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PARTENAIREOFFICIEL DES 3

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RUGBY TOP14Montpellier veut grandirInstallé dans l’élite depuis trois saisons, le club de la huitième villedeFrancefaitpeuparlerdelui.Mais cela pourrait ne pas durer.MONTPELLIER –de notre envoyé spécial« POUR LE MOMENT, je ne vois pascomment intéresser médiatiquement legrand public. Cela ne fait que trois saisonsquenousavonsrejointl’élite.Il fautbien communiquer et ne pas vendre derêve. Soyons reconnus chez nouscomme un grand club. Nous n’avons pasd’international, pas de grande vedette.Pour le moment, je ne peux pas offrirdavantage. » Thierry Pérez, le présidentdu Montpellier Hérault Rugby Club(MHRC), est lucide. Et patient. À quarante-cinqans, cet ancien promoteurimmobilier sait bien que l’aura médiatiquede son club est encore limitée.« Pourtant, l’image est excellente auniveau local et régional, modère ChristianVallois, le chef du service des sportsdu Midi libre. Le club est sympa, biengéré,etaréussiàfaireson troumalgrélaconcurrence du foot (en Ligue 2) ou duhand (quadruple champion de France entitre). C’est une belle réussite dans uneville qui compte beaucoup de sports dehaut niveau, ce qui entraîne, de facto,une ventilation des subventions institutionnelleset privées. D’autant qu’auniveau du rugby il y a cette grande rivalitéavec Béziers (à une demi-heure devoiture). Mais cette année, Béziers esten Pro D 2, l’avantage est à Montpellier.»Pourtant, le derby n’est pas que sportifentre Béziers (78 000 habitants), clubpresque centenaire, onze fois championde France, etMontpellier (244 000 habitants),dont l’équipe de rugby célébrerases vingt ans le 27 mai. « Le rugby dedemain nous conduit à nous interrogersur la profondeur des racines, car ladimension économique devient de plusenplusforte »,estime DidierCodorniou.Pour l’ancien trois-quarts centre del’équipe de France et de Narbonne,MONTPELLIERMontpellier HéraultRugby Club.Fondé en 1986.Statut : SAOS(détenue à 99 % par l’Association).Budget : 6,5 millions d’euros.Président : Thierry Pérez.Manager sportif : Didier Nourault.Palmarès : champion de Pro D 2 en2003 ; vainqueur du Bouclier européenen 2004.Moyenne de spectateurs : 5 755(12 e du Top 14), mais 88,54 %de taux de remplissage du stade (2 e ).aujourd’hui maire de Gruissan et« patron » des sports à la région Languedoc-Roussillon,Montpellier peuttirer profit de sa situation de capitalerégionale : « Aujourd’hui, les orientationsse font autour de villes de grandeampleur. Voyez les projets de Lyon, Bordeaux.Ce mouvement n’est pas nouveau,mais le resserrement de l’élite, lastructuration économique l’amplifient.Tous les leviers sont activés pour queMontpellier occupe une place prépondérante.Ce club a une carte à jouer.Même si une descente en Pro D 2 seraitpréjudiciable à court terme. »60 millions d’eurospour le futur stadeCe constat inquiète Gilbert Ysern, leprésident de Narbonne (46 000 habitants),autre rival régional (lire parailleurs). Nœud de l’angoisse, unprojet pharaonique qui a mobilisé60 millions d’euros d’investissement :la construction du stade Yves-du-Manoir, le premier stade neuf del’histoire du rugby professionnelfrançais (1).Situé à Montpellier, avenue deVanières, non loin de l’obsolète Sabathé(à la capacité d’accueil insuffisante– six mille cinq cents places – et quientraîne un manque à gagner enressources de partenariat d’« aumoins un million d’euros par an »,selon Thierry Pérez), le chantier majeurdu futur quartier de l’Ovalie est encours. Quatre grues imposantes etquatre-vingts personnes façonnent lestade voulu par l’agglomération montpelliéraine(à hauteur de 52 % dubudget), la région (20 %), présidéepar Georges Frèche (ancien maire deMontpellier), la ville (17 %), le conseilgénéral (8 %) (2) et l’État.Un pari politique et financier audacieuxpour installer le MHRC commel’un des emblèmes de la ville, au mêmetitre que son université (60 000 étudiants)ou son secteur tertiaire (IBM,Dell…) « L’agglomération ne l’auraitpas fait si elle n’avait pas confiance ennous », se félicite Thierry Pérez.Une marque de confiance qui agaceses rivaux. Mais qu’importe, le chantiermobilise les énergies à vitessegrand V. Car le 30 juin 2007, moinsde deux ans après la pose de laSeulement quatre fois téléviséCHAQUE SEMAINE de Top 14, le groupe Canal +, qui a les droits du Championnatde France jusqu’à la fin de la saison 2006-2007 et paie 20 millions d’euros paran, diffuse trois matchessur sept, sur Canal + ou Canal + Sport.Quatre rencontresde Montpellier ont été ainsi retransmises, ce qui situe le club héraultais à l’avantdernièreplace. Voici le classement (prenant en compte les prévisions jusqu’à la21 e journée) des clubs les plus diffusés : 1. Biarritz, 16 fois ; 2. Toulouse, 15 ;3. Stade Français, 14 ; 4. Perpignan, 13 ; 5. Clermont, Agen, 9 ; 7. Castres, 8 ;8. Toulon, 7 ; 9. Bourgoin, 6 ; 10. Narbonne, 5 ; 11. Brive, Montpellier, Pau, 4 ;14. Bayonne, 3.première pierre par Georges Frèche,ce complexe ultramoderne, en formede coquillage ovale, accueillera quatorzemille spectateurs (tous assis) etoffrira au MHRC les meilleures conditionsde travail (trois terrains annexesd’entraînement pour les équipes et lesjeunes du centre de formation, classén o 1 par la Ligue, regroupement desadministratifs, logements, loges etsalles de réception, etc.). Un écrin deluxe dont l’Australie sera la première àprofiter lors de sa préparation à laCoupe du monde en France àl’automne 2007. Aujourd’hui en déficitd’image, le club de Montpellier saitbien que cela ne durera pas. Et si lastar, c’était le nouveau stade ? « Oui,c’est vrai », sourit Thierry Pérez. «Onl’attend, s’impatiente Didier Nourault,En juin 2007, les joueurs de Montpellier, ici à l’entraînement dans le suranné stade Sabathé, s’installeront dans le cadre ultra moderne dustade Yves-du-Manoir, qui devrait faciliter le développement du club héraultais.(Photo Laurent Argueyrolles / L’Équipe)GILBERT YSERN, président de Narbonne, craint dene plus pouvoir rivaliser avec les clubs des grandesagglomérations. À commencer par Montpellier.« L’horizon semblese boucher »« ACTUEL ONZIÈME du Top 14,Narbonne peine à exister médiatiquement.Est-ce un handicap ?– Nous sommes victimes du rugby àdeux vitesses d’aujourd’hui et del’énorme médiatisation des cinq ou sixgrands clubs. Les sponsors veulentaller là où ça gagne. Notre projetmanque sans doute de souffle car nousmanquons de moyens. Et nous negagnons pas aussi souvent que nous levoudrions. Et, du coup, on déçoit.