essayer d’y battre, notamment,les nouvelles Audi R 10 à moteur Diesel(lire plus bas). Et comme l’an dernier,Sébastien Loeb sera au volant del’une des voitures françaises puisqueson calendrier du Championnat dumonde des rallyes le lui permet.« Depuis les 24 Heures 2005, je n’aiqu’uneenvie : redonnerà Sébastien lapossibilité de gagner Le Mans, confieHenri Pescarolo. Il aurait déjà dû lefaire l’an dernier. Après que la voiturede Collard, Boullion et Comas, un peuplus rapide, eut été retardée pardes problèmes de boîte de vitesses,plus rien ne devait empêcher l’autreAudi fait déjà peurAprès la démonstration et les débuts victorieuxde sa R 10 Diesel à Sebring, le constructeur allemandn’a pas l’intention de baisser son régime de travail.« VOUS POUVEZ RASSURER ceuxqui s’inquiètent de voir un diesel auMans, notre voiture ne fume pas et nefait pas de bruit », assène le docteurUllrich, patron de la compétitiond’Audi. Certains, cependant, peuventlégitimement angoisser pour le moisde juin, au vu de la démonstration dela R 10 à Sebring, le week-end dernier.Pour sa première course, lamachine à moteur Diesel a fait sensation: record de qualification battu, deplus de deux secondes, nouveau meilleurtemps en course et victoire.Observateur attentif en Floride,Daniel Poissenot, directeur de coursedes 24 Heures du Mans, s’attend àvoir d’autres chronos s’affoler dans laSarthe…Après avoir bouclé ses premiers toursde piste fin novembre 2005, laR 10 s’est frottée pourla première foisà des conditions de course. Sur un tracéet une météo éprouvants pour leschâssis comme pour les moteurs, les12 Heures américaines ont été richesd’enseignements pour Audi Sport etle département de développementtechnique d’Audi, en charge conjointementde ce projet. Et, à voir lenombre d’ingénieurs présents àSebring ainsi que l’assiduité aveclaquelle le président d’Audi AG, ledocteur Martin Winterkorn, suivitl’épreuve, on comprend l’importancede ce challenge pour la marque auxéquipage (Loeb-Hélary-Ayari) del’emporter. » Plus rien, sauf l’incidentde course, la sortie de route…« Ça m’a frustré, poursuit “Pesca”.Pour l’écurie, parce qu’elle manquaitlà l’occasion de concrétiser plusieursannées d’efforts afin de battre Audi ;pour Sébastien ensuite : vous imaginez? Arriver comme cela du rallye,découvrir la course en circuit ets’imposer dès sa première participation…C’était unique ! Je suis restésur ma colère et ma frustration ;“Seb” avait travaillé comme un dinguepour arriver au niveau de seséquipiers. À part Collard et Boullion,les deux meilleurs spécialistes dumonde en endurance, à qui j’avaisdonné pour consigne d’y aller à fondjusqu’à l’arrivée, Sébastien était aussirapide que les autres pilotes, il avaitsa place dans l’auto pour l’amener àanneaux. Inventeur de la technologieTDi (turbo diesel injection), Audi est lepremier constructeur à la pousser à salimite en compétition automobile. Ledéfi est double : sportif et économique.Un pilotage spécifique« L’Audi R 8 était déjà un programmeambitieux. Là, quand nous, pilotes,nous montons dans cette voiture,nous savons que nous avons une plusgrande responsabilité encore »,avoue Emanuele Pirro, qui connutsamedi sa première déception techniqueavec Audi. L’Italien faisait équipageavec Werner et Biela sur lanuméro 1, contrainte à l’abandonaprès une surchauffe moteur (*),quand la numéro 2 volait vers un