Le développement de la « Brousse - Centre des Nouvelles Études ...

Pascal DumasTouho, de tradition maritime, tournerait son économie sur la pêche. Tandisque les communes de Koné et de Poindimié, centres administratifs reconnus,concentreraient les activités tertiaires, en tant que pôle de décision. Avec lamise en œuvre de ce nouveau schéma d’aménagement, on envisageait unaccroissement des populations de Koné-Pouembout par rapport à 1989 deplus de 4 000 habitants en 2000 et de plus de 8 500 à l’horizon 2010 (soit aumoins 12 000 personnes sur ces deux communes). D’autre part, la Missiond’Aménagement des Provinces Nord et Îles en 1992 prévoyait la création d’unpôle urbain nouveau. Ce denier devait s’accompagner de la création de plusde 4 000 nouveaux emplois, de 2 000 logements, d’un pôle commercial avecl’installation d’un hypermarché à vocation régionale et d’une vingtaine deboutiques spécialisées. Enfin, un centre culturel, un pôle d’activité, une gareroutière et un grand parc naturel, devaient compléter et accompagner ce grandprojet urbain.La formation, pierre angulaire du rééquilibrageÉlément du dispositif du rééquilibrage, le programme « 400 Cadres » a étémis en place par le biais des accords de Matignon avec pour objectif d’amener400 personnes dont 80 % de Kanak au niveau bac + 3. Cet effectif correspondaità 10 % des cadres en activité au moment de la signature des accords. La premièrepromotion qui comprenait 60 personnes a quitté la Nouvelle-Calédonie en1989. Aujourd’hui, le programme « 400 Cadres » s’est achevé au profit du plan« Cadre Avenir » résultant de l’accord de Nouméa du 5 mai 1998. La missionformation, service placé auprès du Haut-commissaire de la République, restel’animateur et le bailleur de fond de ce programme (idem pour le projet « 400Cadres »). En 2004, ces crédits ont été de l’ordre de 680 millions de francsCFP. Le programme « Cadre Avenir » répond à des objectifs plus larges quel’opération « 400 Cadres ».Les grandes orientations sont :– la formation pour un meilleur partage de l’exercice des responsabilités auprofit notamment de la population d’origine mélanésienne et particulièrementl’insertion en plus grand nombre des jeunes mélanésiens dans lesecteur privé marchand ;– la promotion et l’enseignement des langues vernaculaires ;– le développement des capacités des calédoniens à exercer, conformément auxaccords de Nouméa, les compétences transférées comme les compétencesrégaliennes.176