– Mais Montpellier, douzièmedu Championnat, ne fait guèreplus parler de lui…– C’est vrai, mais c’est pourtant avecune certaine inquiétude que l’on voitson essor, avec en particulier le projetambitieux du stade Yves-du-Manoir.Notre région (Languedoc-Roussillon)compte, avec Perpignan, trois clubs enTop 14 et Béziers en Pro D 2. C’estcompliqué car tous, sauf Montpellier,sont des clubs historiques, des" marques " du rugby français. Il y aune concurrence très forte. Et si Montpellierest beaucoup plus jeune, c’estaussi le club d’une grande ville.– Dès lors, comment s’imposer ?– Il faut faire parler de soi, mais c’estbien quand vous gagnez, sinon c’estgrotesque. Si j’ai une page dansL’Équipe, je la prends sous le bras et jevais démarcher des clients. Même sile manager sportif montpelliérain. Onse raccroche tous à ça ! On devraitpeut-être communiquer un peu plus,mais on s’est construit tellement vite.Nous avons choisi un projet à longterme : être dans les six meilleurs clubsfrançais, et pourquoi pas le meilleur.Mais aujourd’hui, nous sommescomme des enfants qui apprennent àlire, écrire et compter. Notre club n’aque vingt ans. Ce n’est pas frustrant,même si parfois le regard de l’autrenous met un peu de pression. Mais onconnaît nos moyens et, surtout, nosobjectifs. »Le goût de la lenteur ? « Non, simplementdu réalisme », plaide Nourault.Car avec un budget de 6,5 millionsd’euros (le onzième du Top 14), pas dequoi faire de folies en termes de recrutementou de communication. Là n’estpasl’essentiel, alorsque lemaintien enTop 14 n’est toujours pas assuréquelques jours après une victoire pourtantcapitale contre Pau (41-36), premierrelégable à trois points de Montpellier.La venue de Brive, samedi, àSabathé, au charme bucolique maistellement suranné, sera un nouveaudéfi à ne pas manquer pour espérers’éloigner davantage de la zone derelégation. Et faire un pas de plus, enconfiance, vers l’avenue de Vanières, àquelques kilomètres de là.XAVIER AUDEBERT(1) Si l’on excepte la transformationdes Sept-Deniers, à Toulouse, encomplexe Ernest-Wallon.(2) Toutes les collectivités localessont à majorité socialiste.Narbonne est une vraie terre de rugby,avec une histoire forte, nous sommespeu vus, peu connus, la ville n’a pasd’aéroport. Hormis dans le monde durugby, personne ne sait que c’est bienchez nous.– Quand vous engagez LouisKoen, l’ouvreur de Springboks, àla fin 2003, vous payez-vous unevedette pour faire parler devous ?– Il y a d’abord le choix de se doterd’un grand demi d’ouverture, pas forcémentune star du rugby, mais c’estvrai que l’exploitation médiatique n’apas été à la hauteur. Toutefois, est-cevraiment ce que j’ai envie de dire surnotre club ? N’est-ce pas une faussepromesse ? Je ne peux pas dire à unsponsor que la saison prochaine, avecun effectif quasi identique, on va disputerla finale au Stade de France !– Justement, que vous inspirentces matches de Championnat auStade de France ?