succèshistorique. « Leplus importantestquenous avons appris pleinde chosesà Sebring. Nous pouvons en faire unelongue liste et travailler dans la perspectivedu Mans », rapporte Ralf Jüttner,directeur technique de l’équipequi, comme pour la R 8, collaboreavec Joest.Au centre de toutes les interrogations: ce V 12 diesel 5,5 l de 650 ch,au couple étonnant (1 100 Nm), qui anécessité nombre de composantsplus robustes, et dont le poids restesecret. Les pneumatiques, notammentarrière, doivent supporter cecouple monstrueux, tout comme les■ BMW ET McLAREN REVOIENT LEURS AILERONS. – Après la controversequi faisait suite à une demande de clarification par huit écuries quantà la légalité de l’aileron avant des Ferrari, c’est au tour de BMW-Sauberet de McLaren de revoir leur copie, mais à l’arrière cette fois. « Le déléguétechnique de la FIA nous a signalé qu’il faudrait modifier un certain détail surnotre aileron arrière avant Melbourne », aexpliquéunporte-paroledeBMW.Ce sera fait. Même requête et même modification pour les appendicesconcernant McLaren-Mercedes.■ RALLYE DE CATALOGNE : FEU VERT POUR STOHL. –Vingt-quatreheuresaprès avoir été victimes d’un accident lors d’une séance d’essais privés,Manfred Stohl et son équipière Ilka Minor ont été autorisés par les médecinsà participer au Rallye de Catalogne, quatrième manche du Championnatdu monde dont le départ sera donné vendredi, à Salou, dans la régionde Tarragone. « Nous souffrons d’un peu partout mais nous voulionsabsolument courir ce rallye », acommentélepilotedelaPeugeot307WRCBozian. Avant la manche espagnole, Stohl occupe la troisième placedu Mondial pilotes, derrière respectivement Grönholm et Loeb.■ F 1 : BRUXELLES POSE SES CONDITIONS. – La commission européennea avalisé, hier, le rachat de la SLEC, société détenant les droits commerciauxde la F 1, par la société d’investissements CVC, à une condition : qu’elle metteen vente la Dorna, qui organise le Championnat du monde de MotoGP.« Si les deux événements les plus populaires de l’Union européenne pourle sport automobile restaient dans l’escarcelle d’un seul et même propriétaire,il existerait un risque de renchérissement des droits de diffusion télévisés », aexpliqué un commissaire à la concurrence.la victoire. » Après l’abandon sur unesortie de route de Soheil Ayari, àquelques heures de l’arrivée, HenriPescarolo se souvient avoir pensé :« Soit Sébastien est définitivementdégoûté et on ne le reverra plusjamais au Mans ; soit il va avoir enviede revenir car il voudra prouver qu’ilpeut gagner. » Le chef d’équipe futvite rassuré.Loeb en pistedès lundiMalgré un programme 2006 bien chargéavec la défense de son titre dechampion du monde des rallyes et lesnombreuses séances de mises au pointde la nouvelle Citroën C 4 WRC, SébastienLoeb exprima rapidement sondésir de revenir courir dans la Sarthe.« L’an passé, c’était un souhait denotre sponsor commun (PlayStation)pilotes sontobligés d’adopter un nouveaustyle de conduite. « Il faut êtreplus concentrés, surtout dans leschangements rapides de trajectoires.Avant, la réponse à l’accélérationétait immédiate, là, c’est différent »,explique Kristensen. Et la consommation? À Sebring, tracé sinueux, il estdifficile d’établir une véritable comparaison,mais au Mans, « nous espéronsgagner un, voire deux tours,avant de ravitailler », ambitionne leDanois.De son côté, Michelin