– Que le Stade Français réalise en unefois la recette billetterie de deux saisonsà Narbonne… Mais je ne veuxpas être jaloux. Ce qui est plus préoccupant,c’est que cela donne des idéesaux grandes villes, comme Montpellier,Lyon et Bordeaux. Et, désormais,la pression est plus forte car l’horizonsemble se boucher. » – X. A.AGENDAVENDREDI 24 MARS■ TOP 14 (20 e journée). – Toulouse-Agen (20 h 30, en direct sur Canal +Sport).■ SUPER 14 (7 e journée).– WellingtonHurricanes (NZL) - Coastal Sharks (AFS),New South Wales Waratahs (AUS) - AucklandBlues (NZL), Central Cheetahs(AFS) - Queensland Reds (AUS).■ LIGUE CELTIQUE (16 e journée). –Cardiff-Glasgow, Borders-Connacht.SAMEDI 25 MARS■ TOP 14 (20 e journée). – Bourgoin-Perpignan (15 h 10, en direct sur Canal +); Clermont-Biarritz (17 h 30, en direct surCanal + Sport) ; Castres - Stade Français,Bayonne-Toulon, Montpellier-Brive, Pau-Narbonne (18 h 30).■ PRO D 2 (23 e journée). – LaRochelle - Dax, Oyonnax-Auch, Béziers -Métro-Racing 92, Stade Bordelais - Colomiers,Aurillac - Mont-de-Marsan, Albi-Montauban, Pays-d’Aix - Tarbes(18 h 30).■ ANGLETERRE (18 e journée). –Bath-Leicester, London Irish - Sale, Gloucester-Bristol.■ SUPER 14 (7 e journée). – ACT Brumbies(AUS) - Waikato Chiefs (NZL), OtagoHighlanders (NZL) - Golden Cats (AFS),Western Force (AUS) - Northern Bulls(AFS).■ LIGUE CELTIQUE (16 e journée). –Ulster-Newport, Llanelli-Munster.DIMANCHE 26 MARS■ PRO D 2 (23 e journée). – Tyrosse -Lyon OU (15 heures).■ ANGLETERRE (18 e journée). –Newcastle-Northampton, Wasps-Leeds,Saracens-Worcester.■ LIGUE CELTIQUE (16 e journée). –Neath-Swansea - Édimbourg.BIARRITZ« Une marque de confiance »JACQUES DELMAS, co-entraîneur biarrot avec Patrice Lagisquet, vient de prolonger son contrat de quatre ansavec le club champion de France.« EST-CE VOUS qui avez demandéun contrat de longue durée ?– Ce sont les dirigeants de Biarritz quime l’ont proposé, et j’ai pris celacomme unemarque de confiance.Il y aencore de belles choses à faire ici, encompagnie dePatrice Lagisquet, qui jel’espère restera lui aussi. Avec lui,nous avons fait le plus dur, à savoirtrouver une vraie complicité, et unevraie complémentarité depuis deuxans. Etre à deux, cela permet derenouveler le discours, et aussi deprendre un peu de recul de temps entemps.–Mais quatre ans c’est long dansle rugby professionnel…–C’est vrai mais on est des grandsgarçons,du coté des dirigeants commedu mien. S’il devait y avoir un jour desproblèmes, on a des liens suffisammentforts et complices pour pouvoiren discuter librement. Nous sommesd’accord sur le projet sportif.« Avoir de l’humilitén’empêche pas d’avoirde l’ambition »– Vous avez été aussi en contactavec Clermont Ferrand. Qu’estce qui vous a décidé à rester àBiarritz ?– C’est un tout. Je me suis souvenuque quand j’ai connu des difficultés àGrenoble, Biarritz m’a tout de suitetendu la main. Il faut avoir de la reconnaissance.Et puis il y a aussi la stabilitépour ma famille. Mais c’est vrai queClermont, c’était également intéressant.– Avez vous le sentiment queBiarritz est en train de changerde dimension ?– Avoir de l’humilité ne doit pas empêcherd’avoir de l’ambition. Maintenant,il faut le valider sur le terrain.Aller chercher des titres, et notammentuntitre européen. On est en trainde se donner des structures pour cela.Le club continue à évoluer. On a tousenvie de rajouter des lignes au palmarès,de réussir. Alors bien entendu, il ya la pression qui va avec ces ambitions,mais nous devons l’accepter. »HENRI BRU■ COUPE DU MONDE : VENTE AUGRAND PUBLIC LE 9 AVRIL. –Ouverte depuis novembre à la« famille » du rugby européen(licenciés et abonnés des clubs), lavente des billets pour la Coupe dumonde 2007 en France(7 septembre-20 octobre) ouvrirale 9 avril. « L’objectif était d’avoirvendu 550 000 packages avant cettedate,nousseronsà500000»,assure Bernard Lapasset, présidentde la Fédération française de rugbyet du Groupement d’intérêt publicFrance 2007. 500 000 places,toujours sous forme de packages,seront mises en vente le 9 avril.La vente à l’unité ouvrira en octobre.Il y a en tout 2,4 millions de ticketsà vendre, l’IRB en ayant préréservé700 000 pour son programmecommercial. – A. R.OFFRE DÉCOUVERTE26 n os 35 €Au lieu de 52 €(prix de vente au numéro)Tous les jeudis, retrouvez RUGBY, L’HEBDO DU RUGBY PRO.en cadeauun superbeporte-clés enmétalChaque semaine, dévorez l’actualité du rugby professionnel et de ses racines.Revivez les grands moments de la semaine passée et préparez votre week-end grâceaux reportages, analyses, statistiques d’une équipe de journalistes spécialisés.Découvrez les nouveaux phénomènes, les tendances, le point de vue exclusif de parrainsprestigieux : joueurs internationaux, entraîneurs et observateurs.Décryptez les enjeux d’un sport passionnant grâce à une maquette aérée et toute en couleurs.Rappel prix de vente au numéro, 1 an : 107,60 €À retourner sous enveloppe non affranchie accompagnée de votre règlement àRUGBY - Service abonnements - Libre réponse 59402 - 75482 PARIS cedex 10Oui, je m’abonne à RUGBY, L’HEBDO DU RUGBY PRO pour 26 n os au tarif de 35 €.J’ai bien noté que je recevrai en cadeau le porte-clés RUGBY*.NomAdresseCode Postal+BULLETIN D’ABONNEMENTVillePrénomTél.E-mailCi-joint mon règlement par chèque à l’ordre de SMI*Offre valable en France métropolitaine uniquement jusqu’au 31/12/2006.Mon cadeau me sera expédié au plus tard 3 semainesaprès enregistrement de mon règlement. Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectificationpour toute information vous concernant.ANEQ RCS 485 167 647 NanterreTOUS SPORTS JEUXDUCOMMONWEALTH–NATATIONL’Australiecoupée en deuxLes filles, qui ont amélioré le record du monde du relais 4 x 100 mquatre nages, sont désormais les reines. Les garçons, écrasés parle Gallois Davies sur 1 500 m, sont devenus, eux, la honte du pays.MELBOURNE –(AUS)de notre envoyé spécialPEU IMPORTE, au fond, que dans undernier et sublime effort les filles(Sophie Edington, Leisel Jones, JessicaSchipper et Lisbeth Lenton) aient écrabouilléd’une seconde et deux centièmesleur propre record du monde durelais 4 × 100 m quatre nages, le portantà 3’56’’30 et récoltant ainsi leurseizième médaille d’or sur vingt et unepossibles. Et peu importe aussi que,par un ultime coup de reins avant quela lumière du Melbourne Sports andAquatic Centre ne s’éteigne définitivement,lesgarçons aient puéviter lacorrectionabsolue (1) en remportantenfinun titre (leurseul et unique) grâceà ce même relais.C’est une véritable catastrophe quis’est en effet abattue sur l’Australie encette soirée du 21 mars 2006 ; l’équivalentdeceque ce paysconnut le