a pu constaterque la R 10 voyait l’efficacité de sesgommes baisser en fin de deuxièmerelais. Et « deux relais à Sebring envalent trois au Mans… » « Nousde l’amener au Mans ; cette année,c’est lui qui veut être dans l’auto, undésir personnel, résume Henri Pescarolo.Pour être aux essais privés de lasérie LMS (ex-LMES), lundi prochainsur le circuit Paul-Ricard, Sébastien aloué un jet privé pour revenir du Rallyede Catalogne le dimanche soir, etrepartir en Espagne dès le mardi pourtester la C 4. Tout cela pour une seulejournée d’essais… »On l’aura compris, l’histoire d’amourentre Pescarolo, Loeb et Le Manscontinue. Dans la voiture, le doublechampion du monde des rallyesretrouvera Éric Hélary, devenu soncopain. Erik Comas pourrait lesrejoindre ; il fait en tout cas partie duteam 2006, comme Emmanuel Collardet Jean-Christophe Boullion évidemment,les tenants du titre LMES2005. « Au vu de ce que font les nouvellesAudi Diesel, nous auronsbesoin, dans chaque voiture, de troistypes à fond d’un bout à l’autre »,pronostique Pescarolo.Quant au proto lui-même, il a bien sûrévolué : vingt kilos ont été gagnés surle nouveau moteur V 10 Judd de5 litres, garantissant une meilleurerépartition des poids mécaniques surl’avant ; le dessin d’une nouvelleboîte de vitesses X-Trac, plus étroite,a permis d’optimiser le diffuseur. Denouveaux capots avant et arrière procurent,à charge égale, un gain de 4 à5 km/h en ligne droite, vérifiés sur labase militaire de Brétigny (dansl’Essonne), mise à disposition del’armée de l’air pour des tests aérodynamiquesgrandeur nature.Parmi ses partenaires,l’équipe PescaroloSport a d’ailleurs enregistré,outre les renouvellements de contratsLundi, lorsde son retourau volantde laPescarolo-Judd,Sébastien Loebdécouvriraun protosensiblementmodifié avec,notamment,un moteur V 10plus léger oude nouveauxcapots avantet arrièreassurant ungain de 4à5km/henligne droite.(Photo DR)de la Matmut (à la hausse), de PlayStationet de la Sarthe, l’arrivée salutairedeRoady,l’enseigne automobiledes Mousquetaires (Intermarché).L’écurie française ne roule certes pasencore sur l’or mais elle conserve aumoins les moyens de ses ambitions :battre les Audi R 10 d’usine et leurfameux moteur Diesel.Le nouvel épouvantail ? « Il est certainque, s’ils possèdent vraiment les740 chevaux qu’ils prétendent avoir,c’est impressionnant, admet HenriPescarolo. Les équivalences réglementairesfavorisent le diesel (théoriquementmoins gourmand et permettantdonc moins d’arrêts au standpour ravitailler). Mais une auto, cen’est pas non plus qu’un moteur »,prévient Pesca.STÉPHANE BARBÉPremière course, première victoire pour l’Audi Diesel le week-end dernier à Sebring. Pourl’Écossais McNish, ici à son volant, l’histoire ne fait que commencer. Prochain chapitre : unsuccès aux 24 Heures du Mans, le premier d’un moteur Diesel ? (Photo Gavin Lawrence/AFP)avions réussi à en passer quatre denuit avec la R 8, mais là nous avonsjoué la sécurité. Nous ne sommesqu’en début de développement »,disait-on chez le manufacturier. Si,VOLLEY-BALL PRO A (22 e journée) CANNES - BEAUVAIS : 3-2Cannes revient de loinLes Cannois ont arraché une victoire précieuseaprès 7 balles de match sauvées.CANNES - BEAUVAIS : 3-2(19-25 ; 31-33 ; 26-24 ; 29-27 ; 26-24)600 spectateurs env. Arbitres : MM. Huynh et Guillet. Points marqués : 264(131 + 133). Durée : 2 h 21’(1 