lundi12 septembre lorsque, après avoir perduà Londres la série des cinq testmatches,l’équipe nationale de cricketdut rendre à l’Angleterre les Ashes,trophée au moins aussi prestigieuxpour un Australien que peut l’être laCoupe de l’America.Non, après avoir laissé filer pour aumoins quatre années le titre de championdu Commonwealth du 1 500 mnage libre vers le Pays de Galles,l’Australie n’est aujourd’hui plus tout àfait la même. Car, depuis la premièreplace de John Konrads aux Games en1958, pas une fois cette épreuven’avait depuis échappé à un nageur del’île-continent, soit douze victoiresd’affilée. En un mot, à l’exception deMike Wenden (2) et de Ian Thorpe,toutes leslégendes de la natation masculineaustralienne (Rose, Windeatt,Holland, Perkins, Hackett) ont été unjour ou l’autre les meilleurs de l’Empiresur 1 500 m.Hackett inviteDavies à dînerVoilà pourquoi David Davies, vingt etun ans – troisième sur cette distanceaux Jeux d’Athènes et aux Championnatsdu monde à Montréal, il y a un peuplus de huit mois, recordman d’Europe(14’45’’95) mais vainqueur hier dansun temps (14’57’’63) ne correspondantpas aux critères de l’excellence –,occupe désormais un fauteuil à partentière à l’Académie des Jeux duCommonwealth.Voilà aussi pourquoi Hackett, justement,a récemment invité ce petit garsde Cardiff à venir dîner chez lui, n’endisant depuis que du bien et le tenantpour son futur héritier, après les Jeuxde Pékin bien sûr. David, lui, considèrele triple champion olympique et quadruplechampion du monde du1 500 m comme son maître et « n’enrevient pas de pouvoir côtoyer presqued’égal à égal cet homme qui, adolescent,[le] faisait rêver à la télévision ».Bref, depuis qu’il a mis les pieds il y asix semaines sur la Gold Coast – lesplages du Queensland, « le plus belendroitdu monde pour s’entraîner » –,David vit un rêve, ce qui « [le] changede Swansea », où il fait ses gammes.Cardiff, Swansea, le South Glamorganoù il est né, il ne renie rien, notez bien.Et c’est un Gallois qui a chanté hier soirThe Land of My Fathers en versionoriginale, ce premier Mae Hen WladFt Nhadau joué dans une compétitionintercontinentale en son honneur, cethymne qui d’ordinaire lui « donne lachair de poule au National Stadium deCardiff » et qui, ici à Melbourne, l’a« bouleversé ». Plus que son« chrono », c’est sûr, dont il avaitpourtant fait son objectif. « Afin demontrer que, si Grant (détenteur durecord du monde en 14’34’’56) avaitété présent, j’aurais pu rivaliser aveclui. » Pour être honnête et malgré toutson talent, le jeune homme semblecependant encore un peu court.PATRICK LEMOINE(1) En 2002, l’équipe masculine australiennede natation avait remportétreize médailles d’or.(2) Champion olympique des 100 m et200 m en 1968.❏ NATATION. –Finales. HOMMES. 50 m :1. Schoeman (AFS), 22’’03 ; 2. Hayden (CAN),22’’11 ; 3. Hawke (AUS), 22’’31. 1 500 m :1. Davies (GAL), 14’57’’63 ; 2. Hurd (CAN),15’9’’44 ; 3. Prinsloo (AFS), 15’11’’88. 200 mbrasse : 1. Brown (CAN), 2’12’’23 ; 2. Rickard(CAN), 2’12’’34 ; 3. Piper (AUS), 2’12’’26.Relais 4 × 100 m quatre nages : 1. Australie,3’34’’37 ; 2. Angleterre, 3’36’’40 ;3. Écosse, 3’39’’75.FEMMES. 200 m papillon : 1. Schipper(AUS), 2’6’’09 ; 2. Galvez (AUS), 2’8’’16 ;3. Dunning (ANG), 2’9’’87. 400 m quatrenages : 1. Rice (AUS), 4’41’’91 ; 2. Cooke(ANG), 4’44’’60 ; 3. Reilly (AUS), 4’47’’13.Relais 4 × 100 m quatre nages : 1. Australie,3’56’’30 (record du monde ; ancienrecord : 3’57’’32 par l’Australie, le 21 août2004 à Athènes) ; 2. Angleterre, 4’4’’61 ;3. Canada, 4’5’’95.Temps de passage de l’Australie : 1’1’’06,2’6’’57, 3’3’’43.Temps de passage de l’Australie à Athènes :1’1’’18 ; 2’7’’68 ; 3’4’’35.CHRONOLOGIE DU RECORDDU MONDE DU RELAIS 4 × 100 MQUATRE NAGES FEMMES1976 : RDA .................................................. 4’7’’95(Richter, Anke, Pollack, Ender)1980 : RDA .................................................. 4’6’’67(Reinisch, Geweniger, Pollack, Metschuck)1982 : RDA .................................................. 4’5’’88(Otto, Geweniger, Geissler, Meineke)1983 : RDA .................................................. 4’5’’79(Kleber, Geweniger, Geissler, Meineke)1984 : RDA .................................................. 4’3’’69(Kleber, Gerasch, Geissler, Meineke)1992 : États-Unis ....................................... 4’2’’54(Loveless, Nall, Ahmann-Leighton, Thompson)1994 : Chine ............................................... 4’1’’67(He, Dai, Liu, Le)2000 : États-Unis .................................... 3’58’’30(Bedford, Quann, Thompson, Torres)2004 : Australie ........................................ 3’57’’32(Rooney, Jones, Thomas, Henry)2006 : Australie ........................................ 3’56’’30(Edington, Jones, Schipper, Lenton)RÉSULTATS❏ ATHLÉTISME. – Finales.HOMMES. 110 m haies (– 1,1 m/s) :1. Wignall (JAM), 13’’26 ; 2. Baillie (ECO),13’’61 ; 3. Turner (ANG), 13’’62. Décathlon :1. Macey (ANG), 8 143 pts ; 2. Smith (JAM),8 074 ; 3. Dudley (AUS), 8 001.FEMMES. 400 m : 1. Ohuruogu (ANG),50’’28 ; 2. T. Williams (BAH), 50’’76 ; 3.N. Williams (BAH), 51’’12. 1500 m : 1.Dobriskey (ANG), 4’6’’21 ; 2. Jamieson (AUS),4’6’’64 ; 3. Tullett (GAL), 4’6’’76. 10 000 m :1. Wangui Kabuu (KEN), 31’29’’66 ; 2. WambuiNganga (KEN), 31’30’’86 ; 3. Yamauchi(ANG), 31’49’’40. Triple saut : 1. Smith(JAM), 14,39 (0 m/s) ; 2. Iworima (NGA),13,53 m (– 1 m/s) ; Williams (ANG), 13,42 m(+ 0,3 m/s). Disque : 1. Naude (AFS),61,55 m ; 2. Antil (IND), 60,56 m ; 3. Faumina(NZL), 57’29.Demi-finales. HOMMES. 400 m. I : 1. Steffensen(AUS), 45’’05 (q) ; 2. Francique (GRN),45’’36 (q) ; 3. Gonzales (JAM), 45’’38 (q)…7. Milazar (MAU), 46’’48 (él.). II : 1. Brown(TRI), 45’’24 (q) ; 2. Molefe (BOT), 45’’36(q) ; … 4. Clarke (JAM), 45’’74 (él.). III :1. Spence (JAM), 45’’32 (q) ; 2. Rooney(ANG), 45’’35 (q) ; 3. Gorries (AFS), 45’’41(q) ; … 5. Moncur (BAH), 45’’72 (él.)❏ CYCLISME. – C.l.m. individuel.HOMMES : 1. O’Neill (AUS), les 40 km en48’37’’29 ; 2. Day (AUS), 49’1’’67 ; 3. McCawley(NZL), 49’50’’70. FEMMES : 1. Wood(AUS) les 29 km en 37’40’’87 ; 2. Watt (AUS),37’56’’07 ; 3. Carrigan (AUS), 38’0’’32.PROGRAMMEAUJOURD’HUI. – ATHLÉTISME.À partir de 18 h 30 (8 h 30, heurefrançaise) : heptathlon ; 200 m F(demi-finales) ; hauteur H (finale) ;200 m H (quarts de finale) ;longueur H (f) ; 3 000 m steeple F (f) ;poids F (f) ; 800 m H (séries) ;400 m H (f).PAGE 8 MERCREDI 22 MARS 2006

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