er set : 25’ ; 2 e set: 34’ ; 3 e set : 26’ ; 4 e set : 29’ ; 5 e set :27’).CANNES : 3 aces (J.P. Ndaki Mboulet, Gibert, Hudecek) ; 13 contres gagnants (J.P.NdakiMboulet,4) ;78attaquesgagnantes(Novotny,25) ;31fautesdirectes(dont16au service).Six de départ : Le Marrec (cap., 1) puis Ognier puis Meneau (4) ; Barca-Cysique(2)puis Bernier puis Hudecek (18) ; Novotny (28) ; Gibert (16) puis Ognier ; Schalk (15) ;J.P.NdakiMboulet(10)puisMeneau().Libero:Berriri.Entraîneur:L.TillieetA.Josserand.BEAUVAIS : 4 aces (Rivera, Javurek, 2) ; 18 contres gagnants (Javurek, 8) ; 72attaques gagnantes (Kunnari, 22) ; 37 fautes directes (dont 15 au service).Sixdedépart:Jokanovic(4)puisVasilev ;VanderVeen(24)puisRoure ;Rivera(10)puisVasilev(2) ;Javurek(cap.,22) ;Mlyakov(17) ;Kunnari(23).Libero:Anot.Entraîneur: N. Matijasevic.LES AZURÉENS peuvent s’estimerheureux. Ils ont gagné hier un matchmarathon que les Beauvaisiensn’auraient jamais dû perdre aprèsavoir mené deux manches à zéro etjoué la bagatelle de sept balles dematch. Grâce à ce succès, le championde France se replace au niveau de Toulouseau classement et peut voir sonavenir un peu plus sereinement. LeBOUC,de son côté, n’a paspour autanttout perdu puisqu’avec le point debonus ramené des Alpes-Maritimes, ilrejoint Nice à la huitième place, dernièrequalificative pour les play-offs.Cannes est tout de même passé toutprès d’une bien triste soirée.Face à eux, les hommes de Matijasevicy avaient pourtant cru, surtout après ledébut de match catastrophique de laformation cannoise. Après avoir sauvé4 balles d’égalisation à une manchepartout, les joueurs de l’Oise s’étaientmis à rêver en renvoyant leurs adversairesauvestiaire avec un sérieux handicapde deux manches à remonter.SAMEDIPoitiers -Nice .................................. 3-1Tourcoing- Sète .............................. 3-0Rennes-Tours ................................ 1-3Avignon-Toulouse ......................... 3-0Narbonne-Ajaccio ......................... 3-1Montpellier-Paris .......................... 0-3HIERCannes-Beauvais ........................... 3-2dimanche, l’équipe s’est accordé unejournée de fête pour le premier succèsde son diesel, elle reprit la route ducircuit de Sebring dès le lendemainpour de nouveaux essais… et la victoireau Mans, dans treize semaines ?CAROLE CAPITAINE(*) En 77 courses, la R 8 ne connutaucune défaillance moteur.PROCHAINE JOURNÉE. – SAMEDI 25 MARS (20 heures) : Paris-Cannes ; Toulouse-Tours; Nice-Tourcoing ; Sète-Rennes ; Ajaccio-Poitiers ; Beauvais-Narbonne; Avignon-Montpellier.Mais c’était mal connaître les hommesde Tillie qui, sans sortir une prestationde qualité, ont au moins eu le mériteClassementPts—J.—G.—P.—1. Tours 56 22 20 22. Paris 47 22 16 63. Poitiers 47 22 16 64. Tourcoing 43 22 14 85. Sète 43 22 15 76. Toulouse 39 22 13 97. Cannes 39 22 13 98. Beauvais 36 22 12 109. Nice 36 22 12 1010. Rennes 19 22 6 1611. Montpellier 18 22 5 1712. Avignon 17 22 5 1713. Narbonne 16 22 5 1714. Ajaccio 6 22 2 20d’aller puiser dans leur mental pourarracher une victoire qui semblait biencompromise. – K. N.■ PRO A FÉMININES. 21 e journée. – AUJOURD’HUI (20 heures) : Melun -Cannet-Rocheville ; Hainaut - Albi ; Istres - Riom ; Cannes - Stade Français Saint-Cloud ; Saint-Raphaël - Béziers. Exempt : Mulhouse.Classement : 1. Cannes, 36 pts ; 2. Béziers, 34 ; 3. Melun, 33 ; 4. Mulhouse, 29 ;5. Istres, 27 ; 6. Albi, 25 ; 7. Hainaut, 25 ; 8. Cannet-Rocheville, 23 ; 9. Saint-Raphaël, 23 ; 10. Stade Français, 23 ; 11. Riom, 21.PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 1 er avril (20 heures) : Stade FrançaisSaint-Cloud - Saint-Raphaël ; Riom - Cannes ; Albi - Istres ; Cannet-Rocheville -Hainaut ; Mulhouse - Melun. Exempt : Béziers.MathieuCrépel vientde remporteraux États-Unisun titremondialprofessionneltrès reconnu,qui consacrele rider le pluscomplet.(PhotoJérôme Prévost)« EN TERMINANT cinquième duslope style (qui combine tous lesmodules du snow park) àl’US Open, vous avez décroché lepremier titre de champion dumonde professionnel. Est-ce unevéritable reconnaissance ?– Oui, c’en est une. Tous les meilleursétaient présents et, contrairement aucircuit des Coupes du monde FIS où iln’y a que du half-pipe et un peu de BigAir (saut), le circuit pro “Ticket toRide” (TTR) couronne le rider le pluscomplet puisqu’il y a aussi du slopestyle et du quarter-pipe (quart de tube,comme en skateboard). Je suis trèsheureux d’ouvrir le palmarès de ce circuitd’avenir. Ce titre me console unpeu de ma déception des Jeux Olympiques.– Vraiment ?– Les Jeux constituaient l’objectifn o 1 de ma saison, le classement TTRarrivait en second. Je ne voulais paspasser à côté des deux… Dans lemilieu du snowboard, le titre que jeviens de gagner a une véritable importance.– Vous allez donc vous y consacrerencore davantage la saisonprochaine ?– Oui. Je ferai aussi probablementune ou deux Coupes du monde FISpour me qualifier pour les Championnatsdu monde. L’avantage du TTR,c’est qu’il est pensé pour les riders.Il prend en compte les quatre meilleursrésultats de l’année (puis les suivantsBIATHLON■ GREIS, SAISON FINIE. – Le triple champion olympique allemand, MichaelGreis, amis un point final à sasaison. Souffrant de problèmesdentaires et forfaitlasemaine dernière à Kontiolahti, en Finlande, il devait revenir en piste à partir dedemain, à l’occasion des finales de la Coupe du monde à Oslo, en Norvège. « Maiscela n’a aucun sens, dit-il. Cela fait trois semaines que je n’ai pas pu m’entraînerraisonnablement. » Après ses prouesses olympiques, Greis, premier Allemand àremporteraux JO d’hiver trois titres, avait participé à un marathon de sollicitationsépuisant.HOCKEYSUR GLACE■ HUET, RETOUR ENFORCE.– CristobalHuet a retrouvé sa place dans lacage des Canadiens de Montréal et aeffectué 24 arrêts (sur 26 tirs) lors de lavictoire du club québécois à Washington.Les Canadiens sont toujours huitièmesde la Conférence Est, avec1 point d’avance sur Atlanta.■ NHL (20 mars) : Washington-Montréal,2-4 ; Florida-Tampa Bay, 6-5 a.p. ; New YorkRangers-Boston, 5-2 ; Atlanta-Buffalo, 5-0 ;Nashville-Saint Louis, 4-2 ; Dallas-Anaheim,1-2 ; Los Angeles-Colorado, 0-5.TAEKWONDO■ NÉGREL PRÉCISE. – Suite à l’article paru hier dans nos colonnes, ChristopheNégrel tient à préciser qu’il « ne reproche rien du tout à Oury Sztantman (entraîneurdu Pôle France de l’INSEP) ». « Je n’ai jamais eu aucun problème personnelavec lui… et c’est un homme que je respecte. Simplement, c’est vrai, je reproche,et je pense ne pas être le seul, la mise à l’écart, par les instances fédérales, dePhilippe Pinerd (ex-entraîneur au Pôle d’Aix-en-Provence), avec qui j’avaisd’excellentesrelations et uneméthode detravail constructive.Il m’apportait énormément! Mais si je ne souhaite pas venir à Paris, ce n’est en aucun cas un refus detravailler avec le coach actuel de l’INSEP. Je trouve dommage qu’on ne demandepasl’avis desathlèteslesplusmédaillés avantdeprendredesmesuresquirisquentde bouleverser leur vie. »BASE-BALLLe Japon couronnéLA PREMIÈRE édition du WorldBaseball Classic, sorte de Championnatdu monde officieux avec lesjoueurs professionnels, a accouché,lundi à San Diego dans un stadecomble, d’une finale cuisante pour lesÉtats-Unis, le pays de naissance de cesport.Vaincu deux fois en poules par laCorée du Sud avant de la terrasser endemi-finale, le Japon est venu à boutd’un autre survivant, Cuba (10-6),vainqueur sur sa route du Venezuela,de Porto Rico et de la RépubliqueDominicaine, ses trois grands rivauxESCRIMEen cas d’égalité), ce qui permet de faireautre chose dans la saison.– Quoi par exemple ?– Des photos, des vidéos. C’est trèsimportantdans notre milieu.Pour exister,il faut être vu. Je vais donc consacrerdu temps à cette activité la saisonprochaine. Je suis d’ailleurs en cemoment au Québec pour faire desimages.– Être vu, reconnu, c’est aussi unmoyen de devenir incontournablevis-à-vis des juges qui officierontaux Jeux de 2010 à Vancouver?– Je ne le fais pas pour ça mais je medoute qu’à l’arrivée, ça compte.– Avez-vous des nouvelles de laFédération française ?– Aucune depuis la fin des Jeux. Seulmon entraîneur, Jean-Philippe Garcia,m’a appelé. Pour le reste, je ne suis aucourant de rien. Je n’ai même pas reçude convocation pour les Championnatsde France. Je ne sais même pass’ils ont ou non déjà eu lieu.– Ils commencent vendredi…– Ce sera donc sans moi. Je suis detoute façon déterminé à faire mon troutout seul si rien n’évolue dans l’organisationdu snowboard en France. Celam’attristerait parce que j’aime bienêtre avec les autres athlètes del’équipe de France mais, si on ne s’estpas tous réunis autour d’une table d’iciau mois de juin pour faire avancer leschoses, eh bien, … on aura raté notrechance. »JEAN ISSARTELSKI■ TOURNOI <strong>DES</strong> DOUANES.– Aujourd’hui et demain se déroule àMéribel, en Savoie, le 53 e Tournoi desDouanes. Il réunit les athlètes souscontrat avec les administrations desdouanes d’Allemagne, d’Autriche,d’Italie, de Slovénie, de Suisse et deFrance – avec les médaillés olympiques2006 Joël Chenal (alpin),Ferréol Cannard, Sylvie Bécaert, JulienRobert (biathlon). AUJOURD’HUI :ski de fond FEMMES (5 km) etHOMMES (10 km) ; ski alpin (slalom) Het F. DEMAIN : ski de fond(patrouille) H et F ; ski alpin (géant) Het F.des Caraïbes. Destiné à disparaître desJeux Olympiques à partir de 2012, lebase-ball s’est peut-être trouvé unenouvelle vitrine, mais les États-Unisvont devoir cravacher avant de retrouverleur place au sommet. Battus par leCanada, la Corée du Sud et enfin leMexique, les stars américaines(Clemens, Jeter, A. Rodriguez…),même en pleine préparation en vue dela saison de MLB, n’ont clairement pasmanifesté la même passion vis-à-visde leur drapeau. – O. Ph.■ LES SABREURS À BARÈGES. – La première partie de leur saison s’étantachevée samedi à Moscou par la deuxième place de Boris Sanson, les membres del’équipe de France de sabre ont pris aussitôt la direction de Barèges (Hautes-Pyrénées)en vue d’un stage d’oxygénationd’une semaine. Ils retrouveront la compétitioninternationale le 5 mai à Madrid.MERCREDI 22 MARS 2006 PAGE 13